Nourriture

Limousine

Suivre le fil, ruminations paisibles, songe dans le pré

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Suivre le fil
ruminations paisibles
songe dans le pré

Le silence … un instant bucolique, simple, paisible, authentique de nos campagnes, loin de la foule, des embouteillages, des gaz d’échappement, de la viande en barquette et de la technologie …  Claudie, Monique, Brigetoun, Tay et Marc l’ont merveilleusement bien transcrit en poésie

Dans l’enclos scellé
L’heure de la tétée
La vache et son bébé
Douceur partagée
Le temps en arrêt
Un instantané de beauté
Le bonheur est dans le pré

Claudie

En ombreschinoises…………………………………………………….
Maman et bébé au pré………………………………………………….
Le repas du soir…………………………………………………………
……………………………………………………..Tendresse animale
…………………………………………………..Dans une semi liberté
……………………………………………………… Douce protection
Diner aux chandelles…………………………………………………….
Dans cet enclos familial………………………………………………….
La douceur de vivre……………………………………………………..
…………………………………………………………La planète verte
………………………………………………Tant qu’il y aura de l’herbe
………………………………………………………..Belle progéniture

Monique

vos masses rassurantes
découpées franchement
sur cette nuit pétrie d’un souvenir de lumière.
Sombres et pesantes êtes,
concentrées sur l’essentiel,
la profondeur de la vie.
Nourriture pour vous
qui deviendra nourriture pour nous.
Et lestés par vous,
corps assurés, nous pourrons
nous élancer vers la lumière,
elle qui, amicalement,
veille sur vous et, malicieusement,
ponctue vos formes

Brigetoun (son blog)

Petit
Dans les prairies de ton enfance
Tu goûteras à l’herbe douce
Aux tendres mousses
Au chardon et à l’ortie
Tu apprendras aussi
Que la vie a le prix
De ce fil
Que l’on ne franchit pas

Tay

Nourriture céleste
L’âme rejoint l’univers
Nourriture terrestre
Le Corps s’enfonce dans la terre
Nourriture poétique
L’âme et le corps
S’étirent de l’un à l’autre

Marc

Carapace

Carapace

Carapace

Carapace

Carapace

Cocon d'étoiles, au chaud dans sa coquille, un coeur à prendre

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre

Cocon d’étoiles
au chaud dans sa coquille
un coeur à prendre

Quelque part dans un champ à la sortie de Belgodère…

Du blanc au noir, de la neige à la nuit étoilée, du givre au diamant, voici les cinq superbes poèmes de Maria-D, Monique, Sven, Bourrache et Marc qui rendent hommage à cette modeste fleur des champs qui recèle en son coeur de biens jolis trésors.

Un coœur de neige
Dans une nuit étoilée
Brise la glace

Maria-D

Toi, modeste fleur
Sur la terre abandonnée
Au milieu des champs
Et des prairies incultes
Toi, petite fleur
Aux étoiles éteintes
Qui porte en ton sein
Un petit coeur aimant
Toi, ma fleur
Que j’ai rencontrée sur mon chemin
Tu as su charmer mon regard
Tu es belle.

Monique

Diamant noir…

Enfermée dans ton hiver
en plein coeur des jours
comme un éclat de verre
comme un serment d’amour…

Aux éclaboussures du givre
dans le déshabillé du temps
sous la carapace des ombres
dans l’éblouissement du blanc…

Sven

Dis, -vagation poétique

Dis, amant noir
en plein coeur des jours
Ame en noir

Dans la nuit
Des chemins de traverse
Au bord des éboulis
En quatre coins
D’un espace oublié
Parmi les décombres
Les remblais, les fossés
dans le déshabillé du temps
A l’ombre de murs en ruine

L’est un secret jardin
Où l’on n’a besoin de rien

… d’un peu d’air.

