Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, bas
Lumières de vitrail
mosaïque de miroirs
transparences
◊ Lumières dans le château d’Azay-le-Rideau
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, bas
Lumières de vitrail
mosaïque de miroirs
transparences
◊ Lumières dans le château d’Azay-le-Rideau
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre
Petite fille de l’air
elle file comme une flèche
les ailes du désir
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
En rouge et vert
voyage d’une petite fille
vers le grand bleu
Lecture du Haïku Calligramme: haut, de droite à gauche, de gauche à droite
Des hauts et des bas
dans les pleins et les vides
une éclaircie bleue
Lecture du Haïku Calligramme: bas, centre, haut
Nage papillon
un petit planeur rêveur
la vie en rose
◊ 魚 signifie « poisson » en japonais
Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut
Caresse de l’eau
un souffle dans les cheveux
flottent les pensées
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Rêve de papier
coquille de porcelaine
sur le miroir
◊ 藻 mo = algues. Les noms d’algues en japonais comportent tous le suffixe 藻 « mo » qui se prononce « sô » à l’intérieur des mots.
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Par monts et par vaults
le large en pente douce
à bicyclette
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Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Un autre monde
la vallée des merveilles
les portes d’un jardin
◊ Nous descendons de la montagne escarpée avec ses petits villages suspendus… Panorama sur la vallée du Reginu qui fut autrefois surnommée Jardin de la Corse pour l’abondance de ses récoltes et la fertilité de son sol. Au loin, le lac barrage de Codole. Voir la Carte de Corse …
◊ Aventure… quel mot n’ai-je pas prononcé là! Ce fut La grande évasion pour vous tous! L’Aventure vous a fait vagabonder sur de multiples chemins d’écriture … Vous y avez projeté de beaux rêves à votre image. J’ai choisi le voyage des songes de Bruno, l’exploration intérieure de amichel et la rencontre d’un inconnu de Bourrache.
Si les anges puisent mes rêves en taciturne rosée
Je pleure mille poètes en sublime voyage
Où l’horizon vainqueur de l’azur élancé
D’un ciel bleu limpide des êtres posés
Lutte funèbre des remous des ténèbres
Et si la clef nous ouvre la porte des songes
Pénètre la lumière de mon âme cafarde
La houle est si forte que mes larmes chavirent
Partir au loin
Où le ciel à la mer se mêle
Donner sa fatigue aux requins
Boire à la source des fontaines
Ecouter le chant de l’alouette
Et suivre le vol de la mouette
Que caresse le vent
Déchiffrer le poème de l’hirondelle
Partir au loin
Suivre la caravane des nuages
Cueillir la rose du désert
Chercher l’ombre des palmes et l’oasis
Suer à la chaleur des braises
Et dans la neige se rouler
Partir au loin
Dans le sourire d’un enfant
Dans les chemins de vie de la main d’un(e) ami(e)
Aller s’il faut à cloche cœur
Dans le pré clair où le bonheur se cache
Se parer d’un collier de perles de pluie
Et des étoiles à ses oreilles
Partir au loin
Dormir dans le soleil couchant
Et se lever avec l’aurore
Partir au loin
Dans le pays du jardin bleu
Où le cœur se repose
Ouvrir la porte à l’inconnu
L’inviter à sa table
Le regarder poser son baluchon avec précaution
Accepter la poussière des terres du monde
Que tracent ses godillots
Scruter l’océan de ses yeux
Où planent des tempêtes
Ecouter les mains qui racontent
Tous les chemins parcourus
Le sang, les cailloux, la mouette
Les lèvres dansent la chanson du vent
Du temps qui tourne sur lui-même
Et avalent goulûment
Quelques miettes
Eparpillées par les absents
Ne pas dire un mot. Le regarder s’en aller.
Refermer la porte. Humer les effluves
D’aventures qu’il laisse derrière lui.
Se coucher dans un lit, clore les paupières
Accueillir le rêve où se mire l’infini.
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Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Sillons de lumière
billes d’olive et de bronze
la trame gravée
◊ Quelque part après Speluncato …
◊ L’écriture a enflammé vos plumes en beauté. Comment, où, pourquoi, pour qui écrit-on? CéliaK, Maria-D et Claudie y ont répondu à leur manière.
Moutons
doucement alignés
en troupeaux
moutons
de mots
troupeaux
de phrases
et de pensées
destinées
immobiles
au Commencement
était
le Verbe
Ecrire sur les cailloux
Et les filets du temps
Sur les pages du vent
Et l’écorce des arbres
Ecrire à l’encre d’eau
Sur les lignes de la vie
En faire des phrases écloses
Dans mes cahiers d’enfant
Ecrire dans les marges
Et les bords du monde
Ecrire comme on respire
Sans perdre une seconde
Ecrire pour le pire
Ecrire pour le meilleur
Ecrire pour une personne
Pour qui mon cœur résonne
Ecrire en un seul souffle
Dans la vague qui expire
Sur le sable mordoré
Son amant d’un instant
Ecrire et ne point dire
Ecrire le grand désir
Des mots creusant la terre
Des mots faisant du bien
A ceux qui les rencontrent
Dans le matin du monde
Ecrire comme on délivre
Comme on ouvre la cage
Pour exorciser l’absence
Et cicatriser la blessure
Ecrire contre l’oubli
Ecrire pour aimer
Jusqu’à l’heure…
Du grand silence
L’écriture
L’écriture a jailli dans ma vie
Comme un geyser dans le désert
Des mots sortis de mon inconscient
Comme vols d’hirondelles
Arrachés au printemps
Ma parole, ivre, a franchi les frontières
Essaimant des sillons de lumière
Bulles d’air, d’oxygène
Souffle puissant dans le vent
Elle a réouvert mes blessures
Engourdi mes tourments
Fait exulter mes désirs flamboyants
Mes mots de pierre, mes mots ardents
Sont inscrits dans mon écritoire
Ils portent les stigmates de mon histoire
Ils ont des habits souvent décousus
Pourtant, je les aime
Parce qu’ils m’escortent
Dans ma soif de lumière
L’écriture pour moi, est poème
Et mes mots, je les aime