Lecture du Haïku Calligramme: gauche, bas, haut
Tracé d’un seul jet
un geste d’enthousiasme
la couleur des mots
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, bas, haut
Tracé d’un seul jet
un geste d’enthousiasme
la couleur des mots
Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite>
Un coeur de granit
un regard qui se pose
rêve en spirale
Nombre de billets : 12
Le Journal de Voyage:
Parti sur du velours, la fin du mois de novembre est plus mouvementée, plus chaotique… le fil bleu de la Corse s’interrompt pour s’aventurer dans d’autres univers… avis de tempête… quelques turbulences de cohabitation sur le blog… abandon temporaire des mises en lumière… recentrage sur les photos et calligrammes… nouveau cap à expérimenter… L’Oeil Ouvert semble retrouver enfin la sérénité de son voyage grâce aux efforts de tous.
A noter l’arrivée de Tay et de sa belle poésie sur le blog.
Aventure, nouvelle route, trajectoire mais aussi le macadam noir en reflets et ce qu’il nous inspire et puis les hôtes de ses rives comme ma vache en clair obscur que je revendique haut et fort;-)
◊ A toi de jouer Neyde !
Je regarde
Au hasard
Le beau paysage
Pause voyage
Vieil arbre
Creux
Rugueux
M’invite à l’ombre.
Je touche son coeur,
– une petite peur –
Et je me sens FRAGILE.
Je reste immobile,
Et je ferme les yeux…
Le MORTIER
Du temps
N’a pas endurci mon âme,
J’ai toujours la flamme.
Je peux sentir
Et refléchir
Sur la beauté
De la MOSAÏQUE traversée
Pendant ces jours
De beau voyage:
Belgodère
Toute entier;
Ici, un village,
Là, une église
et même par hasard
un balbusard,
staccato
au ciel de Speluncato.
Pas une hirondelle …
Je me rappelle:
EPURE d’un arbre,
Triste mais belle,
Dessin en fusain
Fantôme jardin.
Je me souviens:
Trace du serpent
Dessine le chemin
Sur tapis de VELOURS.
C’est l’ÉCRITURE
Des Oliveraies em Balagne.
Maintenant
Partons en AVENTURE…
Adieu Montagnes escarpées,
Adieu villages suspendus,
Adieu Valée du Reginus
Jardin de la Corse
Adieu!
Je pleure
Et le soleil se met,
À la fois,
À pleurer comme moi.
Mon coeur balance
Et je me lance
Sur la ROUTE
Qui m’envoûte,
Très longue,
Sans doute,
Mais je compte sur vous,
Votre douce compagnie,
La force que nous allie,
C’est toujours
Ma NOURRITURE,
Pain d’amour
Pain de poésie
Ni même le CHARBON
Peut obscurcir
Mon coeur!
Ensemble,
Suivant nos rêves
Au soleil,
Ou dans les trêves,
Nous allons
Sur les nuages
Nous marchons
Sur le sable,
Sur le MACADAM
Partout laissant
Des traces
Profondes, vivaces
De notre amitié,
De notre histoire,
Scintillante TRAJECTOIRE
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Par monts et par vaults
le large en pente douce
à bicyclette
Lecture du Haïku Calligramme: de la gauche vers la droite
Ressac sur la grève
le bord de la falaise
les morsures du jour
Lecture du Haïku Calligramme: oblique, gauche, droite
Poussières de suie
lueurs de crépuscule
les yeux dans le noir
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Suivre le fil
ruminations paisibles
songe dans le pré
◊ Le silence … un instant bucolique, simple, paisible, authentique de nos campagnes, loin de la foule, des embouteillages, des gaz d’échappement, de la viande en barquette et de la technologie … Claudie, Monique, Brigetoun, Tay et Marc l’ont merveilleusement bien transcrit en poésie
Dans l’enclos scellé
L’heure de la tétée
La vache et son bébé
Douceur partagée
Le temps en arrêt
Un instantané de beauté
Le bonheur est dans le pré
En ombreschinoises…………………………………………………….
