Voile

La côte de Saint-Florent

La côte de Saint-Florent

La côte de Saint-Florent

La côte de Saint-Florent

La côte de Saint-Florent

La houle enfle, la tempête fait rage, vague de brume.

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

La houle enfle
la tempête fait rage
vague de brume

Les côtes du Golfe de Saint-Florent dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

Je m’absente de lundi à mercredi. J’ai programmé une publication pour mardi soir mais je ne serai pas en mesure de vous commenter sur ces deux notes ni de faire mes mises en lumières de poèmes. Vous pouvez déposer vos commentaires autant que vous voulez, envoyer vos emails mais sans photo jointe car je ne pourrai me connecter qu’en bas débit. A très bientôt, je compte sur vous pour que la vie continue sur le blog. J’essaierai de vous faire un petit signe si j’ai du temps disponible.

55 réflexions sur « Voile »

  1. La brume
    Te voile
    Et te songe
    Toujours jolie
    Île de mille
    Splendeurs
    Les yeux fermés
    Le nez ouvert
    A tes parfums
    De corse unique

  2. Ni joyeuse, ni noire,
    La terre se drape, se cache
    Sous son voile de veuve.
    __________________

    Bonne journée à tous.

  3. Je hais ces jours où rien ne va
    Où la vie est déjà trop pesante, les yeux à peine entrouverts
    On aspire à l’oubli du soir encore si lointain
    Le soleil boule morte dans un ciel morne
    Et la nature décor minable d’un théâtre sans vie
    Aucune fausse note dans cette grisaille
    L’Amour tue à force d’inquiétude et d’amertume

    On guette en vain un sourire
    On trouve l’angoisse
    Aucune chaleur j’ai froid dans ton corps glacé
    Si proches l’un de l’autre et pourtant perdus de solitude
    Une question obsédante sans réponse possible
    Prendrons nous un jour le même chemin
    L’espoir semble s’être enfui sans espoir de retour
    L’Amour se meurt d’indifférence

    Mais voilà que naît le refus de ce jour malade

    Et l’écho de cette révolte répond ….

    – 1976 –

  4. Gris blues
    alors tu mets la voile
    comme elle te va bien
    pour ta plus belle toile
    tu peints mélancolie
    je sens un temps de chien

    Gris blues
    parce que tu t’en vas
    tu fais tomber la nuit
    un peu comme un trépas
    mais pas encore la pluie
    j’ai le brouillard au bras

    Gris blues
    un monde m’envahit
    le bout des doigts s’éloigne
    des rivages d’ici
    et plus rien ne m’empoigne
    Même toi tu n’es plus là

    Gris blues
    je t’ai la brume à l’âme
    plutôt que de sombrer
    adieu terre de femmes
    mes souvenirs ombrés
    j’aimerai les nuages

    Gris blues
    plus triste moins que rage
    c’est le vent de la mer
    il n’oublie pas mon âge
    te pousse loin d’ici
    ce monde est un désert

    Gris blues
    la vague se finit
    où se couche le sable
    Tu ne fais plus de bruit
    enfuie parmi la foule
    mon étreinte impalpable

    Gris blues
    mon coeur tangue de houles
    des profondeurs marines
    un chant sourd et s’enroule
    larmes grises et si fines
    oh oh mon âme blues

  5. 10-07-07
    Ciel gris de l’été
    Ronge les certitudes
    De l’âme affaiblie

    01-09-07
    Les cumulus tels des dinosaures
    Respirent paisiblement
    Au dessus de nos têtes.

    splendide journée!!!

  6. Splendide Bernard!

    Sur l’abîme de ma vie
    Aucune éclaircie
    La douleur m’étreint
    Elle roule son chagrin
    Vagues de désespérance….
    Un regard éperdu dans le lointain
    Le bateau de l’amour a levé les voiles
    La mer s’enroule dans l’indifférence
    Pourquoi ces orages, ce nauffrage?
    La mer a ravi nos espérances
    Un voile de brume ténébreux
    A effiloché nos rêves d’amoureux
    Tu étais pourtant si jolie dans ta robe blanche
    Notre amour a vécu ces temps d’innocence

