Passé

Désert des Agriates

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Désert des Agriates

Désert des Agriates

Le mas des Oliviers, chemins de transhumance, traces écrites.

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut, centre.

Le mas des Oliviers
chemins de transhumance
traces écrites

Le Désert des Agriates dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

Vous avez écrit tant de belles choses sur les traces du passé dans le Désert des Agriates que j’ai eu bien du mal à faire mon choix. J’ai finalement choisi de mettre en lumière trois poèmes autour de la femme, ceux de Pierre (2), Yves et amichel.

Sur la trace de ton passage
Un parfum dans l’air
Les herbes foulées
Respirent encore
Ta peau brûlée
Tes lèvres
A l’arrivée

Pierre (2) (son blog)

au parfum de myrte
sereine elle est à Morphée
livrant son corsage

l’olivier frémit
les chèvres ferment les yeux
ciel lourd de lumière

Yves/Le sid (son blog)

A bonbonze …

C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
Couchés sous un maigre arbousier
Près d’un noueux et tordu olivier

Dans les lentisques allongés
Pour se reposer de s’aimer
On écoutait crisser le vent
Sur le maquis dans l’air brûlant

C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
Après s’être perdus en randonnée
Par des sentiers abandonnés

On avait frappé à la porte
D’une maison carrée et forte
Abri de pierres en plein soleil
Mais tout y semblait en sommeil

C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
En regrettant la fraîcheur bleue
De la mer que l’on voyait un peu

L’amour nous avait donné faim
Mais on n’avait rien dans les mains
Pas de sardines aux Agriates
Sur un bon feu que la grille hâte …..

C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe

amichel

Rocaille

Désert des Agriates

Désert des Agriates

Désert des Agriates

Désert des Agriates

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Désert des Agriates

La terre brûlée, odeurs de pain d'épices, le maquis en fleurs.

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

La terre brûlée
odeurs de pain d’épices
le maquis en fleurs

Quittons Saint-Florent et son gollfe clair (1ère photo) pour s’aventurer dans le désert des Agriates. Aucune route ne traverse la région sauf deux pistes. Pour découvrir ses paysages somptueux dont ses plages de sable blanc, il faut donc mettre ses chaussures de randonnée et marcher plusieurs heures, chose que je n’ai pas eu le temps de faire. A l’époque gênoise, on y cultivait, le blé, l’orge, le seigle, la vigne et l’olivier. Mis à part quelques cabanes de bergers, il n’y a pas d’habitations. La flore et la faune sont riches. De nombreux dauphins évoluent le long de ses 36 kms de côtes. Le Conservatoire du littoral possède environ 5000 ha de terres. Pour en savoir plus sur le maquis … Voir la Carte de Corse

Ce fut un véritable casse-tête pour faire un choix tant vous avez écrit de beaux poèmes sur cette terre de Corse. Je vous propose quatre regards différents: les nerfs de la terre par Brigetoun, le désert to feel free par Jean-Louis à qui je souhaite la bienvenue sur cette page, l’ultime baiser à la terre nourricière de Sven et les merveilleuses senteurs du maquis par Claudie.

venues au soleil
quand barbarie, lentisques,
ou herbes folles
ont laissé fuir la terre,
brûlée, pulvéreuse,
pierres et roches
ont redessiné les nerfs,
architecturé,
dévoilé la profondeur,
le coeur du pays

Brigetoun (son blog)

A perte de vue la rocaille
Under an open sky
Le thym, le laurier, les lavandes
Walking hand by hand
Une douce moiteur
Like for ever
Et toujours la rocaille
As tear goes by
Les nerfs en pelote
It’s too hot
Un parfum de réglisse
Like a sweet kiss
Une envie de paresse
Harmless
Un besoin d’infini
To feel free
Pour toujours la rocaille
Don’t tell me why?
Le désert
Want to stay there

