漁師 Pêcheur

titre

Un homme debout sur la courbe des vagues, cueilleur d'étoiles

Un homme debout sur la courbe des vagues, cueilleur d'étoiles

Lecture du Haïku Calligramme: verticales, courbe

Un homme debout
sur la courbe des vagues
cueilleur d’étoiles

Photo prise sur la plage de Galéria en Corse. Voir la Carte de Corse  

漁師 signifie « pêcheur » en japonais

Buvard

Buvard

Tour Gênoise

Tour Gênoise du Cap Corse

L'encrier vide, le sillage d'une plume, le bleu éternel

Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas.

L’encrier vide
le sillage d’une plume
le bleu éternel

La tour gênoise de Losse sur la côte est du Cap Corse. Voir la Carte de Corse

La Corse est composée de la Haute-Corse et de la Corse du sud. Je vous emmène donc faire le tour du Cap Corse par la route la plus accidentée de l’île. Ca se corse comme dirait Fred;-)
C’est une route étroite et sinueuse de 110 kms de long. Pas question d’y rouler à plus de 30 kms à l’heure, surtout dans la partie occidentale car les hautes montagnes recouvertes de maquis plongent à pic dans la mer. Beauté, vertige et émotions fortes garanties.
Rondes ou carrées, il subsiste environ 80 tours gênoises réparties sur le pourtour de l’île. Le Cap Corse en compte une trentaine parmi les mieux conservées. Elles ont été construites au 16ème et 17ème siècle pour se protéger des pirates.
Pour en savoir plus

Parmi toutes les nuances subtiles de bleus qui émaillent vos poèmes, j’ai choisi les quatre bleus de Fred, Neyde, Johal et Nigra. Les bleus de l’amer, le bleu de la mer, le bleu de l’infini, le bleu de l’amour.

voile à l’horizon
le bleu des vagues à l’âme
chavirer l’amer

Fred (son site)

Beau paysage
Mais, en jour d’orage
Quand la Tour Gênoise
Se met en noise
Avec le vent,
À ce moment
Perd son bleu la mer
Et le bateau s’en va
Prendre port là-bàs

Neyde

Bleu dans bleu
Mer dans mer
Ciel dans ciel
Eau dans nuées
Bas en haut
Tout et rien
Mélange des genres
Méli-mélo d’anges
Aux ailes d’azur et de flots
Et,
Entre deux vertiges,
Une voile perdue,
Vestale de vent et d’infini…

Johal

Une voie pour leurs délires
Blanche issue

Une tour pour leurs secrets
Grise désir

Une mer pour leur plongeon
Bleue plaisir

Un lit de roches pour leur union
Indiscible passion

Un silence qui hurle leur bien être

Alors?
Pourquoi pleurent ils?

D’en avoir trop Rêvé…
D’avoir goûté un instant au Bonheur Intégral…
De n’avoir pas osé…

Nigra

Impatience

Impatience

Impatience

Impatience

Impatience

Cavaliers du vent sur leurs chevaux célestes, rêve d'Icare

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Cavaliers du vent
sur leurs chevaux célestes
rêve d’Icare

Photos prises au musée Guimet à Paris.

Enfance, voyage, rêve, Neyde, Cristina M et Alix nous embarquent en ballet douceur dans les nuages.

Ballet d’arc-en-ciel
Chevaux-papillons
Sur le bleu du ciel
Ne laissent pas de sillons

Neyde

Cavaliers de ce temple
Aux murs de cristal
Ne partez pas au galop
Vous risquez de briser
Nos rêves d’enfants!

Cristina M

J’enfourcherai mon cheval de nuages
le soir au bord du lit
de visages en paysages, j’irai
sur le clair de la terre à l’abri des cascades
à la pointe d’argent de l’écume de rivière
assoiffée de silence, je me laisserais flotter
dans cette musique étrange où nichent les orages
ardents et silencieux…
Ils se laisseront glisser dans une larme de sel
sur mes heures de dentelle
s’attacheront à mes doigts des oiseaux suspendus
dans un souffle fragile s’enchanteront les aubes claires…

Alix

cheval

Liberté

Liberté

Liberté

Petit cheval fou dans sa prison de verre, le pré interdit.

Lecture du Haïku Calligramme: droite, cadre, gauche.

Petit cheval fou
dans sa prison de verre
le pré interdit

Photos prises au musée Guimet à Paris.

 Mes pensées sont toujours dirigées vers Pam. Ne manquez pas d’aller découvrir son atelier de sculpture.

Beaucoup d’émotion, de fierté et d’expressivité chez les chevaux de Bourrache et de Bernard.

Débourré :
Tant de trots
Trop de galops
– usés mes sabots –

Harnaché :
Promenades, ballades
Obstacles trop haut
En croupe
Sur mon dos
– jambes vannées-

Garrotté :
Eperons sur les flancs
Flatteries sur le poitrail
Vos chagrins sur mon épaule
– entrailles dévorées –

Encore, tête dressée
Avec fierté
Je hennis, montre les dents
A ce futur
Qui m’attend
– pur Sang –

Bourrache

L’enfant qui passe a peur
se sent décapité
en lumières blafardes
en rictus effrayant
en ombres grimaçantes
en cadavres de terre
Il souffre le martyre
de la bête muette
et voudrait lui parler
même lui murmurer

Une force l’entraîne
le guide auprès de lui
Il colle son oreille
à la cloison de verre
Il se sent étonné
ouvrant grand ses narines
et magie de ses rêves
Il entend ce grand rire
et ce cri qui libère

Il court par les montagnes
les plaines et les mers
Il est ivre de joie
d’espace et de lumière
Il sent le vent des steppes
couchant les herbes folles
appelle les étoiles
à la nuit fière escorte
et quand le jour se lève
Il a franchi l’obstacle

L’enfant parle à sa mère
lui raconte son rêve
Il l’appelle Ma-man

Bernard

cheval