Carapace

Carapace

Carapace

Carapace

Carapace

Cocon d'étoiles, au chaud dans sa coquille, un coeur à prendre

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre

Cocon d’étoiles
au chaud dans sa coquille
un coeur à prendre

Quelque part dans un champ à la sortie de Belgodère…

Du blanc au noir, de la neige à la nuit étoilée, du givre au diamant, voici les cinq superbes poèmes de Maria-D, Monique, Sven, Bourrache et Marc qui rendent hommage à cette modeste fleur des champs qui recèle en son coeur de biens jolis trésors.

Un coœur de neige
Dans une nuit étoilée
Brise la glace

Maria-D

Toi, modeste fleur
Sur la terre abandonnée
Au milieu des champs
Et des prairies incultes
Toi, petite fleur
Aux étoiles éteintes
Qui porte en ton sein
Un petit coeur aimant
Toi, ma fleur
Que j’ai rencontrée sur mon chemin
Tu as su charmer mon regard
Tu es belle.

Monique

Diamant noir…

Enfermée dans ton hiver
en plein coeur des jours
comme un éclat de verre
comme un serment d’amour…

Aux éclaboussures du givre
dans le déshabillé du temps
sous la carapace des ombres
dans l’éblouissement du blanc…

Sven

Dis, -vagation poétique

Dis, amant noir
en plein coeur des jours
Ame en noir

Dans la nuit
Des chemins de traverse
Au bord des éboulis
En quatre coins
D’un espace oublié
Parmi les décombres
Les remblais, les fossés
dans le déshabillé du temps
A l’ombre de murs en ruine

L’est un secret jardin
Où l’on n’a besoin de rien

… d’un peu d’air.

Bourrache

A la lisière de l’hiver
Tu passes et ne me vois pas
Recroquevillé, cheveux au vent
J’attend le printemps

Doucement sous la chaleur,
Je quitte cette carapace
Offrant généreuse ma nudité
Coiffée d’un couronne de roses

Tes yeux se retournent
Mais tu continues ton chemin
Je me couvre alors d’un tissu d’opale
Ciselé de fine dentelle

Puis dépose un présent
Inclusion de mon cœur
Sur ma peau blanche immaculée
Tu t’approches et m’admires.

Marc

119 réflexions sur « Carapace »

  1. Comme tout cela est beau ossiane
    Cela me plait beaucoup… beaucoup…

    Un cœur de neige
    Dans une nuit étoilée
    Brise la glace

    Un cœur d’artichaut
    Carapace de verre
    Eclate rose

    Belle et douce nuit à toi

  2. Pour les non-initiés en botanique :
    ___

    Carotte sauvage
    Ma belle ombellifère
    Souvenir d’été
    ___

    Clin d’oeil, grand sourire et belle et douce nuit.

  3. Ces photos sont magnifiques, Ossiane.
    ___

    Coeur de nature
    Offert aux yeux las
    Du promeneur invisible
    En merveilleuse simplicité

  4. friselis de nuages,
    ressac d’écume,
    bloc uni et divisé,
    et planté là, noir,
    en étrange pépite,
    forme parfaite,
    trop, un peu, ton coeur

  5. Corymbe fermé
    La fleur coiffée d’un chignon
    Déploie ses splendeurs

    (Je crois que ce sont les photos d’ombellifères les plus expressives que j’ai jamais vues. Le léger flou de la seconde photo donne l’impression d’assister en direct à l’éclosion de la fleur.)

    Kirikino (http://www.kirikino.biz)

  6. Magnifique, j’adore, Ossiane, et les photos, et ton haiku, et ton calligramme en pépites de diamant.. je vais rechercher mon fils qui débute ses vacances dans le nord, et je reste admirative, mes mots prendront leur temps, c’est si joli!

  7. et je lis chacun, merci c’est beau! allez je me cours ma toto.. bon départ de ce jour, ici le ciel est ouvert, grand, beau, lumineux!

  8. Diamant noir

    Déposée sur la nature morte
    tu vis dans ce figé du temps
    flocon de voix sur nos lèvres
    semé dans le cocon de l’aube

    Dentelle délicate de la neige
    ourle les bordures de ta nuit
    se repose un coton de nuage
    en ton coeur de diamant noir…

  9. L’habit ne fait pas le moine.

    Apparences et préjugés.

    C’est une tendre fleur blanche qui se cache sous cette peau verte toute hérissée.

    Des bises amicales ° O o O ° o 0 0 o ° o ,

    Francis
    dans les brumes d’automne, ce matin.

