Océan

Océan

Océan

Océan

Stries de la mémoire, origine du monde, un arbre de vie

Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas.

Stries de la mémoire
origine du monde
un arbre de vie

Photos prises au Cap Corse.

Le choix fut très difficile face à cette profusion de beaux écrits. Je vous propose les trois poèmes de Pierre b, Candide et Sarah à qui je souhaite la bienvenue parmi nous. Ces évocations sont liées à l’océan par la couleur turquoise, la mémoire et le silence.

Turquoise…tes cernes dans le creux de la mer..
Légère..cette ombre qui trouble l’atmosphère..
Etrange..ce bouquet au feuillage par le vent et le soleil..emporté..

Légère..ta robe par le désir..oubliée..
Turquoise..les reflets de tes yeux sur les vagues florifères..
Etrange..ce souvenir dans les eaux par nos larmes..noyé..

Etrange..notre rocher et ses formes..par le temps et le vent érodé..
Légère…la brise qui nous tient enlaçés…
Turquoise..sur ta main..et l’anneau..la pierre qui s’est invitée..

Pierre b

Abrupt
chemin difficile et rude
cette peine qui plombe.

Dans l’océan de la mémoire,
gouffres,
passent comme un lent et lourd troupeau d’éléphants.

Le vent et les vagues rident la surface,
Le buisson de verdure frémit sous la caresse.

La vie dans le souffle,
la vie dans la vague,
la vie dans ce qui pousse,
la vie aussi dans le bon du passé et dans la douleur de l’absence.

La vie, cet instant entre hier et demain.

L’arbre de vie refleurira-t-il?

Candide

Citadelle du silence
Sans fossé ni pont levis
La mer rampe sur les galets
Déluge d’éclats de volupté
D’une houle acérée comme celui de l’écho
Forteresse inébranlable
Sous des brouillards perdus
Elle balance les amarres sur le calme du port
De sa corde à secrets
Elle couvre la cicatrice
Du désir qui se perd
D’une ligne en équilibre
Adossée au rocher
D’un étrange matin blanc
Entre vagues et rivage
L’indicible souffle d’un vent d’été
A pas comptés si léger
Virevolte sur les voiliers
Comme cette promesse d’îles
Et ses fleurs de frangipaniers
S’accordent au langage de lumière
On habite dans l’immense couleur
Dans ce bleu sans tâche
Douce lueur titubante de fatigue
De ces vagues qui se perdent
Sans lasser l’horizon
Comme la goutte du matin
S’égare sur le brin de la feuille
Sur une ligne d’élégance
D’un oiseau de passage.
Entre les matins crémeux
Et les soirs émouvants
L’océan se découd au rythme des reflets
Une migration si lente
Qu’il arrive parfois
Tout au bout du chenal
Que l’on entende alors
Les marins égarés sur le puzzle du temps

Sarah

133 réflexions sur « Océan »

  1. « Nous sommes des vagues.

    Nous sommes des vagues qui surgissent de l’immense océan, parfois il y en a de plus hautes que les autres, elles se soulèvent dans son mouvement mais chacune d’elles est amenée à réintégrer la masse liquide…
    Elles semblent avoir une limite dans l’espace et le temps, bien distinctes de l’océan mais elles ne sont pas autres que l’océan lui-même, éternelles et infinies, en parfaite identité avec l’océan. »

    Les Versants du Silence, P.Ravignant-

  2. ……………………………

    feuilletage d’empreintes
    un papier métallisé
    la mer en cadeau

    ……………………………

    andrée

  3. La mer au fond de nous
    se fraye un chemin
    s’aliène et se renie
    glisse sur l’écaille des jours

    Errance sans retour
    mouvance de l’être
    laminaire écorchée
    l’âme captive bat de l’aile

    Dilatation du temps
    brisant le corail
    poissons saphir
    s’engouffrant dans la faille.

    océan,
    je pose mon regard
    je dépose les armes
    ma poitrine se libère
    plénitude de l’âme
    au-delà des larmes…

  4. Abrupt
    chemin difficile et rude
    cette peine qui plombe.

    Dans l’océan de la mémoire,
    gouffres,
    passent comme un lent et lourd troupeau d’éléphants.

    Le vent et les vagues rident la surface,
    Le buisson de verdure frémit sous la caresse.

    La vie dans le souffle,
    la vie dans la vague,
    la vie dans ce qui pousse,
    la vie aussi dans le bon du passé et dans la douleur de l’absence.

    La vie, cet instant entre hier et demain.

    L’arbre de vie refleurira-t-il?

  5. Citadelle du silence
    Sans fossé ni pont le vis
    La mer rampe sur les galets
    Déluge d’éclats de volupté
    D’une houle acérée comme celui de l’écho
    Forteresse inébranlable
    Sous des brouillards perdus
    Elle balance les amarres sur le calme du port
    De sa corde à secrets
    Elle couvre la cicatrice
    Du désir qui se perd
    D’une ligne en équilibre
    Adossée au rocher
    D’un étrange matin blanc
    Entre vagues et rivage
    L’indicible souffle d’un vent d’été
    A pas comptés si léger
    Virevolte sur les voiliers
    Comme cette promesse d’îles
    Et ses fleurs de frangipaniers
    S’accordent au langage de lumière
    On habite dans l’immense couleur
    Dans ce bleu sans tâche
    Douce lueur titubante de fatigue
    De ces vagues qui se perdent
    Sans lasser l’horizon
    Comme la goutte du matin
    S’égare sur le brin de la feuille
    Sur une ligne d’élégance
    D’un oiseau de passage.
    Entre les matins crèmeux
    Et les soirs émouvants
    L’océan se découd au rythme des reflets
    Une migration si lente
    Qu’il arrive parfois
    Tout au bout du chenal
    Que l’on entende alors
    Les marins égarés sur le puzzle du temps

  6. Océan beauté dangeureuse,
    Admiration, peur,
    Courants contraires,
    Eaux différentes couleurs,
    Un ensemble presque harmonieux,
    Cachant des trésors,
    Comme des trous sans fond,
    Des vagues douces,
    Puis une marée à la vitesse d’un cheval au galop,
    Pourtant ta séduction est sans faille,
    Un jour, je viendrais à ta découverte.

