Lecture du Haïku Calligramme: centre, droite, centre
L’arc des songes
la caresse du soleil
le temps suspendu
◊ Atmosphères du château d’Azay-le-Rideau.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, droite, centre
L’arc des songes
la caresse du soleil
le temps suspendu
◊ Atmosphères du château d’Azay-le-Rideau.
« L’arc des songes
la caresse du soleil
le temps suspendu
t-rêve »
… c’est la nouvelle
galipette de l’extraordinaire contraste
l’idée de révolution flotte
dans l’air. Mais comme le sourire du chat
envoûte
la force d’attendre
l’autobus
la poésie
maîtrise les formes
et les techniques
l’herbe sauvage
de la parole
toujours menacée
garde le rêve
votre avenir a
un charme hypnotique
le sursis s’attache à réinventer
« t-rêve »
le temps
d’aujourd’hui
c’est exceptionnel
le soleil se lève à nouveau
dans l’esprit de vos prétentions extravagantes
…et ton fauteuil rouge
ficelé
devant sa fenêtre
balaye
du regard
le parc « Atmosphères du château d’Azay-le-Rideau »
Exactement ça, que Lie m’a montré, mais assise, suspendue et rouge petit chaperon dormant, recroquevillée et rêvant, ça se voyait, à certains de ses mouvements. Et pendant ce temps, pas la peine de raconter rien, Jack n’existait pas et l’univers n’avait pas d’histoire. Les morceaux d’images et de personnages passaient, sans qu’elle puisse dire c’est ça, c’est lui ou c’est elle, reconnaissant vaguement Paris ou son père. L’inconscient n’est pas un théâtre, il se libère dans le silence interplanétaire. Des fois, il arrivait quelqu’un, il descendait à une gare, il s’appelait pierre, ce rêve revenait souvent, et la gare c’était Saint Lazare.
dans l’ombre blottis,
sur des poufs incommodes,
yeux perdus dans la lumière verte
de l’eau
et son irisation argentine,
nous avons laissé le silence
se tisser entre nous,
nourri de la présence de nos rêves,
de leur succulence complice.
Sont-ils semblables ?
Jeu de dés jetés
Porthos Aramis perdant
D’Artagnan gagnant
de ma pénombre
j’ai plongé dans le vert et l’argent,
et j’étais calme,
rassurée par la présence derrière moi
de cette force rouge ensoleillée
qui m’était une ancre
Des photos de poufs !
Quelle curieuse idée…
___
Siège et velours
Riche lieu d’un temps passé
Sire (-cire-) ou Majesté ?
_
Hier soir, tard, mon chocolat croqué venait du Ghana avec éclats de noisettes (via le commerce équitable).
_
Hé, pssstttt … y’a du soleil dans mon ciel !!! (j’ose pas le crier trop haut de peur que …)
M’en vais fêter ça en promenade avec mon indéfectible.
Biz et belle journée à tous.
___
Une âme passe
Invisible trace
Dans le couloir du tant
Et la chaise se tend
Belle émotion
Si douce invitation
Pour son repos
Au temps beau
Le temps des rois s’est assis
Séant sur velours rouge
Les temps modernes
Ont ouvert les portes du palais
Trois petits tours
Et pouf s’en sont allés
La vie de château
N’est pas pour eux
Choc des idées
Choc des générations
D’une histoire
Qui ne dit pas tout
Et tout devient opaque
Et tout devient troublant
Et tout se confond
Et tout se fond
Je cherche la lumière
Qui brouille les couleurs
Rien qu’un rayon de soleil
Du vrai, de celui qui réchauffe
Franchir l’arc des songes
Entendre mes pas
Sur les lattes du parquet
Trop bien ciré
Couper les liens
Qui retiennent les souvenirs
D’un passé, qui n’est pas si loin!
–
Sous la fenêtre…..où jamais
ne se tourne celle
qui rejoint l’absente
le souffle du jour la défait
cet espace creux
l’épreuve des lampes
le point où se loge une arête vive
le simulacre des pierres.
