t-rêve

Trêve

Trêve

L'arc des songes, la caresse du soleil, le temps suspendu

Lecture du Haïku Calligramme: centre, droite, centre

L’arc des songes
la caresse du soleil
le temps suspendu

Atmosphères du château d’Azay-le-Rideau.

88 réflexions sur « t-rêve »

  1. « L’arc des songes
    la caresse du soleil
    le temps suspendu
    t-rêve »

    … c’est la nouvelle
    galipette de l’extraordinaire contraste
    l’idée de révolution flotte
    dans l’air. Mais comme le sourire du chat
    envoûte
    la force d’attendre
    l’autobus
    la poésie
    maîtrise les formes
    et les techniques
    l’herbe sauvage
    de la parole
    toujours menacée
    garde le rêve
    votre avenir a
    un charme hypnotique
    le sursis s’attache à réinventer
    « t-rêve »
    le temps
    d’aujourd’hui
    c’est exceptionnel
    le soleil se lève à nouveau
    dans l’esprit de vos prétentions extravagantes
    …et ton fauteuil rouge
    ficelé
    devant sa fenêtre
    balaye
    du regard
    le parc « Atmosphères du château d’Azay-le-Rideau »

  2. Exactement ça, que Lie m’a montré, mais assise, suspendue et rouge petit chaperon dormant, recroquevillée et rêvant, ça se voyait, à certains de ses mouvements. Et pendant ce temps, pas la peine de raconter rien, Jack n’existait pas et l’univers n’avait pas d’histoire. Les morceaux d’images et de personnages passaient, sans qu’elle puisse dire c’est ça, c’est lui ou c’est elle, reconnaissant vaguement Paris ou son père. L’inconscient n’est pas un théâtre, il se libère dans le silence interplanétaire. Des fois, il arrivait quelqu’un, il descendait à une gare, il s’appelait pierre, ce rêve revenait souvent, et la gare c’était Saint Lazare.

  3. dans l’ombre blottis,
    sur des poufs incommodes,
    yeux perdus dans la lumière verte
    de l’eau
    et son irisation argentine,
    nous avons laissé le silence
    se tisser entre nous,
    nourri de la présence de nos rêves,
    de leur succulence complice.
    Sont-ils semblables ?

  4. de ma pénombre
    j’ai plongé dans le vert et l’argent,
    et j’étais calme,
    rassurée par la présence derrière moi
    de cette force rouge ensoleillée
    qui m’était une ancre

  5. ___

    Siège et velours
    Riche lieu d’un temps passé
    Sire (-cire-) ou Majesté ?
    _

    Hier soir, tard, mon chocolat croqué venait du Ghana avec éclats de noisettes (via le commerce équitable).
    _

    Hé, pssstttt … y’a du soleil dans mon ciel !!! (j’ose pas le crier trop haut de peur que …)
    M’en vais fêter ça en promenade avec mon indéfectible.

    Biz et belle journée à tous.
    ___

  6. Une âme passe
    Invisible trace
    Dans le couloir du tant
    Et la chaise se tend
    Belle émotion
    Si douce invitation
    Pour son repos
    Au temps beau

  7. Le temps des rois s’est assis
    Séant sur velours rouge
    Les temps modernes
    Ont ouvert les portes du palais
    Trois petits tours
    Et pouf s’en sont allés
    La vie de château
    N’est pas pour eux
    Choc des idées
    Choc des générations
    D’une histoire
    Qui ne dit pas tout
    Et tout devient opaque
    Et tout devient troublant
    Et tout se confond
    Et tout se fond
    Je cherche la lumière
    Qui brouille les couleurs
    Rien qu’un rayon de soleil
    Du vrai, de celui qui réchauffe
    Franchir l’arc des songes
    Entendre mes pas
    Sur les lattes du parquet
    Trop bien ciré
    Couper les liens
    Qui retiennent les souvenirs
    D’un passé, qui n’est pas si loin!


  8. Sous la fenêtre…..où jamais
    ne se tourne celle
    qui rejoint l’absente

    le souffle du jour la défait
    cet espace creux
    l’épreuve des lampes

    le point où se loge une arête vive
    le simulacre des pierres.

