Rêveur

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Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Senteurs des jardins, parfum de clémentine, bouquet de bohème

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut

Senteurs des jardins
parfum de clémentine
bouquet de bohème

Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de BelgodèreVoir la Carte de Corse

Un petit clin d’oeil amical à François et Tiago; j’ai trouvé ce que vous cherchiez;-)

Parfum de fleurs, parfum de mandarine, parfum d’amour… j’ai réuni quatre voix de femmes sensibles qui ouvrent en douceur les portes de leur jardin secret. Ce sont celles d’Alix, Neyde, Claudie et Catherine.

Un beau matin j’ai entrouvert la porte de mon jardin secret….Quelques fils d’araignée brodaient une rosace meurtrière sur la goutte de rosée, c’était l’été…la courbe parfaite de l’arc en ciel encadrait la ramure sombre des grands chênes immobiles. J’arpentais ce bonheur à pas lents, attentive à la sève d’or des plaines et leur moisson, à la pâleur des étangs calmes, un peu jaloux de n’être qu’un lit d’amour pour la rose de Monet, aux chemins de clairières et leur douce somnolence à l’abri des forêts et leur vaste ramure. J’avais même ajouté des champs et leur parfum de blé, quelques empreintes de fleurs blanches..des roses sans doute…Quelques pieds d’Alouette pour parfaire le décor, évidemment quelques chuchotements d’oiseaux..pour animer le tableau…
Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps, un bruit de galop..mais surtout ce craquement lumineux du vent sur les îles claires, la rouille d’une falaise, la promesse des pierres sur l’ombre millénaire d’une montagne d’azur, bref ce vent chaud qui joue à saute mouton sur la maille du jour, et les derniers rayons pailletés de poussière sur l’infini continuité des choses, la caresse d’un nuage..il me manquait encore quelques couleurs sur l’écume en fleur, le froissement du ruisseau, le parfum d’un tilleul, même l’horizon retenait son souffle…
Puis le silence soudain..alors j’ai refermé la porte.

Alix

Parfun d’orange
Au matin rêveur
Un calme étrange
Des mots en douceur

Neyde

Un parfum de mandarine

Un parfum de mandarine, une histoire câline, elle avait rendez-vous avec l’amour, elle portait une robe noire, simple, en apparence, il l’attendait dans le boulevard, dans les mains de l’espoir, un bouquet de senteurs, pivoines et violettes, un bouquet campagnard, il espérait son regard, son coeur battait au rythme de … ses talons aiguille, elle était si petite, ses petits pieds claquaient sur les pavés humides, il avait mis un jean délavé, une chemise fleurie, il l’attendait, au détour d’une rue, il la reconnut ….par coquetterie, ultime fantaisie, une mandarine toute ronde, illuminait le dos de sa jolie robe, cette robe coquine…sa taille si fine, ce parfum de mandarine….ils avaient envie de croquer la pomme…la mandarine du bonheur.

Claudie

Nous marchions dans les ruelles
À l’heure déserte de la sieste
Quand le silence se fait caresse
Entre les jardins et le ciel.

Nous bercions nos pas au soleil
Comme sur un ruban de senteurs
Mélangées de fruits et de fleurs
Que la fraîcheur des feuilles délaye.

Nous déambulions notre vie,
Taisant tous les mots inutiles
Qui auraient brisé le fragile
D’un goût d’éternel assouvi.

Nous promenions nos coeurs battants
Dans les venelles de lumière,
Nos mains retenant l’éphémère
Comme pour arrêter le temps.

Et c’est là, en haut du village,
Au plus près du ciel de nos rêves,
Que tu m’as offert le langage
De tes baisers sur mes lèvres.
Et c’est là, au zénith du jour
Que j’ai dit oui à ton amour.

Catherine

Haubans

titre

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

De fleur en treille, de fil en passerelle, les ombres portées

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre

De fleur en treille
de fil en passerelle
les ombres portées

Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de BelgodèreVoir la Carte de Corse

Un beau florilège de sensations à fleur de peau autour des murs, de l’ombre et la lumière, des entrelacs de fils  et de ruelles étagées grâce à Annick, Pierre b, CéliaK, Pierre (2) et Marc.

