Danseuse

titre

Elle ouvre ses bras, elle ondule son corps, elle donne son coeur

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Elle ouvre ses bras
elle ondule son corps
elle donne son coeur

61 réflexions sur « Danseuse »

  1. des yeux d’ombrelles fragiles
    nuit végétale des algues éponges
    sur la muraille des murmures
    le sommeil arrive
    comme un navire
    au port
    …danse…
    l’unique chant du soir
    est le bruissement lent
    d’une goutte de pluie
    sur une feuille de saule…

  2. Elle naît de l’eau de la lumière
    Sans cesse modelée
    Des flux et des reflux
    Elle est chair
    D’iode
    Et de grenat
    Et peint ton âme lyre

    Celle que ta main sculpte
    De lignes apaisantes
    Est muse, révérence
    Ballerine marine
    Et statue andalouse
    Instant de fandango

    Pauvre goémonier
    J’ai emporté son ombre
    Avant que la marée
    Ne la laisse
    Froissée
    La nuit abandonnée

    Il y a sur les grèves, des parfums envoûtants et des pensées intimes, des herbes anonymes

  3. le temps s’efface
    le temps s’arrête
    le temps d’une danse
    les corps se balancent
    tout peu arriver
    rien ne peut arriver
    nos gestes qui s’accordent
    sur le temps sur le silence
    a l’écoute des yeux
    a l’écoute des mains
    harmonie des mouvement
    jeux de séduction
    le temps d’une chanson
    le temps d’une soirée
    le temps d’une vie.
    La musique qui s’arrête
    Des sourire qui se quittent
    Des souffles qui se séparent
    reste l’impression de ton corps
    et le rytme de ton coeur
    sur laquelle mon âme danse.
    C’est alors qu’insoumis
    le temps reprend sa cadence
    au son infernale de la vie
    sur la quelle je clodique
    en attendant de voltiger
    sur la piste aux rêves
    cette poésie du mouvement

  4. ___

    Epuisé par de trop longues nuits au service du rêve des enfants, le renne du Père Noël a paumé un de ses bois, dans l’eau du temps, avant de sombrer dans l’oubli … jusqu’à l’année prochaine.
    ___

    Belle journée à toutes et tous.

  5. pas daguet ni même aux aguets
    comme bois vivant de cervidé
    pas ramures sans amures
    l’algue brune sans rainures
    plate mais pas encore évidée
    solidement ancrée et bien dressée

    >Bourrache: merci pour l’inspiration

  6. Ebats d’une sirène
    En ondes de volupté
    Ballet amoureux

    Ossiane

    Le réveillon continue, avec ton haïku calligramme….difficile de retourner les pieds sur terre.

    De beaux écrits très aériens
    Belle journée à tous
    Bises, Ossiane

  7. « SUEÑO

    Mi corazón reposa junto a la fuente fría.
    (Llénala con tus hilos,
    araña del olvido.)

    El agua de la fuente su canción le decía.
    (Llénala con tus hilos,
    araña del olvido.)

    Mi corazón despierto sus amores decía.
    (Araña del silencio,
    téjele tu misterio)

    El agua de la fuente lo escuchaba sombría.
    Araña del silencio,
    téjele tu misterio.)

    Mi corazón se vuelca sobre la fuente fría.
    (Manos blancas, lejanas,
    detened a las aguas.)

    Y el agua se lo lleva cantando de alegría.
    (¡Manos blancas, lejanas,
    nada queda en las aguas!)  »

    Federico García Lorca (1898 – 1936)

  8. Bonjour Ossiane, c’est la première fois que je laisse un commentaire mais je suis déjà venu ici des dizaines de fois, la faute à Google. Dès que je cherche quelque chose poétique, je tombe ici. La première fois, c’était le mot « isthme ».. Apparemment, les mêmes choses nous inspirent.
    Même si les photos et les haïkus ne me parlent pas beaucoup, j’aime beaucoup ton blog, qui est vraiment très bien fait et mérite d’être aussi bien référencé.