    Michel Lambiotte

    Bonne journée à tous (petite pensée particulière à Annick et son coeur plein de « tant » comme elle l’écrit…qui me cite souvent et que je n’ai pas toujours l’opportunité de remercier à l’heure..Bises à toi/vous..)

  9. les fantômes du passé
    ont hantés mes rêves
    mais ils disparaissent peu à peu
    les mots leurs font peurs!
    ils n’ont plus d’endroits ou s’asseoir
    et que les fenêtres comme issues

  10. L’arc des songes

    Un ange est passé!
    Un soleil vermeil
    Transperce le vitrail
    Une main céleste
    Un gant de soie
    Un halo de caresse!
    Le vitrail s’illumine
    L’arc lance des flèches
    Verdoie le vitrail
    Un arceau de rêves en vert!
    Un cerceau, étincelle de lumière!
    Les songes s’estompent
    Glissent dans les coulisses
    De l’éternel
    L’ange a déposé
    Une lueur
    Sur le temps.

    Bel après-midi…
    Ossiane
    Ton calligramme est vraiment magnifique…

  11. La maison du bonheur
    Paroles et Musique: Francis Lalanne

    Un jardin,
    Quatre murs,
    Un soleil
    Doré comme un citron mûr,
    Ta chaleur
    Blottie contre ma chaleur,
    Et ton cœur tout contre mon cœur.

    Tes yeux doux,
    Tes seins lourds,
    Mes mains nues
    Couchées contre tes velours,
    Nos prénoms
    Gravés au feutre en couleur,
    Sur ton cœur, sur mon cœur.

    {Refrain:}
    Ce serait la maison du bonheur.
    Même à fort loyer, j’suis preneur.
    Il n’y aurait que toi contre moi
    Et l’amour contre notre amour

    Plus d’auto,
    Plus d’ciné.
    Rien qu’un rêve
    Sur le bout de ton nez.
    Tes grains de beauté,
    Mon grain de folie
    Et ta vie tout contre ma vie.

    {Refrain}

    Rien qu’un toit
    Pour nous deux,
    Rien qu’une chambre
    Avec vue sur tes yeux,
    Le chien qui dort
    Et qui veille au bas du lit
    Sur ta vie, sur ma vie.

    {Refrain}

    Un jardin
    Sur la mer,
    Un chagrin
    Jeté comme un fruit amer,
    Ta chaleur
    Serrée contre ma chaleur
    Et ton cœur
    Tout contre mon cœur.

  12. T
    Ti
    Temps
    suspendu
    Couleur noyée
    Belle pénombre
    Le Soleil a tendu
    Son arc de lumières
    Et d’un trait de rayon
    Léchant l’atmosphère
    Il allume délicatement
    La mèche de nos rêves rêves rêves rêves rêves…….
    Délicatement il allume
    l’atmosphère, léchant
    Le rayon et d’un trait
    de lumières son arc
    à tendu le soleil
    pénombre belle
    Couleur noyée
    Suspendue
    Temps
    Ti
    T

    Biseeeeees nébuleuseeeeees

  13. Quand la fenêtre s’ouvrira
    De l’autre côté du ciel
    J’écrirais quelques mots.

    Un poème
    Ni noir ni gris

    Comme un aveu
    Sur une chaise vide.

  14. Annick :

    Mobilier,
    Males ou cartons
    Est-ce là
    Ta nouvelle maison ?