  10. Joli clin d’oeil ouvert et bucolique à la carapace qui entoure l’Île de Beauté ce matin, toute la presse souligne le déploiement impressionnant, non de l’ombellifère, mais plus prosaïquement des forces de l’ordre avec leurs carapaces anti-émeutes…

  11. Dimant noir…

    Enfermée dans ton hiver
    en plein coeur des jours
    comme un éclat de verre
    comme un serment d’amour…

    Aux éclaboussures du givre
    dans le déshabillé du temps
    sous la carapace des ombres
    dans l’éblouissement du blanc…

  12. Temps, tant d’attente
    Briser la carapace
    Coeur à découvrir
    ___

    Derrière la brume matinale, promesse de soleil.

    Photos superbes, promesses d’une belle page à venir.

    Belle journée à tous.
    ___

    Marc (10 H 12) : « Ode à la pomme de terre » ?

    Clin d’oeil, hein !

  13. Marc :

    mais tu te débrouilles en cuisine. La pomme de terre en robe des champs, c’est délicieux !

    Sourire.

  14. Toi, modeste fleur
    Sur la terre abandonnée
    Au milieu des champs
    Et des prairies incultes
    Toi, petite fleur
    Aux étoiles éteintes
    Qui porte en ton sein
    Un petit coeur aimant
    Toi, ma fleur
    Que j’ai rencontré sur mon chemin
    Tu as su charmer mon regard
    Tu es belle.

  15. A la lisière de l’hiver
    Tu passe et ne me vois pas
    Recroquevillé, cheveux au vent
    J’attend le printemps

    doucement sous la chaleur,
    je quitte cette carapace
    Offrant généreuse ma nudité.
    Coiffée d’un couronne de roses

    Tes yeux se retournent
    Mais tu continus ton chemin
    Je me couvre alors d’un tissu d’opale
    Ciselé de fine dentelle

    puis dépose un présent .
    Inclusion de mon cœur .
    Sur ma peau blanche immaculé.
    Tu t’approche et m’admire.

  16. mes pensées continues

    ombellifères

    sur un tapis de velour vert
    A la lisière de l’hiver froid
    Tu passe et ne me vois pas
    Recroquevillée, cheveux au vent
    J’attend impatiente le printemps

    il montre doucement sa tête.

    Le soleil réchauffe l’espace
    je quitte imprudente ma carapace
    Offrant ma nudité couperose
    Coiffée d’un couronne de roses

    La lumière cristalline m’éclaire

    Tes yeux croise les miens
    Mais tu continus ton chemin
    Je me couvre d’un tissu d’opale
    Ciselé de fine dentelle de pétales

    Au comble de l’indécence

    J’y dépose au milieu un leurre.
    l’Inclusion de mon faible cœur
    Sur ma peau blanche a frémir.
    Tu t’approche et m’admire.

  17. Ossiane

    J’aime beaucoup la 1ère et la 3ième photo. Ces fleurs sont si belles et ton haîku est tout en tendresse

    Dans un écrin blanc
    Soupire un coeur avide
    D’éclore son printemps

    Belle journée toute en douceur
    Bises

  18. Dis, -vagation poétique :
    ____

    Dis, amant noir

    Couleur du soir

    Ame en noir

    Dans la nuit

    Des chemins de traverse

    Au bord des éboulis

    En quatre coins

    D’un espace oublié

    Parmi les décombres

    Les remblais, les fossés

    A l’ombre de murs en ruine

    L’est un secret jardin

    Où l’on n’a besoin de rien

    … d’un peu d’air.

  19. silencieuse présence…

    Sentir ta présence
    tel un souffle léger
    tel un doux baiser
    déposé sur le front…

    Avec mes pensées
    penser sans raison
    enfin rendre l’ âme
    qui est âme prêtée…

    Renoncer à retenir
    tout n’est qu’écume
    et rien qu’une plume
    qu’un ange a déposée…

  20. Dis, Ossiane :
    ___

    De mon jour de vie
    La pendule à l’Oeil Ouvert
    M’ampute d’une heure
    ___

    A quand le passage à l’heure d’hiver ?

  21. Mauvaises herbes…

    Il n’est rien pour nous consoler
    au bout des chemins empruntés
    il manque ces cailloux de pluie
    dans le lit asséché des torrents

    Il manque ces feuilles aux vents
    qui frémissent entre nos ombres
    et puis cette fleur dans nos vases
    qui ne pousse qu’en terrain vague

    Il manque un peu de sentiments
    dans les ressentiments éparpillés
    un peu plus de bleu sur la palette
    le temps nous fige et nous creuse

    Que faire de ces chemins désertés
    que faire de ces torrents dénudés
    et que faire de ces fleurs arrachées
    et du temps qui nous reste à naître ?

  22. Mauvaise herbe…

    Il n’est rien pour nous consoler
    au bout des chemins empruntés
    il manque des cailloux de pluie
    dans le lit asséché des torrents…

    Il manque ces feuilles aux vents
    qui frémissent entre les ombres
    et puis cette fleur dans nos vases
    qui ne pousse qu’en terrain vague…

    Il manque un peu de sentiments
    dans les ressentiments éparpillés
    un peu plus de bleu sur la palette
    le temps nous fige et nous creuse…

    Que faire de ces chemins désertés
    que faire de ces torrents dénudés
    et que faire de ces fleurs arrachées
    et du temps qui nous reste à naître ?