Jean-Louis

Je tente de dormir mais je n’arrive pas à trouver le sommeil. Le sol sous mon sac de couchage est dur et bosselé alors j’essaie de compter les étoiles autour de la Croix du Sud mais mes pensées me ramènent à l’Homme en bleu…
Des horizons tabulaires ocre et secs, la densité du silence, les arbustes aux feuilles coupantes comme des lames de rasoir, un sol que la sécheresse fait craqueler, le soleil qui fige le paysage…
La latérite rouge mise à nu et dessus une cabane en tôle ondulée abrite la vie. Sur la ligne de crête, un cavalier, il porte une lance mais reste immobile comme un rocher. La sueur perle sur sa peau brûlée. En haut du croissant de sable, le sommet est arrivé comme une délivrance…
Tatouages guerriers sur sa poitrine pour conjurer le sort, pour que les nuages crèvent enfin… ils vont crever brutalement, au milieu de la nuit, en pluies diluviennes… déchirure du ciel. En bas, la vallée va se couvrir de fleurs, de miel. Ultime baiser à la terre nourricière.

Sven

Rocaille

Dans le désert hostile
Des bruyères sauvages
Altières et magistrales
Sur une terre de rocaille
Des figuiers de barbarie
Aux senteurs d’infini
Tendent leurs bras épineux
Aux randonneurs surpris
Par ces senteurs de maquis
Qui embaument ce décor austère
Pot-pourri de fleurs d’acacias,
D’arbousiers, de cistes
Même la rocaille, cette canaille
Rosit de ces fragrances
Aromatisées qui l’enivrent
Sous le soleil de blé
La myrte s’abandonne
Dans les broussailles soyeuses
Que seuls les pas des bergers
Font frémir et crisser
De ci, de là, des cabanes
Refuge immuable dans cette solitude
Où règne douceur et quiétude
Toutes ces essences corsées
Scintillent d’une lueur incandescente
Et, au loin, la mer, de volupté
Se déhanche avec panache
Parfois, des dauphins écument
Les vagues avec ferveur et flamme
Maquis de rocaille, pain brûlé
Tu es un creuset de fragrances
Et d’arômes subtilement mêlées

Claudie

Patrimonio

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Patrimonio

Patrimonio

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Patrimonio

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Patrimonio

Petit noir et blanc doré, nieluccio et vermentino, un nectar subtil

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre, bas.

Petit noir et blanc doré
nieluccio et vermentino
un nectar subtil

Le village et le vignoble de Patrimonio dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

Le vignoble corse existe depuis des millénaires. L’île compte neuf appellations contrôlées (patrimonio, muscat du Cap Corse, coteaux du Cap Corse, calvi, sartène, ajaccio, figari, porto-vecchio et vins de Corse). Plus de 800 vignerons y produisent du vin. Voir la carte du vignoble
Les années 80 ont eu raison de l’utilisation de cépages plus productifs et de la viticulture intensive de la plaine orientale. Après une campagne d’arrachage, une nouvelle génération de vignerons les remplacèrent par des cépages traditionnels. Patrimonio est une superbe enclave argilo-calcaire (la seule de ce type en Corse avec la région de Bonifacio) qui donne sa spécificité à l’appellation la plus réputée des vins de Corse. De 500ha, elle regroupe une trentaine de domaines. En blanc, le cépage dominant est le vermentino ou malvoisie de Corse qui fournit des vins blancs fruités et aériens (aubépine, pommes, amande). Le niellucio (petit noir) donne des vins rouges d’une belle vivacité, aux arômes très riches (réglisse, fruits rouges, épices).

Puisque vous insistez pour avoir de bonnes adresses de vignerons, voici tout d’abord un lien vers un petit reportage réalisé au mois de mai chez l’un des meilleurs vignerons de Corse, Antoine Arena et un autre lien vers toutes les dégustations de vins corses que j’ai pu faire pendant mon séjour là-bas.

En cette période de vendanges, entre jeux de mots, jeux de sensations et de couleurs, voici les cinq approches poétiques du vin par Maria-D, Pierre (2) Johal, Fred et amichel.

