N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour élargir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, cercles.
Jardin suspendu
Saveur de ciboulette
Parfums de l’Asie
◊ Pour inaugurer cette nouvelle formule de « A vos plumes », je tiens absolument à commencer par le poème de amichel pour rendre hommage à la grande qualité de son écriture ainsi qu’à sa très longue assiduité à ce blog. Amichel fut le premier avec Catherine à faire basculer L’Oeil Ouvert dans la poésie partagée et je les en remercie chaleureusement tous les deux.
Au jardin de mes pères
Croît l’herbe douce amère
A la fleur d’un rose passé
Quand je l’ai ramassée
J’en ai fait un bouquet
Que je trouvais coquet
Pour l’offrir au banquet
Des noces de ma mie
Dont le cœur m’a trahi
Cueillons cueillons la ciboulette
Que le couteau hache menu
Pour se venger des coquettes
Qui nous fouettent comme omelettes
Cueillons cueillons la ciboulette
Que le couteau hache menu
Prends garde que je ne te tue
Si tu galvaudes ta vertu
Les belles n’ont pas plus de tête
Que la fragile et verte civette
La traîtresse n’a pas compris
Quand sa vie j’ai repris
En éparpillant sur son sein
De cette plante quelques brins
Coupés à fraîche ce jourd’hui
La ciboulette est fleur d’oubli
Amichel
◊ Photos prises dans la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.
…………………………………………………………………………………………………..
>>>>> A tous :
J’ai envoyé un message à ceux qui ont plus ou moins l’habitude d’écrire des poèmes sur L’Oeil Ouvert pour leur demander s’il étaient d’accord pour que je mette en avant sur la page principale de mon blog qui est très visitée, un poème que je choisirai le lendemain de la publication d’une note.
Cette proposition suscite l’adhésion d’une vingtaine de poètes. Ces retours très positifs dépassent mes espérances.
Je ferai un roulement pour mettre en lumière tout le monde; ça se fera sur le long terme. Je peux mettre en avant en même temps deux haïkistes par exemple… je verrai.
Je ne pourrai pas mettre de poèmes trop longs pour ne pas disperser l’attention mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut plus en écrire car on les aime 😉
Je voulais vous remercier de votre confiance et vous dire que je suis heureuse de ces partages à venir.
Bien à vous tous
Ossiane
…………………………………………………………………………………………………..
Au jardin de mes pères
Croît l’herbe douce amère
A la fleur d’un rose passé
Quand je l’ai ramassée
J’en ai fait un bouquet
Que je trouvais coquet
Pour l’offrir au banquet
Des noces de ma mie
Dont le cœur m’a trahi
Cueillons cueillons la ciboulette
Que le couteau hache menu
Pour se venger des coquettes
Qui nous fouettent comme omelettes
Cueillons cueillons la ciboulette
Que le couteau hache menu
Prends garde que je ne te tue
Si tu galvaudes ta vertu
Les belles n’ont pas plus de tête
Que la fragile et verte civette
La traîtresse n’a pas compris
Quand sa vie j’ai repris
En éparpillant sur son sein
De cette plante quelques brins
Coupés à fraîche ce jourd’hui
La ciboulette est fleur d’oubli
J’ai bien compté. Il y a plus de six boulettes !
Ciboulette…persil….cerfeuil…hachées menu….
Huile et vinaigre de framboise…sel et poivre….
Dans le coeur d’un avocat….coupé en deux…
Pas un crime passionnel….juste une recette …..
elle est magnifique cette photo, le calligramme également superbe et superbe le haiku, Merci, je te souhaite un bon lundi, Ossiane, mes mots viendront plus tard, pour le moment je savoure la photo qui est très belle. Je t’embrasse.
Et je prends connaissance des comments. C’est moi qui te remercie, Ossiane, et déjà quels jolis textes déposés ensuite. Je me ressource chez toi. Bon, les ailes coupées m’ont coupée un peu beaucoup, mélancolie, mais toutes les émotions de vie sont la vie, et je te remercie!
Dans son hamac
Sur le balcon
Miss Ciboulette
Fait la fine herbe
_____
Bonne journée Ossiane
Et merci pour cette saveur dès le matin
le bonheur c’est un peu comme…
plonger son visage dans un bouquet de fleurs
on ne cherche pas laquelle est la plus belle
on ne cherche même plus le rayon de soleil
on ne recherche plus rien
on n’est plus ici ou ailleurs
on est tout entier dans l’instant
et c’est la vie qui nous traverse…
Bonjour Ossiane,
En plus du regard de ce merveilleux haiku nous avons l’odeur et la saveur qui transparait: quel bonheur.Tous les sens sont mis à l’honneur .Quel charme.
