239 réflexions sur « Vert »

  1. vert
    vertigo
    vertigon
    le vertige me prend
    à la verdure de l’être
    entre syncope
    et cooptation de tant et tant de mots sages
    et tout autant de mots pas sages
    posés sur le carquois
    des joutes oratoires

  2. De retour avec ces images dans mon cher pays du Val de Loire au jardin des couleurs, festival international des jardins au château de Chaumont sur Loire et dans la galerie du Fenil « la vacherie » avec Daniel Walravens dans l’oeuvre « De vert en vert » quel plaisir Ossiane de nous y conduire. « Immersion dans le vert » vu au mois de Juin, très beau.

    Bonne soirée et peut-être à tout à l’heure

  3. Bonsoir à vous tous !

    vertvertvertvertvertvertvert

    VERT…
    Le clavier d’Ossiane
    Veut-il subitement
    Se mettre au…
    VERT… ?
    Un peu de verdure
    Nuirait-elle
    A ces jolies petites touches
    Carrées ?

    Les fenêtres s’ouvrent
    Les verts de terre et de campagne
    Envahissent l’écran
    Et les graines emportées par le vent
    Se sèment automatiquement !

    Mais que se passe-t-il ?
    Le vert tendre de la jeunesse
    Des petites pousses…
    Poussent, poussent, poussent…

    Ö – OSSIANE,
    Excellente récolte de VERTS
    Quant à l’ESPOIR
    Il va pouvoir déborder
    Quand tu auras tout mangé !

    Oups !

    http://webpot.files.wordpress.com/2006/08/krassetangentbord-03-text.jpg

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  4. Tourne – tourneboule le bleu -vert
    est- ce vert? est -ce bleu ?
    Palette étourdie
    le vert n’existe pas
    vers toi je chavire
    et plonge dans tes yeux d’eau marine
    dans tes yeux « menthe à l’eau »
    Tourne – tourneboule

  5. Amusons nous comme lorsque nous étions enfants, à faire des roulades et des cabrioles dans l’herbe verte des prés, prés verts de préférence 😉
    ____

    Idée vertébrale de cette note, le vert
    C’est vert mais non sévère
    Dans le vert de l’âtre de cette demeure
    Le vert y trône verdâtre
    A donner le vertige
    L’âme du foyer émane de la nature
    Au coeur de ce joyau couvert
    De vert en été comme en hiver
    Elle dresse un couvert
    Aux amoureux de la terre
    Et des couleurs qu’elle fait naître
    Amis levons nos verres
    Composons mille mots divers
    Et pourquoi pas quelques vers
    En troubadours ou trouvères
    En hommage au vert « de Vert en vert »
    Où l’on retrouve l’instabilité du vert
    Déjà cité de Pastoureau
    Dans cet éventail de verts
    En vagues dégradées de verts
    Ce jeu de carrés de verts si variés sied
    A la nature, où tous les verts cohabitent
    Multitude de feuilles et d’herbes
    L’immense palette de verts
    Où l’œil se repose comme en une verte prairie
    _____

    Je n’ai pas versifié mais diversifié…..et me suis bien amusée après m’être promenée avec délice et nostalgie dans ce petit chemin vert de l’île de la folie.
    Bonsoir et Bon week- end à tous.

  6. Certains croient aux dieux, aux sciences ou à la politique,
    Moi, je crois en la poésie, en l’art en la musique.
    Quand sur l’œil ouvert
    Je savoure de jolis vers
    Bien sur j’ai bien envie d’en connaître l’auteur,
    Mais de bafouiller au bout du fil : j’ai peur.
    Et je préfère tchater
    Pour cacher ma timidité.
    Mademoiselle X, j’ai une idée fixe
    J’aimerais vous dire que j’adore vos vers,
    Voudriez-vous en discuter autour d’un verre.
    Vous êtes le fameux Jean
    Et bien c’est accordé
    Vos vers sont élégants
    Et j’en serai honorée.
    Rendez-vous est donc pris
    Dans l’ancien cœur de Paris
    Ou jadis fut un trou profond, un abîme,
    Comme dans le mien où l’artillerie féminine
    A laissé un paysage désolé style 14/18,
    Et j’ai rajouté des barbelés bien vite.
    J’arrive en retard de dix petites minutes,
    Oui, je sais me faire désirer, mais flûte !
    Vingt minutes encore je poireaute,
    Décidément Miss X est très forte !

    La voilà qui arrive, je vois ses yeux qui brillent sous la pluie. Elle a une belle allure de grand largue, puis remonte au près serré.
    Je l’accoste et sous la bise je sens les gouttes, étranges elles sont d’eaux chaudes.
    Elle est chaussée de ces fameuses bottes en peau de formica retournée.
    Un pantalon serré sur des gambettes à la Misstinguett.
    Une veste cintrée aux pans arrondis avec motif de guipures noires sur fond gris, très jolie. En comparaison je me sens vrai mousse haillon.
    Nous glissons dans une artère de ce cœur de Paris qui pulse au rythme trash punk des soldes. C’est pitié de voir le volume de sacs que ces malheureuses parisiennes peuvent supporter.
    Nous rentrons dans un chinois qui se rélève pour nous servir un Phô et des champignons noirs. Elle se dévet de sa veste à dessins ravissants, j’avise que Miss X aussi…
    Nous voici attablé entre poètes ossianiens surdoués. Il s’en suis un échange littéraire sur la poètique, trop spirituel pour être relaté ici et que j’épargnerai au lecteur néophyte.
    Je plonge alternativement dans ses yeux d’émeraude et dans ma soupe de nouilles. J’ai bien du mal à décrocher de son regard comme ces infinies nouilles chinoises de ma bouche.
    Ambiance aidant, j’appréhende enfin l’action hypnotique du fakir dans Tintin et le Lotus bleu.
    Ou sont-ce les champignons noirs qui m’hallucinent ?
    Un regard de rayon vert, dernier feu du crépuscule, que le marin attend à l’horizon de la mer…

  7. .

    Tu as tout as fait raison Monique, j’ai fait un saut à Chaumont la semaine dernière comme chaque année;-)

    Vert démarre très fort, vous remarquerez que j’ai choisi des images avec plein de mots pour vous occuper l’esprit pendant mon absence de la semaine prochaine;-) Et puis le vert nous a accompagné cet été en fraîcheur, les gens du sud en avaient bien besoin.

    Au fait qui peut me dire quel temps il faitl sur Aix…
    … très très chaud, très chaud, chaud, moyennement chaud, frisquet ou très très froid ?

    Belle nuit mes amis, à demain!
    .

    Nouveaux commentaires:

    Merci aux poètes qui continuent d’ensemencer de leurs poèmes mes anciennes notes!!!

    https://blog.ossiane.photo/2007/11/16/aventure/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/08/30/abeille/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2007/04/04/lune-de-miel/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/08/31/haiku-calligramme-aout-2009/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2005/08/10/2005_08_pierre/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/06/10/montagne-sainte-victoire/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/08/31/haiku-calligramme-aout-2009/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/09/02/respire/#comments
    .

  8. Vert

    Sur l’eau verte émeraude
    le vent brode des vers
    Dieu sait où vont les vers
    Que lentement l’eau érode

    Et pourquoi ces soupirs
    Et pourquoi ces regrets
    De tous les maux secrets
    L’amour n’est pas le pire

    Alain

  9. Abeille – rayon – vert
    pour des transversales
    sans transes vestales
    jean chez toi l’art du récit est-il inné ?
    il naquit il y a longtemps peut être ?

    Bises à l’équipage

  10. Diabolo menthe

    Place St Michel c’est au quartier latin
    J’achèterais les pâtisseries du proche orient
    imbibés de miel blond à s’en lécher les doigts
    Ou des croissants fourrés à la pâte d’amande
    Qui craquent sous la dent et fondent au dedans
    Qu’ils donnent du bonheur rien que de t’en parler

    Puis nous irons marquise nous tenant par la main
    Boire un verre au café du coin
    La musique populaire bercera nos deux cœurs
    Aux accents verts d’une liqueur
    Pétillante comme toi
    Et tu feras bravo en sifflotant le diabolo

    Alain

  11. En manteau de feuilles,
    Je marche au creux des mots.
    La couleur me couvre,
    Mon regard l’emporte au fond de moi.
    Cet envers me parle d’un ton doux.
    Je me fonds dans sa patience,
    Son sourire, ses racines et son eau.
    Verre fragile, mais je tiendrai.
    Sois en sûr comme l’amour existe.

  12. Espaces verts

    De tendres chants d’amour venus d’espèces à plumes
    Des mélodies de quelques notes emplies d’espoir
    comme un peu de fumée sortie de l’encensoir
    s’échappent dans l’espace où les arbres se consument

    Alain

  13. C’est superbe… j’aime beaucoup…. un magnifique prolongement de tes notes précédentes… bravo

    « Verde que te quiero verde.
    Verde viento. Verdes ramas.
    El barco sobre la mar
    y el caballo en la montaña.
    Con la sombra en la cintura,
    ella sueña en su baranda
    verde carne, pelo verde,
    con ojos de fría plata. »

    Federico Garcia Lorca

    Traduction

    Vert que je t’aime vert.
    Vert vent. Branches vertes.
    Le bateau sur la mer
    le cheval dans la montagne.
    Avec l’ombre à la ceinture,
    elle rêve à la balustrade
    verte chair, cheveux verts,
    avec des yeux d’argent froid.

  14. « Vert de colère » et verte de trouille …. qui pousse à agir….. merci Bourrache pour cette chanson de Perret qu’il est bon de se remettre de temps en temps en mémoire. Mais je veux croire qu’il reste encore des petits paradis verts qu’il est encore temps de sauver.
    ____

    Chaque promenade est un bain de verdure
    A travers Chemins, lacs et collines
    Une toile d’art champêtre
    Sous les pinceaux de dame nature
    Le lac est un miroir qui reflète à satiété
    Tous les verts alentours.
    Que souffle une brise légère
    Et tous les verts se diffusent
    En un arc en ciel fait de bleu, de vert
    De blanc, d’or et d’argent
    Un nuancier de verts se profile à la surface de l’eau
    Tout semble s’organiser en une planète verte monochrome
    Un paradis où de petits animaux verts se prélassent
    Les grenouilles y font bombance aux côtés des libellules
    Des mantes religieuses, des punaises des champs
    Des papillons et des lézards,
    Des moustiques et des criquets…
    Tout un monde en habit vert
    Calfeutré, noyé dans la masse verte et accueillante de la nature.
    Chaque promenade est un bain de verdure,
    C’est un soin quotidien de chlorophylle,
    Incontournable générateur de calme,
    Un régénérateur de la santé de mon âme.
    _______

  15. Des verts à l’infini
    Je te bois mon bel verre
    Tu es mon espérance
    Ma vie dedans mon chemin
    Tu me marches des hanches
    En souplesse légère
    Si je te perds mon vers
    Je deviens lourde et morte
    Alors mes ballons verts
    Envolez moi en corps
    Dans le grand univers
    Pour me mener où je suis
    Je suis où tu es toi
    Pour te serrer bien fort
    Palpiter nos deux coeurs
    Nous serrer de bel tendre
    Dans toutes les beautés
    Qu’offre la vie ses verts

    merci à chacun pour vos écrits et les vidéos, je ne connais pas les paroles de V. Sanson que je vais aller lire.