Chaleur vermeille
Terre d’or et de sang
Le vin a coulé

Maria-D

Des ceps en terrasse
Un nectar en nos verres
Bacchus à la fête

Pierre (2)

Terre à vagues
Terre à vertiges où le sang coule des pierres
et enivre le vent
Les boucles du soleil s’enroulent sur les courbes
de nos chants et les parfums sont les rires
de nos mémoires
Terre à vagues
Vignes du ciel
Peu importe de boire il suffit de vous aimer
pour se perdre dans vos profondeurs

Johal

errance bucolique
au coeur des vignes
garden-party rouge
pique-nique à rosé
et blanc dans le buffet

terre à vent
je glougloute de plaisir

à l’heure du pénéqué
dans un bâillement jouissif
je fredonne le vin

qui dit vin dit divin
qui dit dix vins dit vin sans fin
qui dit vin sans faim dit vin en vain
et de vin en vin divin s’enivre enfin sans fin

hips !

Fred

Cliquez sur l’image pour lire le poème

 Vent d'Anges

amichel

Voile

La côte de Saint-Florent

La côte de Saint-Florent

La côte de Saint-Florent

La côte de Saint-Florent

La côte de Saint-Florent

La houle enfle, la tempête fait rage, vague de brume.

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

La houle enfle
la tempête fait rage
vague de brume

Les côtes du Golfe de Saint-Florent dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

Je m’absente de lundi à mercredi. J’ai programmé une publication pour mardi soir mais je ne serai pas en mesure de vous commenter sur ces deux notes ni de faire mes mises en lumières de poèmes. Vous pouvez déposer vos commentaires autant que vous voulez, envoyer vos emails mais sans photo jointe car je ne pourrai me connecter qu’en bas débit. A très bientôt, je compte sur vous pour que la vie continue sur le blog. J’essaierai de vous faire un petit signe si j’ai du temps disponible.

Ailleurs

Golfe d'Aliso

Golfe d'Aliso

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Ailleurs

Les pieds dans l'eau, maison du bout du monde, aigue-marine.

Lecture du Haïku Calligramme: Gauche, haut, bas.

Les pieds dans l’eau
maison du bout du monde
aigue-marine

Une crique du Golfe d’Aliso dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

Chacun à sa façon a tracé les contours de cet Ailleurs. Je vous propose les quatre regards sensibles de Daniel, amichel, Bernard et Alix

Par la main de l’éternité
De la montagne arraché
Petit caillou j’ai roulé
Jusqu’au pied
De mon rêve
Bleu

Daniel (son site)

Ailleurs
Là-haut sur la montagne
Le vent affamé de sa langue râpeuse
Broute l’herbe jaunie
Mais tout le ciel nous appartient
Ailleurs
Tout en bas une maison perdue
Que l’on confond avec la roche
Mais tout le bleu du lac l’habite
Ailleurs
Tout au fond de nos cœurs
D’espace et de lumière
Sources où nos cœurs s’abreuvent
Ailleurs
Libre d’aller au bout du monde
rêve où se perdre

amichel

Ailleurs le bout du monde?
Bercé de solitude,
Un lieu de fier exil:
Qui du ciel ou de l’eau
Sait l’ivresse du bleu?
Je reviens d’Océan,
Avec un talisman;
Sirène oh ma Sirène,
Tu m’ouvris ton trésor
Et des lointains profonds
S’est réveillée ma vie.
Baptême de fortune,
Au hasard des regards
Je choisis ma maison.
Ici peut-être ailleurs!
Crique de sable blanc et des rochers d’argent,
Rivage aux lèvres roses
Et crêtes moutonnantes.
Je n’ai besoin de rien, que de boire la mer.

Bernard

La turbulence diaphane
Sur le repli du ciel
L’ailleurs
Vers l’éphémère
L’insolence ouvragée
D’une nuée d’arcs en ciel
L’ébauche
D’un pas de danse
A la fin de l’été
Au creux d’une citadelle
Puis la lumière d’un vrai soleil
Et sa ligne incendiaire …
L’autrefois
Au parfum de violettes
Le monde annulé
Sur les cristaux de l’ombre
Le reflet d’une peau
D’une caresse
A la recherche d’un autre temps
Et de ses ondes muettes …
L’envers
D’une lame éperdue
Entre les heures
Opaques
Et le pas d’insouciance
Des îles éprouvées
Sur le grain d’un orage
Le paradis perdu
Sa douceur en volutes
Et ses éclats de fièvre
Après la nuit
Et pas seulement …

Alix

Echancrure

Golfe d'Aliso

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Golfe d'Aliso

Soleil de paille, la mer d'opale en écho, la montagne nue.