    Beau week-end à vous tous !

    Ossiane, tes photos sublimes ! je t’embrasse,
    OLIVIER

  7. Bonjour, Ossiane

    Toujours des photos qui invitent au voyage

    Ecorces du temps
    Revivifiées à la source
    Sâcre du grand bleu

    Bises bleutées

  8. Océan

    Où conduis-tu mon coeur, lové dans tes vagues?
    Calme, fougueux, tu es, serti de vert, couleur d’algues
    Erode ma mémoire, tant d’effrois du passé, la hantent
    A ta proue, je me sens si fragile et femme
    N’oublie pas d’écumer les bleus de mon âme!

  9. Ossiane

    A la dernière ligne, il faut lire « les bleus » et non « le bleu » de mon âme

    Merci de bien vouloir corriger

    Bises

  10. Les plissements du rocher
    pachiderme indolent
    les ramifications de la vie
    sous l’écorce du temps
    les pliures de l’image froissée
    sur le bleu de l’azur infini…

  11. Mes mains de terre ont travaillé le ciel et l’océan ;
    leur peau s’est écaillée en rompant les étoiles
    comme les pains, multipliées
    Et j’ai saigné en lissant ces horizons marins,
    tellement improbables.
    Mes mains de terre ont les rides
    des travailleurs,
    de ceux qui savent la sueur des jours
    et le pain de l’effort.
    Mais, aujourd’hui,
    mes mains de terres pleurent :
    les Machines ont concassé les troncs de rocs ;
    les Têtes ont tué au nom de l’or de mon ventre
    et des bois torturés s’envolant au gré des premiers vents.
    Mes mains de terre pleurent sur toutes les victimes
    déchirées sur vos dos.
    Mes mains de terre pleurent
    et se plissent
    et se courbent
    comme les vieilles femmes
    qui s’étriquent jusqu’à disparaître.
    Si elles se fondent dans vos yeux
    que restera-t-il de nos larmes ?
    Des éclats sombres perdus dans l’univers.

  12. L’océan érode ses sédiments sur le chevalet de mes rêves, où les arcs-en ciels de bleu miroitent dans tes yeux, bleus de prusse, bleu océan, bleu-gris et ma mémoire grave dans le sablier du temps les essences verdoyantes de tes algues qui s’enchevêtrent, cheveux froissés dans le vent, ondes frappées par les rochers et, ainsi, par delà les marais, la vie renaît, les fragments de ma mémoire froissée par le passé, à jamais recomposés, se solidifieront pour l’éternité

  13. regard de papillotte

    avec un peu d’imagination
    les éléphants seront roses
    l’océan deviendra pourpre
    les herbes comme du corail
    et mon cadeau sera un rubis

  14. Océan, je t’embrasse,
    Tu brasses mes idées
    Entre les rochers
    Et j’amarre ma pensée
    Aux filets de la marée
    Océan, je t’enlace

  15. J’invite le soleil
    A installer
    Son âme lumineuse
    Sur une vague de chaleur
    L’étoffe bleue se plie
    Sous les délices des rocs
    Comme un miroir
    Tranquille
    Et se laisse bercer
    Sur le bord de la grève

  16. C’est l’heure du déjeuner, hein, Fred !
    _______________

    Tranches de vie
    Fromage de brebis
    Peins : tas d’eau

    _______________

    Trakassez pas : circulez, y’a rien à voir…

  17. Un vague dessin…

    Pour moi ce ne fut pas
    un repas pris à la hâte,
    une carafe d’eau plate,
    mais un Gaillac si fuité
    et si légèrement acidulé…
    après pour faire le dessin
    de l’océan en face de moi

    je ne fus plus sûr de rien …

    à Bourrache

  18. un poisson en papillotte…

    Je crois qu’il y avait du poisson
    cuit dans un papier d’aluminium
    avec un peu d’imagination aussi
    des carottes en branches corail
    mais pour le cadeau je fus surpris

    par ces beaux yeux vitreux de rubis…

    pour Andrée Wizem

  19. A Sven

    Un vague dessin

    Qui prend forme
    Se profile à la croisée de nos chemins
    Un tracé vers l’océan lointain
    Aux courbes enlevées, si assurées
    Où les galets sont des repères
    Pour franchir les frontières
    Et voler vers la terre nourricière
    Qui efface les souvenirs amers
    La mer toujours recommencée
    Qui ensemence les plaies
    Et les recouvre à jamais
    De sa parure bleutée

  20. A Sven, à vous :

    ______________

    Faut que j’vous avoue
    J’ai jamais mis les pieds
    Sur votre île de Beauté

    De votre France
    N’en connais que quelques coins
    De Bourgogne, de Bretagne

    Mais y’a si longtemps…

    J’vis dans un trou
    Au Nord de chez vous
    Dans un pays petit
    Où y’a pas de montagnes
    Un plat pays
    Que j’aime … qui est le mien

    Mais j’prendrais volontiers
    Un p’tit coup de Gaillac
    Si … f(r)ruité
    Face à un océan
    Que j’vois pas bien souvent…

    (Sven, avec le sourire, hein !)

