Lecture du Haïku Calligramme: cadre, gauche, droite, centre
Maison aux volets clos
sous les planches disjointes
la porte d’Italie
◊ Dans le village de Roussillon en Provence.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: cadre, gauche, droite, centre
Maison aux volets clos
sous les planches disjointes
la porte d’Italie
◊ Dans le village de Roussillon en Provence.
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut bas
Fenêtres en damier
cases de la mémoire
paysage en fragments
◊ « Le jardin fragmentaire »,
une création de Mélanie Crespin et Emmanuel Lemoine.
« Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement »
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007
Lecture du Haïku Calligramme: droite, centre, gauche
Des livres ouverts
des pages qui s’écrivent
flammes vivantes
◊ Orléans by night…
Lecture du Haïku Calligramme: centre, droite, centre
L’arc des songes
la caresse du soleil
le temps suspendu
◊ Atmosphères du château d’Azay-le-Rideau.
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, bas, gauche, droite
Rideaux de velours
inconnue de passage
l’ombre d’un regard
◊ Atmosphères du Château de Villandry.
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, bas
Lumières de vitrail
mosaïque de miroirs
transparences
◊ Lumières dans le château d’Azay-le-Rideau
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut
Senteurs des jardins
parfum de clémentine
bouquet de bohème
◊ Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère … Voir la Carte de Corse …
◊ Un petit clin d’oeil amical à François et Tiago; j’ai trouvé ce que vous cherchiez;-)
◊ Parfum de fleurs, parfum de mandarine, parfum d’amour… j’ai réuni quatre voix de femmes sensibles qui ouvrent en douceur les portes de leur jardin secret. Ce sont celles d’Alix, Neyde, Claudie et Catherine.
Un beau matin j’ai entrouvert la porte de mon jardin secret….Quelques fils d’araignée brodaient une rosace meurtrière sur la goutte de rosée, c’était l’été…la courbe parfaite de l’arc en ciel encadrait la ramure sombre des grands chênes immobiles. J’arpentais ce bonheur à pas lents, attentive à la sève d’or des plaines et leur moisson, à la pâleur des étangs calmes, un peu jaloux de n’être qu’un lit d’amour pour la rose de Monet, aux chemins de clairières et leur douce somnolence à l’abri des forêts et leur vaste ramure. J’avais même ajouté des champs et leur parfum de blé, quelques empreintes de fleurs blanches..des roses sans doute…Quelques pieds d’Alouette pour parfaire le décor, évidemment quelques chuchotements d’oiseaux..pour animer le tableau…
Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps, un bruit de galop..mais surtout ce craquement lumineux du vent sur les îles claires, la rouille d’une falaise, la promesse des pierres sur l’ombre millénaire d’une montagne d’azur, bref ce vent chaud qui joue à saute mouton sur la maille du jour, et les derniers rayons pailletés de poussière sur l’infini continuité des choses, la caresse d’un nuage..il me manquait encore quelques couleurs sur l’écume en fleur, le froissement du ruisseau, le parfum d’un tilleul, même l’horizon retenait son souffle…
Puis le silence soudain..alors j’ai refermé la porte.
Parfun d’orange
Au matin rêveur
Un calme étrange
Des mots en douceur
Un parfum de mandarine
Un parfum de mandarine, une histoire câline, elle avait rendez-vous avec l’amour, elle portait une robe noire, simple, en apparence, il l’attendait dans le boulevard, dans les mains de l’espoir, un bouquet de senteurs, pivoines et violettes, un bouquet campagnard, il espérait son regard, son coeur battait au rythme de … ses talons aiguille, elle était si petite, ses petits pieds claquaient sur les pavés humides, il avait mis un jean délavé, une chemise fleurie, il l’attendait, au détour d’une rue, il la reconnut ….par coquetterie, ultime fantaisie, une mandarine toute ronde, illuminait le dos de sa jolie robe, cette robe coquine…sa taille si fine, ce parfum de mandarine….ils avaient envie de croquer la pomme…la mandarine du bonheur.
Nous marchions dans les ruelles
À l’heure déserte de la sieste
Quand le silence se fait caresse
Entre les jardins et le ciel.
Nous bercions nos pas au soleil
Comme sur un ruban de senteurs
Mélangées de fruits et de fleurs
Que la fraîcheur des feuilles délaye.
Nous déambulions notre vie,
Taisant tous les mots inutiles
Qui auraient brisé le fragile
D’un goût d’éternel assouvi.
Nous promenions nos coeurs battants
Dans les venelles de lumière,
Nos mains retenant l’éphémère
Comme pour arrêter le temps.
Et c’est là, en haut du village,
Au plus près du ciel de nos rêves,
Que tu m’as offert le langage
De tes baisers sur mes lèvres.