Les murs par le grain de leur peau, viennent respirer à la surface du ciel, pour se vivre chauffer et murmurer de jolies ondes. Ils sont les confidents du temps qui passe dans les ruelles, et dans leurs entrailles la mémoire se fige, s’empreinte du goût de chaque jour, inlassablement, les vieux murs leurs oreilles sont la mémoire du monde.

Annick (son blog)

Plus tard je veux être « Porteur d’ombre »………..Je veux passer de « fleur en treille et de fil en passerelle »…me poser sur des endroits mystère…à la lisière de la féminité…sous une voile légère…Je veux passer de paupière en paupière…pour un clin d’oeil éphémère…ou un simple eye liner..Je veux offrir de la fraîcheur en plein désert…pour éviter qu’on se désespère…me promener sur les plages et offrir de la tendresse à la lumière…Je veux passer de feuille en feuille…me reposer sur un lit de mousse..découvrir ..avec douceur..les arbres et les clairières..Plus tard…

Pierre-b

Fils d’humanité
reliant
ombre et lumière

CéliaK (son blog)

De fil en aiguille
un lacis de ruelles
escaliers et traverses
murs blancs et lauriers roses
haute terrasse
treilles et figuiers
jouent à la courte-échelle
à qui le plus haut
grimpera

Pierre (2) (son blog)

Monter tout en haut
Etre au bord du précipice
Embrassé la fresque de la vie
Puis lentement se retourner

Marche après marche
revivre les âges de la vie
au travers de l’ombre
au travers de la lumière

des chemins tous tracés
des chemins en impasses
des chemins dérobés
des chemins oublier

s’arrêter un moment
regarder une belle fleur
Que l’on n’a pas touchée !
Que l’on n’a pas abîmée !
Juste une lueur du cœur.

longer les murs du passé
ses traces indélébiles
ne pas pouvoir se cacher
passer à nu sans se voiler
Affronter ce passé.

se tenir debout, droit,
monter,
s’accrocher,
au fil invisible de l’amour
haubans de la vie.

Marc

Là-haut

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

des yeux qu'on lève, couleurs tendues de la vie, l'art d'être perché.

Lecture du Haïku Calligramme:de bas en haut.

Des yeux qu’on lève
couleurs tendues de la vie
l’art d’être perché

Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de BelgodèreVoir la Carte de Corse

Toujours plus haut avec Bourrache, Krikino, Brigetoun, Marc, Bruno et Sven qui nous font passer en beauté des toits dentelés et du firmament étincelant jusqu’au mystère de l’inspiration poétique.

Dentelles de tuiles
Les solitudes ocres
Se dorent au soleil

Bourrache

Gravir les marches
S’élever, border le ciel
Bleu, d’un drap de lin

Kirikino (son blog)

face pelée, mais belles formes,
le front ceint d’une couronne sobre,
étendard hissé dans la brise,
je hisse avec moi la beauté simple,
la vie de l’île et de ses hommes,
face au ciel où nous baignons

Brigetoun (son blog)

Toujours plus haut
Assis sur le toit du monde
Aucune limite

Marc

Alors là-haut …

… dans le miroir du soleil, l’horizon des poussières de lune orneraient mes étincelles d’argent comme une note ou le sablier du vent donnerait la direction du temps pour me perdre dans les méandres de vos tourments, au plus beau des myriades qui étincellent la douceur de l’amour présumé dans l’antre des anges amoureux…

Bruno (son blog)

ça cool de source !

Pour trouver l’inspiration
je lève les yeux tout là-haut
juste au-dessus des sourcils
j’essaie d’trouver mon style…

Parfois j’manque d’imagination
alors j’prends tous mes stylos
pour qu’ça cool, pour qu’ça rime
et même si ça cool de source…

je n’suis pas un rappeur de mots
j’épluche pas le dictionnaire
j’ai toujours la tête en l’air
du côté de la grand’ours…

j’suis pas devin,
même pas marabout,
m’arrive de m’planter comme un clou,
et comme le dit zazou…
la poésie c’est comme le train,
parfois ça devient chelou,
parfois t’es chetou,
même qu’parfois ça déraille…

Mais j’veux bien lever les yeux
me prendre encore le chou
m’appliquer encore un peu
avec les rimes et les refrains
je sais que ça vaut le coup
faut que j’écrive mon chemin…

Sven

Baroque

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Belgodère

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

L'Eglise saint-Thomas de Belgodère

L'Eglise saint-Thomas de Belgodère

L'Eglise saint-Thomas de Belgodère

L'Eglise saint-Thomas de Belgodère

Notre Dame des sept Douleurs

L'Eglise saint-Thomas de Belgodère

De rose et d'ivoire, clocher du belvédère, douleur en dedans.

