Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Oiseaux des songes
Le souffle du voyage
Fleurs de papillon
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Oiseaux des songes
Le souffle du voyage
Fleurs de papillon
* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
La Tête la Première
Ils Enracinent leur Coeur
Au Bord de l’Etang.
* Photos prises en Camargue gardoise près des Saintes-Marie-de-la-mer.
Ce petit arbre est un tamaris qui produit des chatons roses au printemps.
On le voit fréquemment dans les régions méditerranéennes.
Pour en savoir plus sur les tamaris
* Un clin d’oeil amical à un blogueur heureux Jean-Louis Huss à sa joyeuse équipe, ainsi qu’à leur blog « Actu bien pris tes comprimés? » qui propose un regard original sur l’actualité, des bons mots, des balades bourguignonnes et des tas d’autres surprises… Pas de quoi s’ennuyer.
* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Sur le Ciel Délavé
Un Regard Argenté Plonge
Dans l’Eau de Jade.
* Photos prises en Camargue gardoise près des Saintes-Marie-de-la-mer. L’arbre est un saule salix. D’origine celtique, le mot « saule » signifie les pieds dans l’eau.
Pour en savoir plus sur les saules
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama.
* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Fleurs de Soufre
Un Goéland S’envole
L’Orage Gronde.
* Photo de paysage lacustre près d’Aigues-Mortes en Camargue.
* Un autre grand ami de la première heure de ce blog m’a rejoint cette semaine. Il s’agit de François Arnal, un stéphanois (natif d’Ardèche) amoureux des jardins et des paysages. François enseigne la géographie avec tout autant de passion et fait partager son intérêt pour les blogs à ses élèves. Il consacre ses loisirs à mettre en valeur son magnifique jardin de Marandon qui se trouve sur les hauteurs de Saint-Etienne. Ce jardin est le reflet vivant du hasard de ses promenades et voyages au travers de la multitude de plantes qui le composent. Plus d’une centaine de variétés de roses s’y côtoient. Son jardi-blog Ahah est une fenêtre grande ouverte sur cet art du jardin, sur le monde du paysage et des balades. Vous y trouverez des surprises (ahah…) et quantité de conseils pour choisir vos plantes et concevoir votre jardin secret… Je vous invite à vous immerger dans ce foisonnement végétal pour prendre une petite respiration, faire une promenade ou tout simplement pour rêver.
Reportez-vous au portrait détaillé de François sur la note 1, la note 2 et la note 3 que le blog Profil lui a consacré.
Voici le regard du géographe sur ce paysage lacustre:
Le plus simple et le plus banal des paysages résulte toujours de la rencontre entre la nature et la société.
C’est dans le croisement des données du milieu (ou de l’environnement), de celles des hommes (qui habitent le lieu) et du regard de l’observateur (qui passe et qui contemple) que s’invente le paysage.
Le paysage n’existe pas en soi, il est un produit de l’histoire et de la société qui le créent. Il ne se révèle que par le regard de l’observateur (ici la photographe et vous le spectateur). Il est un mélange d’objectivité (les éléments visibles dans le cadre de la photographie) et de subjectivité (ce que je ressens face à ce paysage, ce à quoi il me fait penser, ce qu’il évoque pour moi).
« Le paysage ne se réduit pas aux données visuelles du monde qui nous entoure (…) inversement le paysage n’est pas que le « miroir de l’âme », il se rapporte à des objets concrets ». Augustin Berque géographe.
Alain Roger quant à lui pense que tout paysage est un produit de l’art.
Nous ne voyons pas la Sainte-Victoire de la même façon que depuis que Cézanne l’a peint, ni le Canal du Midi depuis qu’Ossiane nous l’a révélé à sa manière.
Le mérite de son blog est de nous dévoiler cette subjectivité par le biais de la poésie. A chaque découverte d’un lieu (ici les environs d’Aigues-Mortes), le blogueur a envie de laisser un témoignage, une trace de son passage, une empreinte. Ossiane photographie les régions selon sa sensibilité. Le plus frappant c’est que lorsque qu’une normande apporte son « oeil ouvert » sur le Languedoc, elle nous rapporte des tons gris, argent, vert pale, brun, des ciels d’orage, de l’eau vaseuse. Ossiane photographiant la Camargue gardoise ne donne pas la même image de ce lieu que le fils de languedocien ou le géographe que je suis. Je passe moi aussi dans ce milieu mais le regard que je porte sur ces espaces est différent.