    Sur l’abîme de la vie
    Un regard éperdu
    Non, le voilier s’est égaré
    L’écume bat sa coulpe
    Et notre couple n’est que néant
    Où sont donc nos étreintes d’antan?
    Sur la grève, chancèle, une ombrelle
    Le parapluie bleu des jours heureux
    Sur le sable, l’empreinte de nos mains
    Une bague que la marée, dans son reflux
    A laissée, là, abandonnée
    Pour le pire

    Sur l’abîme de ma vie
    Tes caresses me hantent
    Sur les quais de triste brume
    Le chant des goélands berce mon spleen
    Je mets un voile de vague à l’âme
    Sur mon rêve blanc

  7. Les matins de brume
    Dans le silence bleu
    Un jour léger soyeux
    Semble du ciel l’écume

    Le soleil rêve encore
    La mer s’éveille doucement
    Sous la caresse du vent
    Dans une gaze d’aurore

    Et tant de douceurs naturelles
    Avec le lin d’un azur de saison
    Tissent un voile d’horizon
    A la beauté d’une aquarelle

    Un calme étrange et envoûtant
    Niche dans l’âme éprise
    De cette heure triste et exquise
    Avant la houle grise du temps

  8. Voile de brume tendre
    Nostalgie d’amour beau
    Semis de tendres cendres
    En silence ne dit mot

    Pourtant chargée d’étoiles
    Cette brume danse l’oeil
    Chaude flamme en son poêle
    Qui brille derrière son seuil

    La bouche goûte les saisons
    Qui s’offrent à la fenêtre
    La main glisse l’horizon
    Chaque jour à renaître

  9. La brume est ce tamis
    Tamis protège l’oeil
    L’oeil aveugle souvent
    Souvent par tous les temps
    Temps de soleil qui brûle
    Brûle le bout de son jour
    Jour où la pluie se tombe
    Tombe le soleil en lune

  10. Bon, j’avoue que l inspiration a été plus longue à venir, avec ce ciel de brume,
    pourtant les photos sont spendides, et de beaux mots, même si c’est parfois très triste, certains mots sont si douloureux. Bises pour chacun’e’.
    c’est joliment tendresse, amichel.

  11. Quels mots Claudie , Bernard…! J’aime beaucoup ces photos ci Ossiane et les mots associés nous invitent à la métaphore 🙂

    Le parchemin s’étire

    Traversé de lignes d’ombre

    Et la brume de l’embrun …

    Je suis passée

    Légère

    Sur l’alcôve de fumée

    J’ai dessiné des lunes

    Et

    Ce cheval d’écume

    A la porte des marées

    Puis creusé un nid bleu

    Mais

    Il ne suffit pas d’attendre

    Le dernier chant

    Secret

    Et ces bleus déchirés

    Il faut livrer bataille

    L’épée

    Encore trop aliénée

    De ses fables si lourdes

    Et se réinventer

    Des lignes d’une lagune exilée

    Et le feu

    Sur la maille du jour

    Peu importe le battement de nos veines

    La lune glissera en douce

    Sur le papier

    Ourlé

    D’un conte encre de chine

    Le passage de cristal

    D’un ciel déployé

    Laissons là

    La promesse

    Un paysage s’invente …

  12. Rien ne me parle plus que la brume…

    J’y suis depuis quelques longs mois déja…

    Quelqu’un d’ ici , avec son oeil ouvert,
    Vous le dira.

    Mais la brume rend muet.

    Juste ne pas confondre

    Les formes précises à venir

    Ou les chimères,
    les mirages…
    Le chant des sirènes…

    Privilège de vieillir,
    Ou,
    abomination….

    Savoir,
    Sentir,
    Dans cette brume,

    Ou avancer,
    Ou reculer.

    Pas de vaines lamentations,…
    Si je suis la,
    Aujourd’hui,
    Dans cette belle brume,

    C’est que je crois , encore
    Aux formes indécises…

    Mais…

    ….

    Cette brume…

    ..
    .

