Passé

Désert des Agriates

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Désert des Agriates

Désert des Agriates

Le mas des Oliviers, chemins de transhumance, traces écrites.

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut, centre.

Le mas des Oliviers
chemins de transhumance
traces écrites

Le Désert des Agriates dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

Vous avez écrit tant de belles choses sur les traces du passé dans le Désert des Agriates que j’ai eu bien du mal à faire mon choix. J’ai finalement choisi de mettre en lumière trois poèmes autour de la femme, ceux de Pierre (2), Yves et amichel.

Sur la trace de ton passage
Un parfum dans l’air
Les herbes foulées
Respirent encore
Ta peau brûlée
Tes lèvres
A l’arrivée

Pierre (2) (son blog)

au parfum de myrte
sereine elle est à Morphée
livrant son corsage

l’olivier frémit
les chèvres ferment les yeux
ciel lourd de lumière

Yves/Le sid (son blog)

A bonbonze …

C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
Couchés sous un maigre arbousier
Près d’un noueux et tordu olivier

Dans les lentisques allongés
Pour se reposer de s’aimer
On écoutait crisser le vent
Sur le maquis dans l’air brûlant

C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
Après s’être perdus en randonnée
Par des sentiers abandonnés

On avait frappé à la porte
D’une maison carrée et forte
Abri de pierres en plein soleil
Mais tout y semblait en sommeil

C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
En regrettant la fraîcheur bleue
De la mer que l’on voyait un peu

L’amour nous avait donné faim
Mais on n’avait rien dans les mains
Pas de sardines aux Agriates
Sur un bon feu que la grille hâte …..

C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe

amichel

100 réflexions sur « Passé »

  1. Il n’y a plus que le vent
    Qui s’aiguise sur cette terre calcinée
    Pour se souvenir des moissons du passé
    Quand le « désert » était un champ de blé
    Où après les labours
    Les chèvres revenaient
    C’était un temps d’échange
    Entre paysans et bergers
    On y vivait un temps dans des « paillers »
    Abri de pierre et de terrasse
    De ces champs
    Le feu s’est rendu maître
    Quelques oliviers qui ont pris le maquis
    Font de la résistance
    Le vent qui se souvient
    De son haleine chaude
    Vaporise dans l’air brûlant
    Les arômes sauvages des Agriates
    De sa langue râpeuse
    Gifle les broussailles et la roche
    Et s’en va sur les ailes d’un bel oiseau blanc
    Se perdre au dessus de la mer
    Quelques sentiers serpentent
    Où le silence et la solitude
    Cheminent dans cette âpre beauté

  2. Bonjour,

    je reprends le travail et les visites … ça m’avait manqué !
    Mais c’est que vous êtes une sacrée marcheuse ! Que d’efforts pour ces beaux clichés !!

    A bientôt.

  3. labeur illuminé
    tant chantent les couleurs tapies au fond des âmes
    dire des mots des touches
    imprégnées de vertiges
    amours inexorables enterrées et vestiges
    de flammes d’émotions embrasant le sentier
    labouré
    Pas à Pas
    nos bras enracinés
    en offrant leurs couronnes de feuilles d’olivier
    des repos de verdure
    dans les ombres versées
    et puis ce doux regard
    tourné vers les sommets
    tes montagnes lointaines
    en pressentant la fin et l’immortalité
    le Jardin d’Olympie ou bien Gethsemani?

    http://www.grandspeintres.com/tableaux/vangogh/grands/oliviers.jpg

  4. Bonjour, Ossiane

    Heureuse de te retrouver après un arrêt d’internet hier. Et merci pour tes commentaires chaleureux sur Rocaille

    De beaux mots déjà déposés.Merci à Bernard pour le lien sur Van Gogh.

    Terre brûlée
    Empreintes de transhumance
    Moissons du passé

  5. au gré des vagues verdoyantes
    la nature dévoile sa peau brunie
    se couvrant pudiquement
    de plante aux arômes délicats
    deci-delà l’homme à posé son pied
    dessinant par son huble passage
    sur cette terre brûlante
    de délicates lignes ondoyante

  6. Passé

    Sur les vestiges du passé de cette rocaille craquelée et bûrinée, le Désert des Agriates, s’offrent à nous des sillons innombrables parcourus par des travailleurs de la terre, qu’imaginer sinon des pas pesants, des dos courbés, un dur labeur, sillons de souffrance, de transhumance, la terre morcelée, l’alliance de bergers et paysans, dans une franche convivialité, des bêtes de somme épuisées par l’aprêté de ces chemins caillouteux, dont seules les broussailles bruissantes rompaient le silence.

  7. Chemins usés
    La terre envolée
    Troupeaux menés
    Herbe rasée
    La roche dénudée
    Au soleil éclatée
    A midi le berger cherche un coin de fraîcheur
    Relisant Homère et son Odyssée
    A l’ombre d’un olivier

  8. au parfum de myrte
    sereine elle est à Morphée
    livrant son corsage

    l’ olivier frémit
    les chèvres ferment les yeux
    ciel lourd de lumière

  9. j’ai repris mon texte

    Maquis éternel trésor
    Que j’encense en treize or !

