Nuage

titre

Fleur de givre suspendue dans la glace, prisonnière d'un soir

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Fleur de givre
suspendue dans la glace
prisonnière d’un soir

Bonnes fêtes de Noël en compagnie de vos proches ! Avant toute chose, je vous souhaite convivialité, partage et chaleur humaine. Face à l’opulence des vitrines qui s’entrechoque avec la misère des trottoirs, mes pensées iront vers ceux qui manquent de tout, ceux qui sont seuls, ceux qui grelottent dans le froid des nuits sans logis. Assez des salaires immodérés, des loyers modérés attribués à ceux qui n’en ont pas besoin, des CRS envoyés sans modération pour régler les problèmes sociaux ! Merci pour votre chaleureuse présence à mes côtés.

Route

Route

Soleil pleureur, une traînée de poudre sur le ruban noir

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut

Soleil pleureur
une traînée de poudre
sur le ruban noir

L’Aventure m’a tendu les bras… j’ai pris une route de traverse… j’éprouve le besoin d’explorer d’autres univers à thèmes… le voyage corse s’étire en continu dans le temps… il fait une pause pour reprendre plus tard en pointillés…

A la vitesse d’une cométe, cette lumière dorée a saupoudré tous vos écrits de superbes étincelles poétiques. Nigra et Bernard se sont faits pélerins de l’amour et de l’esprit de façon très originale. Merci à vous tous.

Il fait si noir autour

Je ne vois rien
Rien d’autre
Que cette Route vers toi

Il fait si sombre ici
Je ne devine
Que l’Or de cette rencontre

Ca brille tellement là-bas
Scintillements et périls
Quête de plénitude

Vaincre le courant
Du métal en fusion
Tentations et désirs

Je n’ai pas appris à nager
Contre ces forces là…

Si je plonge
Je fonds

Si je reste
Je coule

Lumière,
Reste
Tu m’es vitale

Fusion chaude
Dans la fraîcheur
De la nuit naissante

Fusion froide
Dans la douceur
Du jour nouveau

Nigra

Illumiiné

Bernard (l’illuminé 4)

Voyage

500ème

Coeur de L'Oeil Ouvert, mémoire photographique, mon album rêveur.

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, haut.

Coeur de l’oeil ouvert
mémoire photographique
mon album rêveur

Une petite halte pétillante et festive, ce soir… C’est à l’occasion de la 500ème note de L’Oeil Ouvert que je vous invite à découvrir deux nouveaux espaces sur le blog.
L’Album qui vous permet de naviguer dans toutes les notes en cliquant simplement sur les vignettes photos. Il est en quelque sorte la Mémoire de L’Oeil Ouvert. D’autre part, le Journal de voyage qui vous raconte mois par mois la vie du blog depuis sa création et vous donne des explications sur l’élaboration de ce voyage imaginaire. Vous trouverez les liens pour accéder à ces deux lieux sous ma photo. Bien à vous tous et merci pour votre chaleureuse fidélité.

Une mosaïque de regards enthousiastes qui m’accompagnent en profonde amitié… c’est très émouvant… suite à la lecture de vos réactions chaleureuses qui me touchent profondément, je n’avais pas d’autre choix que de mettre en lumière ce poème partagé. A chacun d’y reconnaître sa voix… J’y associe tout naturellement ceux qui n’ont pas pu s’exprimer et que je sais proches, et également tous ceux qui nous lisent régulièrement en silence et qui n’ont pas encore osé faire entendre leur voix. Un grand merci à vous tous et que le voyage continue en beauté, sérénité et amitié.

PARTAGE

Oiseau pris dans un rets sans faille,
Comment t’es-tu donc envolé?

J’entrais dans l’inconnu
Un murmure lointain m’appelait

J’osais enfin me poser
Sur une page d’amour

Ce livre à coeur ouvert
Tourné vers le soleil

La vie en vert
Bréviaire de la verdolâtrie

en rouge ou en bleu,
les bulles de nos rêves

Mélusine à la fontaine
ces mots font des perles
 

Un rêve éveillé aux doux reflets perlés
Une ondulation comme un état second

Dans le souffle chaud du parfum
Flotte l’esprit du cristal…

Embryon de vie
Voguant vers l’amour

Sang voyelles en explosions d’étincelles
Flamme de ton bleu ciel

Fantasia de bulles
Kaléidoscope de lumière

grenadine ou curaçao
ton regard pétille

500! wahou!

FIVE HUNDRED !!!!
I’ll drink to that !

Waouh !
quelle fête, quelle affluence, quel plaisir.

Je veux boire du champagne, je veux rire, je veux chanter!

Chouette on fait la fête !
Plouf ! Je plonge gaiement dans les p’tites bulles.

Dans le salon aux lumières bleues,
les mots tourbillonent dans les coupes et les flûtes.
Tout le monde est là, apparemment, la fête dure depuis vendredi.

Ils sont plus d’un à voyager dans un coup de rouge…

C’est un très beau texte,
bien illustré par une photo abstraite mais faisant rêver. 

L’oeil ouvert dévoile plus encore son immensité
sa richesse profondes et sa générosité.

Je viens d’acheter un appareil photo plus puissant
et vais essayer de capturer d’aussi belles images.

un schtroumpf
moi, je n’aime pas les anniversaires

Ossiane, une fois encore j’arrive trop tard pour la 500e
Avec tous je me réjouis, et croyez à ma profonde amitié

Alors, c’est une grande première pour moi !
Je suis en retard, et ça ne me déplait pas.