    Biseeeees déménageuseeeeees

  15. qui encore a laissé son string sur la chaise?
    Rédigé par: le gardien
    « alors lui il a rien compris,… »
    ou pas bien observé
    ce qui se cache
    dans le velours
    du fauteuil…

  16. « Et la t’rêve du rêve par son réel.vécu…

    La chaise accrochée à la porte, attend, les délices du temps.
    Rédigé par: Annick  »

    attente si tendre
    de la réverie
    d’un regard
    sous le fauteuil
    passe
    le temps…

  17. Le temps suspendu, je n’ai plus qu’a plonger dans le regard de mon imagination qui en reflet du miroir ondule en vibration dans l’arc des songes …

  18. AVERSE DE VESTALE

    Le temps se suspend toujours
    Au-dessus d’un fauteuil vide
    D’où l’arc des songes
    Exerce sa balistique impériale
    De faiseur de pluie
    Glissant sur un iris spectral
    Des cavaliers font du ski nautique
    Sur la mer déchaînée
    Tels des dauphins ou des fleurs
    Jaillissant d’un scorbut aromatique

  19. Des rêves givrés
    Menthe, cerise, cassis
    Au goût de sorbet
    Dans des murs de pain d’épice
    Et éclats d’amandes grillés

    ****

    Ton calligramme est bien frais… il me fait du bien dans mon état fiévreux du jour
    Belle soirée et… bisous

  20. Vision

    L’oeil se baigne aux parterres safran
    auréolés de rouge cardinal
    la jonchée d’oeillets d’Inde et de sauge
    aux chiffons de couleurs si criards
    qu’ils éclaboussent loin alentour
    la lumière et la pierre pâle

  21. Merci pour votre coucou Alix, Christineeee, Aspe..

    Main dans la main
    Ils avancent vers leur lieu
    Le petit lieu d’eux deux
    Une petite chapelle silencieuse
    Recueillie dedans un beau jardin
    Tout est paisible
    Ce temps est solennel

  22. J’avais en ma fenêtre fondé quelques espoirs :
    Qu’un amour un jour vienne ;
    Que le carreau se prenne
    D’une douce folie et qu’un matin bien gris
    Il s’ouvre, la merveille !, sur l’île aux mille fleurs ;
    Ou qu’un enfant sauvage entre un soir
    Sans frapper
    Juste pour poser là
    Un baiser d’Être libre,
    -Son baiser-
    Sur ma joue.
    J’ai donc installé devant cette espérance
    Un fauteuil de vie,
    Un fauteuil voyez-vous, car les chaises ingrates
    Finissent par vieillir en laissant des griffures
    Sur les cœurs.
    Ma fenêtre a pali :
    Le reflet qu’elle donne de mes cheveux au pli
    N’est plus vraiment le même.
    Le fauteuil, lui, s’est endormi dans un confort
    Délicieux. Je n’en bougerai plus.
    Même si, parfois, j’ai une immense envie
    D’ouvrir cette fenêtre, d’ouvrir ces espoirs de printemps,
    Pour que le vent, simplement,
    Décoiffe une de mes mèches.
    😉

  23. Oups, répét’
    Ossiane si tu peux remplacer « Le fauteuil, lui s’est installé… » par « Le fauteuil, lui, s’est endormi… » ce serait super !
    ;):)

  24. Hier encore tu étais sur cette chaise
    Tu t’y tenais serein, bien à ton aise
    Sans te douter que pour la dernière fois
    Nous partagions notre dernier repas

    Aujourd’hui tu reposes un peu plus loin
    Le temps a suspendu son cours
    Ton visage n’est déjà plus le tien
    On te murmure des mots d’amour

    Je ne peux m’empêcher de te regarder
    Pour bien comprendre que tu es mort
    Avoir cette image gravée
    Qui m’obsèdera jusqu’à ma mort

    Mais la grande faucheuse n’a pas gagné
    Car tant que nous penserons à toi
    Elle aura beau faire, s’obstiner
    Même absent nous ne t’oublierons pas

  25. Un jour ? Une nuit ?
    Au creux d’un miroir sans tain,
    Reflets de la vie.

    Le ciel incertain
    Nous diffuse en broderie
    L’idée de demain…

  26. Le temps a enfilé ses perles invisibles sur un fort joli fil, et l’a déposé, délicat, ce bel temps, sur cette chaise, dans l’alcove du temps qui se repose, charmant, élégant, dans son précieux état de vie en amour.

  27. Je vous assure, quelqu’un nous mène en bateau – J’ai senti du tangage – J’ai ficelé le fauteuil, il risquait de tomber – Des paquets errent sur le plancher – J’ai vu par le hublot des vagues sur la mer