    OR liquide, genèse de la vie
    Ou se mire le maquis

    OR jaune qui brasille toute l’année
    le joyau de la méditerranée

    OR évanescent du myrte
    Qui Parfume les journées

    OR multicolore des bruyères
    cistes, et arbousiers

    OR vert déposé par un artiste
    illuminant notre regard autiste

    OR bleu azur de l’univers
    inondant le maquis de lumière

    OR minuscule se faufilant
    entre les rocs brûlants

    OR brun de la terre calciné
    cœur ouvert et craquelé

    OR des montagnes dressées
    offert à nos regards émerveillés

    OR de ces altruistes habitants
    préservant cet inestimable diamant

    OR vaporeux des nuages
    Nécessaire à l’héritage

    OR qui dissémine les graines
    par son souffle et son haleine

    OR de l’ouvrier invisible
    créateur de l’indicible

    pour les superstitieux
    un quatorzième vaut mieux

    OR de l’ oeuvre inlassable du temps
    Qui façonne les lieux lentement !

  10. A bonbonze ..

    C’est au désert des Agriates
    Qu’on s’est aimé moi et Agathe
    Couchés sous un maigre arbousier
    Près d’un noueux et tordu olivier

    Dans les lentisques allongés
    Pour se reposer de s’aimer
    On écoutait crisser le vent
    Sur le maquis dans l’air brûlant

    C’est au désert des Agriates
    Qu’on s’est aimé moi et Agathe
    Après s’être perdus en randonnée
    Par des sentiers abandonnés

    On avait frappé à la porte
    D’une maison carrée et forte
    Abri de pierres en plein soleil
    Mais tout y semblait en sommeil

    C’est au désert des Agriates
    Qu’on s’est aimé moi et Agathe
    En regrettant la fraîcheur bleue
    De la mer que l’on voyait un peu

    L’amour nous avait donné faim
    Mais on n’avait rien dans les mains
    Pas de sardines aux Agriates
    Sur un bon feu que la grille hâte ….. dédié à bonbonze :>))

    C’est au désert des Agriates
    Qu’on s’est aimé moi et Agathe

  11. A perte de terres
    Cimes de vent, éther, pierres
    J’espérais la mer

    La poussière des ombres
    Au corps désert, fracassé
    Plaies claires et nues

    A perte d’éther
    Vertes cimes éparses, sombres
    Silence de lumière

  12. Passants, passez, et vous verrez la nostalgie du temps passé affluer, cette rocaille calcinée, rougeoyante de sérénité, les souvenirs du temps jadis, des traces, des sillons à perte de vue, le temps lointain où les paysans accomplissaient un labeur difficile sous un soleil endiablé, dans les ronces, des senteurs entêtantes, alors, vous verrez les pas des bergers froissant la terre pain d’épices dans ces lieux empreints de solitude, sous le regard de majesté de l’olivier, dans le lointain, la mer, fascinante dans son tourbillon d’or et d’argent, écumer son destin immuable, alors, passants, le voyage prendra fin dans sa beauté fulgurante

  13. Il était…

    Il est bien loin le temps où pour cette occasion,
    Mon esprit, alors vif, cavalait tour à tour,
    D’une idée à une autre, pour tremper notre amour,
    Et faire de ces moments une vraie tradition.

    J’aurai alors juré contre vents et marées
    Que vite mon imagination tarie serait
    Tandis que nos cheveux blanchiraient,
    Confirmant que rien ne pouvait nous séparer.

    Et les présents qui jalonneraient ce chemin:
    Du soleil au beau milieu de d’hiver,
    Ou des quartiers de lune en guise de dessert,
    Seraient autant de certitudes de notre destin.

    Il ne reste à présent, rien que des souvenirs,
    Qui finiront au mieux au fond de nos mémoires,
    Laissant dans notre cœur un goût de désespoir,
    Noircissant nos présents et brisant notre avenir.

  14. Sous la surface…

    La mer sur fond de toile bleue danse sous les ombres.
    Le temps c’est comme un toit liquide sur des fissures profondes.
    Dans la mémoire, les images s’apparentent à un rêve dont la beauté sert à survivre, une vaste loupe d’eau dont l’intensité fait presque mal.

    Et au-delà de la mer, le regard apaisé, scrute l’infini…

    Pourrais-je exister sans plonger sous la surface ?

    Oui, sûrement, mais… pourquoi ?

  15. En vous remerciant , une compilation sur cette terre de feu intitulée « Un taxi pour les Agriates »:

    Il n’y a plus que le vent
    Qui s’aiguise sur cette terre calcinée

    Passé retrouvé
    Les souvenirs calcinés

    Le jardin d’Olympie ou bien Gethsemani?

    L’homme a posé / sa trace et a plié / le paysage

    Moissons du passé

    La nature dévoile sa peau brunie (..) / dessinant par son humble passage / sur cette terre brûlante / de délicates lignes ondoyantes

    Qu’imaginer sinon des pas pesants, des dos courbés…

    L’olivier frémit
    Les chèvres ferment les yeux

    Maquis éternel trésor

    La poussière des ombres
    Qui finiront au mieux au fond de nos mémoires

    Dans la mémoire, les images s’apparentent à un rêve

    Chacun reconnaîtra sa participation.
    Merci Ossiane. Je t’embrasse.