  16. Que de verts sur la terre
    Déclinés à toute sauce
    Et chacun le sait bien
    Son vert lui seul le sait
    Pour l’être sur la terre
    Son espoir bel secret

  17. Le vert rôde, le verre rodé aussi, et érodé
    qui nous taraude même en émeraude
    le vert aime et rôde
    le vert qui brode, un vert électrode
    le vert cathodique, rhapsodique ou bien sodique
    un vert bouteille qui se vide et nous remplit
    un vert malachite, un vert olivine, un vert chrysoprase
    un petit homme vert
    un vert galant
    on n’en finit pas…

  18. Comme c’est joli Mathilde,
    et pour toi et Rachel et chacun,

    Ce soir la toto
    Rentrait de Campbon
    Vers Savenay
    Et elle gagatisait ses mots
    Comme c’est beeu
    Comme c’est bel
    Elle était à je nous
    Devant ce bel de vie
    Ce vert si vert
    Ces champs ces pâtures
    A vaches si Humaines
    Demain elle part se vivre à pieds
    Elle la vie dans le simplevivre
    La toto

  19. Symphonie Pastorale

    Un camaïeux de vert pour fêter le printemps
    Le vert tendre des feuilles le vert sombre de l’herbe
    Le vert saute ruisseau et regagne les champs
    Il réveille les bois endormis tout l’hiver

    il court saute grimpe rampe s’étend cascade ruisselle
    il mélange les jaunes pareils à des citrons
    à des rouges incarnats semblables à des épices
    il rend les blancs plus purs et les bleus plus profonds

    il réunit pervenches et tendres violettes
    les pauvres pâquerettes et les riches pensées
    il réveille l’espoir qui dormait sous la cendre

    La haie devient féconde les arbres s’épanouissent
    Les fleurs éclatent en gerbes les pétales tombent en pluie
    Les chagrins se dispersent et l’hiver s’enfuit

    Alain
    merci maria

  20. Combien vos rimes sont riches!
    Quel plaisir de lire tous vos textes….
    §§§§§§
    Vert outremer des vagues,
    un nageur s’est énivré dans l’écume de vie.
    Vert citron des bonbons,
    un enfant mord goulûment dans la saveur de la vie
    Vert d’argent des feuilles,
    un olivier a résisté aux chagrins de la vie.
    Vert rosé du raisin
    un doux rêveur a découvert l’élixir de vie.
    Vert orangé des champs
    mon andalou s’est déclaré, pour la vie!
    « Que te quiéro….. »

  21. .

    L’ Encre verte ruisselle à flots sur cette page. De belles choses sortent de vos plumes et je vous sens heureux;-) Riches sensations vous exprimez!

    Je ne suis pas sûre de revenir par Paris au retour, Alain;-) Je vais peut-être faire un petit crochet par Saint-Emilion;-) Je prendrai le clocher à défaut;-)

    Si j’ai une bonne connection, si je suis disponible et si je ne suis pas sur les genoux, je vous ferai signe;-) Je rentre aux alentours du 15…

    Bon, je file vite faire ma valise, je compte sur vous pour bien recevoir les petits nouveaux! Que le vert soit avec vous, je vous embrasse fort et vous remercie de tout coeur!
    .
    Ossiane
    .

  22. Ahhhhhhhhhhhhhhhh, mais ce sera long le 15,

    fort heureuse que ce vert autour de moi , bien qu’à cette heure il est tout noir, le petit bois,
    ramène de belles photos, *et puis St Emilion youps de hick c’est bon bien que Paris c’est bel aussi, j’aime la vie dedans la vie qu on trouve par tout…BISES Ossiane,
    et je speede revoir le Monde et la place que de toi de chacun méritent….
    *et pas trop lourde la valise, un essentiel suffit, son âme, son coeur, son corps en être! sourires!

  23. .

    >Mais mais non Annick, j’essaierai de faire signe et puis n’oubliez pas d’aller voir les autres blogs amis pendant ce temps ; ils sont beaux, sympas et intéressants. Je pense à pierre, Christine, arletteart, maria etc etc, j’en oublie sûrement… pardonnez-moi… allez voir dans ma colonne de gauche.

    Côté photo, c’est sûr que j’en aurai. Depuis que je vais dans cette région, j’en ai des milliers à trier; gros travail de sélection ensuite.

    Côté hic, je vais un peu attention sinon je ne pourrai pas travailler mais je vais à ces deux endroits pour les photos et vidéos de vendanges et de vignobles.

    Je suis toujours dans la sélection mais c’est un peu n’importe quoi;-)

    Si beaucoup de bagages et de matériel photo à emmener.

    Allez je trinque un dernier verre avec toi ma chère Annick, hic de hic et te souhiate le meileur pour la semaine à venir;-)

    Bises
    .

  24. Et………………….LE pierre, LA Christine, L’arletteart, LA maria je les visite en timide plus, *alors je me lâcherai, hugh, dans la colonne de gauche! tendresses de hick de hick!

  25. Le vert est mis
    pas dans le fruit
    la route est libre
    et puis on vibre
    profond ou léger
    un son de clocher
    l’espoir inspire
    l’espace d’un soir
    pas de spasme

    On ne se refuse rien ossiane
    st Emilion
    de quoi rugir de plaisir
    alors bon séjour
    dans le sud et dans l’ouest

  26. Dans les vignes encore vertes
    Se cachent sous les feuilles
    De bien belles grappes
    Aux grains dorés et dodus
    Le jus n’aura pas le goût du vert
    Mais la saveur du soleil
    Dans les vignes de chez nous.
    Les couleurs du raisin
    Je les garde en mémoire
    Elles ont la beauté de leur parfum
    Et les reflets radieux de leur saveur.
    Rangées de vignes aux feuilles vertes,
    Chemins de riches gourmandises,
    Manne sublime des vignerons,
    Voici venu le temps des petites vrilles acidulées
    Des gros et des petits grains quittant le vert
    Pour les cuves noires et profondes
    D’où jailliront le sang sucré de leurs veines.

  27. Bonsoir Ossiane , bon séjour, le vent souffle encore fort ce soir, et pour avoir assisté à un petit concert de guitare classique en plein air, je peux te dire que ce soir il faisait frais, tu ne devrais donc pas avoir trop chaud. Laisse la clé sous le paillasson, nous gardons la maison.

  28. Sur l’air des « Petits papiers »…

    Laissez parler
    les mots en vers
    vers de Verlaine
    ou de Prévert
    puissent-ils un soir
    de mise au vert
    vous enchanter

    Laissez pousser
    la terre en vert
    vert potager
    vert palmeraie
    qu’elle puisse un jour
    verte toujours
    vous ombrager

    Beaucoup d’amour
    vert de velours
    et d’esthétique
    vert acrylique
    c’est Cupidon
    vert céladon
    et pour longtemps

    Laissez glisser
    vert japonais
    les aubes pâles
    vert d’opale
    celui qui rêve
    vert Véronèse
    est un poète

    Matin matines
    vert serpentine
    faut pas s’leurrer
    vert mordoré
    celui qui toise
    vert turquoise
    perd la boussole

    C’est vif argent
    vert éclatant
    ça monte au ciel
    vert arc-en-ciel
    ou l’on s’en mêle
    vert éternel
    ou l’on s’enfuit

    Laissez souffler
    vert alizé
    le vent d’Autan
    vert océan
    puisse-t-il en mer
    vert outremer
    vous inspirer.

    *******************************************************************

    Ossiane, le meilleur pour toi également. Si tu séjournes à Aix, nous serons proches à quelques vols de mouettes.
    Belles et bonnes vendanges d’ images…

  29. Oh Jacline comme j’aime ce que tu viens de nous offrir tout en beauté et en chanson B R A V O c’est super!!! très jolie création!!
    Serait-on voisine nous aussi ? le mistral souffle alors aussi chez toi ce soir

  30. Merci beaucoup Monique de ton retour spontané car je n’ai pas ta puissance d’écriture…
    Eh oui, nous sommes certainement nous aussi à un vol de mouettes chahutées ce soir par le mistral au-dessus de la Bonne Mère…

    Très bonne nuit aux yeux encore ouverts sous un bouquet d’étoiles

  31. Vert peroquet
    Vert bananier
    vert drapeau
    vert des champs
    vert d’espoir
    vert de tes yeux
    vert … vert … vert …

    Romance somnambule
    Garcia Lorca

    Vert et je te veux vert.
    Vent vert. Vertes branches.
    Le bateau sur la mer,
    le cheval dans la montagne.
    L’ombre autour de la ceinture,
    elle rêve à son balcon,
    chair verte, verts cheveux
    avec des yeux d’argent froid.
    Vert et je te veux vert.
    Dessous la lune gitane,
    toutes les choses la regardent
    mais elle ne peut pas les voir.

    Vert et je te veux vert.
    De grandes étoiles de givre
    suivent le poisson de l’ombre
    qui trace à l’aube son chemin.
    Le figuier frotte le vent
    à la grille de ses branches
    et la montagne, chat rôdeur,
    hérisse ses durs agaves.
    Mais qui peut venir? Et par où?
    Elle est là sur son balcon,
    chair verte, cheveux verts,
    rêvant à la mer amère.

    L’ami, je voudrais changer
    mon cheval pour ta maison,
    mon harnais pour ton miroir,
    mon couteau pour ta couverture.
    L’ami, voilà que je saigne
    depuis les cols de Cabra.
    Si je le pouvais, petit,
    l’affaire serait déjà faite.
    Mais moi je ne suis plus moi
    et ma maison n’est plus la mienne.

    L’ami, je voudrais mourir dans
    mon lit, comme tout le monde.
    Un lit d’acier, si possible,
    avec des draps de hollande.
    Vois-tu cette plaie qui va
    de ma poitrine à ma gorge?
    Il y a trois cents roses brunes
    sur le blanc de ta chemise.
    Ton sang fume goutte à goutte
    aux flanelles de ta ceinture.
    Mais moi je ne suis plus moi et
    ma maison n’est plus la mienne.
    Laissez-moi monter au moins
    jusqu’aux balustrades hautes.
    De grâce, laissez-moi monter
    jusqu’aux vertes balustrades.
    Jusqu’aux balcons de la lune
    là-bas où résonne l’eau.