  9. Et tout son corps
    De rouge
    Se vit dans la lumière
    En gouttes de son sang
    Qui font battre son coeur
    Et ondulent son corps
    De son âme aimante

  10. Bonjour à tous,

    Joli la poésie de Marc, où l’on retrouve toute l’émotion d’une première danse…, Joli les bois du renne, de Bourrache, amusante image de circonstance.
    Gracieux les poèmes de Claudie Jeandler et Tay.
    Saccadée, la poésie de Thierry comme sur un pas de danse
    Pur hasard, Maria-D j’ai actuellement sur mon bureau un livre sur Federico garcia Lorca celui qu’on appelait « le rossignol andalou » grand écrivain, poète et musicien.
    ______
    La phéophycée, danseuse océane

    Elle a revêtu sa robe brune
    Et de ses doigts graciles
    Tout en dansant, frôle
    La surface de l’eau.
    Comme les doigts sur la guitare
    Trois petites notes
    Pour quelques ronds dans l’eau
    Pour quelques pas de danse
    Et le mouvement gracieux
    De tout son corps aimant
    Comme une main tendue
    Pour cet autre qui la cherche.

  11. Danseuse

    Belle ondine
    Entre les roches cristallines
    Tu frétilles en amazone marine
    Les fonds marins, médusés
    Admirent tes sauts de ballerine

    Belle ondine
    Entre les roches cristallines
    Les algues suivent ton rythme
    Et, le ballet,
    Feux-follets d’embruns
    Qui se dandinent
    S’achèva, en rêve d’opaline
    En une contredanse câline
    Et, le coeur de la belle ondine
    S’ouvrit, comme une fleur,
    Et, le crustacé amoureux
    L’emporta dans ses pinces
    Pincé de trop d’amour
    Il avait succombé
    A ses sauts exaltés

  12. ___

    La nuit appartient
    A la danseuse d’ombres
    Algue verte, algue sang
    Ange et démon

    Crête de la vague
    Menant ses moutons à l’horizon
    Aspérité du rocher sauvage
    Ficelle et lambeau

    Danse – murmure – caresse
    Caoutchouc – glu – marécage
    Ondoiements étranges
    Curieux voyage

    Cahotique barque du rêve
    Atteignant le rivage
    Passage obligé
    De l’obscurité au point du jour
    ___

  13. Petit contrecoup d’après Noël, je suis un peu KO 😉

    >Brigetoun :
    Tu as bien ajouté, Brigitte. Comme toujours des termes bien choisis et précis qui laissent filer un ressenti bien personnel. Je ne pense pas être vraiment dans l’esprit du haïku sur cette note mais tant pis 😉 J’écris ce que je vois et sens 😉 Bises.

    >Bernard :
    Superbe, Bernard ! Beaucoup d’élégance et de légèreté dans la description de cette herbe ondoyante aux accents de grand sud. Belle conclusion ; il s’en passe des choses sur ces grèves anonymes 😉 Je t’embrasse.

    >Pierre :
    Merci pour ton beau passage ondulant à trois voix alors que tu es très pris par ailleurs 😉 Toutes mes félicitations 😉 Bises.

    >Marc :
    Belle danse chaloupée le temps d’une pause dans l’agitation de la vie, Marc 😉 Vibrations, palpitations, mouvement qui suivent avec grâce le balancement de cette danseuse végétale. Merci beaucoup.

    >Aspe :
    Le bercement apaisant et fascinant continue avec ton beau poème , Aspe 😉 Tu as une belle écriture. Bonne fin de soirée et merci.

    >Tay :
    Plus j’avance dans vos commentaires, plus ce doux bercement se fait ressentir 😉 Mes paupières se ferment, il faut que je me reprenne 😉 Merci pour cette belle évocation.