  16. heinhein, va pour le D, bonbonze!

    c’est fort beau sic, pierre et amichel, j’aime beaucoup la délicatesse et le tout doux de vos écrits,
    et puis c’est unjoli mix, pierre, qui vous ressemble!

  17. Bien du retard encore une fois, veuillez m’en excuser.

    >amichel, yves, pierre (2) :
    Vous nous offrez un beau trio poétique. Beaucoup de douceur, de chaleur et de tendresse dans vos mots et évocations. Ca sent bon l’été. Je vous embrasse.

    >pierre (2) :
    Merci pour tous ces ballons d’essai différents. Une fois encore, on sent dans tes poèmes ta profonde connaissance de la campagne. Quant à ton taxi des Agriates, c’est génial ! Ca tient debout mais ca fait beaucoup de monde à bord 😉

    >amichel :
    Beau premier poème très authentique ! J’aime beaucoup cette partie avec le vent. Un choix très imagé dans tes mots. Merci encore.

    >Sébastien :
    Bonjour et bienvenue à bord ! Merci pour ta fidélité silencieuse. Pour le reste, il est vrai que j’aime la marche mais dans le cas présent, je n’ai pas eu à forcer car la beauté est à tes pieds où que tu tournes la tête. C’est un environnement exceptionnel. Au plaisir de te croiser à nouveau.

    >Maria-D :
    Presque la terre de feu, Maria ; on se croirait dans plein de pays à la fois. Merci pour ton bel haïku, je t’embrasse.

    >Bernard :
    Superbe poème qui a fait partie de mes hésitations ! Emotions et amour à fleur de terre, quelle belle inspiration ! Jusqu’où vas-tu t’envoler 😉 Bises.

    >Ivucciu :
    Tu as bien fait d’intervenir car je n’avais pas repéré cette référence à Bécaud. Bernard aime jouer avec les mots ; il est prêt à toutes les facéties 😉 Bonne soirée !

    >brigetoun :
    Oui tu as raison Brigitte. L’homme modèle, creuse, transforme les paysages pour le meilleur mais aussi par fois pour le pire. Merci à toi.

    >Claudie :
    Bonsoir Claudie enfin revenue dans la blogosphère 😉 Que de traces écrites tu as laissées toi aussi et évidemment toutes plus belles les unes que les autres. On sent aussi chez toi une grande connaissance de cette région. Tu rends un bel hommage à ces paysans et à leur travail difficile. Bravo à toi, je t’embrasse.

    >Marc :
    Tu es vraiment devenu accro au blog et à l’écriture 😉 Quel tonus et quelle envie d’explorer divers chemins de poésie en explosion de couleurs et de sensations ! J’ai remarqué que tu as une méthode bien à toi 😉 J’aime beaucoup ton premier poème. Merci pour ta fidélité et enthousiasme.

    >Antiblouz/ l’œil vagabond/Chris :
    Bonsoir Chris, contente de te voir ici avec ce poème bien senti et de te savoir de retour sur ton blog. J’espère que ta voilure est prête pour de nouvelles aventures poétiques. A bientôt sur l’œil vagabond. Bises.

    >un taxi parisien :
    Bonsoir, contente de te voir de retour ici 😉 C’est la première fois que j’allais là-bas et je suis prête à recommencer tant c’est beau, sauvage, pur et vrai. Je t’encourage à y aller faire un saut.
    J’ai fait une petite visite sur ton blog, j’y ai vu de très belles photos sur Paris; j’essaierai de repasser. A bientôt, bonne fin de soirée.

    >Double-je :
    Bonsoir Elisanne, c’est Ivucciu que tu connais sans doute, qui est à l’origine de ce flux de visiteurs puisqu’il avait repéré mon commentaire à propos de tes photos de Corse 😉 Comme toi, j’ai été éblouie. L’île de beauté commence à réunir beaucoup de monde ici sans qu’on le cherche vraiment et Canari est devenu le centre du monde 😉 Bien à toi, bonne fin de soirée.

    >Fugitive :
    Superbe poème ! Beaucoup de « r » dans ton poème pour évoquer la terre, l’air et l’âpreté de la vie dans ce désert de pierres. Beaucoup de beauté et de souffle dans tes mots. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Jean-Louis :
    Tes poèmes parlent souvent d’amour, Jean-Louis. Amour perdu, amour qui a passé mais amour qui laisse des traces. Tes évocations nostalgiques sont émouvantes et d’une grande beauté. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Sven :
    Bonsoir Sven, beaucoup de questions dans ta tête et dans tes mots pour ce retour sur terre. Tu t’aventures en poésie sur cette toile bleue pour explorer la mémoire et ses rêves. Belle image cette loupe. Plonger ou rester la tête hors de l’eau et comment survivre… Pour ma part, je pense qu’il faut un peu des deux. Bonne fin de soirée, je t’embrasse.

    >Annick :
    Euh, ca va bien Annick 😉

    >bonbonze :
    Tu es à l’honneur aujourd’hui et tu fais des émules. J’espère que tu as aimé la grille hâte à amichel 😉 Bises.

