Parc / Park

Parc

collines pavées

les ombres cheminent

bancs d’automne


 

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paved hills

shadows roaming

autumn benches

 

51 réflexions sur « Parc / Park »

  1. Pour faire du skate ce parc semble au point
    pas de dépravés au pays des monticules
    des formes douces et des dénivelés

  2. Y’a May qui a regardé Paris-Roubaix ce dimanche…

    Sur ce, très réussi ce carré à lire dans tous les sens !!!

    Clin d’oeil, sourire et bonne soiréeeeeeeeeeeeeeeee (coucou Christineeee et Annick et Neyde et Monique et Ossiane et … tous).

  3. Bonne soirée Bourrache à toi aussi et à vous tous.
    ____

    A quoi servent les feuilles mortes
    Qui tombent sur les pavés
    Si ce n’est pour amuser
    Le vent qui les emporte
    Faire courir les enfants
    Qui dansent avec elles
    Faire pleurer les arbres
    Dont les racines emprisonnées
    Ne pourront jamais
    Se nourrir de leur humus
    Assise sur un banc
    Je regarde les pavés
    Cherchant à voir peut-être
    Dans un interstice naître
    Une petite fleur sortie
    Des entrailles de la terre
    Comme j’ai vu sur le trottoir
    Pousser et fleurir un coquelicot
    Comme j’ai vu du goudron
    Sortir une pensée sauvage
    Tous les deux rescapés
    Se nourrissant de poussières
    Transportées par le vent.
    Comme j’ai vu des racines
    Soulever le macadam
    Cherchant à se libérer
    Pour boire quelques gouttes de pluie
    Certains riront de cette tristesse
    Qu’il m’arrive d’avoir parfois
    Sensiblerie diront d’autres
    Pour une histoire de pavés
    Qui celle là, n’a pas eu
    Une véritable raison d’être
    Si ce n’est protéger les chaussures
    Des citadins des souillures de la terre
    Et mille autres bonnes raisons…
    Faut-il pleurer, faut-il en rire
    Comme le disait Ferrat !
    ___

    et….bonne nuit

  4. @ Bourrache
    C’est un carré magique de lettres appellé aussi mots carrés, Pour celui -ci l’ idée est partie des petits pavés de la photographie d’Ossiane , avec vélo ça roulait assez bien . Alors tu tricotes? mais non pas des gambettes … des aiguilles!

  5. des pavés à gogo
    à plat
    en sphère creuse
    en dodelinement
    ………
    des gammes, quoi
    pour atteindre
    le clair-amour
    d’un matin ensoleillé
    aux bancs en attente
    d’une posture humaine

  6. Le banc se repose
    Dans sa fosse naturelle
    A l’abri des regards
    Juste avce le silence
    Les vrais qui s’assoeint Là
    Le banc il se repose

  7. du circulaire avec du cubique
    ce n’est pas que le pavé nous fait tourner en rond
    parfois dans une mare il en éclabousse plus d’un
    et puis pour les bonnes intentions
    il faut sans doute en période cycliste
    chanter la gloire de paris Roubaix
    cet enfer du nord avec une tranchée ouverte
    et souvent à vif
    mais le souvenir de ces arceaux
    et le cahotement des bus
    convoque bien un peu de nostalgie
    on lui préfère souvent
    non pas par peur des émeutes
    des surfaces plus souples
    mais sur lit de sable
    bien disposés
    qui indisposeraient ils donc

  8. élever au cube
    donne de la puissance
    un histoire d’exposant
    ce n’est pas une foire
    on n’en fait pas une histoire
    et puis le banc c’est reposant
    qui parlerait alors de nuisances
    histoire de pub

  9. le pavé épouse bien les formes
    concaves comme convexes
    à poser il n’est pas complexe
    il lui faut un bon lit
    une bonne assise
    sa stabilité
    n’est pas compromise
    et puis il séduit
    con côté soixante huit art
    bref ce n’est pas lui qu’on vexe
    à le manipuler
    dur il s’ébrèche peu
    mais les tassements
    lui font faire le dos rond

  10. Viens donc
    Prends moi la main
    Et serre moi la taille
    Courons nous dans ce parc
    La terre sur nos destins
    Enlace moi ma vie
    Comme tu m’aimes
    Embrasse moi
    Nature baigne moi d’odeurs
    Loin des carreaux leurs blocs
    C’est si beau liberté
    A s’envoler ses ailes
    Murmure moi encore
    Les mots qui me donnent vie
    Toi celui qui est lui
    Tu sais bien
    C’est de toi
    Dont je parle ma vie

  11. Les bancs attendent
    les promeneurs du dimanche
    encore endormis

    Dans l’après-midi
    ils arrivent en famille
    avec leurs rires

    Les gosses , les vélos
    pendant toute la semaine
    comme en retenue

    Sur les bosses pavées
    maintenant s’éparpille
    la vie de banlieue

  12. Eclaircie avant l’orage.
    Les bancs en partance,
    Attendent les amoureux
    du dimanche, qui partagent:
    Secrets et confidences
    Baisers et connivence.

