砂利 Galet

titre

Tiède et lisse, petit nombril des sables, rond comme la lune

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre

Tiède et lisse
petit nombril des sables
rond comme la lune

砂利 signifie « petit caillou » en japonais

105 réflexions sur « 砂利 Galet »

  1. Beau ton haïku Ossiane… j’aime beaucoup ce « petit nombril des sables »

    Désert de sable
    Une météorite
    Est tombée du ciel

    Sur ce je m’en vais rejoindre le monde des rêves…
    Bonne nuit à toi

  2. Ossiane,Joliment intimiste ton haîku,
    Comme un petit bouton de nacre dans le nombril du nouveau né.
    __
    Signes cunéiformes
    Ancestraux et mystérieux
    Nombril de l’histoire
    ___

  3. parfums des mers…la fleur…..des vagues océanes…BRETAGNE…

    lente passion des saisons
    vague éprise de frissons
    la crainte et le vent donnent aux caresses
    toutes les formes aux pierres de ton jardin
    elles invitent les rêves à venir
    j’entrouve mes yeux
    et dans les lueurs des fleurs
    j’y découvre l’alliance de l’arc-en-ciel
    dans la lente passion des saisons…
    ( il faut découvrir à la basse saison, les îles de GROIX, et de BATZ quand le vent glisse dans les embruns des parfums de songes,)…

  4. Isolé … seul…zen … en sable de lune trace les signes .

    J’adore tes calligrammes et photographies en  » abstraction » c’est de toute beauté en philosophie de sérénité …

    Je t’embrasse Ossiane

  5. Belles pages que celles que tu nous offres ce mois de décembre : sobres et mystérieuses, gravées à même le sable et l’eau, dans l’éphémère… Elles portent les transformations, le fugace, l’insaisissable. Des traces, des signes, ouverts à la méditation, impermanents et mobiles.

  6. beaucoup pris ce week end
    j’ai lu vos ecrits ce matin
    beaucoup de questionnement
    sur la normalité, sur la perception differente des autismes
    et leur capacité vivre notre monde avec ses codes de communication
    merci de vos partages .

    la vie est là
    protéiforme
    reste à la décripter
    non avec nos sens
    non avec notre esprit
    mais avec l’élan de l’amour.

  7. Je le tiens dans ma main
    Rond tendre et doux
    Souvenir d’un été
    Un tout petit caillou
    Que tu mis dans ma paume
    Un soir sur la plage
    Que nous étions seuls

  8. mon ami Monsieur Galet
    a des matins de gloire,
    et il sent qu’il occupe tout l’espace
    de sa belle rondeur,
    flottant au dessus
    de la multitude de ses infimes compagnons.

    mon ami Monsieur Galet
    a des matins de doute,
    et se sent épais,
    un peu gros, un peu vulgaire,
    inutile sur les douces volutes calmes
    de la foule.

    mon ami Monsieur Gamet
    a des matins d’attente
    et il rêve, impuissant,
    qu’une jolie coquille, une petite algue
    vienne se poser à son coté,
    rêve d’une main,
    qui le caresserait de sa chaleur,
    mais se sait trop petit.

  9. Coucou, Ossiane

    Je partage la réflexion de Bruno, et de surcroit l’imaginaire peut se donner libre cours..

    Atome perdu
    En quête d’identité
    Astre des sables

    Belle journée….zen, du moins, je l’espère
    Bises à tous

  10. ___
    Cela me fait penser à la citation du jour d’Evene :

    Il faut toujours semer derrière soi un prétexte pour revenir, quand on part.
    [ Alessandro Baricco ]
    Extrait d’ Océan Mer
    ___

    Belle journée à tous.

  11. Ce n’est qu’un peu de sable qui crisse dans ma bouche… Comment parler quand les étoiles, quand les visages ne délivrent rien ?…

    Comment dire à celui qui nous abandonne… à la personne que nous abondonnons …qu’il existe un langage capable de resserrer le lien des espaces entre les moindres particules de sable …

    Comment faire un signe à celui ne voit plus…
    quand ses gestes se sont figés dans un monde qui a perdu même le souvenir de ce monde…

    Quand la distance parcourue nous éloigne, nous brouille, nous efface… quand la douleur enfonce, enlise, abolit tout langage…

    Et comment se parler seul, quand plus rien ne vous parle, quand l’autre ne vous parle plus …
    Comment retrouver le désir de la rencontre imbriquée entre le silence et la parole ?
    Comment échapper à la chute vertigineuse de l’élan ?
    comment ne pas céder aux tiraillements entre le désir de rencontre véritable et le désir de reconstruction de l’image de l’autre, et comment ne pas céder à la tentation de dresser un mur autour de sa propre image et celle de refaçonner l’autre à sa propre image ?…, entre le sentiment d’impuissance et celui de l’abandon ? … petit galet, grain de sable dans l’infini…

  12. magnifique sven,
    j aime bien jeandler.

