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Le Journal de Voyage:
Mer calme, ciel dégagé, pas de tempête à l’horizon, un équipage et un capitaine heureux qui se laissent bercer par le chant des vagues. L’Oeil Ouvert continue sa route en toute tranquilité vers d’autres aventures. Je salue le retour de notre ami UU qui blogue à nouveau et l’arrivée en poésie de Jorge. Je vous invite à aller les visiter en cliquant sur leur nom.
Un petit brin de muguet à chacun de vous.
Clochettes blanches
petits bonheurs de printemps
le temps du muguet
– Articulation du Voyage: En ce début d’automne, la lumière dorée de la Femme au soupir continue de nous accompagner sous les arcades. L’automne se manifeste avec la chevelure fauve des platanes. Qui dit fauve dit félin, nous passons au lion et à sa crinière de feu. Le feu nous entraîne vers les volutes de fumée puis vers l’incendie du maquis. L’orange des flammes nous fait revenir vers les quais et la chute du soleil brûlant dans l’eau. Le fleuve à nouveau et au-dessus la passerelle nimbée de lumière qui invite au voyage. Les gabarres sont le signe du départ avec le vent dans les voiles. C’est parti, nous franchissons la grande vague pour atterrir dans une autre dimension. C’est le calme plat dans le désert doré de la mer, comme dans une oasis. La porte du temps nous appelle vers le large étincelant et le signe du delta. La voile triangulaire passe devant les yeux éblouis. Le voyage reprend son cours à bord des vielles bisquines vers une autre destination…
◊ Je passe le relais à Neyde !
Le pot d’or
À la fin des ARCS-EN-CIEL;
Les taches de rousseur ACAJOU
Sur la crinière de feu d’un LION;
L’ÉMANATION de la brume en volutes
Consumant le coeur dans une brûlure dévorante
– Il n’y a pas de fumée sans FEU !;
Une CORDE tendue traçant un sillage;
La tendre INVITE d’une passerelle vers l’autre;
Le souffle d’éole sur la voile tendue d’une GABARRE;
La vapeur marine des EMBRUNS;
Tout nous attire au rêve,
Rêve de poésie,
Rêve d’amour
Des INSTANTS si doux ouvrent la porte du temps
Et libérent le signe du delta – TRIANGLE enchanté –
Pendant qu’un maillage d’étoiles de l’ÉTÉ nous couvre
et le rêve s’envole en route vers le large,
Sur une BISQUINE au pavillon hissé.
Pour Ossiane… Neyde … et vous autres…
Joyeux mois de mai… joli mois de mai
http://motslocaux.hautetfort.com/images/medium_muguet8.jpg
Pour vous tous voyageurs du verbe
en ce jour anniversaire
plein de brins de muguet de mon jardin
aux amples clochette dont les senteurs enivrantes nous poursuivent.
Un texte qui date sur le mois de mai, mais que vous situerez dans ces dernières années
Mai voilà
Un dicton dit « en Mai fait ce qu’il te plait »
un autre moins connu dit « Mai fait et défait »
Le second nous rappelle l’époque de mai 68
et les ex fan des sixties, l’époque des années folles
sauront combien alors s’appliqua la maxime
certes il y eu alors quelques rares victimes
mais certians ont depuis combien le rôle
des parents avait été négligé dans l’éducation
de leur progéniture entraînant les vicissitudes
que l’on voit et ce réel changement d’attitude
Mais à nulle autre pareille cette année nous glace
car ces tardives froideurs clairement nous agacent
pourtant c’est très visiblement que via la floraison
finissante on va bientôt, du printemps, l’oraison
chanter ensemble pour accueillir les chaleurs estivales
Mai saison d’un célèbre mais délicat festival
qui a pu douter cette année de son possible succès
de crainte de certains débordements et excès
Mai propice à des évolutions, donc tremplin
pour une nouvelle et agrandie Europe
ne nous renverra pas jusqu’à la saint Eutrope
car de cette convention il faut parler enfin
d’aucuns y infuseront une veine plus sociale
pour répondre à des attitudes à vrai dire martiales
Bravo à Neyde pour sa belle et directe évocation d’avril
et grand merci à Ossiane pour ce chemin qui continue
nous enchante et nous rapproche
Je vous offre ce matin,
Mon « instantané du jour » !!
1er mai
Temps du muguet !
Rayons de soleil
Très actifs ce matin
Réveillent les clochettes
Du muguet en fête !
1er mai
Temps du muguet !
Petites fleurs blanches
Ecloses dans la nuit
Eclairent aujourd’hui
Notre chemin de vie
1er mai
Temps du muguet !
La clochette du muguet
Ne vous réveillera pas
Aujourd’hui, c’est comme un dimanche
Sous le signe de la petite fleur blanche !
1er mai
Temps du muguet !
Et pour couronner le tout
Un ptit lien comme on les aime bien
Chansonnette de la fleurette
Il est revenu, le temps du muguet !