Lecture du Haïku Calligramme: haut, gauche, centre.

De rose et d’ivoire
clocher du belvédère
douleur en dedans

 Le petit village de Belgodère qui surplombe la vallée du Reginu jusqu’à la mer et l’église Saint-Thomas qui contient des oeuvres classées dont la statue « Notre Dame des douleurs ». Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère et la symbolique de cette statueVoir la Carte de Corse

Entre rose chair, douleur, lumière et bonheur, voici cinq beaux poèmes sur l’arrivée à Belgodère, le passage dans l’église puis la sortie à l’air libre grâce à Claudie, Pierre (2), Jo, Pierre b et Annick.

BELGODERE

Quel somptueux bélvédère
Aux cîmes de mystère!
Surplomb de vertige
Dans une vallée de prestige
Un magnifique promontoire
Auréolé de gloire
S’y érige
Une église baroque
Ostentatoire
Façade pastel de rose
Et d’ivoire
Au clocher
Longitudinal
Dans son enceinte
Effroi et stupeur!
Une statue de splendeur
Empreinte de douleur
Sept poignards
Ciselés d’or
Empoignent son coeur !

Claudie

Vous avez dit: baroque ?
En délire de mes sens
sept plaintes sept tristesses
seront-elles suffisantes
les sept heures du jour
pour dire et ma douleur
des sept plaies
et toute la douleur
des sept parties du Monde ?

Pierre (2) (son blog)

Un chant hante les collines.
Le clocher perdu sur les croix du ciel
A jeté son écho ;
Des voix d’outre-chair, aiguës et tranchantes
Comme une mort d’enfant, griffent l’ocre et la chaux.
Au-delà,
Derrière les murs de cris,
Les cigales se pâment de soleil
Et l’azur lisse ses plumes d’éternité.
Les hommes sont sourds du vivant.
Ils s’égarent en transe de douleur.
Un chant
Les pleureuses par milliers essuient leurs voiles noirs
Sur le plâtre sanglant des statues.

Jo

Tour d’ivoire ou se posent nos songes…ou on cisèle nos rêves..ou on apprivoise sa solitude..
On suit du regard les chemins de lumière..on voyage de couleur en couleur..d’ouverture en ouverture..de vitrail en vitrail..L’atmosphère est peuplée de mystère..de légers courants d’air..d’ombres légères dessinées sur les colonnes de pierre…On choisit une chaise au « hasard »..on la veut solitaire mais..pas trop loin du « coeur »… Et on part..le corps immobile..
On va à la rencontre des êtres chers…des années d’hier…d’une soeur ou d’une mère..On échange avec une amie ou un frère..Un grincement..des pas qui chuchotent..la flamme d’une bougie qui nous porte…Les souvenirs qui s’agitent..les certitudes qui prennent le gîte..les projets qui s’invitent..sans prières et sans rites…
Une larme sur un rire..une porte qui s’ouvre..la lumière sur notre peau..la chaleur des dehors…les paupières qui clignotent..une voiture qui s’éloigne..
Dans le choeur..nos souvenirs…immobiles…

Pierre b

Elle quitte l’ombre de l’autel
Et ouvre la porte de la lumière
Le souffle du soleil caresse
Son corps tout blanc
Et elle s’élance
Ses joues deviennent rouges
Elle court elle court
Et s’élance dans le vide
Ses larmes de vraie chair
Pleurent des belles joies
Des cascades scintillantes
Et la vallée ruisselle
Des petits torrents charmants
Et elle rit de se vivre
Elle se vit liberté
Elle aime sa vie à vivre
Et elle s’enlace vivante
Ses bras de chair ils volent
Et ses pieds la sautillent
Elle se baptise Renaissance

Annick (son blog)

Tissage

La Balagne

La Balagne

La Balagne

La Balagne

La Balagne

La Balagne

La Balagne

La Balagne

La Balagne

De chêne en vigne, de muret en bastide, le chemin des chaumes.

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre.