    Plus qu’un bibelot
    Un petit galet se vit
    Il passe les saisons
    Et fait vivre encore
    Le moment, l’aimé
    J’en ai beaucoup
    Posés et respirés souvent

  13. et je quitte l’écran déjà, dommage, mais le vécu de plein doit se vivre pour s’avancer son temps, en évitant le max d’obstacles pour cheminer ce gros virage de vie qu’est un changement de région.
    Pensées douces pour chacun.

    J’aime beaucoup cette photo encore, si précieuse d espace vide si plein, et le haiku est tout simplement splendide. Je m’émerveille mon chaque jour avec cet album, et je redis merci, Ossiane.

  14. Dans le ballet mystérieux
    des anémones dans la mer
    je cherche l’être plus que
    le visible…

    Hors champs, hors matière
    dans les brides, les secrets
    les glyphes, les empreintes
    je cherche…

    Le vent berce les palmes
    je le sens au fond de moi
    des frissons dans ma tête
    je t’imagine…

    Au tremblement de la main
    à l’ondulation de la lumière
    que tout ton être rayonne
    sur l’horizon azuré…

    A travers la source du songe
    dans la trace de son passage
    quand l’océan se met à danser
    sous le papier argenté…

  15. Très belle photo, Ossiane, épurée comme un jardin japonais aux sillons énigmatiques.

    Bonne journée à tous.

  16. Merci Ossiane pour vos appréciations , je me livre à ce petit exercice avec une certaine jubilation, celle de trouver la poésie pour faire « chanter » vos photos:
    __
    Impression frileuse et doré-sensation d’enfance en moi.
    Mélange d’excitation et de mélancolie-
    __
    Paul Valéry

  17. Petit galet échoué
    Au clair de lune
    Au clair de brume
    Sur la plage désertée
    Gare à la marée!
    Tu es fêtu de paille
    Dans ta carapace brune
    Elle ne fera de toi,
    Qu’une bouchée!
    Alors, pour résister
    Aux assauts de la marée
    Agrippe-toi, petit galet
    Aux grains de sable
    Entremêlés
    De la dune
    Qui t’enlacent,
    Pour te garder
    Et, la mer,
    Déchaînée
    Emportée
    Par la houle
    Effrénée
    Roulera alors ses galets
    Dans son immensité.
    Ta vie dépend,
    Petit galet
    De ta pugnacité
    A résister

  18. pourquoi c’est il retrouvé ici.
    échoué au milieu d’inconnu.
    petit galet se sens différent
    plus gros , plus rond , plus lourd
    il pourrait en trouver des milliers de différences..
    il aimerait ressembler a tout le monde
    se fondre dans cette masse
    de ceux qui lui ressemble.
    pour se rassurer … pour voir aux travers des autres
    sa propre l’image .. celle qu’il a qu’il a de lui même….
    le reflet parfait…sans se poser de question.
    sû de sa normalité…
    peut être a t’il peur de son propre regard
    peur de ses propres fantômes…

  19. Mon petit galet
    Dans mon creux de main
    Je te pose sur le sable
    T’enfonce juste un peu
    Et la bise des petits grains
    Doucement te recouvre
    Alors je ne te vois plus
    Je me demande si tu es encore
    Et déjà ma main nous rassure
    Tu es là, mon petit galet
    Je t’aime, tu le sais tant
    Ma petite vie de moi dedans
    Ton âme à toi mon petit galet
    A moi de nous de tant d’amour

  20. Un rêve somnambule
    a su jeter
    la pierre
    ____________________ en mon jardin

    Le caillou impoli
    sait qu’il prendra le temps
    d’être usé par les vagues
    ____________________de se frotter aux sables

    Et les mots les méandres
    caressant les déserts
    épousent les rivages
    ______________________aux confins imprévus

    Le feu est héritage
    embrase les tourments
    les paroles azurées
    ______________________se couvrent d’orpiment

    La mer est improbable
    oublie sous son manteau
    de folles impressions
    ________________________la naissance du monde

  21. C’est le chant des galets qui enseigne la manière de bâtir un mur… Et quand un galet ne se trouve pas bien dans un mur, le mur ne se trouve pas bien debout.[Pierre Jakez Hélias] Extrait de Les Autres et les miens

    Pas trop le temps de vous lire … ni d’écrire par ailleurs. Juste lu qulques notes qui donnet l’envie d’y revenir.
    En plus j’ai toujours aimé ramasser des galets …
    Bises à tous

  22. Galet délaissé du ressac
    Une petite graine rubis
    Brille dans un ciel de cuivre
    Et dans mes rêves d’hiver
    Tant de fragments du passé
    Souvenirs émergeant des embruns
    Vont reprendre le grand large
    Et voguer vers d’autres sables

