Inconnu

Désert des Agriates

Désert des Agriates

Désert des Agriates

Désert des Agriates

Désert des Agriates

Désert des Agriates

Désert des Agriates

Désert des Agriates

La tendresse affleure, la vérité éclate dans son coeur de pierre.

Lecture du Haïku Calligramme: bas, droite, haut.

La tendresse affleure
la vérité éclate
dans son coeur de pierre

Le Désert des Agriates dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

Un seul poème aujourd’hui, celui d’Alix dont j’ai beaucoup aimé l’approche originale du désert et de la poésie. De très belles choses ont été déposées sur l’inconnu, la pierre, le désert mais impossible de tout mettre. Un problème de longueur me bloque pour aller plus loin.  Merci à vous.

Il y a très longtemps
Le bras
D’une mer lente
A construit un château
Sur un lacet
De braise

Où chaque heure
Inachevée
Cisèle la danse à contre jour
D’une transhumance
Si lente
Et l’errance
D’un parfum de lune blanche

Où la fièvre s’éprend
Des nuages
Et les gouttes de gemme
D’un mouvement
D’arc en ciel
Pour des cheminements
A venir
Il y a très longtemps
La plume
A laissé sur le doigt
Une corolle
D’encre suave
L’ultime
Etoffe des arbres
L’échancrure des vallons
Une frise de marbre
Pour le battement de l’aube
Il y a très longtemps
L’épure d’une
Poésie
A rompu le désert
Et suspendu nos peurs.

Alix

95 réflexions sur « Inconnu »

  1. La montagne limite l’horizon
    L’inconnu n’a pas de frontière
    La roche est nue
    Son cœur de pierre
    Au soleil crie un nom
    Que le vent du maquis
    Roule sur l’aride colline
    Jusqu’à la mer
    Que l’on devine
    Un nom d’odeurs qui brûlent et caressent
    Un nom qui se déchire aux ronces
    Un nom que le soleil enflamme
    un nom que les lézards connaissent
    Un nom de rose du désert
    Agriates

  2. Terre sauvage…

    La terre ocre le vent salé du désert,
    l’eau meurt au ventre des fontaines.
    L’homme métissé d’argile marche fier,
    le ciel fait battre son coeur de pierre…

    Une ombre ondule sur fond de lumière,
    un troupeau surgit sous le soleil brûlant.
    Des milliers de pattes mêlées soulèvent
    un nuage moutonneux charnel enivrant…

    L’homme renverse du lait de chamelles,
    dans des feuilles en guise de coupelles,
    Suit l’ondulation du troupeau à l’horizon,
    mâche et boit, de l’opium en décoction…

    Il n’a pas de maison. Il vit sous le ciel.
    Il dort sur le sol dans un tapis de laine,
    roulées près de lui, ses images sacrées.
    Le feu fait danser ses turbans brodées…

    A ses côtés, une femme de noir voilée,
    ses bijoux d’argent tintent sur sa peau
    quand elle se lève pour préparer le thé.
    Leur enfant dort au milieu des animaux…

    Le soleil sang s’immole dans la mer d’Oman,
    Quelque chose venant du fond des temps
    les effleure. Une ombre dans le ciel les unit.
    L’eau s’écoule enfin du ventre des fontaines…

    >

  3. Echarpe brune et reflets orangés
    Robe de bal aux couleurs passées
    Ruban circulaire et revers d’acier
    Ciel de traîne et passage protégé

    Prendre la route et ses lignes brisées
    Les couloirs vouloir les chevaucher
    Ses frontières entre rêve et réalité
    Une lettre pour tes mots décachetée

    Pas de colle sous le bitume allongé
    Détacher en suivant les pointillés
    Route ouverte sous nos roues pressées
    Lire la terre et ses ombres par le temps dérobés

    Simple voiture et son passager
    Dans septembre à peine éclairé
    De la distance pour une histoire inventée
    Le désert par le coeur effleuré

  4. « Ne demande pas ce que l’amour peut faire ou créer !
    Regarde seulement les couleurs du monde.
    L’eau de la rivière coule dans toutes les rivières en m^me temps.
    La vérité vit dans la face du soleil. »

    RUMI / Mathnawi / Livre premier (Gens des nuages Le Clézio)

  5. Terre secrète
    Dans le tréfonds de l’âme
    L’éveil de l’esprit

    Belle journée tendre et sereine à vous tous

  6. Inconnu
    Tu es mon sol de vie
    Souvent
    Et je te marche
    Et je te vole
    Pour m’envoler
    Vers devant
    Tu es ma vie
    Tu es mes pieds
    Qui se marchent
    Petit à petit
    Vers tout là bas
    Sous le ciel d’aujourd’hui
    Un connu

    bonbonze, heinhein!
    belle journée pour chacun, paisible et belle.

  7. terre peu affable
    chaleur palpable
    vie improbable

    merci pour vos merveilleux textes d’hier
    plein d’humour et de sensibilité
    je ne me sens pas encore
    capable de rebondir autant

    bonne journée

  8. Transhumance…

    Le vent s’engouffre sous les bâches
    qui abritent du soleil brûlant et cruel,
    des silhouettes dans des robes noires
    tourbillonnent se détachent sur le ciel…

    Les chevaux boivent dans des cruches,
    écrasent les tapis que des petites mains
    ont tissé dans la sueur et dans la peine.

    Les femmes portent des fagots d’épineux
    les hommes tissent des cordes à noeuds
    le feu fait danser les babouches brodées.