  23. suite

    …tu te pose sur ma corolle
    et tes ailes me frôlent
    toi le papillon frivole
    dont les couleurs m’enjole

  24. Bonjour Ossiane,

    Il y a un doublon avec mauvaise herbe, ben.. il va falloir en arracher une quand même…
    j’en profite pour te dire à la semaine prochaine, je te remercie pour ces très belles photos que je garde au chaud dans mon coeur, mais hélas le temps froid nous « déborde » et, tout le monde n’a pas encore de « coquille »… bonne continuation à tous. Merci pour tous vos mots imagés et poétiques. Je reste rêveur.

  25. Le temps prend longtemps
    Pour effacer le temps
    Et durant tout ce temps
    Que le temps mettra
    A « n’être » que de l’argent
    On aura … tant perdu

    Re-« naître » dans un ciel bleu
    Sortir de l’ombre
    Oser l’arc-en-ciel sur sa pallette
    Semer des cailloux
    Pour partager le chemin du torrent
    Poser sa plume sur une feuille d’automne
    Ranger le vase à fleur
    S’en aller contempler son jardin
    Découvrir des allées secrètes
    Souhaiter la bienvenue
    A ce temps … hors du temps.
    ____

    Oh, je divague, là…

  26. sous notre carapace
    des mots ettoufent
    ne demandent qu’a s’épanouir
    ouvront leurs ailes
    laissont les sortir
    dans le respect des autres
    le respect de nous même
    libérons la pensée
    de nos mains
    de nos coeur
    laissons les mots s’envoler
    vers d’autres cieux
    parcourir le monde
    parcourir le temps
    laissant ainsi les ailes
    de nos sentiments
    se posé sur des lèvres
    que nous ne connaitrons jamais

    bonne journée

  27. J aime beaucoup bourrache,
    oufff un peu de temps à moi pour lire de tout réel…

    merveilleux poèmes, que tu as retenus Ossiane, et si un ‘cooeur’, comme un ‘coeur’ c’est tellement beau déjà… bises.

    allez je me pose un doux moment à vous lire…et peut être à écrire?! qui sait? comme ce matin dans un vécu de vrai en autisme, les mots ne peuvent se poser…mais c’est une autre histoIre…

  28. joli, Marc!

    La fleur
    De peur de déranger d’être de trop
    Dans son antre en silence
    Elle a vu passé le temps
    Si lentement dans cette attente
    Sans jamais se mentir de vrai
    La fleur
    Qui s’ouvre un jour
    Ouvre son coeur
    Et rouvrir son coeur
    La palpite
    D’infinies douceurs
    La fleur
    C’est si bon de s’ouvrir ses pétales
    Pour frissonner les doux baisers
    Du beau temps de l’aimé
    Elle n’a plus peur
    De murmurer ses vérités
    La fleur

  29. Très beaux poèmes aujourd’hui avec les mots magiques de Bourrache et ceux de Marc empreints d’une délicate sensibilité…sous la carapace.
    une douce pensée pour Annick, allez je m’arrache…

  30. je te salue bien fort, sven.. bonne fin de journée.

    atchoummmmmm, c’est rien, juste un peu de l’air de Bourrache.

    bon aprem, Ossiane, sans oublier le ccccceur de neige de Maria.D.

  31. c’est un plaisir d’être parmi vous

    Bourrache tu as beaucoup divaguée mais j’aime c’est ce qui m’a permis de me lacher un peu sur les mots
    finalement je vais peut être manger des pomme de terre ce soir

    Maria.D, toujours très sensible

    Monique on a l’impression de se promener avec toi

    sven s’il est des mots magiques ce sont bien les tiens
    tu es un puis de mots et d’impression sans fond

  32. Sven :

    Drôle de temps pour la planète. Vais sortir mon bonnet, mon écharpe et rentrer dans ma coquille.

    (me déshabillerai au printemps prochain !)

    Clin d’oeil et sourire.

  33. Les mots me manquent et las d’écrire au larme poète et si git mon armure car affalé par la brise se meure le pêché , mais jamais de mon coeur je me laisserai dépérir car en révolte des lettres je casserais l’académie …;-))

    Bises Ossiane

  34. Bourrache, Maria D, Sven, Monique

    c’est un plaisir d’être parmi vous

    sven s’il est des mots magiques ce sont bien les tiens
    tu es un puis de mots et d’impression sans fond

    Bourrache tu as beaucoup divaguée mais j’aime c’est ce qui m’a permis de me lacher un peu sur les mots
    finalement je vais peut être manger des pomme de terre ce soir

    Maria.D, toujours très sensible

    Monique on a l’impression de se promener avec toi

  35. Compagnons et compagnes de cette mise en lumière, je suis ravie de faire un bout de chemin fleuri avec vous.

    Ah, le jardin de l’Oeil Ouvert… il est unique !