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Soleil de paille
la mer d’opale en écho
la montagne nue

Le golfe d’Aliso dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

C’est la rentrée… un petit clin d’oeil chaleureux à Maria-D et à Bruno que je suis ravie de retrouver. Sur les cicatrices du paysage désert et austère, la plume se fait de plus en plus câline au fil des poèmes. Cette échancrure a donné lieu à des poèmes d’une grande sensualité que j’ai classés par ordre d’intensité. Je vous propose deux visages de cet univers sauvage au travers des regards de Johal, Bourrache, Bruno, Maria-D, Pierre b et Claudie.

Richesse d’ors et de lacets sur la pierraille;
Sur le chemin, là, oubliées, quelques batailles…
Folies d’humain sans lendemain
Gouttes de sang, larmes de rien
Offrande de cœur de broussailles éthérées,
A-pics plongeant dans les entrailles azurées,
Echo d’homme dans le lointain
Eternité, roc, mer,
-Ecrin-

Johal

La terre offre ses plaies et ses bosses
Montre les dents
Dans un grand sourire, boit l’eau de l’Océan.

Bourrache

Perlée de bruine de calice
Oh toi la nature tu ombrages ton corps de ta douce lumière
où le fruit de ton mentor sucre mon ennui.
J’aspire à ton souffle poison qui m’enivre de ton écume de braise
où s’hérissent les perles d’Opale …

Bruno (son blog)

Chemise de soie
Echancrure divine
Gorges veloutées

Maria-D

Pour stimuler l’inspiration …s’aventurer au dela du Cap Corse…découvrir des horizons nouveaux… Une robe de dentelles….chemise de flanelle et d’écume blanche…Au bord de l’échancrure.. parfums aux senteurs enlacées…la courbe en douceur d’une roche exposée…Soleil de paille et peau nue…lacets de pierre pour nos rêves éperdus…

Pierre-b

Sous un soleil ardent, l’aventure m’attend, l’oasis de tes bras, un effleurement, une caresse, une allégresse, le palpitement de tes seins sur mes mains fébriles, la dentelle qui se devine, ton corsage trop sage….une allée princière, une saveur de mystère, la mer souveraine, divine, en ondes de fièvre, un chuchotement, une prière, un abandon, un souffle, et tes bras se referment dans une étreinte de miel.

Claudie

Pastel

Le port de Centuri

Le port de Centuri

Le port de Centuri

Le port de Centuri

Le port de Centuri

Le port de Centuri

Le rose de ta peau, le jade de tes grands yeux, le bleu de ton âme.

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Le rose de ta peau
le jade de tes grands yeux
le bleu de ton âme

Nomade, j’ai pris le large… mais j’ai pensé à tout pour que vous preniez du bon temps. Je vous dépose quelques jours en contrebas de la colline, dans la jolie marine de Centuri qui s’enroule autour de son petit port spécialisé dans la pêche à la langouste. Belle inspiration à vous sous les parasols en attendant mon retour et à très bientôt. Vous pouvez déposer vos commentaires et envoyer vos emails mais sans photo jointe car je ne pourrai me connecter qu’en bas débit. Prochaine publication… mystère… Voir la Carte de Corse

Confidences

Confidences

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titre

Le village endormi, la montagne chuchote, la mer l'écoute

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Le village endormi
la montagne chuchote
la mer l’écoute

Les villages de Centuri et d’Ersa depuis le Belvédère du Moulin Mattéi dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

Sensations diffuses, murmures, souffle et silence traversent les beaux de poèmes de Marline, Sven et Alix.