  21. Sven, c’est pas juste … t’as fait corriger ton texte …

    Donc, le mien : au fond de l’océan …

    (sourire)

  22. Ces pierres seront-elles
    de l’origine du monde?
    La doute nous inonde.
    Les pages se sont fossiliseés
    l’histoire écrite est effacé
    par le temps.
    Mais,
    la beauté inspire,
    transpire,
    de ces pierres
    que bordent la mer
    verte et bleue à ce moment.
    La memoire vient
    comme une onde
    que découle de l’océan
    et tout d’un coup
    libere
    le bleu pétrole
    qui dormait
    dessous la mer

  23. Bleu argent,
    Océan violent

    Bleu ciel
    Océan de miel

    Bleu gris
    Océan contrit

    Bleu d’acier
    Océan déployé

    Bleu d’outremer
    Océan glaciaire

    Océan bleu et blanc
    Océan frémissant

    Kyrielle de bleus
    Océan somptueux

  24. yaouh yaouh yaouh!

    heu? vous me coupez tous le sifflet doux, vos mots si profonds de beaux!

    bon je me sers de ma cervelle réelle de ce matin,

    Assise devant l’océan,
    Sur un rocher,
    Son visage se laisse emporter,
    Par la cabane suspendue du pêcheur,
    Une vaguelette car la mer monte
    Et les cris des mouettes
    Douce sérénité
    Elle savoure son jour
    Le pelle, l’enfourne dans sa mémoire
    Assise devant l’océan
    Je et vous tous à la regarder se danser
    Un bâteau arriver
    Des enfants en château de sable
    Et leur magasins de coques, coquillages
    Mmmmmhhh ces deux cent dix minutes raptées
    Déversées ici sur ce bord de corse
    Car de corse à la presqu’île de retz
    Juste quelques coups de rames du poète

  25. Un autre SOS
    – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
    l’histoire écrite s’est effacée
    – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
    Merci

  26. Repère…

    Les sols rouges de la terre
    les cieux bleus qui espèrent
    les barques échouées
    les villages blancs isolés
    formes épurées où les hommes sont rares…

    rayon réfléchi de la lumière
    sur la rotondité de la terre
    rebondissement infini
    sur l’océan grand ouvert
    repère au coeur de l’homme comme un phare…

    à Claudie

  27. Claudie,

    J’viens aussi.
    Mais j’prends ma bouée.
    ______________________

    Neyde,

    Si tu veux la partager…

    Juste pour garder la tête
    Hors de l’eau…

    ______________________

  28. A Sven

    Ton texte est magnifique et bouleversant. Merci

    A Bourrache, à Neyde

    Je suis partante. Plus on est de fous, plus on rit.
    C’est la chaîne de l’amitié, de la poésie partagée.Embarquons sur cet océan de solidarité……………..l’écume de ce jour est vraiment parfumée!

    Bises à tous ceux qui veulent partager notre sympathique escapade sur l’océan ( et sans bouée! ) et en compagnie d’Ossiane, notre hôtesse, instigatrice de ces voyages d’agrément

  29. Claudie :

    Cela fait au moins trois heures que ma vaisselle m’attend.

    Sans bouée, tu veux bien partager ses bulles ???

    Allez, j’me taille.

    Question rendement.

  30. Turquoise…tes cernes dans le creux de la mer..
    Légère..cette ombre qui trouble l’atmosphère..
    Etrange..ce bouquet au feuillage par le vent et le soleil..emporté..

    Légère..ta robe par le désir..oubliée..
    Turquoise..les reflets de tes yeux sur les vagues florifères..
    Etrange..ce souvenir dans les eaux par nos larmes..noyé..

    Etrange..notre rocher et ses formes..par le temps et le vent érodé..
    Légère…la brise qui nous tient enlaçés…
    Turquoise..sur ta main..et l’anneau..la pierre qui s’est invitée..

  31. qu’est ce qu’ils sont beaux vos mots déposés, pierreb, candide, sarah,
    oui il refleurira l arbre de vie sur sa rive retrouvée, qui s’est perdue juste par des mauvaises vues, sans jamais que son âme ne le perde cet arbre de vie, c’est si précieux et rare, la vie rencontrée dans son essence….
    l absence d un vivant ne peut durer éternellement, car serrer de vrai le vivant est tant l’arbre de vie, l absence d un vivant séparé par la vie est peut être ce qu il est de plus douloureux à connaître de son vivant…

  32. je prends le temps de vous relire calmement;
    claudie, je vous ai manqué de peu, engagée par des courses, puis une grande chevauchée en vélo tout terrain autour du lac , niché, et le chemin pour revenir tt terrain, est splendide en site conservé vivant!
    je vous lis!
    et je redis que je suis éblouie par vos trois poèmes si intenses de force de vie telle, je vous embrasse, fort émue!

  33. Océan
    Mon amour
    Tu inondes mes yeux
    Chaque jour
    De son bleu
    Et je te serre fort
    Toi mon sublime aimé
    Dans ta grâce infinie
    Je t’aime volupté
    Laissons le monde idiot
    Hypocrite et méchant
    Et volons notre bulle
    Notre bulle d’océan

  34. Mon gros rocher
    Tu es mon dos
    Mon dorémifasol
    Tu buvardes ton ombre
    Dans le fond de nos larmes
    Et je me plonge en toi
    En te serrant si fort
    On se love en amour
    Dans notre coffre secret
    Largué par notre amour
    Au fond de l’océan
    Et bellement repêché
    Par nos Êtres vivants

  35. Bonsoir à tous !
    Difficile à rattraper mon retard à vous répondre ; fin de semaine un peu agitée. Je vais faire mon possible tout de même 😉 Merci pour votre créativité inassouvie !