Bourrache

A la lisière de l’hiver
Tu passes et ne me vois pas
Recroquevillé, cheveux au vent
J’attend le printemps

Doucement sous la chaleur,
Je quitte cette carapace
Offrant généreuse ma nudité
Coiffée d’un couronne de roses

Tes yeux se retournent
Mais tu continues ton chemin
Je me couvre alors d’un tissu d’opale
Ciselé de fine dentelle

Puis dépose un présent
Inclusion de mon cœur
Sur ma peau blanche immaculée
Tu t’approches et m’admires.

Marc

Complicité

Complicité

Complicité

Complicité

Un regard si doux, des chuchotements soyeux, caresse attendue

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite

Un regard si doux
des chuchotements soyeux
caresse attendue

Quelque part à la sortie de Belgodère …

C’est en beauté, amitié, émotion, fusion que Brigetoun, Salade, Jo, Kirikino et Nigra ont plongé leurs yeux dans ces douces prunelles. Echange de regards qui se pénètrent, nos cinq poètes se sont fait chuchoteurs.

tu as émergé,
toi, doux, du royaume vert.
Dressé, tu attends.
Sur ton velours irisé
le soleil glisse.
Ton oeil, ovale fendu,
diamant humide,
me regarde, résigné
un peu, amical.
Ta beauté en attente,
tremblant, frémissant.
Oui, nous allons nous enfuir
dans un lent galop

Brigetoun (son blog)

Dans Pégase confiant,
quarante deux est ton chiffre ferré,
visible à l’oeil nu,
et pourtant le plus éloigné
de cette caresse inattendue.

Salade

Chemin de cils,
sous tes ombres, douceur
d’une rencontre.

Jo

Douceur du regard
Dans ces yeux de pouliche
Paupières aux longs cils.

Lui murmurer à l’oreille
La mélopée des conquêtes

Kirikino (son blog)

Les yeux dans les yeux
Sans un mot
d’une rencontre.

J’y ai lu ton désir de liberté
J’y ai vu ton caractère sauvage
J’y ai bu ta force tranquille

Les yeux dans les yeux
Dans un songe
Tu m’as laissé t’approcher

Cavalcade féline
Ruade rebelle
Douceur câline

Les yeux dans les yeux
J’ai compris l’ampleur
De tes désirs
Tu as compris la sincérité
De mes pleurs

Je ne peux rien pour ta liberté

Peau contre peau
A force de doigté
On se consolera
Complices

Laissons la place au vent
Crinières au vent
La vie au galop

Nigra

Voyage

500ème

Coeur de L'Oeil Ouvert, mémoire photographique, mon album rêveur.

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, haut.

Coeur de l’oeil ouvert
mémoire photographique
mon album rêveur

Une petite halte pétillante et festive, ce soir… C’est à l’occasion de la 500ème note de L’Oeil Ouvert que je vous invite à découvrir deux nouveaux espaces sur le blog.
L’Album qui vous permet de naviguer dans toutes les notes en cliquant simplement sur les vignettes photos. Il est en quelque sorte la Mémoire de L’Oeil Ouvert. D’autre part, le Journal de voyage qui vous raconte mois par mois la vie du blog depuis sa création et vous donne des explications sur l’élaboration de ce voyage imaginaire. Vous trouverez les liens pour accéder à ces deux lieux sous ma photo. Bien à vous tous et merci pour votre chaleureuse fidélité.

Une mosaïque de regards enthousiastes qui m’accompagnent en profonde amitié… c’est très émouvant… suite à la lecture de vos réactions chaleureuses qui me touchent profondément, je n’avais pas d’autre choix que de mettre en lumière ce poème partagé. A chacun d’y reconnaître sa voix… J’y associe tout naturellement ceux qui n’ont pas pu s’exprimer et que je sais proches, et également tous ceux qui nous lisent régulièrement en silence et qui n’ont pas encore osé faire entendre leur voix. Un grand merci à vous tous et que le voyage continue en beauté, sérénité et amitié.

