Seuil / Doorway

Seuil

bâtment onze

l’allée d’arlequin

l’arbre du printemps

 

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building eleven

harlequin lane

tree of spring

 

O O … jOyeuses pâques avec des eeeeeeeeeeeeeeeeee en veux-tu en vOilà ! …

 

26 réflexions sur « Seuil / Doorway »

  1. Aujourd’hui ou demain le bonheur des enfants dans les jardins… petits lapins, petites poules couleur chocolat, petits oeufs de-ci de-là au milieu des fleurs et de l’herbe verte, joli souvenir d’enfance au seuil du printemps, à réitérer !!
    ____

    Il y a toujours
    Un tout petit coin de terre
    pour l’arbre de vie
    ____

    Merci Christineeeeeeeeeeeeeeee, pour les eeeeeeeeeeeeeeee en abondance, signe de bonne santé et de bonne humeur!!!

  2. Comme un arbre

    « Comme un arbre dans la ville
    Je suis né dans le béton
    Coincé entre deux maisons
    Sans abri sans domicile
    Comme un arbre dans la ville

    Comme un arbre dans la ville
    J’ai grandi loin des futaies
    Où mes frères des forêts
    Ont fondé une famille
    Comme un arbre dans la ville

    Entre béton et bitume
    Pour pousser je me débats
    Mais mes branches volent bas
    Si près des autos qui fument
    Entre béton et bitume

    Comme un arbre dans la ville
    J’ai la fumée des usines
    Pour prison, et mes racines
    On les recouvre de grilles
    Comme un arbre dans la ville

    Comme un arbre dans la ville
    J’ai des chansons sur mes feuilles
    Qui s’envoleront sous l’œil
    De vos fenêtres serviles
    Comme un arbre dans la ville

    Entre béton et bitume
    On m’arrachera des rues
    Pour bâtir où j’ai vécu
    Des parkings d’honneur posthume
    Entre béton et bitume

    Comme un arbre dans la ville
    Ami, fais après ma mort
    Barricades de mon corps
    Et du feu de mes brindilles
    Comme un arbre dans la ville »

    Maxime Le Forestier

  3. J’ai franchi le seuil
    Pour oublier les larmes et le deuil

    J’ai franchi le seuil
    Le frêne se balançant au vent
    c’était le printemps des vingts ans
    Dame poésie à l’accueil
    Entrez les mauvais rêves n’ont qu’un temps.

    Oh mince, je suis en retard d’un article

    Bâtiment 11 l’arbre du printemps
    Fenêtre en feuille et l’œuf au seuil !

  4. Des eeeee sous les fleurs ,des pensées soleil à partager
    Douceurs pour Ossiane
    L’ombre est souvent plus belle
    Arlette

  5. le seuil c’est parfois le deuil
    mais c’est aussi le passage
    qui franchit l’étape
    amorce la suite enfin
    et avance dans la danse

  6. Arriver au plus près
    Aux limites de l’attente
    Marquer une pause
    N’oser s’aventurer
    Vouloir franchir le seuil
    Signifier un temps d’arrêt
    Sentir une hésitation
    Puis dans la confusion,
    Et le trouble, se décider
    Le temps d’une seconde, une seule
    Plus de retour possible
    La ligne est franchie
    La décision est prise
    Et c’est une libération
    Plus aucune angoisse
    Etait-ce de l’audace
    Ou de l’inconscience
    Un moment de courage
    Un passage à l’action
    Une force soudaine
    Au seuil d’une décision
    Le temps mis en suspend
    Le souffle retenu
    Dépasser enfin sa peur

  7. S’insérer dans un monde de béton
    Puiser aux sources profondes du sous-sol
    Respirer l’air pollué de la ville
    Offrir malgré tout l’élégance et la beauté
    En dépit de tous ces obstacles
    Parvenir à étirer mes branches
    Vers un ciel parfois bleu
    Donner de la couleur, de la vie, de l’espérance
    Oui, c’est moi l’arbre de la ville
    Déraciné loin de mes origines forestières
    Avec pour mission, faire de ce paysage
    Un espace vert comme disent les humains
    Un monde accueillant et vivant
    Témoin indispensable des saisons
    Jusqu’au seuil de vos demeures inertes.

  8. A la Lutèce
    du haut de mon quatorzième
    je vois des champs de blé

    J’ai fait mon nid
    dans une tour en béton
    c’est sans souci

    Comme sur une branche
    le soir j’aime regarder
    le soleil se coucher

    La nuit s’invite
    dans ma galerie des glaces
    j’attends mon prince

    Il est peut-être
    dans cet avion qui descend
    doucement sur Orly

  9. Enigme au printemps

    Minéral ou végétal,
    enfermé dans la ville,
    Dans ce labyrinthe blanc,
    Arlequin retrouvera-t-il
    Sa tendre Colombine …

  10. OH ! May j’aime ton regard au dessus de la ville et ton attente !
    Hum ! Jo.S je trouve jolie et fraîche ton l’énigme au printemps !

