Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas
Château de sable
elle flotte dans son rêve
reflet de son âme
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas
Château de sable
elle flotte dans son rêve
reflet de son âme
je vais « jouer » pour construire un château de sable avec :
* Construction * Enfant * Père * Marcheur * Silences
* La Galerie des Passagers * Intervalles * Surface
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
c’est en retrouvant un petit texte « ancien » que cette idée m’est venue.
Le voici :original : texte de l’hiver 1982 à Aix-en-Provence , Toulon et Bretenoux :
l’architecte malade de ses visions paraboliques dessine dans sa tête des cicatrices vertes en bois sur le sable des plages ouvertes aux nuits de janvier
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
l’architecte malhabile dans ses visions paraboliques dessine dans sa tête des souvenirs verts en bois sur le sable des plages ouvertes aux nuits de janvier
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
« marcheur
dans la galerie des passagers
l’enfant
des intervalles
habille les silences
du père
construction
à la surface
« des châteaux de sable » »
foncer, déterminée
pour que ne s’efface pas l’image
avant d’être réalité,
et elle devra plus tard
regarder la réalité
faire de son oeuvre un souvenir –
à grands pas pour narguer le temps
C’est des années plus tard qu’elle se sentirait passagère dans tout ce jaune, oui, Ossiane, tu as raison, un point d’appui, un environnement, un hasard aussi, d’habiter sur une île à Paris, flottante comme un dessert mais je ne pense pas à elle à propos du jaune, mais non, pas du tout, et elle non plus devenue passagère de ce voyage dont elle a perdu le fil du temps. Femme au miroir, son âme, justement. Mais pas de Miro là, je ne te l’ai pas dit. Si le transport de Jack est jaune, c’est à cause de la poste. Voilà son rêve à lui, son immense projet, le porter au bout du monde ce n’est pas assez. Crocodiles, requins, clé à molette, veste de cuir. La voilà maintenant, elle, sur une île flottante quelque part entre la terre et la ceinture astéroïde.
Lorsqu’il n’était encore qu’une petite fille, Le corbusier, himself, avait raté un concours d’architecture.
Bonne journée à tous.
Je pars construire ma journée, ma volonté et mon imagination pour bagage,
ma tête pour découvrir, pour imaginer, pour bâtir. Chaque jour est une
construction nouvelle, qu’il faut avoir à coeur de réussir. Ca s’appelle construire sa
vie.
L’oeuvre achevée
l’enfant satisfaite plane
abandon au vent
Tes deux notes Ossiane sont belles en prose de l’enfance ou l’imaginaire vagabonde au gré du vent, ou l’adulte à une énorme responsabilité pour l’ épanouissements . Cela me rappel que moi je vendais des fleurs en papier ;-))
Bises
face à la mer
construction éphémère
château de sable,
la vie comme une fable
imaginer, modeler, regarder, modifier, imaginer
jusqu’a ce que la mer face ses premières destructions
des cris pour effrayer la mer
Pour qu’elle se retire. l
la repousser avec ses mains avec son cœur
mais elle monte inexorablement
recouvrant peu à peu ce travail de géant
pourtant rien n’est triste.
on recommencera demain
un autre château un autre rêve
Une autre histoire.
plus tard , bien plus tard
cet Edifice deviendra repère
Quand l’assaut des vagues futur !
démolira peu a peu les remparts de certitudes
quand les espoirs construits s’écrouleront comme ces châteaux de sable
ne pas s’enfermer dans sa tour, dans son donjon.
Se rappeler cette enfance.
construire ses rêves encore et encore
même s’il sont détruits par la suite
ne pas s’arrêter
imaginer, modeler, regarder, modifier…imaginer
jusqu’au dernier souffle
jusqu’à ce que le temps nous engloutisse
dans les profondeurs de la terre …
alors peut être un jour serons nous aussi
ce château éphémère….
belle journée
Reflet brillant
de l’enfant batisseur.
Aaah Jeunesse pressée…
C’est beau, Marc.
Dans sa petite tête
Elle n’a jamais construit
De château en Espagne
Car ele sait bien que la mer forte
Alors elle construit
Pelle à pelle
Petit grain à petit grain
Et puis si l vague l’entraîne
Elle reconstruit
Ou emmène sa construction plus loin
Elle visualise pour le vivre de plein, comme la vie un chateau de sable qui se construit au fil de son jour, et puis,
la vie décide de tout laisser sur place, la maison,
et elle voit les enfants prendre leurs voies vers devant, les enfants,
il faut alors se poser seul, dans un petit lieu,
garder en intérieur une contruction qui a permis qu’ils se construisent, malgré tout,
et juste un tas de briques en partant,
et apprécier son tout petit lieu, en paix,
en se souhaitant une santé qui permet d’apprécier le plus longtemps possible,
et puis des petits bonheurs, des échanges simples en force,
pour échanger, découvrir, se trouver encore,
sur le chemin de la vie,
qui n’a de cesse de nous construire,
même si parfois,
elle déconstruit, et nous force à nous extraire,
et à voler encore dans des rêves à oser tenter se vivre,
le pas de la vie construit une brique son chaque jour,
puis parfois marche dessus par erreur ou volonté,
et faut recommencer,
et parfois les briques élèvent un mur stable
et parfois le mur est bancal, et faut recommencer,
chaque vie singulière amène ses peines ses joies,
à se mourir et se vivre d’aimer,
dans son petit coeur tout chaud qui envole l’âme,
haut fort haut pour apprécier la vie à distance,
et trouver dans la profondeur du vécu,
toute la hauteur pour se voler souriant et la rire la vie,
malgré tout,
même si elle déconstruit autant qu’elle construit,
c’est bon de t’aimer, la vie.