De chêne en vigne
de muret en bastide
le chemin des chaumes

Quittons l’Ile Rousse pour nous aventurer par la RN197 dans la Balagne aux villages haut perchés. Balagne signifie « Oliveraie » en grec. Elle est délimitée au sud par des montagnes de 1000 à 2000 mètres et au nord par le Désert des Agriates. Ce chemin (photo 4) est en fait la ligne de chemin de fer qui va de Calvi à Ponte Leccia. Le réseau ferroviaire de la Corse compte deux lignes dont celle de Bastia-Corte-Ajaccio et 232 km de voies. Voir la Carte de Corse  

Ligne de vie, chemin de faire sinueux, trame de ressentis dans le train train quotidien, tissage de couleurs et de textures, métissage au son du tchouchou du petit train de Balagne sans oublier bien sûr la journée mondiale du refus de la misère en ce 17 octobre. Je vous invite à découvrir les poèmes sensibles de Daniel, Jo, CéliaK et Sven.

Ligne de vie,
Chemin de faire,
Serpente, serpente
A l’infini.

Daniel

En ahanant
Petit train grimpe
sur la colline au romarin.
Cahin-caha
Ses épaules de vieil acier
Grincent d’effort dans la montée;
Doux temps anciens,
Passé béni où main dans main,
Les amoureux bouches en miel
Prenaient sa route vers le ciel.
Léger trajet,
Comme un baiser

Mais aujourd’hui,
Petit train pleure,
Le chef de gare a décidé :
Moins d’amoureux, plus de profits,
Plus de vitesse, pas de bonheur.
Petit train pleure !
Adieu lapins de la colline,
Adieu crincrin des cigalons,
Adieu l’herbe qui s’acoquine
Avec les rails.
Plus de travail…

En ahanant
Petit train grimpe
Sur la colline au romarin.
Les cœurs gravés sur les banquettes
Se sentent un peu orphelins.

Jo

Les différences tissent
Envers et contre tout
A l’envers de nous
des chemins étonnants
Libres du jour d’avant

CéliaK (son blog)

Les chemins tissés de ciel bleu…

Vous croiserez des pêcheurs et des enfants
évadés vers le ciel avec leurs cerfs volants
la chaleur est africaine et les vents brûlants
laissent sur le sable des flaques de lumière…

Lui, il habite dans une baraque éphémère
avec pour tous vêtements ceux qu’il porte
parle une langue pleine de voyelles fruitées
de notes soyeuses sorties d’une flûte boisée…

Il sourit de tout, ne reproche rien à personne
s’assoit tout près des voitures qui klaxonnent
devant un rideau de fer, réduit en poussière,
un grain de sable porté par les vents du désert…

Il prend sa tête entre ses mains et vous sourit
sa patience et sa tolérance semblent infinies…
Toi, le mendiant, je t’emmènerai là où glissent
de frêles barques, agiles, silencieuses et fêlines,

Là, où dansent les flammes des temps oubliés,
où joie et transe protègent du reste du monde,
et parlent de l’origine de la vie avec légèreté
sur des chemins tachetés de soleil et d’ombres…

Juste au rythme des pas de l’homme, et rien,
rien que celui des battements de son coeur
cadencés par le vrai rythme du temps, et rien,
qu’avec des enfants qui font signe de la main,

Des fumées d’encens où les secrets se devinent,
des palmiers qui se rejoignent dans les étoiles,
des larmes de joie traçant dans le miroir des yeux
silencieusement des chemins tissés de ciel bleu…

*
* *

Sven

17 octobre, journée mondiale du refus de la misère

Café

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

Chaises encore vides, rendez-vous en terrasse, grille de mots croisés.

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Chaises encore vides
rendez-vous en terrasse
grille de mots croisés

Dans les rues de L’Ile Rousse en Haute Corse. Voir la Carte de Corse

Petit clin d’oeil à Bourrache et Annick pour notre rendez-vous nocturne au bistrot de L’Oeil Ouvert;-)

Douceur de vivre, saveurs d’un café en terrasse sous les platanes, rendez-vous heureux ou brisés, évocations tendres, souvenirs nostalgiques d’un temps passé conjugué au présent grâce aux belles plumes de Claudie, Maria-D, Kirikino, amichel et Nigra.