    Le soleil sang dans la mer comme immolé
    fait flamboyer le drapé gonflé des nuages
    quelque chose dans le ciel va craquer et,

    Quand la caravane repartira vers l’horizon,
    Moi, je suivrai chacun de ses mouvements.
    Des accolades et des mains qu’on embrasse,

    Des ombres fugitives glissent dans la nuit
    tissent une tendresse dans l’espace infini.
    puis je resterai à regarder patiemment la lune
    se lever lentement sur les coupoles de dunes…

  9. Bonjour Ossiane, j’ai fait une erreur dans le second texte,
    c’est… « puis je resterai à regarder patiemment la lune » se lever lentement….

    Merci de corriger si tu le peux. Goord morning au visiteur inconnu !

  10. Deux hommes, dit-on, en haine de soi, se faisaient la guerre ici et vidèrent les Agriates de ses habitants, dévorés par la Biscia, serpent envoyé par Dieu pour punir les hommes.
    Tels Jonas en sa baleine, deux amants se rencontrèrent dans le ventre du monstre et s’aimèrent. A leur désir de paix, le serpent rendit l’âme et les deux amants par sa bouche transformée en grotte.
    Depuis ce jour, Dieu ne permit âme qui vive en ces lieux, en châtiment.
    (d’ après: http://perso.orange.fr/histoire.du.nebbiu/site1.htm)

  11. ………………………………………

    de l’âne aux quatre-quatre
    les routes sont plus ou moins longues
    le désert râle

    ………………………………………

    andrée wizem

  12. Bonjour, Ossiane

    Inconnu

    Dans le taffetas de mes nuits alanguies
    Tu es un rêve de promesses
    Un songe de nuit d’ivresse
    Une pensée qui se caresse
    Un hâvre de tendresse
    J’imagine ton corps
    Fort comme un roc
    Une carapace fragile
    Dissumulant des trésors de douceur
    Sous un masque de pierre

    Dans le taffetas de mes nuits alanguies
    J’imagine ton coeur
    En écume d’étoiles
    Où se grise l’infinitésimal
    Variations sublimes
    D’accords symphoniques
    Pour un pas de deux
    Dans une course éperdue
    Loin du désert aride
    Des coeurs de pierre

    Belle journée………et bises ensoleillées et ventées du Midi

  13. Il y a très longtemps
    Le bras
    D’une mer lente
    A construit un château
    Sur un lacet
    De braise

    Où chaque heure
    Inachevée
    Cisèle la danse à contre jour
    D’une transhumance
    Si lente
    Et l’errance
    D’un parfum de lune blanche

    Où la fièvre s’éprend
    Des nuages
    Et les gouttes de gemme
    D’un mouvement
    D’arc en ciel
    Pour des cheminements
    A venir
    Il y a très longtemps
    La plume
    A laissé sur le doigt
    Une corolle
    D’encre suave
    Pour les mots en suspens
    L’ultime
    Etoffe des arbres
    L’échancrure des vallons
    Une frise de marbre
    Pour le battement de l’aube
    Il y a très longtemps
    L’épure d’une
    Poésie
    A rompu le désert
    Et suspendu nos peurs.

    >ossiane , pas banal la chouette qui s’égare dans ton conduit de cheminée …:)
    Belle journée à tous..de la belle écriture encore aujourd’hui..

  14. Terre mère,
    Tes entrailles broyées
    Révèlent ta splendeur.
    Ton coeur exposé
    A Chronos vainqueur
    A ses meules du temps
    A la pluie et au vent.
    Ce soir, de cette magie de pierre,
    Restera la poussière,
    Matrice, au-delà du paraître,
    De l’inconnu qui va naître.

  15. Inconnu…
    Que voudrais-tu connaître?
    Des prairies infinies
    Les secrets des maquis
    Un sable désertique
    Les buissons de lentisque…

    Médite, autant que tu le peux, au jour qui va renaître, à la nuit si tu veux.

    Tendresse!
    Sais-tu où elle se terre?
    A fleur de peau, à fleur de pierre,
    Sous l’écorce rugueuse
    La robe granitée
    Des pentes érodées
    Et des rochers à vif…

    Habite, les moindres interstices, où s’enfuient tes racines, comme herbes assoiffées.

    Vérité…
    Crois-tu donc au mensonge?
    Quand je dis qu’au sommet
    Perchée au ciel d’azur
    Une princesse veille
    Dans un conte de fée
    Et sème en envolées
    Le riz qui va germer…

    Ose voir dans tes rêves, ici là où jamais une pensée divine ne saura t’échapper.

    Coeur de pierre!
    Ou bien est-ce le tien?
    Une vraie citadelle
    Sauvage solitude
    Ton île de rochers
    Montagne d’exigence
    Et d’austères chaos…

    Mais la pierre se fend, parfois sans un éclair, surprise au fil du temps.