Rive aux herbes menues. Brise légère.
Barque au mât vacillant, seule dans la nuit.
S’ouvre la plaine aux étoiles suspendues ;
Surgit la lune, pressant les flots du fleuve.
L’homme laisse-t-il un nom par ses seuls écrits ?
Vieux, malade, que le mandarin s’efface !
Errant, errant, à quoi donc ressemblai-je ?
– Mouette des sables entre ciel et terre.
___
Rêve de toujours
Princesse en son palais
Désir friable
___
Biz et bonne journée à tous.
Belle au Bois Dormant
Elle rêve de chateaux en Espagne
Elle laisse ses empreintes sur le sable
Son imaginaire est incommensurable
Elle continuera de soulever le sable
Sans faillir, Inlassable,
La vie se construit, tel un défi
Vivre le présent, vivre son désir
Construire son avenir
Qu’importe, s’il faut, pour remplir son seau
Pateauger dans l’eau
Avec sa pelle et son rateau
Le chateau en vaut bien la peine
Laissez donc planer vos rêves!
Bonne journée à tous et bises
Joli texte, Marc
Yaouh,
tes mots me font sourire bien fort, merci, si pleins de splitch…
BISES à chacun,
allez, je quitte pour un moment, de délicieuses lectures..
ELLE est tendre, le petit ventre en avant, déterminée, elle plane le sable, son petit seau à la main, a même fait tomber son pâté de sable rose, qu’importe, elle moulera à la louche de sa menotte sa petite tour de fée…
Château dans les sables
l’enfant en rêve s’esquive
Au bois dormant
et déjà elle sait
ce que construire demande d’effort,
d’eau transportée,
de sable creusé,
et d’épaules crispées,
ce qui est limitation par la matière
qui encadre le rêve,
ce qui est joie de créer
Et le chantier
Commencé hier
Continue de plus pelle !
Château en construction
Déjà un joli donjon
Créneaux et mâchicoulis
Sur la plage ont surgi
Et ce n’est pas fini !
Petite princesse
En quête de rêves
Elle arpente le sable
Et construit sans trêve
Châteaux forts ou
Châteaux en Espagne
Jour après jour sur la plage
Remettre son ouvrage
Pour lui confier son âme
Et conserver enfin
Tous ses secrets cachés
Quelque part…
Au bout de la plage
___
La voyez-vous belle
La dormante en son bois ?
Corps figé
Par une pomme empoisonnée.
De méchantes fées
Têtes penchées
Sur un berceau.
Ni nains
Aux noms marrants
Ni seau ou râteau
Aucun château
Sans pelles.
Le prince charmant
Ment.
Evanescente,
Ephémère bulle.
Ses rêves planent.
Il était une fois …
Elle craint
Le baiser
De la tarentule.
___
construire, ensemble, une vie meilleure…
Ossiane : je tente une nouvelle expérience :
J’ai lu ton conseil hier soir et vais de ce pas voir si c’est efficace :
D’abord le texte :
Joe Dassin
Le château de sable
On construit parfois comme les enfants,
(Comme tous les enfants)
Un château de sable et de vent
Un château de sable qu’on bâtit pour l’éternité.
Mais les tous premiers flots vont l’emporter.
J’avais fait pour toi près de l’océan,
(Comme tous les enfants)
Un amour de sable et de vent.
Et pour cet amour
Pour toi la princesse du grand château,
Rien n’était assez fou, ni assez beau.
Mais les vagues montent et l’enfant qui revient
Ne retrouve que le sable.
Des donjons, des tours, le lendemain matin,
Il ne reste plus rien…
On construit parfois comme les enfants,
(Comme tous les enfants)
Un château de sable si grand,
Et si vaste qu’on a l’impression de s’y promener.
Qu’il contiendrait la Méditerranée.
J’avais fait pour toi près de l’océan,
(Comme tous les enfants)
Un amour de sable si grand,
(Un amour de sable)
Qu’il était parti pour durer la vie,
Il a tenu l’espace de la nuit.
Mais les vagues montent et l’enfant qui revient
Ne retrouve que du sable,
Des donjons, des tours, le lendemain matin,
Il ne reste plus rien…
Et maintenant,
Le même en musique !
http://www.dailymotion.com/relevance/search/chateau+de+sable/video/x37m3w_le-chateau-de-sable-dassin_music
Vais-je aller directement en prison ?
Suspens !
Merci Ossiane
Ca marche !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Châteaux de sable
Comme l’enfance recouverts.
Marée noire de la vie !
___
Christineeee : A mon avis, t’es arrivée « direct’ « .
Jamais perdre espoir : parfois les portes de prison s’ouvrent …
Clin d’oeil et sourire.