Dans l’ombre éternelle
un souvenir radieux
des murmures passés
A la lisière du jour

Marline

Un quotidien où s’évanouit le ciel
quelques formes encore indéfinies
des couleurs indifférentes à la vie…

Bruissement d’ailes dans le feuillage
reflet irisé or cuivré, traces d’encre
indélébiles, bleu intense, rose nacré…

Pierres blanches et carrées en aplats
sereines au fond de la toile posées là
chaos de roches, arbres déchiquetés,

Chaque couleur comme un frôlement
vibre comme un souvenir, un frisson…
Sorti de sa corolle d’argile, d’un cocon,

L’élan survient mystérieux, aléatoire,
sort des craquelures de la matière et,
dans un fantastique bouquet musical,

Chaque fleur fluide fait éclore un rêve
chaque village blanc s’élance de l’océan
l’art halluciné quitte le vernis de sa toile
et s’évanouit par immersion dans l’espace…

Sven

Car si j’étais une île
Elle serait enchantée
entre vagues et murmures
pour ne pas m’égarer
elle suspendrait son vol
dès le matin artiste
entre sable et chênes verts.
je serais souffle clair
sur les écarts des feuilles
aux huiles essentielles
et filerais l’aventure
sur le rythme azur d’un monde imaginaire …
Je pourrais être aussi ce vent chaud
ignorant les corniches
et jouant sa musique
entre pins Laricio et euphorbes timides.
J’apprendrais ce langage
comme on décrit les choses
d’un sanctuaire d’arbousiers…
je saurais le secret de ses heures sans orage;
Pour ne pas me briser sur le parfum soyeux
à l’effluve des garrigues
je me ferais goutte d’eau
sous la ligne d’arc en ciel au sillage heureux
Pour ne pas réveiller les sculptures
déposées à l’aplomb d’une fabuleuse rupture
et je me ferais silence
d’une mer intense transpercée de cailloux
ou jardin de calcaire strié par l’émotion
et ne pas m’en aller…

Alix

Maquis

Maquis

Maquis

Terre d'asile sur tes vagues de velours, mon île au bout du cap

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Terre d’asile
sur tes vagues de velours
mon île au bout du cap

L’île de Giraglia au nord du Cap Corse depuis le Col Saint-Nicolas.
Pour en savoir plus sur l’île de Giraglia Voir la Carte de Corse

 Dans ces courts morceaux choisis, Bourrache, Claudie, Pierre b, Nath et Brigetoun posent leur regard très personnel sur cette petite île immobile.

Coeur à sec, pieds dans l’eau
Petit bout d’île
Imperturbable dans l’air et le temps.

Bourrache

Ile flottante à déguster
Senteurs de garrigues
Elle est divine

Claudie

Cétacé de pierre
Dans nos rêves échoué
Le temps immobile

Pierre b

Des AILES pour un AilLEurS
Sans pleurs
Un ExIL
Pour voler vers mon ILE

Nath

ma douce combe,
blotti dans tes lents replis,
entre les hameaux,
dans ton sec coeur épineux,
les yeux au large,
vers l’île, qui parle toujours
d’un départ rêvé,
elle qui toujours reste
rivée devant nous.

Brigetoun

Vie

Les Alpes en vue aérienne

Les Alpes en vue aérienne

Il neige sur ta peau, coule le temps dans tes veines, ton coeur palpite

Lecture du Haïku Calligramme: haut, verticale, centre.

Il neige sur ta peau
coule le temps dans tes veines
ton coeur palpite

Un joli cocktail de perceptions différentes avec les regards d’Annie-Claude, Maria-D, Brigetoun, Fugitive et Pierre(2).

Marques de la vie
Se creusent des sillons gris
Le blanc résiste

Annie-Claude (son blog)

Le toit du monde
Je me sens si petite
La vie est grande

Maria-D

camaïeu heurté,
irisé de lumière,
chute dans le gris

Brigetoun (son blog)

L’air glacé, rugueux
Hérisse d’un éclat dur
L’émouvant défi

Fugitive (son blog)

Une caresse
Tout entier en unisson
Ton corps vibration
Chante

Pierre (2) (son blog)

Photos aériennes des Alpes.