    (signé : l’architecte).

    Sourire à Ossiane.

  36. Saison de bure :
    bientôt les bouches sucrées
    embrasseront ton souvenir.
    Saison de soie :
    naîtra le temps
    du miel et des amants…

    Quel bel arc-en ciel dans les cieux !
    Bonne soirée à tous 🙂

  37. >Maria-D, Bourrache, Sven, Monique, Marc :
    Bravo pour ces belles approches, je n’avais que l’embarras du choix 😉

    Merci Maria pour tes superbes haïkus ; pas facile d’en choisir un 😉

    Merci aussi Sven pour ta mauvaise herbe. Ce thème me plait bien car tout le monde veut les supprimer à tort ; elles recèlent des secrets inestimables 😉 Bon week-end, je crois comprendre que tu t’évanouis dans la nature pour quelques jours 😉

    Tu as fait très fort Bourrache avec ce bel écho à Sven. Je te félicite aussi pour tes talents d’architecte et de botaniste qui ont tout de suite éclairé ma lanterne 😉 Merci pour ton humour ta gentillesse et tes divagations ;-)PS : j’ai remis la pendule à l’heure ; merci de l’avoir signalé. Au fait, ça se mange cette carotte sauvage ?

    Un petit coucou à la sensibilité de Monique et à Marc qui continue à pétrir les mots et les émotions comme un bon boulanger 😉

    >Brigetoun :
    J’aime la façon très sobre et précise dont tu décris les choses. Beaucoup de justesse dans tes mots. Bises.

    >Kirikino :
    Oui, j’ai voulu montrer les différentes phases de l’éclosion avec l’apparition de ce cœur qui m’a vraiment soufflée 😉 Bonne idée ce chignon ! Merci pour ce bel haïku !

    >Franc6 :
    Tout à fait Francis, on a souvent des a priori sur ces fleurs des champs qu’on ne sait plus regarder et pourtant… elles sont utiles, sauvages, belles… elles évoquent l’été dans la prairie, les jeux de l’enfance. Bon week-end à toi, je t’embrasse.

    >François :
    Je ne parlais évidemment pas de cette carapace là 😉 Je ne crois pas que ce soit une bonne idée de faire ce forcing. Je retourne à mon ombellifère légère;-) Bises.

    >Salade :
    Le pseudo évolue chez toi aussi 😉 Demain ce sera le homard 😉 Merci pour ces paroles pleines de sagesse mais il ne faut pas oublier que les illusions font aussi rêver 😉 Bises.

    >bonbonze :
    Aïe aïe aïe ! Quel est ce lieu de perdition 😉 Il fallait oser mais tu l’as fait 😉 Et Sven t’a prêté main forte 😉 Bon week-end !

    >Claudie :
    Je te retourne le compliment avec ton bel haïku gourmand, chère Claudie 😉 J’espère que tu te sens plus rassurée aujourd’hui. Bises à toi.

    >Annick :
    Prends ton temps pour te poser et écrire. Bises.

    >Bruno :
    Tes mots me laissent sans voix ;-)) Mais surtout ne pleure pas, ami Bruno 😉

    >JO :
    Superbe parallèlle entre rudesse et douceur, la carapace rigide se fendille et devient toute sensible et soyeuse, le temps de l’amour est là. Merci beaucoup, bonne soirée aussi !

  38. Carapace, espace intermédiaire
    qui ne s’applique pas qu’au bestiaire
    et qui prend tant de formes
    de couleurs et de textures
    pour protéger un lieu magique
    follicule qui telle une pellicule
    s’interpose et sans masquer
    donner à voir et protéger
    sorte de gangue pas inanimée
    fort solidement arrimée
    elle donne à penser
    qu’en son sein couvé
    se love un trésor
    elle laisse espérer
    qu’en ses reins
    elle porte un noyau
    en ogives, en ovale
    en ombrelle, en panache
    c’est bien là que se cache
    un inestimable bien
    qui abrité des turpitudes
    vit une telle solitude
    pourtant abrité
    il repose et dehors n’ose
    jeter plus que furtivement
    le début d’un passage
    tapis dense et ramifié
    ou tapi dans la pénombre
    le rameau exfolié
    soutient la paleur
    à peine effeminée

    quelle splendeurs
    ces ombellifères
    odorantes et fiéres

    Bonne soirée à tous
    bravo à marc c’est si évocateur

  39. annick mes pensées s’envole vers toi
    déguisé en petites etoiles scintillantes
    j’epère que tu les verra ce soir

  40. merci a thierry

    dans les notes haubans et rêveur tes evocations de vauban et de meurtrières m’avaient inspirés pour mes propres textes

