Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre.
Lumière d’ocre
Tu inondes mes parois
Fenêtres d’azur
Ocre chair de terre, ma blonde pierre éveillée de regards bleus,
« Ouvre à mes désirs des cieux d’airs purs et d’infinies rencontres,
Chante aux arbres millénaires l’éclat de l’orbe sacré,
Offre aux ombres vertes aux fraîches frondaisons
L’apaisement d’une harmonie savante ».
Hier,
Aux marches du palais,
Nous dormirions ensemble.
Bernard
Mon nid est un palais,
d’où je refais le monde en rêve
bien au sec sous les étais
d’un toit de tuiles qui se soulèvent.
Lorsque le mistral trop violent
me ramènent les rires, les humeurs,
les échos d’un songe d’enfant,
leurs espoirs d’un monde meilleur.
Ma seule fenêtre est grande ouverte
où l’aurore inonde sa féerie,
je régne au dessus de la nature si verte!
les murs se parent de couleurs d’orfévrerie.
Mon domaine s’étend sur l’horizon,
je suis riche d’espace libre,
les oiseaux sont parfois polissons
ils survolent ma pitance et mes livres.
Ils sont ma joie, les amis de solitude,
s’étonnent parfois de mes guenilles
je me console de leur sollicitude
il n’est d’yeux qui se dessillent!…
Je suis leur reine sans palais!!!
c’est dans un chant d’amour que je vais « gouverner »
pour cette nature qu’il faut protèger!!!
Fanou