    Bernard j’aime beaucoup ton rêve somnambule

    Belle après midi à vous tous…

  23. Petit galet tiédi…

    résiste au toucher
    de la main qui pétrie
    qui sculpte
    qui cisèle

    au geste qui évide
    à la pensée qui érode
    qui abrase
    qui effrite la lumière

    qui efface sa trace
    sur le chemin embrouillé des sens…

    à la voix qui éraille
    qui ébrèche
    qui rocaille
    devant l’inaccessible, l’immensité…

    va
    là où nous ne sommes plus
    à travers l’échine courbée
    à travers la chair émaciée…

    dans l’enfance du sourire
    dans les interstices de la mémoire…

    retourne à la vague sauvage
    glisse un peu d’ailleurs
    dans le rituel inchangé

    ouvre les portes du jour
    à tous les matins prisonniers
    retourne à la source de l’être
    à travers l’image,le mot, le trait, le tracé…

  24. si petit si fragile
    offert comme une proie facile
    l’inconnu de vie cassera la coquille.
    Pour l’instant, il entrevoie
    le monde qui l’entoure.
    la chaleur du soleil qui chauffe son abris.
    la lumière qui filtre au travers de la coquille
    le vent qui souffle et qui le ballote
    le chant des vagues qui s’échoue sur le sable.
    bientôt il s’éveillera au monde.
    les yeux ouvert, il lui faudra beaucoup de patience
    pour entrevoir ce qu’il devinait dans sa cécité foetal.
    mais qu’il a oublié en voyant l’apparence trompeuse du monde
    au travers de ces yeux atteind d’ amaurose….

  25. ___
    A tant travailler une terre inculte
    Me suis cassée le dos

    A force de repousser les portes de la prison
    Me suis cassée les bras

    A trop avaler la chanson du vent
    Me suis cassée la voix

    Dans une mer de mots sans écho
    Me suis cassée les doigts

    Les yeux trop longtemps plantés devant un trou béant
    Me suis cassée le coeur

    En guise de mémoire
    Un petit tas d’os broyés
    ___

  26. Suspense du lundi matin :
    le clic qui va dévoiler la surprise du jour !
    Et de quoi rêver pour la matinée !

    Joli petit galet
    Perdu au milieu des sables,
    Tu me fais penser
    A une larme de Lune
    Déposée sur la dune.

    Tes sœurs, tes frères,
    Sont partis cueillir
    Les Etoiles dans la mer.
    Trop jeune,
    Trop petit pour les suivre,
    Seul,
    Tu attends,
    Sagement,
    Tu n’es pas pressé :
    Tu as l’éternité…

    Je peux maintenant, et seulement maintenant, aller faire un petit tour du côté des commentaires !

  27. Petit galet enfoui dans cette dune enfarinée, tu n’es qu’une simple pierre et pourtant, bien des yeux interrogateurs convergent vers toi . Pourquoi? Parce que tu parais fragile dans ta solitude d’argile, et notre coeur s’émeut. Pourtant, dans ton ilôt de cocon, tu es libre de ne pas suivre le cours tumultueux des flots, ta tour d’ivoire prend assise dans un désert de sable, tu en est l’âme et aucun autre galet ne convoite ta situation privilégiée. Mais, peut-être as-tu besoin d’évasion, prisonnier dans ta coque, et ressens-tu le besoin de rejoindre tes semblables dans leur sarabande vers l’infini, là où tous les galets se rassemblent pour un voyage téméraire vers l’imaginaire, là où tous les galets se ressemblent pour se fondre dans l’immensité, dans une quête inaltérable d’identité

  28. Bonjour à tous,

    C’était un tout petit caillou
    Perdu sur l’écorce terrestre
    Semblable à tous les petits cailloux
    Qu’on foule sur les chemins pédestres

    Ignoré, piétiné,abandonné
    Il subissait impassible les intempéries
    Brûlé par le soleil de l’été
    Repoussé par la mer, gifflé par la pluie

    Il se faisait tout rond
    Taisant sa longue histoire
    A travers les saisons
    Sans richesse et sans gloire

    C’était un tout petit caillou
    Que j’avais ramassé
    Semblable à tous les petits cailloux
    Sur les chemins délaissés.

    Qui saura pourquoi, sur lui, mes yeux se sont posés ?

  29. seule
    au milieu de l’armée des ombres
    il t’on volée à ta mère
    arrachée à tes enfants
    il t’on ôtée ta liberté
    ton temps
    tes vêtements…
    tu es devenu plus léger que l’air .
    la seule nourriture pour gravir
    ces jours sans humanités restent
    les mots quotidiens de l’amour
    d’ou jaillit la lumière !
    puisse elle éclairer ces ombres pour qu’enfin
    elles recouvrent leurs apparences humaines.
    Pour que cesse les armes de l’horreur
    pour que coulent enfin les larmes du bonheur.

    à Ingrid Betancourt

  30. je suis émue, Marc,
    souvent je pense à I. Betancourt, retenu prisonière depuis des ans, coupée des siens, arrachée en mère, triturée en fille, douloureuse en aimée,
    des barbares se prennent le droit sur sa vie, à elle, déjà empiétée d’années, le temps perdu ne se rattrapera,
    aucun pardon possible à ceux qui emprisonnent, arrachent à leurs familles, des personnes qui oeuvrent pour le bien de l humanité. Nul n’a le droit de séparer quelqu un de quelqu un, de le couper d’amour ….