    >Bourrache :
    Beau poème bien senti, Bourrache ! J’aime ton image d’ange ou démon. Oui c’est un drôle de voyage que je vous ai proposé 😉 A mi-chemin entre rêve et réalité. Je t’embrasse.

    >Claudie :
    Suite à toutes vos berceuses poétiques, je plane complètement cette fois ; il va falloir que je redescende sur terre 😉 Merci pour tes beaux haïkus ondoyants et ta poésie pleine de douceur et d’amour. Beaucoup de « ine » qui impriment un rythme chaloupé à ta poésie 😉 La bise d’après Noël.

    >Maria :
    Les couleurs du sud ne t’ont pas échappé 😉 Merci pour ces belles rêveries espagnoles desquelles tu sembles très familière. Bises.

    >Annick :
    Ton cœur déborde d’amour une nouvelle fois 😉 Tu es une grande sentimentale, Annick. Merci, je t’embrasse.

    >Monique :
    Merci de m’apprendre le nom de cette algue brune. Voilà une délicate évocation de sa danse aquatique ouverte vers l’autre. Merci pour ta belle plume, bise du soir.

    >Fauki :
    Les « esse » t’ont particulièrement inspiré 😉 Sonorité qui invite à la rêverie en prenant tout son temps. Tu es très zen après Noël 😉 Bonne fin de soirée.

  14. Marie

    Vous y dansiez petite fille
    Y danserez-vous mère-grand
    C’est la maclotte qui sautille
    Toutes les cloches sonneront
    Quand donc reviendrez-vous Marie

    Les masques sont silencieux
    Et la musique est si lointaine
    Qu’elle semble venir des cieux
    Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
    Et mon mal est délicieux

    Les brebis s’en vont dans la neige
    Flocons de laine et ceux d’argent
    Des soldats passent et que n’ai-je
    Un cœur à moi ce cœur changeant
    Changeant et puis encor que sais-je

    Sais-je où s’en iront tes cheveux
    Crépus comme mer qui moutonne
    Sais-je où s’en iront tes cheveux
    Et tes mains feuilles de l’automne
    Que jonchent aussi nos aveux

    Je passais au bord de la Seine
    Un livre ancien sous le bras
    Le fleuve est pareil à ma peine
    Il s’écoule et ne tarit pas
    Quand donc finira la semaine

    Guillaume Apollinaire / Alcools

  15. Elle est arrivée
    Par delà les mers
    Son cops est une liane
    Sa peau de cuir rouge
    Elle s’est avancée
    Danseuse des îles
    Souple et gracile
    En pleine lumière
    Face au soleil d’or
    Son cœur elle lui offre
    Ses bras elle lui tend
    Pour une douce danse
    Qui les fera amants

    Belle et douce nuit

  16. >Hector:
    Désolée de ne pas avoir réagi plus tôt mais je viens de te retrouver dans mes spams sans que je comprenne pourquoi ! Bienvenue à toi !
    Merci pour tes gentilles impressions sur mon blog 😉 Tant mieux si on me trouve facilement 😉 Au plaisir de te croiser à nouveau.

    >Monique :
    Douce nuit à toi Monique 😉

    >Maria :
    Cette algue ondulante t’inspire bien des choses 😉 Tes choix sont toujours pleins de surprises qui font rêver. Tous les sentiments dans la nature avec cet étonnnant Microcosmos que j’ai vu à sa sortie… et ce formidable boléro qui colle parfaitement à la photo avec une lumière rouge en plus 😉 Merci également pour ton beau poème rouge et or qui clôt la journée en beauté. Bonne nuit Maria, je t’embrasse.

  17. On dirait presque un morceau de notre belle croix occitane
    et dans cet éclatement de couleurs sang et or
    on croit distinguer la livrée catalane

  18. Bonjour à toutes et à tous,

    J’aime les danseuses,

    De n’importe quel pays,
    A voir leurs corps se déhancher,
    Naturelles dans leurs mouvements onduleux,
    Sagesses d’un instant, puis transes, merveilleux,
    Elégances des gestes, des pas,
    Symboles de l’universalité, de l’humanité, dansez avec moi.