    Une source jaillit
    A boire
    Intensément

  16. En voyage inconnu

    Quand aux descentes des abysses, Eole souffle le vent des morts en géants typhons chimères.
    Cirée en Argonaute brise l’océan aux abimes demeure
    Je désire Aphrodite en Nymphe nimbée de son corps langoureux
    J’Iris mes bestiaires en chien Cerbère afin d’exhumer Eros de vos âmes
    écouter le mentor fraterniser en calembour de ses vers sages en paradoxes des équinoxes, ou le soleil caresse de son onduleuse flânerie en cache nuages
    Je crache des mots vipère en corps de chèvre lion chimère
    Pour faire passer l’art en destruction de l’Hydre de Lerne
    Pour que son souffle de son sang en Héraclès renaisse de ses cendres…

    Un petit ressorti du tiroir 😉

    Je t’embrasse Ossiane

  17.  » Gens des nuages  » une petie merveille ,un moment de plaisir a partager .
    Comme tout le reste .Ce qui est bien bcp des gens aimés ont aimés et acheté ce livre a moins que je le leur ai offert .
    Tout ce que l’ on partage dans ces régions si dures sont des moments de pur plaisir .La on connait l’ essentiel pour vivre avec la sagesse et la générosité des nomades.La Corse je n’ ai pas la chance de connaitre je me reservais pour la viellesse et c’ est foutue pour cette vie .Mais je me régale avec tous les écrits du blog.Au fait qu’ a fait Ossiane du pigeon?
    A bientot .Noisette

  18. >jeandler
    Je ne connais aucun guide de voyage qui ne fasse pas référence à Pierre Benoît et à ses « superbes descriptions », quand il est question des Agriates. Mais je ne connais personne qui l’ait lu et qui puisse m’en parler (si vous me trouvez l’ouvrage, je suis preneur…). Les guides plus récents mentionnent aujourd’hui « La Fuite aux Agriates », en pile dans la maison de la presse de Saint-Florent. Marie Ferranti ? Oui, celle qui est l’épouse de celui à qui S. a rendu visite. « Aqua in bocca » oblige !!!

  19. Le vent, artiste nomade,
    Façonne le désert brûlant
    Au gré de ses promenades
    Dessinant, modelant, sculptant

    Cette immensité sensuelle.

    L’homme vêtu couleur de nuit
    Parcours inlassablement sans ennui
    Ce monde Souvent inhospitalier.
    et, parcourant ces dunes dénudées,

    Il entend parfois les sirènes du désert

    Un jour j’irais fouler ce monde mouvant
    Aux contours incertains , conquérant
    Loin de notre quotidien aride
    Ou seul l’argent nous rend avide

    Un jour je caresserais sa peau de velours.

  20. Pffff … dur, dur de m’envoler sur ces terres qui me sont inconnues et que vous chantez si bien…
    ________

    Rythme des saisons
    Sangs, pierres, garrigues, coeurs
    Battements de vie
    ________

    Merci, Ossiane, pour le brin de soleil que tu m’as envoyé. Il m’est arrivé aujourd’hui. J’ai piqué du nez dans l’océan … de mon jardin.
    Belle soirée à tous.

  21. C’est un très beau poème Alix,
    le désert est plein d’images faites de sensations impalpables et diffuses,insaisissables… un mouvement, un cheminement, un battement, le poul du temps…
    une trace, une échancrure, une épure… un passage, un aboutissement.

  22. > Ivucciu, il me faudrait faire les bouquinistes des bords de Seine, pour le dénicher encore. De retour en ma campagne, je jetterais un oeil dans le fond de ma bibliothèque… Bien oublié Benoît, au jourd’hui!

  23. >amichel :
    Depuis Agathe 😉 Agriates te colle à la peau, Michel et ce que tu évoques autour de ce nom avec ces références au lézard et aux ronces est fort beau. J’aime ton inconnu sans frontière ; ton désert est vivant. Bises à toi et merci.

    >sven :
    Ces déserts que tu as sans aucun doute arpentés t’ont beaucoup marqué. Tu les décris avec une certaine nostalgie. Très belle évocations humaines et photographiques que tu nous offres. La terre, le vent, l’eau, le soleil, les chameaux, les chevaux, et l’homme nomade livré aux caprices des éléments du ciel. Beaucoup d’émotion dans ton dernier poème avec ces ombres fugitives qui glissent dans la nuit. Je ne peux m’empêcher d’évoquer à nouveau ici un roman de Marc-Durin Valois que j’ai beaucoup aimé et qui s’appelle Chamelle. Je suis persuadée que tu aimerais. Bien à toi.

    >brigetoun :
    Beau ressenti, Brigitte par rapport à ce qui est près, loin et inconnu. Merci à toi.

    >Pierre (2) :
    Mis à part la source, c’est dans le sens de ton premier poème que j’ai voulu aller avec mon bel haïku. Merci pour toutes ces références sur les Agriates, Pierre. Il s’y est passé beaucoup de choses. Bises.

    >bonbonze :
    Tue Laura pas volé la grille hâte à amichel 😉 Bises à toi.

    >Maria-D :
    Le Clézio est à l’honneur en ce moment et il le mérite. Je rajoute ce lien :
    http://perso.orange.fr/calounet/extraits/gensnuages_leclezio.htm
    J’aime le sens de ton haïku à propos de la pensée. Merci à toi.

    >Annick :
    Belle aventure poétique cet inconnu, Annick 🙂 Il te ressemble. Je t’embrasse.

    >marc :
    Allons allons Marc, pas de défaitisme, j’aime beaucoup ton deuxième haïku. Quant à ton dernier poème, je le trouve tout simplement superbe car bien en osmose avec le paysage. J’aime tout particulièrement la première strophe avec ce vent artiste. Merci à toi, je t’embrasse.

    >andrée :
    Un haïku qui détonne 😉 Comme souvent avec toi 😉 Merci beaucoup.