Passe une bonne journée Bisous a++
Un jardin suspendu
Sur la trame de la vie…
Le fil du temps s’est perdu
Il a tissé sa fine broderie…
Le calligramme est fort beau, je suis fort sensible à ses couleurs.. bonne journée à tous.
A bord de ma jonque
Ciboulette nous irons
Au jardin des simples
« Que j’aime la pièce d’eau du collège du prince!
Cueillons-y quelques branches de cresson. »
(Livre des vers: hymnes du royaume de Lu)
et
« Pousses de céleri à la teinte de jade,
Egalent en longueur celles des ciboulettes. »
Su Zhe (1039-1112), poète de la dynastie des Song.
Ciboulette
Sur bambou
A roulettes.
Exotique
Sur cet autel si naturel, on s’envole
La nature s’offre ainsi en triptyque
Bambou et ciboulette qui s’affolent
Et moi, je suis ému, mes yeux piquent.
Une brise faisant danser ces herbes
Le bambou sifflotant l’air de la nostalgie.
Je ne puis croire qu’un jour, imberbe
Ce divan feuillu ne sera plus que terre durcie.
A qui s’en approchera, je me tiendrai là, debout
Les yeux dans les yeux, armé de ma sarbacane
Lançant ces quelques vers maintenant à genoux
Puis, rentrant en transe, une danse de pavane.
Ne touchez point à mon hamac !
Ceci est mon lit, ceci est ma terre !
Ne touchez point à mon hamac !
Ceci est mon futur, mes chers frères !
Chris
saveur de ciboulette…
si frêles et si fragiles pourtant
ces petites têtes encapsulées
dans leurs fins balancements
venues d’ailleurs nous apporter
la saveur douce et aigrelette
en suspend dans la ciboulette
un parfum d’Asie sucré poivré
pour nos cinq sens émoustiller.
J’avance une main
Deux doigts saisissent
Une tige de ciboulette
Sève odorante parfumée…
Voyage de la plante
Jusque la bouche…
Onde de délices
Le palais savoure
En reine si gâtée…
C’est si beau,
c’est si boOolette,
c’est 6 bamboOos autour d’un plessis, boulette…
Trouée de lumière
Tapis de saveurs
Fleurs douces couleurs
Sur réceptacle de bois
nous sommes vives,
et gaies, voyez nous, et puis,
de près, sentez nous
Sven
C’est très beau ce que tu as écrit là :
« Un jardin suspendu
Sur la trame de la vie…
Le fil du temps s’est perdu
Il a tissé sa fine broderie… »
A Sven
Voyager sur un fil
Avancer tête en l’air
Virevolter dans l’espace
Attraper le fil du temps
Le tresser savamment
Le lancer aux étoiles
En faire une escarpolette
Maria
Chariot pastel
Fines herbes en folie
Couleurs de la vie
_______
Champ de cheveux vert
Des insectes lutinent
Mon œil est ravi
Combler l’espace des sons
De mots d’herbes folles
Ne pas déranger le silence
Saisir les stridences éveillées
Dans l’intimité de la nature
Percevoir une émotion pastelle
Sortir de notre tanière d’hiver
Et rejoindre le grand fleuve
Des couleurs et senteurs
du printemps
Lassée de toi
la ciboulette s’ennuie
déflorée la nuit
au petit matin
la couleur lui va si bien
Oui, Maria, si on est patient… si on ne cherche pas à se mettre en avant, si on prend un peu de hauteur, avec le temps, et parfois, juste avant la fin… on aperçoit le dessin de notre vie sur la trame de l’existence… et heureux peut-être enfin de ne rien vouloir changer à la broderie… n’est-ce pas ? pluvieuse mais rêveuse journée à toi…
Ce soir, je viens de découvrir
Tous ces bouquets de senteurs
Je vais les savourer dans mes rêves,
Et ils seront pleins de couleurs tendres.
Heureusement
Que l’oiseau aux ailes coulées
A pris son vol
Vers ce jardin si parfumé
Il y fait bon vivre,
On dirait que le Printemps s’approche!
Depuis c’matin
J’sais pas pourquoi
J’ai un goût de ciboulette
Dans la bouche muette
Elle sent le vet bien bon
Parle d’été de ses beautés
Et cet amour de ciboulette
Me fait tourner la tête
J’sais pas pourquoi
Depuis c’matin
il est magnifique ton poème, amichel,
je viens de le relire encore…
tu es un grand poète..
j’apprécie énormément tes mots,
que tu poses Ici ou Ailleurs…
Merci de rectifier vert de vet.. merci, pourtant je fais un gros effort de relecture//un gros effort…bises Elisanne.
rectifie aussi Elisanne, excuse moi.. mais Ossiane, c’est fort proche.
allez je quitte l ordi un temps, mais ces poèmes auront ma peau.. ils sont si beaux..