PARTAGE

Oiseau pris dans un rets sans faille,
Comment t’es-tu donc envolé?

J’entrais dans l’inconnu
Un murmure lointain m’appelait

J’osais enfin me poser
Sur une page d’amour

Ce livre à coeur ouvert
Tourné vers le soleil

La vie en vert
Bréviaire de la verdolâtrie

en rouge ou en bleu,
les bulles de nos rêves

Mélusine à la fontaine
ces mots font des perles
 

Un rêve éveillé aux doux reflets perlés
Une ondulation comme un état second

Dans le souffle chaud du parfum
Flotte l’esprit du cristal…

Embryon de vie
Voguant vers l’amour

Sang voyelles en explosions d’étincelles
Flamme de ton bleu ciel

Fantasia de bulles
Kaléidoscope de lumière

grenadine ou curaçao
ton regard pétille

500! wahou!

FIVE HUNDRED !!!!
I’ll drink to that !

Waouh !
quelle fête, quelle affluence, quel plaisir.

Je veux boire du champagne, je veux rire, je veux chanter!

Chouette on fait la fête !
Plouf ! Je plonge gaiement dans les p’tites bulles.

Dans le salon aux lumières bleues,
les mots tourbillonent dans les coupes et les flûtes.
Tout le monde est là, apparemment, la fête dure depuis vendredi.

Ils sont plus d’un à voyager dans un coup de rouge…

C’est un très beau texte,
bien illustré par une photo abstraite mais faisant rêver. 

L’oeil ouvert dévoile plus encore son immensité
sa richesse profondes et sa générosité.

Je viens d’acheter un appareil photo plus puissant
et vais essayer de capturer d’aussi belles images.

un schtroumpf
moi, je n’aime pas les anniversaires

Ossiane, une fois encore j’arrive trop tard pour la 500e
Avec tous je me réjouis, et croyez à ma profonde amitié

Alors, c’est une grande première pour moi !
Je suis en retard, et ça ne me déplait pas.

Il suffit d’un embouteillage pour ne pas être à l’heure
et louper le train de la fête…
Me retrouve au resto de la Gare de l’Oeil Ouvert
à siroter les dernières bulles…

Ouf ! … pour un peu j’allais passer à côté…
Je suis un peu occupée en ce moment !

NON ! Je ne vous ai jamais quittés !!!

Ici de belles rencontres sont nées,
Car voilà plus de deux années,
Que de temps en temps, je viens poétiser

que de merveilleux mots valsés
que d »amour partagé

Que cette partition reste toujours inachevée

Envie de voyages encore

Les yeux éblouis
tant de mots déposés
plaisirs partagés

Leurs mots
Comme de petites gouttes d’eau
Qui glissent le long des soifs

De la vie dans la vie
Murmures tendres
Timbres de mélodies

La vie ne serait-elle pas nulle sans bulles ?

La vie était belle quand elle se laissait croquer..

Bonjour mes bons amis,
Me voilà de retour
Au loin j’étais parti
Pour faire un petit tour.

Ossiane et les Amis de L’Oeil Ouvert

Disque

Soleil

Disque solaire

Cercle

Le jour se lève, masque de mousseline, un grain de beauté

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Le jour se lève
Masque de mousseline
Un grain de beauté

Pour cette belle journée printanière, j’ai choisi le soleil de chair rose de mandarine de Bernard.

Amour indicible

Oh ronde impermanence,
Eternelle émotion,
Je croque ta chair rose
De mandarine.

Disque imaginal
Flotte en instants d’espace
Sois mon hostie nimbée
De nacarat.

Délicatesse
Furtive, aux branches d’araignées
Bourgeon du jour naissant
Braise d’orfèvre
En ton écrin d’anthracite

Effluve poétique

Bernard

Lune de Miel

Pleine lune

Double lune

Clair de lune

Lune rousse

De fil en aiguille, je tombe de la lune, elle s'est décrochée

Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre.

