Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche, arc de cercle
Une suite d’échos
lumière insaisissable
la porte du temps
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche, arc de cercle
Une suite d’échos
lumière insaisissable
la porte du temps
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut
Chute d’un soleil
la trace d’un sillage
le fil de l’exil
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Virgule flottante
plume à la boutonnière
la dolce vita
◊ Sur la Loire…
Lecture du Haïku Calligramme: verticales, courbe
Un homme debout
sur la courbe des vagues
cueilleur d’étoiles
◊ Photo prise sur la plage de Galéria en Corse. Voir la Carte de Corse …
◊ 漁師 signifie « pêcheur » en japonais
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Elle ouvre ses bras
elle ondule son corps
elle donne son coeur
Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut
Caresse de l’eau
un souffle dans les cheveux
flottent les pensées
Lecture du Haïku Calligramme: centre gauche, droite, centre
Petits frissons d’eau
la princesse des sables
peau sensible
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, bas, haut
Tracé d’un seul jet
un geste d’enthousiasme
la couleur des mots
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Suivre le fil
ruminations paisibles
songe dans le pré
◊ Le silence … un instant bucolique, simple, paisible, authentique de nos campagnes, loin de la foule, des embouteillages, des gaz d’échappement, de la viande en barquette et de la technologie … Claudie, Monique, Brigetoun, Tay et Marc l’ont merveilleusement bien transcrit en poésie
Dans l’enclos scellé
L’heure de la tétée
La vache et son bébé
Douceur partagée
Le temps en arrêt
Un instantané de beauté
Le bonheur est dans le pré
En ombreschinoises…………………………………………………….
Maman et bébé au pré………………………………………………….
Le repas du soir…………………………………………………………
……………………………………………………..Tendresse animale
…………………………………………………..Dans une semi liberté
……………………………………………………… Douce protection
Diner aux chandelles…………………………………………………….
Dans cet enclos familial………………………………………………….
La douceur de vivre……………………………………………………..
…………………………………………………………La planète verte
………………………………………………Tant qu’il y aura de l’herbe
………………………………………………………..Belle progéniture
vos masses rassurantes
découpées franchement
sur cette nuit pétrie d’un souvenir de lumière.
Sombres et pesantes êtes,
concentrées sur l’essentiel,
la profondeur de la vie.
Nourriture pour vous
qui deviendra nourriture pour nous.
Et lestés par vous,
corps assurés, nous pourrons
nous élancer vers la lumière,
elle qui, amicalement,
veille sur vous et, malicieusement,
ponctue vos formes
Petit
Dans les prairies de ton enfance
Tu goûteras à l’herbe douce
Aux tendres mousses
Au chardon et à l’ortie
Tu apprendras aussi
Que la vie a le prix
De ce fil
Que l’on ne franchit pas
Nourriture céleste
L’âme rejoint l’univers
Nourriture terrestre
Le Corps s’enfonce dans la terre
Nourriture poétique
L’âme et le corps
S’étirent de l’un à l’autre
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Sillons de lumière
billes d’olive et de bronze
la trame gravée
◊ Quelque part après Speluncato …
◊ L’écriture a enflammé vos plumes en beauté. Comment, où, pourquoi, pour qui écrit-on? CéliaK, Maria-D et Claudie y ont répondu à leur manière.
Moutons
doucement alignés
en troupeaux
moutons
de mots
troupeaux
de phrases
et de pensées
destinées
immobiles
au Commencement
était
le Verbe
Ecrire sur les cailloux
Et les filets du temps
Sur les pages du vent
Et l’écorce des arbres
Ecrire à l’encre d’eau
Sur les lignes de la vie
En faire des phrases écloses
Dans mes cahiers d’enfant
Ecrire dans les marges
Et les bords du monde
Ecrire comme on respire
Sans perdre une seconde
Ecrire pour le pire
Ecrire pour le meilleur
Ecrire pour une personne
Pour qui mon cœur résonne
Ecrire en un seul souffle
Dans la vague qui expire
Sur le sable mordoré
Son amant d’un instant
Ecrire et ne point dire
Ecrire le grand désir
Des mots creusant la terre
Des mots faisant du bien
A ceux qui les rencontrent
Dans le matin du monde
Ecrire comme on délivre
Comme on ouvre la cage
Pour exorciser l’absence
Et cicatriser la blessure
Ecrire contre l’oubli
Ecrire pour aimer
Jusqu’à l’heure…
Du grand silence
L’écriture
L’écriture a jailli dans ma vie
Comme un geyser dans le désert
Des mots sortis de mon inconscient
Comme vols d’hirondelles
Arrachés au printemps
Ma parole, ivre, a franchi les frontières
Essaimant des sillons de lumière
Bulles d’air, d’oxygène
Souffle puissant dans le vent
Elle a réouvert mes blessures
Engourdi mes tourments
Fait exulter mes désirs flamboyants
Mes mots de pierre, mes mots ardents
Sont inscrits dans mon écritoire
Ils portent les stigmates de mon histoire
Ils ont des habits souvent décousus
Pourtant, je les aime
Parce qu’ils m’escortent
Dans ma soif de lumière
L’écriture pour moi, est poème
Et mes mots, je les aime