Un beau poème amichel, un peu amère chanson d’amour pour sa belle, côté médiéval, côté troubadour…
médiéval.. rectif. je ne suis pas très habile en ce moment… merci Ossiane
Un petit gazon tout vert
Fleurs pleines d’espérance
Sur le radeau de bois du lit de vie
Que le cours du moment emmène
Au fil de son courant qui se laisse emporter
Dans la magie du temps qui exprime le temps
Et la vie se glougloute dans ses verts de ses tendres
Puis parfois s’amenuise dans la force du fort courant
Mais toujours le radeau flotte immensemment sur l’eau
Et ses petites lucioles de joues toutes roses espèrent
Que le temps ce charmant aura l’aimable gentillesse de bercer
Leurs petites âmes délicates car la sève ciboulette les ennivre
S U R L E R A D E A U D E L A V I E I M P R E V I S I B L EMENT
je ne retrouve pas l écrit tel en impression, j avais laissé un espace entre chaque mot de la dernière phrase..crr de grr..
>>>>Vous pouvez cliquer sur la photo pour élargir le champ.
Ma boîte à lettres est pleine à exploser. Je vais devoir commenter un peu plus rapidement.
>amichel :
Voilà, Michel, je t’ai choisi pour démarrer ces partages car depuis l’été 2005, tu es le pilier poétique le plus ancien du blog et d’autre part, parce que ton poème sent fort bon la ciboulette et les agapes à venir ;-). L’Oeil Ouvert est devenu cet espace de poésie vivant grâce à toi aussi. Merci pour tout, je t’embrasse ciboulettemment.
>Bonbonze :
Toujours le bon mot ;-)) Tu fais fort aujourd’hui ! Merci.
>Pierre b :
Ton poème fait frémir les papilles; déjà quelques senteurs de l’été. Il va falloir que j’essaie ta recette 😉 Bises.
>Maria-D :
Superbes haïkus et poèmes pleins de saveurs de toutes sortes, Maria. Déjà le printemps se profile à l’horizon; la nature s’éveille. Merci beaucoup.
>sven :
Très beau premier poème. J’aime beaucoup cette idée d’exister pleinement dans l’instant.
Un beau tissage pour le deuxième et troisième. Belle idée ces fils de ciboulette qui émoustillent les sens. Je t’embrasse.
>Dominique :
Oui, Dominique, j’avais envie de faire passer ces sensations gustatives et olfactives à travers mon écran de verre. Tant mieux si tout cela passe bien. Bonne journée et merci.
>Pierre (2) :
Beau beau, cette jonque vers le jardin des simples. Un haïku bien à ton image, je trouve.
Comment fais-tu pour trouver ces citations à bases de plantes aromatiques ? Très poétique. Un grand merci pour tout ; je t’embrasse.
>Daniel :
J’ai éclaté de rire en te lisant ;-)) C’est gai aussi la poésie 😉 Merci à toi.
>Chris :
Que de poèmes tu as écrits depuis que tu es arrivé sur L’Oeil Ouvert depuis hier ! Ca m’impressionne. Un superbe poème ! J’aime ce tryptique tout comme cet autel de bambou musical à protéger. Ca fait longtemps que tu écris de la poésie ? Merci et bonne après-midi.
>Annick :
Tu commences à t’imprégner de l’esprit de ces photos. Tu ouvres ton cœur aux sensations dans tous ces poèmes qui sentent fort bon la ciboulette et le vert. Ca glougloute fort sur ton radeau poétique;-) Je ne sais pas pourquoi la présentation de ta phrase n’est pas respectée. Bises.
>François :
Voilà que tu t’y mets aussi mais je n’ai pas tout compris ;-)) C’est quoi un plessis ? Merci pour ta bonne humeur du lundi 😉
>brigetoun :
Voilà que tu te prends pour une fleur de cibloulette maintenant, Brigitte 😉 Ton haïku est délicieux.
>Marco :
La ciboulette fait vibrer le cœur 😉 Qui l’aurait cru ? Pas moi 😉 J’aime bien ton quatrième vers qui donne tout son sens à l’ensemble. Merci beaucoup.
>Cristina M :
Ton poème est plein de fraîcheur, de senteurs et d’espoir de renouveau. L’oiseau a pris son envol; c’est un signe. Merci Cristina ; bises vers l’Australie.