  31. Glacé
    Je te prends
    Dans ma main
    Et déjà
    Tu me chauffes
    Mon petit galet

    merci de corriger mon gallet à deux ailes de tout à l’heure, bien que finalement il m envole de tant mon petit galet..

  32. Lundi 17 décembre 2007
    Galet

    Roule roule galet
    Que la vague poli
    Caillou bijou
    Sur la plage laissé
    Par un petit poucet
    En quête de sirènes

    Roule roule galet
    Perle lisse des dunes
    Cœur rond de pierre
    Dans la chaleur des paumes
    Où sa douceur niche
    Comme un oiseau

    Roule roule galet
    Fragment d’un poème de mer
    Dont les mots s’éparpillent
    Emportés par les flots
    Sur la page dorée
    Du rivage mouillé

    Roule roule galet
    Trésor d’enfance
    Et de vacances ensoleillées
    Gardé avec les coquillages
    Et l’étoile de mer
    Dans le grenier des souvenirs

    Roule roule galet
    Au fond de ma mémoire

  33. pas marron ni même glacé
    du regard il a même capté
    en filigrane il s’est lové
    dans un réseau d’algue
    se tenir loin de la vague

  34. >>>Bonjour à tous !
    Ce petit galet perdu vous donne des ailes ; ça me fait vraiment plaisir 😉

    >Maria :
    Prem’s ! Bien la météorite ! Il fallit y penser 😉 Belle évocation du passé avec ce petit galet délaissé qui émerge à la surface. Merci pour ton écriture émouvante. Bises.

    >Monique :
    Deu ‘z ! Et oui Monique un nouveau signe. Les galets m’attendrissent 😉 Tu as raison, ce passage du temps sur la pierre est émouvant.
    Superbe poème plein de tendresse sur ce petit caillou ignoré et piétiné qui subit son sort sans pouvoir résister. Désir sans doute de protéger les plus fragiles et démunis. Bises.

    >aspe :
    Bonjour et bienvenue Aspe ! Merci pour ce superbe poème en douces vagues rêveuses ; c’est très bien composé. Oui, ton invitation à découvrir ces petites îles de Bretagne en basse saison m’interpelle vraiment 😉 Des photos magnifiques à faire quand la mer est en rage. A bientôt, j’espère !

    >Bonbonze :
    Et de deux ! Tu es un sacré grain d’galet avec ton haïku qui gratte;-)) Merci de nous mettre en joie 😉

    >Bruno :
    Joli ton sable de lune ! Merci, je suis touchée par ce que tu me dis. J’aime aussi explorer cette voie en abstraction. Mon problème est que j’ai envie de creuser plein de voies 😉 Je suis un peu instable contrairement aux apparences 😉 Bises.

    >Fugitive :
    Que rajouter à ce que tu me dis si justement… tes mots me touchent fort. Ils sont toujours d’une extrême justesse dans l’interprétation des choses. Tes dernières notes sont de grande sensibilité graphique et photographique. Bises vers ton nord.

    >marc :
    Réflexion de la veille qui se prolonge dans tes écrits du jour avec ce petit galet « unique ». Tu développes un beau thème sur l’unicité qui fait que chaque être est différent même si parfois il voudrait ressembler à d’autres. Ton avant dernier poème est également riche d’émotions intérieures mais aussi de sensations sur l’approche du monde. Belle humanité dans ton tout dernier poème pour celle qui est devenue l’ombre d’elle même. Merci pour la sensibilité de ton écriture et de tes approches

    >Pierre :
    Trois beaux poèmes tous différents sur la solitude, l’errance et le toucher. Je me retrouve tout à fait dans ton premier 😉 Merci, je t’embrasse

    >Brigetoun :
    Tu « t’éclates » complètement en poésie, Brigitte 😉 Vive Monsieur Galet et Monsieur Grumeau. J’aime beaucoup la question que tu poses sur le sens qu’on donne à ce galet… pourquoi y sommes-nous tant attachés ?

    >Claudie :
    Coucou Claudie, ravie que ça t’inspire 😉 Belle idée l’atome tout comme cette idée de prison!
    Que de thèmes à explorer autour de ce petit grain de pierre ! Beau poème sur la fragilité de l’existence qui ne tient qu’à un fil et de notre capacité à résister aux assauts nuisibles ! En réponse à Brigitte, tu as écrit une superbe évocation sur le sens qu’on donne à ce galet enfoui et qui rejoint le thème de la normalité évoqué hier soir. Merci pour la beauté de ton écriture et inspiration.

    >Bourrache :
    L’heure du thé approche si tu évoques les sablés 😉
    Belle citation de Barrico qui m’interpelle.
    Ton poème sensible, fort, douloureux me brise le cœur mais il fait aussi preuve d’une grande capacité de résistance face aux aléas. Surtout, ne pas courber le dos… je t’embrasse chaleureusement.