    >Claudie :
    Ton poème sensuel sur l’inconnu est somptueux ; il était sur ma liste 😉 Tu as une grande aisance pour décrire tout ce qui concerne le corps et les sentiments. C’est tout simplement beau. Merci aussi pour tes beaux haïkus liés au corps également. J’ai l’impression que t’aventures plus souvent dans ce style d’écriture. Bravo à toi.

    >Alix :
    Voilà, tu te retrouves en haut du tableau avec ton évocation pleine de souffle aux sensations diffuses. Je trouve qu’elle reflète parfaitement bien ce que tu aimes faire en poésie. Beaucoup de légèreté et de grâce dans ton style. Un grand merci à toi.

    >Daniel :
    Beau poème ! Intéressante idée, Daniel, d’être parti sur la relation terre/mère. Tu en parles bien et on sent aussi chez toi ton habitude de parcourir les paysages pour faire de la photo. Je t’embrasse et te remercie.

    >Bernard :
    Très bel Inconnu pour toi aussi qui étais sur ma liste. J’ai beaucoup de mal à faire mes choix en ce moment et je pense que ça va continuer 😉 J’ai beaucoup aimé ta déclinaison poétique autour des mots de mon haïku. Ta construction est originale avec ces questions auxquelles tu essaies de répondre avec la sagesse et la sensibilité qui te caractérise. De superbes images poétiques ponctuent ton poème qui interpelle . Bravo à toi.

    >Bruno :
    Ton poème tombe à point alors ! On croirait que tu l’as fait tout exprès pour la photo ! Il reflète parfaitement bien ton style d’écriture automatique. Il faut se laisser emporter par la vague de tes mots dans ces belles images mythologiques. J’ai hésité avec toi aussi 😉 Merci beaucoup, Bruno, bises vers Bruxelles !

    >Noisette :
    Vous me donnez envie de lire ce livre, Noisette. J’aime me retrouver projeter dans des univers très différents du quotidien et de notre civilisation occidentale.

    Je suis contente si ma petite fenêtre ouverte sur la Corse peut apaiser vos regrets. Buvez des yeux ces paysages.

    Quant à mon voyageur ailé, il est revenu cet après-midi pour le quatrième jour consécutif ! Je lui parle en anglais. Il reste à une trentaine de centimètres de moi. Il me regarde et m’écoute sagement 😉 Il est resté tout l’après-midi et est reparti sans doute à la recherche d’un abri pour la nuit. Bonne soirée, Noisette. Je vous donne d’autres nouvelles demain.

    >Bourrache :
    Ecris ce que tu ressens sans t’occuper des autres, Bourrache 😉 Ton haïku vibre de vie, tu as remarqué ?
    Tant mieux si mes clins de soleil arrivent à bon port 😉 J’en ai tout plein en ce moment ; pourvu que ça dure. Je vais faire quelques réserves pour toi. Bonne soirée, je t’embrasse.

    >zoom ouvert :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog. Rapide visite sur ton site dont je préfère les photos liées à la mer et la plage. Mais ce n’est un avis bien sûr subjectif 😉 En tout cas, bonne continuation à toi.

  24. >Annick:
    Sven a raison, ton dernier poème est superbe. Dommage que tu ne l’aies pas déposé plus tôt;-)

    >Sven:
    Jolie déclinaison poétique autour du temps. Des mots courts et simple pour décrire l’instant. J’aime! Bises à toi.

  25. Merci Ossiane

    Oui bien sûr les mots déposés ce matin sont extraits du magnifique livre « Gens des nuages »…
    Beau cadeau ce lien… merci

    Belle nuit à toi Princesse

  26. Première page
    Pour une seule
    Quelle belle idée
    Quand elle est pour Alix
    Qui hier nous offrit
    « L’inconnu sur terre »
    Et aujourd’hui nous dit
    La grâce à l’encre suave

    Bravo et bise à la poétesse

  27. Par les collines
    et les sentiers
    les cailloux et les épines
    il marche
    il avance
    Enfant poète
    Enfant bohème
    nul ne le connaît
    nul ne l’entend
    nul ne le voit
    ni d’ici
    ni d’ailleurs
    de partout
    éternel universel
    il se promène
    il écoute
    il regarde
    il va
    du bord de la mer
    aux grandes villes tristes
    sous le soleil
    sous les étoiles
    sous le ciel de rêves
    il suit les nuages
    en marge il est
    d’ailleurs et d’autre part
    son école est le vent
    les arbres et les rochers
    la terre et la mer
    le lézard sur le rocher
    elle lui apprend
    la liberté la beauté
    à regarder ce qui est beau
    à écouter ce qui est vrai
    à peigner les nuages
    et parler aux grillons
    inconnu il l’est de ceux
    qui ont les dents serrés
    les yeux crevés
    le cœur de pierre
    et l’âme desséchée
    toi et moi et vous
    l’avons vu
    sur le bord du chemin
    assis sur une pierre
    écoutant le soleil
    lui conter
    l’enfant aux yeux de rêves
    toi et moi et vous
    l’avons reconnu
    cet inconnu sur la terre
    c’est notre petit frère

  28. Beau Maria .! Bises également 🙂

    >Sven:  » Dis moi , traceur d ‘épures désertiques,
    géomètres des sables mouvants
    si les lignes que rien n’arrête
    ont raison du souffle du vent »
    Ossip Mandelstam

  29. >Maria-D:
    Bonsoir Maria, vraiment splendide ton poème sur l’enfant poète et ses compagnons les éléments! J’aime les thèmes que tu y développes. L’enfant va de l’avant et capte tout ce qui l’entoure. Il boit la beauté du monde pour ne pas se dessécher. Une belle leçon de vie. Bravo et douce nuit à toi, magicienne des mots.