  18. Jeandler
    c’est une délicate attention, une généreuse idée cette complilation nous unit un peu plus, chacun de nous est une maillon d’une longue chaîne, merci à toi, amitié.

  19. Retour au pays

    Il a voulu revoir la maison où il est né
    où il avait passé les premières années…

    Empreinter la route qui s’enfonce loin
    dans les collines, un chemin incertain,
    bordé de nombreux barrages, de mines…

    Un simple sentier au milieu des villages
    serpentant aride et désolé, un paysage
    autrefois fleuri d’orangers, d’amandiers…

    Il a reconnu l’humble maison effondrée,
    il est resté parmi les ruines, silencieux,
    debout, digne, au milieu de nulle part…

    Puis quand la lumière des étoiles a brillé
    bien au-dessus des sentiers caillouteux
    une larme résignée a coulé dans le noir…

  20. Bonjour Ossiane,
    ce pays c’est peut-être… la Mauritanie, l’Algérie, le désert sacré de Tanami, du Simpson, du Sahara…dans le coeur de l’Homme aussi. C’est un peu loin de la Corse, un peu plus hostile aussi mais avec l’esprit on survole tous les déserts à la fois…

  21. Terre inhospitalière
    Des fleurs non épanouies
    Coeur sec et aride
    _________

    Belle journée à tous (moi, mon ciel pleut des cordes…).

  22. A toi Ossiane
    Et aux artistes jongleurs de mots de l’œil ouvert

    navigation en solitaire
    sur l’immensité planétaire

    je navigue et tombe au hasard
    sur l’œil ouvert d’Ossiane
    je reste un moment hagard
    abruti comme un âne

    Quel est cet être divin ?
    Qui multiplie comme des petits pains !
    Calligramme, haïkus, images
    Tel un vénérable mage

    Suscitant la curiosité
    Je lis les commentaires
    Complètement éberlué
    De tant de beauté

    Alors je m’exclame
    OH ! si analeptique
    OH ! si anagogique
    Seul dans le noir j’acclame

    Chacun y extrait l’osseïne
    Comme une substantifique moelle !
    atteignant le firmament des étoiles
    Merci à toi Ossiane

    Alors petit scribouillard
    Je prends ma plume moderne
    je m’aventure dans le brouillard
    envoyant mon poème par le modem

    remerciement

  23. Non, rien de ce qui fut
    n’est à jamais perdu
    qui tisse nos âmes
    d’indicibles flammes
    tous ceux là qui passent
    signeront leur trace
    c’est au jardin des coeurs
    l’éternité en fleur

  24. > Sven, tous unis par la grâce de notre chère hôtesse Ossiane.
    Allons plus loin: tous unis de par le monde serait un beau rêve, aussi.
    Ton « Retour au pays » est poignant, évoquant tant de situations malheureusement journalières. J’en aime la chute où coule une larme noire au soir d’une vie. Amitiés partagées. Pierre(2)

  25. préférence

    au passé je préfére le présent
    au présent je préfére l’avenir
    a l’avenir je veux rêver
    pour que le passé soir conjugué au verbe aimer

    au passé il y aurait des rires et des chants
    une douce nostalgie qui ferait sourire
    peut être des écrits au doux parfum de vieux papier
    mais dans le coeur l’intact souvenir de nos sourires

    passé
    présent
    avenir

    a ma soeur

    jane

  26. le présent est imparfait
    le passé plus que parfait
    le futur conditionnel
    je participe
    au passé,
    présent ,
    futur
    mais il faut composé avec l’antérieur
    pour construire le futur
    c’est impératif
    pour vivre les temps proches
    mais tout ceci n’est qu’indicatif

  27. Spéciale dédicace à Amichel… 🙂

    C’est au désert des Agriates
    Qu’on s’est quitté Agathe et moi
    Je ne cherchais qu’à faire de l’épate
    L’an chu la mettait en émoi

    De toutes façons, la belle Agathe
    Dessous ses jupons froufroutants
    S’laissait pousser les poils des pattes
    Ce que je trouvais ragoûtants

  28. >Sven :
    Bonjour Sven, ce retour au pays est à la fois sobre et émouvant. Au départ, je pensais que tu évoquais tes quelques années passées en Corse mais en relisant, on peut bien sûr y voir les souvenirs d’autres déserts. Je crois savoir que tu es un grand voyageur par la pensée mais aussi dans la réalité… Les retours vers les racines sont toujours poignants. Merci à toi, bonne journée !

    >Bourrache :
    Un bel haïku à reculons;-) On peut bien sûr voir ce désert comme un cœur sec. Tes mots sont bien choisis pour traduire ce sentiment inhospitalier. Pour ma part, je ne le ressens pas comme ça 😉 Beau soleil chez moi dont je t’envoie quelques éclats pour adoucir ta journée. La bise.

