Peine ombre / Half-light

Peine Ombre

fin du jour

le saule mélancolique

visiteur du noir

 

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end of day

melancholic willow

visitor of dark

 

42 réflexions sur « Peine ombre / Half-light »

  1. Merci pour votre présence à tous, vos poèmes, vos pensées, vos attentions et bienvenue aux derniers venus!

    Désolée poour mes réelles absences de la toile ainsi que pour mes publications chaotiques … j’ai toujours des difficultés pour publier suite la refonte du site du Monde … je suis obligée de jongler pour trouver le bon moment …

    Belle nuit à tous, je vous embrasse!

    Ossiane

  2. le jour s’effrite
    dans la toison du saule
    l’ultime silhouette

    *****************************************************************
    Merci beaucoup Ossiane, de ton attention permanente. Belle journée à toi et aux équipiers du jour.

  3. Le bassin vide
    des carpes koÏ il ne reste
    que le souvenir

    Quelques ancolies
    dans l’ombre du vieux saule
    comme au bon vieux temps

    Avec mon passé
    le jardin abandonné
    l’ai je dérangé?

  4. Passage de l’ombre à la lumière
    L’homme ainsi poursuit son chemin
    Vers un bonheur qu’il veut à tout prix
    Entre les branches et les ronces
    Entre la pluie, le froid, la neige et le vent
    Les étoiles derrières les nuages
    Continuent de briller quand vient la nuit
    Un jour le temps s’éclaircit soudain
    Toute peine, toute ombre s’estompent.

  5. Ô toi que j’aime tant, à l’ombre de tes secrets
    A l’ombre de tes regrets, perpétuel mal de vivre
    Perpétuelle lutte que l’Homme livre
    Dans la lumière des jours passants,
    Pesants sur les rêves indiscibles

    Ô toi que j’aimais tant, ô toi qui fut un temps
    Rêve et réalité, en l’esprit abrité, étoile de Nuit.

    Avril ne fait pas le printemps
    Les murs de la ville restent gris
    Car le soleil n’y a inscrit
    L’éclat de nos vingts ans
    Ô toi que j’aimais tant

    Ô toi qui m’aime tant
    Ô toi que j’aimais tant

    Et l’arbre attend
    Et l’arbre chantant le temps, le tant.

    Je m’interroge parfois sur LE LIEN, entre les personnes qui ressentent des affinités de sensibilité humaine, poétique spirituelle comme ici sur ce site si élégant et paisible.J’aime bien y revenir.Merci Ossiane.

  6. Merci Leila pour cette poésie toute tendresse et générosité,elle est douce et apaisante, très agréable à lire, à relire,

  7. Un jour de plus de force,
    Un soir de plus de courage,
    Furent tracés les deux arcs
    D’une mise entre parenthèses
    Alors que bruissaient les mots
    De ceux qui ne veulent pas
    Lire entre les lignes
    Et jugent.

    Ils jugent et se réclament
    De la Sincérité,
    De la Fidélité,
    De l’Intransigeance.
    Et c’est eux-mêmes
    Qu’ils passent sous le couperet du bourreau.

    Silence !
    Les mots peuvent aussi parfois être assassins…
    Doucement,
    Un jour d’un peu de légèreté,
    Un soir d’un peu de compréhension muette,
    Des traits d’union seront retracés,
    Une passerelle immatérielle se laissera reconstruire.
    Et alors, la rumeur des paroles qui relient
    Triomphera.

  8. Oui triomphera l’Amour qui se passe de discours
    Triomphera la main pour de meilleurs lendemains
    Triomphera toujours la compassion pour l’humain

    Triomphera l’élan pour soulever le mal
    Pour en faire des leçons tout de bien tout de blanc
    Triomphera la terre qui défera les guerres
    Mais à qui la victoire dans les batailles du cœur?
    Mais Acquise la bataille pour faire régner l’espoir?
    Dans les plumes et duvets des poèmes de nos ombres
    Dans les gestes ritournelles des quotidiens qu’on mène
    Les couleurs en appel et l’Art en bagatelle

    Ô vous , vous monuments
    Armature de Babel,
    L’Amour est architecture
    La musique qui m’enchante
    Un poème en mouvement