  30. Bizare, je pensais avor glissé une phrase qui n apparait pas???!!

    et qu’est ce que je disais????un truc comme cela!

    un délice, ton poème , Maria!

  31. Inconnu
    Tu m’attires
    Et puis
    Je recule
    Tu me séduis
    Et me fais peur
    Et comme tu m’apprivoises
    Que ton minois charmant
    Comme tu séduis mes ans
    Je me laisse faire encore
    M’emporter
    M’envoler
    Tout en haut des nuages
    Il y a de la joie
    A se laisser aimer
    Par l’inconnu devant
    En le rêvant tout bel
    Amant, aimant, séduisant
    Alors je me ris d’ailes
    La laisse derrière
    Et puis m’en pars
    Mon bout de chemin
    Ma route devant
    Mon inconnu
    Aimé d’amour

  32. Entre 21 H 33 et 22H01, Ossiane, mais ne t inquiète pas,
    peut être je n avais pas mis nom et mail.. ?!

    le poème de Maria est si beau,
    comme celui d’Alix dessous les photos…

  33. Le petit frére on aime; je vais demander des contes aussi beaux pour m’endormir calme. On retrouve ces enfants sur les rives des plages sans fin.
    L’ enfant c’ est beau comme idée pour écrire. Je fais des progres.
    Soirée de Ramadan, je ne peux trouver le sommeil. Tout dort; je suis maître a bord de ce vaisseau qui n’ aborde nulle part, comme en quarantaine.
    Maria bisou des Hautes Falaises. Noisette.

  34. Alix

    … Mais, c’est le vent qui me pousse,
    car moi, je ne voulais pas voir la nature nue,
    la sauvagerie crue,
    l’homme sans espoir, les os blanchis dans la lagune,
    les enfants qui s’abîment,
    la jeune fille à mille roupies,
    le requin qui pourrit,
    et toutes les épaves de nos rêves éventrés
    dans la crique sans retour…

  35. > Ossiane et Noisette,

    The Dove’s Nest

    Thine escort… Thy honor, grants passage to thee
    Opening the gate, this valley to see.
    I bid thee welcome. Enter my land
    Which opens its heart, when held in thine hand.
    Behold the view at rainbow’s end.
    Sparkling fairy dust beg spirits to mend.
    Crystal blue streams, from mountains fall
    To quench thy thirst, and vest youth’s call.
    If thou be weak, my gardens delight
    To offer their bounty, and deliver thee might.
    The massive oak grants shelter by day,
    To dew sprinkled violets, wherein fairies play.
    Their giggled laughter floats on the breeze
    Creating soft music, Thine heart to please.
    But, disturb not the dove, in silence to wait;
    The touch of an angel, who summons her fate.

    Cynthia Proctor
    http://www.geocities.com/a_dove2000/heartdovepoems1.html

  36. Ce n’était qu’un rêve
    avant l’assaut du jour
    que la forme du vent
    dans l’illusoire matin…

    Je me dis que la vie
    est bien trop cruelle
    avec son long regard
    pâle, qui n’en finit pas…

    Que j’aimerais parfois,
    fermer les yeux pour ne plus voir
    ce regard-là…

  37. Fragments de roches
    Sous un ciel de buvard bleu
    Traces révélées

    Merci et bises à la dame des hautes falaises

    Belle journée à vous amis de l’oeil et à sa belle hôtesse

  38. l était une fois
    Le sel
    D’un corps avide
    A posé ses cristaux
    Sur un arbre
    De neige

    La vasque demeure
    Chevaline
    Epopée de soleil, galop
    D’un immense
    Silence
    Elégance
    D’une onde brune, anche
    Où Sommeille le chant
    Des flammes
    En robes d’étincelles
    Enharmonie
    De l’amble
    De fières écritures
    Chavirent
    Il était une fois
    Une goutte
    A saigné très longtemps
    A la vitre
    Une larme
    Sublime
    Apostrophe et
    Parure ouverte des regards
    Une lame se brise
    Intime jour au pas des mots
    Il était une fois
    La lune impure
    Au ciel
    A noyé les étoiles
    Effrayée de leurs coeurs

    http://www.c-alice.com/images/worldcommunitygrid_calice.png

  39. Ne pas fermer les yeux Sven pour ne pas voir le regard cruel? Non faire face et continuer d’écrire même pour ne plus voir ce regard cruel. L’écriture permet de dire, d’expliquer l’incroyable, de ne plus en avoir un souvenir pénible. Je lis actuellement  » Tanguy  » de M.del Castillo. C’est un livre qui n’est pas nouveau mais avec lui j’ai traversé cinquante ans de douleurs. Le récit écrit exorcise (faudrait de l’aide pour ce mot)
    Amitiés pour tous. Un bisou pour la funambule. Noisette.

  40. Inconnue

    Quand mon regard rencontre le tien
    Je perds soudain tous mes moyens
    J’ai composé ce poème pour toi
    Qui pourra te paraître discourtois !