    Claudie, Bourrache, Maria, Monique, j’ai adoré vos écrits ! Merci !
    Annick, tu es Unique !

    Neyde, mon Amie Brésilienne, si tu me lis, bisous et as tu reçu mon mail ?

    Catherine, si jamais, tu me perçois entre ces poètes, je pense à toi et rien reçu ?

    Ossiane, excuse mes mots personnels, mais apparament j’ai du mal à joindre certainesAmies. Tu m’en voudras pas ? Ah ! je t’avais laissé un message sur ta note précédente, tu m’as loupé, pas grave.
    Je t’embrasse,
    OLIVIER

    Hé, A TOUS, j’espère que votre NOEL s’est bien passé !!!!!

  19. Ah ! Maria-D, superbe la danseuse de flamenco ! j’ai une amie qui danse et j’ai vu deux spectacles, c’est splendide ! tout en rondeur, claquements et rythmes !
    Bisous
    Olivier

  20. merci monique pour ton appréciation
    je fais de la danse
    du rock alors peut être cela m’aide t’il !

    j’aime bien ta danseuse océane
    comme un don de soi

    maria d il y tout cela dans la danse
    la naissance la vie la passion la mort

    bonne journée a tous

  21. un poeme ecrit au mois de novembre
    ou le soir venu le soleil illumine tout l’horizon

    Flammes

    J’admire l’œil glorieux
    Le ciel pastel, gris bleu,.
    Au loin sur la ville
    Toutes les maisons brillent !

    Sous l’air frais de novembre.
    L’incendie étreint l’horizon ;
    Le feu flambe sous le tison ;
    Mon cœur gèle et tremble ;

    Dans l’âtre de cheminée,
    D’une simple allumette,
    Je t’ai fais danser en fumée !
    Pauvre petite amourette !

    Je m’assois pensif et brûlant.
    Sous la bûche flamboyante,
    Je vois ton corps étincelant,
    Ta bouche aux lèvres ardentes !

    Et Le doux crépitement
    De notre amour fringale,
    Se consume rapidement
    Et grille sous ces flammes !

    Ta chevelure blond et dorée
    Part en cendres et en fumée
    fier devant ce triste foyer.
    Transformer en brasier !

    Le feu peu à peu s’éteint,
    Et m’enveloppe de pénombre,
    Ou je me calfeutre et feins,
    De ne plus aimé ton ombre !

  22. la danse m’inspire

    onirique

    Sur une musique lyrique
    tu danse attirante comme la mort
    exquise déesse onirique
    ton sourire me jette un sort.

    tes vêtement flottent dans l’air
    et frôle à peine mon corps.
    Et ton âme sur les accords
    irise mes certitudes de verre

    couvert d’une robe diaphanes
    mon rêve est devenue femme
    tournant comme une diablesse
    profitant de ma vil faiblesse

    ma volonté peu à peu se tarie
    et Tu ondule sur mes vibrations
    créant de turbulentes tentations.
    naît alors le trouble de l’envie.

    Et mon sang se met à bouillir
    Coulant en désir dans mes artères,
    brusque tremblement de terre ;
    force insemblable prêt a jaillir.

    de ma chaleur je t’enrobe
    Mes yeux rouge comme ta robe
    Caressant le honteux dessein
    De caresser tendrement les tiens

    Tu t’approche de ma bouche
    Et tes lèvres furtivement me touchent
    Assoiffé et Sentencieux Je me lève
    Arrêtant la musique je t’enlève.

  23. Ben, dis donc, Marc … tu vas prendre feu … je me demande si une petite période de gel ne te serait pas favorable …

    Hé, c’est très clin d’oeil et très sourire, ce que j’écris, hein !