  13. Le printemps fait silence au parc de la ville
    Bancs vides des rendez-vous manqués
    Aucun son, aucun chant, aucun bruit
    Seuls errent quelques ombres égarées
    Cherchant entre les branches immobiles
    Le soleil à travers des lambeaux de brume
    Le parc prend une allure déconcertante
    D’une grande salle d’attente un matin de jour férié
    Solitude, douce solitude de l’aurore
    Dans le jardin public aux portes de la ville.

  14. S’assoir sur un banc
    A proximité du bâtiment
    Pour quelques heures
    A regarder les passants
    L’esprit ailleurs, le regard intérieur
    Enfermé dans une bulle
    Voilant les arbres et les gens
    Et les pavés et le monde entier
    Assise immobile sur le banc
    Un livre ouvert entre les mains
    Des pages qu’on ne tourne pas
    Un livre qu’on ferme
    Puis un banc que l’on quitte
    Et qu’on laisse vide au milieu du parc
    Dans le silence impressionnant du matin

  15. …Non je ne me souviens plus
    du nom du bal perdu
    Ce dont je me souviens c’est qu’ils étaient heureux
    Les yeux au fond des yeux
    Et c’était bien,
    Et c’était bien…

  16. C’est bien calme, dans ce parc…
    Pas âme qui vient rôder
    Pour se reposer
    sur les bancs délaissés.

    Alors, pour s’occuper,
    Je vous propose de compter…

    LES PAVES !

    Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee

  17. Je viens me poser ma douce
    Sur le banc du tout haut
    J’entends ton pas ton tien
    Mon coeur tendre palpite
    Notre banc est son gai
    Il aime nous asseoir
    Notre bout de vie
    Ensemble

    douce journée, sans compter les pavés, hé christineee, mais à jouer avec les brins de soleil et les ventres ronds des nuages, l air est vif, agréable, une belle journée à vivre…et puis les enfants en vacances à croiser de par tout, avec parents, grand parents…tout cela c’est charmant…

  18. Avec internet les bans d’amitiés sont publiques voire pavés d’imprévus!!

    Les compositeurs de musique classique sont à mon humble avis des génies, avez-vous suivi, vu le nombre de variations,de thèmes, de sons,…puissssssssant quand on écoute 1h 15 20 de Mahler sous la direction de Daniel Barenboïm.Cette musique m’a inspiré ce texte:

    Sur les cordes du vent,
    le souvenir était de cuivre,
    que la pluie percute et m’enivre,
    symphonie glacée.

    Symphonie des hasards,
    des exstases et des départs
    Des houles qui s’embrasent,
    du silence qui paraphrase
    Les émotions tracées.

    Sur les cordes du vent,
    le souvenir était de cuivre,
    que la pluie percute et m’enivre,
    Que la terre danse en brume sonore
    Dans le sable, la poussière des ports

    Tempête d’harmonie
    Cit-crit le cœur
    Cit-pleure la vie
    Cit tonne le monde
    Des incompris

    Cit hurle le vent
    Cit danse le chagrin qui inonde
    Cit-meure l’espoir
    Renait l’homme
    Et affleure la vie

    La maure.

    http://youtu.be/URKGIa0b_jI

  19. pas l’eden ce parc mais on y carpe diem
    et puis les jardins sont de ces petits paradis
    dont il faut s’enchanter pour de bon

  20. On pense avoir tant vu
    Et pourtant il reste encore à voir
    De la terre prisonnière
    Sous des pavés de forêt
    C’est d’un pas ordinaire
    C’est terrible de vie
    Cette prison sous terre
    Quand le noir il aime tant
    Se frémir se vibrer
    A l’air libre sens dehors
    La vie du tout dedans
    Se vit en tout dehors
    Comme celle du dehors
    Qui se vit en tout dedans