    Tu te glisse chaque jour dans mes rêves
    comme j’aimerais me glisser dans tes draps
    offerte comme un trésor à mes bras
    j’aime t’imaginer dans ta tenue d’Ève

    je voudrais si ardemment t’embrasser
    et contre ta douce peau me serrer
    mais n’ose et ne sais comment l’avouer
    alors je couche ces lettres sur le papier

    Comme j’aimerais le faire à tes cotés !
    j’aimerais que ces mots te touchent
    et que mes mains les remplacent, effrénées
    je fermerai cette missive avec ma bouche

    qui sur ta peau délicatement musardera.
    j’attend avec une impatience ta venue
    oh charmante et divine inconnue.
    De mon corps bouillant la lave jaillira

  41. >jeandler J’ai suivi votre conversation avec Ivucciu.
    Dans « Le Gôut de la Corse » de Jacques Barozzi, je suis parvenue à retrouver des extraits des « Agriates » de Pierre Benoît :
    En voici un :
    « Il est une brève période de l’année, entre la fin de mars et le début d’avril, où une sorte de tapis sanglant, de l’embouchure de l’Aliso à celle de l’Ostriconi, semble recouvrir de bout en bout les Agriates. C’est l’époque de la floraison des anémones de feu, des sauges pourpres, des cardamines, des centaurées. Aux heures tièdes du matin, le vent du large fait onduler, à perte de vue, les plis mouvants de cette immense draperie écarlate, rouge linceul dont les mystères ne sont pas près d’être livrés… » Un décor idéal pour la tragédie ! rajoute Jacques Barozzi.
    @ prestu
    Anghjula

  42. Oui, je sais… quand il a fallu l’apprivoiser, j’ai appris, j’apprends encore…
    quand il a fallu le dire, je l’ai dit, et redit et je le répète encore…
    quand il a fallu l’écrire, je l’ai écrit, raturé et puis réécrit encore…
    quand il a fallu comprendre, j’ai essayé de le dire, de l’écrire et même de l’effacer, alors j’ai tout compris…

    Mais quand il a fallu l’enseigner, je n’ai pas su.

    A Noisette, sur le fil d’Ariane…. sven

  43. L’inconnu habite au 21
    je l’ai vu ce matin
    il avait l’air chagrin

    22 voilà les flics
    vos papiers
    circulez

    l’inconnu habitait au 21

  44. Souvent la vie est plus qu’absurde mais il ne faut pas céder, il faut rester debout, au plus faire un brin de « causette avec celle qui connait la souffrance  » mais ne vous laissez pas envahir par ce sentiment qui vous détruit. On n’est pas tout seul; on est bcp dans cette vie semblabe.
    Sven un sourire en amitié, cet apres midi il fait soleil.Noisette

  45. inconnu

    si tu portes un nom … tu n’es pas inconnu
    si tu as été aimé… tu n’es pas inconnu
    si tu as signé des lettres…tu n’es pas inconnu
    si tu as ouvert tes yeux
    si tu as respiré les fleurs
    si tu as regardé le ciel
    si tu as plongé dans l’océan
    si tu as aimé le chocolat
    situ as aimé rire et pleurer
    si tu as aimé courir et flâner

    si tu as aimé la vie

    autant que je t’ai aimé
    tu n’es pas inconnu

    jane

  46. Ce sont ceux qui souffrent le plus qui vous donnent les plus belles leçons de vie, alors pour revenir à cette phrase : « le récit écrit exorcise », oui, je crois comme Ousmane Sow l’exprime si bien, dans son témoignage intitulé : Le Soleil en Face, « l’art nous plonge dans un état de grâce, qui fait qu’il occupe votre pensée à tel point que la maladie, la pauvreté, tout ce qui embarasse les gens, n’a plus de prise… Je pense être vraiment immunisé quand je suis en phase de création… » l’écriture, la sculpture,faire circuler l’énergie et communiquer de toutes les façons. Merci Noisette pour ces paroles sages.

  47. Sven,ne crois pas que je sois sage, mais j’ai quelques années de plus au compteur que toi. Mais je te préviens moi je suis en route pour CENT ANS, n’ayant rien trouvé de mieux que la vie et je veux Vivre et Non SUR VIVRE. En partageant, nous changerons ce qui nous fait mal. Amitié de Noisette.

  48. sens

    si la vie avait un sens
    ce serait
    de regarder la beauté du monde
    de goûter aux délices de la vie
    de respirer les senteurs infinies
    de toucher vos âmes
    d’écouter les silences

    comme un ogre
    je serais insatiable
    de ces cinq sens

    marc

  49. >Annick :
    Hé hé Annick, cet inconnu te transporte bigrement 😉 Et je vois que tu es suivie sde près par Marc sur ce thème 😉 Beaucoup d’amour et de sensibilité dans tes mots. Bises à toi.

    >Noisette :
    J’espère que vous avez fini par trouver le sommeil, Noisette. Mon ami ailé est revenu ce matin. Bises à vous.

    >Sven :
    Tu es très en verve poétique depuis ton retour 😉 Toujours tes beaux textes sensibles et émouvants qui posent beaucoup de questions sur le sens de l’existence. Belle phrase celle d’Ousmane Sow dont j’aime les sculptures. Voici l’adresse de son beau site :
    http://www.ousmanesow.com/mac/fr/index.htm?mid=0&sid=0

    >Bernard :
    Beau poème plus énigmatique que d’habitude et dont il faut apprendre à décoder les mots et leurs sens 😉 Mais tu aimes nous perdre, n’est-ce pas 😉 Quelle est la relation avec ton lien ?