  24. _
    Selon la forme
    La poésie
    Et son sursaut délié

    Selon le corps
    La danse
    Dans son absolution de temps

    Ensemble les grands mouvements
    Du ciel et de l’éternité
    Feu glacé sous les braises
    Rythment la mouvance de l’air

    Allégorie lyrique
    Flamenco
    Epure tragique
    Tango

    Avant cet ultime acquiescement
    D’alliance et d’unité
    Gourmandise des vivants.

    Bonne journée à tous:)

  25. Merci Olivier et Marc, la danse est un sujet fort évocateur, pour beaucoup d’entre nous, échanges et chaleur, musique et grâce, c’est un art. Les mots ne sont plus seuls pour traduire les émotions, vient le corps et son gestuel comme on a pu l’apprécier dans le boléro de Ravel envoyé par Maria-D. Beaucoup de ressenti chez John Donn, tout son corps devient langage et cris de l’âme, La chorégraphie de Maurice Bejart est extraordinaire. Les mots font place à l’expression corporelle jusqu’à la plénitude. C’est une forme d’expression que j’aime beaucoup.

  26. Je dépose quelques citations. Il y en a d’autres, mais j’en garde pour plus tard …
    Bises

    Il n’est rien de plus urgent que d’apprendre la patience, le plaisir de se perdre, la ruse et le détour, la danse et le jeu, pour se retrouver capable de façonner sa vie comme une ironique oeuvre d’art.[Jacques Attali] Extrait de Les Chemins de la sagesse

    Le charme et la beauté c’est la fleur de la peau, la danse qui flambe dans un oeil, la lumière que porte un sourire.[Yvon Paré] Extrait d’ Anna-Belle

    La danse est une poésie muette.[Simonide de Céos]

    Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.
    [Yuri Buenaventura]

  27. Ton calligramme Ossiane est d’une grande élégance.
    Les couleurs sont très belles : rouge et or, à côté de l’évocation de la danse, il y a aussi comme l’exprime Marc, la flamme qui se tord et réchauffe.
    L’ensemble photo, calligramme, poème est très vivant, l’eau, le feu, l’amour.

    __
    Au sortir de l’eau
    De ton coeur jaillit la flamme
    Symboles de vie.
    ___
    Là encore on retrouve le yin et le yang et le symbole alchimique de tout élément qui contient son contraire, le yin contient le yang.
    « le yin qui est dans Li est le feu
    le yang qui est dans Kan est l’eau » (selon les alchimistes taoïstes)
    Mais restons en, à la beauté tout simplement.

  28. Elle se saigne
    de sa vie
    Elle la donne
    à boire sa vie
    Puis elle
    se danse
    En
    silence
    Se remue
    doux remous
    Tendres
    clapotis
    Dans la valse
    du tant

  29. Merci Marc, Monique et Nath,
    j aime bien celle là…et je te cite:
    et puis non, je te cite pas, car à les relire, elles me plaisent toutes, ces jolies citations. Merci.

    Petit coeur bouillonnant
    De bel amour aimant
    Tu danses fort et faible
    Dans le tendre baiser
    Accordéon souple et soufflant
    T

  30. Merci Marc, Monique et Nath,
    j aime bien celle là…et je te cite:
    et puis non, je te cite pas, car à les relire, elles me plaisent toutes, ces jolies citations. Merci.