    Ils montent déjà, tous les deux,
    vers les balustrades hautes.
    Laissant un sentier de sang.
    Laissant un sentier de larmes.
    Sur les toitures tremblaient
    des lanternes de fer-blanc.
    Mille tambourins de verre
    déchiraient le petit jour.

    Vert et je te veux vert,
    vent vert, vertes branches.
    Ils ont monté, tous les deux.
    Le vent laissait dans la bouche
    un étrange goût de fiel,
    de basilic et de menthe.
    L’ami, dis-moi, où est-elle?
    Où est-elle, ta fille amère?
    Que de fois elle t’attendait!
    Que de fois elle a pu t’attendre,
    frais visage, cheveux noirs,
    à la balustrade verte!

    Sur le ciel de la citerne
    la gitane se berçait.
    Chair verte, cheveux verts
    avec ses yeux d’argent froid.
    Un petit glaçon de lune
    la soutient par-dessus l’eau.
    La nuit devint toute menue,
    intime comme une place.
    Des gardes civils ivres morts
    donnaient des coups dans la porte.
    Vert et je te veux vert.
    Vent vert. Vertes branches.
    Le bateau sur la mer,
    le cheval dans la montagne.

    Ces poèmes sont extraits de Romancero gitan,
    Poème du chant profond
    Traduction de Claude Esteban

  32. on allait oublier dans la tonalité des vendanges le vermouth et glisser vers l’absinthe curieusement absente mais dont Baudelaire raffolait je crois, avec l’armoise on remplit les ardoises chez les bistrotiers 😉

    on nous en avait raconté des vertes et pas mûres, a en aavoir jusqu’à la ramure
    mais puisqu’on n’était pas matûres et que tous les verts sont dans la nature au lieu de faire dans le ver on avait choisi notre fruit défendu.

    Les beignets de tomate verte étaient des hymnes puissants à la nostalgie d’un terroir, d’un mode de vie hédoniste et émancipateur, les images fortes que la pellicule avait gravé au fon de nos yeux n’étaient pas prêtes de nous quitter dans la veine panthéiste, ségrégationiste aussi.

    Irlande arborant fièrement tes couleurs courant dans la lande et sautant des murets nous voici au contact de tes paysages encore envoutants mais à Gallway et ailleurs c’est une vraie symphonie de couleurs qui éclate sur les façades des maisons, des maisons de pêcheurs qui jamais n’ont laissé perdre les pots entamés pour repeindre les bateaux et autres yoles.

    Quand le vert se pare de rage c’est temps d’orage et on n’est pas loin du désespoir, curieux non !

    A l’heure où l’on parle et tant et plus de biomasse et d’agro-énergie le vert est plus qu’à l’honneur mais il va bien falloir nourrir nos populations croissantes et faire des choix raisonnés, entre mal bouffe et obésité il y a sûrement des succédanés (pas des succès damnés même avec le sucre) et si l’heure était au rationnement et à l’exercice, dans les champs les familles se soudaient dans un vrai partage des besognes…c’étaient il y a longtemps, dans nos contrées.

  33. Verts pâturages

    Les nuages musardent aucun vent ne les presse
    Semblables à des moutons à la toison épaisse
    comme des poneys solides d’allure ils paissent
    dans les prairies du ciel heureux de vivre en paix

    Alain

  34. c’est impressionnant de lire la multitude de verts érrits sur les images,

    Devant les yeux
    Le bois se vit
    Il vibre ses verts
    De toutes beautés
    Le soleil d’Est
    Les fait chanter
    Dans les plus graves
    Ou les aigus
    Des feuilles fines
    Des grosses en verts
    Et la lumière palpite les coeurs
    Un orchestre grand
    Qui improvise son Aujourd’hui
    Comme il se vit
    Ses petites lueurs
    Devant les yeux

  35. L’oeil fait le tour du séjour
    Et les verts le happent en regard
    Celui des plantes déjà
    Amies fidèles chaque Aujourd’hui
    Elles sont douze dans le séjour
    Qui se respirent vivent de tendres
    L’oeil se prélasse devant elles
    Ou les emmène quand cela le chante
    Dans un ballet haut en plein ciel
    Et puis sur trois tableaux peints mains
    Des touches de verts
    Du vert foncé au vert écru
    Et tout devant ce petit bois
    Aux milles nuances de verts dedans
    Si apaisant l’ami du tant
    Un confident muet tellement
    Rempli d’amour dedans son âme

  36. Merci Neyde pour les vers de FGL

    On ne te voit plus
    Sur les chemins en travers
    Que tombent les soirs

    On ne t’entend plus
    Les temps devenus sévères
    T’ont-ils fait choir

    On ne te lit plus
    Te serais-tu mis au vert
    Là, vis-tu d’espoir

    Supplique

    Encor, écris, ému
    Contre toi et en vers
    Sans user de noir

  37. C’est joli d’émouvant Phil Alba, aussi Jacline, et merci à Neyde pour ce partage qui fait palpiter,
    comme tous ces verts à lire, vert petit pois, vert poireau, vert mousse, d’etc…vert turquoise,
    comme la vie est riche de verts, et c’est fort bien, une couleur tendre belle naturelle.

  38. Merci Neyde , pour ce beau poème… de Garcia Lorca , je vous offre celui-ci…

    Écrit à l’encre verte

    L’encre verte éveille des jardins, des forêts, des prés,
    des feuillages où chantent les lettres,
    des mots qui sont des arbres,
    des phrases qui sont de vertes constellations.

    Laisse mes paroles descendre, te couvrir
    comme une pluie de feuilles sur un champ de neige,
    comme la statue sous le lierre,
    comme l’encre sur cette page.

    Bras, taille, gorge, seins,
    le front pur comme la mer,
    la nuque, forêt d’automne,
    lèvres mordillant un brin d’herbe.

    Ton corps se constelle de signes verts
    comme le corps de l’arbre.
    Que t’importe cette petite cicatrice lumineuse :
    regarde le ciel — son vert tatouage d’étoiles.

    Octavio Paz, Liberté sur parole, traduction Jean-Clarence Lambert et Jean-Claude Masson.

    Belle continuation Ossiane…

  39. Merci Neyde et Alix d’autant de paroles exceptionnelles à « l’encre verte ». Bouleversant pour Garcia Lorca et pure merveille d’Octavio Paz.

    Bisou Annick et merci pour ton clin d’oeil. Aujourd’hui de bel de vie en vert…

  40. MMMMMmmmhhhh, oui, Jacline, déjà merci, et puis oui de oui, une pure merveille cet écrit d’Octavio, merci Alix.

    Pppppppppppffffffff, comme c’est beau, alors je le relis.

    Tout devant moi
    Des branches se balancent
    Au gré de la douce bise
    Plus loin le bois est immobile
    Juste en apparences
    En le regardant à la jumelle de l’oeil
    Des feuilles frissonnent
    Leurs verts
    Et derrière ces verts de bois
    Le bleu du ciel en fond de toile
    Rend éclatants variés tous ces verts
    Et posés sur des feuilles les vers jolis
    Aiment roucouler en mots libres
    Des bels amours de vie

  41. Ah vraiment très joli, beaux écrits en ce dimanche, j’aime tout particulièrement le poème d’Octavia Paz déposé par Alix. Et tes mots rayonnants Annick sont superbes, tu nous immerges dans le vert, belle inspiration le regard tourné vers le petit bois aux feuilles frémissantes.

  42. Oui, Monique,
    de biens bels instants je me vis devant ce petit bois,
    l’oeil tour à tour lit des écrits si grands, et il écrit un peu, et regarde le bois,
    et s’envole dans des songes, et se tend ses petits bras, se détend en tendresses partagées élégantes,
    une bien belle page de grâce que cette page de dimanche matin.
    Merci à chacun!
    c’est comme si la clé reste sur la porte, même pas besoin d’aller la chercher sous le paillasson…. SOURIRE ET BISE!

  43. Le chuchotis des verts
    Relève son menton
    Et sourit son déjà
    De les trouver en face
    Les feuilles du petit bois
    Qui l’appellent souvent
    Et les premières branches
    A portée de cinq bras
    Lui filtrent la lumière
    Et tamise le séjour
    Qui se vit tout blotti
    Comme dans le choeur du bois
    Parfois c’est un peu sombre
    Quand le soleil il manque
    Mais cette tanière si belle
    Vaut son palais gourmand
    Qui aime goûter au calme
    En silences pleins si bels
    Que l’âme de ces feuilles
    Chuchotis délicats

    et je baille et me souffle et pars vers une douche…un matin tendre calme cela fait du bien en soi.

  44. J’ai vu, couchés, des mots
    Vers obscurs et lilas
    Par-devers, vers de Nuit
    Les courbes de la vie.

    J’ai vu les pages écrites
    De notre histoire éteinte,
    Le cœur d’une anémone
    Offert comme un aveu
    Livré par la nature,
    Et les arbres tout verts
    Bruissaient dans la montagne
    Sous le vent qui passait
    Souffler sur nos liens tus.

    Et la petite maison
    Au toit de lauzes dorés
    Protégeait mon secret
    Né une journée d’automne.

    Alors je suis entré
    Envers et contre tout
    Parcourir tout le vert
    De la terre et des cieux
    Des jardins et des prés
    L’Orient des orangers
    Au feuillage frémissant
    Pour croiser de loin… son corps.

    Solitaire j’ai atteint
    A la cime des frissons
    Sans clefs ni réponses
    Son ombre qui s’en allait
    La toucher …sous le hêtre
    De nos messages secrets.

    Et je viens comme poser
    Sur la tombe d’un Amour
    Des roses et arroser
    Le marbre poussiéreux
    A la pluie des regrets.

    Je ne reviendrai plus
    Comme un désespéré
    Écrire des pages blanches
    Que ne verrais en vers
    Que moi.

  45. « (…) Mais cette tanière si belle – Vaut son palais gourmand (…) joli !
    ___

    Tant de vert éblouissant
    Luxe éclatant d’émeraudes
    Rêve d’école buissonnière
    Livre ouvert sur la campagne
    Emotion d’histoire naturelle
    Au coeur du vert, l’école de la vie
    Grande classe en toile de fond
    Berceau de la botanique
    Refuge des élans amoureux
    Confessionnal pleine nature
    Suprématie des jardins
    Témoin des douces chimères
    Nid de la faune et de la flore
    Etincelant lavé de pluie
    Lumineux sous le soleil
    Atelier gigantesque des poètes
    Théâtre mythique des dieux de l’olympe
    Qui a vu Delphes peut comprendre
    Je n’aurai de cesse de m’y complaire.