  13. Dans le couloir serré d’une aube aux portes vaines,
    La brume s’est glissée ;

    Entre deux rayons de molle indifférence,
    Elle a ôté ses gants et sa voilette brune ;

    Entre nos corps démêlés
    La brume a frotté sa peau de givre ;

    Entre deux quotidiens, sans y toucher,
    Elle a heurté nos cœurs,

    Un paysage mort a peuplé nos regards :
    L’hiver était là, à petit pas de rien.
    Il a recouvert notre maison, nos matins, nos aubes fatiguées,
    Et la brume,
    La brume, seule,
    Est restée, noyée dans ton absence

    (mais bonne soirée malgré tout ;))

  14. Mmmm … je ne voudrais pas être à la place d’Ossiane pour sa mise en lumière.
    TOUS vos textes sont plus beaux les uns que les autres…
    _________

    Douce soirée. Dans la brume car elle vous réussit particulièrement ! …

  15. Mais l’hiver , le sais tu Johal ?

    Révèle sa vérité
    Dans la nudité
    De ses apparences,
    Qui paraissent mortes,

    Mais ne sont,
    en vérité,
    QU’éternélles ,
    Promesses,

    De printemps,

    Avec,
    ou,
    …..
    Sans nous.

    Eternelle rassurance.

  16. L’hiver, et ses os blanchis…
    L’hiver et ses brumes…
    L’hiver et ses promesses d’éternité…
    L’hiver taille dans ma chair
    Ses froids crépuscules
    Et ses arbres endormis ;
    L’hiver cache ses nids
    Sous des larmes de glace.

    Rassurée pas très éternelle,
    merci Franck

  17. Ces photos me font penser à un poème de Michel Houellebecq

    À l’Ouest de Clifden, promontoire
    Là où le ciel se change en eau
    Là où l’eau se change en mémoire
    Tout au bord d’un monde nouveau

    Le long des collines de Clifden,
    Des vertes collines de Clifden,
    Je viendrai déposer ma peine.
    Pour accepter la mort il faut
    Que la mort se change en lumière
    Que la lumière se change en eau
    Et que l’eau se change en mémoire.

    L’Ouest de l’humanité entière
    Se trouve sur la route de Clifden
    Sur la longue route de Clifden
    Où l’homme vient déposer sa peine

    Entre les vagues et la lumière.

  18. J’aurai aimé avoir ,
    des mots , qui coulent,
    et s’écoulent
    sur mon clavier.

    Il n’y en a point.
    A la hauteur.
    De tes mots.

    Mais, j’espère, Johal,
    Qu’un jour,
    Q’un soir,,
    tu croiras, aux promesses,
    incertaines,
    de l’hiver.

    Merci beaucoup.

    Franck.

  19. Au loin, la côte des Agriates et « a punta murtale » que je regarde heure par heure, jour après jour, hiver comme été…

    Dans la demi-brume du matin
    elle a surgi
    alanguie de sommeil
    et de lenteur
    lourde encore
    des paresses du rêve
    elle s’est étirée
    elle a déroulé les secrets de ses courbes
    elle s’est déliée
    pli contre pli
    noble et fière
    elle s’est campée
    indomptée
    dans la lumière
    des flots
    du ciel et de la mer

  20. c’est fort beau Angèle Paoli,
    Bonne journée à chacun, mon mardi en pause m’éloigne un peu de l’écran ce jour. Belle pensée pour chacun.

  21. Elle voyage d’image en image…reste sensible à cette lumière diffuse et douce qui lui offre une existence…On ressent le grain de sa peau ..on est séduit par ce ruban qui suit les courbes du temps…Passante pressée…elle raconte des histoires…se tait et s’invite dans nos mémoires…Elle se love dans la brume des salles peintes en noir…Elle c’est une pellicule…un film…que les jours d’hiver on va voir…Elle c’est une épaule contre laquelle on se presse et qui nous donne de l’espoir…Elle c’est une main que l’on saisit sans la voir…Elle c’est une poésie ….une mise en lumière…un prénom…
    Ce matin..j’ai découvert avec un plaisir inouï les mots posés sur cette page…Merci…

  22. Je t’ai laissée là-bas
    De l’autre côté de l’océan
    Ici, seul avec mes sentiments pour toi
    Je suis dans une sorte de néant.
    Les brumes absorbent mes larmes
    Les lavis d’horizons voient se perdre
    Mes regards, amers comme des lames
    Et profonds comme l’Erdre.
    Les sombres nuances d’encre de Chine
    Jouent de la confusion de mes sens
    Qui se perdent dans le benjoin et l’encens.
    Pourra-t-on l’appeler Aline
    Cette petite fille que tu attends ?
    Tant de questions et si peu de temps…