  41. Merci O°°o°°Ossiane… bises vers toi et la belle Annick
    Bises vers Monique, Bourrache, Marc et Sven compagnons de voyage…

    Un baiser d’encre
    Cœur de la dame en noir
    Un éclat d’espoir

  42. Très beau Maria-D « la prison de strass », cela pourrait donner lieu à commentaire.

    « Ce comble de délicatesse qu’est la fleur…. » Jacottet
    _

    Comme une naissance
    Des entrailles de sa mère
    Chaleur du cocon
    _

    J’ai apprécié Marc le fait qu’on puisse avoir à travers mes mots une sensation de promenade, sans vouloir faire allusion à Jean-Jacques Rousseau la promenade est l’un de mes moments favoris dans la vie.

    Ossiane j’ai adoré ton sujet, côté campagne , fleur sauvage, et ton haïku est d’une grande douceur.
    Bonne soirée à tous.

  43. Tant mieux marc,
    dans le domaine des hautes
    technologies certains pédants parlent
    de fertilisation croisée moi je préfère
    un plus simple et convivial
    échange de bons procédés
    ou les vues ne sont pas interchangeables
    mais où les fenêtres psychologiques
    s’ouvrent, comme si déclic il y avait
    et qu’une amorce de piste, un
    semblant d’éclairage ou de recadrage
    surgit à propos dans le propos
    comme une invitation
    à prolonger quelque chose.

    L’épanouissement en trois temps

    d’abord resserré et inextricable
    le fouillis végétal table en corolle
    courbées en guise non de soumission
    mais bel et bien de protection

    ensuite dans la détente souple
    tournoie ensemble le couple
    énivrant de couleurs doubles
    il grise mais défrise

    enfin l’assagissement délicat
    comme un climat d’aplanissement
    dévoile, étale et lisse
    plus qu’un simple calice

    blancheur nacrée
    signe de regrets
    il ouvre son coeur

    et cette obsidienne
    tire des éclats
    mets dans tous ses états

  44. Ossiane,

    Ne mange pas de carotte sauvage mais par contre s’il en pousse dans un coin de ton jardin, laisse-la s’épanouir. Comme toutes les ombellifères, elle attirera abeilles et toutes sortes de bestioles bien utiles aux jardin d’agrément et potager.

    Nous avons de l’or à portée de main et … nous ne le savons plus …

    Je te conseille un p’tit voyage sur un site merveilleux :

    http://www.cuisiflor.com/les_recettes.htm

    J’veux pas faire ma pub’ … mais si tu cliques sur « bourrache » …

    Allez, à ceux qui sont prêts pour ce beau voyage … bon appétit !

    Et puis, laissez donc pousser des orties dans un coin de votre jardin … c’est la seule plante choisie par des papillons pour se reproduire et …

    … bon, j’arrête là ….

  45. Ben justement
    bourrache
    je n’ai plus de vrai jardin
    que dans ma mémoire
    tels ceux magnifiques
    d’huntington à pasadena
    et d’autres de l’enfance
    entre ordre et exubérance
    et puis ceux d’al andaluz
    comme de vrais paradis

    Pas facile d’aller chercher
    au loin , profond, ces souvenirs
    énivrants de senteur, ces délires

  46. En effet Bourrache, ces fleurs sauvages qui poussent dans des endroits incroyables (je les accueille volontiers dans mon jardin secret et pas secret) n’ont besoin que d’un peu d’air, mais aussi qu’on les regarde, qu’on les admire et surtout qu’on les protège.
    Francis Thomson dit :
    « Celui qui cueille une fleur dérange une étoile »

  47. Dis, Annick …

    Je viens d’allumer quelques bougies … pour m’entourer …

    Et j’ai pensé à toi … et à ton Doux Rêveur …

    Biz.

  48. Bourrache: Bonne observation, parce que je suis faché avec les accents, j’ai le parlé bien plat mais pas les pieds, et puis là je ne peux pas faire passer le correcteur.
    En plus des fois je ne relis pas et oh stupeur je vois des coquilles, toujours l’urgence ou la compulsivité !
    Au fait, qu’est ce qui te surprends le plus dans mon jardin imaginaire ?