  46. Ohlala,
    mais dans quel état je suis,
    comme ils sont beaux vos écrits, Leila, Monique,
    pfffffffff, je suis tout chose, devant vos mots, qui me palpitent!

    elle est si tendre, si au plus près cette belle page de vers de feuilles…..

    Ses vers se sont posés
    Sur une feuille bleue
    Au papier si profond
    Que les vers se délient
    Ils nagent en poissons
    En offrant liberté
    Ils silencent le tant
    Car le temps sait tellement
    Que ces vers susurrés
    Sont pour celui qui vibre
    Le petit coeur de chair
    En le serrant bel fort
    C’est bon de se donner d’être
    Du plus profond de soi
    Et de laisser ses vers
    Dans des écrins de bleus
    Comme des médaillons
    Avec sa mèche de cheveux

  47. bises tendres, la toto a rendez vous avec le soleil et La Roche Bernard, c’est peut être le dernier dimanche en été….bises et profitez!
    yaouh, comme vos plumes belles!
    MERCI!

  48. Pour que je sois plus fort
    Pour que je puisse écrire
    Quelques grandes vérités
    Il semble si je compare
    Les maux de mon silence
    Au songe qui t’accapare,
    Qu’il faille au moins rester
    Nos deux cœurs en retrait.

    Mais il se trouve ici
    Pour peindre mon désespoir
    Cependant tout le vert
    Qui au Puy étalé
    Illumine l’Oeil ouvert

    Mon Amour Sarrasin
    Comme épée d’Isembart
    Dans un cœur dévoilé
    Tes pensées qui s’égarent
    Et ma tendresse armure.

  49. Tes écrits Leïla ont un parfum de Haute Loire, bouquet de verdure et toits de Lauze, la source de la Loire n’est pas loin, fraichement sortie d’une verdure toute fleurie aux pieds des monts non loin du Puy . J’y suis allée cet été, un bain non seulement de verdure mais d’oxygène.

  50. Haute Loire
    L’Auvergne a le vert du Puy-en-Velay
    Où le vert des lentilles et l’argile de mon cœur
    Côtoient l’église romane sous l’écharpe des cieux
    La Brioude occitane s’incline sous les frimas
    L’allier déploie ses ondes sur la terre de mon roi.

    Mes yeux d’Andalousie cherchent la source do
    Ré mi fa sol la si tu savais là… dans mon cœur le râle du sien!
    Un jour je m’en irai sur l’arche élancée rêver à cette histoire
    Et me souvenir de lui, Amour oublié.
    Que sera-t-il devenu à la croisée de mes souvenirs
    Et des routes où nulle part je vais?
    Se rappellera t-il les vers parlant de lui?

    L’Auvergne a le vert du Puy-en-Velay
    La chapelle accueille son nom, Amour
    Enluminure tracée au sein de ma mémoire
    Les signes effacés, les lignes tracées
    La vierge agenouillée saura que j’ai prié…en vain.

    Bonjour fleuri Monique.

  51. Sur ces bords de Loire, je me suis arrêté
    Avec pour viatique, une plume un encrier
    Peu d’impedimenta, le minimum en somme
    Ainsi libre est l’esprit et le coeur tout comme

    C’était, il m’en souvient à la fin de l’été
    D’en haut les bruits venaient, la cloche d’une église
    de Salettes ou d’Arlempde, ma mémoire se grise,
    Aussi les longues plaintes des bêtes voulant rentrer

    Le vert clair le cédait au vert sombre bientôt noir
    La Loire pourtant torrent pacifiait ses eaux
    L’herbe sèche répandait des parfums d’encensoir

    Hommes et bêtes rentrés la nuit de son manteau
    Recouvrait la vallée, vint le temps du repos
    Mais courageux encore, les grillons stridulaient

  52. Alors ainsi Thierry le vert t’y cale ?

    Il s’avère que si
    Le vert t’y cale
    Si le vert veut
    Si le vert tue
    Si le vert tige
    Si le vert nie
    Si le vert a cité
    Si le vert dure
    Si le vert glace
    Si le vert mit scelle
    Si le vert s’y fie
    Si le vert moule
    Si le vert dit sage
    Si le vert rit
    Si le vert dit cité
    Si le vert jetait
    Si le vert sait
    Si le vert rouille
    Si le vert suce
    Et si…. le vert te ment
    Alors ! Le vert dicte
    Qu’il y a fort à parier
    Que tout pourrait aller de travers
    Un vrai calvaire !!!

    Tout ça c’est de la faute à Thierry!!

  53. Bonsoir , dans tout ce vert je m’y pers………
    Pour Annick petit message amical pour sa visite qui me touche ,pour les visiteurs discrets aussi
    A bientôt, Ossiane toujours attentive à chacun en amitié
    AA

  54. C’est une telle chance d’être dans le vert, pour se vivre dans le vert dès que c’est possible. La Roche Bernard, un écrin de verdure, une Vilaine si belle d’eau douce tranquille, un soleil généreux, l’été, et tout cela c’est tellement, quand le jeune autiste se fait attendre vingt minutes pour gagner la voiture, plus ou moins pas content en voiture, vingt minutes encore pour en sortir, je passe les détails….et de traîner son pied pas content, ses jurons pas très beaux, ses mots forts, ahlala, tout le long du bel port doux, jusqu’à un petit café qui donne envie de se noyer dans sa tasse pour se nager libre enfin, l’âme tourmentée,
    et puis,
    le grain de sable de pas voir tout ce bonheur possible, se décoince et le voilà gai, content, gentil, dans la dernière heure, sur trois heures et demi, c’est déjà pas mal, pour Aujourd’hui…
    Cela se respecte qu’il aime rester molasson bullé en dvd, mais cela se respecte aussi sa santé à pieds qui ont besoin de marcher dans le vert, son cerveau qui a besoin de s’aérer, même si il ne se rend pas compte de cet essentiel de vie:

    VIVRE RESPIRER DANS LE VERT LES BEAUTES DE VIE DES QUE C’EST POSSIBLE!

    bises de belle soirée pour chacun, le sommeil sera agréable, de belles luttes nécessaires encore fatiguent, mais la joie ce soir d’avoir gagné encore des points sur sa vie, c’est l’essentiel.

  55. Monique il y a aussi le vert singe étorix
    mais ce n’est pas du vermot mais juste du mot tordu (et pas de rire s’il vous plait) , donc si le vert assoit c’est qu’on le prend pour soi
    mais le vert dollars ça nous rappelle les papillons
    le vert million c’est quand on voit rouge
    et que dalton donne le ton
    le vert meilleur c’est doré sur tranche
    et le vert doillant c’est quand la couleur s’étale
    le vert sait si c’est tannique
    mais je sens obscurément que je donne dans le vert billage
    pour le vert mi fuge mi raisin il faut attendre la maturité
    quand le vert sent, gare à la pente
    et pour un vert ni sage ni sérieux, cocktail…déconnant

    je sens bien que j’ai le boyau de la rigolade mal tourné
    il va donc falloir me détourner de vous

    Bonne nuit et belle lune a vert tie

  56. Bonsoir avant de mettre ma colonne vertébrale en position horizontale et partir pour m’endormir en des vers oniriques que la nuit engloutira dans l’oubli.

  57. Thierry, pas de rire s’il vous plait disiez vous, ne vous en déplaise vous m’avez bien fait rire quand même, bonne nuit à toi aussi.

  58. vert bouteille

    océan

    et le vent

    une vieille barque

    et le loin

    est si près

    j’entre dans l’eau

    je m’y prends

    je suis bien

    pourquoi reviendrais-je

    tu m’attendras

    alors

    je reviendrai

  59. Ver dict c’est vert
    Du vers d’Ô cyan qui ouvre la porte aux verts bals , jusqu’aux verts à citer de Thierry en passant par les verts saillants des uns et des autres… cette page est unique trouvères !
    Que Vers dure !

  60. Le vert

    Le vert réveille les bois endormis tout l’hiver
    Le vert sombre des feuilles qui agitent leur ombre
    Le vert tendre des herbes dont on ignore le nombre
    Trempées des arrosages de la pluie, humides
    De la rosée du jour toujours humbles et timides
    Soumises aux tontes aux piétinements à la chaleur
    Le vert convient aux fleurs de toutes les couleurs

    Alain

  61. Quand on est communard on n’oublie pas facilement les verts ça y est,
    mais le vert c’est encore en faisant l’aumone qu’on le pratique le plus
    je crois que je vais me mettre au vert, ou à coup vert juste pour profiter des ombrages

  62. 7/09/09 ste reine

    La Reine claude

    je ne suis pas taillée comme un diamant
    Je suis vêtu de vert uniforme mais qui plaît
    Je porte une petite queue comme un béret de feutre
    ma chair douce et ambrée s’échappe bien souvent
    de mauves cicatrices impossible à fermer

    Alain

  63. Le chemin vert

    j’ai pris le chemin vert qu’ont suivi les trouvères
    c’est un chemin de terre qu’on suit les yeux ouverts
    c’est un chemin de vers un chemin de travers
    dessous les arbres verts qui filtrent la lumière

    le vent est mélodieux l’été comme l’hiver
    les brillantes étoiles scintillent comme du verre
    L’âme est vêtue de soie que lui tisse les vers
    Elle interroge autour et toujours elle espère

    quand elle croise l’amour bien souvent elle le perd
    Quand elle se plaint à dieu il n’est jamais sévère
    J’ai pris le chemin vert qui met l’âme à l’envers
    Le chemin de l’amour qu’on suit les yeux ouverts

    Alain

  64. Un carré de verdure,
    c’est déjà tellement,
    tellement de chants si mélodieux,
    la fenêtre ouverte, elle apprécie,
    ce contact pur avec la vie,
    alors quand quatre cadres verts,
    multipliée la vie se prend.

  65. Les yeux verts

    tes cheveux roux et longs encadrent ton visage
    où deux étoiles brillent comme des pierreries
    Deux belles émeraudes qui mènent à la folie
    Et sois la plus heureuse étant la plus jolie

    Alain

  66. Je te souhaite un bon voyage, Ossiane, et le meilleur temps que tu désires pour tes tirages. Belle semaine de travail.
    Bonne après midi pour chacun.