    >Sven :
    Ce petit galet provoque en toi beaucoup de questionnements et d’échos émouvants. Tu t’envoles dans tes poèmes vers une poésie intérieure hors du temps, faite de sensations liées à la lumière, au toucher, à l’ouie, à la vision. On entre dans une autre dimension très abstraite qui invite à retoruner à l’épure, à l’essentiel. Merci pour la belle sensibilité de tes approches.

    Désolée, Sven, je n’arrive pas à retrrouver les passages que tu veux que je corrige…

    >Annick :
    Amour quand tu nous tiens Annick 😉 Ce petit galet fait l’objet de toutes tes douces attentions poétiques. Merci pour tes mots à fleur de peau.

    >Emmanuel :
    Bien vu ! Bonjour Emmanuel, merci pour ton sentiment. Tu fais une juste remarque par rapport au sens de ces petits jardins zen dénudés qui m’intriguent beaucoup 😉 Je t’avoue que je n’avais pas pensé à cette interrpétation 😉 Bises.

    >Mathilde :
    Bonjour Mathilde, visiblement, mon message est bien passé et vous nous faites ainsi découvrir des auteurs 😉 Je suis heureuse que chaque visiteur trouve l’envie de s’exprimer de la façon qui lui convienne le mieux. Vous ne serez pas seule puisque Nath est également une visiteuse très perspicace pour illustrer mes pages avec des citations, poèmes d’auteurs et autres pensées toujours très bien choisis.
    La poésie de Valéry enlumine ce sable mouvant. Merci beaucoup.

    >Bernard :
    Très beau rêve de somnambule que tu as offert avec la naissance du monde, Bernard ! J’aime beaucoup ton petit caillou impoli qui va devoir se frotter au sable et au temps qui passe. La forme de ton poème suite à la réflexion d’Emmanuel, me fait penser aux traits de rateau réguliers de ces petits jardins zen. Bises vers toi.

    >le sid :
    Ton haïku dit tout ! Vriament beau ce mélange d’écriture et de traces laissé par les rêves et le temps qui s’écoule. Merci pour cette belle interprétation de l’instant.

    >Nath :
    Et voilà que Nath a encore frappé avec une belle citation 😉 Moi aussi , je les ramasse… les galets 😉
    Au fait, as-tu remarqué que j’avais créé à ta demande la catégorie « Les Traces » que j’ai commencé à remplir avec les tiennes 😉 Bises et courage vers toi !

    >Christine :
    Et c’est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Ca démarre très fort pour un lundi ! Moi aussi, je procède comme toi quand j’écris quelque chose sur les autres blogs 😉 Je lis ensuite.
    Ton poème est mignon tout plein avec cette larme de lune et cette tendre évocation familiale. Je suis sûre qu’il ferait également rêver les enfants. Merci pour la fraîche spontanéité de ta poésie.

    >amichel :
    Magnifiquement émouvant ! Comme une chanson douce sur ce galet lisse que la vague fait rouler dans le fond de la mémoire. Tu égrènes les mots porteurs d’imaginaire qui nous ont fait vibrer durant notre enfance. Grande douceur, simplicité et fluidité de ton évocation nostalgique mais moins triste que celle de la note précédente. Les petits galets ont un pouvoir apaisant. Bises vers toi.

  35. C’est tout ?
    moi qui pensait voir une mer de galets …
    tu nous a bien surpris…
    un tout petit perdu au milieu de tous ces grains de sable.
    Moi qui aime tant les galets et qui assemble en petits cairns instables.
    c’est vrai que j’aurais du voir dans le titre le singulier.

  36. par un beau matin de décembre
    sur un lit de sable je t’ai apercu
    personne à qui parlé, tout nu
    je me suis écrié mais tu tremble

    je t’ai emmener te réchauffé
    au coin de ma cheminée
    tu étais tout rouge,larmoyant
    et mon enfant en te voyant

    te dessina deux grand yeux ronds
    des cheveux longs et blonds
    deux petites oreilles miniatures
    deux petits yeux. tu avais fier allure.

    sur un bout de coton tu t’es installé
    et jamais tu ne ne nous a plus quitté
    toi qui a parcouru le fond des mers
    tu as trouvé l’amour sur terre

  37. Contes et légendes de Bretagne:
    _
    Selon la légende , Pol Aurélien venu évangéliser l’Armorique (il fait partie des sept saints fondateurs de la Bretagne chrétienne) aurait accompli à l’île de Batz un miracle fameux.
    Un dragon , qui terrorisait les lieux, cèda pourtant aux pouvoirs surnaturels du saint homme quand celui-ci lui passa son étole autour du cou et le conduisit a la pointe ouest de l’île, afin de l’y noyer.
    C’est la grève du Toull ar Zarpant, où les galets ronds brassés par la houle entretiennent un grondement permanent qu’on dit être la plainte du dragon enfermé sous les eaux!
    Qu’importe si vous croyez cette histoire ou non , le fait est que l’étole de Pol- Aurélien est exposée dans une vitrine , au fond de l’église..
    _
    Je vous aurais bien conté l’histoire du Petit Poucet..mais s’agissant là de cailloux, je cours le risque d’être hors sujet..et pour un peu celui de me perdre !>))

    Bonne soirée à tous.