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http://fr.youtube.com/watch?v=uLJvVhtgeqw
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Biseeeeeeeeeeeeeees printanièreeeeeeeeeeeeeeees
MUGUET
Cloches naïves du muguet,
Carillonnez ! car voici Mai !
Sous une averse de lumière,
Les arbres chantent au verger,
Et les graines du potager
Sortent en riant de la terre.
Carillonnez ! car voici Mai !
Cloches naïves du muguet,
Les yeux brillants, l’âme légère,
Les fillettes s’en vont au bois
Rejoindre les fées qui, déjà,
Dansent en rond sur la bruyère.
Carillonnez ! car voici Mai !
Cloches naïves du muguet !
Maurice Carême
Mon petit brin
Tendre bel aimé
Sent le muguet
Le bout de mes doigts
Tendre baiser
Il est pour toi
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2008/04/28/ete/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/04/30/bisquine/#comments
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>Maria:
Merci maria pour tes pensées, bel après-midi à toi.
>THierry:
Belle journée à toi!
>Christine:
Tes petites clochettes tintinabulent joyeusement sur le blog;-) Merci pour tes mots dynamisants;-) Je t’embrasse.
>Bruno:
Très gaies toutes ces poésies sur le muguet;-) Merci pour ton attention.Je ne vais pas m’endormir;-)
>Annick:
Que ton petit poème est tout mignon, Annick;-) Bises.
Merci à tous pour cette belle invitation dans la belle saison, un petit brin par ci, un petit brin par là et beaucoup de bonheur pour tous.
Un brin de muguet
Les clochettes du printemps
Le doux carillon
Offrir
avec un beau sourire
un vrai
brin de bonheur
l’amour pur
cascade de clochettes
rimes blanches
accrochées
au regard étonné
chansonnette légère
la feuille est à la fleur
un fourreau de printemps
jaillissement d’espoir
et de verte lumière
dessin lancéolé
d’écailles imbriquées
de fines veines roses
de voile chiffonné
de ces cheveux de terre
est né le mois de mai
tout au creux du sommeil
rhizome oublié
patience de l’hiver
chargé de lourds secrets
s’écoulent
en pensées
calices parfumés
des rêves capiteux
des désirs naturels
je tu il nous vous ils
je tu elle nous vous elles
Mes amies et amis du blog
un bouquet de muguets,
un jardin de muguets
dans ce jour pour votre bonheur!
Bises
aujourd’hui j’ai travaillé
et je bosse encore dans la nuit…au moins de 02h00 à 09h30…
Ossiane comprendra, (mais elle ne dit rien), c’est pour mieux repartir dés ce vendredi soir…
dans mon jardin, que je n’ai pas voulu tondre, le muguet sent si bon…
Claude Nougaro
PARIS MAI
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Le casque des pavés ne bouge plus d’un cil
La Seine de nouveau ruisselle d’eau bénite
Le vent a dispersé les cendres de Bendit
Et chacun est rentré chez son automobile
J’ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume
Mon pas d’oiseau forçat enchaîné à sa plume
Et piochant l’évasion d’un rossignol titan
Capable d’assurer le sacre du printemps
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Ces temps-ci je l’avoue j’ai la gorge un peu acre
Le sacre du printemps sonne comme un massacre
Mais chaque jour qui vient embellira mon cri
Il se peut que je couve un Igor Stravinski
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Et je te prends Paris dans mes bras pleins de zèle
Sur ma poitrine je presse tes pierreries
Je dépose l’aurore sur tes tuileries
Comme roses sur le lit d’une demoiselle
Je survole à midi tes six millions de types
Ta vie à ras-le-bol me file au ras des tripes
J’avale tes quartiers aux couleurs de pigeon
Intelligence blanche et grise religion
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Je repère en passant Hugo dans la Sorbonne
Et l’odeur d’eau-de-vie de la vieille bonbonne
Aux lisières du soir, mi-manne, mi-mendiant
Je plonge vers un pont où penche un étudiant
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, Paris
Le jeune homme harassé déchirait ses cheveux
Le jeune homme hérissé arrachait sa chemise
Camarade ma peau est-elle encore de mise
Et dedans, mon coeur seul, ne fait-il pas vieux jeu
Avec ma belle amie quand nous dansons ensemble
Est-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble?
Je ne veux plus cracher dans la gueule à papa
Je voudrais savoir si l’homme a raison ou pas
Si je dois endosser cette guérite étroite
Avec sa manche gauche, avec sa manche droite
Ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis
La passion du futur, sa chronique amnésie
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, Paris
C’est ainsi que parlait sans un mot ce jeune homme
Entre le fleuve ancien et le fleuve nouveau
Où les hommes noyés nagent dans leurs autos
C’est ainsi, sans un mot, que parlait ce jeune homme
Et moi l’oiseau forçat casseur d’amère croûte
Vers mon ciel du dedans j’ai replongé ma route
Le long tunnel grondant sur le dos de ses murs
Aspiré tout au bout par un goulot d’azur
Là-bas brillent la paix, la rencontre des pôles
Et l’épée du printemps qui sacre notre épaule
Gazouillez les pinsons à soulever le jour
Et nous autres grinçons, pont-levis de l’amour
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Guillaume Apollinaire, Alcools
MAI
Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des darnes regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains
Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières
Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment
Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes.