  21. On pense avoir tant vu
    Pourtant il reste à voir

    me semble plus adapté en mélodie…

    désolée, mais vous m’aviez corrigée…

    Il fait froid
    Le bois niche
    Les bancs jolis
    Leurs écrins
    Les accueillent
    Pélerins de passage
    Sacs à dos de leurs vies
    Une vie pour *levivre
    C’est loin d’être son simple
    Quans ses drames de vie

  22. Pas le temps de m’arrêter, de flâner ou même de rêver, la vie a ses exigences….
    ___

    Des bancs confidents
    De mots tendres et d’amour
    Clin d’œil de Doisneau

    ____

    Bonne fin de week-end à tous

  23. Invitation sous les ombrages
    mots dans le clair-obscur
    confidences chuchotées
    Une belle et calme image

  24. Dans le jardin du silence et de la solitude
    Je promènerai mes pensées.
    Dans l’ombre des grands arbres
    Je laisserai aller le vague à l’âme.
    J’écouterai le chant des oiseaux
    Des frissons envahiront mon corps
    Le soleil viendra le réchauffer.
    Au creux de ce parc tranquille
    Je gouterai des heures douces.
    Et le temps passé assis sur un banc
    A me reposer, à rêver, à ressentir
    Ressemblera à un bonheur tout simple.

  25. La Dame au chapeau

    « Je me souviens du banc où se couchait la Lune
    Pour trouver un instant l’affection de vos mains.
    Vous brodiez des amants comme on trace une rune
    Pour mieux sublimer l’écorce du destin.

    La nuit s’agenouillait au chevet de vos trêves
    Déposant des éclairs aux bords du blanc cerceau
    Qui ceignait votre front ainsi l’anneau d’un rêve.
    Un bleu d’éternité vernissait votre peau.

    Je vous revois encor toute fleur en dentelles
    Ecrire des chemins de pétales en pleurs ;
    Je vous dînais des yeux à l’éclat des chandelles
    Que peignaient aux cieux les étoiles, vos Sœurs.

    Je vous promets le pont du ruisseau infini
    Que vous portiez parfois en collier de tristesse.
    Viendriez-vous ma Dame y cultiver l’uni ?!
    Je vous invite au bal de toute ma tendresse. »

  26. « Dans le vieux parc solitaire et glacé
    Deux formes ont tout à l’heure passé.

    Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
    Et l’on entend à peine leurs paroles.

    Dans le vieux parc solitaire et glacé
    Deux spectres ont évoqué le passé.

    – Te souvient-il de notre extase ancienne?
    – Pourquoi voulez-vous donc qu’il m’en souvienne?

    – Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom?
    Toujours vois-tu mon âme en rêve? – Non.

    Ah ! Les beaux jours de bonheur indicible
    Où nous joignions nos bouches ! – C’est possible.

    – Qu’il était bleu, le ciel, et grand, l’espoir !
    – L’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.

    Tels ils marchaient dans les avoines folles,
    Et la nuit seule entendit leurs paroles. »

    Verlaine

  27. J’aime ces deux haïkus de Les larmes du Phenix qui propulsent les bancs publics dans une aura de douce harmonie au sein de ces endroits où s’inscrit un certain romantisme.

  28. Fleurir un murmure.
    L’aube d’un bourgeon d’humeur
    Au fleuret des lèvres.

    Merci Monique pour ton commentaire. Ce sont là en effet des endroits, comme des pauses dans le Temps, où l’on peut se livrer sans que le regard des autres puisse nous troubler tant que l’on est plonger dans celui de l’Autre. Phoenix ou Phenix, c’est du pareil au même ! 🙂

  29. Te souviens-tu des lunes où l’on brodait le vent
    Avec des plumes de rêves entremêlées souvent
    Tu traçais des venelles de rêveries cachées
    Tandis que l’escarcelle de mes pas y traçait
    Le présent le passé,et mes mots agacés
    Et mes mots t’embrassaient
    Mes mots te caressaient
    Mes mots te transperçaient.