    Vous, vos empressements
    Passant dont le monde est abysses
    Absents à la phrase dans mes yeux
    Bonjour, vous passant, inconnu
    Vous Souffle, vous cette âme claire-obscure
    De l’histoire humaine, l’aventure
    Petite particule nouvelle
    Petit univers détenu
    De l’enfance et de ses coutures

    Vous, Homme des joies et des blessures
    Vous Humain des failles et fissures
    Vous puissante et frêle créature

    Qu’est devenue la lumière innocente
    Dans vos regards tristes ou austères?
    Qu’est advenu à la parole
    Qui se muselle ou qui s’envole
    Les catacombes de nos prisons
    Des murs pour écrire des poèmes
    Et les silences de nos frissons
    Des ondes sonores de nos « je t’aime »

    Je pardonne à tous mes bourreaux
    Je pardonne l’Amour une chanson
    Qui fait grandir comme une leçon
    Je pardonne à tous mes bourreaux
    Assise sur les lambeaux de mon âme
    Sur les laves froides et tourmentées
    Cet enfant né que l’on condamne
    Encore, hier qui m’habitait

    Oui je pardonne à mes bourreaux
    Même si je maudis le tombeau
    Qu’ils creusèrent pour qu’y pleure mon âme
    Oui triomphera l’Amour des Hommes
    Naïfs qu’on nommeraient ENFANTS
    Tant dans leur cœur l’ amour se pâme
    Oui je pardonne à mes bourreaux.

  9. la lumière ne vaudrait pas la peine
    couronnerait elle la tête d’une reine
    mais c’est l’ombre qui agite mes pensées
    qui me fait si souvent me demander
    où j’oscille entre joie solaire
    et comportement lunaire
    les visiteurs du soir
    n’ont pas de carnet de bal
    mais ils contrastent les sentiments

  10. Douce à peine sombre l’ombre
    Sur le sol l’auréole du saule
    L’homme en noir, un point fuyant
    Qui passe comme le rêve
    Pupille noire à peine dilatée
    Dernière touche sur le tableau
    D’un instant éphémère, le vol d’un oiseau
    Retour à la solitude, à la mélancolie
    Le à peine vu, entrevu au loin s’enfuit
    Reste l’image d’un bref passage
    Moment intime, mélancolique
    Le soir est à la porte du jour
    Qui s’enfuit là bas à l’orée du bois
    Demeure, dans le cercle de l’arbre,
    L’aura d’un confondant silence

  11. C’est une très belle évocation, Monique, qui épouse le climat de l’image avec beaucoup de sensibilité et d’âme. Il me semble qu’un peintre devant tes mots aurait recréé la photo d’Ossiane…

  12. Peindre un climat l’expression est belle Jacline et me fait plaisir, l’image d’Ossiane crée une ambiance confortée par la beauté de son haïku qui comme toujours accompagne l’image avec beaucoup de poésie et de justesse et crée une atmosphère qui nous touche, c’est à partir de là que chacun de nous selon sa propre sensibilité peut transposer et traduire selon son état d’âme les mots qui tout naturellement s’imposent, c’est en cela justement Jacline que nous aimons ce blog où chacun s’adapte et laisse parler son coeur et chanter les mots. Merci à vous tous.

  13. Merci à vous tous, Monique, Jacline, Thierry, les larmes de phoenix, et chacun sur le bateau,

    MERCI OSSIANE!

    Chacun à sa façon
    Pleure ses feuilles
    De vraies larmes belles
    En tout dedans son âme
    Ou bien la perle glisse
    Chaque être vit sa souffrance
    Comme il peut assumer
    Chacun son singulier
    Devant ses peines de vie
    Parfois si douloureuses
    Qu’on en oublie la vie
    Être démuni c’est humble
    Devant la vie sa forte
    Qui mène parfois hors choix

  14. Justes sont tes mots Annick et je sais les larmes retenues en équilibre .
    Etre assez humble pour accepter sa condition d’humain avec ses limites et ses faiblesses, les pleurs sont parfois des sources de réconfort au bord du gouffre de la vie, une force nourrie d’amour nous retient et nous soutient pour ne pas tomber, pour ne pas sombrer, cette force est la plus grande richesse que nous puissions avoir, tu fais partie Annick de ceux qui en ont pris conscience.