  38. >Thierry:
    Pardonne-moi Thierry, je préfère rester silencieuse pour l’instant car j’ai du mal à commenter tes écrits.

    >François:
    Et bien non, François, je fais dans le minimalisme;-) C’était pour mieux te surprendre;-) Bonne soirée, roi du cairn!

    >marc:
    Tu es très en verve aujourd’hui. Ce petit galet parle à ton coeur en amour;-)

    >Alix:
    Serais-tu bretonne Alix? Merci pour ta belle légende et ton humour;-)

  39. Bonsoir Ossiane,

    Oui, j’ai remarqué le thème « les traces »…
    Point de courage pour aller sur tes traces pour participer aux TRACES, juste du plaisir !
    Bises

  40. c’est beau amichel,
    merci Maria, elle est si jolie cette chanson..une juste petite perle de bonheur tout dedans sa main, et c’est le Bonheur…

  41. Que nenni Dame Ossiane, ligérienne je suis mais c’est connu la Bretagne ça vous gagne >)) A moins qu’il ne s’agisse de la montagne ??
    Allez je me sauve…

  42.  » Les fleuves coulent
    Les mers chantent
    Les océans grondent
    Qui suis-je
    Un grain de sable Sur la grêve immense
    Et qui suis-je
    pour me demander
    Qui suis-je.
    N’est-ce pas assez d’être. »

    Texte d’indiens Amérique

    Tes photos ont la douceur de ce sable fin, comme ce galet on s’ y pose et on s’y repose…

  43. Tout ce sable
    Qui m’enlise

    Tout cet obligatoire
    Qui m’enferme

    Et puis…
    Cette visite
    Inattendue

    Un petit rien
    Du tout
    Dites vous ?

    Ho non,
    Un grand Tout
    Smile-issime

    Qui plonge
    Avec moi
    Fusion-issime

    Qui …..
    ….
    Secret-issime

    Après seulement
    Vous le récupérerez
    Si cela vous chante

    Après seulement….

  44. Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir Maria-D avec c’était un p’tit bonheur de Felix Leclerc, merci, elle est superbe cette chanson, je l’adore et fière que mon poème t’ai conduit vers elle, Elle fait partie des chansons que j’aime chanter.
    Oui Ossiane tel est bien le thème de mes quelques vers déposés cet après-midi.
    ___
    Ce petit galet joue tout son rôle poétique dans l’image et le haïku d’Ossiane, il se donne à voir, il devient le sujet attendrissant et esthétique. Le même petit galet sur un tas de cailloux semblables perdrait tout son panache. Il fait naître une émotion et tout un monde poétique s’articule autour de lui. Je crois que nous sommes avec bonheur dans la poésie pure. C’est merveilleux Ossiane.
    ____

  45. A François le jardinnier
    ___
    Un bijou de petit galet
    Encore bien trop petit
    Pour s’insérer dans le monde des grands
    A peine fait-il ses premiers pas
    Sur un tapis de sable fin.
    ___
    Quelle belle découverte le « cairn » application sculpturale très Zen.

  46. Après,

    Après la prochaine,

    Grande marée…
    il ne restera plus rien.

    Vive la marée…

    Qu’elle soit ,
    assez haute,

    Un jour,
    Pour , emporter,

    Le petit bonhomme…

  47. Vois-tu quelquefois,
    À l’horizon,
    La lune se reposer sur la mer ?
    Elle aime se bercer sur les vagues…

    En remerciements, chaque matin,
    La lune offre à la mer,
    Un petit morceau d’elle
    Un petit rond qui lui ressemble.

    La mer le prend,
    De ses flux et reflux
    Elle le polit
    Et le conduit sur le sable
    Où il devient galet
    Qu’un enfant poète
    Prend au creux de ses mains parfois,
    En disant à son père
    Qu’il réchauffe un petit morceau de lune
    Avant de le renvoyer à la mer
    En un très long ricochet.

  48. >Nath :
    Tant mieux si cette poursuite des Traces ne suscite que du plaisir chez toi 😉 Bon vent alors;-)

    >Corinne :
    Bonsoir Corinne et bienvenue ici 😉 Joli coompliment que tu me retournes et qui me fait plaisir. Merci pour ce texte fort qui veut tout dire sur le sens de la vie. Belle illustration du petit galet solitaire! Bien à toi et à un de ces jours j’espère 😉

    >Nigra :
    Tu t’envoles Nigra et tu parviens toujours à t’extraire de la réalité de la photo pour t’envoler en originalité et intimité vers autre chose qui nous parle fort. Merci pour ton beau poème en conversation.

