Lagune

Laqune

Frêle équilibre sur le ruban de sable, terre sauvage

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.

Frêle équilibre
sur le ruban de sable
terre sauvage

Au sud de Bastia, l’étang de Biguglia qui est le plus grand étang de Corse. C’est une réserve naturelle qui abrite des milliers d’oiseaux.
Pour en savoir plus Voir la carte de la Corse

Terre sauvage, langue de sable, camaïeu de gris, vert et bleu. Les regards de Marline, Brigetoun, Olivier et Claudie s’étirent infiniment pour se fondre en beauté dans l’eau argentée.

terre sauvage
camaïeu gris perlé
étendue parfumée
le premier souffle du mystère

Marline

étalement plat,
eaux et langues de terre,
en camaIeu gris.
Campées dans la lumière,
les chèvres veillent,
sentinelles anciennes,
des terres brutes

Brigetoun (son blog)

Emerveillé, un panorama vertigineux,
Quelques nuages se prélassent,
Un chamois s’efface,
Illusions d’un homme heureux,
L‘étang d’un bleu turquoise,
Inespéré d’être si haut perché,
Balade escarpée,
Rentrons le ciel me toise,
Et soudain l’orage a grondé…

Olivier (son blog)

Etang ou lagune
Splendide
Somptueuse
Par sa majesté
Tes eaux bleutées
Où le regard se perd,
Verre d’eau de vert
Gardé jalousement
Par les bouquetins
Jettant un regard placide
Et olympien
Sur ta douceur ouatée
Longue frange glaciale
Si figée, presque irréelle
Rêve des touristes
En quête d’absolu
Et des écologistes
Lagune classée
Parmi les sites naturels
A préserver
Tu ressembles
A un décor
De conte de fée

Claudie

81 réflexions sur « Lagune »

  1. Terre sauvage
    Les chamois
    Ensemble,
    libres,
    Frêle equilibre
    La pierre tremble,
    Sont là
    Là-haut
    Regardant
    Le ruban de sable
    Étendu
    Comme un cable
    Devant la mer
    Beau paysage

  2. Mélancolie du matin…

    De la brume s’étend au loin
    s’étire comme un rêve sur le matin…

    Vers la lagune s’envolent
    lentement les mouettes
    et sur les bancs de sable
    les feux du couchant se reflètent…

    Maintenant passent sans bruit
    sur la mer, les oiseaux gris,
    sortant de l’eau des îles
    comme dans un songe se profilent…

    Des bulles qui éclatent
    j’entends sourdre la vase
    et le vent trembler sur l’eau
    et puis, se taire… à nouveau…

    Des oiseaux solitaires
    quand se retire la mer
    un peu de mélancolie
    il en était toujours ainsi.

  3. L’alchimie de la lumière…

    l’homme qui fut roi lentement s’étiole
    l’âme rebelle déploie ses ailes et s’étale

    le long soupir muet de ses espoirs déçus
    écrasé par le poids des souvenirs éteints

    au large du silence, au banc de ses peines,
    quitte le vernis de sa coquille corporelle

    s’en va rejoindre quelque forme lointaine
    dans la lumière cuivrée mouvante alchimie…

  4. etalement plat,
    eaux et langues de terre,
    en camaIeu gris.
    Campées dans la lumière,
    les chèvres veillent,
    sentinelles anciennes,
    des terres brutes

  5. point de non retour

    la mer est dans le ciel
    notre enclos haut perché
    le monde infiniment petit
    devient infiniment grand
    l’immensité qui s’étire
    concentrée dans les bleus
    des eaux de la lagune
    des lambeaux de la terre
    de l’ombre des rochers
    échos des horizons
    à nos cornes aiguisées
    semblables à des virgules
    l’écriture qui se perd
    à l’instant d’un destin

  6. Bonjour Ossiane, je me suis trompé dans cette phrase, c’est :
    au ban de ses peines…
    j’ai hésité mais c’est mieux si c’était ainsi. Merci à toi si tu pouvais rectifier et bonne journée. A ce soir.