–
Michel Lambiotte
–
Bonne journée à tous (petite pensée particulière à Annick et son coeur plein de « tant » comme elle l’écrit…qui me cite souvent et que je n’ai pas toujours l’opportunité de remercier à l’heure..Bises à toi/vous..)
Se glisser dans un rêve
comme il vous épouse
parquets luisants
fauteuil Louis XIII
cardinalice.
Comme il est venu
le rêve vous quittera.
Et la t’rêve du rêve par son réel.vécu…
La chaise accrochée à la porte, attend, les délices du temps.
les fantômes du passé
ont hantés mes rêves
mais ils disparaissent peu à peu
les mots leurs font peurs!
ils n’ont plus d’endroits ou s’asseoir
et que les fenêtres comme issues
L’arc des songes
Un ange est passé!
Un soleil vermeil
Transperce le vitrail
Une main céleste
Un gant de soie
Un halo de caresse!
Le vitrail s’illumine
L’arc lance des flèches
Verdoie le vitrail
Un arceau de rêves en vert!
Un cerceau, étincelle de lumière!
Les songes s’estompent
Glissent dans les coulisses
De l’éternel
L’ange a déposé
Une lueur
Sur le temps.
Bel après-midi…
Ossiane
Ton calligramme est vraiment magnifique…
C’est beau, Claudie, bon après midi.
Trop pressée, je vous lirai ce soir…merci, Annick….
La maison du bonheur
Paroles et Musique: Francis Lalanne
Un jardin,
Quatre murs,
Un soleil
Doré comme un citron mûr,
Ta chaleur
Blottie contre ma chaleur,
Et ton cœur tout contre mon cœur.
Tes yeux doux,
Tes seins lourds,
Mes mains nues
Couchées contre tes velours,
Nos prénoms
Gravés au feutre en couleur,
Sur ton cœur, sur mon cœur.
{Refrain:}
Ce serait la maison du bonheur.
Même à fort loyer, j’suis preneur.
Il n’y aurait que toi contre moi
Et l’amour contre notre amour
Plus d’auto,
Plus d’ciné.
Rien qu’un rêve
Sur le bout de ton nez.
Tes grains de beauté,
Mon grain de folie
Et ta vie tout contre ma vie.
{Refrain}
Rien qu’un toit
Pour nous deux,
Rien qu’une chambre
Avec vue sur tes yeux,
Le chien qui dort
Et qui veille au bas du lit
Sur ta vie, sur ma vie.
{Refrain}
Un jardin
Sur la mer,
Un chagrin
Jeté comme un fruit amer,
Ta chaleur
Serrée contre ma chaleur
Et ton cœur
Tout contre mon cœur.
parlez moi de velours…
j’en reste interdit.
T
Ti
Temps
suspendu
Couleur noyée
Belle pénombre
Le Soleil a tendu
Son arc de lumières
Et d’un trait de rayon
Léchant l’atmosphère
Il allume délicatement
La mèche de nos rêves rêves rêves rêves rêves…….
Délicatement il allume
l’atmosphère, léchant
Le rayon et d’un trait
de lumières son arc
à tendu le soleil
pénombre belle
Couleur noyée
Suspendue
Temps
Ti
T
Biseeeeees nébuleuseeeeees
Quand la fenêtre s’ouvrira
De l’autre côté du ciel
J’écrirais quelques mots.
Un poème
Ni noir ni gris
Comme un aveu
Sur une chaise vide.
qui encore a laissé son string sur la chaise?
Annick :
Mobilier,
Males ou cartons
Est-ce là
Ta nouvelle maison ?
Biseeeees déménageuseeeeees
qui encore a laissé son string sur la chaise?
Rédigé par: le gardien
« alors lui il a rien compris,… »
ou pas bien observé
ce qui se cache
dans le velours
du fauteuil…
« Et la t’rêve du rêve par son réel.vécu…
La chaise accrochée à la porte, attend, les délices du temps.