    >Annick :
    Sifflet coupé, regard ébloui, sérénité dans tes poèmes océaniques, Annick ! Je te remercie de venir buvarder si intensément dans mon jardin de mots 😉 La bise.

    >Sven :
    Que de beauté et de profondeur émouvante toujours dans tes textes et poèmes. Tu as fait partie de mes hésitations. Entre poisson en papillottes et Gaillac acidulé, jolies attentions de ta part aux dames de ce blog 😉

    >Andrée :
    Merci pour tes poèmes qui sortent toujours de l’ordinaire 😉 J’aurais pu peindre ce tableau en rouge. Tu es sûr que tu n’as pas abusé du Gaillac 😉 (à prendre avec le sourire bien sûr 😉 Merci à toi.

    >Pierre b, Candide et Sarah :
    Bravo à vous trois et merci pour ces belles évasions poétiques qui nous font voyager et rêver surtout quand on ne bouge pas de son port d’attache 😉 Je vous embrasse. Tu fais partie de la tribu, Sarah.

    >Olivier :
    Entre douceur et violence, le regard admiratif et craintif que tu portes sur cette immensité chatoyante est beau. Difficile de s’extraire de cette contemplation tant la mer nous envoûte. Merci Olivier, bon week-end à toi, je t’embrasse !

    >Bourrache :
    Tu es la bienvenue parmi nous depuis ton plat pays, chère Bourrache 😉 Sven a intérêt à bien se tenir depuis son sud 😉 Quoiqu’avec un petit verre de Gaillac… Au fait, je n’ai pas de bouée 😉 Bises.

    >Claudie :
    Merveilleux poèmes que tu as écrit avec toute la fougue qui te caractérise et qui m’ont fait hésiter également. Quelle large palette de thèmes tu as abordés dans cette note ! Je suis éblouie de lire tant de belles choses de votre part à tous. Un grand merci, je t’embrasse.

    >Johal :
    Je suppose que tu as écrit ce poème à partir de mon calligramme qui n’était pas très facile à aborder. Audacieux de ta part de t’aventurer sur ces mains de terre mais très réussi. Ces mains ont vécu et souffert. Beaucoup d’émotion dans tes mots. Bravo Johal !

    >Yves :
    Je suis d’accord avec toi Yves. Bonne fin de soirée.

    >Marline :
    Ton poème sent bon les vacances, le ciel bleu et le sable chaud 😉 Il donne envie de paresser au soleil qui nous y invite. Merci Marline, je t’embrasse.

    >brigetoun :
    Du chaos, nait l’harmonie, non ? Merci pour ces mots lumineux. Bonne nuit, brigitte !

    >Neyde :
    Bonjour ma petite hirondelle toute ravigotée;-) Superbe d’évoquer ainsi l’origine de ce bleu pétrole ! Tu as beaucoup d’imagination, Neyde. Bises vers Sao Paulo !

    >Nath :
    C’est gentil de ta part de remettre en lumière d’anciennes notes 😉 Pars t’aérer l’esprit ce week-end avec du vrai oxygène 😉 Cette inspiration reviendra sans crier gare. Je te conseille un petit verre de Gaillac;-)Je t’embrasse.

  36. Bourrache,
    Moi, je pensais que
    seulement la mienne restait à mon attente!

    Bourrache,
    Claudie
    Oui, oui, nous allons partager et
    nous deviendrons tous riches …
    riches d’amour, d’amitié, de rires,
    de la bonne folie.
    Nous avons un océan de poèsie
    C’est bon partager, nos émotions.
    Bises maritimes du Brésil.

  37. L’arbre de la vie

    Il est sec
    Il est mort
    C’est
    comme mon âme
    Sans l’amour
    Viens,
    Je te dis
    Viens
    avec le vent
    ou
    sur une vague
    Viens
    à la voix carressante
    Murmurer à mes oreilles
    Des mots d’amour
    Mon âme certes
    revivra
    Et l’arbre de la vie
    En mille fleurs
    Poussera

  38. Claudie,
    Je vais accepter ton invitation.
    Je vais embarquer avec toi.
    C’est l’escapade sur l’océan,
    J’ai déjà de l’expérience …
    Un jour, il y a neuf années, moi et ma famille,
    nous sommes allés au Nord-Est du Brésil, en vacances.
    La mer là-bàs est belle et attirante!
    Et je suis allée faire un petit voyage dans une “jangada” (radeau).
    Les autres de ma famille ont eu peur et sont restés à la plage.
    La “jangada” entrait dans la mer 1 kilomètre , puis elle s’arrêtait et les voyageurs plongeaient dans la mer.
    Moi aussi j’ai plongé dans l’eau, bien à l’aise, avec de la bouée, bien sûr, la mer est profonde!
    C’est une belle sensation, de liberté, de l’infini, un peu de folie.
    Le difficile c’est de retourner à la “jangada”, j’ai ris aux éclats, plus je riait, plus difficile était de monter.
    Un jeune homme m’a aidé à monter et nous rions ensemble.
    Nous nous avons beaucoup amusé.
    Il a éte une belle aventure.
    Aujourd’hui avec ces histories de requins et plus mon âge, je ne vais pas répéter l’aventure!
    Claudie,
    Tu es la capitaine, tu vas accepter cette folle passagère?
    Bises

  39. HOU, HOU!!

    L’embarcation est-elle prête? Je suis mâtinale.Ici, dans le Midi, les vents se sont calmés mais la mer doit encore être agitée. Alors, nous nous tiendrons serrées sur le radeau, NEYDE, et je veux bien prendre le risque de prendre la mer avec toi, qui est si expérimentée!
    Si, d’aventure, le radeau chavirait, peut-être de beaux pirates viendraient à notre secours et nous couvriraient de bijoux………et de tendres baisers. c’est beau, le rêve!