  67. Le rayon vert

    une île paradis
    où jasent les oiseaux
    Une île confetti
    Comme une lentille d’eau

    Oh quel joli tableau
    Et quelle douce musique
    Qu’une île pacifique
    Où toujours il fait beau

    O le plaisant concert
    Et quel renouveau
    Quand les arbres sont verts
    Que partout chante l’eau

    Quand le brillant soleil
    Dans la nuit où tout dort
    Comme une nuée d’abeille
    Fait sonner une pluie d’or

    Alain

    Alain

  68. Salade verte

    Les mots qui se cultivent dans les jardins de l’âme
    Ce sont de tendres feuilles qui reçoivent nos larmes
    Pas de ces mots malades qui vivent de la réclame
    Nés sans passion qui ne trahissent nulle émotion
    Qui s’épuisent hors du sol comme feuilles de salade
    Et meurent de leur carence ou par manque d’arrosage

    Alain

  69. Vert quand en patchwork le mot printemps se coud
    Les tons de mille feuilles côte à côte se rallient
    Pour faire carillonner la saison en son lit
    Flore naît une couronne et des pierres à son cou

    Les jardins et les champs habillés s’assortissent
    Et leurs coeurs vagabonds comme la forêt dansent
    Quand le soleil remplit leur corne d’abondance
    Elle offre le secret de l’eau fraîche qui se tisse

    Reprend au fil de l’onde le chemin éclairé
    Qui mène aux pas dorés des blés régénérés
    Puis se couche fatiguée hibernant à son tour

    Dans un lac où elle fond comme neige de l’amour
    Flore ainsi disparaît derrière les frondaisons
    Et le fruit se colore orange à l’horizon

  70. Bonsoir, je vous retrouve tard ce soir, devant l’écran aux reflets divers, j’erre au milieu des mots et ce mot « vert » si longtemps et encore banni, ici au jardin d’Epicure y trouve actuellement une place confortable, profitons en, l’automne n’est pas loin qui pourrait bien faire des ravages sur la caducité de certaines feuilles frileuses.
    _____

    Tel en un miroir
    Du ciel baigné de soleil
    Le vert a surgi

    En échantillons
    Soigneusement bien rangés
    Palette du peintre

    Pour peindre les mots
    Que la nature en son sein
    Offre aux poètes.

    ____

    Je pense que Ossiane aura eu aujourd’hui le temps idéal pour faire de belles images dans les vignobles gorgés de soleil et de grains dodus.Bonsoir à tous et bonne nuit.

  71. tendrement vert
    tendrement ouvert
    je laisse passer l’air
    mystère
    ma page entière
    rêve
    de prairies
    de rivières
    de rizières
    de forêts
    …où sont les déserts
    verts…

    …,ce qui m’a le plus frappé c’est le cordon de « végétation « , de plantations, de cultures, le long du NIL…
    Puis aussi au NEPAL, de revoir la « végétation », après les cimes glacées…
    dans les déserts que j’ai traversé au MAROC ou en INDE , la sensation fût bien différente…
    l’arbre est en nous, l’arbre est en moi…
    comment font les peuples qui vivent sans « arbres »…

  72. La main verte

    Sur la terre des hommes poussent des fruits délicieux
    Il y suffit de l’eau par la nature offerte
    Observant les étoiles qui tournaient dans les cieux
    Un philosophe assis fit cette découverte
    La terre est un jardin mais l’homme est ambitieux
    Il doit lever les yeux pour garder la main verte

    Alain

  73. La terre est un grand jardin
    Où poussent des mauvaises herbes
    Elles envahissent le potager
    Privant l’homme de sa nourriture
    Il faut combattre ce chiendent
    Il envahit les massifs de fleurs
    Pousse démesurément
    Tout est question de respect
    Du partage entre tous et de choix.
    Pour garder belle la terre
    Tout est question de vigilance
    L’être humain s’est éduqué
    Il est sorti de son état sauvage
    Une jachère prolongée
    Devient un champ de ronces.

  74. Pistache

    Dessous une carapace, qui se détache de l’ongle.
    Se cache un beau fruit vert, un fruit gros comme un grain
    D’une richesse subtile comme en ont les quatrains
    Il périt sous la dent comme on meurt dans la jongle

    Alain

  75. Le petit oeil coquin
    Il se glisse la branche
    S’enroule dans une feuille souple
    En sort ébouriffé
    Bel tout saôul tout de neuf
    Il se grimpe le tronc
    Se fait sécher son vert
    Par le jaune du soleil
    Et le vois là orange
    Pour faire ralentir
    Le passant qui pressé
    Ne voit pas les couleurs

    belle journée de soleil pour chacun, l’été chauffe ses verts, et comme c’est bel de vie.

  76. La langue verte

    Messieurs les scientifiques dans leur jargon technique
    Conservent leur savoir à l’abri du public
    les doctes philosophes ont leur vocabulaire
    Même les militaires s’arment du dictionnaire

    Les savants hellénistes connaissent la grammaire
    Et dans leur profession parlent la langue d’Homère
    Les hommes politiques possèdent le baratin
    Un mélange de français avec des mots latin

    Ce que les journalistes nomment la langue de bois
    Les avocats les juges qui connaissent les lois
    Parlent un vocable à eux dont ils tirent leur emploi

    Messieurs les musiciens eux parlent avec les mains
    Seule la poésie possède une langue verte
    et un langage commun qui parle au cœur humain

    Alain

  77. La verdeur de la langue n’est pas de la goujaterie mais pas loin de la muflerie
    quand on ne châtie pas assez cette langue chargée de vulgarité et de préoccupations communes qui trouvent à s’exprimer dans des modes qui peuvent heurter certaines sensibilité, que dire de la grossiéreté de ces charretiers lâchant de sonores bordées d’injures qui agressent et blessent inutilement , quand il suffirait de s’y bien prendre

  78. Bonjour à tous les amateurs… de VERT !

    Trouvé dans Wikipedia…

    «  »Dans La sortie est au fond de l’espace un roman de science-fiction de Jacques Sternberg, des extra-terrestres humanoïdes discutent avec les derniers humains :

    « Le vert ? Avant tout était vert, ici. Comme chez vous. Il y a longtemps que nous avons supprimé cette couleur. Il y a longtemps que nous avons découvert que la couleur verte est la grande responsable de l’usure des cellules. C’est même assez étonnant que vous n’ayez jamais pensé à cela. C’était simple pourtant. » «  » »

    En attendant cette extrémité,
    Un verre de chlorophyle
    Ne nous fera pas de mal !

    Et pour tout savoir sur cette couleur étrange,
    Qui nous entoure en si grande quantité,
    Dans les prés,dans les bois,
    Ou même chez soi…

    suivez le lien !

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Vert

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee

    PS/ S’il vous arrive malgré tout
    D’avoir une oVERdose de VERT,
    Vous pouvez toujours vous rabattre
    Sur le ROSE… de MISS PIVOINE

    (en ce moment, sur l’Ardoise !)

  79. Merci Christineeeeeeeeeeeee pour ces infos, c’est fort intéressant,

    bon, et si je vous disais que j’aime pas trop le vert,
    sauf quand il pousse du sol, le vert,
    j’aime les verts crus tendres,
    les verts sombres me font plus peur, surtout par un temps gris de noir de pluies,

    ahlala les goûts et les couleurs….SOURIRE!

  80. bon rien d’original je vois; je suis désolée d’avoir à dire que… : « MOI AUSSI CETTE SERIE GRAPHIQUE ME COMBLE » (c’est pour rendre mon commentaire moins petit :=)))) Emma

  81. Je vous lis mes amis et j’aime beaucoup ce que vous écrivez. Je suis un peu comme Annick ma foi ! J’aime le vert sur les arbres, dans la nature mais sinon le vert me fait l’effet d’une couleur froide.
    Donc guère d’inspiration et j’ai un peu du mal à m’immerger dans cette note.

    Bonne vadrouille mon capitaine et coucou aux autres mâtelots.

  82. d’une toute autre nature :

    «  »le feu passe au vert
    le jeu des affiches publicitaires, les clignotants des automobiles
    les spots de couleurs claires et vertes à la vitrine des magasins
    l’association de deux mots sur une enseigne : centre et Leclerc
    me donne envie de voir autre chose
    – une affiche est une entrée dans l’imprévue, vert, j’aime les couleurs vives, les formes simples, et les photos bien prises.
    – les feux clignotants des automobiles me semblent désormais être comme la lueur d’un phare marin, je considère la rue comme un chenal, et la place située à l’extrémité comme un port.
    – les spots de couleurs, verts, simples, comme une magie des lumières, des néons.
    -les mots – centre et Leclerc , j’y vois ici la plus simple association phonétique : le clair, l’éclair, et par cette nuit, le mot clair, résonne comme une couleur fraîche et verte, toute la force de la lumière…couleurs claires et vives des affiches, des automobiles, des spots publicitaires…
    Ils aboutissent en un point central balayé par le fanal vert du phare… » »

    …retrouvé dans un vieux carnet : daté de septembre-octobre 1978… de passage à Savigny-sur-Orge…

  83. Vert j’aime le vert
    Parce que c’est la couleur de la forêt
    Et qu’elle me manque cette forêt
    Elle me manque terriblement
    Non pas de ces forêts de garrigues
    De ces forêts de pins
    Mais celles que j’ai connues
    Du temps de mon enfance
    Ces forêts des pays de Loire
    J’aime y retourner, m’y promener
    Marcher sur la mousse verte des sous bois
    Pénétrer en ces temples de verdure
    Dans cette odeur de feuilles et d’écorces
    Des verts sombres aux verts les plus tendres
    Allant au vert presque blanc des lichens
    Je crois bien que le vert m’a conquise
    Quand j’étais petite fille
    Où j’allais à la faucille,
    Couper l’herbe verte pour les lapins
    Courir dans la forêt pour ramasser
    Des girolles, des cèpes ou des trompettes de la mort
    Et très certainement
    Lorsque je voyais au printemps
    Renaître le jardin de mon père
    Avec ces petites pousses vertes pleines de promesses

    Un paysage sans vert
    Devient un paysage intrigant
    Fait seulement de matière
    D’air d’eau ou de feu
    Bien sûr il peut être beau
    Non seulement beau mais très beau
    Il donne bien souvent naissance
    A de superbes tableaux
    A de superbes photos
    A de véritables œuvres d’art
    Beau est le désert de dunes de sable
    Beaux sont les rochers
    Sur lesquels viennent frapper les vagues
    Belles sont certaines constructions
    Belles sont ces étendues de galets de la Crau
    Et tous ces monuments et… et…
    La beauté est partout présente
    Pour qui sait la voir
    Mais le vert n’est jamais loin
    Et j’y reviens parce que j’en ai besoin
    Cette couleur me rassure
    Cette couleur me parle de la vie
    Le vert, j’aime le vert
    Celui qui tous les jours, dans mes promenades
    Est tellement et si agréablement présent.