  7. D’avoir laissé le rivage
    sur le bord de la terre
    me donne le vertige
    pour un morceau d’espace
    si lent à découper
    ses ailes
    on compose des dunes
    pour décrire une lagune
    d’une ligne figée
    on attache au rivage
    des rochers escarpés
    des pins dans la forêt
    sur le circuit du jour
    d’une boucle fermée
    une falaise oblique
    sur la côte suspendue
    on attache ses lacets
    pour ne pas trébucher.

  8. Corne de bouc
    par ma barbichette
    voilà une étrange contrée
    bien différente de nos montagnes!

    Et dire que c’est là qu’ils mangent nos fromages
    avec de la confiture de figues gorgées de soleil
    et arrosés de bon vin!

    Corne de bouc
    Sacrés humains!

  9. Bonjour, Ossiane

    Je me suis laissée guidée par le bleu et l’aspect figé, presque irréel de cette immensité

    Etang ou lagune
    Splendide
    Somptueuse
    Par sa majesté
    Tes eaux bleutées
    Où le regard se perd,
    Verre d’eau de vert
    Gardé jalousement
    Par les bouquetins
    Jettant un regard placide
    Et olympien
    Sur ta douceur ouatée
    Longue frange glaciale
    Si figée, presque irréelle
    Rêve des touristes
    En quête d’absolu
    Et des écologistes
    Lagune classée
    Parmi les sites naturels
    A préserver
    Tu ressembles
    A un décor
    De conte de fée

  10. Emerveillé, un panorama vertigineux,
    Quelques nuages se prélassent,
    Un chamois s’efface,
    Illusions d’un homme heureux,
    L’étang d’un bleu turquoise,
    Inespéré d’être si haut perché,
    Ballade escarpée,
    Rentrons le ciel me toise,
    Et soudain l’orage a grondé…

    Je t’embrasse chère Ossiane et tous les poètes et Amies ici !
    OLIVIER

    PS : Bernard, j’ai pas compris pourquoi tu nous a envoyés sur ce lien ? très joli d’ailleurs !

  11. L’ alchimie de la lumière…

    L’ essentiel est dans cette palette informelle
    de la silhouette blanche d’un village lointain
    des fleurs de dunes qui languissent au soleil
    de la couverture du ciel sur les cyprès, les pins…

  12. chèves, bouquetins ou chamois les avis divergent. Je suis assez ignare, si ce n’est que ma toute petite enfance corse traduit chèvre dès qu’il y a des cornes
    merci Ossiane

  13. Brigetoun

    Chamois, chèvre ou bouquetin? That is the question?

    Il y a des différences…………mais lesquelles? Suivant les régions de haute ou basse montagne, la dénomination et l’apparence de ces »bêtes à corne » sont différentes.
    Dans le cas d’espèce, il faudrait connaître bien la région pour identifier de quelle « bête », il s’agit.
    J’aime beaucoup la consonance bouquetin. C’est plus poétique. Je plaisante, bien sûr.

    Bises à toi qui te poses tant de questions métaphysiques et à tous les fans du blog chaleureux d’Ossiane………….et vive la Corse!

  14. Et, la tortue? Où la trouve-t-on dans les eaux si parfumées de l’île de beauté?

    Question à 50 euros

  15. Marline, Brigetoun, Olivier, Claudie,
    Quattor magnifique!
    J’ai lis et relis vos poèmes
    avec beaucoup d’attention
    Bravo!
    Bises à vous quatre.
    Mon cher ami Olivier,
    je t’embrasse fort.

  16. CONTEMPLATION

    C’est comme une fenêtre qui s’ouvrirait sur rien
    comme une toile, sans couleurs et sans lumière,
    l’araignée prisonnière enfermée dans son destin.

    Personne ne bouge au fond de la toile immense,
    pas de garde fou, de certitudes et pas de repère
    l’esprit libre a le vertige de son propre imaginaire.

    Pas de mystère, pas de symbole, pas de message,
    juste un lieu, une ambiance, une magie singulière
    une turbulence de l’air, une rencontre en solitaire,

    avec un paysage encore plus humain d’être désert…

  17. Une certaine analogie entre la Corse (que je ne connais pas ) et la Bretagne ( que je connais bien) est qu’elles ont inspiré les peintres!
    Capturer l’émotion, saisir la nuance d’un paysage qui se renouvelle sans cesse!
    Ravie bien sûr de partager la vedette, en toute humilité, avec Claudie dont j’admire la virtuosité , Olivier et Brigetown.