    Neyde, nous devrions nous faire accompagner par tous ces chevaliers servants du blog…………je ne les nommerai pas, j’ai peur d’en oublier;

    La bouée de sauvetage, c’est la poésie, ce sont ces liens qui se forment sur ce blog et qui nous inondent de bonheur.

    Bises à toi et à tous ceux qui viendront dans notre sillage…pour notre escapade sur l’océan.

    Et bravo au trio gagnant, Pierre b, Candide et Sarah pour leurs poèmes talentueux

    Bon week-end!………….et hissons la voile de la poésie!

  40. Alors on embarque ?
    sur le radeau de la vie?

    et on va aller accrocher plein de rubans de toutes les couleurs à l’arbre d’Ossiane. Ce sera un arbre arc-en-ciel et flotteront les couleurs de la vie, de nos vies!

    merci Ossiane d’avoir choisi ces lignes.
    Je me suis laissée porter par tes photos, calligramme et haïku et ça a coulé!
    Faut dire que tu facilites l’expression avec tant de beauté et selon les jours chacun peut y trouver quelque vibration.

    bonne journée à toutes et tous

  41. je monte sur votre radeau, tranquillement, avec mon vélo, on sait jamais, et j’y mets des ailes à mon vélo, et j’emmène un petit coffre minuscule que je glisse dans ma poche aux trésors, c’est un coffre de si beaux souvenirs qui me donne des ailes..
    BISES à chacun, je serai plus présente ce soir, la journée me hisse toute voile dehors, en marché d un petit bourg, en côté sauvage à vélo cet aprem…ici, je vis mon quartier de respire ouvert au maximum, mes filets d’air parfois si faibles ces dernières années, que je respire à pleins poumons cet air pur et si beau qui me happe tout de vrai et sur ton bel radeau, Ossiane, ton album à ciel ouvert, un radeau de pages délicates posées à m’aime les flots, et il vole et il nage, et il aime la vie, et il aime, et il vit et se vit. Bises.

  42. Quand le fléau oscille , de la balance
    comment pourraient-ils , ces bras qui tremblotent , s’illimiter
    sous l’afflux inaugural de la plénitude
    si le démiurge qui a tramé ce monde et s’y plaît
    prévaut sur le supprême assoupi-
    ou sur notre effort…
    Si le soleil s’alarme, n’aie pas peur toi..
    Je m’acharne à parler au monde qui se renverse…
    je passe et je repasse, assurant ma faction.
    Je balbutie -poète.

    André Frenaud.

    Ravie d’intégrer cette tribu de poètes où les mots se la coulent douce!
    Je t’embrasse Ossiane!
    A très bientôt

  43. Trop de bleu et trop d’ eau ,il fait soleilje ne résiste pas .Mes quelques chiffons qui me servent de vétements bien poser dans l’ herbeje ne peut resister plus longtemps ,un pas ,deux pas ,elle est bonne et me voila a l’ eau et pourun bon moment.Ouf que cela est bon ,se laisser bercer pas les vagues ,faire la planche et laisser pour un moment ce quotidien ,lourd et pesant.Le plaisir d’ être soi et si bien se sentir Profiter de l’ instant et le prolonger.
    La mer quel plaisir !Des bises pour ceux qui me connaisse.Noisette.

  44. Comme je ne suis pas douée pour écrire les choses que je resssnt ou qui me touche,je profite de cet espace pour dire a Brigetoun ,que je comprens ses coleres ,mais moi cela ressamble plus a de la rage.Alors je modére.Nous sommes un terreau de resistance ???Noisette

  45. >Neyde :
    Magnifique poème Neyde qui te ressemble ! Une belle façon d’exploiter cet arbuste tout sec. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Claudie :
    Bon week-end, Claudie !

    >Candide:
    Merci à ton bel arbre vivant arc-en-ciel. Bises.

    >Annick :
    Belle balade Annick !

    >Sarah :
    Merci de nous faire découvrir ce beau poète, Sarah. Je t’embrasse également.

    >Noisette :
    La vie coule toute douce sur le grand bleu. Vous avez bien raison d’en profiter et d’oser nous le dire 😉 Il n’y a pas de mal à se faire du bien 😉 Belle journée, bise marine.

    >Guess Who :
    Hello Tiago, you are back ! J’espère que tes vacances lointaines ont rempli leurs promesses. Tu dois avoir beaucoup de choses à nous raconter sur ton voyage au Pérou;-) Pas de danger que je rate ça 😉 Bises de l’ouest.