Nouveaux commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2007/02/07/bambou/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/03/09/2005_03_bleu_nuit/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/02/09/cage/#comments
première représentation de Dame Nature avec des lunettes…
>Fred de Toulouse:
Tu es sûr que ce n’est pas toi qui est caché là-dessous avec des jumelles ;-)) Bises.
Le temps suspendu
Au jardin des délices
Empire des sens
Tendre respiration
Verte odorante
Sur le beau tapis
Volant du temps
Le plessis est aussi un treillis : ta photo m’y a fait penser, le reste est un peu surréaliste mais c’est pour la rime.
Juste hommage à amichel qui est le plus fort.
Le Plessis abondait dans les jardins médiévaux, ce terme désigne « une haie faite d’arbustes ou de roseaux entrelacés » (généralement des osiers, châtaigniers ou noisetiers). Il vient du latin plexus » = plié, puis de l’ancien français plesce. Son sens s’est étendu par métonymie jusqu’à désigner un lieu clos de haies, destiné à la culture ou au repos.
(source : d’après Colette guillemard. Les mots des parcs et des jardins. Belin Paris 2001)
« Pilier poétique » ou brin de ciboulette…les poèmes de amichel ressemblent à ces parfums subtils et caressants qui effleurent les champs de lavande…se nichent dans un sous-bois….éclaboussent le ciel…se perdent dans le mystère d’un décolleté…
A chaque jour…chaque souvenir…chaque rencontre…chaque regard…chaque rêve…un parfum différent…
Merci amichel pour ce partage d’émotions ………et merci Ossiane pour cet écrin à nos mots offert….
je partage entièrement tes mots sur Amichel, Pierreb,
merci Ossiane, de ne nous permettre de lire ses mots qui sont des joyaux scintillants, que Amichel pare des pierres les plus précieuses, et pour chaque parure, elles sont différentes…..Je suis fort éblouie vraiment….
Haïku floral
Ta bouche est un
secret jardin qui s’ouvre
quand je l’effleure.
>Maria-D :
Un bel haïku qui prend une direction que je n’imaginais pas 😉
>Annick :
Respire bien fort ces senteurs végétales, Annick. Bises.
>François le jardinier de Marandon :
Merci boulette pour ton explication étayée du plessis. Je ne connaisais pas ce terme.
Un hommage mérité pour dire Michel est très fort mais je ne veux pas faire de comparaisons ni de classement car chaque poète a son identité, son vécu, son style.
>pierre b :
Très sympa ton petit texte dédié à amichel. Il faut plutôt dire merci aux fonctionnalités du blog qui permettent de faire ces échanges en commentaires. Bonne soirée, Pierre.
>Well :
Bonsoir et bienvenue ici. Voilà un bel haïku tout en sensations pour ton premier commentaire sur le blog. Merci beaucoup Au plaisir de te croiser à nouveau sur ces pages.
Sais tu ciboulette
Qu’autrefois
On t’appelait Jonc-Poireau
Amichel nous écrit récemment
Que tu es fleur d’oubli
Mais à chaque saison
Vivace ,tu nous reviens
Cela nous rappelle le printemps
Ton parfum suave
Exhale notre jardin
Et on dirait que…
de bambous, Ossiane, fait une jolie jarre, elle y met du sable, du terreau, de la bonne terre, elle a ce doigt de fée qui fait prendre en pleine terre, une jolie photo commence à sortir et puis elles y glisse son haiku, avec ses mots..
des certains et des autres, et des dix et des tant, viennent éclore dans sa jarre généreuse, des ciboulettes aux espèces variées, chacun y met de sa note rose mauve, ou bleutée, ou violette, de sa légéreté, de son soi, de son sol, de ses petites racines profondes d’Homme,
des autres et des encore, viennent de grands arbres aux puissantes racines poser des graines de ciboulettes encore différentes des hyper profondes racines de vie,
la jarre propose une belle photo, un bel haiku, et des ciboulettes de toutes les nuances des verts et senteurs en fleurs,
c’est une jarre en respiration qui pousse se donne et se prend belle, un pot de terre en fleurs, un petit oasis asiatique, posé dans des mille blogs,
et pour lequel mes voeux sont fort intenses, ces odeurs de ciboulettes, je souhaite que beaucoup, beaucoup et plus encore puissent renifler, s’évaporer, s’envoler, sauter sur les deux mains, et surtout s’embrasser, aimer,
on dirait que……..justesimplement merci grand à la jarre d’Ossiane et à toutes ses ciboulettes fort belles qui sont le fruit de son travail d’avoir préparé sa bonne terre, ratissé, creusé, semé des graines de jolies photos fortes……..
on dirait que….