    >Marc :
    Après l’inconnu d’Annick, voici l’inconnue de Marc 😉 Tu te défends pas mal sur ce terrain-là 😉 Tes mots sont sensibles, sensuels et le déroulé de tes idées est subtil et généreux.
    Beau poème aussi le dernier avec cette ouverture toute en sensations sur le monde.
    Tu explores décidément tous les univers poétiques possibles et tu as bien raison. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Angèle :
    De retour dans tes terres, je t’envoie le bonjour 😉 Je crois comprendre que vous recherchez les écrits du livre de Pierre Benoit sur les Agriates. Je n’aime pas faire de la pub mais j’ai trouvé le livre tant convoité à vendre d’occasion chez Amazon car le livre de poche semble épuisé.
    http://www.amazon.fr/s/ref=nb_ss_w/171-1142490-1449065?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&initialSearch=1&url=search-alias%3Daps&field-keywords=les+agriates
    http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/B0000DMSYM/ref=dp_olp_2/403-4947163-4812452?ie=UTF8&qid=1190300341&sr=8-2

    >Agathe Leblouze/Feu roméo :
    Bonjour Agathe, tu manies beaucoup l’humour et les jeux de mots en ce moment 😉 Beau duo avec bonbonze ! Merci à toi, tu nous détends.

    >jane :
    Bonjour jane, l’inconnu un peu ambigu du titre de la note se personnifie de plus en plus. Voilà une autre belle approche que tu nous offres. Inconnu signifie Existence et non Indifférence s’il y a regard échangé vers l’autre. Merci pour la beauté de tes mots. Je t’embrasse.

  50. > Ossiane,
    de quel poème parles-tu? Celui en anglais? Es-tu bien sûre de ne pas avoir pris la colombe pour un pigeon?

  51. >Pierre b:
    Pardonne mon délai de réaction mais tu étais emprisonné dans ma boîte à spams;-) Contente de te revoir ici.
    Tu changes complètement de style de poésie, peut-être un peu moins libre qu’avant! Des rimes et des strophes mais toujours ton évocation entre paysage et bitume, frontière et ligne jaune, ciel et passage clouté;-) De superbes idées. Il est beau ton désert. Je t’embrasse.

    >Maria-D:
    Bise à la magicienne pour son bel haïku buvardé!

  52. >Bernard:
    Pardonne-moi, je me suis mélangée les pinceaux parmi la série de commentaires que j’ai reçus. Je parlais du premier poème. Merci pour le poème en anglais; je fais ce qui est dit; j’attends mais en parole;-) Je suis sûre, ce n’est pas une colombe;-)

  53. > Ossiane,
    Tant pis, récite lui quand même ce poème, avec ta belle diction; je suis sûr que demain il ira retrouver sa colombe…

    Quant à mon premier poème: tu m’as déjà gratifié d’un généreux commentaire dont je te remercie; alors peut-être parles-tu du troisième?

  54. bon je suis perdue aussi Ossiane,
    c’est un coquin le Bernard de nous faire ce jeu de pistes!
    faut il relire le tout pour tenter de comprendre?

  55. >Annick:
    Ce que dit Bernard est en relation avec ce poème et peut-être le lien qu’il a ajouté. Lis, tu vas peut-être mieux comprendre que moi;-)

    était une fois
    Le sel
    D’un corps avide
    A posé ses cristaux
    Sur un arbre
    De neige

    La vasque demeure
    Chevaline
    Epopée de soleil, galop
    D’un immense
    Silence
    Elégance
    D’une onde brune, anche
    Où Sommeille le chant
    Des flammes
    En robes d’étincelles
    Enharmonie
    De l’amble
    De fières écritures
    Chavirent
    Il était une fois
    Une goutte
    A saigné très longtemps
    A la vitre
    Une larme
    Sublime
    Apostrophe et
    Parure ouverte des regards
    Une lame se brise
    Intime jour au pas des mots
    Il était une fois
    La lune impure
    Au ciel
    A noyé les étoiles
    Effrayée de leurs coeurs
    http://www.c-alice.com/images/worldcommunitygrid_calice.png

  56. L’Inconnu m’a mise a nu
    Sans lui je ne suis plus

    Le voir je ne veux plus
    Pourtant son être m’a plu

    Inconnu je veux qu’il reste
    Pour que la découverte jamais ne cesse

    Pourtant j’ai perdu mon sourire
    De partir sans son rire

    Du plus profond de nos coeurs transpercés
    Nous hurlons à chacun de nos pas
    Qui nous éloignent

    Inconnus nous resterons

    De ce lien indestructible
    Qui de nous seul est connu
    Nous unirons nos rêves

    Jamais nous ne nous perdrons

  57. > Ossiane, Annick
    Jouer avec les mots, c’est être ange?
    Un jour, près de Patrimonio, Ossiane m’as dit:
    « Quant à mon cœur, il ne tombe jamais en panne 😉 A toi le rebond ! »

    J’ai cherché longtemps; la peur, peut-être, d’un faux …?
    Et puis hier soir, dans ma nuit profonde, je l’ai vu:
    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/00/Crab_Nebula.jpg/300px-Crab_Nebula.jpg
    Avouez qu’il est très beau, comme je ne pouvais l’imaginer!