  46. Rocher
    Doux mon rocher
    Tu barbottes les vagues
    Les pieds et les poissons
    Ta tête toute sèche
    Qui murmure les herbes
    Confie de bels secrets
    En eaux limpides et bonnes

  47. Il était une fois
    la mer,ses rivages
    imperturbablement
    l’espoir,les naufrages
    et le vent de l’amour
    qui luit,or et drapeau
    du haut mât d’un phare

  48. Pourquoi vouloir déguiser l’oreille dis moi
    A la manière si semblable au meurtre sur les mots
    La terre aujourd’hui est habitée de larmes elle crie

    Terres et mers sûrement de nous s’entachent d’ombres
    Son langage comme coincé en gorge qu’on bâillonne
    De nos misérables haillons de gloire perdus dans l’espace

    Oui une citadelle de silence qui rampe à tes pieds
    Implorant grâce avant le jusant qui la rendra lointaine
    Faudrait il qu’elle se fâche ; elle qui t’a choisi pour trouver ses mots

    …ou bien qu’elle meurt emportant avec elle l’espoir du vivant ?

  49. j’erre dans l’océan tragique
    les bruits imperceptibles
    les couleurs indécises
    dans le vent qui souffle
    je suis le rocher amarré à la houle
    de son reflet en verre pilé
    j’en fais un miroir
    abattons les murailles éblouissantes
    les vagues furibondes
    l’écume hasardeuse
    et partons à l’assaut des falaises
    des récifs oisifs
    des écueils si seuls
    qu’ils inventent des atolls
    des caps qui tombe à pic
    et restons seuls sur l’île
    couleur marine
    à refaire nos châteaux de sable.

  50. Main de chair tendue cette étoile verte et bleue
    Où sommeille le dire de l’échange si vaste
    C’est grand le verbe, égal à un monde aux yeux ébahis

  51. Un jour,
    J’ai décidé
    De prendre place sur mon tapis volant
    De m’envoler,
    D’aller le chercher
    même si il est réticent
    De la prendre par la main doucement
    même si c’est interdit
    De l’emmener faire un tour
    même si c’est inutile
    De lui faire voir toutes les voies
    même si elles sont obscures
    De lui montrer tous les chemins
    même si ils sont tortueux
    De faire un grand plongeon-piqué
    pour lui arracher un rire
    Et puis une grande flèche
    verticale vers les étoiles
    pour lui donner l’énergie
    Avant de le redéposer
    Dans son monde à lui
    Et de m’éclipser

    Juste un songe,
    Le tapis est dit-on
    trop vieux et démodé…
    Il ne vole plus….
    Juste bon pour les contes de gosses
    Paraît il….

    Depuis,
    Je reste là
    A écouter le vent…

  52. Sur le rocher,
    face à l’eau.
    Regarder
    Juste regarder
    l’eau qui vient et va
    Accrochant la lumière
    Qui scintille du mouvement
    donné par le vent doux mêlé au léger courant.
    Observer la transparence
    Dans le reflet du ciel bleu.
    Voir ces couleurs autres
    des algues ou des pierres immergées
    jouant aux ombres.
    Puis juste à côté de soi,
    voir l’arbrisseau,
    de ses brindilles blanches,
    faire trembler la lumière
    sur la verdure qui borde l’eau.
    Sur le rocher
    face à l’eau,
    regarder,
    juste regarder
    la pensée fermée
    et les sens ouverts.
    La mémoire ne gravera rien de verbal
    mais gardera le visuel, le bruit, l’odeur et la sensation sur la peau.
    Ce n’est ni joie, ni tristesse
    juste un moment qui pourrait ressembler au mot « beau »
    mais ressembler seulement
    car aucun mot ne peut résumer à lui seul
    tous les détails qu’il lui faudrait suggérer
    pour retrouver ce moment là,
    où on a regardé, les sens ouverts et sans penser !

    Catherine

  53. Les océans aux poings fermés brûlent leurs derniers encensoirs ;
    La vie rampe sous le paravent des années
    Rampe, se relève, s’enracine…
    Plus de dieux, place aux hommes, à leur lumière de chair et de sang.
    Les brisants du futur naufragent les vieilles sentinelles
    Car le vent murmure :
    « Il n’y a plus que cela,
    Espérer et boire au cristal des nuages
    En laissant vos doigts frêles rompre les rocs
    Pour cueillir l’ombre des étoiles. »

  54. Oups Ossiane, me suis embrouilé les extrêmités… si tu peux corriger « En laissant VOS doigts frêles… » Merci (sinon tant pis 😉
    Douce nuit à tous et bon voyage dans le jardin des rêves 🙂

  55. L’oeil pile sec
    Se stoppe
    Saute de son orbite
    Plonge le vert
    De feuille en feuille
    Plane l’arbre
    Roule pierre douce
    S’asseoit
    Et contemple
    Transpire
    Et plonge
    Dans les turquoises
    Il nage
    Fait la planche
    Se laisse sécher
    Sur le roc
    Et se remet
    En orbite
    Tout de bleu

  56. L’océan offre son ancrier tout bleu
    La plume s’y trempe se secoue
    Et puis écrit sur la roche dure
    Laisse de belles empreintes
    Qui traversent le temps
    Des petites ailes de bleu
    Sur les roches fort dures
    C’est juste la signature du doigt
    De la mer qui se plonge et se baigne
    Dans cette immensité qu’est la vie
    De chaque être baignant sa goutte d’eau
    Dans l’océan du globe

  57. LA NUIT DES ETOILES

    Voie lactée… nuit laiteuse
    voile lactique…mer songeuse…

    regard grand ouvert
    yeux cerclés de mer

    dans l’encre de la voûte
    une multitude d’étoiles

    telles des bougies flottent
    dans une coupole de verre

    la houle se soulève,
    la pensée s’agite,
    le regard dérive,
    le destin s’écrase,
    sur la pierre d’algues enduites…
    inhospitalier est le gîte…

    L’orage dans la coupe de verre
    en milliers de bulles dispersées
    perle d’étoiles
    dans l’huître enfermée…

    nuit frêle au coeur de la flamme
    souffle l’oubli sur la nuit océane…

  58. Comprendre et entendre
    la houle insensée
    vagues à la dérive.

    Quel beau texte Sven… j’envie l’onctuosité de votre écriture poétique!