Le jardin pétille
Eau sereine reflets trompeurs
Les yeux s’écarquillent
Tous ces mondes en Un.
D’un regard s’évade,
En rais de lumière oblique,
un désir d’inconnu.
Ombre claire,
Illusion du miroir
Derrière les persiennes…
Quand des pensées s’irisents,
Il danse des pompons
Roses
Dans ce jardin hirsute.
Imagine un ailleurs,
un ange solarise!
LE TRIANGLE AMOUREUX
Je visite tous les jours
Et je pleure d’émotion
Le Blog de mes amours
Ce que j’aime de passion
J’ai lu les vers de Bernard
“J’ai ton amour en cage
C’est celle de mon coeur”
Et j’ai completé au hasard
“J’ai ton amour en cage
C’est celle de mon coeur”
Et regarder ton visage
Ça suffit pour mon bonheur!
Louis ne me regarde pas
N’a des yeux que pour Nanah
Et je pleure tous les jours
Rêvant d’être son amour.
Maintenant à la cuisine
De tristesse et de rage
Je pleure et je rumine:
Il va s’enfuir de la cage.
-Pourquoi pleures, ma fillette?
– Je ne suis plus un enfant!
Mes yeux piquent, sont brûlants
À cause des ciboulettes
Et tout cela parce que
J’ai suivi Pierre b.
Bien … bien … le vrai c’est chouette
C’est faute de sa recette!
Dans le ciel j’ai volé un nuage…pour effleurer son visage….larmes ou perles de pluie…ce matin j’ai séché…je ne voulais pas que ma recette…avocat et ciboulette…fasse pleurer Neyde…
Plongeon
De ma tête
Omelette
En ciboulette
Chanson
Chère Ossiane,
Merci de ce ce beau cadeau pour Michel !
Pour qui j’ai une immense admiration !
Affectueusement…
Michel, funambule des mots,
Ivre de ses rimes, de son lyrisme,
Chavirant devant son charisme,
Homme généreux, doué, un être beau,
Et mon Amitié chantée en do !
Amitiés du coeur, Michel,
Bises chère Ossiane,
Olivier
L
Nouveaux commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2005/02/28/2005_02_empreintes/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/06/12/2005_06_crepuscule/#comments
PS: Est-ce que ça vous intéresse que je continue à vous signaler les nouveaux commentaires sur les anciennes notes ?
Amichel,
C’est un hommage bien merité.
Tu sais déjà que j’aime tes poèmes.
Les Muses habitent avec toi.
Je te laisse ici un gros bisous.
Neyde
>Annick :
Ca me plait ton histoire de jarre et de terre bien travaillée et ratissée pour faire pousser les poèmes de ciboulette. Il y a un peu de ça quand je prépare mes notes 😉 C’est bon l’omelette à la ciboulette. Bonne journée.
>Fugitive :
Bien vu ce pétillement rose. Illusion d’optique, suprise visuelle. Merci pour ton bel haïku ébahi. Je t’embrasse.
>Bernard :
Une bonne chose que tu sois allé du côté de cette fenêtre nimbée de rais de lumière. Dommage qu’elle ait été mal signalée sur mon blog hier. Ce regard qui sévade donne lieu un poème aux allures féériques avec ces illusion visuelles et ce rêve d’ailleurs. Ta danse des pompons est superbe. Merci beaucoup.
>Neyde :
La cage et l’amour sont toujours là 😉 Un beau poème plein d’émotion et en direction des poètes de ce blog qui s’y reconnaîtront. En revanche, je ne vois pas qui est Louis et Nanah 😉 Et tu réussis au milieu de tous ces clins d’œil parler de ciboulette 😉 Il faut le faire. Attention aux recettes ! J’espère que vas essayer celle de Pierre 😉 Bises chaleureuses vers Sao Paulo plus une goutte de parfum de ciboulette toute fraîche.
>pierre b :
Si Neyde ne craque pas après ça 😉
>Olivier :
Impossible de ne pas être sensible à la poésie de amichel. Si tu es intéressé par ces partages, fais-moi signe. Merci pour ce poème qui lui fera plaisir. Je t’embrasse.
je te remercie de préciser les derniers commentaires sur d’anciennes photos, Ossiane, tout se pose si vite chez toi et en abondance, j ai peur de louper de jolies notes depuis que Le Monde précise juste les cinq derniers comments…merci.
je tente d’être fort attentive car j’apprécie beaucoup tous ces partages mais parfois je m’absente plusieurs heures et ai peur de râter de beaux trucs..merci à toi de ta générosité encore une fois. bises.
un bel écrit, Olivier, je me joins à cet hommage. Merci Amichel.