  18. Merci au nom du « quatuor » et de la « palette » et bises délicieusement parfumées à Sven et Neyde.

    Beaucoup de poésie à tous les fidèles et ceux à venir….du blog. On ne s’y ennuie pas. L’ambiance est super sympa

  19. >Neyde :
    Merci Neyde pour ta vision contemplative à rêver. Chamois… peu importe, mais je pense qu’il s’agit de chèvres 😉 Bises à toi.

    >Sven :
    Paysage de brume appelle à la mélancolie ; c’est inévitable. Belle progression dans ta série de poèmes qui invite à la méditation. Le corps et l’esprit sont en osmose avec la nature. Silence, étirement, lenteur, contemplation, tes poèmes sont comme de doux ralentis au-dessus de la vallée dans lesquels il fait bon se plonger. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Marline, Brigetoun, Olivier et Claudie :
    J’ai choisi vos belles évocations en liaison avec les couleurs grisées qui m’ont interpellées aussi mais que j’avais du mal à traduire en mots. C’est une belle bouffée de beauté et de fraîcheur et d’irréalité. Merci à vous quatre, je vous embrasse.

    >brigetoun :
    Je ne sais pas bien les reconnaître non plus mais sur cette photo, c’était un petit troupeau de chèvres.
    http://www.art-logic.info/annecy/Le-bouquetin-seigneur-des
    http://www.montagne-et-nature.com/index.php/pages?page=1159875413
    http://environnement.ecoles.free.fr/chevres.htm

    >marline :
    C’est vrai qu’il y a des similitudes. J’aime beaucoup la Bretagne pour sa diversité, sa beauté, ses côtes déchiquetées et sa pureté bien préservée. La Corse et la Bretagne ont ces points en commun plus des habitants qui sont fiers de leur patrimoine et qui ont envie de le protéger. Ce sont de beaux endroits pour s’adonner à la pratique picturale car il y a de très splendides lumières. Bonne soirée, marline et merci d’être là.

    >andrée/bouldegom :
    Belle idée de partir sur cette notion d’immensément grand et petit. C’est que de là-haut, on se sent minuscule face à cette immensité. Belle fin avec ces cornes en forme de virgule. Merci, c’est beau. Bises.

    >Fred :
    Oui Fred, ça se corse, on va rester sur les hauteurs mais sans saucisson;-) Bises.

    >annick :
    Belle balade marine iodée et ensoleillée. Il faut en profiter. Je t’embrasse.

    >SARAH encore de passage sur mon rivage 😉
    Bonjour Sarah, contente de te voir revenir 😉 Beau poème calligraphique avec un style d’éciture un peu abstrait qui semble être ta marque de fabrique 😉 Je vois le tabeau prendre forme. Merci ! Souhaites-tu participer aux petites mises en lumière de poètes que je fais sur chaque note ?

    >Candide :
    Amusante évocation vu par les yeux d’une chevrette 😉 Merci Candide !

    >feu roméo :
    Tu comptes tes mots ces jours-ci 🙂 Voici un lien sur « natura rerum »
    http://fr.wikipedia.org/wiki/De_rerum_natura

    Quant à la tortue, il faut voir ça avec Bernard, le grand spécialiste 😉

    >Claudie :
    Je ne sais pas répondre à ta question, Claudie 😉 Attendons le voyageur.
    Si tu trouves l’ambiance sympa, nous on aime bien que tu sois là avec ta pétulance et vivacité 😉 Bises.

    >Marie :
    Bonjour Marie, bienvenue sur le blog ! Je crois comprendre que tu es amatrice de haïkus 😉 Merci pour tes impressions ; au plaisir de te croiser à nouveau sur le blog.