    Petit coeur bouillonnant
    De bel amour aimant
    Tu danses fort et faible
    Vertiges doux se tremblent
    Dans le tendre baiser
    Le délicat l’osé
    Accordéon soufflant
    De ton bel corps amant
    Tu impulses et expulses
    Dans tes feuilles en mousses
    Bel habit poésie
    Le souffle de la vie

  31. La danse comme langage universel…selon Béjart:

    Dans sa préface des « Lettres sur la danse » de Noverre, le plus éminent théoricien et chorégraphe du 18e siècle, en réponse à une question sur l’importance des mythes dans la danse, Maurice Béjart affirme « Les mythes sont les fictions poétiques et populaires d’une vérité religieuse. Il est donc certain que la danse se plaît dans les mythes puisqu’elle y est comme dans son univers propre. Elle fait partie intégrante des mystères égyptiens, de ceux d’Eleusis et des mystères iraniens. Ne servait-elle pas à l’ époque à leur traduction , leur illustration. «
    Les mythes existant selon Camus pour que l’imagination des hommes les anime, Béjart a vu là bien des sources d’inspiration , avec cette liberté de ton qu’il affectionnait .
    Emboîtant le pas de Nietzsche , avec cette célèbre formule prêtée par le philosophe à son Zarathoustra- « Je ne pourrais croire qu’en un Dieu qui saurait danser »

  32. Merci Maria-D pour les liens …Je les garde pour un peu plus tard quand j’aurai un peu plus de temps…
    Bises à tous

    Danser est le fin mot de vivre et c’est par danser aussi soi-même qu’on peut seulement connaître quoi que ce soit : il faut s’approcher en dansant.
    [Jean Dubuffet] Extrait de Prospectus et tous Ecrits suivants

    La vie, ça bouge, ça bourdonne, ça construit et démolit, ça avance et ça recule, ça danse. Et ça meurt.[Gilbert Langlois] Extrait de Le domaine Cassaubon

    La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu’elle n’est pas une simple traduction ou abstraction de la vie ; c’est la vie elle-même. [Henry Havelock Ellis] Extrait de La Danse de la vie [+]

    La danse est une cage où l’on apprend l’oiseau.
    [Claude Nougaro] Extrait de La Danse

  33. Il y a la voix rouge
    dans cette eau de soufre
    un lance pierre au bord des yeux
    et puis les bras noyés
    ce doigt tendu vers l’impossible goutte
    mais elle
    dans sa robe de gélatine
    elle ne sait pas qu’elle est si près de ce qui noie
    dans l’ovale de son visage
    qui saurait dire où sont
    les yeux
    le nez
    peut-être déjà enfouis dans les remous du sable?

    Votre blog est superbe

  34. la piste de danse nous appartient,
    le temps d’une valse,
    le temps d’un slow,
    tu m’emportes, me transporte.
    dans tes bras,
    au son de la musique,
    tes pas me guide,
    sur cette piste incertaine, vers laquelle tu m’entraine…

  35. Je suis un peu moins présente car je profite de cette période pour ralentir le rythme et souffler un peu mais j’ai l’impression d’être encore plus fatiguée qu’en temps normal 😉 Sans doute les nerfs qui tombent 😉 Merci à vous tous d’être là.

    >Thierry :
    Merci pour cette évocation de la croix occitane.

    >Olivier :
    Bonsoir Olivier, ton message m’a filé entre les doigts ; il a dû s’égarer dans les profondeurs du réseau ;-( Désolée. Merci pour ton beau poème en mouvement ondoyant. Bises.

    >Marc :
    J’ai bien compris que la danse t’inspire particulièrement dans ces deux poèmes 😉 Des flammes de l’amour au désir ardent, ton écriture est bouillonnante de sensualité et de fougue 😉 Bravo pour la beauté de ton écriture. Merci à toi.

    >Alix :
    Merci pour ce texte sur l’approche de Béjart ainsi que pour ton beau poème sur l’écriture du corps en épure. Je t’embrasse.

    >Monique :
    Tu es une visiteuse idéale ; -)) J’hésite toujours un peu avant de partir vers une palette de couleurs très différente mais bon, il faut oser pour faire passer ce qu’on veut dire. Merci pour le superbe décryptage de mes images. Je découvre des choses 😉 Bises de nuit.

    >Annick :
    Jolis petits poèmes, Annick. Ton dernier est celui que je préfère. Ca bouillonne et respire 😉 Bonne nuit à toi.