  15. soliloque
    entre ombre et pavement
    je te nomme et te lie

    branchages aux lourdes grappes printanières
    une poussée venue du ciel
    une attirance hors sol

    en sortant
    en entrant
    une porte m’emporte

    transfiguration
    des oeufs de Pâques
    en oblongues visages

    la caresse du temps
    une pomme à croquer
    aux pommelles des fenêtres

  16. cycliste sur pavés,
    les yeux rivés au loin
    la passerelle comme sauterelle
    un large empiècement
    qui ceinture le tronc
    et ces longs filaments
    qui marquent les heures
    on va vers le couchant
    mais ce n’est pas en cochant
    et puis qui se fouette
    mais que la saulaie mis haut
    sans fausse note

  17. Quand l’ombre s’allonge
    le soleil ne lui tient pas la longe
    errante mais pas erratique
    elle se pique d’être pratique
    esseulé l’homme pédale
    ce n’est pas une forme idéale
    sous le vent il se courbe

  18. Paix nombre
    ce n’est pas le nombril
    il tient plus qu’à un fil
    mais le sol se dérobe
    tandis qu’il se dénombre
    il n’y a pas de décombres
    où s’enfoncer céans
    et en s’épaississant
    la sole livre et le sol délivre
    c’est un vibrant hommage
    dans ce portique alité
    dans cette pratique agitée
    le vent seul peut émouvoir
    et agiter en force le perchoir

  19. le jour s’égare, la lumière s’affadit, l’espace se rétracte
    dans ce foyer sans fin fusionnent les ombres claires
    en des taches agrandies qui prennent leur part …d’ombre
    et dans la lumière qui fuit sans regain
    dans les cimes qui puisent enfin un destin
    on retrouve non le trait du fusain
    mais le crêt toit culminant
    et s’arrondissent alors les perspectives fléchissantes

  20. La peine ombre la vie, comme la joie l’auréole
    mais il est de ces passages mi obscurs qui cessent
    quand revient le zénith qui hâle plus mais mêle les traces
    ah comme j’aime ces hallebardes qui plombent
    je me défie de ce qui défit la chaîne
    et puis l’ombre rage dedans

  21. Pour Thierry dont les mots valsent à perdre haleine

    Les syllabes dansent avec les mots
    Sur la pointe de la langue
    Dessinent des entrechats
    Entre le sens et le chant
    Sur la note du jour
    La clé ouvre le bal
    Les notes do ré mi fa sol
    Hiéroglyphes des sons
    Jonglent avec les lettres
    Voient naître une harmonie
    A peine sortie de l’ombre
    Vers une autre mélodie
    Jusqu’à ce qu’au crépuscule
    Les couchers du soleil
    Laissent le temps de l’adieu
    Le ciel se fondre dans la lumière
    Les mots prendre forme
    S’inscrire en un poème
    Sous le regard amusé
    D’un jongleur de mots

  22. Ah ça c’est gentil mais le jonglage est naturel
    qui veut dire l’instabilité de l’émotion
    la fragilité de l’instant
    et le besoin de capter du sens qui passe
    Merci Monique ça me va droit au coeur

    Bonjour à l’équipage avant de reprendre ma route dès la semaine prochaine

    merci à Ossiane toujours aussi chaleureuse et qui entretient bine la flamme

  23. C’est la fin du jour…le cliquetis des fourchettes …et le saule qu’on emporte…sur un plat arc en ciel…C’est une nuit de mars..le papier qu’on enlève..et la couleur déteint..un parfum caramel..C’est un saule en larmes…les ombres qui s’inquiètent…et le plat qu’on emporte…un éclat de vermeil…C’est…

  24. fusain caramel
    des occiputs ni soumises
    l’encensoir tard venu
    écarte entre pouce et index
    l’écume du monde
    hologramme synallagmatique
    poésie de la rencontre
    effleurement doux
    des commissures des lèvres
    l’oeil est à Josquin des Près
    ce que la ballade est à l’amoureux

    un merle chante

  25. Le saule se remet
    Il tient sa poésie
    Car il l’aime la vie
    Ce fut d’un juste encore
    Si écroulé son tronc
    Si lasses ses larmes de feuilles
    Le saule se redresse
    Il l’enlace son lui
    D’un amour vivifiant
    C’est si bon de s’aimer