  49. Et puis, j’en ai tant dit aujourd’hui … que je me permets de vous inviter encore … au dit des Ribaux …

    ____

    « Que sont mes amis devenus
    Que j’avais de si près tenus
    Et tant aimés
    Ils ont été trop clairsemés
    Je crois le vent les a ôtés
    L’amour est morte
    Ce sont amis que vent me porte
    Et il ventait devant ma porte
    Les emporta

    Avec le temps qu’arbre défeuille
    Quand il ne reste en branche feuille
    Qui n’aille à terre
    Avec pauvreté qui m’atterre
    Qui de partout me fait la guerre
    Au temps d’hiver
    Ne convient pas que vous raconte
    Comment je me suis mis à honte
    En quelle manière

    Que sont mes amis devenus
    Que j’avais de si près tenus
    Et tant aimés
    Ils ont été trop clairsemés
    Je crois le vent les a ôtés
    L’amour est morte
    Le mal ne sait pas seul venir
    Tout ce qui m’était à venir
    M’est advenu

    Pauvre sens et pauvre mémoire
    M’a Dieu donné, le roi de gloire
    Et pauvre rente
    Et droit au cul quand bise vente
    Le vent me vient, le vent m’évente
    L’amour est morte
    Ce sont amis que vent emporte
    Et il ventait devant ma porte
    Les emporta

    Rutebeuf (1230-1285)

    ____

    Belle nuit à tous.

  50. Thierry :

    ce sont les circonvolutions des chemins de ton jardin de 21 H 36 qui me posent problème … j’éprouve des difficultés à suivre …

    … j’aime « les simples » … surtout dans un jardin …

  51. >Thierry:
    Ta façon d’écrire est très particulière. Elle me fait penser à un tissu aux fibres très serrées dans lequel il faut s’insinuer d’un seul coup sans pouvoir respirer, non? L’effet d’une carapace que tu as voulu sans doute donner dans ton premier poème. Bien à toi.

    >Pam:
    Des paroles pleines de bon sens pour l’envol. Merci, je t’embrasse.

    >Monique:
    Merci pour ton enthousiasme, bonne fin de soirée.

    >Bourrache:
    Merci pour le lien, de nombreuses recettes… Mis à part la bourrache qu’il n’est pas facile de trouver, qu’est-ce que tu conseilles d’essayer? Je vois que j’ai affaire à une pro du jardin;-) Je ne savais pas pour les orties.

    >Coucou Maria,
    Je t’ai repêchée dans les spams, je ne sais pas pourquoi???
    Encore un bel haïku en hommage au noir, fée magicienne. Bises vers toi.

    >Marc:
    Même chose Marc, je t’ai repêché dans les spams mais je ne sais plus où est passé ton commentaire… Désolée. Bonne nuit.

  52. Maria-D :

    Tu veux pas m’éclairer sur ta Charlotte d’Espagne … ai cherché … ai pas trouvé …

  53. Bourrache: joli clin d’oeil pour ces « simples » qui ne sont plus autant prisées ni apprivoisées qu’en ce moyen age où avec ou sans galien
    mais surtout avec l’apport arabe les remèdes et pas que de bonnes femmes, puisque les mirs sans venir des émirs concoctaient eux aussi
    des potions, tisanes, décoctions, pommades et autres remèdes.
    La pharmacopée est bien allé dans la canopée en canot chercher d’autres principes.
    Oui tu as raison pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, sans doute pour se cacher en faisant pousser de hautes herbes.

    Merci de nous redonner du rutebeuf à lire c’est beau à en palir, vraiment c’est une attention si délicate.

  54. Merci Marc, Maria, Bourrache pour vos douces pensées hier soir, j’étais chez une amie avec Jean Sébastien,
    toute ma tendresse en ce début de matinée, vrs vous.

    Merci pour cette jolie vidéo, Maria.

    Enfermées dans le petit coffre
    Longtemps
    Les pépites se révèlent si fort
    A présent

  55. Que c’est beau, chaque texte à lire,. subtilité..et humour..
    Bourrache…je laisses pousser des orties dans mon jardin. -;)J’ai un petit faible pour les blanches…elles sont si belles dans la rosée du matin..
    Pam.la ..question de maturité me touche..aussi..et monique quelle belle
    phrase de Francis Thomson ..
    “Celui qui cueille une fleur dérange une étoile”..

    Chaque
    branche
    subtile
    offrande
    cisélée
    au coeur
    de l’éternité..

  56. Er cet ordi portable qui a enregistré des fautes de frapPe, et qui parfois envoie si vite juste en posant la souris, sans encore avoir choisi la belle ligne, m’agace. Je vais tenter de trouver le moyen d’effacer cette mémoire qui se fige depuis mon périple à Nantes avant les vacances.
    Annick, c’est A n n i c k, et c’est suffisant! Bonne journée à chacun!

    mais faut positiver,
    ce qui est chouette c’est que à l affichage apparait de suite le bon mail et le bon site web, alors peut être apparaitra aussi le bon nom…à suivre.