Et c’est là, au zénith du jour
Que j’ai dit oui à ton amour.
Lecture du Haïku Calligramme:de bas en haut.
Des yeux qu’on lève
couleurs tendues de la vie
l’art d’être perché
◊ Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère … Voir la Carte de Corse …
◊ Toujours plus haut avec Bourrache, Krikino, Brigetoun, Marc, Bruno et Sven qui nous font passer en beauté des toits dentelés et du firmament étincelant jusqu’au mystère de l’inspiration poétique.
Dentelles de tuiles
Les solitudes ocres
Se dorent au soleil
Gravir les marches
S’élever, border le ciel
Bleu, d’un drap de lin
face pelée, mais belles formes,
le front ceint d’une couronne sobre,
étendard hissé dans la brise,
je hisse avec moi la beauté simple,
la vie de l’île et de ses hommes,
face au ciel où nous baignons
Toujours plus haut
Assis sur le toit du monde
Aucune limite
Alors là-haut …
… dans le miroir du soleil, l’horizon des poussières de lune orneraient mes étincelles d’argent comme une note ou le sablier du vent donnerait la direction du temps pour me perdre dans les méandres de vos tourments, au plus beau des myriades qui étincellent la douceur de l’amour présumé dans l’antre des anges amoureux…
ça cool de source !
Pour trouver l’inspiration
je lève les yeux tout là-haut
juste au-dessus des sourcils
j’essaie d’trouver mon style…
Parfois j’manque d’imagination
alors j’prends tous mes stylos
pour qu’ça cool, pour qu’ça rime
et même si ça cool de source…
je n’suis pas un rappeur de mots
j’épluche pas le dictionnaire
j’ai toujours la tête en l’air
du côté de la grand’ours…
j’suis pas devin,
même pas marabout,
m’arrive de m’planter comme un clou,
et comme le dit zazou…
la poésie c’est comme le train,
parfois ça devient chelou,
parfois t’es chetou,
même qu’parfois ça déraille…
Mais j’veux bien lever les yeux
me prendre encore le chou
m’appliquer encore un peu
avec les rimes et les refrains
je sais que ça vaut le coup
faut que j’écrive mon chemin…
Lecture du Haïku Calligramme: Haut, bas, centre.
Miroirs du soleil
les murs ont la parole
masque de façade
◊ Dans les ruelles de l’Ile Rousse. Voir la Carte de Corse …
◊ ZZZZzzzzzz…. Y a pas de lézard aujourd’hui, les lézardes sont de sortie! On ose, on s’amuse, on musarde, on lézarde, on zigzague, on zozote… Drôles de zèbres ces zigotos!!! Cherchez bien le lézard dans les z’écrits de Bonbonze, Kirino et CéliaK à qui je souhaite la bienvenue dans ce zoo, Fugitive, Marc, Claudie et Pierre (2). Attention aux zébus toutefois!
La lézarde n’est pas la femelle du lézard, juste son habitat.
mémoire du soleil
fissure où perce la rage
dans les rues désertes
Lézarde du temps
Mettant à nu mon passé
il s’engouffre
Comme un reptile insaisissable !
A quatre pattes il se glisse
Dans les failles
De mon inconscient
Courant silencieusement
Sur les traces mes souvenirs
Ne me laissant pas le temps de lézarder
Ravages du temps
Façades aux murs lépreux
La pierre respire
Le linge sèche au soleil
S’égoutte sur nos têtes
sous la façade
admise
des paroles
masque
de soi
la vérité
lézarde
Lézardes des murs
Où musardent les lézards
Griffures du temps
Rien ne se fait par hazard. Ces ruelles en zig et en zag sont-là pour le prouver: toujours, en elles, une part d’ombre. En ces ruelles, il faut se hasarder, oser, à l’heure chaude, se glisser, errer, rasant les murs brûlants. Le lézard s’enfuit à tes pas hésitants; dans la fente, il se cache et dessous l’écaille du mur te tire la langue. Pas une mouche en vue, ni de vermisseau à se mettre sous la dent. Hagard, tu vas, somnolent, et cherche l’ombre rare. Ce soir, après la douche, il fera bon se vêtir de linge propre à odeur de soleil.
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Le rose de ta peau
le jade de tes grands yeux
le bleu de ton âme
◊ Nomade, j’ai pris le large… mais j’ai pensé à tout pour que vous preniez du bon temps. Je vous dépose quelques jours en contrebas de la colline, dans la jolie marine de Centuri qui s’enroule autour de son petit port spécialisé dans la pêche à la langouste. Belle inspiration à vous sous les parasols en attendant mon retour et à très bientôt. Vous pouvez déposer vos commentaires et envoyer vos emails mais sans photo jointe car je ne pourrai me connecter qu’en bas débit. Prochaine publication… mystère… Voir la Carte de Corse