  23. Bonjour,

    Je partage le même sentiment que Pierre. Plaisir de découvrir des mots doux ou douloureux sur cette page.! mais, ils ont tous aussi beaux que le voile de brume qui les a fait naître.
    Merci

    Bonne journée »ensoleillée » si possible

  24. « A punta mortale »
    Comme un chant de sirène
    Derrière ce rideau
    Du monte Genevo
    La voix d’une princesse
    Illumine mes jours, jette ses grains de riz…

    [http://www.allerencorse.com/images/agriates.jpg]

  25. chère Ossiane

    me revoilà parmi vous!

    le coeur en miette
    chaque jour sera un petit pas vers la reconstruction

    ma soeur s’en est allée…
    au milieu du mois d’aout
    vers un monde différent
    je le souhaite tant

    j’ai si mal quand je perçois cette douleur de l’absence
    la tendresse
    et l’amour fraternel
    était notre quotidien
    depuis l’enfance
    nous étions trois soeurs
    nous sommes encore deux

    perdre sa grande soeur chérie
    est un tourment
    et ma force sera grande
    quand sans larmes
    mes pensées iront vers elle

    la poésie qu’elle aimait tant
    m’aidera a surmonter mon chagrin

    a demain

    jane

  26. Mettre les voiles,
    Vers un autre avenir,
    Mettre un voile,
    Sur les vieux souvenirs.

    Briser les vieux reflexes,
    Courir vers de nouveaux rivages
    Mais sous aucun prétexte,
    Renoncer aux mirages.

    Mousse sur un cargo,
    Partant pour Zanzibar,
    Laisser son ego,
    Tous ses cauchemars.

    Plonger la bouche avide,
    Dans des eaux exotiques,
    D’une nage rapide,
    Quitter toute cette clique.

    Dessiner sur une toile,
    De nouveau horizons,
    Lever le triste voile,
    Sur notre inspiration.

    Étrangler les vieux démons,
    Attraper les étoiles,
    Et monter sur le pont,
    Pour enfin, mettre les voiles.

    Bernard bravo pour ton Gris Blues, c’est superbe.

  27. c’est beau aussi Jean Louis, comme chacun, à sa façon d’écrire pulvérisé de son sel d’encre…

    Sans l’ capitaine dans son bâteau
    Je m’sens moussaillon d’eau douce
    Et je m’ laisse m’la couler douce
    Je suis en haut du mât et je n’dis mot

    Demain je crierai là voilà, tout là bas
    Ossiane sur son canot d’escale
    Elle remont’ra à bord à fond d’ câle
    Et son âme si tendre ouvrira son cabas

    Plein d’photos, d’mots, d’belles invitations
    Et écrir’ pour elle et son album
    Gonflera des tomes et des tomes
    Sur des pages pleines d’pures émotions

  28. sourire

    quand elle hisse la voile et quitte le port, seule, le voile tombe le visage qui se met en veille, en pause aussi, sa douce voix, ses mots si tendres, sa générosité sont la signature précieuse de son album, le sceau doux de sa création, de son doux nom d’Ossiane….

  29. Oui Annick!
    Le plus beau remerciement c’est toujours d’être soi-même, avec ses gestes, avec ses mots, avec envie et « joyeuseté »…

  30. Oui, Bernard!
    et que chacun reste soi m’aime, si belle et émouvante et tendre et en douleurs aussi et si joyeuse encore bande de nous en chacun de soi..dans un si beau et singulier papier de soie.
    j aime bien ce mot joyeuseté, heinhein, il me rit, et mes dents le croquine tout bel de lui.. belle soirée, Bernard! et pour chacun’e’!

  31. Brume du matin
    Envoutante

    Pure Morning
    Silence

    Mais…

    Une brume de torpeur
    A congelé mon être

    Juste attendre le soleil
    Juste épier ses rayons

    Retrouver la foi en l’Humain
    Quête de demain

  32. Le naturel
    ça sent le ciel
    la fraîcheur de l’eau
    le naturel
    comme parfum du réel
    et l’éclat brut du spontané

    (mots empruntés à une poètesse )

  33. Le ciel
    Mon amour
    Ferme ses cils
    Et sa douce brume
    Me parle toi
    Mon ciel
    De moi
    Ma jolie brume
    Qui pleut parfois
    Dans le doux tendre
    De toi et moi

  34. Belle tu es belle en ton âme si belle si
    iRremplaçable et douce plume d’ange
    moUvement lent et magique du temps
    incoMmensurable beauté de l’intérieur
    éternitE sans pareil qui remplit de lumière!