  20. Comme l’écrit Marie , un blog délicieusement poétique et bien écrit!
    Merci pour l’invitation, il se pourrait que je me laisse tenter par
    cette petite aventure !
    A + tard:)

  21. Descendre les marches une à une…escalier de pierre et lointaine lagune…funambules à nos heures… ruban sauvage , terre de couleur…Un nuage sur le sol…l’ombre qui se dérobe…fragile équilibre…la vallée immobile…Envie de quitter….solitude et rochers…à deux pas, sous nos pieds…l’attrait de la cité…Chamois, chèvres ou oursins….identité par le vent emporté…parfum sous le ciel libéré…la nature est inquiète….Je m’approche et je vise….objective et lucide….dans la boîte, cette image….silhouettes sauvages….Descendre les marches une à une…les nuages à leur place…terre d’argile et de glace…mes photos à la une…

  22. Nous avons gravi des chemins escarpés, mon amour, et nous regardons vers dessous, nos sommes fort haut par le chemin de notre amour si bel, tu me protèges, je te couvre de moi, nos regards partent loin, et pourtant sont en chacun de nous pour l’autre si aimé’e’..
    Je partage avec toi tant de broderies de vie si jolie, tu crochettes mes plus belles dentelles, ta délicatesse m’ennivre, tu es mon amour de notre île en nous si belle, la plus belle, inaccessible pour personne, notre clé est secrète, je t’aime. Personne ne peut prendre notre ciel bleu, viens, je te serre.

  23. Avancer avec le nouveau vers l’avenir,
    ou revenir vers l’être qu’on a le plus aimé par le passé,
    le risque du précipice fait frémir,
    mais on ne peut l’oublier…

    Cette photo est très symbolique Ossiane avec ces deux êtres animaliers, dont l’un se trouve sur un rocher fragile qui semble pouvoir s’effondrer à tout moment… J’ai le sentiment d’avancer sans avoir avancer… mais le moral est là c’est le principal 😉 bises à toi 😉

  24. >Sarah:
    Ce sera un plaisir de t’accueillir. A bientôt!

    >Pierre b:
    Cette fois, je pense que tu as définitivement déposé tes valises si tu reviens ce soir;-)

    C’est à petits pas légers que tu empruntes l’habit du funambule pour cette descente vers la lagune. Descente à la Pierre b;-) Acrobate rêveur qui flotte sur son nuage tu es;-) Envie d’aller à la rencontre des humains, envie de prendre la photo unique qui fera date. Equilibriste tu es et resteras. Merci Pierre pour tes évocations très agréables à retrouver. Je t’embrasse.

    >Annick:
    Dis donc Annick, l’air iodé de la mer te réussit avec ces poèmes d’amour dans lesquels tu te donnes entièrement. Ivresse quand tu nous tiens;-) Bises.

    >Lydie:
    Bonjour Lydie, quel plaisir de te revoir ici !! Peut-être continuais-tu à me suivre en silence… En tout cas, c’est très gentil de te manifester.
    Je te lis et je sais à quoi tu penses. Période un peu difficile sans doute pour toi. Je comprends que cette photo te fasse réagir. Mais la vie n’est-elle pas un défi permanent pour trouver un équilibre même fragile. Parfois, il se dérobe, parfois il revient. C’est aussi ce qui nous rend si riche, nous humains. Continue ta quête, Lydie sans trop te retourner et pensant à ce que tu es toi et ce que tu veux devenir. Envoie-moi quelques nouvelles en privé si tu veux; ça me fera sincèrement plaisir. Je t’embrasse et te dis à bientôt.

  25. Bonjour à toutes et tous

    Ce message s’adresse particulièrement à Marline. Heureuse également de figurer auprès de toi dans la « mise en lumière » car j’apprécie également ta plume légère et fine.

    Bises ensoleillées du midi

  26. Reflet de soi sur un lac…

    Suis-je un arbre,
    suis-je un homme,
    la tête toujours dans les nuages
    pourtant bien enraciné dans le sol !

    quand sous les assauts des vents
    je penche ma tête qui foisonne
    toutes mes pensées s’envolent !

    en été, mon feuillage s’agite
    je suis plein d’idées
    en hiver, je perds le moral
    je me fais des cheveux
    j’en perds la tête !

    on prend parfois mon corps
    mon corps sec de bois mort
    mon corps pourri qui craque
    pour en faire des bateaux
    des sagaies, des échafauds !

    pour porter des toits aussi…
    quand je regarde la haut
    la tête dans la cime
    je cotoie les étoiles
    je me sens léger !