    >Monique :
    Touchée par ton enthousiasme. Tout dépend de ce qu’on veut montrer dans une image mais ici, je voulais évoquer l’unicité, la solitude, la fragilité, le symbole d’un petit galet échoué quelque part sans référence à un lieu particulier. Voici le lien vers les cairns impressionnants que François laisse sur les plages où il passe.
    http://ahahh.blog.lemonde.fr/category/land-art/

    >fauki :
    Tu me fais peur avec cette terrible conclusion. Il faut le sauver à tout prix ce petit bonhomme… Bien à toi.

    >Catherine :
    Quel beau voyage poétique tu nous offres avec cette lune décrochée du ciel qui s’échoue sur le sable et qu’un enfant remet à la mer ! J’aime beaucoup ce très long ricochet qui me penser à des petits échos de pensées envoyés de ci de là. Merci pour la beauté de ces images, je t’embrasse.

  49. c’est magnifique Catherine, tes mots sont splendides, de si belles images sur lesquelles mon oeil vient de faire une ballade si douce, si moelleuse, si tendre, je te dis merci.

  50. Ossiane, ce petit haïku composé cet après-midi
    ___
    Galet égaré
    Sur le sable esseulé
    La vie en survie
    ____
    Je ne l’avais pas donné, il est triste, mais à cette heure c’est possible….

  51. Annick (7 H 20′) : clin d’oeil :
    ___

    Aromes, tartines
    Au café de l’Oeil Ouvert
    Plaisirs partagés
    ___

  52. mmmhhhh…
    7 H 20
    doux réveil
    joli partage
    tendre café
    arôme unique
    baiser donné
    bien beau réveil
    tendre enlacé
    matin beau plein
    bisous tous doux
    8 H 05
    mmmhhhhh…

  53. Transversalités…

    Nous sommes dans l’eau
    et dans le firmament
    nous sommes le galet
    et le grain de sable
    dans le coton des nuages

    dans l’étincelle
    et dans le feu
    dans l’or du soleil
    dans les aurores boréales
    dans le silence et dans le vent

    dans le ciel sans commencement
    et dans le ballet des étoiles
    dans l’éparpillement
    dans la vie souterraine
    dans la vie infiltrée

    dans les transversalités
    dans un monde à l’envers
    dans l’espace insulaire
    dans les éclats de verre
    que nul ne saurait recoller

    dans la parole sauvage
    dans les éclaboussures de sang
    dans la crinière des chevaux
    sur les rêves de passage
    dans la lune entière et mutilée

    dans le jaune, dans le vert et l’indigo
    sur la palette, en suspens, à naître
    comme un galet dans la bouche
    comme un flocon sur les lèvres
    sur la voix…sur la voie…

  54. « Le vent le plus fort pour déraciner un arbre ou démolir un édifice, ne peut déplacer un galet. Mais comme il fait voler la poussière alentour, c’est ainsi que parfois les furets de l’ouragan déterrent quelqu’une de ces bornes de hasard à leurs places quelconques depuis des siècles sous la couche opaque et temporelle du sable. »

    Francis Ponge, Le Galet (dans « Le parti pris des choses »)

  55. ___

    « Le pire n’est-il pas de voir la Vie telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être ? »

    Jacques BREL
    ___

  56. merci Bourrache pour les mots de J. Brel…. si vrais de vrai de vrai de lui… mmmh…

    Là au bout de mon regard
    Un tas de petits galets
    Ramassés par mes mains
    Et sont contents
    Mes petits galets
    Car mes yeux les regardent
    Et les aiment si fort
    A chaque passage de mon corps
    Pour s’envoler si fort
    Au pays de mes petits galets

  57. Restons dans le monde de l’enfance,
    ça fait du bien parfois !

    Le livre d’images
    Pour enfants sages
    Est resté ouvert
    A la page 1
    Comptez bien :
    1 galet sur la plage
    UN galet sur la plage
    Ossiane :

    Que nous réserves-tu pour
    La page 2 ?

    BiseeeeeeeeeeeeeeeeeeeS
    EnsoleilléeeeeeeeeeeeeeeS

  58. Trois galets, j’espère, plutôt que

    TROIS GARS LAIDS

    ce serait dommage dans cet écrin de beauté

    ( il faut bien plaisanter….de temps en temps)

    BisessssssssssssssssssssssSurprises

  59. Bonjour à toutes et tous,
    Je passe pour lancer mon

    Grandeur dans vos vers,
    Admiration devant vos écrits,
    La plume coule dans vos veines,
    Eclatants, doux, tristes, tendres,
    Tout simplement MERCI !

    A tous mes amis, merci de vos passages chez moi.

    Annick et Catherine, vous êtes des diamants purs.

    Bourrache, merci, j’ai écrit aujourd’hui !