Maman et bébé au pré………………………………………………….
Le repas du soir…………………………………………………………
……………………………………………………..Tendresse animale
…………………………………………………..Dans une semi liberté
……………………………………………………… Douce protection
Diner aux chandelles…………………………………………………….
Dans cet enclos familial………………………………………………….
La douceur de vivre……………………………………………………..
…………………………………………………………La planète verte
………………………………………………Tant qu’il y aura de l’herbe
………………………………………………………..Belle progéniture
vos masses rassurantes
découpées franchement
sur cette nuit pétrie d’un souvenir de lumière.
Sombres et pesantes êtes,
concentrées sur l’essentiel,
la profondeur de la vie.
Nourriture pour vous
qui deviendra nourriture pour nous.
Et lestés par vous,
corps assurés, nous pourrons
nous élancer vers la lumière,
elle qui, amicalement,
veille sur vous et, malicieusement,
ponctue vos formes
Petit
Dans les prairies de ton enfance
Tu goûteras à l’herbe douce
Aux tendres mousses
Au chardon et à l’ortie
Tu apprendras aussi
Que la vie a le prix
De ce fil
Que l’on ne franchit pas
Nourriture céleste
L’âme rejoint l’univers
Nourriture terrestre
Le Corps s’enfonce dans la terre
Nourriture poétique
L’âme et le corps
S’étirent de l’un à l’autre
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Soleil pleureur
une traînée de poudre
sur le ruban noir
◊ L’Aventure m’a tendu les bras… j’ai pris une route de traverse… j’éprouve le besoin d’explorer d’autres univers à thèmes… le voyage corse s’étire en continu dans le temps… il fait une pause pour reprendre plus tard en pointillés…
◊ A la vitesse d’une cométe, cette lumière dorée a saupoudré tous vos écrits de superbes étincelles poétiques. Nigra et Bernard se sont faits pélerins de l’amour et de l’esprit de façon très originale. Merci à vous tous.
Il fait si noir autour
Je ne vois rien
Rien d’autre
Que cette Route vers toi
Il fait si sombre ici
Je ne devine
Que l’Or de cette rencontre
Ca brille tellement là-bas
Scintillements et périls
Quête de plénitude
Vaincre le courant
Du métal en fusion
Tentations et désirs
Je n’ai pas appris à nager
Contre ces forces là…
Si je plonge
Je fonds
Si je reste
Je coule
Lumière,
Reste
Tu m’es vitale
Fusion chaude
Dans la fraîcheur
De la nuit naissante
Fusion froide
Dans la douceur
Du jour nouveau
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Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Un autre monde
la vallée des merveilles
les portes d’un jardin
◊ Nous descendons de la montagne escarpée avec ses petits villages suspendus… Panorama sur la vallée du Reginu qui fut autrefois surnommée Jardin de la Corse pour l’abondance de ses récoltes et la fertilité de son sol. Au loin, le lac barrage de Codole. Voir la Carte de Corse …
◊ Aventure… quel mot n’ai-je pas prononcé là! Ce fut La grande évasion pour vous tous! L’Aventure vous a fait vagabonder sur de multiples chemins d’écriture … Vous y avez projeté de beaux rêves à votre image. J’ai choisi le voyage des songes de Bruno, l’exploration intérieure de amichel et la rencontre d’un inconnu de Bourrache.