    quand je sens mes racines
    qui s’enfoncent dans la terre
    il n’y a plus d’été,
    il n’y a plus d’hiver,

    la pluie en gouttes ruissèle
    jusque dans la vallée
    les feuilles forment
    un tapis à mes pieds
    mes bras en tombent
    je suis prisonnier !

    je regarde la vie s’en aller
    je me sens fragile,
    en me regardant, dénudé,
    dans l’eau du lac
    au fond de la vallée…

  27. Ma chère Ossiane,
    Je suis très touché de retrouver mon acrostiche en compagnie des belles plumes de Brigetoun, Martine et Claudie. Moi l’amoureux des femmes, me voilà superbement entouré !
    Bravo à vous aussi, Mesdames !
    Merci pour les félicitations de certains.

    Encore merci Ossiane et gros bisous !
    Bises à vous les poètes et à ma Brésilienne adorée Neyde !
    OLIVIER

  28. c’est beau sven,
    et merveilleux olivier si bien entouré, bonjour à chacun.

    belle image fort impressionnante qui donne le vertige, l appel du vid eou de l envol.

    Chèvre si tendre
    Bouc apaisant
    Vous choississez
    Votre envol
    Entre mer
    Et ciel
    Dans la légèreté
    Du souffle du vent
    Et la caresse
    Des flux et reflux
    Votre envol
    Une scène délicate
    Et fort belle

  29. vous choisissez, avec un s,
    et la caresse, au lieu de et de la caresse….merci de corriger Ossiane. Bises.

  30. 000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
    .
    Nouveaux commentaires d’une Claudie en ivresse sur:
    (je me demande comment elle fait pour écrire tout ça d’une traite:-)
    .
    https://blog.ossiane.photo/2007/04/01/meli-melo/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2007/06/11/felures/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2007/04/04/lune-de-miel/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2005/03/03/2005_03_glifraction_/#comments
    .
    7777777777777777777777777777777777777777777777777777777777777777777
    .

  31. >Sven :
    Très belle évocation touchante! Je m’étonne toujours de voir comment vous arrivez à décoller de la réalité de ces photos pour toucher les cordes les plus sensibles de notre statut d’humain. Cet arbre qui flotte entre terre et ciel est fragile ; il ressent les moindres soubresauts que la nature lui offre au gré des saisons. Un grand merci à toi.

    >Olivier :
    Tu vois, je t’ai bien entouré 😉 J’ai réussi à mieux remettre ton acrostiche en évidence. Ce genre de mise en page n’est pas aussi facile à mettre en place. Bises.

    >Annick :
    Que le vent léger qui enveloppe ces chèvres enveloppe ta journée. Merci pour ton beau poème.

  32. Ossiane,
    Je savais déjà que le poème d’Olivier est un accrostiche,
    maintenant il reste plus beau, plus clair, comme ça.

    Ossiane
    les chamois, les boucs, les bouquetins, la chèvre sont tous de la même subfamille, alors il sont cousins.
    Ils ne se gâchent pas d’être confundus.
    Si vous que connaisez la région, vous ne savez pas,
    pour moi, que suis lontaine, c’est le même.
    Je ne connais que la chèvre domestique, pour ça je trouve chamois plus charmant.

    Clin d’oeil à Claudie et Brigetoun.
    à Candide et Andrée,
    à Annick et Olivier,
    à Ossiane
    Brigetoun appele de chèvre tout qui a des cornes,
    Claudie trouve bouquetin plus poétique
    Olivier parle de chamois,
    Annick parle de bouc et chèvre amoureux,
    Candide parle de corne de bouc,parle de chevrette,
    Andrée parle de cornes aiguilleés, sans dire le nom
    Ossiane a dit chèvre,
    Neyde continue à trouver chamois plus charmant.

    That is the question : qui va gagner l’élection?
    Bises brésiliennes à tous les ami(e)s du Blog.

  33. Lacune d’Equilibre
    Ruban de Vie

    Stabilité de Vie
    Lacune de folie

    Silence sage ou sauvage
    Ecoute, il te parle…

  34. >Neyde :
    Oui, c’est mieux comme ça. Tu as raison, on peut se faire plaisir avec le nom qui nous plait 😉 L’Oeil Ouvert n’est pas une base de données scientifique 😉 Ton petit chamois est charmant et tout comme l’évocation de ces bêtes à cornes;-) En tout cas, ce n’est pas moi qui vais désigner le vainqueur 😉 Bises à toi.

    >Nigra :
    Bonjour Nigra, contente de ton retour sur la toile 😉 J’espère que tu as passé de bonnes vacances. Merci pour ce poème en questions et en opposition sur le sens de la vie. J’écoute dans le vent. Je t’embrasse.

  35. Comme en temps de vacances, un bouc, dans le petit bois derrière, faut croire que ma tête est allée le chercher toute seule, la coquine.

  36. Oui, et même qu’avec cette polémique … boucs ? … bouquetins ? … chamois ?… on va tous finir par devenir CHEVRES sur ce blog !!!

  37. La haut
    il entend le soleil
    il voit son rire
    sur leurs noirs désirs
    des rayons rouges
    d’absolution

    euh rien à voir avec la fiesta des biquettes

  38. héhé
    hier un picknique
    au fromage de chèvre
    demain un picknique
    au fomage de chèvre
    hier à Pen Bé
    crique sauvage naturelle
    demain à Lamor Baden
    crique naturelle sauvage
    hier demain
    au fromage de chèvre
    héhé

  39. >Michel b:
    Je t’encourage vivement, Michel. Tu ne le regretteras pas. Va vite réserver un billet et zou !

    >Feu roméo:
    Tu m’interpelles Roméo en ce moment avec ta poésie hors du commun et un peu sarcastique;-) C’est beau. Je me demande qui est ce « il »… Bises.

  40. Bouquets de thym

    Chèvre-feuilles

    Chat … moi … zèt

    Mari … né

    Paul et Mique.

    Oh ! cette invitation au mariage…

  41. >Annick:
    Tu as de la chance, tu es dans un des plus beaux coins de Bretagne. Profite à fond!

    Tiens voilà Bourrache au chat moi mari nez;-)

  42. oui c’est vrai,
    et je vais te dire pourquoi,
    car mon fils Jean Sébastien s’est pris d’amour pour le fromage de chèvre, depuis cette semaine ….
    OUI c’est fort beau, hier Pen Bé et Piriac et Herbignac
    puis auj St Brévin
    demain Lamor Baden
    et déjà aussi, La Roche Bernard, St Nazaire St Marc
    et aussi une belle campagne,

    j ai beaucoup de chance, St Brévin est à 30 minutes…
    Je me suis regonflée les batteries immensemment aujourd hui!
    je t envoie des odeurs du vent en permanence des rochers un beau ciel et même un bel orage….Jean Sé est agréable

    mais la Corse c’est fort beau aussi cela remonte à près de trente ans…
    Un fort beau pays comme la Bretagne…

    MERCI de ta belle présence Ossiane, je t’embrasse!

  43. coucou Bourrache et chacun
    je ne vous délaisse pas, loin de là,
    juste bp dehors à profiter des sites, et mon fils épanoui donne baume au coeur… bisous à chacun!

  44. Sur les chaloupes du rivage,
    Je rêve, parfois, d’outre-cieux…
    Mais serais-je en bas même dieu
    Aux cornes tissant les nuages ?

    Coucou ! 🙂

  45. >Annick:
    Tu passes décidément de bons moments en compagnie de ton fils et tout cela dans un cadre somptueux. Petit moments uniques à grapiller bien vite. Bonne soirée à toi.

    >Johal:
    Coucou Johal, tu déposes tes valises toi aussi;-) Trois retours en l’espace de deux jours;-) J’espère que tu as bien profité de cette trêve. Merci pour ce beau poème de rentrée encore baigné de souvenirs lumineux. Je t’embrasse.

  46. Suspendu entre ciel et nuage
    Deux chèvres se dressent
    Sur une grande carte postale

    *******

    Ils ne se comprennent plus
    Et pourtant tous deux
    Bêlent entre ciel et terre

    *******

    Perdu en terre oubliée
    Le sinaï sous les pieds
    N’entendez vous les dix commandements sautiller

  47. Ben moi je préfère le fromage corse de brebis, mais au fait, c’est quoi une brebis ???? …pouvez vous me dessiner une brebis ?

  48. >Pascal:
    Bonjour Pascal, contente de te revoir par là;-) De retour de vacances, je suppose… Je te remercie pour ces trois approches originales. La première me fait sourire, la deuxième me fait rire, la troisième m’amuse;-)) Bien à toi, je t’embrasse.

    >Sven:
    Moi, j’aime les deux;-) Tu as raison de te poser la question sur la brebis;-) Il nous faudrait un spécialiste caprin et ovin pour nous tirer de là;-) Bise.

  49. Pour Sven :
    ___________

    « Le premier soir je me suis donc endormie dans un lit-solitaire à mille milles de toutes les terres habitées. J’étais plus isolée qu’une naufragée sur un radeau au milieu de l’océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m’a réveillée. Elle disait:
    – S’il te plaît… dessine-moi une brebis !

    J’ai sauté sur mes pieds comme si j’avais été frappée par la foudre. J’ai bien frotté les yeux. J’ai bien regardé. Et j’ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement.

    Mais mon écrit, bien sûr, est beaucoup moins ravissant que le modèle. Ce n’est pas ma faute. J’avais été découragée dans ma carrière d’écrivain par les grandes personnes, à l’âge de six ans, et je n’avais rien appris à écrire, sauf les « o » fermés et les « a » ouverts.

    Je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d’étonnement. N’oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toutes les régions habitées. Mon petit bonhomme semblait égaré, mort de longue tristesse, mort de faim d’amour-Claire, mort de soif de vivre, mort de peur. Il avait l’apparence d’un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. Quand je réussis enfin à parler, je lui dis:
    – Mais… qu’est-ce que tu fais là?
    Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse:
    – S’il te plaît… dessine-moi une brebis.

    Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tous les endroits
    habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe. Mais je me rappelai alors que j’avais surtout étudié l’alphabet, l’orthographe, la grammaire et je dis au petit bonhomme (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais pas dessiner. Il me répondit :
    -Ça ne fait rien. Dessine-moi une brebis.
    Comme je n’avais jamais écrit une brebis je refis, pour lui, l’un des deux seuls maux dont j’étais capable. Celui du « o » fermé. Et je fus stupéfait d’entendre le petit bonhomme me répondre:
    -Non! Non! Je ne veux pas d’un « o » dans un boa. Un boa c’est très dangereux, et un « ba ! » c’est très encombrant. Chez moi c’est tout petit. J’ai besoin d’une brebis. Dessine-moi une brebis.
    Alors j’ai écrit.

    Il regarda attentivement, puis:
    -Non! Cette eau-là est déjà très malade. Fais-en une autre.
    J’écrivis :
    Mon ami sourit gentiment, avec indulgence:
    -Tu vois bien… ce n’est pas une brebis, c’est un bélier. Il a des cornes..
    J’écrivis donc encore. Mais il fut refusé, comme les précédents :
    -Celle-là est trop vieille. Je veux une brebis qui vive longtemps.

    Alors, faute de patience, comme j’avais hâte de commencer le démontage de ma vie antérieure, je griffonnai ce mot-ci.
    Et je lançai:
    -Ça c’est la caisse. La brebis que tu veux est dedans.
    Mais je fus bien surpris de voir s’illuminer le visage de
    mon jeune juge:
    -C’est tout à fait comme ça que je le voulais! Crois-tu
    qu’il faille beaucoup d’herbe à cette brebis ?
    -Pourquoi ?
    -Parce que chez moi c’est tout petit…
    -Ça suffira sûrement. Je t’ai donné une toute petite brebis.
    Il pencha la tête vers le dessin:
    -Pas si petite que ça…
    Tiens ! Elle s’est endormie…

    Et c’est ainsi que je fis la connaissance de Sven.

    ____________

    Texte très librement adapté de … ben, non, vous savez bien !!!

    Sourire.

  50. A Bourrache,

    Ben, J’ ai bien de la chance d’avoir rencontré quelqu’un qui sache dessiner conformément à ma volonté …et sur la planète Terre c’est tellement rare de rencontrer une grande personne qui prenne soin de vos souhaits…alors je suis tout ému.
    Oui, tu as raison, chez moi c’est tout petit, il y a de la place pour ta brebis et pour une seule fleur…une rose…
    une rose si belle, si délicate, si fragile…il faudrait la mettre sous cloche pour la protéger des intempéries, de l’adversité, des alléas de l’existence…pour qu’elle vive toujours et nous donne la beauté à regarder, à penser, à nous émerveiller.

  51. Sven,

    Je suis heureuse que mon « adaptation » t’aie plu.

    Quant à la rose, ne la met pas sous cloche, s’il te plaît. Même pour la protéger. Tu la priverais d’air … elle étoufferait.

    Va l’admirer dans votre jardin à toutes les heures du jour et de la nuit. A chaque heure, la lumière jouera de manière diffférente pour éclairer ses pétales et elle te charmera à chaque fois.

    Prends bien soin de ta rose, Sven … dans son élément naturel.

    ______

    A tous : que les plus beaux rêves accompagnent votre nuit.

  52. … Oui Bourrache, je suivrai tes conseils mais peut être que je n’aurais jamais assez de maturité pour comprendre pourquoi le malheur, la maladie, la souffrance, la séparation… existent si cruellement.
    bien à toi, je t’embrasse, sven

  53. Pour Sven :

    ______________

    LA MUSE

    Poète, c’est assez. Auprès d’une infidèle,

    Quand ton illusion n’aurait duré qu’un jour,

    N’outrage pas ce jour lorsque tu parles d’elle;

    Si tu veux être aime, respecte ton amour.

    Si l’effort est trop grand pour la faiblesse humaine

    De pardonner les maux qui nous viennent d’autrui,

    Epargne-toi du moins le tourment de la haine;

    A défaut du pardon, laisse venir l’oubli.

    Les morts dorment en paix dans le sein de la terre:

    Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints

    Ces reliques du cœur ont aussi leur poussière;

    Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains.

    Pourquoi, dans ce récit d’une vive souffrance,

    Ne veux-tu voir qu’un rêve et qu’un amour trompé ?

    Est-ce donc sans motif qu’agit la Providence

    Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t’a frappé ?

    Le coup dont tu te plains t’a préservé peut-être,

    Enfant; car c’est par là que ton cœur s’est ouvert.

    L’homme est un apprenti, la douleur est son maître,

    Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert.

    C’est une dure loi, mais une loi suprême,

    Vieille comme le monde et la fatalité,

    Qu’il nous faut du malheur recevoir le baptême,

    Et qu’à ce triste prix tout doit être acheté.

    Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée;

    Pour vivre et pour sentir l’homme a besoin des pleurs;

    La joie a pour symbole une plante brisée,

    Humide encor de pluie et couverte de fleurs.

    ___________________________

    Extrait de « La nuit d’octobre’ – Alfred de Musset

    —————–

    J’aime beaucoup le passage « L’homme est un apprenti… »

    Ben, voilà. Bonne journée à tous.

  54. « c’est vrai l’Homme est un apprenti… alors il y a un temps pour tout, un temps pour les larmes et un pour la joie, un pour la révolte et un pour la paix, un temps pour la parole et un temps pour le silence… les grands espoirs humains sont plus des moments d’appel que de plénitude, plus des moments d’élan que de satisfaction atteinte… l’amour humain c’est la soif d’infini, c’est la soif toujours.. pourquoi ?

  55. Oufti, Sven !

    … on va suivre un cours de philosophie

    … pondre des théories

    … écrire quelques conneries…

    Quant au « pourquoi ? » …

    Ni toi,

    Ni moi,

    Ne répondrons : « C’est ça ! »
    _______________

    Sinon, ça ce serait déjà su !!!

  56. Mandoline

    Quand résonnent sous les ponts ses notes cristallines
    cet instrument à cordes en forme de berceau
    comme un petit bateau voguant sur la lagune
    Fait chanter tous les mots de la langue latine

    Il parle de l’Italie et se nomme mandoline
    Il rappelle Pierrot Arlequin Colombine
    les masques vénitiens les robes à crinolines
    Les gondoles glissants sous la lune opaline

    Toute la poésie du soleil qui décline
    Le bel canto et les montées d’adrénaline
    Quand ta tête vers moi un instant dodeline

    Quand ils l’ont dans les bras, les chanteurs d’opéra
    habitués aux grands airs qui font vibrer les cœurs
    Chantent tout bas des vers d’une voix argentine

    Alain

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