    >Marc :
    Bonjour Marc, le brouillard est levé, message arrivé à bon port… quelle jolie surprise en découvrant ton premier poème plein d’imagination, ce matin 😉 Ton extrait d’osséine m’a beaucoup amusée 😉 Tu me fais trop d’honneur;-) Tu sais, je me fais plaisir aussi en créant ce blog. C’est la première chose essentielle pour construire ce voyage en bonne harmonie. Toutes les belles choses que tu ressens sur le blog relèvent beaucoup des heureux hasards auquel je crois profondément. Il s’y passe des choses magiques et inattendues que je ne contrôle pas. Chaque jour est différent et apporte son lot de surprises qui m’encouragent et me donnent envie de continuer cette aventure avec vous.
    Ta plume et ton inspiration se débrident de plus en plus. Tu as fait un beau rebond dans le temps suite au poème de jane, tout en jeux de mots subtils. Bravo à toi !

    >feu roméo :
    Très beau poème sur les traces qui met du baume au cœur, Roméo. En peu de mots, tu parviens à redonner le goût de la vie et de la beauté aux choses accomplies. Merci pour ta belle plume, je t’embrasse.

    >Jane :
    Magnifique poème plein d’émotion, jane ! J’y sens la fragilité, la beauté, l’espoir, l’amour sur le fil du temps qui nous est imparti. Comme une leçon de vie. Ta poésie se fait de plus en plus sensible, juste et profonde. Je t’embrasse fort et espère que tu te sens un peu mieux.

    >Annick :
    Tout ce bleu mérite un petit plouf, Annick ! Bises.

    >bonbonze :
    Quelle dédicace ! Je me demande comment va réagir amichel… ;-))

  29. bonbonze, je m’éclate de rires, merci, avant de quitter un peu l ordi…et je rs encore…

    je suis émue devant tes mots, jane. Je t’embrasse.

  30. un poème
    comme un philtre ingénu
    teinté de séduction
    un poème
    une fine étamine
    où viennent suspendus
    des insectes fragiles
    curieux
    parfois gourmands
    un poème
    une façon de dire
    sans déranger personne
    des myriades de choses
    anodines
    et fortes
    en paroles de coeur
    et rimes de chansons
    un poème
    vivant de toi à moi
    la forme d’un écho
    une marée charnelle
    un poème
    fleuri dans le désert
    souvenir d’une averse
    en gouttes de diamants
    un poème
    peut-il dire je t’aime
    sans penser au trépas
    chuchoter simplement
    pour l’oreille lointaine
    écoute je t’appelle
    et je ne t’oublie pas

  31. « n’aurions-nous que ces rochers
    dispersés sur la plage
    (le vent ce soir
    souffle fort et il pleut sur la mer)*
    combien
    nous pourrions apprendre
    car vivre
    dans le concert des rochers
    est possible
    et celui-là qui connaît parfaitement
    un seul rocher
    dans son être dense
    et son rapport
    avec ciel et mer
    a sans doute parole plus vraie
    pour les frères humains
    que cet autre qui ne cesse
    de vivre et pourrir
    dans l’entassement des cités
    qui ne disent rien
    de la vie »

    Kenneth White, Le Grand Rivage, Le nouveau commerce, 1980, p. 119.

    *C’est vrai !!

  32. >Bernard:
    Splendide Bernard; tu nous livres avec subtilité ta conception de la poésie, discrète et généreuse à la fois. Merci pour cette belle fleur du désert qui peut parler à tous. Bises d’après-midi.

    >Ivucciu:
    Merci pour ce beau poème de Kenneth White qui m’a déjà touché dans d’autres textes que j’ai lus de lui. Magnifique cette image de rocher unique. Pauvres cités qu’on n’aide pas à se relever et pourtant quelques trop rares fleurs parviennent à s’en extraire, on ne sait comment. Bien à toi

  33. .
    >>>> un petit aparté pour les colombophiles:
    Un pigeon voyageur anglais a élu domicile chez moi depuis trois jours. Il est bagué aux deux pattes et je vois GB 07. Je n’arrive pas à l’attraper pour voir son adresse. Il semble se plaire ici; il va et vient, attend que je lui donne à manger mais il ne repart pas défintivement. Avez-vous un conseil à me donner?
    .

  34. Dans le désert des Agriates
    Cher bonbonze souvenez vous
    Que Félicie que vous aimâtes
    Avait aussi du poil aux pattes
    Et dans ses poils force poux

    La chambre où vous convolâtes
    Cher bonbonze souvenez vous
    En plus d’être infestée de blattes
    Comme vous le constatâtes
    Etait pleine de poussière !Felicie itou !

  35. Que Félicie eut quelques poux
    C’est vrai il m’en souvient encore
    Et si je m’souvient pas bien d’où
    C’était en pubien tout honneur.

    Quand à la chambre aux cancrelats
    C’était pour les instruire un peu
    Elle les dressait, faisant au mieux
    Pour pas laisser ces cancres là.

  36. >Bernard et Cassegrain (amichel):
    Nan, nan, et nan! Pas question de petits pois, de lentilles de girolles ou de mendicité!!! Moi qui croyais que vous aviez le coeur sur la main;-)
    Vous êtes de drôles d’oiseaux tous les deux;-) Sans parler de Bonbonze:-) Je vous laisse vous arranger entre vous;-)

  37. Ossiane ,quand un pigeon voyageur se pose chez vous il se repose ,pas besoin de chercher d’ ou il vient ,bien reposé il partira au bout de deux trois jours .IL fait une pause.Amitiée de Noisette.