Guillaume Apollinaire, Alcools
deux textes que j’ai mis en mai
que j’aimais
ces deux mots…
Il « paraît » que dans l’antiquité, le 1er mai était la date à laquelle les navigateurs reprenaient la mer, encore faudrait-il savoir de quel calendrier il est question. En tous les cas c’est sur un bien joli voilier et qui plus est sur une mer calme qu’Ossiane nous a invité en ce jour de la fête du travail, avec chacun un brin de muguet. C’est « semble-t-il » Charles IX qui aurait lancé la mode de ce porte bonheur à l’intention des dames de la cour, petit brin de muguet que chacun est heureux d’offrir et heureux de recevoir.
___
Tout ce que je peux faire pour ton bonheur
ne serait-ce que t’offrir une fleur
Si elle doit faire naître sur ton visage
Un sourire be&u comme le printemps
Laisse-moi chaque jour
Cueillir pour toi, une fleur en mon jardin.
___
Mai il pleut du muguet!!
Et j’en reçois un peu )
Mon dieu que vous êtes gais!
Oui je l’entends tinter
Dans vos soirées mutines…
Et d’un clic magique
Voilà que je rapplique
Sur terre Ossianique
Pour goûter dans la bruine
De ce sommaire d’avril,
Le plaisir volatil,
Les senteurs du muguet,
La voix de Nougaro,
Le Mai d’Apollinaire,
Vos présences dans l’air…
Bisous à tous
>Monique :
Adorable petit poème fleuri 😉 Une fleur ne se refuse jamais 😉 Bises de la nuit.
>Bernard :
Pas d’autre mot, superbe ! Tu rénoves la poésie sur le muguet, vrai de vrai ;-)) Que de choses tu as imaginé autour de ces clochettes. Riche invention dans ta tête 😉 Merci Bernard, je t’embrasse.
>Neyde :
Merci Neyde, un bouquet de senteurs vers toi 😉
>Aspe :
Aspe, patience, je n’ai pas encore eu le temps de dire quelque chose 😉
Tu es un grand bosseur et un grand voyageur en tout cas 😉 Attention à toi tout de même 😉
Comme j’aime ces textes ! Mai est décidément un beau mois à aimer plein de promesses. Merci pour tes jeux de mai par les mots;-) Bises du soir.
>lou :
Tu me fais rire avec ta terre Ossianique 😉 Depuis ta Californie, je sens chez toi comme une petite pointe de nostalgie en venant respirer les saveurs littéraires de la France. En tout cas, c’est vraiment super que tu te manifestes depuis si loin 😉 Your’re welcome dear lou 😉
>Bourrache et Annick :
C’est vrai qu’il se passe des choses inattendues sur ce blog 😉 En tout cas « la ternure » est un joli mot inventé. Allez, je prends un petit café avec vous deux pour finir de vous enlever ce vilain vague à l’âme que vous devez définitivement renvoyer chez lui. Bises vers vous.
Chères Ossiane et Neyde,
Vous lire est un vrai plaisir !
Ossiane, j’aime bcp ta présentation !
Neyde, j’aime tes mots !
Bon week-end !
Je vous embrasse fort,
OLIVIER
En écho à Aspe
http://fr.youtube.com/watch?v=JJcm0djhAcg
Belle journée … le soleil frappe au carreau…
Vague tumultueuse
à la crinière enchevétrée
naseaux tremblants
d’écume blanche
tu caracoles
tu te cabres
contre vents
et courants
intrépide
tu galopes
sur le grand désert bleu
Pure joie, blanche joie
lire les mots d’Ossiane
mots aux effluves de printemps
aux odeurs de mer et de sable mêlées
teintées d’un certain vague à l’âme
Découvrir que la poésie se vit et se dit encore…
au mois de mai comme dans les jours plus froids
découvrir qu’il est possible de faire écho
à ces mots de blanche peau ici tout près
de la mer
qui n’est jamais loin
quand on l’aime ou qu’on l’a aimé, autrefois
au temps des rendez-vous perdus
comme j’ai aimé la dame de l’île
mais elle a sans doute
tout oublié…
alors je renais à la découverte de l’eau pure
qui coule comme source
au temps du dégel printanier
et toi, tu revivras peut-être
toi , mon âme
par un jour de mai dans le coeur de la baie
>Céline:
Bonjour et bienvenue sur le blog;-) Vous allez me faire rougir avec ces qualificatifs;-) Votre plume est légère et sensible dans ce poème. Les mots couelent en douceur et fluidité. Pourquoi ne pas revenir nous rejoindre en poésie? Belle journée et merci.
superbe 🙂
>Gondolfo:
Bonjour et bienvenue. Merci pour votre enthousiasme. Belle soirée à vous.