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Le Journal de Voyage:
L’oeil vif, l’oeil clair, l’oeil ouvert … doux tangage, petit air de vacances … la trêve estivale, des absents, des présents, un équipage réduit mais pas de grand vide … des allers, des retours, d’autres voyages et des parfums d’ailleurs qui embaument notre périple. Bel été à tous !
– Articulation du Voyage: L’EBAUCHE minérale de juin nous conduit vers le galet en forme de COLLINE puis vers les formes animales de la roche qui affleure: l’alligator dans le bayou de LOUISIANE et le lézard en forme de TATOUAGE sur la pierre. Les écailles de la peau font le lien avec les reflets irisés d’un REGARD et d’une EMPREINTE à fleur d’eau. Le chatoiement de l’eau calme est interrompu par un bouillonnement en forme d’IMPULSION. Le courant s’agite; une vague blanche nous submerge, chasse le DOUTE et rend les idées claires. On se laisse glisser dans le TOBOGGAN d’eau vers le blanc inconnu. Inconnu rime avec aventure et donc nouveau voyage. Le blanc et le mouvement régissent la suite de l’enchaînement photographique: la petite voile blanche en voyage face aux rochers noirs de la DOMINATION, les bandelettes blanches du HAMAC qui se balance, le mur blanc pivotant de la PERCEPTION, le MOBILE de graines suspendues devant le drap blanc et les graines qui se dispersent de façon ALEATOIRE sur le blanc parchemin …
A Neyde du Brésil de jouer maintenant!
Sur La COLLINE
de son dos
Le nom LOUISIANE
En TATOUAGE
Attire le REGARD.
C’est l’EMPREINTE
D’un fol amour.
Il a été l’IMPULSION
D’une passion.
Un jour
Le DOUTE est né …
Sa vie en TOBOGGAN
Laisse au passé
La DOMINATION
De cet amour.
Sur le HAMAC du temps
Son coeur repose
Après la PERCEPTION
De son erreur.
Morale de l’histoire
Attention aux tatouages:
“La donna è MOBILE
Qual piuma al vento
Muta d’acento
E di pensiero …”
L’amour, lui même,
est ALÉATOIRE…
◊ Traduction de “La donna è MOBILE (La femme est inconstante), Qual piuma al vento (Comme une plume au vent), Muta d’accento (Elle change de voix), E di pensiero …” (et de pensée …) Extrait de Rigoletto, de Giuseppe Verdi.
◊ Chers membres de l’équipage, si jamais certains d’entre vous souhaitent de temps en temps faire le poème du mois dont Neyde est devenue la spécialiste, faites-moi le savoir par email.
Quelle superbe page, que cette celle de Juillet. Encore merci de nous faire voyager.
Bonne journée à tous.
Un page de grande profondeur que ce juillet, merci Ossiane,
ils sont fort beaux tes mots,
à toi aussi, merci Neyde, c’est superbe, tu écris si bien.
Coucou Noisette, j’ai tenté d’aller hier dans mon carnet d’adresses, mais sans succés pour trouver les coordonnées, je pense fort à vous, et à chacun qui d’une coulée d’encre, laisse trace de son passage dans cet album que nous ouvre Ossiane.
Merci pour ces sensations, un contenu qui m’a éveillé les sens !
Et merci pour les mots
Merci au superbe travail d’Ossiane
bravo Neyde pour ces mots sensibles
après l’impression de nos surfaces phorosensibles
et vive l’opéra !
Envie de partager avec vous ce texte
écrit il y a deux ou trois saisons
moqueur et symptomatique
d’une période ;)))
**
Quelle difficulté que de se dorer dans son jus
Le juilletiste a parfois tout d’un rôti
Il en rêve avant même d’être parti
Signant pour la carte postale timbre inclus.
C’est qu’est des plus cléments le four
Tandis que la boucle va pour un tour
Emmener petits et grands braquets
Vers un salvateur mais lointain baquet.
Le plaisir n’est pas absent de ce bain
Chacun insouciant dans son élément
Se dit qu’avec un temps clément
Va y gagner un joli et coloré teint.
Hédonisme pour Adonis et éphèbes
N’est pas liberté absolue ni définitive
Temps suspendu entre Assouan et Thèbes
Pour soigner loin de l’invective
L’ego qui demande son comptant.
Le vacancier va donc être content
Tout rempli de soleil et de jolies filles
Son regard pas regardant va se satisfaire
D’images véhiculées par les publicitaires
Pour alimenter tout ce qui le titille.
Sea, Sex and Sun, Tea Tex and fun
Juillet c’est ce paradis retrouvé
Pours festivaliers patentés.
Ce sont les boites de nuit
Où non seulement le teint luit
Mais où les gogos attrapent tout
S’époumonent comme des fous
Se saoulent de musique pour repousser
Les angoisses fortes qui font tousser.
Où sont les femmes, telle est la question
Chacun quémande sa personnelle ration.
Alors Marcel ou Maillot, Bikini ou Bermuda
C’est chacun selon son dada
Pourvu qu’on ait l’ivresse et la tendresse
Après les petits matin de grande paresse.
**
>Anncik, Nath, Thierry et Mortenson:
Merci d’avoir apprécié; sois la bienvenue Mortenson! Bon week-end à vous trois!
Ossiane lorsque l’on s’absente même très peu de temps
et que l’on ne peut pas se connecter, revenir est impressionnant
car tant d’écrit est déposé qu’il est difficile de s’y plonger sans avoir
un certain vertige ; bonne soirée à tous
Bonjour Ossiane, je découvre votre blog via celui de bleumarie. Votre vaisseau du net est une invitation au partage des sens et de la convivialité.La passerelle m’invite à votre bord alors je me permets d’y déposer un avis de croisière.Vos images sont d’une beauté fascinante, j’ai l’impression d’y être. Les textes de Neyde résonnent bien et complètent l’ambiance du voyage. Je vous souhaite bon vent et de belles aventures à venir. Une nostalgique des voyages et de l’océan.Lucha