Si les anges puisent mes rêves en taciturne rosée
Je pleure mille poètes en sublime voyage
Où l’horizon vainqueur de l’azur élancé
D’un ciel bleu limpide des êtres posés
Lutte funèbre des remous des ténèbres
Et si la clef nous ouvre la porte des songes
Pénètre la lumière de mon âme cafarde
La houle est si forte que mes larmes chavirent
Partir au loin
Où le ciel à la mer se mêle
Donner sa fatigue aux requins
Boire à la source des fontaines
Ecouter le chant de l’alouette
Et suivre le vol de la mouette
Que caresse le vent
Déchiffrer le poème de l’hirondelle
Partir au loin
Suivre la caravane des nuages
Cueillir la rose du désert
Chercher l’ombre des palmes et l’oasis
Suer à la chaleur des braises
Et dans la neige se rouler
Partir au loin
Dans le sourire d’un enfant
Dans les chemins de vie de la main d’un(e) ami(e)
Aller s’il faut à cloche cœur
Dans le pré clair où le bonheur se cache
Se parer d’un collier de perles de pluie
Et des étoiles à ses oreilles
Partir au loin
Dormir dans le soleil couchant
Et se lever avec l’aurore
Partir au loin
Dans le pays du jardin bleu
Où le cœur se repose
Ouvrir la porte à l’inconnu
L’inviter à sa table
Le regarder poser son baluchon avec précaution
Accepter la poussière des terres du monde
Que tracent ses godillots
Scruter l’océan de ses yeux
Où planent des tempêtes
Ecouter les mains qui racontent
Tous les chemins parcourus
Le sang, les cailloux, la mouette
Les lèvres dansent la chanson du vent
Du temps qui tourne sur lui-même
Et avalent goulûment
Quelques miettes
Eparpillées par les absents
Ne pas dire un mot. Le regarder s’en aller.
Refermer la porte. Humer les effluves
D’aventures qu’il laisse derrière lui.
Se coucher dans un lit, clore les paupières
Accueillir le rêve où se mire l’infini.
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Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Sillons de lumière
billes d’olive et de bronze
la trame gravée
◊ Quelque part après Speluncato …
◊ L’écriture a enflammé vos plumes en beauté. Comment, où, pourquoi, pour qui écrit-on? CéliaK, Maria-D et Claudie y ont répondu à leur manière.
Moutons
doucement alignés
en troupeaux
moutons
de mots
troupeaux
de phrases
et de pensées
destinées
immobiles
au Commencement
était
le Verbe
Ecrire sur les cailloux
Et les filets du temps
Sur les pages du vent
Et l’écorce des arbres
Ecrire à l’encre d’eau
Sur les lignes de la vie
En faire des phrases écloses
Dans mes cahiers d’enfant
Ecrire dans les marges
Et les bords du monde
Ecrire comme on respire
Sans perdre une seconde
Ecrire pour le pire
Ecrire pour le meilleur
Ecrire pour une personne
Pour qui mon cœur résonne
Ecrire en un seul souffle
Dans la vague qui expire
Sur le sable mordoré
Son amant d’un instant
Ecrire et ne point dire
Ecrire le grand désir
Des mots creusant la terre
Des mots faisant du bien
A ceux qui les rencontrent
Dans le matin du monde
Ecrire comme on délivre
Comme on ouvre la cage
Pour exorciser l’absence
Et cicatriser la blessure
Ecrire contre l’oubli
Ecrire pour aimer
Jusqu’à l’heure…
Du grand silence
L’écriture
L’écriture a jailli dans ma vie
Comme un geyser dans le désert
Des mots sortis de mon inconscient
Comme vols d’hirondelles
Arrachés au printemps
Ma parole, ivre, a franchi les frontières
Essaimant des sillons de lumière
Bulles d’air, d’oxygène
Souffle puissant dans le vent
Elle a réouvert mes blessures
Engourdi mes tourments
Fait exulter mes désirs flamboyants
Mes mots de pierre, mes mots ardents
Sont inscrits dans mon écritoire
Ils portent les stigmates de mon histoire
Ils ont des habits souvent décousus
Pourtant, je les aime
Parce qu’ils m’escortent
Dans ma soif de lumière
L’écriture pour moi, est poème
Et mes mots, je les aime