Bistrot en éveil
Arôme café crème
Senteur de la vie

Claudie

Diabolo menthe
Terrasses des entre cours
Souvenirs tendres

Maria-D

Chaises canissées
Bien alignées, ordonnées
Heure matinale

La terrasse d’un café
Au sol, trois feuilles mortes

A midi sonné
Vient l’heure d’affluence
Chaises occupées

Les paroles échangées
Au sol, dix feuilles mortes.

Kirikino (son blog)

Sur l’esplanade ensoleillée
Les chaises attendent alignées
Et les pigeons surveillent
Que le café enfin s’éveille
Que la foule oisive prenne place
Pour déguster un verre ou une glace
La terrasse se remplit et s’anime
On s’y donne des rendez-vous intimes
On commande des bocks ou bien des grenadines
Les hommes sont joyeux et les femmes mutines
Les garçons ont les yeux qui brillent
Sous leurs lazzis on voit rougir les filles
Dans l’air doux on entend quelques rires
Les plus timides font semblant de lire
Les serveurs qui prennent les commandes
Entre les tables semble danser la sarabande
A l’ombre des platanes placés en sentinelles
Les amoureux embrassent aussi leurs belles
Et chacun sirote ce doux et paisible bonheur
Dans la douceur gratuite d’un cocktail de couleurs

amichel

Au passé un rendez-vous
Sens en passion
Au présent un lapin posé
Promesses brisées
Au futur une engueulade
Pardon en rémission

Nigra

Platane

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

Place assise, conversation dans l'ombre, cornet de glace.

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, bas.

Place assise
conversation dans l’ombre
cornet de glace

Le Marché couvert aux 21 colonnes (1ère photo) fut construit vers 1850, à l’emplacement de la porte sud de la ville. On y trouve tous les produits locaux. Tout près, la Place Paoli où l’on peut se reposer ou jouer à la pétanque à l’ombre des platanes centenaires. Voir la Carte de Corse

Quand je prépare mes photos pour la publication, je me demande souvent si mes visiteurs vont les voir comme je les vois. Les écrans d’ordinateurs et les téléviseurs sont souvent hélas très mal réglés en sortie d’usine. Ces réglages, surtout sur les écrans plats, privilégient les très forts contrastes et éliminent les nuances intermédiaires. Il est regrettable que cette tendance habituent l’oeil à ne voir que des choses clinquantes et sans subtilité. Si vous désirez vérifier votre écran à partir d’une mire, vous pouvez dorénavant cliquer sur le lien Calibrez votre écran situé sous ma photo.

L’ombre, la lumière, le soleil, la chaleur, des chuchotis, de belles rencontres inattendues et un blues grâce à Maria-D, Monique, Pierre b, Olivier, Marc et Yves.

Les mots chuchotent
Dans les bras du platane
Au coeur de l’ombre

Maria-D

Chuchotons dans l’ombre
Je m’invite à votre table
Douce compagnie

Dans la chaleur accablante
A l’ombre des platanes
Nostalgie de l’été

Monique

Elle On se donne rendez vous ou…?
Lui Place Paoli si tu veux
Elle Oui mais..plus précisément..
Lui Je ne sais pas..Sur le banc…tu sais celui qui est près du cornet de glace..
Elle Oui..je vois ..mais lequel ?
Lui Quoi ..lequel..
Elle Quel cornet de glace..quel parfum..?
Lui Celui qui converse dans l’ombre…pour ne pas trop fondre..il a pourtant la saveur du soleil…la douceur de tes lèvres..tu te rappelles ?
Elle Oui…je me souviens..on était tous les deux sous un platane..C’était un soir d’orage…Tout frissonnait…moi..les feuilles..le temps…tes mains..
Lui Sourire..larmes et perles de pluie..nos mots emmêlés..ton regard noyé..j’étais maladroit…sous le charme..
Elle Vraiment..? sourire…sous le charme ..?
Lui Oui …Sous le charme et sous un platane…
Elle Tu te rappelles ?
Lui Quoi ?
Elle Ce que tu avais glissé au creux de l’oreille du platane…euh..du charme..
Lui Oui…je me souviens…des mots simples…vrais…Que je t’aimais..
Elle Oui ..mais encore…
Lui Je ne peux pas..pas ici…on n’est pas seul.. tout à l’heure…

Pierre b

Place Paoli, chaude journée,
Les jupes s’envolaient,
Aux hommes les torses bombés,
Tous la peau satinée,
Alléchant ces jeunes femmes presque dénudées,
Non, je l’ai pas rêvé,
Et elles sont passées, mon émoi bouleversé…

Olivier (son blog)

Attablé seul à la terrasse d’un café
De la place Paoli, la place du marché
Je souriais béat, l’œil brillant de lueur
L’ombre du platane, m’apportait la fraîcheur

Mon cœur haletant, soulevait ma poitrine
Le souffle chaud du vent, me caressait le cou
Je t’attendais là, toi ma douce Sandrine
Impatient, souriant à ce rêve doux.