_
Autre registre :
_
J’AI L’ÂME À LA VAGUE
F. Mallet-Joris – M. Grisolia – M.P. Belle
J’ai connu des îles
Dans le monde entier
Jacques Alain ou Gilles
Je les ai quittés
J’ai connu des havres
Dans le monde entier
Mais ce qui me navre
C’est de m’attacher
J’ai l’âme à la vague
J’ai l’âme qui vogue
Avide elle drague
C’est comme une drogue
J’ai connu des mers
Dans le monde entier
Des mers et des terres
Que j’ai traversées
J’ai connu des haltes
Dans le monde entier
Plus rien ne m’exhalte
J’ai tant voyagé
J’ai l’âme à la vague
J’ai l’âme qui vogue
Avide elle drague
C’est comme une drogue
J’ai connu des peines
Dans le monde entier
Ce sont des rengaines
Qu’il faut oublier
J’ai connu des larmes
Dans le monde entier
J’ai posé les armes
Viennent les regrets
J’ai l’âme à la vague
J’ai l’âme à la mort
Et je désespère
De trouver un port
___
je me suis amusé à prendre certains de vos mots
pour en faire ceci
les ports en ce moment ca va pas fort
les chateaux fort sont en ruines
mieux vaut peut être prendre le large
mais évité par avis de tempête
éviter aussi les marées noires
en fait on est a l’abris nul part
alors mieux vaut construire une petite bicoque de brique
en pataugeant dans l’eau ériger face a la mer
qu’un chateau de vent et de sable
un chateau friable.
et s’offrir aux baisers de l’océans plutôt qu’a celui de la tarentule
et s’envoler comme une mouette de sable entre ciel et terre
comme un Eternel batisseur de rêve nargant le temps .
belle journée
Et oui Bourrache,
Après quelques jours de galère
Ossiane toujours à la pêche
d’une pauvre prisonnière !
maintenant libérée
Vive la liberté
de pouvoir s’exprimer
sans crainte de retomber
dans le trou sans fond
de la sombre prison !!!!
La recette d’Ossiane a vraiment du bon !
.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2006/03/31/2006_03_lune/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/01/02/caravane/#comments
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>Bourrache. Tu m’as fait sourire avec ta »dormante en son bois »
Que de pellettées sur le sable
Le château « fort » a de solides murailles
La marée, hélas, engloutit ce bel ouvrage
Et, la petite fille trop sage
Envolés ses rêves, ses enfantillages!
Au bord du rivage, quelques grains de sable
Elle regrette, amère, le temps béni
Où passait le marchand de sable
Où elle croyait à ces histoires de fée
Où le petit poucet semait de petits cailloux ..
Pourtant, la marée basse ramène des coquillages
Sur le sable…
Le temps a passé
La petite fille a compris le message
Grandir, « être », se construire
Ne se font pas sans franchir des obstacles
Il faut toujours croire aux châteaux de sable
L’enfance a besoin de se nourrir d’espérance
Et sa soif d’absolu n’est pas un mirage
Petit grain sur le sable voguera vers d’autres rivages
Et la petite fille connaîtra d’autres visages
Telle est la vie, un long voyage…..
Constructuion déconstruction
Flux et reflux
L’esprit en lévitation
On bâtit
Des châteaux de sable
Tout enfant
Que la mer détruit
Des châteaux en Espagne
Quand on devient grand
Que détruit le temps
Dans le sable des jours
S’enlise la vie
Dans les déserts du temps
Mortels sont les mirages
Et pourtant
Ce que l’enfant
Garde de ses rêves
C’est la mer
Entrée dans son âme
L’air salé du large
Et les grands oiseaux blancs
Qui dansent dans le vent
Et pourtant
Ce que jamais n’oublient
Les êtres
Dans la main de fer
Du survivre
C’est l’étoile du songe
De leurs secrets espoirs
Et sa lumière vive
Guide de leur cœur aveugle
On bâtit
Des châteaux de sable
Tout enfant
Tant pis
Si la mer nous les prend
Nous c’est la Mer qu’on garde
Des châteaux en Espagne
Quand on devient grand
Tant pis
Si le temps nous les prend
Nous c’est les rêves qui nous gardent
un château de sable,
ne resiste pas au temps ,
premieres intemperies,
et il n’en reste plus rien,
plus une traçe.
mais le rêve lui,
ne s’effaçe pas,
chaque jour, il grandit un peu plus.
alors ne pas chercher à construire,
juste continuer à rêver,
rêver, toujours rêver…..
___
En écho à Marc (14 H 22′) : prends l’aile lisse de ton hélico.
Viens te poser au coin de mon feu.
En souvenirs d’enfance, on se remémorera cette histoire-là :
http://www.coindespetits.com/histoires/hist3cochons/3petitscochons1.html
Clin d’oeil et sourire.
___
tu as construit ta vie,
j’ai construit la mienne,
ensemble nous ne pourrons pas construire notre vie,
mais ensemble,
pouvons nous peut être construire des châteaux de sable?
tu seras alors mon prince charmant,
je serais ta princesse.
en secret, le temps, d’une bréve rencontre,
alors nous construirons ,ensemble,
toi et moi,
une nouvelle histoire,
remplis de tendresse, et de mots doux…..
une feuille de papier canson,
vierge, blanche,
un premier trait,
un deuxieme,
et petit à petit,
jour aprés jour,
la construction se fait…..
L’élan de la vie
Un puzzle jamais fini
Rêve d’absolu
vite
du sable et un peu d’eau
car du château la mer est friande
et puis
faut être beau et vrai
à nos derniers instants
pour qu’à nouveau
12 heures plus tard
vierge soit la tablature
où inscrire
la trace du rêve
à nouveau
aussi petite fille
d’art d’art
prend ton seau vert
et que ton ouvrage
effectué
sans effet
tutoie le vertige
d’entre la vie et la mort
entre sable et eau
vite
___
Enfant,
Je m’endors.