  84. Coton vert et douceur…sous les plis du soleil..pour une tendre couleur…et le fruit de la treille…S’évader en silence…et l’orange de la terre…une main que l’on serre…et les courbes qui dansent…Coton vert et douceur…une étoffe qui s’évade…et le corps en chamade.. le reflet du bonheur..S’embrasser en silence..et le temps que l’on serre…et les hanches dans la terre…chavirer dans l’immense…Coton vert et ciel bleu…une feuille qui danse….dans un rêve pas de deux…la tendresse sous alliance..

  85. Le pic-vert

    Il parcourt les forêts et visite les vergers
    c’est un bel oiseau vert à la crête écarlate
    Qui sous l’écorce des arbres à son garde manger
    Il a bon bec et quand il vole son rire éclate

    Alain

  86. .
    Petit coucou de Provence

    Connection flanchante depuis m
    tout va bien, beau temps et fraîcheur au rendez-vous

  87. Vert LILA, la pente escarpée, à demi-ombre
    Vers LILA l’écorce fissurée je guette la lumière
    Cœur LILA, La Nuit est sombre l’Amour arraché
    Parfum LILA tes lèvres sur mon cou, nos corps chimère.

    …………………………………………

    Les lilas

    Je rêve et je me réveille
    Dans une odeur de lilas
    De quel côté du sommeil
    T’ai-je ici laissé ou là

    Je dormais dans ta mémoire
    Et tu m’oubliais tout bas
    Ou c’était l’inverse histoire
    Etais-je où tu n’étais pas

    Je me rendors pour t’atteindre
    Au pays que tu songeas
    Rien n’y fait que fuir et feindre
    Toi tu l’as quitté déjà

    Dans la vie ou dans le songe
    Tout a cet étrange éclat
    Du parfum qui se prolonge
    Et d’un chant qui s’envola

    O claire nuit jour obscur
    Mon absente entre mes bras
    Et rien d’autre en moi ne dure
    Que ce que tu murmuras

    Louis Aragon (1897 -1982)

  88. Pierre, qu’elle belle poésie, en vers rimés et cadencés, une jolie danse, un slow sur tapis vert, toute une tendresse, en ce petit matin de fin d’été. On se sent feuille qui vacille au bout de sa branche sous le ciel encore bleu. L’émotion se vit en silence.

    Au loin le Pic vert d’Alain marque la cadence, chef d’orchestre avisé du monde champêtre, plus gourmet que sentimental, il rythme de son cri rieur la douce musique matinale.

    Bonne journée Leïlà et à tous et si vous en avez l’occasion et la possibilité, faites comme moi allez prendre un bain de verdure, en cette arrière saison, il est divin.

  89. Coucou Ossiane, le soleil est au rendez-vous merci pour ta petite apparition ce matin en coup de vent, cette fois pour mauvaise connection et non pour cause de mistral, il se tient tranquille cette semaine, une chance pour toi. Bonne journée et bonne continuation.

    Leïla Ah! les rêves qui s’éteignent au petit jour comme Aragon a su bien en parler ! On a tous eu pendant son sommeil ce faux bonheur de retrouver sur son coeur l’être cher qui nous manque et dont la présence s’enfuit lorsque les yeux s’entrouvent….

  90. Vert le pays que tes yeux virent
    dans tes regards leur teinte change
    la terre brune leur donne la vie
    Et le soleil dans le feuillage
    y verse ses vers plein d’éclat
    Vers la lumière que tes yeux firent
    j’avance sans craindre le frimas
    douces prunelles des joies vernales
    toujours le calme s’y mira
    le vert y chante ses nuances
    je m’endors et rêve de toi

  91. Reinette

    En attendant la pluie
    La grenouille s’allie
    la feuille d’un nénuphar
    large comme un parapluie
    le ciel est bleu le soleil luit
    heureuse assise au bar
    Elle n’entend pas venir la pluie
    Elle chante avec douceur
    Elle chante avec ses sœurs.
    Mais quand arrive la pluie
    comme elle est un peu lâche
    la grenouille se cache
    Dessous son parapluie
    Sur le bord de l’étang
    la grenouille se détend ;
    C’est un ploc qui l’a trahie !

    Alain

  92. Roseaux

    Quand ils sortent de terre
    leur couleur est le vert
    pointus comme des lances
    vertement ils s’élancent

    leur croissance est rapide
    ils nouent des liens solides
    avec tous les oiseaux
    habitants les roseaux

    dans l’air évaporé
    ils deviennent musiciens
    ils troublent le silence

    la musique leur va bien
    ils se sentent inspirés
    dans le vent qui balance

    Alain

  93. Bravo, bravo Alain -autant de vers que de vert, que ta plume fait rimer et du vert sublimer-
    Lou, comme il est beau ce regard et comme c’est bien écrit. J’aime beaucoup. Une jolie berceuse, tes mots coulent lorsqu’on les lit comme en un petit ruisseau tranquille.

  94. Peter Pan

    A la lecture d’un conte les yeux se font rêveurs
    Les regards se détournent l’imagination met les voiles
    Comme un peu de clarté descendu des étoiles
    Les rideaux s’ouvrent qui laissent paraître un monde meilleur

    L’air se fait plus léger les saisons durent une heure
    Sans y être obligée la raison suit le cœur
    Des êtres de clarté diffusent de la lumière
    Ils disent des poésies des phrases familières

    Quand ils bougent les ailes il en tombe de l’or
    Ce sont des chérubins qui façonnent le verbe
    Ils ont les joues imberbes et la couleur de l’herbe

    Nul ne connaît leur nom nul ne peut dire leur âge
    Aucune ombre ne les suit ils partent à l’aurore
    Et reviennent à la nuit pour parler de voyage

    Alain

  95. Ton oeil me murmure
    Ma main cherche ta peau
    Et de trouver ton grain
    Me met en vers natures
    Quoi de plus belle ballade
    Que vivre à fleur de peau
    Par la caresse tendre
    De nos mains sur nos chairs

  96. Pourquoi attendre
    Ce qui ne sera pas?
    Le printemps en automne
    Un Regard dans le froid
    Des neiges sur les collines
    Où nous ne seront pas
    La clef des champs à terre
    Vert d’herbe en vers de cœur

    A la vue de ses vers
    Mes yeux se font Regard
    De croix lune et d’Orient
    Près d’un volcan éteint,
    Un amour se détourne,
    La raison revient tard
    La clarté trop lumière,
    Les étoiles rêverie
    Comme un absent présent
    Au chevet de son lit
    Mon cœur tambourinaire
    Voyage avec l’aurore
    Et boit ses mots rubans
    Et la nuit nous rassemble
    Et la nuit nous ressemble
    Vert lilas,Vers Lila,sans Lila.

  97. L’hameçon

    Depuis qu’il était nourrisson
    Printemps été automne hiver
    Notre âne était nourrit de son
    un jour qu’il partait aux affaires

    Chargé de sacs de commissions
    Oreilles dressées notre étalon
    Prit sa culotte à un hameçon
    Etait ce une rose ou bien un taon

    Etais ce le vent et sa chanson
    Ou bien l’amour ce polisson
    Il se crut doué pour la chanson

    il s’entêta à faire des vers
    bien sûr notre âne se mit à braire
    et dut partir se mettre au vert

    Alain

  98. La sandale choisit sa cheville maintenue, l’envie de marcher long, elle se pose aux tintements des quinze heures trentre, et le panier se sort, fait volte face, vers les emplettes d’abord, puis à la vue « Etang », il tourne son change d’idée vers la gauche, les visages à serrer ce sera pour le goûter en douce friandise, le pas se sent léger, il choisit la ballade, et il se court son pied, il a le désir de serrer tous ces verts bels de verts….

  99. Vert Pomme

    Jusqu’à ce qu’il me nomme
    Du joli nom de pomme
    Je n’étais qu’un fantôme.
    Plus légère qu’un atome

    Heureuse comme une môme
    Qui mâche son chewing-gum
    J’ai trouvé mon podium
    Dans le creux d’une paume

    J’habitais sous un dôme
    Où il fait toujours sombre
    Pour effacer le nombre

    De ces heures à la gomme
    J’ai un jour quitté l’ombre
    Pour la main chaude de l’homme

    Alain

  100. Le vert abandonne
    Les nuances les plus claires
    Où les bruns s’annoncent
    ___

    En son ascension
    La sève rebrousse chemin
    Fin d’une saison
    ____

    Le peintre averti
    Modifiera ses couleurs
    Quand viendra l’automne
    __

  101. Fenêtre ou-verte sur le monde
    Laisser entrer la lumière
    Ouvrir son coeur
    Ecarter les oeillères
    Sourire
    Bonne journée…souriante.

  102. La Chlorophylle

    Ta bouche ô jeune fille est rouge comme un fruit
    Elle attend qu’on la cueille par un tendre baiser
    elle n’est pas peinte en rouge pour faire la coquette
    comme bien souvent les herbes se parent de rosée
    Comme la feuille verte chargée de chlorophylle
    Elle possède un pigment qui capte la lumière

    Alain

  103. Vert sur bleu ou vert sur blanc
    Les arbres ont écrit dans le ciel
    L’histoire du temps, l’histoire du vent
    Chaque saison, sa page d’écriture
    Ou chaque feuille, chaque branche
    Trempée dans l’encre verte du printemps
    Nous raconte la ronde des saisons
    La page est remplie lorsque finit l’été
    De pictogrammes qui nous parlent
    Du soleil, de fleurs et d’oiseaux
    Que viennent les premiers frimas
    La bise telle une gomme
    Efface cette histoire
    Et chaque branche dénudée
    Dans l’encre brune de l’hiver
    Continue le roman
    Un roman plus grave, moins romantique
    Où il est question de froid et de misère
    Faisant appel aux feuilles persistantes
    A la neige sur les branches
    Pour donner un peu de brillance
    Et de beauté à l’histoire du temps.