  57. merci a Bourrache et Maria-D pour le texte et la vidéo

    mis a nu

    je me déshabille devant vous
    en écrivant mes mots
    vous ne verrez pas corps
    il n’est qu’un voile mouvant
    sous les remous du temps
    Il couvre les cœurs.
    vos yeux ne verront que lignes et courbes
    point et virgule
    pleins et déliés
    vous ne verrez pas plus mon visage
    il transmute au fil de mon age
    vous ne découvrirez pas
    la couleur de mes yeux
    mes petites rides autours des yeux
    ni la nature de mes cheveux
    pour me voir
    lisez avec vos émotions
    lisez avec vos souffrances
    avec vos manques
    vos désirs
    Alors vous me verrez dans ma nudité.
    Offert à votre cœur
    mes entrailles livrées à vos mots
    A vous pourrez me me toucher
    de vos propres mots
    vous pourrez me détruire
    vous pourrez surtout m’habiller
    de vos beaux sentiments
    de votre bonté et votre générosité
    et me confectionner une carapace.
    alors je pourrais parcourir la vie
    vos mots comme boucliers
    ainsi j’affronterais
    le monde présent
    pour l’éternité.

  58. Il vente devant ma porte

    Je ne m’en irai pas aujourd’hui
    Fleurir quelques pierres froides
    Dans des jardins égarés

    Dans l’âtre, une flambée
    Tels des feux follets
    Les flammes y dansent

    J’y vois les visages aimés
    De ceux que j’ai perdus
    Que sont-ils devenus ?

    Il m’arrive alors de croire au paradis.

    Pour eux, je cueille dans mon jardin secret
    Un bouquet de pensées
    Et un brin de regret

    Le vent me vient
    Le vent m’envole
    Le vent m' »éventre »

    Attise la braise.

  59. >Maria-D :
    Une deuxième jardinière botaniste 😉 Belle inspiration sur cette note. Merci pour tes beaux haïkus imagés.

    >Pierre (2) :
    Deux haïkus très différents ! Je n’avais pas pensé à la cagnotte 😉 Merci à toi.

    >Marc :
    Bravo Marc, quelle mise à nu ! Ton dernier poème est magnifique car émouvant.

    >Bourrache :
    Superbe d’émotion Bourrache ! J’aime la simplicité de tes mots qui parlent fort. Ce premier novembre n’est malheureusement pas une journée très gaie. Je t’embrasse.

  60. Marc, j’aime vraiment beaucoup aussi.

    Mais fais gaffe quand même … l’hiver approche … pense au bonnet et à l’écharpe pour protéger la carapace …

    Clin d’oeil et sourire.

  61. Maria-D : c’est vrai que c’est joli tout plein « Charlotte d’Espagne ».

    Et grand merci pour la vidéo.

    Biz.

  62. merci pour vos mot qui me font plaisir

    bourrache ton poeme est très délicat et très émouvant aussi

    annick merci aussi j’aime aussi lire tes textesl sont emprunt de naturel sincérité sans voile aucun

    Ossiane merci de tes mots c’est vrai que j’essaye d’aller au plus profond de moi pour exrimer ce que je recens pour ecrire même dans des domaines que je ne connais pas . mais la contreparti c’est vraiment que je dévoile mes sentiments…mes souffrances……mes désirs….

  63. >Marc:
    C’est toi seul qui sais comment tu veux aborder l’écriture et jusqu’où tu veux aller. A toi de doser ou pas tes écrits, à toi de trouver ta propre voix/voie. Bonne soirée et merci d’être là.

  64. Trois étoiles……deux diamants….Rare mise en lumière … l’automne en lisière….Maria…..Monique…..Bourrache….Marc….Sven…..La promenade est belle et légère…..on froisse le givre….le coeur est en neige…on fond sous le soleil…..Fleurs peintes sur le « déshabillé du temps »…..poèmes déposés…..la tendresse s’installe….

  65. >Pierreb:
    Bonsoir Pierre, même quand tu rends hommage aux élus, tu fais le poète;-)Jolie esquisse de mots entre légèreté fondante et lumière givrée qui fait du bien dans la lourdeur d’un premier novembre que j’ai hâte de voir filer. Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end.

    >Thierry:
    Là aussi, lègèreté qui fait du bien dans la gravité d’un tel jour. Bien à toi.

  66. Merci Pierre b, puissent ces trois petites étoiles briller dans ce ciel d’automne en cette journée morose et se lover dans les coeur en quête de tendresse.

    Faire naitre une fleur
    La regarder s’épanouir
    Lui dire qu’elle est belle

    Bonne soirée à tous

  67. Dans le gazon tout dru pousse une carotte sauvage, son herbe se monte droite et elle s’isole longtemps à l’abri des regards, attend le juste temps en ailes naturelles pour penser dévoiler frimousse dans ce monde trop cruel, elle scintille dedans, bien avant de s’ouvrir, elle palpite son petit coeur précieux qui souvent perle une goutte d’émotion pure.