Devinez
mmmmh..
Ce que je mange
mmmhh..
Mais devinez donc..
mmhhhhh….
Une omelette ciboulette
mmmmhhh…
Belle après midi, elle est fort délicieuse cette photo, à chaque passage, je plonge la main qui apprécie, écrase un peu une tige et ressors le doigt tout étourdi de jus de ciboulette…..
Pour ta remarque Ossiane : Je pense que cela te prend encore du temps pour mentionner les nouveaux commentaires, alors peut-être faut-il aller simplement à l’indispensable ?
Bonne après-midi
oui c’est plus sage, Nath, qu’Ossiane garde son temps pour elle, déjà lire les textes qui se posent sur la note en cours, c’est déjà tellement. Merci fort.
Ossiane, un clin d’oeil à ta note sur mon blog !
Bises
Annick et Nath:
Pas de problème pour moi. Si vous dites que le signalement des dernières commentaires sur d’anciennes notes est intéressant et apporte un plus, je le fais. Je ne promets pas d’être exhaustive cependant;-)
>Maurice:
Pardonne-moi, ton commentaire m’avait échappé. Merci pour ce joli poème aux odeurs de printemps. La vie de la ciboulette est inépuisable;-) Je t’embrasse vers le nord.
très touché par les mots d’Olivier si généreux dans son courage pour nous offrir les fruits de sa cueillette des jours plein de vie je ne suis pas sur de mériter tant de louanges :>)) oh! que non! mais ça fait tellement plaisir venant d’un ami de coeur et de mots !
merci aussi à ceux et celles qui ont gentiment dit appréciér mes commentaires: Annick Neyde Sven François Pierre..qui le méritent autant que moi sinon plus et merci à Ossiane de nous réunir
C’est la 1ere fois que je promène mon clavier ici et c’est formidable !!!
comme la magie, la poésie est noire ou blanche selon qu’elle sert le surhumain ou le soushumain . Si je fus jadis ce poète,, certainement le fut un poète noir, et si demain je dois être un poète, je veux être un poète blanc. René Daumal.
Amichel : ta poésie est très belle, bravo et Ossiane je t’embrasse très fort
hmm
un régal
ce blog à la ciboulette
une pincée de
amichel
bonbonze
pierre b
annick
maria-d
sven
dominique
jeandler
daniel
chris
françois
brigetoun
marco
christina m
fred
well
maurice
fugitive
bernard
neyde
olivier
nath
acedie
bruno
ossiane aux fourneaux
une émouvante photo
de petites ciboulettes en boutons
qui dressent fièrement la tête
sur un long corps fluet
Calligramme en dentelle pastelle
haiku fin et subtil
poème de amichel en 4 morceaux
…à déguster sans modération…
merci
miammmmmmmmmmmmmmmmmmmmmhhhhhhh…..!!
… merci Pam, c’est comme si on formait un cercle « ouvert »…
a propos est-ce toi qui abrites un blog de sculpture ? … comme je fais du modelage …
Etant arrivé depuis peu, je rejoins beaucoup de monde en disant qu’ici l’évasion est le maître-mot. La reine Ossiane nous enchante avec ses clichés et la contribution de tous et toutes parvient à faire évoluer ce blog vers des chemins divers en poésie. De nombreux auteurs tous aussi doués les uns que les autres y apposent leurs idées propres et c’est une des raisons dont Ossiane peut être fière. Le manque de temps pour traiter tous les messages lui fait défaut malheureusement mais c’est encore une preuve du succès grandissant de son blog.
Chris
>Chris:
Si, si je suis là en train de préparer ma publication de ce soir:-) Je vois vos mails arriver avec plaisir et je compte bien y réagir car je réponds en principe à tout le monde. Je ferme juste un volet pour pouvoir travailler en toute sérénité. A tout à l’heure Chris. Contente que tu te plaises ici.
Ciboulette coquette
Coeur en fête
Promesse en tête
Pour antiblouz,
Promesse en tête
Actes non tenus
Paroles en l’air
Le triangle
Les personnages:
Desolée Ossiane,
Ils ne sont connus que par les Muses.
La jeune fille qui pleure – on ne sais pas le nom
Louis – pour ne pas écrire Lui
Nanah – la rime oblige!
La jeune fille aime Louis
Louis aime Nanah
Et Nanah qui aime-t-elle?
À mon avis ils vont manger la recette de Pierre b.
tous ensemble.
La fin.