Je t’aperçus au loin, dans ta robe légère
La peau brunie par le soleil, rayonnante
Les mains moites, le cœur à l’envers
Mes mains se joignirent aux tiennes

Emerveillé, sous le charme de tes atours
le monde autour, disparu instantanément
Les bruits se transformèrent en instruments
Jouant, harmonieusement , notre tendre amour

Marc

la place en silence
le ciel livre un blues pastel
j’ai les pieds glacés

Yves (son blog)

Lézarde

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

Miroirs du soleil, les murs ont la parole, masque de façade.

Lecture du Haïku Calligramme: Haut, bas, centre.

Miroirs du soleil
les murs ont la parole
masque de façade

 Dans les ruelles de l’Ile Rousse. Voir la Carte de Corse

ZZZZzzzzzz…. Y a pas de lézard aujourd’hui, les lézardes sont de sortie! On ose, on s’amuse, on musarde, on lézarde, on zigzague, on zozote… Drôles de zèbres ces zigotos!!! Cherchez bien le lézard dans les z’écrits de Bonbonze, Kirino et CéliaK à qui je souhaite la bienvenue dans ce zoo, Fugitive, Marc, Claudie et Pierre (2). Attention aux zébus toutefois!

La lézarde n’est pas la femelle du lézard, juste son habitat.

Bonbonze (son blog)

mémoire du soleil
fissure où perce la rage
dans les rues désertes

Fugitive (son blog)

Lézarde du temps
Mettant à nu mon passé
il s’engouffre
Comme un reptile insaisissable !
A quatre pattes il se glisse
Dans les failles
De mon inconscient
Courant silencieusement

Sur les traces mes souvenirs
Ne me laissant pas le temps de lézarder

Marc

Ravages du temps
Façades aux murs lépreux
La pierre respire

Le linge sèche au soleil
S’égoutte sur nos têtes

Kirikino (son blog)

sous la façade
admise
des paroles
masque
de soi
la vérité
lézarde

CéliaK (son blog)

Lézardes des murs
Où musardent les lézards
Griffures du temps

Claudie

Rien ne se fait par hazard. Ces ruelles en zig et en zag sont-là pour le prouver: toujours, en elles, une part d’ombre. En ces ruelles, il faut se hasarder, oser, à l’heure chaude, se glisser, errer, rasant les murs brûlants. Le lézard s’enfuit à tes pas hésitants; dans la fente, il se cache et dessous l’écaille du mur te tire la langue. Pas une mouche en vue, ni de vermisseau à se mettre sous la dent. Hagard, tu vas, somnolent, et cherche l’ombre rare. Ce soir, après la douche, il fera bon se vêtir de linge propre à odeur de soleil.

Pierre (son blog)

Lumière

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

Gerbe de plumes, jaillissement de l'esprit, rêve de liberté.

Lecture du Haïku Calligramme: haut, gauche, droite.

Gerbe de plumes
jaillissement de l’esprit
rêve de liberté

Photos de l’Ile Rousse en Balagne, dans le département de Haute-Corse. Cette ville a été fondée en 1759 par Pascal Paoli qui désirait détrôner Calvi et créer un port qui ne soit pas sous domination gênoise. Pour en savoir plus sur Pascal Paoli
Voir la Carte de Corse 

Quatre histoires de plumes par quatre plumes lumineuses et sensibles, celles d’Annick qui secoue les noix de coco, celle de Bruno qui fait chanter les lettres, celle de Sven qui panse les blessures et celle de Claudie qui s’envole en liberté.

