Escalade

Escalade

Escalade

Squelette vivant, colonne vertébrale, mon labyrinthe

Lecture du Haïku Calligramme: bas, centre, gauche.

Squelette vivant
colonne vertébrale
mon labyrinthe

Photos prises au musée Guimet à Paris.

Aujourd’hui, je vous offre les quatre approches d’Yves, Patricio, Feu Roméo et Catherine. Dans ce labyrinthe entrelacé, elles sont toutes sous-tendues par le mouvement inspiré par la hauteur vertigineuse et le vide.

plongeoir bastingage
qui chutera dans l’oeil noir
glisse la souris

Yves 

Tarte à la crème

Entrelacs obsessionnels
Hardiesse de la manière
Un lampion à chaque tournant de l’intestin

Patricio

chasse tactique
épeire immobile
le saut de l’ange

Feu Roméo

chasse tactique
Danseur de l’extrême,
dans le défi de l’inaccessible,
les rochers sont ta piste de danse;
tu grimpes à vue,
tu saute et tu voles,
tu te plies et te déplies
de graton en graton.
tu te balances,
tu dynamises ton corps
et les prises infimes, sous tes chaussons,
deviennent les marches invisibles
de l’accès vers ta liberté :
la maîtrise de ton corps
dans la légèreté,
la sensation extraordinaire
d’une danse verticale
pour l’étreinte des hauteurs
dans le bleu du haut.
Tu danses aérien
solitaire et silencieux.
Tu joues d’astuce
vainqueur du vide
et des vertiges,
tout ton corps concentré
sur la pointe d’un pied,
sur le bout d’un doigt,
mais ton mental emplit
d’une force vive
à vouloir grimper toujours plus haut
vers la rencontre
de ton être
ton toi sur un toit du monde.

Ton secret ?
Faire de ce qui semble un mur infranchissable
un escalier d’aisance pour franchir les frontières du vide.

Catherine

Escalier

Escalier

Marches d'un rêve, une femme disparaît, le silence blanc

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Marches d’un rêve
une femme disparaît
le silence blanc

Photos prises au musée Guimet à Paris.

Beaucoup de concurrence dans cette ascension qui nous emmène toujours plus haut. Vertige des sentiments, jeu de construction, souvenirs d’enfance, rendez-vous d’amour, l’escalier est un lieu fort de symboles qui a fait joliment rêver Claudie à qui je souhaite la bienvenue sur L’Oeil Ouvert, Bernard, Neyde et amichel.

L’escalier, l’ai-je bien monté, pardon, descendu? Il m’a paru san fin, malgré la lumière qui m’a guidée! Perdue dans mes rêves, j’ai enfin atteint le sommet, que de marches pour te rejoindre, ton étoile agrippée au sommet, j’ai pu enfin valser dans tes bras accueillants et puis, pas à pas, à petits pas, sur les airs d’un menuet d’autrefois, nous avons redescendu l’escalier avec fébrilité, dans la hâte , j’ai failli trébucher, tu m’as alors soulevée et je me suis retrouvée dans les draps blancs de l’éternité

claudie

gagnants

neyde

De deux en deux marches
Je montais l’escalier
Sans fatigue, en souriant
Dans ma robe d’enfant
C’est petit l’escalier…

Une marche aprés l’autre
Chaque pied sur chaque marche
Souriant au monde
La vie m’inonde
C’est bien l’escalier…

Petit à petit, les deux pieds
sur chaque marche
souriant de moi même
je monte à grand-peine.
L’escalier est trop haut!

échelle

Jadis je suis allé en paradis
Non par l’échelle de jacob
Mais par un escalier de bois gris
De marche en marche
Je volais
Sans les compter
A la main un joli bouquet
Des fleurs qu’elle aimait
Je volais
Sans prendre le temps de respirer
Je savais qu’elle m’attendait
Dans la chambrette sous les toits
Je volais
Alors
Comme mon cœur cognait !
Et arrivé sur le palier
Tout doucement
Je murmurai
En entrouvrant sa porte
C’est moi
Vois ce que je t’apporte
Fougueusement on s’embrassait
Avant même de refermer
Jadis je suis allé en paradis
Par un escalier de bois gris

amichel

filet

Claire-voie

Claire-Voie

Claire-Voie

Claire-Voie

Claire-Voie

Claire-Voie

Derrière ta vitre, tu contemples le vide, je t'offre le plein

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Derrière ta vitre
tu contemples le vide
je t’offre le plein

Entre la voie de soi, la voie du tao, la voix du chant, la voie de l’eau et la voix du ciel, voici les extraits choisis de Bruno, Maria-D, Pierre (2), Neyde et Chris.

C’est dans l’ombre du tréfonds de mon moi en abîme de mon soi,
que je découvre la lumière.

