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Le Journal de L’Oeil Ouvert:
Un trio de choc débarque sur L’Oeil Ouvert pour y faire souffler un vent de poésie du nord et du sud. Il s’agit de Claudie, Bourrache et Marline.
La série des reflets dans le verre enchaîne sur les mannequins de la vitrine de verre. Le verre des vitrines du musée Guimet fait le lien avec la série des trois chevaux. L’élévation des chevaux dans le ciel introduit l’élévation de l’âme du bouddha. L’escalier du Musée Guimet s’élance vers le ciel dans une ascension infinie. Enfin, c’est l’envol vers un autre Ailleurs par l’intermédiaire du grand oiseau blanc symbolisé par l’avion.
Une série un peu « métaphysique » aux questionnements existentiels…
une quête de l’identité, de la vérité, ses chemins escarpés et personnels pour s’élever de la condition humaine et parvenir à la sérénité…
Chère Ossiane,
Ces jours je suis un peu patraque …
Cet exercise m’a fait du bien!
J’ai volé le sommaire de Juillet pour écrire une petite histoire.
Voilà, tous disent “Non” mais je dis “Oui”:
Une hirondelle peut faire l’été.
– Identité –
Moi
– Vérité –
En vrai
Je voulais aller
Là oú le soleil se lève
L’- Orient –
Seule, libre
– Liberté –
Mais pressé
par l’ – Impatience –
d’y aller
je voulais m’élèver
– éléVation –
J’ai cherché
Une échelle – Escalier –
Mais
en pas de magie
Un – Escalator – est venu
À mes pieds.
Et j’ai entamé
L’- Escalade –
Tout d’un coup
Commence
Le plus difficile
L’- Escarpement –
A éte pénible pour moi
Mais, petit à petit,
Avec émoi
J’ai vaincu
L’- Altitude –
Et je suis là
Là haut
En voyant
Le Soleil naissant
J’ouvre mes ailes
Et je voltige à l’aise.
Je suis une Hirondelle
Noire, petite et belle
Et je vais faire mon été …
Magnifique Neyde.
>Neyde:
Que t’arrive-t-il donc? J’espère que ce n’est pas grave au moins? Je commençais à me demander pourquoi je ne te voyais plus.
Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir que de composer un poème sur ma progression;-) Ton poème est magnifique; tu ajoutes des petites choses auxquelles je n’avais pas pensé. Ca te va bien d’être une petite hirondelle en liberté après avoir surmonté toutes les péripéties de la vie. Un grand merci pour ces mots de bonheur ailé. Donne-moi un peu de tes nouvelles. Je t’embrasse affectueusement.
>Sven:
Tu as tout dit sur cet enchaînement, Sven, mieux que je ne l’aurais fait. J’ai beaucoup aimé élaborer ce chemin de sérénité sur lequel vous vous êtes aventurés avec enthousiasme. Cela me fait très plaisir. Bonne soirée.
Neyde,
C’est superbe !
Je partage comme Ossiane, sven,
tout est dit et si bien dit.
Beaucoup de questions « existentielles.. Pour atteindre la vérité, la sienne propre.. il faut partager sa liberté, taire son impatience parfois et que de chemins escarpés avant d’atteindre son « nirvana »..!
Mais où sont donc passées les hirondelles ?
>marline:
Les hirondelles sont revenues; j’ai fait une erreur de manipulation.
Superbe album d’images…
Bonsoir,
Sympa le sommaire !
Je suis en train d’écrire quelque-chose un peu sur le même registre d’idées que le texte de Neyde.J’espère finir ce soir ?
Je suis derri-erre encore une fois !
Bises
Voilà, je me suis amusée avec le mot ‘ESCARPEMENT’. J’avais trouvé plein de mots (en majuscules) et sur l’idée de Neyde, j’ai aujouté les mots forts du sommaire … et j’ai écrit cela, un peu n’importe quoi, mais peu importe, si le plaisir est là …
Bises
Erre et PART
Il PART, PRET à conquérir l’ESPACE, prêt à détourner le TEMPS.
Il PART sur les TRACES de son PERE, de sa MERE, en quête de son IDENTITE.
Il PART et ESPERE PENSER ses mystères.
PAS à pas, il se SEPARE de ses plus tristes souvenirs, PRET à monter l’APRE ESCALIER du SECRET de sa vie, et mieux PENSER le PRESENT.
PAS à pas, il ECARTE les ronces ACERES de ses pas désordonnés.
PAS à pas, il écoute les vagues de la MER s’abandonner sur la PENTE AMERE de ses songes, résonnant sur ses TEMPES.
Où MENE t’il l’escalier SACRE des souvenirs ?
A la PERTE de soi ?
A une VERITE plus profonde, permettant d’acquérir plus de LIBERTE ?
EST-CE l’ENTREE qui lui PERMET l’ELEVATION, la rencontre de l’AUTRE au plus prêt de soi-même, la porte de l’ORIENT ?
Il PART.
Il SENT l’ESCALADE difficile, car trop de marches à gravir, et des ARMES à jeter, son AME à exposer.
Et si parfois l’impatience le MENE, si l’IMPATIENCE le MINE, parfois le désespère; il sait.
Il sait les CRETES ESCARPEES, sa SANTE s’épuiser. Mais, plutôt que l’escale-à-tort, il préfère une escale PRES de la RAMPE . Et après une pause, il sait reprendre de l’ALTITUDE.
ET il fait SERMENT d’y arriver doucement mais sûrement à prendre le TEMPS du temps, de l’instant …
>nath:
Magnifique ! Contente de t’entendre parler de plaisir de composer un poème! Le plaisir est là, il se sent dans tes mots avec lesquels tu as jonglé en finesse et profondeur. Même chose pour les sonorités et l’odonnancement des lettres. Tu as fait un gros travail de recherche qui correspond à ta quête intérieure. On ne peut pas écrire tout cela en cinq minutes. Nath, tu as pris de l’altitude en prenant tout ton temps et c’est bien comme ça. Continue sur cette voie puisqu’elle te ressemble tant. Je t’embrasse bien fort.
>Nath:
Si tu as envie de remettre ce poème sur Escarpement, ne te gêne pas; je n’y vois pas d’inconvénient.
Ma chère Ossiane,
ton album est une idée lumineuse !
Je suis très admiratif de tes imaginations !
Bises,
OLIVIER
Bonjour, un blog que je trouve grandiose ! sublime ! Quel travail !Bravo.
>Brig:
Merci à vous, vous êtes la bienvenue.
Ossiane
J’ai « aterri » chez toi avec « impatience ». Sans doute, l’impatience de te rencontrer et le hasard fait bien les choses.
Impatience
Irrésistible désir de profiter de l’aube claire
Mâtinale, fraîche et éphémère
Passion impétueuse de profiter des offrandes de la vie
Amour, amitié, douceurs subtilement entrelâcés
Tremblant qu’ils ne s’évanouissent à jamais
Irrésistible désir de courir le monde
En cavalcades effrénées
Nonobstant le temps de respirer
Charme de l’instant en partance vers l’avenir
Eau tumultueuse qui coule de désir et de plaisir
>Claudie:
Ta source poétique ne tarit donc jamais;-) Quel souffle tu fais passer dans cet élan vers l’avenir! Impatience de créer, de rêver et de boire la vie à pleine bouche. Quand vas-tu te faire publier;-) BIses nocturnes.