Vers le port
Dans un rêve.
Ma tête à l’envers,
Un voyage de Gulliver.
Aux gnômes, aux géants,
M’en vais faire la guerre.
Le temps n’a pas lieu.
L’Espagne, en ses rivages,
D’ici, à mille lieues,
Ne garde pas le secret
De ses châteaux sur l’eau.
Reflets, images,
Mirages aux coins de mes yeux.
Sur mon temps.
Surmontant l’étoile,
Le néant,
L’oiseau de sable
Danse dans le vent,
Dans mon sang
Dense.
Comme je l’entends
Battre.
Salé, sucré,
Epicé,
Comme je l’entends,
S’écouler.
Mon temps.
Laissez-moi à ma nuit.
Je sauvegarde mes songes.
Le jour me ronge …
___
Marée montante
Châteaux oubliés
Ephémères et fragiles
En font la beauté
___
Marée descendante :
Happez la bouée !!!
___
Rachel : clin d’oeil, hein !
>aspe :
Quel défi tu as réalisé 😉 J’aime bien quand vous jouez avec les titres de note pour leur redonner un nouveau sens 😉 Merci pour ton beau château ! Et si d’autres veulent se lancer à construire leur propre château, les jeux sont ouverts 😉 Bonne soirée !
>brigetoun :
Tes poèmes sont à ton image 😉 Petite fille fonceuse, rebelle qui sait ce qu’elle veut 😉
Cette fillette comme toi était très déterminée ; elle n’arrêtait pas de faire des allers et retours entre une mare d’eau et son futur château. Une grande bâtisseuse et une fuure femme de cran 😉 Merci pour tes belles évocations de l’enfance.
>dilgo :
Ton texte poétique est un paysage surréaliste 😉 Je saisis des bribes mais tu aimes nous perdre, non 😉 Merci à toi.
>Monique :
Une journée qui démarre sous de bons auspices 😉 Bien à toi.
>Pierre :
Tu as remarqué qu’elle planait dans les deux sens du terme;-) Ses pieds ne touchent pas terre sur la photo 😉 Merci pour tes trois beaux haïkus en lévitation. Bises.
>bonbonze :
Pas si mal que ça son château 😉 Bonne soirée.
>Bruno :
L’idéal est que tous ces apprentissages se passent en complicité mais ce n’est pas toujours facile. Petit vendeur de fleurs en papier, dis-tu 😉 Avais-tu du succès 😉
>marc :
C’est vrai Marc, ces constructions de sable sont éphémères. J’aime bien ton idée de modelage de la vie qui est incessant, que l’on soit adulte ou enfant. Ta poésie est plus sereine et positive.
Bravo pour ton deuxième poème qui nous réunit tous !
>Guess Who :
Pressée certes mais si pleine d’enthousiasme et d’élan, tu ne trouves pas 😉 La bise au Grand Sage Tiago 😉
>Annick :
Quelle grande bâtisseuse tu es !!! Il faut dire que ton déménagement te donne sans doute de nouvelles idées 😉 Belle déconstruction, reconstruction, un signe fort d’envie de vivre ! Bises vers toi et courage pour tes derniers préparatifs.
>MioModus :
Tu me laisses pantoise 😉 Comment fais-tu pour trouver toutes ces belles rêveries dans ces images ? Tu es sans doute un peu extra-lucide, non ? Bravo à toi.
>Bourrache :
Merci Bourrache pour ta belle au bois dormant, cette âme à la vague et cette idée de « friable » que j’aime beaucoup. Quant à la tarentule, il vaut mieux la laisser de côté 😉 Pourquoi pas une petite épeire à la place 😉 Bravo pour ton dernier poème, il est superbe et sensible ! Bises du soir, espoir.
>Claudie :
Beauté de tes poèmes que je trouve plus sereins mais lucides. Toujours des notes positives dedans et le désir d’aller plus haut et plus loin. Cela laisse à penser que la vie est un beau cadeau à prendre soin et à ne pas gâcher. Merci pour ta belle plume.
>Christineeeeeee :
Toujours Les Grands Travaux pharaoniques pour toi 😉 Quel est le jour de l’inauguration ? Ton écriture est fluide et douce. On aime ta petite fille.
Recette avec assaisonnement 😉 Pour ce qui est ton adresse, je pense qu’elle est sur une liste noire et que par conséquent mon logiciel d’édition et son anti-spam s’en méfient 😉 Il ne laisse pas rentrer n’importe qui (sourire bien sûr 😉
>Sabine :
Bonjour Sabine, tes évocations prennent de plus en plus d’assurance et semblent trouver un profond écho chez toi. Merci pour ta sensibilité.
>max :
Ton haïku est sombre comme cette marée noire mais ça peut arriver, c’est vrai.
Max, tu peux écrire plus longuement si tu en as envie ; tu es passé d’un extrême à l’autre 🙂 Tu es passé à l’épure 😉 Je te sens te retenir depuis l’autre jour 😉 J’espère que tu ne m’en veux pas de ma remarque. Bises.
>amichel :
Superbe poème et images ! Beaucoup de sagesse et de sérénité dans tes mots. J’aime cette idée de « mer qui entre dans l’âme » pour y rester à jamais et de ces rêves qui nous protègent jusqu’au bout. Je t’embrasse.
>regard :
Très belles idées développées dans ton poème ! Cette tablature, cette trace du rêve, cette petite fille d’art qui joue entre la vie et la mort, c’est émouvant. Je n’avais pas pensé qu’il fallait qu’elle se dépêche à cause de la marée. Merci pour ta belle plume calligraphique.