De fil en aiguille
Je tombe de la lune
Elle s’est décrochée

La lune s’accroche dans le coeur de chacun. J’ai été sensible au beau message d’amour et de générosité qu’Annick a fait passer dans son poème.

Des milliards d’êtres
De vie
Se raccrochent
Et décrochent
La douce lune
Qui se raccroche
Sans cesse
Puisque jamais
Elle ne roule sa boule
Sur la terre en boule.
La lune s’accroche
Dans le coeur
De chacun
Car la lune
A un gros coeur
Qu’elle donne et se donne
Sans fin
Sur son fil éternel
Qui garde chaud
Les petits coeurs
De l’Homme
En mille étoiles
De beautés

Annick (son blog)

Photos de la pleine lune d’avril.

Méli-mélo

Méli-mélo

Méli-mélo

Méli-mélo

La nuit tricote ses pelotes de lune, rêves décousus

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

La nuit tricote
Ses pelotes de lune
Rêves décousus

Pour poursuivre ce méli-mélo de rêves un peu fous, voici une mosaïque de visions hallucinées très différentes, celles de Bernard, Fred, Maria-D, Feu Roméo et Daniel.

feux-follets
dans la forêt de mes rêves
tes boucles de flammes

Bernard

illumination
pommes d’amour flottent dans les airs
confusion verte

Fred de Toulouse

Arbres quenouilles
En écheveaux citron vert
Nuit électrique

Maria-D

Sous les feux des projecteurs
Annie, éblouie, dit
qu’elle aimait les sucettes
les sucettes à l’anis

Feu Roméo

Nuit dans la canopée
Mirages en phosphènes
Mon âme chavire…

Daniel (son site)

Gouvernail

Gouvernail

La vie qui tangue, voyage sans pilote, le coeur chaviré

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

La vie qui tangue
Voyage sans pilote
Le coeur chaviré

Le poème de Brigetoun est sorti en douceur de mon chapeau aujourd’hui. Un hommage à la matière noble du bois, à l’artisan et à son amour du travail bien fait qui nous invite à rêver dans notre monde de plastique et d’objets fabriqués à la chaîne.

douce, tranquille
assurance, de bois,
métal et cordes.

roue immobile,
promesse de voyage
au loin, dans le temps.

la main d’un homme
l’a façonnée, d’autre mains,
depuis, l’empoignent.

et nous partirons,
nos rêves bercés, gardés,
par les artisans.

Brigetoun (son blog)

Photo de péniche prise sur le Canal du midi.

Petit clin d’oeil amical à vous tous en ce tout premier jour du printemps.

Hublot

Hublot

Le Noir et le blanc entre le vide et le plein, clair de lune

Lecture du Haïku Calligramme: blanc, noir, blanc.

Le Noir et le blanc
Entre le vide et le plein
Clair de lune

Quel choix cornélien encore une fois! Fred sera l’heureux élu pour s’être complètement immergé dans ce vallon noir et blanc et lui avoir donné la respiration et les couleurs de la vie avec beaucoup de sensibilité.

les voyageurs du temps…

sur un parterre de pâquerettes
à ces parfums que rien n’arrête
heureux frissons comme un mirage
le nez en l’air dans les nuages

inspire…

dans ce vallon à l’herbe grasse
coulis de l’eau qui nous embrasse
se révéler le coeur léger
et dévoiler dans nos pensées

soupire…

le doux chemin de nos errances
perles d’étoile et de jouvence
se rencontrer l’âme réconfort
et partager amour à mort

expire…

comme des horloges nos tocantes
suspendues à des lèvres filantes
susurrer aux rayons du soleil
et savourer nectar d’abeilles

sourire…

électrons libres de l’éphémère
nos vies bridées et passagères
larme de rosée qui s’évapore
bourdonne et vibre en corps

Fred de Toulouse

Photo de péniche prise sur le Canal du Midi.