    Chère Ossiane, ton « oeil ouvert » est grand comme ton coeur !
    Je vous embrasse,
    OLIVIER

  60. A lonesome pebble
    In a far-flung land
    Sinking,sinking
    In a sea of sand.

    Super-jolie photo de ce ‘nombril des sables’ …j’aurais pu écrire quelque chose sur un ‘bellybutton’ mais ça ne faisait pas très classe !!!

    Bises de mon pays glacial.

    Judith

  61. Pas d’inquiétudes , Ossiane…

    Le petit bonhomme ,
    a juste,
    envie,
    d’une vague,
    Qui soit assez forte,
    assez belle,
    Pour l’emmener plus loin,
    Le masser,

    Plus fort,
    Que les marées noires..
    Plus loin,
    Encore,

    Sinon,
    :
    A quoi ça sert , ?
    D’être un peti bonhomme,
    Tout seul,
    sur une plage,

    Les gens viennent,
    Poétise…
    Sur lui.

    Puis ,
    s’en vont.

    Mieux vaux , la grande,
    Puissante,
    Vague,
    Qui brasse ,
    le petit bonhomme,
    Et l’embrasse.

    Pas d’idées noires Ossiane,
    La-dedans,
    Juste de l’éspérance,..
    De l’évasion…

    Merci, a toi,
    de ton commentaire sensible.

  62. >Monique :
    Ecris ce dont tu as envie, Monique.

    >Maria :
    Je préfère le grain de beauté à la lentille ;-))

    >Bourrache :
    J’aime ta carte du sable. Mystère pour ce soir 😉

    >bonbonze :
    😉

    >Annick :
    Arôme café partagé de bonne heure 😉

    >Sven :
    Tu n’es pas redescendu depuis hier 😉 Ecriture éthérée et pleine de souflle !

    >Sylvie :
    Oui c’est une jolie idée ce grain de beauté et ça me fait penser à d’autres qu’il faudrait que je lise 😉 Tu vois de quel livre je veux parler 😉

    >feu roméo :
    Bien cette opposition entre ce qui crisse et raie (les r) et ce galet lisse. Merci !

    >Dominique :
    Bonsoir Dominique, contente de te voir ici pour parler poésie plutôt que pub 😉 Merci pour ce bel extrait du Galet de Ponge http://remue.net/cont/ponge.html. Bonne soirée !

    >Maria :
    Tes haïkus rougissent de plus en plus 😉

    >Christine :
    Mystère 😉 Je suis mon instinct 😉

    >Claudie :
    ;-))

    >Olivier :
    Chuuut Olivier, tu vas réveiller le galet…

    >Judith :
    Merci Judith sauf que mon galet reste bien vaillant à la surface 😉 Il est très fort ce petit galet 😉 Bises toutes aussi froides vers ton pôle.

    >fauki :
    Me voilà complètement rassurée 😉 Merci pour cette évasion marine.

  63. Il n’avait d’ yeux que pour lui
    ce centre du monde
    Son regard
    en ondes planétaires
    gravitait circonflexe
    se posait s’ensablait
    la vague au loin claquait au vent
    Sans complexe
    Son regard
    Sur le pôle de son ombilic.

  64. Bonsoir Ossiane et les visiteurs du soir

    Ce petit galet est toujours là sur le bord de ma page
    _
    En proie à l’isolement
    Rejeté par la mer
    Sorti des profondeurs de l’Océan
    Petit timide et fragile
    Confronté à la vie austère
    D un va et vient permanent
    N’ayant pour seule complice
    La solitude en confidente
    Petit prince de la mer
    En quête d’amour
    D’identité et de partage
    Où que tu sois
    Ouvre ton coeur
    Ne laisse pas le bruit des vagues
    Couvrir ta voix
    Ne laisse pas la mer
    Contenir tes larmes.

  65. Au gré des saisons
    Et des turbulences
    Ton corps de sable
    Ondule et se danse
    Ton nombril respire
    Les gouttes de vie

  66. Que de belles variations sur ce petit galet cramponné au sable… cela m’amène à d’autres variations d’un génie cramponné à son piano…
    « g » comme galet, « g » comme génie, « g » comme Goldberg, « g » comme Glenn, « g » comme Gould…

    Pour vous dire bonne nuit

    http://fr.youtube.com/watch?v=g7LWANJFHEs

  67. >Pierre:
    Superbe, le regard de ce centre du monde! Merci, c’est vraiment bien vu.

    >Monqiue:
    Si ce petit galet te tient tant à coeur, il faut vraiment le ressortir car il vient du plus profond de toi. Timide et fragile, il a envie de s’ouvrir au monde et d’aimer; il est sur la bonne voie… Je t’embrasse affectueusement; merci pour tes mots émouvants.

    >Annick:
    Belle image celle de ce corps ondoyant! Merci à toi.

    >Maria:
    Iil nous fait faire un sacré chemin le galet;-) Merci pour ton voyage musical. Gong!

  68. Bonjour Ossiane

    Très joli graphisme naturel, qui pousse à la rêverie et aux pensées des vacances de cet été.
    Merci pour ce petit voyage.
    Bonne journée

    Eric

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