  35. Tu es jolie
    Ma brume chérie
    Tu lisses le trop
    Filtre tout mot
    Et fais voir juste assez
    Des horizons pensés
    Pudique et secrète
    Ma jolie brume de tête
    Tu m’accompagnes souvent
    Dans mes doux sentiments
    Pour dévoiler qu’un peu
    En mystère de mon lieu

  36. En cette fin d’été
    C’est la brume du cerveau
    J’atchoum des gouttes de mots
    Embrumés et frileux
    Sous ces jolies photos
    Qui m’enveloppe douceurs
    La brume peut être tendre
    Et serrer si fort belle
    Ma brume de mon été
    Tu es à mes côtés

  37. Doucement tendrement
    Sa main feutrine l’écran
    Et se goutte des perles
    De brume qui scintille
    En belle lumière chaude
    Qui réchauffe sa main

  38. En cette fin d’été
    C’est la brume du cerveau
    J’atchoum des gouttes de mots
    Embrumés et frileux
    Sous ces jolies photos
    Qui m’enveloppent douceurs
    La brume peut être tendre
    Et serrer si fort belle
    Ma brume de mon été
    Tu es à mes côtés

  39. >A tous, Annick, Bourrache, Bernard, Claudie, amichel, Alix, Johal, andrée, Angèle, bonbonze, Fred, marline, nigra:

    Contente de vous retrouver:-) Ce petit mot bien tardif pour vous remercier pour tous ces beaux textes émouvants déposés sur cette note ainsi que pour les échanges pleins de vie qui ont eu lieu entre vous. La brume et le voile ont donné lieu à des coup de blues, à des choses profondes et douloureuses que vous avez exprimées avec beauté et émotion.

    Une pensée toute particulière à Jane qui revient sur le blog alors qu’elle a le coeur rempli de chagrin. J’espère que tu trouveras un peu de réconfort auprès de nous dans ces moments si difficiles. Je suis à tes côtés, tu sais. L’écriture peut t’apaiser.

    Un clin d’oeil à Jean-Louis, Léah, Franck pour leurs beaux textes sensibles.

    Un sourire à Guillaume qui vit maintenant de l’autre côté de l’Atlantique et qui ne peut s’empêcher de venir écrire depuis Washington. J’espère que tout se passe bien là-bas pour toi et que ton poème ne traduit ce que tu vis en ce moment…

    Bonjour Eymart, bienvenue ici;-) Je ne comprends bien le flou que vous évoquez. Pouvez-vous être plus précis?

    Ossiane

  40. >Sylvie:
    Joli haïku plein de délicatesse, Sylvie! C’est vrai que l’arrivée sur ces côtes était très troublante avec cette brume vaporisée sur les montagnes à la tombée du soir. Merci à toi.

  41. >Nath:
    Très belle photo très bien choisie pour cette note! Il est bon ce Richard;-)
    Ne culpabilise pas;-) Tu entres et sens d’ici comme tu le sens. Sens-toi très libre vis à vis de moi. J’espère que ton stage de théâtre te plait.

  42. La mer
    Me griffe
    Bien au-delà
    Des airs

    L’âme erre
    Sur le flanc
    De mes rêves
    Oubliés

    L’amère
    tu me
    Harcèles
    Me désespère

    La mère
    Heurte
    La douceur
    De ma trève

    Lame erre
    Dans les gerçures
    Aux frontières
    D’incertitudes

    Ah si l’amie
    Etait encore
    Ici

  43. Je suppose que ce poème est destiné à ton amie disparue. J’aime tes mots simples, tes vers courts et tes multiples jeux de sens avec la mer. Errance, griffures, amertume, incertitude, tes mots sont pleins de douleur qui me touche. Merci pour les beaux poèmes que tu as écrit en ce dimanche. Je t’embrasse bien fort.

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