  59. la mer rouge est bleue
    écorchure rivage
    la marée rouge

    la mer blanche est bleue
    putréfaction écumage
    la marée verte

    la mer noire est bleue
    dégazage sauvage
    la marée noire

    aux reflets du ciel
    empreintes indélébiles
    marées humaines

  60. Par un chemin

    Si déjà emprunté le longs des rochers blancs

    Qu’ailleurs nous nous perdons dans la nuance sculptée

    D’une cloche de cristal

    Je dépose les fils

    D’un fanal engourdi

    Sur la pulsation lente

    D’un océan à fleur d’écume

    Ses rubans découpés sur le linceul du vent

    La turbulence soyeuse d’une venelle de silence

    La tension lumineuse d’un abîme du langage…

    Une étoile d’agate s’est détachée du ciel

    D’une touche radieuse

    A déposé sa craie sur la margelle de l’aube

    D’une pluie d’escapade

    Le vertige glacé des rayons de lumière

    Ultime tourbillon lent

    Dans le creux de percale d’un horizon de lave

    Je délivre l’infini des couleurs

    Suspendues à la source des racines de l’air

    C’est la courbe du ciel qui s’enfièvre en vain

    Sur le flanc des nuages

    Du long soupir d’attente d’une baie évanouie .

  61. Le velours de l’azur
    Achève sa romance
    En s’offrant aux avances
    D’un Horizon flambant.
    Le ciel se met à bas
    Se saborde
    S’expanse
    A l’orée de buissons,
    Refuge des ondins.
    Mon Amour,
    Suivons-le,
    Abîmons-nous de flots
    Nos cellules en coupe,
    Au cœur du liquide élément.
    Les vents de laminaires,
    L’aube des perles sombres,
    Feront pour nos ébats
    Le plus doux des couchants.

    (Coucou Alix, et tous !, belle journée :))

  62. Le plus doux des couchants
    Sur l’horizon expire
    d’un long mouvement de cils
    l’océan se déchire..

    Hello Johal :>)..et bonjour à tous

  63. L’océan se déchire
    Et offre son miel bleu
    Où les grands amoureux
    Ont l’oeil qui se transpire

    merci johal, alix, fred’toulouse’.

  64. Je pars quelques jours,

    Je vais loin de vous m’éloigner
    dans la bouteille à la mer jetée
    je vous laissé comme message
    la trace d’un baiser sur un nuage…

  65. >Annick :
    Merci Annick pour tous ces poèmes; j’aime beaucoup le deuxième. Ca barbote fort de ton côté 😉

    >Feu roméo :
    Beau poème, roméo, merci !

    >schawn :
    Bonjour, bienvenue sur le blog. Merci pour ces beaux morceaux d’écriture pour tes premiers pas sur le blog. Je t’invite à te joindre à nous quand tu le sentiras. Bon dimanche.

    >marline :
    La plume se libère de plus en plus Marline, toi qui disais que tu ne pouvais pas faire de poésie 😉 Continue sur ta lancée. Bises.

    >shyboy :
    Bonjour 😉 Pas de problème, il faut bien commencer un jour 😉 Attention, il n’y a pas de bouée de sauvetage 😉

    >Sarah :
    Voilà un poème plein d’élan à l’assaut du rivage ! Belle image ces châteaux de sable à refaire. Bises.

    >Nigra :
    Quelle belle rêverie t’ont évoqué ces photos. Je me demande comment tu fais pour t’envoler si fort. Sans doute le tapis magique 😉 Merci beaucoup, c’est beau.

    >Catherine :
    Merci pour ce beau poème en senstaions. Ta plume redevenue alerte nous transporte dans une rêverie pleine de délicatesse où les sens sont en éveil. Moment unique à saisir sur l’intant. Je t’embrasse et te remercie, Catherine.

    >johal :
    Tes poèmes sur la mer sont très humains. Sur cette note, tu évoques beaucoup les mains. J’aime, merci !

    >sven :
    Magnifique poème, Sven ! Tu nous emportes bien dans la nuit des étoiles. Tes mots sont simples et très imagés. Beaucoup de sensibilité dans ton évocation.
    Dois-je comprendre que tu pars de nouveau en vacances avec ce dernier poème?

    >Fred :
    Tu es très inspiré aujourd’hui, Fred 😉 Quelle belle réflexion colorée sur les marées ! C’est très réussi. Bon dimanche !

    >yo-cox :
    Hello Yo-cox ! Bien vu ce crocodile ! Merci pour ce joli retour en poésie. Je t’embrasse.

    >alix :
    Et voici un autre retour ! Bonjour Alix, contente de te retrouver en beauté avec ce poème très éthéré;-) Tu as une grande faculté pour t’immerger complètement dans cet univers. Bises du dimanche.

    >Johal :
    Magnifique aussi ton dernier poème. Ces retrouvailles avec Alix te font changer de registre 😉 Grande douceur dans tes mots. Merci à toi !