Rédigé par: Annick »
attente si tendre
de la réverie
d’un regard
sous le fauteuil
passe
le temps…
Le temps suspendu, je n’ai plus qu’a plonger dans le regard de mon imagination qui en reflet du miroir ondule en vibration dans l’arc des songes …
AVERSE DE VESTALE
Le temps se suspend toujours
Au-dessus d’un fauteuil vide
D’où l’arc des songes
Exerce sa balistique impériale
De faiseur de pluie
Glissant sur un iris spectral
Des cavaliers font du ski nautique
Sur la mer déchaînée
Tels des dauphins ou des fleurs
Jaillissant d’un scorbut aromatique
Des rêves givrés
Menthe, cerise, cassis
Au goût de sorbet
Dans des murs de pain d’épice
Et éclats d’amandes grillés
****
Ton calligramme est bien frais… il me fait du bien dans mon état fiévreux du jour
Belle soirée et… bisous
Vision
L’oeil se baigne aux parterres safran
auréolés de rouge cardinal
la jonchée d’oeillets d’Inde et de sauge
aux chiffons de couleurs si criards
qu’ils éclaboussent loin alentour
la lumière et la pierre pâle
Beau très très beau Christineeeee et joli texte aussi.
Merci pour votre coucou Alix, Christineeee, Aspe..
Main dans la main
Ils avancent vers leur lieu
Le petit lieu d’eux deux
Une petite chapelle silencieuse
Recueillie dedans un beau jardin
Tout est paisible
Ce temps est solennel
J’avais en ma fenêtre fondé quelques espoirs :
Qu’un amour un jour vienne ;
Que le carreau se prenne
D’une douce folie et qu’un matin bien gris
Il s’ouvre, la merveille !, sur l’île aux mille fleurs ;
Ou qu’un enfant sauvage entre un soir
Sans frapper
Juste pour poser là
Un baiser d’Être libre,
-Son baiser-
Sur ma joue.
J’ai donc installé devant cette espérance
Un fauteuil de vie,
Un fauteuil voyez-vous, car les chaises ingrates
Finissent par vieillir en laissant des griffures
Sur les cœurs.
Ma fenêtre a pali :
Le reflet qu’elle donne de mes cheveux au pli
N’est plus vraiment le même.
Le fauteuil, lui, s’est endormi dans un confort
Délicieux. Je n’en bougerai plus.
Même si, parfois, j’ai une immense envie
D’ouvrir cette fenêtre, d’ouvrir ces espoirs de printemps,
Pour que le vent, simplement,
Décoiffe une de mes mèches.
😉
Oups, répét’
Ossiane si tu peux remplacer « Le fauteuil, lui s’est installé… » par « Le fauteuil, lui, s’est endormi… » ce serait super !
;):)
Hier encore tu étais sur cette chaise
Tu t’y tenais serein, bien à ton aise
Sans te douter que pour la dernière fois
Nous partagions notre dernier repas
Aujourd’hui tu reposes un peu plus loin
Le temps a suspendu son cours
Ton visage n’est déjà plus le tien
On te murmure des mots d’amour
Je ne peux m’empêcher de te regarder
Pour bien comprendre que tu es mort
Avoir cette image gravée
Qui m’obsèdera jusqu’à ma mort
Mais la grande faucheuse n’a pas gagné
Car tant que nous penserons à toi
Elle aura beau faire, s’obstiner
Même absent nous ne t’oublierons pas
Un jour ? Une nuit ?
Au creux d’un miroir sans tain,
Reflets de la vie.
Le ciel incertain
Nous diffuse en broderie
L’idée de demain…
Le temps a enfilé ses perles invisibles sur un fort joli fil, et l’a déposé, délicat, ce bel temps, sur cette chaise, dans l’alcove du temps qui se repose, charmant, élégant, dans son précieux état de vie en amour.
et comme de vrai, Jean Sé me parlait, j en ai oublié de te demander, Ossiane, d’effacer le premier texte. Merci. Bises.
Je vous assure, quelqu’un nous mène en bateau – J’ai senti du tangage – J’ai ficelé le fauteuil, il risquait de tomber – Des paquets errent sur le plancher – J’ai vu par le hublot des vagues sur la mer