  38. Si au moins il était honnête
    je dirais tout n’est pas perdu
    il est vache c’est entendu
    mais au moins ce fut une fête
    au lieu de ça ça n’m’a pas plu
    ses baisers puaient la vinasse
    il a fallu que de surplus
    je lui retrouve sa tignasse

  39. >Noisette:
    Ah, voilà enfin un conseil sensé;-) Je vais encore attendre quelques jours et je vous tiens au courant. Merci à vous!

    >Agathe:
    Vu et reconnu;-)) Cette histoire d’Agathe prend une drôle de tournure;-) Je me demande comment elle va se terminer;-)

  40. >ossiane c’est bien connu pourtant
    le pigeon voyage
    le lapin …cavale
    et la chouette ..effraie !
    Et moi je me sauve ..bonne soirée 🙂

  41. Quand tout à coup
    Quand tout semblait perdu
    Une étincelle, une lumière
    Dans tout ce sombre
    Cette puanteur
    Un doux parfum de rose
    Un beau vin corsé assez frais
    Et l’Agathe en robe longue
    De doux satins dessus sa peau
    Ses cheveux lavés de rosée
    Sa nuque fraiche si désirable
    Alors son Roméo se sentit
    Un goût de vinasse
    Se regarda
    Mais est ce moi
    Dans ce piteux état de moi
    Sous l’emprise de cet alcool
    Je ne voyais plus rien
    J’étais aveugle
    L’Agathe est une bien belle femme
    C’est de PASSé ma vue saoulée
    Me voici frais me voici là
    Et je baise votre main
    Ma douce Agathe
    Ma tendre aimée

  42. C’est bien toi Agathe Leblouze
    Que je connu intimement
    Au cours d’une mémorable partouze
    Cela fait bien au moins dix ans

    Certes je bus plus qu’il eut fallu
    Mais vous étiez bourrée aussi
    Non pas parce que vous aviez bu
    Mais c’était une partouze aussi…

  43. >Alix:
    Ca cavale beaucoup ce soir;-) Drôle de coincidence ta répartie car une chouette effraie est tombée dans ma cheminée, pas plus tard qu’il y a deux jours mais elle ne m’a pas effrayée;-) Pas de lapin encore mais ça va venir à ce train là surtout si amlichel tire sur tout ce qui bouge; je te ferai signe;-)

    >Annick:
    Si tu prends le relais d’Agathe, je ne réponds de rien ;-))

  44. Avec toutes ces messages d’h(a)umour échangés j’ai l’impression que je tombe comme un poil sur la soupe.
    Bonne soirée a tous.

    La fête

    Ils l’attendaient depuis longtemps
    Enfin installée sur la place du village.
    Caravanes, tentes et cages
    Tir au pigeon, petit canard et tout le tremblement.

    Ce soir après l’école
    Auto-tampon et tombola
    Une grosse barba papa
    Dans le brouhaha des dernières idoles.

    Pour un franc six sous
    Un tir ajusté sur des pipes
    Ou avec un peu de tripes
    Un tour de grande roue

    De confettis et des pétards
    Des cris, des rires joyeux
    Surtout des gosses heureux
    Un gros nounours pour le veinard !

    A l’heure d’aller se coucher
    Pas un ne voulait rentrer
    Personne n’était fatigué
    On voulait encore jouer.

    Finalement au lit
    Le ticket de manège gratuit
    Sur la table de nuit
    Rassasiait les envies.

    Ce temps est bien passé,
    Il est même dépassé
    Ce temps est obsolète
    Fini le temps de la fête.

  45. >Bonbonze, amichael, annick

    Agathe, c’est bien moi
    Et ne vous en déplaise
    J’aime bien la baise
    Et mon petit minois.

    Pour ce qui est de vous
    J’ai tout oublié
    Sauf votre haleine vinée
    Et un vrai mauvais coup

  46. un peu plus dans le « t »aime », pardon thème.

    La fête

    Ils l’attendaient depuis longtemps
    Enfin installée sur la place du village.
    Caravanes, tentes et cages
    Tir au pigeon, petit canard et tout le tremblement.

    Ce soir après l’école
    Auto-tampon et tombola
    Une grosse barba papa
    Dans le brouhaha des dernières idoles.

    Pour un franc six sous
    Un tir ajusté sur des pipes
    Ou avec un peu de tripes
    Un tour de grande roue

    De confettis et des pétards
    Des cris, des rires joyeux
    Surtout des gosses heureux
    Un gros nounours pour le veinard !

    A l’heure d’aller se coucher
    Pas un ne voulait rentrer
    Personne n’était fatigué
    On voulait encore jouer.

    Finalement au lit
    Le ticket de manège gratuit
    Sur la table de nuit
    Rassasiait les envies.

    Ce temps est bien passé,
    Il est même dépassé
    Ce temps est obsolète
    Fini le temps de la fête.

  47. Si au moins t’étais amnésique
    je dirais tout n’est pas perdu
    tu partouzes c’est entendu
    mais au moins c’est en Amérique
    au lieu de ça tu vends la mêche
    tu dévoiles ma perlèche
    au prochain tour de jambes en l’air
    t’iras t’brosser dans les parterres

  48. ça fait dix ans que j’vous’ai largué
    Aussi ne comprends pas le message
    De voir ces vélléïtés
    De vous mêler de mon brossage.