>rachel :
Bonsoir Rachel et bienvenue sur le blog ! Oui, cette éphémérité donne encore plus de prix à ces réalisations. Il se passe la même chose dans le land art. Merci pour ta plume sensible. Au plaisir de te revoir ici.
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Certains êtres sont les piliers de notre existence
Si l’un disparaît l’édifice s’ébranle
Il tiendra encore, équilibre incertain
Plus tout à fait le même, pas tout à fait un autre…
Suspension, élan, élasticité
le rose en liseré,
le seau en aparté
la belle enfant de va en vient
charrie de l’eau,
pour son chateau
elle veut le protéger
aussi de douves
l’entoure t elle
bien arrosées
comme sur sa langue
de terre, d’un jaune rosé
patience et investissement
art du détail
une batisseuse
comme une danseuse
en équilibre dynamique
plastique comme le seau
jamais elle ne s’étend
dans la mare trouble
l’eau aussi est en suspension
Ton tableau est magnifique, tu as saisi l’essentiel de ton image, le minimum qui exprime le maximum. J’adore. Bonne soirée Ossiane 🙂
« Château de sable
Elle flotte dans son rêve
Reflet de son âme »
Merveilleux haïku Ossiane.
Comme il sonne doux à mon oreille, l’éphémère du château de sable certes, mais un grand bonheur se construit petits grains par petits grains et grandit au
coeur de ceux qui savent rêver.
Ossiane, on ne s’y trompe pas cet enfant est poète,
__
Des mots comme des gouttes d’eau,
Des mots comme des grains de sable,
pour construire un domaine
Au royaume de la Poésie
__
tel le poète de Daniel Lacotte
« Il a des oiseaux plein la tête. Un soleil les fait chanter. Un peu comme une abeille habite le printemps. Ses mots, venus du coeur, sont sur toutes les lèvres. Il veut parfaire et achever le monde qu’il se bâtit.
Parfois ses mots se cabrent
et défient les saisons.
Alors, ses vers enrobent l’espace et côtoient les oiseaux.
Un peu comme une abeille habite le printemps. »
Bonne soirée à tous. je m’en vais lire cette page construite en ce jour.
(Email cliquable souhaité)
dans le temps
des enfants
passe passe
le sable des océans
lent
changeant
passe passe
du vent
A propos de recette :
huit volumes de sable
Pour un volume d’eau
voici en un mot
la recette
d’un beau château !
Mais peut-être préférez vous celle-ci :
http://www.linternaute.com/video/1559/pratique-la-pate-sablee/
Bon, demain, petits sablés à l’heure de goûter !
.
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Après un petit tour sur cette page, cette plage comme vous voulez où j’ai croisé chacun avec un bonheur fou, savez-vous qui j’ai rencontré :
ASPE et son jeu de construction avec une âme d’enfant, apprentissage de la création.
BRIGETOUN en proie au temps qui passe mais au bonheur intense de créer.
DILGO dans ses rêves les plus extravagants
JEANDLER et l’enfant qui plane au-dessus de toutes ces considération, seul but, l’oeuvre accomplie pour repartir vers d’autres horizons
BRUNO dans ses jeux d’enfant « vendeur de fleurs en papier » c’est trop beau, ça m’a plu
MARC « la vie toujours recommencée » dans un bel élan poétique
GUESS WHO et l’ impatience chez l’enfant
ANNICK et son transfert éminent qui transparaît dans ses écrits avec la volonté farouche de reconstruire avec persévérance malgré le déracinement
MIOMODUS et ses questions très justes
CLAUDIE dans le monde imaginaire nécessaire sans doute à la construction de soi, jolis écrits féériques
CHRISTINE et le monde secret de sa petite princesse
BOURRACHE au pays des méchantes fées qui me font peur, quitte les Bourrache dirige-toi vers les gentilles fées, celles qui font rêver, rire et chanter la nuit comme le jour
SABINE « construire ensemble, un monde meilleur » le « ensemble » est-il possible tellement d’inégalités entre les hommes. mais par contre toujours construire et reconstruire car on ne vit pas que de rêves, il faut se réaliser
AMICHEL qui nous dit que les rêves utopiques de l’enfance, un jour se heurtent aux réalités de la vie non pas sans douleur et pourtant le rêve utopique ou non reste le rêve dont on a besoin et que l’on garde au fond de son coeur
REGARD nous rappelle la brièveté de la vie , il faut agir , j’ai adoré « petite fille d’art d’art » petit clin d’oeil sympa
RACHEL et la beauté de l’éphémère que je partage avec elle
MAX pour qui la vie a ses côtés lugubres, fini le rêve de l’enfance ignorante
THIERRY et un pas de danse avec cette petite fille en suspension et en équilibre, légèreté de l’enfant
J’avais envie d’aller tous vous serrer la main, commme ça pour le plaisir, je n’ai peut-être pas tout compris mais ce qui est sûr, j’étais contente d’admirer tous ces petits « châteaux » de mots.
Bonne nuit à tous
Ossiane j’espère que tu ne m’en voudras pas d’avoir eu cette envie de serrer la main à tous nos amis et si j’en ai oublié qu’ils me pardonnent.
Merci Monique, quelle délicate attention, et je te serre si fort la main.
Douce nuit pour chacun.