Pour finir je dirais quelques mots de ce paysage dont le format panoramique se rapproche de la vision in situ.
Nous sommes ici en un espace lacustre, une zone humide entre terre et mer. Ce lieu est chargé d’histoire, il est marqué par la religion. Saint Louis le catholique partait pour la croisade. Marie Durand la protestante camisarde enfermée dans la Tour de Constance, se désolait de ne voir que ces étendues grises et saumâtres à ses pieds. Les activités sont multiples aujourd’hui entre les Salins, les vignobles, les manades et l’activité touristique : la diversité est grande. Mais ces paysages sont fragiles, ils demandent de l’entretien, de la protection, de la sauvegarde. La mer gagne ou perd du terrain, le sel est toujours présent prêt à rompre le fragile équilibre.
Voir les paysages géographiques pour percevoir le regard photographique de François le géographe.
* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, droite.
Debout dans le Vent
Il Savoure la Caresse
De l’Aventure.
* Photo de Camargue, un cheval blanc qui a donné son nom à la région de l’embouchure du Rhône. Cette race fait partie des plus anciennes races du monde. Symbole de liberté, ce sont des chevaux rustiques et solides qui se sont bien adaptés à cet environnement de dunes et d’étangs. Ils sont élevés en « manades », en liberté totale et en plein air. Ils sont montés par les gardians qui parcourent les marais pour surveiller les troupeaux de taureaux. L’hiver, on dresse les chevaux. Le Camargue est le moyen de transport idéal dans ces terrains marécageux. Pour en savoir plus …
* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, droite.
Nuage Blanc
File Chercher sa Lune
Dans les Salines.
* Cette semaine, j’ai invité mon amie Aurélie de la Selle, que l’on connait bien dans la blogosphère sous le nom d’Oreillette, Aurélie, Lilly, Li. Elle parsème les blogs de ses bulles de poésie et de sa générosité amicale. Lilly a un style d’expression artistique bien à elle. Ellé réalise de subtiles aquarelles pleines de douceur et de vie qu’elle accompagne de splendides haïkus. Elle a déja publié deux livres: « Carnets de voyage « Londres » Ed. Louis-Vuitton 1996 et « Sans la miette d’un son » Ed.Tarabuste, 2001. Je vous invite à visiter son blog « Oreillette » pour découvrir son travail. Cliquez sur les liens suivants si vous voulez lire son portrait ou si vous voulez la rencontrer dans une émission de France 5 intitulée Les mots sont mes amis.
Voici les trois haïkus qu’elle m’a envoyés.
Un pour Crin Blanc inspiré du film d’Albert Lamorisse,
un autre pour Napoléon qui reçut Vizir en cadeau de la part de Talleyrand
et le dernier pour Lilly qui est née sous le signe du Cheval de Feu en 1966.
« je ne parle pas comme tout le monde
mes paroles sont souvent bullées atypiquées aseptisées
je saisis les mots à l’instant comme pour attraper un joli papillon
dans un filet et je les lâche
c’est cela ma poèsie du quotidien »
« Crin Blanc »
Vent du Sud
Tourbillons des joncs de mer
Le soleil soulève
Surgit Crin Blanc
Promesse de la Vie
« Vizir »
Après l’Ondée
les nuages s’estompent
Court Vizir
à la trace de Napoléon
Bouclier de l’empereur
« Cheval de feu »
Sur la Terre fertile
Tapis de blés d’or
Roule, Cheval de Feu
Tâche immaculée
galopant avec subtilité
Brouillard de 1966
Lilly
* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, droite.
La Crinière au Vent
Tu M’invites à Te Suivre
Dans la Lagune.
* Photo de Camargue, un cheval blanc qui a donné son nom à la région de l’embouchure du Rhône. Cette race fait partie des plus anciennes races du monde. Symbole de liberté, ce sont des chevaux rustiques et solides qui se sont bien adaptés à cet environnement de dunes et d’étangs. Ils sont élevés en « manades », en liberté totale et en plein air. Ils sont montés par les gardians qui parcourent les marais pour surveiller les troupeaux de taureaux. L’hiver, on dresse les chevaux. Le Camargue est le moyen de transport idéal dans ces terrains marécageux
* Un clin d’oeil amical et complice à Kaïkan et à son vaisseau amiral mystérieux.