  66. Merci pour tes mots attentionnés Ossiane, je ne pars pas en vacances, ce serait plutôt le contraire… je vais délaisser la poésie pour quelques jours, secrêtement, les mots continueront leur chemin…

  67. >Sven:
    Je te souhaite une bonne petite fugue en la majeur; n’oublie surtout pas de revenir déposer ces cheminements secrets;-)

  68. BOUTeille à la mer
    Bouée-message
    Boomerang, l’océan me la rend
    Boucan

    Boulimie
    Bouffe, boustifaille
    Boudin, bouchée
    Bouchon, bourgogne
    (Gaillac ?)

    Bourlingueur
    Boulevard, bousculade
    Bougre, bougeotte
    Bouquin

    Bourreau
    Bourrasque, boursouflure
    Boue, bouleversé
    Boum, bouh

    Bouture
    Bourgeon, bouleau
    Bouillon-blanc, boule-de-neige
    Bouton d’or

    Bourdon
    Bouvreuil, bouquetin
    Bouclier, bougeoir.

    Bout de pain
    Bout de la nuit
    Bout du voyage
    Enfin, debout.

    Bourrache

  69. Açayana
    Tu te nommes.
    Tu m’entoures
    Tu es rivière,
    Tu me berces
    Tu es la mer.
    Nage légère,
    Eaux du nuage
    Tes bras m’enserrent.
    Rêves comètes,
    Dans ton écharpe
    De pluie d’étoiles,
    Mon beau refuge,
    Mon sanctuaire!

    Rédigé par: Bernard | le Dimanche 01 avril 2007 à 10h41

    >Bernard :
    Quel beau nom pour désigner l’Océan en sanscrit ! (c’est ce que j’ai trouvé dans mes recherches). Ca fait vraiment rêver. Sur le coup, j’ai cru que c’était le nom d’une île sur laquelle on pouvait trouver refuge. Ton poème est simple et très beau. Merci beaucoup.

  70. > Claudie…
    http://natura2000.environnement.gouv.fr/especes/1224.html

    La Tortue Caouanne, Caretta caretta, était considérée comme ayant vraisemblablement pondu en Corse (des indications sont connues pour les années 1923, 1928 et 1930).
    Fin novembre 2002, la découverte des restes d’un nid près de Porto-Vecchio (Corse du Sud) en a fourni la confirmation.

    Observation en mer: Tortues caouannes Caretta caretta 4 en tout, dans la première partie de l’été (1/05. 22/06. 30/06. 1/07), toutes juvéniles.
    Merci de verser les 50 euros à l’Association « Baleines et Dauphins Sans Frontières ».

  71. >Bourrache :
    Boute-en-train Bourrache ;-))

    >Bernard :
    Tu as l’art de nous interpeller avec ton premier message ;-)) Heureusement que tu nous donnes la suite de l’explication 😉

    Quel superbe nom pour désigner l’océan que Açayana ! Merci pour ce beau poème enveloppant. http://www.dicocitations.com/definition_littre/22765/Oceanien_ienne.php

    Pourquoi cinq petits points ? La tortue refait son apparition ; tu as repris ton identité de la semaine 😉 Belle photo ! Je t’embrasse et te remercie.

  72. Doucement tendrement
    La vague emmène mon oeil
    Et le berce et le flux et reflux
    Puis le barbote dans une coquille
    Il s’écarquille se laisse faire
    La mer si belle amoureuse

  73. Un petit caillou
    Tout fou
    Dévale court s’essoufle
    Puis plonge
    Et s’enfonce
    Il terminera
    Sa douce vie
    Au fond de l’océan

  74. Bernard

    Merci pour toutes ces précisions sur la localisation géographique des tortues en Corse.

    Tu es bien documenté.Comment sais-tu tout cela?

  75. c’est si vrai que les tortues de mer ont ce quelquechose de tellement incroyable,
    merci, bernard, de me faire profiter d’explications.

  76. La ponte des tortues dans un petit coin de corse, et déjà je rêve, comme c’est beau de vie.

  77. > Ossiane,
    il n’y a qu’un Océan, celui de nos errances, et celui de nos rêves: il délivre des îles, et des jardins d’Eden.

  78. moi j en pense
    aussi que
    moi y en à penser que
    sans penser que je pense
    à quoi penser
    quand rien je pense

  79. > Ossiane,
    en matière de vision, j’ai choisi le troisième oeil. C’est Annick qui m’y a fait penser. Et donc j’ai un penchant certain pour les tortues océanindiennes…

  80. > Ossiane,
    certes…Toutefois, puis-je préciser que le front du poisson ce n’est pas du flanc? Et que le « tika » est le plus souvent rouge: énergie et amour!

  81. > Ossiane,
    en quelque sorte, tu es spécialiste du flan subtil.
    Mais sais-t que Kurma, la tortue, au milieu de l’Océan, a soulevé le mont Mandara avec sa carapace! Es-tu assise dessus, avec les divinités, pour récupérer ainsi le nectar de l’immortalité?

  82. >Bernard:
    Tu as vu Bernard, c’est absolument incroyable cette histoire de flan;-) Du pur hasard! Tu viens de m’apprendre ce qu’a fait Kurma; je me vois bien assise desus;-) Qu’est-ce qui te fascine tant chez les tortues ?

  83. quel dommage ces cadres noirs qui prennent toute la belle lumière que tu as essayé de capter !

  84. Balançoire

    Assise sur une corne de lune
    Tenue par les cordes du vent
    Sans qu’on sache comment
    Elle a pris son élan
    montant et descendant
    et quelques fois grinçant
    La balançoire de l’océan
    Dans un long va et vient
    Poursuit son mouvement

    Alain

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