A tout Age
De la Vie
On la construit
Sa Vie
Quand on aime
Se vivre
>rachel :
La construction est un processus qui peut être à tout moment remis en cause, tu as raison. De nouveaux repères à trouver et pas toujours facilement. Merci rachel , bonne nuit.
>thierry :
Oui une sacrée petite bâtisseuse pleine de volonté tout comme la petite fille précédente qui marche d’un pas décidé. Elles iront loin crois-moi 😉 Merci pour ton poème suspendu en équilibre qui me va mieux que d’habitude 😉 Bonne nuit à toi.
>Anne V :
Merci Anne, c’est gentil ! J’ai observé pendant un bon bout de temps le manège incessant de cette petite fille volontaire. Bonne nuit !
>Monique :
Poète à sa manière et sans qu’elle s’en rende compte pour l’instant 😉 Mais les enfants ne sont-ils pas tous des poètes des mots et de la forme…. Ils n’ont pas de préjugés et de barrières. Joli le petit poème de Daniel Lacotte pour illustrer tout ça !
Comment t’en vouloir pour ce passage en revue très intéressant 😉 Tu es une fine analyste et observatrice 😉 Je t’embrasse.
>Annick :
Fais de beaux rêves, Annick !
>Aspe :
Je m’occupe de ton email clickable et te tiens au courant.
Une jolie petite comptine à chanter dans l’instant 😉 Merci, je t’embrasse.
>Christineeeeee :
Miam ! quelle bonne idée, je n’y avais pas pensé ;-)) Bises.
Et dans la flaque d’eau
Elle est cette tour
En partance
Toujours en mouvements
Dans la continuité du temps
Qui avance
Et la garde sa fondation en tour
S’édifiant jour après jour
En permanence
Prenant de la hauteur
De la distance et profondeur
En regard immense
« Peux tu nous expliquer pourquoi Ossiane…sur tes photos…il n’y a jamais de personnage ? » Ce commentaire est revenu quelque fois sur ces pages….Et Ossiane de nous parler de « droit à l’image »…de cette difficulté ..de cette impudeur peut être de voler des visages…Et nous voila cette semaine….en compagnie d’un « Poète arpenteur »…d’un « Enfant de l’amour »…On suit « Le voyage d’une petite fille »…on flotte avec elle dans son rêve…Mais il ne s’agit pas de personnage….on savoure avec plaisir les mots et les images…on invente la vie sur cette plage…On est enfant…on court après la mer et les coquillages…on creuse des tunnels à la lisière du rivage…on construit pour l’éphémère….avec la complicité de son père…Et le vent qui s’en mêle….le chateau qui s’écroule….urgence et coup de pelle….et le coeur dans la houle…et la mer qui s’emmêle…La plage est lisse…sentiments en désordre…chateaux évanouis…Il est temps de rentrer…de vous quitter..Demain..on construira pour l’éternité…le temps d’une caresse..d’un baiser…
quelques grains de folie
un peu de liant
de la persévérance
du rêve…
un combat perdu d’avance !
pourtant…
des millénaires passés nous regardent
Combien de millénaires à venir?
Et nous !
au milieu du temps!
Au milieu du monde!
Château éphémère!
unique !
identique !
édifice d’un amour passager ou durable
né de l’impatience ou de la raison
issus du néant ou la passion
livré aux vents et marée
à la chaleur des cœurs
au vent glacial de la solitude
A l’effritement du temps.
recouvert imperceptiblement
Par les jours qui passent.
Alors on consolide,
on rajoute quelques grains de sagesse
avec les mains de la tendresse
mais le château vacille, se fragilise
sous le regard incrédule des enfants
qui ne comprendront la disparition
Qu’après le ressac de l’amour !
Sur la grève cœur.
> La plage comme un page de vie… Merci pour tes mots, en coquillages ramassés sur le sable.
Sans cesse la mer vient battre le rivage
Comme au bord de nos songes
Sans ombrage
L’oiseau libre
et fragile
de l’enfance
s’envole
en devenir
par de-là
des chateaux de vent
ecrits en lettres de sable
l’horizon en devenir
Château de sable
Méfie-toi du ressac
Des flots incessants!
Insouciant qui retombe
Comme un souffle salé
Si triste qu’une Enfance
A ses yeux soit passée…
Avec un peu de sable :
De seaux en râteaux
De râteaux en pâtés
De pâtés en châteaux
Que d’activité !
Quelle créativité !
Laissons les enfants s’exprimer
Se dépenser, s’évader, rêver,
Ou tout simplement
Pendant qu’ils ont le temps :
Jouer !
Jouer !
Jouer !
SABLE
Sable
Roche vivante
Qui glisse entre les doigts
Se sauve
Se faufile
Et partout s’insinue
Sable
Roche mouvante
Qui aspire,
Qui absorbe
Qui englobe
Qui coule comme l’eau
Sable
Roche collante et décapante
Quelque peu irritante
Ca crisse sous la dent
Sable
Roche étrange
Coule en avalanche
Comme la neige,
Souffle en tempête
Avec le vent
Sable
Roche glissante
Anti-adhérente
Pour qui veut grimper
Au sommet des rochers
Attention : danger
Sable
Roche éternelle
Qui du temps égrène
Les secondes et les heures
Dans son flacon de verre
Sable
Matière première
Pour le béton
Ou pour le verre
Numéro un en construction
Sable
Roche malicieuse :
Un seul grain mal placé
Tout est bloqué !
