Nuit Blanche

Au Bout de la Nuit, l'Odeur d'un Café Noir au Petit Matin.

Ruelle

Ruelle

* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Au Bout de la Nuit,
L’Odeur du Café Noir
Au Petit Matin.

* Bar de Sala Comacina, un petit village de Lombardie au bord du lac de Côme.
Pour ceux qui veulent s’instruire, sachez que « Sottiglieria bar » signifierait
« un bar où on ergote » d’après Tiago qui parle italien couramment.

* Depuis la Cité Nocturne, un petit clin d’oeil amical à Damien Massart,
à sa plume magique et à son blog littéraire et photographique Camera Obscura.

Fenêtres

J'ouvre les Yeux, Espoir de Sortir du Noir, des Fleurs au Balcon.

J’ouvre les Yeux
Espoir de Sortir du Noir
Des Fleurs au Balcon.

Derrière les Barreaux, un Chat Rêve de Passer de l'Autre Côté.

Derrière les Barreaux, un Chat Rêve de Passer de l'Autre Côté.

* Lecture du Haïku Calligramme: partie fenêtre puis, du bas gauche vers le haut.

Derrière les Barreaux
Un Chat Rêve de Passer
De l’Autre Côté.

« HaïkUU du vendredi soir »

Fenêtres fermées
La vie se referme sur elle
Ne passe que le Ciel…

UU

Ze Happy World according to UU

Sieste

Mes Yeux se Ferment, un Rayon Vert se Faufile dans ma Pénombre.

Mes Yeux se Ferment, un Rayon Vert se Faufile dans ma Pénombre.

Mes Yeux se Ferment, un Rayon Vert se Faufile dans ma Pénombre.

* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Mes Yeux se Ferment
Un Rayon Vert se Faufile
Dans ma Pénombre.

* Cette semaine, j’ai invité mon ami UU, un blogueur multi-facettes que j’aime beaucoup et que j’ai rencontré l’été dernier sur L’Oeil Ouvert.
Sensible, généreux et très attachant, UU est ouvert vers les autres. Il aime rire, rencontrer des gens de tous horizons, partager ses réflexions et ses lectures. L’hiver dernier, il a lancé sur son blog le Concours des Meilleurs Mots Lus. Une nouvelle éditon est prévue à l’automne prochain.

Poète à ses heures, il écrit de très beaux haïkus pleins de sensibilité. C’est d’ailleurs grâce ses encouragements que je me suis lancée dans ce style d’écriture. Il va m’accompagner sur chaque note de cette série.

Ces volets sonnent en écho à ceux qu’il a évoqués avec émotion sur son blog hier.
Une coïncidence étonnante et inattendue dans nos croisements de pensées.

Enfin, UU attend dans un futur très proche un heureux évènement. Il va connaître aux côtés de sa bien aimée Douce Marie les joies de la paternité avec la naissance de sa petite fille surnommée Choupinette pour l’instant 😉

UU sait recevoir. Je vous invite donc à faire plus ample connaissance avec lui en allant visiter sa grande maison d’amis intitulée « Ze Happy World according to UU« .
UU, je te souhaite ainsi qu’à Sweet Mary bien du bonheur à venir. Je te remercie encore pour ton amitié et ce partage de mots auquel tu as bien voulu te livrer malgré ton emploi du temps très chargé.

Voici le haïku et le texte qu’il m’a envoyés.

« HaïkUU du mercredi soir »

Derrière ces volets
Le noir combat la lumière
Instant tragique.

UU

Il est de certains blogs comme de certaines personnes lorsqu’on les rencontre dans la vraie vie.

Parfois le courant passe.

Je parle là d’un courant poétique. Quoique, dans mon souvenir, le Fleuve [celui de Herman Hesse dans Siddharta] n’est pas totalement étranger avec ma rencontre blogUUesque avec Ossiane.

Depuis cette rencontre, bien des mois ont coulé sous les ponts. Et autant de poésie.

Car le merveilleux du blog d’Ossiane est d’avoir installé une ambiance, un univers, une condition à la fois nécessaire et suffisante pour éveiller l’état poétique.

Ainsi les quelques haïkUUs que j’écris sont principalement publiés ici, sur son blog. Toujours sur le moment, sans recul, spontanément. Sans parler des innombrables interventions des un(e)s et des autres en commentaires, parfois d’une poésie infinie.

Il est doux de venir se promener sur ce blog, n’est-ce pas ?

On trouve ici de la beauté, du charme et beaucoup de délicatesse. Valéry a écrit :

« L’état ou l’émotion poétique me semble consister dans une tendance à percevoir un monde, un système de rapports, dans lequel les êtres, les choses, les événements et les actes, s’ils ressemblent, chacun à chacun, à ceux qui peuplent et composent le monde sensible, le monde immédiat duquel ils sont empruntés, sont, d’autre part, dans une relation indéfinissable, mais merveilleusement juste, avec les modes et les lois de notre sensibilité générale. Alors, ces objets et ces êtres connus changent en quelque sorte de valeur. Ils se trouvent musicalisés, devenus commensurables, résonnants l’un par l’autre. » [in Variété, tome I de la Pléiade].

Par le plus grand des hasards de calendrier de publication de notes, nos deux blogs [le mien et celui d’Ossiane] résonnent avec cette musicalité évoquée si justement par Valéry. Laquelle se matérialise aujourd’hui par le thème presque commun, d’une part choisi par Ossiane pour cette série et, d’autre part, par moi quant au sujet de ma dernière note [évoquant le mois de Juin]. Dingue ? En fait, non… Poétique tout simplement.