  11. @Monique , je suis ravie que cela te plaise , merci pour Maxime , le tendre poète de mes jeunes printemps
    @Jo.S : peut -être se sont-ils déjà trouvés…

  12. Merci Monique!
    Je crois, May, que le Prince charmant raffole des nids douillets et des couchers de soleil. Clin d’oeil!

  13. Au bâtiment 11, sous l’arbre de Printemps, deux seuils :
    un pour Arlequin et l’autre pour Colombine.
    Ils ont oublié Pierrot…

  14. Au seuil de sa nouvelle vie
    On se frémit son être
    Est ce bien rasionnable
    N’est pas de son fou
    Et puis vivre reste précieux
    Cela palpite et frisonne
    Vivre son seuil de vie
    Comme piste de son envol

  15. Il y a des seuils dont les pavés sont disjoints
    et où l’on croit marcher sur des oeufs
    pourtant dans ces entrées où l’esprit se joint
    l’esthétique provoque parfois un effet boeuf
    les vitres des cages d’escalier sont comme des larmes
    et les coursives bien protégées par des avancées
    fortement consolidées par des haubans
    laissent passer toute la lumière

  16. Au numéro je préfère le nom
    A l’arbre solitaire, le petit bois
    Pour que familier l’endroit demeure
    Lieu convivial et humain
    Je cherche la petite marche de pierre
    La boîte aux lettres et le pot de fleurs
    Belles architectures aux lignes somptueuses
    D’arrondis pour adoucir les mœurs
    Je pénètre en vos murs, petite fourmi
    Perdue sous votre écrasante envergure
    Mais curieuse de découvrir ce qui fait votre beauté
    L’arbre, cet insolite en son inestimable présence
    Et qui conduit le regard vers une autre recherche
    Propre à chacun d’en découvrir ce qu’il attend.

  17. c’est joli, Thierry, Monique, Christineeeeeeeeeee,

    je vaiseeeeeeeeee Christineeeeeeeeeeeee, jeeeeeeeee revaisjeeeeeeeeeeeee,
    après des misèreeeeeeeeeeeeeees de vie…
    MAIS COMME CHACUN SAIT, *la vie n’est pas un long fleuve tranquille,

    alors sur un tel parcours en autisme, *la vie n’est jamais un fleuve tranquille, juste la cueillir la belle vie de paix quand elle est, la vie!

  18. On passe on se repasse
    C’est d’un cruel des seuils
    Bien avant d’être gais
    Il faut oser le passage
    Sans se retourner ou voir
    Chacun dans son courage
    Fait comme il peut se *levivre
    Cet état d’être humain
    Qui passe par mille états
    Quand des milliards de sens
    Sont bien plus près du nombre
    Les émotions de vie
    Sont tellement chargées
    De leurs instants secondes
    Où tant peut basculer
    Où tant peut rebondir
    A saisir la belle perche
    Ou s’enfoncer son puits

    La vie regarde chacun
    Mais si réchauffer aide
    Un simple geste humain
    Qui donne de la vie
    Faut pas s’en priver d’être

  19. Je suis brouillé avec les oeufs
    ils me mettent mal à l’aise
    et entre jaune et blanc mon coeur balance
    mais dans cette tour ivoirine
    la crise n’est pas éléphantine
    et ces paliers nous mettent de niveau
    sans boucher le passage
    il n’y a pas de barrière en somme
    qui s’érige et empêche l’accès
    les courbes sont belles et épurées
    il ne s’agit pas de tamis et de presse purée
    ces faïences murales et durables
    ne connaissent point de défaillance
    et il faut du style et un soupçon de design
    pour couver du regard ce nid douillet

  20. « Va, vis et deviens » dit la mère
    L’enfant se mit à avancer
    Dans le regard annoncé
    Le courage au seuil des supplices

    « Va, vis et deviens » dit la terre
    Ta couleur est dans les entrailles
    De l’Amour, berceau de l’exil
    Ton identité.

    « Va, vis et reviens » crie la mère
    Des profondeurs du silence
    Ton sang éthiopien et l’absence
    Valsant dans le sable du désert

    « Va, vis et deviens » dit la mère
    Au seuil des Libertés, git la mienne
    Qu’importe, qu’à cela ne tienne
    Tu es l’offrande, tu es l’épreuve
    L’espoir qui du sable se soulève
    Va, vis, souviens-toi que je t’aime.
    Ta mère.

    http://youtu.be/7NqQli2MvU0

    Cela me rappelle « L’Affiche Rouge » un poème d’Aragon

    Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
    Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant…

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