Sable
Roche arc-en-ciel
Rouge, jaune, rosé,
Ocre, brun, noir ou irisé
Toute une palette de couleurs
Pour peintres, poètes, sculpteurs
Et bien d’autres créateurs
Sable
En vagues immobiles
Des dunes en demi-lune,
Aux vastes mers arides
Sable
Fleur de Roche
En rose épanouie
Parure du désert
Combien compte-t-on
De grains de sable au monde ?
Vertige de l’infini…..
Loin de tout
Loin de toi
Je construis ce chemin
Pour y mettre mes pas
Loin de tout
Loin de toi
Parenthèse enfantine
Dans ce monde ici bas
Loin de tout
Loin de toi
Je cours vers un demain
Où l’on se retrouvera
Bonjour , le soleil et la bonne humeur sont au rendez-vous .
___
Elle tourne la terre ;
La pluie efface les marelles,
Les vagues engloutissent
Les châteaux de sable.
Sur une plage en été,
A l’aube d’une vie,
Un jour de vacances,
Au bord de l’Océan,
Une petite fille
Légère comme un papillon,
Ecrivait sans le savoir,
Une page de son passé.
___
merci Monique pour ta lectureet tes commentaires a chacun
christineeeeeeeee j’aime beaucoup ton poème sur le sableeeeeeeeee
Oui , j’en vendais pas mal , c’était la mode et j’étais tout mignon à 6 ans :-)))
Sur ces bonnes paroles passe un bonne soirée bises 😉
Christineee, à la lecture de ton poème de 14 H 28, m est arrivé ce flash…
Et ses soeurs tentaient désespéremment
De construire un château
Un château de sable
De petites filles
Aux rêves de petites filles
L’ainée dessinait tant des dames
Aux longues robes, boucles d’oreilles et longs cheveux
Et puis leur frère
Dont le sort en avait decidé autrement
Cassait, tapait dedans, masssacrait leurs oeuvres d’elles
Et il fallait sans cesse que papa ou maman
L’éloigne de ce devenir en sable
Pour que le jeune frère autiste
Les laisse un peu libres, jouant, créatrices
Car leur enfance rêveuse, créatrice, joueuse
Si massacrée par les tapages
Les lourdeurs de l’autisme
Dans le vrai de vécu chaque jour
Et pourtant maman veilla au grain
Tant de temps
Pour les épargner de bien pire
En se faisant aider, en tentant de les respecter Elles
Mais pourtant jouer sereines ne fut que quelquefois
Possible
Mais c’est ainsi parfois
Que d’un château de sable en sable
Il est si difficile de construire sa vie
Dans un vécu trop plein tant remué d’
Impossible à vivre
Qu’il faut vivre
Malgré tout
Ces mots ne sont pas tristes, ils font partie du passé,
je suis triste en pensant à d’autres familles non épargnées,
et suis bien étonnée qd une aide compensatrice arrive aux vints ans, pour rémunérer, moi, la simple mère qui accopagne,
j’aurais souhaiter cette somme en jeune age, pour aider mes filles à pouvoir rêver, créer, se construire, construire plus sereinement leurs avenirs, en me servant de cette somme pour faire accompagner plus la famille par des intervenants…
MAIS BON????
la construction d’un ÊTRE pour le mieux de lui, ou la fratrie, ne semble pas encore être prioritaire dans notre france 2008, si en retard en Europe, et comparée au Canada….
bises à chacun, il pleut Ici, mais mon soleil est radieux. BIses douces.
Annick :
Justunétincelle
qui réveille
les souvenirs en sommeil
Avec toute mon amitié
signé :
L’allumetteeeeeee
et suis bien étonnée qd une aide compensatrice arrive aux vingt ans, pour rémunérer, moi, la simple mère qui accompagne,
merci délicate allumette,
qui m aide aussi à mettre en reliefs les fautes d’étourderiE..
bises.
Vaste mer claire lune perles versant larmes
Champ bleu soleil ardent jade exhalant fumées
Cette passion en vain transformée en mémoire
Car à l’instant vécu, déjà dé-possédée
Construire
et déconstruire
pour reconstruire
et rebâtir
des châteaux en Espagne
de moulins à vent
et des livres d’images
rebâtir
et reconstruire
pour déconstruire
le réel
construit de haine
et de mensonges
et de serments
et de promesses
qui ne tiennent pas
déconstruire
et reconstruire
et rebâtir
pour construire
un monde meilleur
un monde de sable
et de mirages
un monde de rêves
et de lumière
et de l’enfance
à tire d’aile
vers le grand large
construire
la plage
la plage écrite
à coup de pelle
et de pâtés
et de mouillé
et grains de sable
et liberté
construire
pour ne point
mourir
et reconstruire
sa vie
rêvée
—-
Merci Ossiane pour tes passages et tous tes mots…
je suis touchée par vos mots, Mio Modus et Maria.
La plus jolie promesse d un vie,
dans la goutte de vie vécue,
tendresses amour sérénité,
et une seule goutte ennivre,
laissant sur le côté les océans,
de mensonges, faux sentiments,
amour trafiqué, vues bizares,
une simple belle perle vivante,
aimante, amante, luer, cristal, épure,
donne et reçoit l’infini!
luer.. merci d’y lire, lueUr.. c’est rien, c’est l’émotion!
Tes mots me gouttent l’oeil, alors mes yeux y parlent tous seuls, et ils les trouvent fort beaux, tes mots.. bises.