  26. qui va recueillir ses larmes
    il n’a pour toute arme
    que d’être touché par la grâce
    et si d’aventure une garce
    venait à l’apitoyer encore
    il ne pourrait dire alors
    ce n’était pas mes oignons
    il ne pleure pas sur son sort
    mais ne prend son essor
    puisque las il pend et dépend
    de ses affects pour ses réactions

  27. C’était un homme de passage
    Un promeneur du soir, un rêveur
    Sous la charmille à l’ombre du saule
    Quand la voix se fait douce
    A la tombée du jour
    On le voyait passer
    Dans sa solitude retrouvée
    Et l’atmosphère sereine du parc
    Il lui avait suffit d’une passerelle
    Pour qu’une toile de Monet
    Surgisse dans son imaginaire
    Le rêve se mettait en marche
    Dans la lumière à peine éteinte
    Il voyait le bassin aux nymphéas
    Tout en fleurs de lotus,
    Mélodies et mots tendres
    Il mettait chaque soir au crépuscule
    Le bonheur à portée de son cœur

  28. Vous n’avez pas encore compris poètes errants que le bonheur est un pays de peines, ombres et joies mêlées…ne cherchez plus vous y êtes, chaque jour vous y êtes…ne courez plus vous y êtes…oui, ce n’est que ça.Le bonheur?Tout le monde descend…c’est ici et maintenant, secouez vos peines, nul seul pleureur, vous êtes des feuilles et des feuilles de vie, des arbres et des arbres qui craquent, tous seuls pleureurs et tous uniques…Vous n’avez pas encore compris poètes errants que le bonheur est un pays de peines, ombres et joies mêlées…vos joies?L’enfant qui rit, qui court, vos peines?l’enfant qui meurt en vous, en moi.Le bonheur est en soi, le combat est en soi, le défi est en soi,la douleur est en soi.L’espérance dans les autres.Elle, lui, nous, vous,les ombres et les peines les soirs de lune, les joies au bord de l’Ooooh.Qui s’émerveille?J’ai cent ans demain.Encore un souffle, encore un être vivant de peines, d’ombres et de joies.

  29. Vue du ciel
    la vie est plus belle
    à l’ombre de la cité Picasso

    L’ Arlequin chante ses ritournelles
    La cinquième dame lève les bras au ciel

    Tout en bas ce que l’ on déplore
    les pervers narcissiques sont à la mode
    Alfred et George se sont fâchés
    iront-ils jusqu’au procès?

    Vu d’en haut
    le monde est plus beau

    En cherchant ,on peut voir Monet
    ses eaux bleues ,ses nymphéas
    et sous la dernière feuille de saule
    les reflets de la Vénus de Milo

  30. Dans la mémoire
    petit à petit
    les souvenirs revenus
    superpositions
    d’émotions et tentations.

  31. Comme des papiers peints
    des affiches effilochées
    laissant voir par endroits
    les souvenirs anciens
    si enfouis dans le temps.

  32. hihi, Jo.S…

    joli, Thierry, Monique, Leila, Jo.S…MERCI!

    oui, cela me plait de lire que * le bonheur est un pays, de peines, d’ombres et joies mêlées,
    j’aime bien cette phrase, Leila.

  33. Robe légère
    et douce aubade
    La peine ombre
    En dérobade

    (posté sur Chaleur, clin d’œil à Ossiane)

  34. La pénombre est un cône
    dans cette demi mesure
    il n’y a pas vraiment d’icône
    la pénombre n’est pas pleine
    il s’en dégage harmonie sereine
    la pénombre est en creux
    et comme ça pour tous ceux
    qui guettent la grande lumière

  35. Ma peine ombre ma vie
    et dans les silences ourlés
    dans mon for(t) intérieur je hurle
    blindé mais pas contre tout
    trop souvent encore je bute
    non sur un mot mais une situation
    interpellé je me jette à corps perdu
    mais l’action ne peut tout faire oublier
    et l’ombre rampante et subreptice
    me met sur une mauvaise pente

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