    Vous fûtes séduite et puis virée
    Dix ans plus tard j’en rigole
    M’étant uniquement contenté
    De vous passer à la casserole.

  49. Si au moins t’avais la vérole
    je dirais tout n’est pas perdu
    tu m’as passée à la casserole
    mais au moins te voila foutu
    au lieu de ça tu en rigoles
    renchérit dans la gaudriole
    faut pas croire que parc’que t’es tondu
    tu n’auras plus jamais le feu au cul

  50. Passé,
    Le temps s’écoule
    Paisible
    Un coup de fil
    Un coeur en défaut
    Stress all over the place

    Tout lacher
    Desuite
    Rentrer
    Au plus vite

    Conduire à 6 mains
    G en main
    Organiser
    Babysitting
    Les fidèles répondent
    Chapeau bas
    Monsieur, Mesdames

    Pas l’ambulance
    Moi
    Passagé embarqué
    Angoisse sans sirène

    Et si je le perdais
    Là, comme ça

    Urgences
    Stagiaire
    Lenteur et lassitude
    Déjà, pourtant si jeune

    Urgences
    Ils ont appris
    Psychologie
    Ne s’y sont pas interessés
    Maladroits

    Les heures s’écoulent
    Machines
    Bip Bip
    Et compagnie

    La suite
    ….
    Surveillance

    Et si je le perdais
    Là, comme ça
    ….

    Présent,
    Profiter
    Absolument
    Evidemment

  51. Mais si ma mémoire est bonne
    Tondue vous fûtes en ce temps
    Pour avoir elle est bien bonne
    Couché avec un berger allemand.

    Car pour avoir le feu au cul
    Vous étiez fort renommée
    Mais avec les années en plus
    Vous devez être rassasiée.

  52. > ossiane,
    mendigoter ou faire la manche; quoi de mieux pour rejoindre la fière Albion? Et après tu diras que je ne suis pas de bon conseil!

  53. Si au moins tu étais plus sage
    je dirais tout n’est pas perdu
    tu es vieux ça c’est entendu
    mais au moins reconnais l’adage
    c’est toujours dans les vieilles casseroles
    qu’on a fait les meilleurs potages
    tu devrais l’apprendre bien vite
    car ça vaut aussi pour les frites

  54. coucou de bonsoir,
    je reviens du solfège, en courant, la toto sur ma tête, en chantant guillerette, alors je prends le temps de vous lire….
    et je reviens vous lire.. bises à chacun!

  55. Superbe note Ossiane !

    Le calligramme comme une vision de feu
    …avant…?
    …après ?
    Là où tout commence…
    là où tout fini…
    et pourtant il n’y a pas de début et pas de fin…

    biz Ossiane

  56. super jean louis!

    et bien Ossiane, les petits maillons de ta belle chaîne semblent avoir bu du vin joyeux ce soir, et c’est fort bien, la vie est courte, et elle se vit, dans ses envies de rester en vie!

  57. Cette histoire de casseroles
    Ne cesse jamais de m’amuser
    C’est ce que les vieilles cagoles
    Ne cessent de se répéter.

    Votre mémoire fait naufrage
    Sans doute les prémices d’Alzheimer
    Car suis encore dans mon jeune age
    Tel un jeune chiot, aussi joueur.

  58. > Ivucciu, encore un chocolat; mais glacé cette fois…

    Sous un feu de rocher

    J’ai appris à lire entre les arbres
    À compter les cailloux dans le ruisseau
    À donner un nom à tous les métaux
    Tel que le quartz ou le marbre.

    J’ai appris à nager avec le saumon
    À le suivre dans les grandes rivières
    À monter le courant de peine et de misère
    Sans me plaindre et sans sermon.

    J’ai appris à prendre le visage de chaque saison
    À goûter la douceur d’un printemps sur mes joues
    À savourer la chaleur d’un été sur mon cou
    À grandir dans l’attente d’un automne coloré et long.

    Mais, c’est uniquement sous un feu de rocher
    À l’abri d’un hiver froid et solitaire
    Que j’ai entendu les battements de la terre
    Et c’est là que j’ai appris à écouter.

    Rita Mestokosho

    http://www.innuaitun.com/modules/smartmedia/folder.php?categoryid=2&folderid=8

  59. Si au moins t’étais perspicace
    je dirais tout n’est pas perdu
    tu es fier ça c’est entendu
    mais parfois vraiment tu m’agaces
    Agathe est comme on dit là bas
    un nickname ça ne s’invente pas
    et pour rire je suis comme toi
    joueuse et menteuse à la fois

  60. >Bernard:
    Si si tu es de bon conseil;-) Il y a forcément beaucoup de toi dans le superbe poème que tu adresses à Ivicciu;-)

    >Annick:
    Avec ta toto sur la tête, je te laisse le soin de commenter à ma place tout ce qui concerne Agathe car tu t’en débrouilles mieux que moi;-) Beaucoup de talent, d’humour et d’ingénusoité dans toutes ces plumes. Un vent de folie souffle sur le blog;-)

    >Nigra:
    Bonsoir Nigra, heureuse de te savoir ici;-) Très touchée par ton poème que je comprends beaucoup mieux maintenant. Des sons, des mots brefs pour décrire l’urgence et l’angoisse, le temps qui passe et l’attente qui n’en finit pas. J’aime beaucoup ta façon d’écrire qui fait passer beaucoup de choses graves en simplicité et vérité. J’espère que tu ne vis pas tout cela en ce moment. Je t’embrasse bien fort et te remercie.