Deux yeux ronds taquins,
une mèche sur le nez,
Un lutin hirsute !
mmmhhh
des tomates
du fromage blanc
de la ciboulette
du persil
de la menthe
du sel du poivre
des copeaux de jambon
mmmhhhh
bon’ciboulet’
Très généreuse initiative comme toujours avec toi … un peu pris ces derniers temps même pour laisser un haïku aussi modeste que de la ciboulette …
Et bien entendu, bravo d’avoir commencé par Amichel qui sème ses beaux poèmes comme des graines de ciboulette !
…………………………………………………………………………
Nouveaux commentaires sur :
https://blog.ossiane.photo/2005/12/09/2005_12_verite/#comments
…………………………………………………………………………
>amichel :
Sympa d’être sorti de ta réserve 😉
>acede :
Bonsoir et bienvenue sur le blog. Heureuse tu aies apprécié la visite. Au plaisir de le te revoir ici.
>Bruno :
Voici deux liens sur rené Daumal pour faire écho à ta citation qui interpelle
http://www.poesie.net/damaul3.htm
http://franceweb.fr/poesie/daum2.htm
Je t’embrasse fort aussi. Bonne soirée
>Pam :
Un poème savoureux 😉 Ca fait beaucoup d’ingrédients pas faciles à trouver pour réussir cette salade poétique. Si je veux mettre un peu de Sven pendant qu’il est parti à Tahiti ou de Neyde au Brésil pendant qu’elle dort, comment je fais ? Sur cette note, la fenêtre et la ciboulette m’ont tout de suite évoqué des odeurs de cuisine qui s’échappaient. Ca ne m’étonnerait pas que tu sois une fine cuisinière, Pam 😉 Merci pour ta visite, je t’embrasse.
>Sven :
Tu fais beaucoup de modelage ?
>Chris :
Je suis de retour pour vous répondre 😉 Cet espace poétique que tu viens de découvrir contient une fidèle tribu de gens qui aiment la poésie mais aussi de plus en plus de nouveaux venus qui comme toi ont envie de participer et de partager. Tu es vraiment le bienvenu parmi nous. Et encore merci de continuer à faire vivre mes anciennes notes. Je vais commenter le poème que tu as laissé sur Vérité. Bonne soirée.
>l’œil vagabond :
Ton poème vibre de joie avec tes sonorités en « ette », Il y a peut-être la promesse de faire un bon repas. Je t’embrasse chaleureusement, Chris.
>Chris :
Sais-tu que antiblouz est une autre Chris mais féminine. Pas trop de problème de confusion dans les messages pour le moment.
>Neyde :
Merci de répondre à mes questions ; je m’en doutais un peu. Elles sont terribles ces muses 😉 Elle t’a vraiment tapé dans l’œil la recette de Pierre b 😉
>Bén :
Ton haïku est mignon tout plein 😉 Je ne vois plus que ce lutin maintenant 😉 Bises du soir et ne cours pas trop vite.
>Annick :
L’heure du repas approche; je suis sûre qu’il va y avoir pas mal de ciboulette dans les recettes. Bon appétit, Annick.
>Guess Who :
Hello amigo Tiago, toujours un plaisir de te voir ici 😉 Ne t’inquiète pas pour ça; c’est un peu la même chose pour moi. Te connaissant un peu et sachant que tu aimes les bons petits plats, je pense que tu aurais fait très fort sur un haïku à la ciboulette ;-)) Merci pour ton passage. Pensées à la ciboulette vers ton sud au romarin.
paroles en l’air
coeur à terre
amour en rêve
amour en rêve
fleur en tête
jardin secret
jardin Secret
fleur en Vrai
amour en Vie
Amour en Vie
Vivre le présent
Passer le futur
Le printemps s’éveillait, secouant la chevelure d’ombre du magnolia. Par les jalousies légèrement entr’ouvertes fusaient lumière et parfums du matin. Le ciel de lit, pastel sans nuage, veillait encore sur nos rêves et le pinceau de l’aurore y calligraphiait déjà nos désirs.
Un cri, un oiseau, le bleu vira au vert, les lignes de nos mains s’entrecroisèrent.
Nous nous fîmes serment. Vivre dans un jardin éternellement suspendu notre amour, en géants que nos ailes jamais n’empêcheraient de marcher…
et comme demain……….
je prends une plume de ciboulette
la trempe de mon encre ciboulette
et comme aujourd’hui
je prends une belle écorce d’arbre
la pose sur ma table tronc d’ arbre
et comme demain aujourd’hui
je prends ma simplicité naturelle
la dépose vaporisation natur’elle
et comme aujourd’hui demain
je prends l’odeur des fleurs bleues
les traces ‘ je t’aime ‘ toutes bleues
et comme demain…
Ossiane,
A propos des nouveaux commentaires sur tes anciennes notes: oui, trois fois oui!