    Et ce matin, dans un rêve à peine éveillé, j’ai entendu telle une voix Cassé(e):
    « L’effondrement
    Puis la détente (rebond) d’un cœur
    Engendre une onde de choc
    Qui rallume les réactions nucléaires dans les profondeurs
    Et propulse dans l’espace les couches qu’elle traverse.
    Le cœur effondré se refroidit par émission de neutrinos
    Pour devenir étoile à neutrons (voire trou noir).
    La plus grande partie de l’énergie gravitationnelle dégagée par l’implosion d’un cœur (10puissance53 erg)
    Est libérée en 10 secondes environ sous forme de neutrinos. »

    Tout est devenu lumineux; j’avais été victime d’un trou noir, et n’avais pu saisir, Ossiane, ton coeur au bon! Mais depuis,
    ce rêve pulsatile
    « Il est en moi, comme une vibration, comme un désir, un élan de l’imagination, un rebond du coeur, pour mieux m’envoler.» (C’est Jean-Marie qui me l’a dit).
    Quant à ce poème qui remplit deux fois ta page, Ossiane, il s’adressait à une inconnue, qui s’est enfuie au faîte de sa gloire!
    Et j’ai crié, crié, Alix, pour qu’elle revienne
    Et j’ai pleuré, pleuré, oh! j’avais trop de peine…
    Un lien alicien n’a pas suffi pour vous mettre sur la voie!
    Bon voyage!

  58. >Nigra:
    Bonsoir Nigra, pardonne mon délai de réponse; je ne t’oublie pas. Je suis toujours très émue par ta belle écriture qui est en relation avec ton vécu. Ton poème est bouleversant. Tu as approché cet Inconnu d’une façon si sensible que j’en suis toute émue. De « Je ne suis plus », tu as trouvé un chemin d’existence par le souvenir et le rêve qu’il ne faut pas vouloir effacer à jamais. Assumer et accepter son histoire pour pouvoir continuer à aller de l’avant. Bien à toi, Nigra, j’aimerais tant que tu te sentes mieux. Je t’embrasse chaleureusement.

  59. >Bernard:
    Que de subtilité, de trouvailles, de malice dans tes réparties! Un fil nous conduit toujours vers un autre. C’ets un vrai dédale dans lequel tu te plais à nous entraîner;-) Merci pour Alice; je n’avais pas saisi;-) A l’heure où je fais mes commentaires, je n’ai pas toujours l’esprit très clair;-) Visiblement tu es sorti de ton trou noir;-) Qui est Jean-Marie? Je me demande bien ce que tu vas me répondre;-) Merci pour ta réponse qui m’éclaire un peu mais pas complètement;-)

  60. > Ossiane,
    Ahhh, Jean-Marie! Mon vieil ami mauricien (mais toi qui le connais bien, ne lui dis pas car il ne le sait pas et cela pourrait troubler notre relation affective); histoire de coeur! Avec lui j’ai vraiment rencontré Rodrigues pour la première fois. Non pas qu’auparavant je n’en avais pas souvent entendu parler, depuis que William l’a mis en scène! Mais je sentais que de vive voile, il aurait beaucoup à m’apprendre. Effectivement, cela valut tout l’or du monde. Par la suite, combien de voyages lui ai-je réservé! Et ne cherchant plus qu’en cherchant sans chercher, comme si les vagues du désert mimaient une mer de nuages, et les marées galactiques le ressac musical des eaux turquoises de l’île Raphaël. Plonger dans l’inconnu! C’est folie que prendre ainsi ses rêves pour la réalité, et son passé pour son futur! Qu’y faire, quand le rebond du coeur dégage une telle puissance: 10 puissance 53 erg, cela fait combien de déserts? Peut-être un grand très grand désert, comme un crabe bleu.
    Et d’ailleurs, tu ne m’as pas dit, si tu aimais les couleurs de ma nébuleuse. Hélas…

  61. >Bernard:
    Tu me malmènes et me taquines;-) Tu profites que je sois en plein boum pour m’entraîner sur des terres inconnues;-) Toujours la répartie vive et ambigue quand je pose une question:-) Je m’y perds complètement dans tous ces noms de personnes:-)) Si j’ai bien aimé les couleurs somptueuses de ta nébuleuse. Bonne soirée à toi et merci.

  62. > Ossiane,
    la biche aux abois fait mê mê mê…
    Mais…
    Boum, quand votre coeur fait boum
    Le monde entier fait boum
    Tout l’univers fait boum

    Eh oui, c’est cela lorsque l’on approche du continent invisible…

  63. >Tietie007 :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog 😉 Très juste remarque de ta part ; j’ai retrouvé des photos de ce massif. Bien à toi, au plaisir de te revoir ici.

  64. L’œil incandescent contemple notre âme pourrie

    Par les craintes et les doutes ; il allume le feu

    Au fond de notre cœur perverti, douloureux.

    Il revigore nos sens estropiés, avachis.

    Quand l’œil s’embrase à la manière d’un volcan

    Sa lave lumineuse déniche dans tous les coins

    Ces monstres obscurs qui engraissent nos tourments.

    Cette aveuglante lumière les réduit un à un.

    Mais ces éclairs là ne zèbrent pas le ciel noir

    De nos nuits, par enchantement, ou par magie.

    L’énergie réclamée fait fi du désespoir

    Seul l’amour sait faire naitre de tels incendies

    Si l’œil reste ouvert, en alerte, à l’affut

    Qu’il capture, sans juger les beautés de la vie

    Les monstres, les craintes, subiront le reflux

    Et laisseront la place au bonheur infini.

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