  104. Retrouvée cette petite phrase jolie de François Cheng dans l’Eternité n’est pas de trop :

    « Les arbres se dépouillent de leur habillage, traçant dans le ciel uniformément gris leur calligraphie aux traits essentiels »

  105. La figue

    Sous la feuille du figuier qui me donnait son ombre
    J’ai trouvé une belle figue dans une robe violette
    Cachée dessous la feuille elle me tendait ses lèvres
    Je l’ai prise au soleil je l’ai sorti de l’ombre
    Je l’ai prise dans mes doigts et j’ai mordu sa bouche
    Alors j’ai senti fondre sur ma langue et mes doigts
    Comme une eau savoureuse cette chair peuplé d’astres

    Alain

  106. La figue

    Sous la feuille du figuier qui me donnait son ombre
    J’ai trouvé une belle figue dans une robe violette
    Cachée dessous la feuille elle me tendait ses lèvres
    Je l’ai prise au soleil je l’ai sortie de l’ombre
    Je l’ai prise dans mes doigts et j’ai mordu sa bouche
    Alors j’ai senti fondre sur ma langue et mes doigts
    Comme une eau savoureuse cette chair peuplée d’astres

    Alain

  107. Merci Leila, Monique,…

    Le chou

    De tous les beaux légumes c’est le chou le chouchou
    Bien rebondi comme une balle en caoutchouc
    Il a tout d’un pitchou c’est pour çà qu’il est chou
    C’est un dur au cœur tendre un peu comme un cachou
    Qu’on le mange en fleurette ou dans la soupe aux choux
    En fin de compte c’est dans l’assiette qu’il échoue

    Alain

  108. Le haricot vert

    Parmi tous les légumes
    Le haricot est un poids plume

    Qu’il quitte sa conserve
    Ou sorte de sa réserve
    Attendant qu’on le serve
    Il pressent qu’on l’observe

    Dans son bel habit vert
    On le prend pour modèle
    Mais ne vit pas sous verre
    Comme les immortels

    Il ne bouge pas d’un fil
    il ne fait pas un pli
    Il attend qu’on le lie
    Sur un lit d’herbes fines

    Alain

  109. Bourgeon

    Du jour de sa naissance
    Sur la branche d’un arbre
    Il fit la connaissance
    du vent et de la pluie
    Du soleil qui luit

    Comme une poussée de sève
    Chez un adolescent
    Comme un bouton de fièvre
    Sur un visage glabre
    On ne vit plus que lui

    C’était le beau printemps
    La douce poésie
    Qui vous laisse rêveur
    Ces mots dont la saveur
    Aident à passer le temps

    Alain
    Bisous Chritineeeeeeeeeeeeeee

  110. Tous les voyants étaient au vert aussi cela signifiait que le tir pourrait avoir lieu dans la fenêtre prévue, pour peu que d’ici là et avant que ne commence le compte à rebours un orange ne vienne gâter les choses.

    L’orage c’était éloigné sur le cosmodrome, ce n’était pas encore aujourdhui que les tours pare-foudre seraient mises à contribution.

    Le vert semblait porter bonheur aux activités de la base qui était entourée de tous côtés par de grands arbres aux essences si variées, dont le bassin amazonien avait l’avantage.

    Et tous ces fûts dressés bien droit comme des totems avaient la taille d’une fusée pour certains, mais le panache vertigineux qui tombait en cascade ne risquait pas de se confondre avec celui de fumée et de vapeur d’eau qui se déverserait tout à l’heure dans le carneau tandis que le déluge d’eau noierait tout pour éviter l’effet po-go.

    Mais cette attente interminable sous le soleil de l’équateur cachait bien quelques angoisses et grosses frayeurs, les anomalies de dernière minute étaient les plus redoutées qui faisaient sur les visages fatigués de brumes vertes de soucis.

    Quand le vrombissement colossal remplirait l’air à saturation et que les vibrations ébranleraient les environs de secousses sourdes mais puissantes
    on saurait alors que l’instant fatidique à la seconde véridique se confondaient tandis que des cimes émeraldines s’enfuiraient à tire d’aile les toucans face à ce bataclan.

    Pas de chance un voyant venait de se mettre au rouge, la voyante ne l’avait pas prédit mais ces activités humaines à forte teneur en technologie recelaient leur propre logique et leurs aléas qui souvent vous surprenaient dans un moment euphorique et faisait retomber une chape de silence tandisque la tension montait d’un cran.

    Pour autant l’écrin de verdure dans son immensité comme un écran presque apaisant communiquait toujours l’espoir d’un succès, pour vu que tous les verts soient mis, et du bon côté.

  111. Bourgeon

    Faut t’il l’observer avec un microscope ?
    Ou bien comme une étoile à l’aide d’un télescope ?
    Y verra t’on un cœur ? Est il fait d’atomes ?
    Possède t’il une âme ainsi qu’un petit homme ?

    Connaît t’il la douleur peut il verser des larmes ?
    Pour percer sa cuirasse faut t’il user d’une arme ?
    A t’il des sentiments connaît t’il des alarmes ?
    Cherche t’il une amie qui le tienne sous son charme ?

    Pour percer ce mystère qui défie la raison
    Existe t’il une clef une combinaison
    Quelqu’un sur cette terre possède t’il un sésame ?

    Faudra t’il à regret le soumettre aux rayons
    Le livrer au bourreau le jeter dans les flammes ?
    Ou bien le faire parler à l’aide d’un crayon ?

    Alain

  112. Dans ce beau lieu plus encore sublimé
    Où le regard défile sur les murs pavoisés
    Où la lumière peaufine chaque carré de vert
    Les yeux guidés par la clarté entrent
    Dans les reflets des mots tous habillés de vert.
    Géométrie, perspective, couleurs monochromatiques,
    Harmonie, sur le pas de la porte,
    Englobent l’œuvre toute entière.
    Paysage virtuel d’une autre dimension
    Le vert sort du tableau par petites touches.
    Là bas, au fond, vers le point de fuite,
    Il reprend ses droits par la lucarne entre-ouverte ;
    Il redevient végétal en toute liberté
    Et reconquiert son milieu originel.
    IL a permis en ce lieu un temps d’interrogation,
    Une immersion dans cette panoplie de vert,
    Un regard intérieur pour cette couleur si nature.

  113. L’oeil est au vert
    Ton rivage s’éloigne
    Mon cœur poésie

    L’oeil reste ouvert
    Le destin en marche
    Lecture de tes vers

    L’oeil est vert
    Verre d’oubli à boire
    Verte espérance

    Pré vert
    Jacquet de vie
    L’Amour immortel

    L’oeil ouvert
    Jardin de roses
    Feuilles de vers
    Parfum de vie
    Toi tout près
    L’Auvergne
    Gravée dans ma vie.

  114. Et pour suivre avec Monique les lectures de François Cheng ….que j’apprécie autant
    En pensant au » Vert » d’Ossiane
    « Lumière juste érigée
    En chemins en collines
    En cyprès…choses lointaines
    Ou proches que jamais
    Nous n’avons révélées
    Faute de mots exacts

    Et d’un coeur transparent
    (A l’orient de tout)

  115. Bonjour Leïla, beau travail sur ton site sur lequel je suis allée me promener ce matin.
    Bonjour Arletteart, par contre impossible d’atteindre ton site : adresse introuvable
    Bonjour Annick, je te suis aujourd’hui sur le chemin des mots.

    J’ai beau regarder
    J’ai beau compter
    Il y a toujours quatre côtés
    A chaque carré
    Des quatre carrés
    Mais le nombre de verts cités
    Quelle diversité!!!

  116. Le papyrus

    Les égyptiens des temps anciens
    Ce n’étaient pas des temps faciles
    Comme ils n’étaient plus des nomades
    Vivaient d’élevage et de poissons

    Dans les villages au bord du Nil
    Ils récoltaient des céréales
    Qu’ils cultivaient dans le limon
    Et sacrifiaient au dieu Amon

    L’hippopotame le crocodile
    La vie sur terre est éphémère
    Et pour les pauvres elle est amer

    Aussi voyageaient t’ils en rêve
    Ils ramassaient dessus la grève
    Le papyrus couleur vert jade

    Alain

  117. Le jardin des plantes

    Afin de prendre un peu d’air pur
    Je t’emmène au jardin des plantes
    Une oasis de verdure
    Nous pourrons suivre la marche lente

    De toutes les plantes l’évolution
    la vie sur terre est édifiante
    Chaque an est une révolution
    En observant les graminées

    Dont les graines partout essaiment
    Comme la fumée des cheminées
    Tu apprendras comme les hommes s’aiment

    Pourquoi parfois ils partent au loin
    Et ce qu’on nomme l’emphysème
    N’est autre que le rhume des foins

    Alain

  118. Si tu veux et puis nous traverserons la Seine voir

    Le jardin des tuileries

    Les parcs et jardins sourient aux visiteurs
    Des chaises en fer font cercle, attendant le lecteur
    Des salons littéraires se forment in-situ
    les allées linéaires sont bordées de statues
    les saisons et les fleuves sont figés dans la pierre
    les héros et les dieux tous hérités d’Homère
    très vite baptisés de par un nom latin
    égarés sous nos cieux sous nos yeux interrogent
    Césars et Alexandre se drapent dans leur toge
    les vénus posent nues comme sortant du bain
    comme un œil rit ou pleure le cœur est incertain
    une fontaine scintille au milieu d’un bassin

    Alain

  119. Bonsoir à tous et merci à Arletteart pour le lien vers ton site où l art, l’image et la poésie s’y côtoient agréablement.
    ____

    Tout ce que j’ai pu lire, deviner
    Au travers des reflets du ciel sur la vitre
    Venus se fondre en un tapis vert de verre
    Ce sont des mots qui accompagnent
    Toutes ces tonalités éparpillées
    Et certains m’ont charmée
    Comme le vert marine découvert
    Je ne connaissais que le bleu marine**
    Le vert Nil, reflets des hautes tiges de papyrus
    Le vert sauterelle sautant de ligne en ligne
    Jusqu’au vert Océan……vert ? Vers l’Océan
    ….et je ne vois plus les mots, ni les lignes
    Je ne vois que des vagues
    Et l’envie soudaine de courir sur la plage
    Pieds nus dans l’eau vert émeraude de la mer
    Demain, oh oui ! J’irai voir la mer.
    _____

    ** et le rose , ma fille lorsqu’elle était petite, eh oui, elle voulait une robe rose marine, sa soeur en avait une bleu marine, alors pourquoi pas ? J’ai eu beauoup de mal à trouver cette couleur-;), n’aurait-elle pas dû choisir le vert marine ?)