    Te souviens-tu des portes qui ouvraient sur des cieux
    Aussi limpides qu’étaient les aurores de nos nuits
    Nuit, nuit que le silence de mon triste chemin
    Soit mu en chant de vers, le poème une pluie

    ö que bel est l’ouvrage, où je reviens flâner,
    Ton regard obstiné au fond de ma mémoire
    Je ne fais que compter les lignes condamnées
    Au creux de nos mystères,à l’encre de ma main

    Et ce banc qui s’efface derrière la brume d’automne
    Plus personne ne revient y cueillir au miroir
    Des hasards son parèdre, pavés de polyèdres

    Le soleil nous accueille éphémères passagers
    Des aubes qui se réveillent,naufragés solitaires
    Le parc est en murmures, se recueillant souvent
    Les ombres y semblent anciennes sous de verts auvents

    Es-tu morte aujourd’hui, que je parle à ton âme
    Qui revient me hanter, qui, mon âme fait chanter
    Que ton cœur se soulève comme heurtent mes battements
    Et comme s’abattent les glaives, saignent les lignes, les chemins
    Vis, vie que douce est l’onde, la caresse une brève

    Amour, amour amie,
    Mon cœur est envahi de tristesse, je voudrais
    Dans le parc te retrouver (ou sur le banc te retrouver)
    Je t’aimais simplement, infante de mes vers
    Lit délicieusement où je te retrouvais
    Fait de mousse et de feuilles je t’y revois lovée

    Il m’est doux te penser auréolée d’étoiles
    Ton parfum sur les troncs sur lesquels glisse ma main
    J’ai attendu longtemps que ton ombre se dévoile
    Ni signe ni adresse, t’ai attendu longtemps

    Te souviens-tu des lunes où l’on brodait le vent
    J’étais enfin heureux,or j’ai pleuré souvent.

    Dans le parc de la ville,comme si tu revenais
    Au détour d’un poème, écrire dans mes silences
    Semés de solitude et de rires d’enfants
    Je t’écrivais souvent, assis, là, sur le banc
    Dans le parc de la ville,je t’écrirais souvent
    Le voyage se prolonge, j’ai chevauché le vent.

  30. C’est magnifique Leïla, et comme tout ce qui touche à l’universel, votre poème émeut aux larmes…
    Belle journée au coeur.

  31. Pure émotion à la lecture de tes mots Leïla, belle création poétique, tes vers vibrent au rythme d’un ressenti qui colle au vécu, le tien, le mien de tous ceux qui ont connu ces moments intenses de l’amour et de l’absence et Jacline comme moi l’a apprécié comme j’ai apprécié la délicatesse de son haïku (23h15)

  32. et je lis tous vos mots, je me suis érrêtée en lecture avec So à 17H58, hier,

    et je suis si émue par vos mots, qui sont tout simplement des merveilles, de la vie en amour, comme j’aime…
    ma plume va se réanimer, du réel de plein de trop de tant depuis huit jours, mais des actions, réactions, sur ce chemin en autisme, jamais abouti…un tel ouvrage en amour, Tellement, aussi, comme j’aime…

    D’un je vous aime mon amour
    Soyez rassuré de mes sens
    Qui vibrent d’un bel vous
    Sur notre banc à nous
    Nos mains d’un vrai et bel élan
    Ensemble
    Si tendre nostalgie
    Que le regard de vous
    Votre Humanité m’est entrée Là
    A vie
    Je me vibre avec vous
    Mon bel désir de vie

  33. je dois partir, pour revenir encore,
    je vous relirai, si émue de mes premières lectures,

    comme vos mots sont beaux,
    chargé de Tellement,
    du b a de la vie,
    dans son Humanité
    quand l’amour tombe ainsi
    son petit duvet précieux
    d’un je vous aime vous
    mon riche tendre désir
    parfois la solitude
    me serre son bientrop
    m’atteint fort en dedans
    alors lire et relire
    conserver en tout Là
    des instants leurs si bels
    donnent encore de la vie
    quand la vie en prend tant
    de la vie à se donner
    quand on aime vraiment

    douce matinée, même si bruine et froid…

  34. Merci beaucoup Monique, en communion avec le poème de Leïla dont l’écho résonne en chacun au souvenir d’un banc quelque part…

  35. En fait, c’est juste le réel mêlé à l’imaginaire.Une maille avant, de réel une maille arrière d’irréel si bien que l’on croit avoir vécu des choses irréelles ou tant désirées et tant intériorisées pour des êtres réels.C’est au final des émotions sublimées par une poésie et chacun s’y retrouve.Je partais de la lecture du poème des Larmes du Phonix de 20h46 et je me suis oubliée dans un long chapelet de récit poétique.C’est cela le partage des mots.Bon courage Annick et chacun.

  36. Quand les résonances de l’irrél s’accordent avec les vibrations du réel, c’est que les mots qui les transgressent ont trouvé le ton juste.

  37. Logique des blocs pas identitaires
    il faut trouver de la ressource pour amorcer
    le renouveau des pavés après 1848 et la commune

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