Sous les palmiers
Je regarde le ciel
Cet être de lumière
Qui écrit tellement

Sa multiplume
M’émerveille
De ma rencontre
D’un génie au grand talent
Sur terre
Avec ses dix et dix plumes

Et je m’envole vers le ciel
Les remercie
Lui et le ciel d’exister
En lumières
Ces photographes de l’éternel
Qui m’apportent tellement
De vie

Un ange aux plumes blanches
Qui les posent en beautés
Sur chaque page de vie
Que je tourne et me vis
Je remercie l’offrande

Annick (son blog)

En jaillissements de l’esprit de rêves…

Des Lauves du Jas de Bouffan
De Bibémus de Gardanne
Eclate les couleurs en mille façons
Comme les voyelles de Rimbaud
Chromatique d’un paradixtique
d’incantation de quatre distiques
sous le pont de Mirabeau
Le O devient vert dans une mer couleur Bleue
Dans le Nid blanc teinté de rouge
Palette explose de couleurs
Visage des anges de Saint Victoire
Illumine votre beauté en perles veloutées
Pour nous perdre dans les mots d’écume Verlaine
Je crève mon cœur, déconstruit mes poèmes
Dans un espoir illusoire que mes chants de voyelles
Chavirent vos cœurs en âme Cézanne .

Bruno (son blog)

Poids plume…

Les promesses étoilées
dans l’envolée des rires
tous les élans magiques
aussitôt effeuillés…

Ton long souffle épuisé
sur tes lèvres refermées
entre les ombres câlines
un rouge effacé…

Délicatesse de la plume
de ton doigt léger posé
tel un doux pansement
sur un coeur blessé…

Sven

Plume de lumière

Frou-frou de plumes sur l’écritoire
En résonance de notre histoire,
En doux et tendres vacillements
Etales, et, délicatement
Le passé se dépasse et s’efface
Les affres, les démons atroces
Martèlent le clavier en mots de glace
Le présent revêt ses habits de lumière
Sertis de magie à l’aube d’une clairière
La plume, alors, en de fébriles hésitements
Bercés de tendres balbutiements
Devient légère dans le vent
Aérienne et libérée de ses tourments
Les mots se font chuchotements
Doux murmures câlins au fil du temps
En de vibrants et subtils jaillissements
Où l’espoir se ravive dans l’éternité du temps

Claudie

Cocktail

L'Ile Rousse

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titre

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

L'Ile Rousse

Hôtel blue lagoon, doigts de pied en éventail, oasis beach.

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, haut.

Hôtel blue lagoon
doigts de pied en éventail
oasis beach

Derrière nous la côte des Agriates (1ère photo), nous voici maintenant en Balagne, à L’Ile Rousse bien connue pour sa plage immaculée. On l’appelle Isola Rossa à cause de son îlot de porphyre rouge qui sert de port naturel.
Pour en savoir plus sur L’Ile Rousse et le Blue Lagoon …  Voir la Carte de Corse

C’est les vacances dans un décor de rêve, voici un intant de répit pour une invitation qui monte en intensité grâce à Bourrache, Monique à qui je souhaite la bienvenue sur cette page, Anne-Marie, Pierre (2) et Olivier.

Au pied de l’eau bleue
Le sablier de la Vie
Instant de répit

Bourrache

Douce invitation
Sur la plage immaculée
Rêve d’évasion

Monique

1/3 de verts roux
1/3 de verts gris
1/3 de verts bleus
un trait de soleil
dans un grand verre blanc,
déguster sans modération!

Anne-Marie

Maman, les p’tits bateaux…
Tais-toi un peu, s’il-te-plaît
Maman, pourquoi la mer est-elle si bleue ?
Tais-toi, mange ton gâteau
Maman, les gens dans le bateau
comment font-ils pour se baigner?
Tais-toi, tu me donnes chaud
Maman, ce soir, à l’hôtel,
tu prendras un verre avec le monsieur…
Tais-toi, ne dis pas de bêtises

Pierre (2) (son blog)

Perdu dans le bleu de tes yeux,
Chaque jour je fonds fiévreux,
Nos corps s’emmêlent désireux,
Cocktail savoureux,
Tes mains, tes hanches, tes seins,
Où ma bouche goûte sans fin,
Tes soupirs, tes mots doux éveillent mes instincts,
Sur cette plage de sable fin,
Notre Amour se respire, s’inspire,
Notre osmose vêtue de rouge sourire,
Sur cette Isola Rossa, mon rêve de vivre.

Olivier (son blog)