  68. Attendre.. attendre un temps infini, le temps est si long quand il passe…à regarder cette fleur des champs… qui prend le temps….bien plus de temps que la rose qui se dévoile fort vite….il lui suffit que son bouton s’ouvre.. chaque jour.. à chaque passage.. un peu plus… tout doucement.dans l’indicible, ce beau visible qui rend muet…mais à l’inverse la carotte si naturelle hésite plus longtemps de se faire voir… elle se questionne dedans ses couleurs et se parfume et se fait belle sans rien ajouter à son odeur d’elle…..rester naturelle prend tout ce temps, le temps du juste temps qu’il faut..pour juste être.. sans rien paraître.

  69. Petite fleur
    Petite reine
    Sans toi
    La vie se meurt
    Tu es la vie sur terre
    Le plaisir pour les yeux
    Dans ce monde cruel
    Ouvre toi petite fleur
    Pour le regard délicat
    De celui qui t’aime

  70. C’est joli Maria, je suis si émue…yaouh..tellement…

    tu vois je suis encore là, je lis et relis cette page, dans un tout beau silence,
    me faut du vide pour lire et écrire…
    MERCi Pour tous tes mots, Maria.
    j ai été fort émue PierreB, il faut un temps parfois pour le dire,
    fort de fort aussi Bourrache….

    je te souhaite une douce nuit, Maria.

  71. Pour toi Annick qui est peut-être encore là,
    Tu as raison le monde sans les fleurs n’aurait aucun sens, et ton poème Petite fleur, petite reine est très joli.
    Je te lis je t’écoute ce n’est pas facile de se dire souvent.
    Bonne nuit

  72. « Comme le rêve, l’écriture joue un rôle compensateur, elle occupe un vide, comble un manque, efface la solitude et l’enfance gâchée.
    L’écriture est amour, attente… »Anne Walter
    Cela peut être tout ça, mais bien autre chose encore, un plaisir de toute façon.

  73. je suis relà, je viens de rire devant l’écran tv, cela fait du bien quand un jour un peu lourd…

    Tes mots sont beaux Monique,
    cette fois, belle nuit, que je vais retrouver.

  74. >Annick:
    J’arrive un peu tardivememnt mais je te remercie d’avoir ainsi lassé aller ta plume pour cette jolie fleur des champs; tu ne vois pas, elle est tout sourire;-)

    >Monique:
    Merci pour ces pensées profondes, l’écriture est si riche qu’elle a une multitude de significations. C’est à chacun de l’apprivoiser, de la faire vivre et de la partager ensuite. Bien à toi.

  75. Amour carapace
    Amour, je t’aimais
    Aléas des blessures
    des pardons mal faits
    l’amour est-il là ?
    mais peur de souffrir,
    mais peur de donner,
    mis sous carapace
    Xtine

  76. >Xtine:
    Voilà encore un poème très sensible. Tu évoques comme dans l’autre note un thème qui n’a pas été beaucoup abordé sur cette note. Merci beaucoup pour la beauté de tes mots. Bonne fin de soirée.

  77. Bonjour,

    Je découvre seulement maintenant ton blog, c’est superbe de poésie tout simplement. Je n’ai pas encore tout vu, mais Carapace m’inspire ceci :

    Bien au fond
    Tout au fond
    Enfoui sous mille fils
    Entrelacés
    Magnifiques et graphiques
    Sommeille un Coeur
    Rose et tendre
    Pur et blanc
    Au grand jour
    Enfin ouvert
    Au grand jour
    Enfin offert

  78. >martine:
    Bonsoir, je vous souhaite la bienvenue sur le blog;-) Prenez votre temps pour la visite, la maison est ouverte 24h sur 24 😉 Belle écriture pour décrire ce cocon végétal. Merci pour ce petit cadeau de mots. Je vous invite à revenir quand vous voulez. Bien amicalement.

  79. A la brève rose du ciel d’hiver
    on offre ce feu de braises
    qui tiendrait presque dans la main.

    (Cela ne veut rien dire » diront-ils
    « cela ne guérit rien,
    ne sècherait même pas une larme… »)

    Pourtant voyant cela, pensant cela,
    le temps d’à peine le saisir
    d’à peine être saisi
    n’avons nous pas sans bouger, fait un pas

    au-delà des dernières larmes?

    Philippe Jaccottet

    Je n’ai plus le nom du poète qui a écrit ces lignes, désolée. J’ai pris l’habitude de visiter , aujourd’hui j’ose y déposer quelques mots, comme ça au gré d’une photo; celle là plutôt qu’une autre. C’est un beau voyage virtuel.

  80. >Salomé:
    Bonjour Salomé, quel joli nom! Je te souhiate la bienvenue sur le blog;-) Ca me fait très plaisir d’apprendre que tu as enfin osé prendre la parole et que tu fais partie des visiteurs fidèles;-) Ne crains rien, exprime-toi comme tu le sens. Il n’y a aucune règle particulière pour se manifester. n’hésite pas à nous rejoindre sue la dernière note. J ete présenterai aux autres poètes.
    Merci pour ce beau poème émouvant. Il est de Philippe Jaccottet. A bientôt!

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