Il suffit d’un embouteillage pour ne pas être à l’heure
et louper le train de la fête…
Me retrouve au resto de la Gare de l’Oeil Ouvert
à siroter les dernières bulles…

Ouf ! … pour un peu j’allais passer à côté…
Je suis un peu occupée en ce moment !

NON ! Je ne vous ai jamais quittés !!!

Ici de belles rencontres sont nées,
Car voilà plus de deux années,
Que de temps en temps, je viens poétiser

que de merveilleux mots valsés
que d »amour partagé

Que cette partition reste toujours inachevée

Envie de voyages encore

Les yeux éblouis
tant de mots déposés
plaisirs partagés

Leurs mots
Comme de petites gouttes d’eau
Qui glissent le long des soifs

De la vie dans la vie
Murmures tendres
Timbres de mélodies

La vie ne serait-elle pas nulle sans bulles ?

La vie était belle quand elle se laissait croquer..

Bonjour mes bons amis,
Me voilà de retour
Au loin j’étais parti
Pour faire un petit tour.

Ossiane et les Amis de L’Oeil Ouvert

Saint-Florent

Saint-Florent

Saint-Florent

Saint-Florent

Encre marine, des murmures dans la nuit bleue, lune à l'écoute.

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, haut.

Encre marine
des murmures dans la nuit bleue
lune à l’écoute

La plage de Saint-Florent dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

La lune est là ce soir pour deux soeurs inséparables. Je dédie tout spécialement cette note à mon amie Jane et à sa petite soeur Lili qui vient de la quitter. Mes pensées les plus chaleureuses et apaisantes vers vous deux.

fidèle
de l’aube comme au soir
le symbole du coeur
offert
comme mémoire
juste entre terre et mer
frontières
du ciel et de l’enfer
ne te retourne pas
entremêle les sons, les rimes et les mots
écris la plume ivre
des sourdes émotions
ton monde fait de moi
une forge, un frisson
de fièvre et de feu
qui brille dans la nuit
signes mélodieux
Blanche lune
éclipse d’une voix
l’air vibre
de tes vagues et de toi

Bernard

Hirondelle

Hirondelle

A tire d'aile sur les fils d'une toile, la vie épinglée

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.

A tire d’aile
sur les fils d’une toile
la vie épinglée

C’est enfin l’été ! Le voyage imaginaire continue. Il va suivre le fil bleu du pourtour de la Corse en douceur et en couleurs, avec ou sans séries, selon mes envies et les hasards de mes vagabondages.

Cinq poèmes en ciel sur cinq fils tendus. Voici un petit recueil de sensations autour de ces fils et de ces oiseaux en liberté grâce aux plumes aériennes de Brigetoun, Bourrache, Marline, Yves et Patricio.

pour l’allégresse,
pour la beauté de la vie,
pauvre sourire

Brigetoun

Balcons désertés,
volets clos,
L’oiseau-liberté plane
Soleil de plomb.

Bourrache

Le vent cesse
Au loin les oiseaux
Chantent les ruisseaux
Sur une harpe sans cordes…

Marline

l’amour au balcon
entre les ailes désir
j’ai faim mon olive

Yves (son blog)

Lucarne à ciel ouvert

Bleu sur bleu
Gris sur gris
Décalcomanie à ciel ouvert

Pierre sur pierre
Lierre au ciment
Façade à gueule ouverte

Fil à fil
Silence à l’affût
Hier c’était un autre jour

Patricio

Altitude

Altitude

Paquebot de lignes, billet pour le grand large, un grand oiseau blanc

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, centre, droite.

Paquebot de lignes
billet pour le grand large
un grand oiseau blanc

Laissons-nous emporter dans l’espace sur le brise-glace de Sven et sur le grand oiseau blanc de Claudie qui chante l’amour.

Brise glace…

Marée d’images sur la page
de la mémoire oublieuse
chuchotent les larmes
aux portes de tes yeux
Regarde le soleil cru
et suis l’oiseau blanc
déchire du regard
le voile de l’oubli
les lès du temps
brise les glaces
retrouve les traces
de ton pays
Ouvre l’espace
de ta rue
de nos vies
aux parfums de l’orient
au souffle du désert
à la magie
au mystère
des caravanes bleues
Laisse passer les mots
passeurs de frontière
passeurs de mémoire
donne nous des images
des chants
des odeurs
des paroles sages
qui viennent d’ailleurs
Redessine pieds nus
sur la terre battue
dans la misère de nos rues
jusque dans nos impasses
redessine pour nous
sur une terre inconnue
le cheminement de tes pas…

Sven

Sur un paquebot
Gigantesque
Je navigue
J’ai pris un billet
Un aller-retour
Pour l’amour
Un ticket de velours
Avec pour tout bagage
L’espoir de te revoir
Dans ma tête s’emballent
Mille rêves d’étoiles
Une lueur, un phare
Je déploie mes ailes
Je suis l’albatros
Je croise les cormorans
Les goélands si blancs
M’accompagnent dans mon élan
La proue de mon navire
Je la garde jalousement
Du haut du bastinguage
Elle est mon oriflamme
La presqu’île au loin
La presqu’île au loin
Ma déesse, tu es là
Sur la berge
Ile, ton prénom
Mes lèvres l’esquissent
Ils te languissente
Tu émerges des flots
Et le paquebot bourlingue
L’amour se glisse
Volupté, langueur
Flux et reflux
La marée roule son écume
Et notre amour
Embrase les cîmes
Tout est possible
Même l’inaccessible!

Claudie