Bruno Decuyper (son blog)

Sur la voie du temps
J’écoute le plein du vide
Un poème Tao

Maria-D

J’accepte la voie
Dans les brumes du Mont Lu
Le souffle de vie

Maria-D

A claire-voie
Je fredonne
A mi-voix
Je te vois

Pierre (2) (son blog)

Derrière la vitre
Belles plantes aquatiques
Écrivent des lettres.

Avec la main,
Pour tisser un poème,
Tu peux les cueillir.

Fêlures dans l’eau,
Claire-voie en vitre
Toute entière est restée.

Neyde

Claire-voix

De l’autre côté du miroir, je l’entends
De sa claire voix, grêle, reflet du mauvais temps
Petit grêlon qui, sur ma pelouse, se répand
Je te prends alors la main, en un éclair le ciel se fend

Dur-dur de lutter, dur-dur d’avoir le dessus
Lorsque le ciel se déchaîne, cette peur que l’on attribue
A cette nature et pourtant l’Homme et sa pollution
Aujourd’hui, ciel mitigé, à quand les prochains grêlons ?

Chris (son site)

Nanterre Je lève enfin la clé du mystère. Ces photos ont été prises à Nanterre près du Parc André Malraux. Il s’agit de grands cubes de verre creux entourés de bancs sur lesquels sont inscrites des phrases concernant la paix dans le monde.
Pour en voir davantage, cliquez sur la petite photo ci-contre.

Vie

Les Alpes en vue aérienne

Les Alpes en vue aérienne

Il neige sur ta peau, coule le temps dans tes veines, ton coeur palpite

Lecture du Haïku Calligramme: haut, verticale, centre.

Il neige sur ta peau
coule le temps dans tes veines
ton coeur palpite

Un joli cocktail de perceptions différentes avec les regards d’Annie-Claude, Maria-D, Brigetoun, Fugitive et Pierre(2).

Marques de la vie
Se creusent des sillons gris
Le blanc résiste

Annie-Claude (son blog)

Le toit du monde
Je me sens si petite
La vie est grande

Maria-D

camaïeu heurté,
irisé de lumière,
chute dans le gris

Brigetoun (son blog)

L’air glacé, rugueux
Hérisse d’un éclat dur
L’émouvant défi

Fugitive (son blog)

Une caresse
Tout entier en unisson
Ton corps vibration
Chante

Pierre (2) (son blog)

Photos aériennes des Alpes.

Mirage

Jardin de Côme

Echos du miroir, reflets de l'invisible en mosaïque

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Echos du miroir
reflets de l’invisible
en mosaïque

Les reflets, le mouvement, le bouquet pulvérisé dans le jeu de lignes rigides, je les ai trouvés chez Annick, Johal et Brigetoun.

Vasque de fleurs
Piste de décollage
Tendre envol

Annick

-Harmonie minérale-
Juste un vase ébouriffé…
C’est la vie !

Johal

Gauche inclinaison
un homme a pensé
la rigueur du cadre,
et l’a pulvérisée
par le jeu du reflet.
Sur la vie morcelée,
brouillée, comme un chant,
point d’orgue du bouquet,
vie échevelée
dans la géométrie.

Brigetoun (son blog)

Photos prises dans un jardin de Côme.

Hublot

Hublot

Le Noir et le blanc entre le vide et le plein, clair de lune

Lecture du Haïku Calligramme: blanc, noir, blanc.

Le Noir et le blanc
Entre le vide et le plein
Clair de lune

Quel choix cornélien encore une fois! Fred sera l’heureux élu pour s’être complètement immergé dans ce vallon noir et blanc et lui avoir donné la respiration et les couleurs de la vie avec beaucoup de sensibilité.

les voyageurs du temps…

sur un parterre de pâquerettes
à ces parfums que rien n’arrête
heureux frissons comme un mirage
le nez en l’air dans les nuages

inspire…

dans ce vallon à l’herbe grasse
coulis de l’eau qui nous embrasse
se révéler le coeur léger
et dévoiler dans nos pensées

soupire…

le doux chemin de nos errances
perles d’étoile et de jouvence
se rencontrer l’âme réconfort
et partager amour à mort

expire…

comme des horloges nos tocantes
suspendues à des lèvres filantes
susurrer aux rayons du soleil
et savourer nectar d’abeilles

sourire…

électrons libres de l’éphémère
nos vies bridées et passagères
larme de rosée qui s’évapore
bourdonne et vibre en corps

Fred de Toulouse

Photo de péniche prise sur le Canal du Midi.

Blanc

Paon.

Traîne de paon

Il Neige du Coton, Elle se Pare de Flocons, Sage comme une Image.

* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Il Neige du Coton,
Elle se Pare de Flocons,
Sage comme une Image
.

* Photo de Paonne blanche blanche prise dans les jardins d’Isola Bella, une
des trois îles Borromées qui se trrouvent sur le Lac Majeur en Lombardie.
Pour en voir ou en entendre davantage sur le paon blanc,
faites un détour éblouissant par L’oeil vagabond ou allez ici