Jouons nous du temps, de sa linéarité et de son éphémérité. Donnons nous le droit d’être parfois lents, secondaires, vagabonds, sans avoir l’impression d’être en retard…
Chez toi au moins!
Que de belles choses posées depuis ma dernière visite.
ça fleurit comme la ciboulette
Bel hommage au poète du matin (amichel).
Quel beau partage ce blog
Toujours il s’y passe quelque chose.
Belle oeuvre que tu nous as sculptée Pam avec tes mots.
Merci à tous et à toi Ossiane pour ta générosité et ton talent
>Nigra:
Voilà un très joli poème que tu as créé à partir de ces fleurs de ciboulette. Des paroles en l’air et de l’amour en rêve, tu passes par petites touches à la concrétisation de ce rêve en trois marches pusique tu reprends le troisième vers pour aborder un nouveau palier. J’aimes tes poésies, Nigra. Merci beaucoup et bonne fin de soirée.
>Chris:
Et voilà un petit ricochet bienvenu à partir du poème de Nigra pour évoquer le temps présent et à venir. Merci à toi.
>Anne-Marie:
Voilà une belle synthèse poétique des quatre dernières notes. Tu as réussi à construire une histoire qui tient debout avec cette allusion à l’albatros de Baudelaire, je suppose. C’est un peu ta marque de fabrique; c’est très agréable pour moi de te voir appréhender la série dans sa globalité.
En ce qui concerne ta demande, trois fois OK aussi. Message bien reçu;-) J’aime ton idée de vagabondage et de lenteur. Je la comprends car tu écris souvent tes poèmes en fin de soirée après ton travail.Je me demande souvent d’ailleurs d’où tu tires toute cette énergie. Bien à toi, je t’embrasse.
>Annick:
Quel programme, tu vas en faire de choses demain mais en revanche ces fleurs seront fanées. Bises du soir.
Sous le toit
Des yeux nous regardent
Des yeux grands ouverts
Sur le toit
Des cheveux de soie
Tiges de ciboulette
Sur le toit
Une chaumière en bois
Du bois de bambou
Et moi je suis là
Je suis là sous l’toit
Je suis là debout
Mais sans toit
Je suis loin de toi
Mais le vent est là
Et son souffle est fleurs
Là tout près de moi
Respire les couleurs
Des perles de douceur
Des grains de fraicheur
Sous le toit
Des yeux nous regardent
Des yeux grand ouverts
Et les yeux d’Ossiane
Des yeux océane
Et vos yeux Mesdames
Et vos yeux Messieurs
Sous le toit
L’essieu
Sur les yeux
Sur le toit
les cieux …
les herbes foisonnent
au pied du mur d’entrelacs
l’oeil du minautore
Oui, Ossiane
Demain les fleurs seront fanées
Mais les « je t’aime » à tout jamais
Gravés à l’encre ciboulette
Vaporisés du bleu des fleurs
Et surtout les « je t’aime » à vivre
Plus vivants qu’un bouquet
Oui, Ossiane
>Maria-D:
Je suis la première surprise de ce bel ensemencement. Les poèmes poussent vite et sans engrais chimique.
>Nath:
Je te sens plus à l’aise aujourd’hui, Nath. Tu commences à bien t’imprégner de l’atmosphère du blog. La preuve en est donnée avec ce poème qui joue sur les mots, en toi, sur et sous le toit, qui joue sur les images des yeux de toute la tribu. On a d’ailleurs tous mis des lunettes de soleil tant le ciel est bleu;-) Un souffle de vent parcourt les fleurs de ciboulette qui exhalent la douceur et la fraîcheur de tes mots. Un grand merci à toi. Je t »embrasse.
>Yves:
Merci pour ce bel haîku. On retrouve aussi cet oeil en haut de la cage de bambou. La ciboulette, herbe aux pierres pécieuses, fait l’objet d’une surveillance assidue de votre part;-) Bonne fin de soirée; je t’embrasse.
>Annick:
Pour qui est de l’encre de ciboulette, il faudrait demander à François ou à Pierre (2) de t’en fabriquer. Bises.
Creux des musiques
aux rythmes aléatoires
de venteux respirs
>lasiate:
Bonjour et bienvenue sur le blog;-) Merci pour ce très bel haïku musical. Je suis allée visiter ton blog et j’ai été bouleversée par tes photos d’Asie. D’une grande beauté et pureté, elles offrent un regard différent et authentique sur la réalité de ces pays. Au plaisir de te croiser à nouveau.