    >Pam:
    Hello Pam, quel enthousiasme! J’espère que tu vas bien depuis tes périgrinations scullpturales;-) Il faisait très chaud ce jour-là; c’est sans doute cette atmosphère que j’ai retenue pour illustrer cette scène;-) mais aussi l’impression étrange d’être dans un désert particulier sans âme qui vive, un désert qui m’évoque la Grèce ou la Crète et dont je me suis sentie proche sans trop savoir pourquoi. Biz à toi, chère Pam!

  61. J’aime à vous voir contrariée
    Espérant qu’il vous pousse des boutons
    Sur votre face rouge, ravagée
    A force de trop d’excitation.

    Mais voilà qu’il se fait tard
    Je vais mettre la viande dans l’torchon
    Aussi vous souhaite le bonsoir
    Et vais me coucher pour de bon.

  62. Et dans la nuit
    De quelquepart
    La lune est belle
    La même lune
    Qui brille
    Dans un coin
    De quelquepart
    Et qui sème
    Dans son doux vol
    Un tendre coeur
    De plein d’étoiles

  63. et voilà qu il me semble qu’ un ‘plein’ a retrouvé sa tête à l endroit, *ou la fatigue me divague…si tu as repris ma faute, merci Ossiane, ou alors la fatigue me tangue les lettres. Bises de tendre lune du soir.

    je ne l ai plus vU
    et le voilà revenU
    et j’aime son nU
    entre mille reconnU

  64. Chut bonbonze dort
    Comme un petit loir
    Et il rêve bien bien fort
    Il regrette son sec bonsoir

    Son Agathe il la serre fort
    Et voilà que ce soir
    Elle vient se serrer si fort
    Pour lui donner son soir

  65. J’ai rêvé…
    d’un temps arrêté
    balanciers fixes
    et muets
    sabliers figés
    à mi-course

    printemps été
    automne hiver
    le cycle des saisons
    abandonné

    Avant après
    futur passé
    le présent mêlé
    en sa source
    l’instant invite
    à se prélasser

    sous le soleil
    ou la grand’ourse
    le bonheur
    sans qu’on le course
    j’ai rêvé…

  66. ahhhhhhhhh ouffffffff,
    c est bien ce qu’il me semblait, je me disais bien que je sentais mes cheveux se dresser sur ma tête!
    mais bon, on ne sait jamais oùpeut partir ma tête, un beau jour, une nuit, son grain de fantaisie,
    merci de m avoir rectifiée, cet ordi portable est si sensible, qu’il me mène par le petit doigt.

    Bises de belle nuit!

  67. merci sven,

    j ai tant rêvé
    de ce doux temps
    qui passe sa seconde
    sans piétiner la précédente
    juste peser la goutte d’air
    se gorger juste de la perle rare
    apprécier ce qui est
    juste là
    tout près
    tout contre
    à fleur de peau
    à demi mot
    dans l indicible
    et l’invisible
    le beau de chair
    l’esprit de tant
    j’ai tant rêvé
    à ce doux temps
    de le serrer
    mon bel amant

  68. > Merci Bernard. J’ai attentivement regardé la vidéo. Superbe. De la géopoétique avant l’heure… Promis, je vais suivre une formation accélérée d’Innu Aimun. Dans le maquis, ça peut toujours servir ;-), surtout face aux hordes de légionnaires du 2e REP qui viennent s’entraîner dans les Agriates. Ca leur en bouchera un coin, eux qui se croient encore au Tchad…
    Amicizia

  69. Nous valsons comme au temps jadis,
    L’océan et sa robe que le vent plisse
    Embaument de vagues l’air sensualisé.

    Son collier de perles et de pierres nacrées
    Reflète sur l’horizon ses cheveux qui bruissent.
    Ils s’estompent comme les traits d’une esquisse ;

    Déjà, le fusain disparaît avec la marée
    Comme le rêve avec le jour qui s’immisce.
    Là, les doux souvenirs finissent
    Et les jours sont comme décolorés.

    Mon monde fabrique une vie que les rêves embellissent
    Et lorsque les pensées d’antan jaillissent,
    La beauté de la nostalgie peut enfin s’exprimer ;
    Ecarquiller les yeux et mieux s’émerveiller.

  70. >Guillaume:
    C’est gentil Guillaume de venir écrire comme au temps passé;-) Il est vrai que ce doit être la fin après-midi pour toi;-)
    Tu nous offes tout en douceur une belle évocation nostalgique en rimes sur un amour passé. Dessin au fusain qui s’esquisse et disparait au fil du vent et de cette apparition féminine. Tu as la plume aérienne. La beauté du passé permet de construire le présent et l’avenir. Je crois à cela aussi. Merci beaucoup pour cette arabesque poétique. Je t’embrasse par-dessus l’Atlantique.

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