Mio Modus, c’est quand tu veux, pour l’écriture si tu as trouvé le thême.. bises.
pas de plan,
pas de projet,
pas de promesse.
Un simple flirt,
un simple amour de vacances.
Mais voila,
déja 15 ans,
qu’ensemble nous construisons,
jour aprés jour
des plans, des projets…..
Très bonne soirée à tous,
___
Attraction de la lune et du soleil,
Bientôt la marée montante
Les vagues de l’océan
Réduiront à néant
Le rêve d’une petite fille,
Bâtisseuse d’un monde imaginaire,
Petit Chambord et son plan d’eau
Son parc,ses biches et ses cerfs
Son carrosse, son prince et sa princesse
Petite fille, bien installée dans son rêve
Un rêve…….. une belle histoire
Comme il en existe dans les livres
Alors, ne t’inquiète pas petite fille
Ton château ne s’écroulera pas
Le marchand de sable
L’emportera au loin
Au plus profond de la mer
Pour qu’il devienne le palace des sirènes.
Et chaque nuit, tu t’y endormiras.
Cétait le temps d’un rêve
Des jolis rêves de l’enfance.
Annick
Qu’il est beau ton petit texte de fin d’après midi « la goutte de vie vécue….
un petit mot ce soir pour te le dire comme une simple petite perle à t’offrir . Bonne soirée. Bises
>Annick :
On peut faire dire beaucoup de choses fortes aux châteaux de sable. Touchée par l’histoire que tu as racontée à propos de tes enfants et la doucuer de tes poèmes. Je t’embrasse.
>pierre b :
Tu as une bonne mémoire, Pierre 😉 Reconnais que j’ai « volé » ces silhouettes de loin. On ne peut pas les identifier. Mais cette remarque est un bon prétexte pour l’aisser libre cours à ton imagination 😉 On suit effectivement une petite fille 😉 Et par la magie de l’écran et de l’imaginaire, tu as fait saut en arrière dans le temps ! Il faut dire que ce thème t’est cher et que tu l’as un peu développé dans une note précédente. Un beau retour à la réalité avec cet écroulement 🙂 Et ce n’est pas fini… Bises du soir très constructives 😉
>marc :
Toujours des thèmes originaux, vivants et vrais que tu approfondis avec sensibilité. Merci pour ce beau ressenti que j’aime. On en ressort plein de sagesse 😉 Bises.
>pierre :
P(l)age de vie sans aucun doute ; elle ne connaît jamais le vrai repos surtout à l’ouest 😉 Bonne nuit à toi.
>corinne :
Tu écris tes poèmes quasiment d’une seule traite et tu as l’art de faire dans la lègèreté. Chapeau ! Ton évocation est pleine de souffle. Un grand merci pour ta présence.
>Mika :
Bonjour Mika, il me semble qu’on s’est déjà croisées ici 😉 Voilà un poème tout droit sorti du cœur et de façon spontanée. Belle idée cette association avec un souffle salé qui retombe (un peu comme un soufflé 😉 C’est une image forte qui rend un peu mélancolique. Merci à toi, au plaisir de te lire à nouveau.
>Christine :
Je suis sûre que tu es une une bonne cuisinière et une grande gourmande (cf les sablés et les pâtés 😉 Que d’énergie et d’appétit de vivre dans tes mots !
Un grand bravo pour ton deuxième poème dans lequel tu as observé, ressenti le moindre grain de sable sous toutes ses facettes. C’est bien écrit et bien vu ! Je me dis après t’avoir lue que le sable est indispensable à notre bien-être, notre imaginaire et nos rêves les plus fous. Clap ! Clap ! Clap !
>rachel :
Bonsoir rachel, je te vois revenir régulièrement sur le blog avec plaisir 😉 A travers tes poèmes, je te sens en grande sérénité avec l’écriture. Ton poème est simple, doux, calme et plein d’espérance. Merci beaucoup, je t‘embrasse.
>Monique :
Tu auras écrit de belles choses sensibles et douces sur ces dernières notes. Un univers que tu affectionnes et qui t’est cher car source de rêveries inlassables et d’une grande beauté. Bravo pour tes deux poèmes qui font rêver. Bises du soir.
>Bruno :
Déjà du succès ;-)) Bises vers toi.
>MioModus :
Original et beau comme toujours ! Tu as déversé sur le blog une pluie de mots perlés à rêver et à pleurer. C’est splendide ! Merci pour ta belle écriture Bonne nuit !
>Maria :
La note tient à sa fin et ton poème sur la construction/déconstruction arrive à point 😉
Voilà encore un superbe poème écrit d’un seul souffle ! Une image en entraîne une autre. Belles idées développées autour de la face noire du monde et de ce qu’il devrait être. Tes mots donnent une ampleur univreselle à cette petite scène de plage anodine. Merci pour la beauté de ton évocation. Je t’embrasse.
>Sabine :
Des mots simples, un joli ressenti sur la vie et sur ce qu’on aimerait qu’elle soit dans toute sa vérité ! Des vrais petits bonheurs à grapiller. Merci beaucoup, je te souhaite une bonne nuit !
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Alors, ta simple petite perle me goutte l’oeil, douce tendresse, et je t’embrasse pour ta délicatesse, Monique.
Sabine, j’ai bien aimé ton texte, si simple d’amour tout simplement..
Merci Ossiane pour toute l’énergie que tu nous donne en mots. Merci pour TOUT!
que tu nous donneS en mots?
désolée encore une faute, je suis fatiguée ce soir,
douce nuit.