    >Nath :
    Quelles belles citations sur la danse tu as trouvées ! J’aimerais tant pouvoir photographier un ballet classique ou contemporain… Un grand merci à toi.

    >Viviane :
    Bonsoir Viviane, soyez la bienvenue sur le blog. Merci pour cette belle poésie bien fidèle aux formes, à la matière et à la couleur de cette algue au bord de la noyade. Beaucoup de sensibilité dans votre écriture. Je vous invite à retser parmi nous si le cœur vous en dit. Bonne nuit à vous.

    >Sabine :
    Belle idée d’évoquer cette piste incertaine vers laquelle la danseuse est entraînée malgré elle. Merci pour la sensibilité de tes mots. Amitié.

  36. Douce nuit à toi, Ossiane, et comme je lis ta fatigue qui tombe, je t’enveloppe de tendresses.
    Je ne me réveille jamais la nuit, mais cette nuit particulière, unique, avant ce gros déménagement de demain, je viens de me réveiller,
    et, pensant me rendormir fort vite, je suis venue lire et regarder une belle page..
    et je me rendormirai heureuse, ce coquillage est fort beau.
    bises, je prends la route de demain, au 31 de ce mois, car pas certaine de te lire et vous lire ces trois jours. Bises.

  37. Gracieuse et élégante,
    avec son regard pétillant,
    elle danse dans l’eau cristalline
    pour notre plus grand plaisir…

    ça ne rime pas beaucoup, mais l’intention y est ;O))

  38. perdu dans les limbes du temps
    vétu de ta jupe corole
    tu prend ton envol
    découvrant ton corp calice
    qui flotte dans les airs
    sous mes yeux captivé
    qui te dépose des caresses
    pareil à des myriades de pétales .

  39. >Elleiram:
    Bonjour, les rimes ne sont pas obligatoires en matière de poésie;-) C’est toujurs très difficile à manier pour ne pas tomber dans la lourdeur. Laisse filer d’abord tes émotions pour donner de la lègèreté dans tes poèmes. Le reste suivra si tu tiens à ces rimes. Merci pour tes mots joyeux. Bonne fin de journée et merci.

  40. Danser n’est pas jouer
    Alors du bout des pieds

    D’un glissement
    Furtif

    Il n’y a pas de deux
    Seul
    Un enfantement

    La recherche de soi
    Là oui
    Tout contre soie
    Surprise
    Connivence

    Rougeur
    Oh suprême élégance
    Elle danse sur ses joues!

  41. >Bernard:
    Bonsoir Bernard;-) Ton poème est adorable de fantaisie, de jeux de mots délicats et décalés, d’images amusantes pleines de tendresse. J’aime beaucoup ton dernier vers;-)) Merci, je te souhaite une bonne nuit rouge;-)

  42. Voilà une bien jolie danseuse !

    Bienvenue dans mon
    Domaine mystère
    Plein de lumières !
    Je t’accueille
    De mes 5 bras
    Grands ouverts,
    Liane de la mer
    Qui enserre
    Et resserre
    Les liens de l’amitié
    Mais sans les étouffer :
    Ce sont des liens sacrés !

    ……..

    Le rêve des algues
    Sédentaires :

    Pouce levé
    Elle fait du stop
    Pour voyager
    En pleine mer,
    Se séparer
    De ses attaches,
    Et visiter
    La Terre entière !

    Bon, maintenant, rendez-vous à Nuage !

  43. >Christine:
    Comme nous nous retrouvons Christine 😉 Et de deux! Tu me gêtes beaucoup trop;-)

    Un joli poème à cinq branches sur l’amitié; cela n’a pas été évoqué et un poème à croquer avec ton auto-stop marin plein d’humour;-) Allez on fonce par dessus les mers;-) Merci pour toute cette belle inspiration. Tu fais de sacrés progrès;-)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *