Buvard

Buvard

Tour Gênoise

Tour Gênoise du Cap Corse

L'encrier vide, le sillage d'une plume, le bleu éternel

Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas.

L’encrier vide
le sillage d’une plume
le bleu éternel

La tour gênoise de Losse sur la côte est du Cap Corse. Voir la Carte de Corse

La Corse est composée de la Haute-Corse et de la Corse du sud. Je vous emmène donc faire le tour du Cap Corse par la route la plus accidentée de l’île. Ca se corse comme dirait Fred;-)
C’est une route étroite et sinueuse de 110 kms de long. Pas question d’y rouler à plus de 30 kms à l’heure, surtout dans la partie occidentale car les hautes montagnes recouvertes de maquis plongent à pic dans la mer. Beauté, vertige et émotions fortes garanties.
Rondes ou carrées, il subsiste environ 80 tours gênoises réparties sur le pourtour de l’île. Le Cap Corse en compte une trentaine parmi les mieux conservées. Elles ont été construites au 16ème et 17ème siècle pour se protéger des pirates.
Pour en savoir plus

Parmi toutes les nuances subtiles de bleus qui émaillent vos poèmes, j’ai choisi les quatre bleus de Fred, Neyde, Johal et Nigra. Les bleus de l’amer, le bleu de la mer, le bleu de l’infini, le bleu de l’amour.

voile à l’horizon
le bleu des vagues à l’âme
chavirer l’amer

Fred (son site)

Beau paysage
Mais, en jour d’orage
Quand la Tour Gênoise
Se met en noise
Avec le vent,
À ce moment
Perd son bleu la mer
Et le bateau s’en va
Prendre port là-bàs

Neyde

Bleu dans bleu
Mer dans mer
Ciel dans ciel
Eau dans nuées
Bas en haut
Tout et rien
Mélange des genres
Méli-mélo d’anges
Aux ailes d’azur et de flots
Et,
Entre deux vertiges,
Une voile perdue,
Vestale de vent et d’infini…

Johal

Une voie pour leurs délires
Blanche issue

Une tour pour leurs secrets
Grise désir

Une mer pour leur plongeon
Bleue plaisir

Un lit de roches pour leur union
Indiscible passion

Un silence qui hurle leur bien être

Alors?
Pourquoi pleurent ils?

D’en avoir trop Rêvé…
D’avoir goûté un instant au Bonheur Intégral…
De n’avoir pas osé…

Nigra

90 réflexions sur « Buvard »

  1. Tu m’as invité
    À faire ce voyage
    Avec courage
    Je suis sagace
    Je vais prendre ma place
    Au hasard
    Pour randonner
    À ton côté
    Sur ce buvard
    Oú les montagnes plongent
    À pic et dans la mer se noyent.

  2. Beau paysage
    Mais, en jour d’orage
    Quand la Tour Genoise
    Se met en noise
    Avec le vent,
    À ce moment
    S’installe la peur
    Perd son bleu la mer
    Et le bateau s’en va
    Prendre port là-bàs

  3. Magnifiques photos, superbe calligramme, fort beau haiku,
    tu s magnifique OSSIANE, tendre bise de ce matin avant le départ vers Lamor Baden.

    fort joli le cap corse, splendide, je vais revivre un vécu loin. Merci.

    Petite coque
    Hisse sa voile blanche
    Et le bleu immaculé
    La navigue heureuse
    La mer d’huile paisible
    Peint un tableau
    Superbe et fort beau

  4. La page

    Avec le temps je le sais
    je tournerai la page…
    A cette existence qui n’est que passage
    avec des mots qui apaisent et cicatrisent.

    Comme au fond d’un encrier ma vie s’enlise
    avec quelques mots griffonnés pour exorciser
    le chagrin qui m’ habite
    avec le temps je le sais
    je tournerai la page…

    Terribles sont les images qui s’imposent
    dans le ressac de ce chant désespérant
    à la blessure
    de nos lèvres closes
    mais,
    avec le temps je le sais,
    je tournerai la page…

  5. Sur les sentiers escarpés
    Je sillonne la mer
    Vertige assuré
    Sa limpidité n’a d’égal
    Que son immensité
    Les tours génoises
    Apparat du paysage
    Agrémentent mon parcours
    Sentinelles à l’allure si
    Hautaines,
    La mer coule
    Sereine et impériale
    Au loin, se dévoile
    La voile hissée
    D’un voilier égaré
    Dans cet encrier de bleu azur
    Où s’effacent les bleus à l’âme
    Le spectacle est sidéral
    Des flaques d’eau
    Remue-ménage!
    Courants marins
    Non, aucun requin
    La mer allonge ses ondes
    Et aucun son ne résonne
    Le Cap Corse
    Une sculpturale chaîne
    Surplombant la mer
    Suivons-là,
    Dans ses méandres
    Retenons notre souffle
    Et désaltérons notre soif
    D’infini……….

  6. Bleu dans bleu
    Mer dans mer
    Ciel dans ciel
    Eau dans nuées
    Bas en haut
    Tout et rien
    Mélange des genres
    Méli-mélo d’anges
    Aux ailes d’azur et de flots
    Et,
    Entre deux vertiges,
    Une voile perdue,
    Vestale de vent et d’infini…

    Merci Ossiane. Haïku de rêve, la plume s’envole, clarté des bleus 🙂

  7. Ossiane

    Dans la précipitation, j’ai oublié de te faire coucou et de te dire que j’ai eu beaucoup de plaisir à parcourir tes photos, je connnais si bien ces routes du Cap Corse, à vous couper le souffle.
    Ton haïku et le titre, « buvard » s’adressent à une plume qui doit se déverser dans un encrier « vide » et que l’on a plaisir à remplir d’ondes bleutées. Je crois que, dans le fond, je suis une idéaliste et l’encrier est plein » d’ions positifs », comme tu dis, si bien!

    Bises et merci pour ce voyage qui me transporte de bonheur. Tes photos sont splendides!

  8. L’artiste peintre

    Il s’enchante des lumières marines,
    d’un ciel ténébreux ou flamboyant
    de nuages mousseux et cotonneux
    dans l’ éventail de subtiles nuances,

    l’éclat fulgurant de la roche crayeuse,
    l’envol frémissant de mouettes bleues
    les lignes blanches qui s’interrompent
    pour exploser en vagues tumultueuses

    Son inspiration tourbillonne et voltige
    puis plonge dans le sillage d’un bateau
    s’arrime aux vibrations imperceptibles
    de la voile tendue entre le ciel et l’eau

    Géométrie ivre de vent et chancelante
    des images dans son esprit se dessinent
    arbres aux troncs jaunes, ombre portée,
    Lignes de fuite sur saphirs bleus azurés.

    Un carton à la main et que cherche-t-il ?
    Il marche seul, de l’aube au crépuscule,
    aux pieds des falaises met en harmonie,
    sublime les nuances qui cerclent l’infini…

  9. Ossiane, bravo talentueuse photographe ! et merci pour mon acrostiche !

    Couleurs sucrées,
    rOchers érodés,
    meR d’huile transparente,
    invIItation à la découverte,
    aperCevoir la perfection,
    admirAble vue de ma tour, fascination !

    Dédié aux corses et amoureux de la Corse !
    Bises à toutes et tous sans oublier notre hôte Ossiane,
    OLIVIER

  10. La mer est ma vie et quand les photos sont belles nous aprécions.

    Lamor c’ est un peu chez nous a cause des vacances .Une pensée por Annick et coucou a Ossianne. Noisette.

  11. Somptuosité des flots bleus
    Entrelacs sur les cieux
    L’encrier du temps se vide
    La plume se délie
    Le voilier dérive
    Et moi, je délire

  12. …………………………………

    boire l’encre déversée
    disparition à l’oeil nu
    un effet d’optique

    …………………………………

    andrée wizem

  13. Buvard desséché
    La plume pleure
    L’encre du temps
    Déverse son spleen
    La mer, s’illumine
    Toi, tu fais grise mine
    Ton visage est un sillon
    Il me guide vers l’horizon
    La mer déploie ses voiles
    La tour génoise pavoise
    Le Cap Corse
    Se referme sur la toise
    Et je me réveille
    Rêve ou cauchemar?
    Tout s’essuie avec un buvard

  14. …………………………………..

    horreur du buvard
    sècheresse sous ma peau
    grincements de dents

    ………………………………….

    andrée wizem

  15. Buvard

    Bois mon chagrin
    Une larme, deux larmes
    Vois dans le lointain
    Aussi loin que te conduira ta peine
    Rien, plus jamais, ne la déversera
    D’encre et de mots bleus, elle sera couverte

  16. Monde à l’envers :
    la goélette étourdie
    a pris son envol

    Après l’apéro-ciel,
    le buvard ultramarin
    a encore soif !
    (hips)

  17. Ossiane

    Sur le buvard de mon enfance
    J’ai griffonné mes espérances
    J’ai éternué de l’encre noire
    Mais le rose a triomphé
    De mes nuits bleues océanes
    Ma plume a tout effacé
    Reste le buvard asséché

  18. Une voie pour leurs délires
    Blanche issue

    Une tour pour leurs secrets
    Grise désir

    Une mer pour leur plongeon
    Bleue plaisir

    Un lit de roches pour leur union
    Indiscible passion

    Un silence qui hurle leur bien être

    Alors?
    Pourquoi pleurent ils?

    D’en avoir trop Rêvé…
    D’avoir goûté un instant au Bonheur Intégral…
    De n’avoir pas osé…

  19. …………………………….

    lie la vague à toi
    chatoie le bleu de la voile
    tissu de nuisette

    …………………………….

    andrée wizem

  20. Le peintre des lumières
    m’a volé mes bleus pervenche
    sa palette de couleurs
    parfume le voyage outre mer
    vers un ailleurs éphémère
    aux nuances plus douces
    turquoise sur la pierre
    en légères carresses
    d’une teinte sans complexe
    il ajoute la tendresse
    sur le sable doré
    Mon peintre des couleurs
    me repeint du bonheur
    et m’offre des bleuets..

  21. Buvard

    Taché de tant de vieux écrits
    Coloré de tant de souffle de coeur
    Illisible, tant rongé par le temps

    Hé, le Temps tu es un bien pauvre vainqueur
    Ta victoire me laisse de glace
    J’accepte sans me soumettre
    Un doigt d’honneur

    Je reste Libre de mes rêves
    Je reste Libre de mes choix

  22. Mets
    un buvard sur l’encre
    au fil de l’eau
    que les mots
    laissent dans leur sillage

    puis
    badigeonne de bleu
    la page et la main
    laisse se remplir
    le buvard
    d’un ciel incertain

    et jette le !

  23. >Neyde, Fred, Johal et Nigra :
    Je me suis plongée avec tant de plaisir dans vos bleus si différents que je n’ai pas résisté à les mettre en lumière. Merci pour ces quatre belles approches marines ; je vous embrasse.

    >Johal :
    Quel retour buvardé ! 😉

    >Nigra :
    Merci pour ce beau parchemin usé par le temps, Nigra.

    >Sven :
    Merci pour tous ces beaux poèmes aux différents angles de vue. On tourne les pages pour oublier, on en ouvre une autre qui ressemble à un tableau aux mille couleurs, on éponge le bleu pour le jeter, tu nous offres un cheminement émouvant et éblouissant, à l’image de nos pensées. Je t’embrasse en bleu.

    >Annick :
    Vogue ta journée à Lamor Baden comme la voile blanche de ton joli poème ! Bises.

    >Claudie :
    Tout comme Sven, tu n’es pas en manque d’inspriration ! Ca m’impressionne vraiment toutes ces approches différentes en si peu de temps. Ta poésie est superbe car dynamisante, pleine de souffle et d’émotion. Beaux essais avec le buvard ! J’aime beaucoup le dernier que tu as écrit. Bravo à toi.

    Tant mieux si cet encrier libère ces ondes poétques 😉 Dans mon esprit, l’encrier vide représente la tour vide de vie, vestige du passé face un bleu qui restera toujours bleu malgré le temps qui passe. Bel après-midi !

    >Olivier :
    J’aurais pu intituler une note Corsica mais tu l’as fait avant moi 😉 Ton poème est à l’image de ce qu’on peut ressentir en étant sur place 😉 Cette mer d’huile irisée était envoûtante. Merci beaucoup, bise marine !

    >Noisette :
    Une pensée chaleureuse vers vous. Vous serez comblée car ce bleu océan va nous tenir compagnie pendant un certain temps 😉 Je vous embrasse.

    >andrée :
    Trois beaux haïkus encrés entre fusion, répulsion et liaison. Merci pour ton originalité !

    >Fred :
    Tu es bien sérieux aujourd’hui 😉

    >Yves :
    Quelle performance ! Ton haïku résume les trois images. Belle idée cette cigale ! Merci, bonne journée !

    >Sarah :
    Magnifique poème pictural dans la veine de celui de Sven et comme je les aime ! Les bleus se glissent de façon subtile entre tes mots. Douceur et légèreté à fleur de peau. J’aime beaucoup tes trois derniers vers. Merci Sarah, dommage que tu ne sois pas arrivée plus tôt ; ce sera pour une prochaine fois 😉 Amitié.

  24. L’encrier vide
    crie famine
    plus de couleur
    pour décrire
    le ciel
    plus de buvard
    pour éponger
    la mer
    plus de pinceau
    pour dessiner
    les rochers
    Que faire ?
    Laisse couler la lune
    et ses reflets magiques
    Et glisse ta plume
    sous les reflets du ciel
    tu auras l’arc-en-ciel..

  25. L’encrier est vide
    il n’y a plus de couleurs
    Que faire ?
    Une idée me vient
    Prendre un rayon de lune
    le tremper dans la mer
    une goutte de rosée
    tremper un brin d’herbe
    Qu’importe les couleurs
    il suffit de l’arc -en – ciel.

  26. J’ ai une autre idée … l’encrier n’est jamais vide…l’encre coulera toujours dans nos veines…

    L’ Encre bleue de la Nuit…

    Puis chacun
    s’endort
    le coeur
    en solitaire

    Le corps
    enroulé
    sur le corps
    de la terre

    Des ailes
    s’envolent
    dans un ciel
    lointain

    le soleil
    s’immole
    au creux
    de nos mains

    Nos pensées
    émigrent
    nos désirs
    abandonnent

    L’ encre bleue
    de la nuit
    s’engouffre
    dans nos veines…

  27. Et dans son coffre aux mystères
    l’encre bleue de la nuit,
    une à une,
    allume nos étoiles
    au front des lendemains.

    Douce nuit…

  28. COUCOU NOISETTE,
    que de beaux textes, parfois si gais, parfois si tristes,
    quels Beaux mots…
    j aime Buvard de claudie et tant d autres.

  29. Fred, Johal et Nigra
    heureuse de votre compagnie.
    Je vous embrasse.

    Merci, Ossiane
    l’hirondelle est moins patraque aujourd’hui
    peu à peu, tout va se résoudre.
    Bises

  30. Il s’est égaré sur le bord de l’arène…Pièce maitresse sur un échiquier…il n’est plus qu’un veilleur esseulé…Allure austère pour des côtes escarpées..il veille sur la mer…Reine lointaine et bleutée…Une plume sur les vagues…une voile oubliée…elle voyage à ses côtés…entre le Cap Corse et la Hague….

  31. Il était une fois
    Des enfants cachés
    Comme des feux follets
    Au bord d’un encrier
    Parfumé de lilas
    Ils cherchaient la corolle
    D’un doux ciel limpide
    Où se nichent les couleurs
    Celle des fleurs de misère
    Poudrées d’aigue marine
    Comme un lagon d’azur
    D’une étoile perdue
    Ils ont fait ce buvard
    Et parfument les ratures
    D’une plume d’aventures
    D’un tatouage crypté
    Ils gravent l’horizon
    De sens
    D’essence
    De silence
    Noirs ou bleus
    Ils flottent sur le papier
    pour rejoindre l’océan
    Relever l’arc en ciel
    Effacer les gris terne
    De la poussière
    Et courir sur les dunes
    Egrener le grain de sable
    Et son crissement doré
    Nous sommes tous des enfants
    Les doigts en bandoulière
    Nous étendons le ciel
    où cacher nos mystères.

  32. La mer
    Polisse les pieds
    Des rochers durs
    Qui par le temps
    Deviennent
    Plus doux
    Moins rudes
    La route
    Serpente les yeux
    Des orbites douces
    Qui par la beauté
    Se cabriolent
    Si bel
    Moins douloureux

  33. Bonjour à tous

    Bravo aux peintres de la mer………….J’aime beaucoup le dernier haïku de Fred.
    Il est vraiment doué pour ce genre dans lequel je n’excelle pas.
    Comment fait-il? A-t-il une recette………….non pas de cuisine mais de production littéraire?.

    Bises à toi Ossiane et à tous les fidèles de ton blog

  34. >marline :
    Très poétique de créer les couleurs avec un rayon de lune pour suppléer au vide;-) Merci pour tes deux beaux poèmes dont le premier que je viens tout juste de retrouver dans ma boîte à spams;-) Allez savoir pourquoi… Sans doute un mauvais coup de l’encrier…

    >feu roméo :
    C’est vrai, roméo. J’aime les nombreux symboles qui tournent autour du buvard plus tous les souvenirs relatifs à l’enfance qu’il suscite. Bises.

    >Sven :
    Cet encrier vide vous interpelle 😉 Tu as trouvé la solution pour qu’il ne se vide jamais. Merci pour ce doux voyage ailé vers le sommeil avec ce corps qui s’enroule sur lui-même face à la nature qui sombre dans le bleu. Ca fait une belle image. Bonne journée !

    >johal :
    De fil en aiguille, un petit canevas bleu se tisse entre vous. De quoi passer une bonne nuit avec ton poème, johal 😉 Merci beaucoup.

    >Neyde :
    Je suis ravie d’apprendre que la petite hirondelle du Brésil est de nouveau prête à s’envoler 😉 Garde confiance en toi. Je t’embrasse.

    >Fred :
    Très bel haïku ! Rien de tel que la beauté du monde pour se doper ! Bises.

    >Pierre b :
    So romantic comme dirait Sven 😉 C’est une très jolie façon de faire le lien entre cette tour et cette voile ; je me demandais comment vous alliez vous y prendre 😉 Austérité pour la tour et légèreté pour la voile dans ce voyage de concert entre deux magnifiques endroits. Merci pierre pour tes belles idées. La bise.

    >Sarah :
    Magnifique poème, Sarah ! Tu n’as pas ton pareil pour décrire un paysage, éveiller ses couleurs et ses senteurs par les mots. Ton poème est riche de thèmes, riche de superbes images liées au bleu, riche de souvenirs liés à l’enfance en liberté. Un parfum de rêve flotte au-dessus de nos têtes. Bravo à toi !

    >Annick :
    Entre mer réelle et mer virtuelle, tu n’es pas trop dépaysée finalement 😉 Merci pour ton poème en sensations et en douceur. Belle journée où que tu ailles !

    >Claudie :
    Bonjour Claudie, j’aime aussi son haïku. Le plus difficile en matière de haïku est d’aller à l’essentiel en peu de mots 😉 A lui la parole maintenant. A vous les studios de la ville rose 😉

  35. Bleu le ciel, la mer miroir à l’infini
    Lumière du soleil, les blés s’éclaboussent
    Verts tes yeux, mon corps printemps
    Et je vertige.

    Bras qui se referment sur le vent
    Lèvres qui dévorent le souffle qui passe
    Le corps fatigue, l’horizon
    Toujours plus loin
    Toujours un rêve
    Toujours, non possession

    Nées de l’impossible
    Nourries de trop peu ou de tant
    Délavées à force de beaucoup
    D’avoir goûté à toutes les couleurs
    Devenues incolores
    Donc invisibles
    Ne traçant plus que sur l’âme leur goût salé.

    Les larmes.

  36. WHaou.!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Que c’est beau, Bourrache! « je vertige », « les blés s’éclaboussent ». J’aime beaucoup

    Bises

  37. je souhaite à chacun, une fort bonne journée,
    cet aprem, se verra encore, à St Brévin l’océan, cette fois,
    oui Ossiane, j y retrouve un peu de ta Corse.Bise.

    merci pour ta grande générosité,
    et les échanges si profonds qui en découlent, entre nous tous,
    d’un bel élan d’âme en ciel, en chair de terre.

    Les vieilles pierres
    Rêvent au voyage
    Usés par le temps
    Elles ont gardé
    Leur jeunesse
    La pureté d’amour
    Et les voilà
    Qui voguent
    Sur la mer bleue
    En ciel du temps
    Et montent
    Dans le bâteau
    Si beau
    De belle voile blanche

  38. le chemin serpentant…l’air du temps enfermé dans la tour…l’envol vers la tite coque…le plongeon sur son pont…….et youpsssssss, l’horizon dans la poche du vent….le voyage serré toute liberté……..les doux flux et reflux si tendres…..

  39. MERCI de me corriger flux et reflux…ah zut de ma vitesse de mon bâteau à voiles speedées de belle bleue…

  40.  » Le bleu ne fait pas de bruit

    C’est une couleur timide, sans arrière-pensée, présage ni projet, qui ne se jette pas brusquement sur le regard comme le jaune ou le rouge, mais qui l’attire à soi, l’apprivoise peu à peu, le laisse venir sans le presser, de sorte qu’en elle il s’enfonce et se noie sans se rendre compte de rien.

    Le bleu est une couleur propice à la disparition.
    Une couleur où mourir, une couleur qui délivre, la couleur même de l’âme après qu’elle s’est déshabillée du corps, après qu’a giclé tout le sang et que se sont vidés les viscères, les poches de toutes sortes, déménageant une fois pour toutes le mobilier de nos pensées.

    Indéfiniment, le bleu s’évade.
    Ce n’est pas, à vrai dire, une couleur. Plutôt une tonalité, un climat, une résonance spéciale de l’air. Un empilement de clarté, une teinte qui naît du vide ajouté au vide, aussi changeante et transparente dans la tête de l’homme que dans les cieux.  »

    Jean-Michel Maulpoix, Une histoire de bleu, Mercure de France.

  41. Oh … ce texte qu’il est beau !!!

    Peut-être qu’il m’interpelle, vu mon petit côté fleur-bleue-de-bourrache…

    Clin d’oeil.

  42. Et il y a aussi usé’e’s par le temps….mais comme je suis étourdie pénible, merci de votre patience! bisessssssssss.

    Qu’est ce qu il est beau ce texte, johal.

    Et c’est beau ton côté fleur bleue de bourrache,

    j ai mon côté fleur bleue d’annick, depuis toujours, et je fais avec…heinhein, c’est un fort beau côté si amoureux tellement…qu’il me vertige, me vogue et m’ennivre, et qu’il me réanime et m’anime chaque jour près son jour du jour, et dans son jour….de son coulant tendresse, bontés beautés serrées, à capter jusqu’à l’ivresse….

  43. Oh, Bourrache, c’est magnifique !
    Ce poème est plein de tout ce qu’on ne sait jamais dire que j’en ai le vertige… Je partage pleinement ce sentiment admiratif avec Annick. Tu montres là une grande maturité même si tu gardes secrètement un « petit côté fleur bleue… » allez rien que pour conserver la couleur des choses après le… (lavage des larmes), bon je ne suis pas aussi romantique que Pierre b. mais voilà, c’est l’émotion qui brouille tout !

  44. Allez un dernier, avant de m ennivrer de mer de sel de ciel de bleu…

    En timbres postes
    Une tour en voilier
    Bulle de liberté

  45. mais sven, tes textes sont aussi superbes,

    j’ ann…hicke
    de tant
    à vous lire
    si grands

    bel aprem, je vous espère du beau ciel, vous envoie le bleu d ici, et le chaud de mon coeur ….

  46. >brigetoun :
    Merci Brigitte ; laissons-nous emporter par cet emportement plein d’élan. Encore une fan 😉

    >Bourrache :
    Vertige splendide, Bourrache ! Fusion du corps et de l’espace. Ces larmes délavées sont émouvantes. Bravo à toi !

    >Annick :
    Bon voyage en terre de Bretagne. Peut-être un petit plongeon en bleu au ralenti. Merci pour la tendresse de tes poèmes.

    >Johal :
    Merci de nous faire découvrir ce superbe texte ! Vous apprivoisez ce bleu depuis deux jours maintenant ; vous rentrez dans son intimité et il en ressort des textes et poèmes d’une grande profondeur et beauté. Je me sens très proche de tout ce que dit Maulpoix.

  47. Johal, ce texte sur le bleu est très beau…
    Si je peux ajouter quelque chose sur le bleu,
    le bleu génère une impression d’espace… quand on pense à la couleur bleue aucun objet ne vient se mettre devant nos yeux… Elle est abstraction… c’est le froid de la glace, et le coeur de la flamme…
    C’est une couleur qui apaise mais à la longue invite à la mélancolie, à l’intériorité, à la pureté. Le bleu intense peut devenir inquiétant..
    En petites touches il éclaire, attire l’oeil, séduit. Il exprime tout sentiment subtil. IL est mise en valeur sous une lumière filtrante, un ciel gris. Il s’hamonise ausssi avec les tons chauds de l’automne, les cuivres et les ors. Il donne du volume et de la perspective…Il ne s’enferme pas.

  48. >Sven:
    Je suis d’accord avec toi, sven. J’ajouerai que contrairement à ce qu’on peut ressentir dans le sud, le bleu des pays du nord s’habille de mille nuances subtiles. Il est mouvant et changeant. Il symbolise la fragilité, le passage, l’éphémérité.

  49. Je suis heureuse que ce texte ait eu pour vous la résonance limpide que j’avais également ressentie. Il n’est que petite partie d’un ensemble voué au bleu, Maulpoix répondant à l’attente de Rainer Maria Rilke :  » On pourrait imaginer que quelqu’un écrivît une histoire du bleu ».
    Et pour en terminer avec une citation du même Maulpoix :
    « La substance du ciel est d’une tendresse étrange. »
    Belle après-midi à tous 🙂

  50. Sven

    Belle analyse fine et subtile du »bleu ». Il donne de l’intensité aux autres couleurs de la palette.

    Que de beaux poèmes également!
    Je ne me lasse pas de les lire et même de les relire

    Bises ensoleillées.

  51. >Johal:
    Merci pour cette référence, je vais essayer de me le procurer car ça me parle. Dans un autre registre, plus historique et artistique cette fois, il y a le livre de Michel Pastoureau, Bleu, histoire d’une couleur qui est très intéressant.

  52. Claudie, Johal, Ossiane,…
    j’ai beaucoup aimé ces échanges sur le bleu…ce serait bien de connaître vos ressentis, sur le rose, le gris, le rouge, le blanc, le violet par exemple…chacun pourrait dire pourquoi il a une préférence pour une couleur, mais ce serait sûrement trop long… une façon de se découvrir aussi à travers ces vibrations de la couleur…

  53. Annick, bise romantique vers toi… ennivre toi des grands espaces mais garde un petit espace dans ton coeur pour nous…

  54. >Sven:
    Pour ma part, j’adore tout ce qui tourne autour de la couleur car ça me fait vibrer de toutes parts. Chaque couleur a une symbolique très forte.
    Bien que ce soit l’été aux couleurs éclatantes, j’ai plus envie de me projeter en ce moment dans des bleus, gris et blancs. Cette neutralité de tons me permet d’apprécier davantage ces tonalités chatoyantes. Quand je peins, dessine ou me livre à un travail graphique, je ne porte pas de couleurs rayonnantes car elle perturbent mon oeil.
    Quant à la symbolique des couleurs que tu cites, pourquoi pas… je réfléchis…;-)

  55. Je comprends ce que tu veux dire par interférence des ondes que délivre une couleur sur l’environnement, qui pourrait aussi parasiter la concentration en quelque sorte…
    As-tu remarqué qu’une couleur particulière correspondant à une étape de la vie et à un état d’âme. ..adolescent, j’adorais, je vénérais le noir… enfant, j’étais fasciné par le rouge, fort et dynamique qui attire le regard… puis ce fut les teintes pastelles qui se cherchent encore dans les nuances de l’émotion… puis le blanc sans concession, serein, abouti, qui charme, apaise, adoucit, fait respirer les autres couleurs… maintenant ce sont toutes les couleurs naturelles du bois, de l’ocre, de l’ automne et de la terre cuite avec ses ocres, ses ors, les cuivres, les mordorés chaleureux et chatoyants sous la lumière rasante du soir…
    En fait, la lumière et sa projection chatoyante sur la couleur est plus importante que la couleur par elle même.

  56. Ossiane, petite rectification : « Une histoire DE bleu » et non « du ».

    Douce valse des bleus,
    lorsque l’âme se perd dans vos confins;
    c’est pour mieux caresser
    vos lègères boucles de séraphins.

  57. >Johal:
    C’est corrigé! Une histoire de bleu est beaucoup plus fort comme titre.

    >Sven:
    J’aime toujours beaucoup le noir qui fait chanter les autres couleurs;-) Il est austère, profond, mystérieux, dépouillé, inquiétant parfois.Je l’associe aux gris, pastels, teintes naturelles qu’on trouve dans les végétaux et minéraux. Je me sens bien dans ces teintes qui ouvrent vers la lumière et l’espace. Tu as raison, la lumière joue un rôle essentiel dans la perception des couleurs et des formes. En matière de photo, je la mets au premier plan pour la réussite d’un cliché.

  58. Le gris que tu aimes, je le trouve délicat, poudré, retenu, en contre-jour, adoucit les couleurs dominantes, temporise les intenses, entre le blanc pur lumière et le noir qui les absorbe…
    que nous laisse en cadeau le gris ? un trait de fusain pour la vie, une subtile transparance, une possible couleur à définir, des souvenirs, des rêves de nuages, une vie simple et douce, entre caresse et frisson, un coussin gris perle où perle un peu de tristesse… un vide indicible.
    (importance du vide, encore…)

  59. Merci Sven..Annick…mais je ne suis qu’un simple poseur de mots ..et je me glisse entre vos textes .. vos poèmes ..avec un immense plaisir…Il est vrai que le Blog d’Ossiane fait partie de ceux ( je n’en « visite » que deux…)qui me procurent les plus belles sensations..les plus douces réflexions..Les textes posés sur ces pages ont les reflets…la beauté..la force..de la mer..Verts…bleus…blanchis par l’écume…les mots s’enroulent et s’effleurent… s’ennivrent de couleurs…jouent avec le soleil…frissonnent à l’ombre d’un visage…
    C’est ainsi que.. de temps en temps je savoure ..seul et en silence…Un battement de paupières…un regard qui se perd..un désert dans le ciel…un nuage sur ses lèvres…C’est la magie de « l’oeil ouvert »..

  60. C’ est un vrai plaisir de vous écouter des couleurs,je trouve cela bien ,même tres agéable .Puis peut être a cause des couleurs de l’ été des vacances la pluie promise par METEO reste ou elle est ,a part quelques petites innonodationsMais avec tous on se sent en vacances et cela fait plaisir .Bonsoir a tout le monde en particulier Annick et Ossiane.Noisette.

    PS:j’ ai du soleil plein la téte chante …………………..???

  61. Coucou Ossiane,
    Je reviens d’Angleterre où j’ai eu très chaud ( si, si c’est vrai ! )pour trouver un temps pluvieux et froid.
    Alors je visite ton blog où je trouve beaucoup de chaleur et du soleil.
    Merci beaucoup pour ce bonheur.
    Bises de l’est
    Judith

  62. Le bleu nuancé de gris me ramène souvent à une toile Monet « Tempête, côte de Belle-île » , dont on dirait qu’il en tombe des miettes de cet océan, en minuscules fragments de mirage où le gris irisé de l’écume chevauche allègrement le bleu de l’encrier qu’un calligraphe un peu distrait à laisser tomber sur les idées noires des vagues accrochées au ciel qui s’épanche…
    Quel mystère que cette alchimie de couleurs!

  63. >Sven :
    Désolée sven, j’ai été obligée d’interrompre notre échange. Ton évocation sur le gris est vraiment douce, subtile et imagée. Le vide bien sûr qui revient. J’aime y voir tout ça. Ces couleurs fondues ouvrent la porte à davantage de poésie, de rêve et de mélancolie. Il est possible de continuer à évoquer les couleurs et les sensations qu’elles provoquent en nous dans la mesure de vos disponibilités. Bonne soirée !

    >pierre b :
    Clin d’œil vers toi ; je suis un peu confuse d’entendre toutes ces gentillesses de ta part 😉 Tu es un poseur de mots hors du commun 😉

    >Noisette :
    Bonsoir Noisette, petit coucou amical vers vous 😉 Votre moral est au beau fixe 😉 Si ces échanges colorés y participent, j’en suis très heureuse 😉 Je vous embrasse aux couleurs de l’été.

    >Judith :
    Coucou Judith ! Et une de plus de retour 😉 Le temps change très vite en Angleterre ; il me semblait qu’ils étaient sous les eaux, non ? Bises à toi.

    >Sarah :
    Joli morceau d’écriture sur le gris bleuté qui prend le relais de nos réflexions de l’après-midi. J’ai un mis un lien vers cette toile de Monet. Merci pour ta belle plume. Bonne soirée !
    http://www.sonounartista.it/quadri/XIX_secolo/impressionismo/monet/085/085s.jpg

  64. Recoucou, Ossiane

    Que de beaux échanges colorés!! : les « couleurs » se muent en bleu rosé, de l’été, en jaune papillon, des forêts, en vert d’eau des marais, en orangina et la pulpe se met à valser une danse échevelée, les pailles deviennent blés, la mousse du café, prend des allures café au lait, le tout arrosé par du cidre bien bouché ou un patrimonio corsé, sans en abuser car c’est nocif pour la santé!

    Je porte un toast « allégé » à tous les amis de l’Oeil ouvert afin qu’ils continuent de conserver leur lucidité……..et leur folie douce poétique.

    Bonne soirée et amitiés bien ensoleillées à tout ce blog plein de punch et d’imagination
    Bises

  65. J’interviens àprès la bataille , mais tant pis
    J’avais envie d’évoquer les compositions florales réunissant les bleus , dont on sait qu’ils occupent l’extrémité froide du spectre..
    Cependant , certains arrangements composés de mauves et de bleus offrent une sensation de paix et sérénité..la fraîcheur du mauve profond des anémones associé à la douceur d’une tige de Brunnera bleutée, et de quelques tiges de cousoudres blanches (qui évoquent un peu le Freesia..éclairent l’ensemble…d’une jolie touche de chaleur!
    Je ne peux malheureusement pas joindre la photo , mais dès que je trouverais un lien adéquat je ne manquerais pas de le joindre, pour ceux ou celles que ce la intéresse!

  66. Ce sont les voiliers qui ont découvert le monde, et ils charrient dans leur sillage bien des légendes. [Olivier de Kersauson] Extrait de Homme libre..

    Je ne trempe pas ma plume dans un encrier mais dans la vie.
    [Blaise Cendrars]

    Il ne faut écrire qu’au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l’encre un morceau de ta chair reste dans l’encrier.[Léon Tolstoï]

  67. >Claudie:
    Je partage avec toi un verre de patrimonio blanc bien frais bien qu’il soit un peu tard soir l’apéritif;-) Ca pétille de vitalité et de chaleur humaine dans tous les sens en ce moment;-) Je t »embrasse.

    >Marline:
    Il n’y a pas d’heure pour le bleu puisqu’il est si fédérateur;-) Je vois que j’ai affaire à une spécialsite de l’art floral;-) L’arrangement que tu évoques doit être très beau à l’oeil. Je compte sur toi pour nous trouver une photo. Merci beaucoup.

    >Nath:
    Et voilà Nath avec les citations que j’affectionne. J’aime bien la deuxième. Bise du soir, merci!

  68. je vous lis et comme je suis éblouie,
    comment faire court, tout est si beau,

    déjà sven, en bord de mer, vous êtes tous avec moi, impossible de vous oublier en toto, et ensemble on la tourne la page de la mer, avec une page pour chaque vague, et des vagues à l’âme, et des douceurs, et des sucrés.. mmmhhh…

    C’est fort beau encore, Pierreb, j’adore te lire,

    et j’embrasse tendrement noisette, si joyeuse qu’elle se serre à nous.

    Nath, comme ces citations sont merveilleuses, j adore!

    J’ai oublié des tous car j’aime tous vous lire, chacun en son style, c’est génial!

  69. en ce qui me concerne, j adore le bleu car dedans je me sens bien, tout justesimplevivre en bleu,
    le bleu m’aide et me soutient pour beaucoup,
    j aime assez le blanc aussi, et le jaune paille…

    ton album est une pure merveille, Ossiane, je suis émue quand je le lis, fort émue de vie!

  70. >Annick:
    Tu peux constater qu’on ne s’est pas ennuyés aujourd’hui;-) J’espère que tu as passé une bonne journée iodée. Nous, on s’est dopés aux couleurs de la nature devant notre ordinateur;-) De très belles évocations ont été écrites sur le bleu que les poètes ont fini par apprivoiser puis sur les couleurs qui reflètent chacun un peu de nous. Ton choix de couleurs est bien équilibré, , un peu de froid, un peu de chaud sans agressivité.

  71. C’est magnifique, votre échange de cet après midi,
    oui j ai respiré pleins poumons, qu’est ce que c’est beau!
    qu’est ce qu’il est beau ce pays d’ici!

    je ne dépose pas de mots, je vais vous relire de plein de plein, dégustant chacun du bout de doigts, le savourant et le croquinant dans ma bouche pleine d’iode tout bleu..

    La mer si belle
    Et le ciel de bleu
    Avec des nuages gros
    Qui passaient
    Et passaient
    Et repassaient
    Tant tant et tant
    Que des beautés
    Des réflexions
    De simples mots
    Des photos
    Un bol garni
    Tout bleu
    Tout vague belle
    Tout port à coques
    Des délices
    D’enfants à pelles
    Des sourires
    Sur des visages âgés
    Du beau
    Du bon
    Que je vous offre
    Vous me donnez
    Tellement

  72. Et la main caresse la mer doucement, la touche si délicatement, que l’eau et la peau unis par un seul mot qu’est celui de l’amour qui se donne et reçoit.

  73. Et le temps
    Qui buvarde
    Les moments
    De joies
    Malgré le tant
    Se déride
    Au fil du temps
    Et rajeunit

  74. >Bernard:
    Ta randonnée poétique est très élaborée avec tes renvois vers d’autres de mes images. Tu procèdes à une psychanalyse de mon blog;-) Quelles belles voiles!

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