  120. Aujourd’hui 12 Septembre  » L’oeil ouvert  » vert vers ……est encore et toujours dans les Favoris de la page du Monde
    Bravo Ossiane et à Tous
    Arlette

  121. Dans le vert encore humide du petit matin.

    Seule au bord du lac
    Petits froissements dans l’eau
    Le saut des grenouilles

  122. Ah oui c’est vrai, alors tous les feux sont au vert, du moment que le vertige ne nous prend pas, mais c’est vrai que cette aventure est énivrante, et qu’y participer est un privilége, mais aussi une responsabilité.
    Souvent je regrette d’avoir envoyé des mots trop légers même si ils peuvent évoquer l’air du temps, souvent aussi je me laisse bercer par ces horizons oscillants, ces souvenirs évoqués, ces explications invoquées.
    C’est vrai que vous retrouver chaque jour ou presque sans être une finalité est un puissant moyen de doper l’enthousiasme de rejeter angoisses et miasmes
    et que dans la différence et l’attention on puise force et vigueur pour continuer d’avancer chacun sur son chemin.
    La verdure est si belle au dela des contemplations, ces fenêtres si grandes ouvertes qu’il suffit de s’y pencher délicatement et puis l’émotion si belle de belle quand est partagé des instants la suspension, alors vraiment merci encore pour ce que vous donnez à voir et lire, à entendre dans ces gestes tendres
    Demain j’aurais une pensée toute particulière pour vous.

  123. Un vert à moitié vide ou à moitié plein
    un verre si coupant que mine de rien
    on s’approche de lui précautionneux on le tient
    et si parfois il se dérobe on pense à robin
    sa générosité est proverbiale à bon tain
    il nous renvoie quelque mirage, un boute-en-train

  124. Bourgeon

    ta naissance en ce monde ne doit rien aux forceps
    tu ne sors pas du ventre de ta mère en rougissant
    tu n’es pas ce fruit lourd qui pend dessous le cep
    A peine as tu ouvert un œil attendrissant

    Alain

  125. Bourgeon

    comme un panier d’osier que l’on tient par la anse
    sur la branche perché lentement tu balances
    Au souffle du printemps qui caresse ton front
    Ta bouche laisse échapper du lait de ta nourrice

    Alain

  126. Bourgeon

    Ainsi qu’un papillon sort de sa chrysalide
    Ton corps tout en écailles dissimule des ailes
    Des pétales de fleurs prêtes à s’éparpiller
    De vertes émeraudes qui tremblent par milliers

    Alain

  127. Cendrillon

    Quand je t’ai rencontré
    Vêtue de tes haillons
    Marchant dessus la mousse
    Ou pousse les champignons

    Minuit avait sonné
    Tu revenais du bal
    La forêt était rousse
    Et ta belle frimousse

    Qu’éclairait un rayon
    D’une lune d’opale
    Etait tachée de roux

    Comme une cendrillon
    tu portais à ton pied
    Une pantoufle de vert

    Alain

  128. Vair à frisson
    Vers le vert buisson vers et chansons…voilà j’ai fini mes gammes, je passais par là en chantonnant…

    C’est touchant ce que tu as écrit Thierry.Monique, merci de ton passage, en fait mon site c’est ma radio ou disons ma bibliothèque j’écoute ce que j’ai sélectionné pour tel ou tel texte en faisant ma toilette ou mon ménage ou en écrivant aussi.
    Bel de bel la vie en ce moment.Je reviendrai ici encore et toujours.Où es le capitaine?Il quête l’émotion d’une brindille en Provence?Goûte un bon vin en Champagne?Par monts et par Verts dame Ossiane!!

  129. Yeux ou-verts
    Je cueille tous les verts
    di-vers
    que je rencontre
    sur mon chemin
    et je fais, comme Monique,
    un bouquet d’espoir
    et je l’envoie vers vous
    transmutés en vers.

  130. Vair ou contre vair, quand il s’agit de petit gris doit on faire l’escargot, de bigarré en bigarrot, mais ce gris bleu est d’un grisant, pas fait que pour les gisants, il offre sur l’écu le charme répété d’une figure sonnante mais pas forcément trébuchante et si ça vous chante c’est de la pelleterie sans coup fourré et sans rapport avec la pelletiérine.

    Le capitaine n’est pas parti au diable vauvert, ça aurait pu nous rapprocher de la camargue, mais d’aucuns en tiennent plutôt pour la région parisienne, j’ai par ailleurs trouvé une relation entre Cézanne , chateau noir et chateau du diable

    blogs.princeton.edu/wri152-3/s06/dgrauer/le_chateau_du_diable.html

    A bout touchant ou abouté, il s’agit bien de relier

  131. je suis émue de lire tes mots, Thierry,
    il y a tant dans des écrits……

    Vers quel son port
    Se marche le pas
    Quand il se suit
    Son ombre
    Lumière
    Il marche vers
    Et ne sait pas
    Pus il avance
    Et moins il sait
    Parce qu’il vit
    Bien trop de tellement
    Qu’il s’est trompé
    Tant en chemin

  132. L’escargot

    Retiré dans mon antre je vis comme un ermite
    Pensant en philosophe je me nourris de vert,
    Et méditant aux causes profondes de l’univers,
    Je construis ma demeure autour de mes écrits.

    Pour mâcher des salades ou réciter des vers
    J’allonge mes antennes et sors de ma coquille
    je chemine lentement sur les chemins de terre
    quand tout va de travers je ferme l’écoutille

    Rentré dans ma coquille comme dans un lit de plumes
    Je suis dans mon nuage je construis des images
    Je me crois sur la mer comme dans un cargo

    comme la lune qui brille au milieu des étoiles
    je laisse dans mon sillage une traînée d’argent
    et je bave quelque fois comme la mer écume

    Alain

  133. Recevons en vers Neyde
    Ton bouquet d’espoir
    Persuadés qu’il nous aide
    A sortir du noir

    Moins facile que le vert
    Où partout je reconnais
    La beauté de l’univers
    Dans lequel je me complais

    Le vert au moins a cet avantage
    D’avoir à lui seul mille nuances
    Le noir ne peut-être que noir, dommage
    Et surtout, de bien sinistre influence.

    Mais après tout, le noir n’est-il pas un passage nécessaire en alchimie pour parvenir à la pierre philosophale ? Le vert étant partout présent.

  134. On peut s’évertuer à désherber et à transformer ces verts sévères en jaunes multiples, en bruns, en ocres, la nature transmutera toujours dans le mûrissement

  135. Chartreuse ou bien Izarra, jet 27 sans passagers
    combien de fois une goutte de liquoreux
    aura rendu d’un coup mon coeur amoureux

    Willy Ronis nous a quitté,
    inestimable perte d’une mémoire conservée
    pas seulement à travers tant de clichés
    bien triste et désemparé

  136. Thierry, tu m’apprends là une bien triste nouvelle avec la disparition de ce grand photographe humaniste qu’est Willy Ronis, j’ai en ma maison, chaque jour le regard sur ce petit gamin avec sa baguette sous le bras et en tête de bien belles images.

  137. Bonsoir à chacun,
    très émue aussi en apprenant la mort de ce grand monsieur,
    tant de photos qu’il laisse derrière lui, en mémoire de la vie d’Humains, de gens, de vies,
    c’est extrêmement émouvant, tout témoignage de la vie, de la vie pure dedans, telle qu’elle, bien ou moins bien, la vie c’est vraiment précieux,

    et cette photo de ce petit garçon, avec son sourire et sa baguette croquante, elle m’a toujours donné larme à l’oeil, c’est si grand le sourire d’un enfant,
    et quand l’oeil d’un adulte le capte, c’est…et plus encore…
    bonne soirée, la vie elle continue encore avec des images ppur ceux qui restent..

    un bout de vie, des bouts de vie,
    la vie dans ses images, qui perlent et sourient de vie.

  138. 13 septembre – Thierry je te souhaite un bon anniversaire – (j’espère ne pas me tromper de date)
    « Vous ne pouvez posséder jeunesse et sagesse en même temps ;
    Car la jeunesse est trop occupée à vivre pour savoir, et le savoir trop occupé à se rechercher pour vivre. » Khalil Gibran

    Alors peut-être faut-il se résigner à vieillir tout simplement en gardant un coeur d’enfant, je ne sais pas , peut-être !

  139. ©œur d’homme
    Ouvrez donc l’huis
    L’âme va renaître

    ©œur d’enfant
    L’Homme à la fenêtre
    Un souffle d’espoir

    Le vieil homme assis
    Son ©œur bat souvent
    La chamade du temps

    Le sage se lasse de courir
    Après le vent qui passe

    La jeunesse caresse
    Ses heures d’insouciance

    Thierry a vingt ans… de mystère
    Anne Y verse air de vie.

    Comptine des ans
    Lumière d’un soir
    La flamme chancelle

  140. Quel plaisir de vous lire tous et chacun.
    Vous envoyez toujours de belles pensées, de douces images.
    Bonne journée à vous

  141. Bourgeon

    Une branche fût ma mère et mon amphitryon
    Sa sève m’a nourri quand j’étais embryon
    Avant de m’épanouir de livrer mon parfum
    Elle m’a serré contre elle endormi tout l’hiver

    Ma couvé tel un œuf dans mon bel habit vert
    M’a parlé tendrement comme font les séraphins
    Avant que je m’envole comme un aéroplane
    Sa voix fut dans la nuit mon seul fil d’Ariane

    Cette voix qui enchante quand je ferme les yeux
    Cette musique douce frisson d’eau sur la mousse
    Qui me fermait les yeux quand je suçais mon pouce

    Je l’entends qui me chante des mots mystérieux
    Divine poésie dont le parfum floral
    Répand dans toutes les têtes son ambiance musicale

    Alain

  142. Bien embrumé, les idées en bataille et la tête en folie
    je reste sans voix au seuil du jour quand je vous lis
    oui il y avait eu des rétrospectives encore récement
    comme si son départ préparé était déja imminent
    mais de cet éminent témoin qui nous a tant donné
    au point de constituer dans l’imaginaire populaire
    une vision plurielle de ce que représente la vie
    embrassant le siècle depuis ces débuts et toute sa folie
    d’aucuns l’ont pris pour Doisneau mais il avait sa patte
    un tout immense pour ceux qui à lui encore pensent

    Bravo à alain
    merci à monique et à leïla
    vous ne vous êtes pas trompé
    mais des ans ce n’est qu’un reflet
    à défaut de mettre le complet
    pour un jour de fête
    pas sûr de rentrer quand replet
    je vais méditer ces fortes paroles
    déja en silence depuis un temps
    monique illustre bien cet écartélement
    quand l’action fut nombreuse et joyeuse
    et qu’elle prend d’autres formes
    pour aider les autres
    on explore de soi
    des dimensions nouvelles
    on se trouve attentif, acceuillant et aidant
    alors non leïla mais les vingt ans
    si ils sont loins
    jamais ne se sont enfouis ni enfuis
    ils me parlent encore
    des rêves et des désirs
    construits pour l’avenir
    depuis les perspectives
    ont pris un singulier relief
    j’ai bien négocié quelques biefs
    et si je ne suis jamais bref
    c’est surement que j’ai confondu
    maladie de langueur avec longueur 😉

    j’avais écris pour Cartier Bresson en attendant
    c’est juste un rappel de ce qui vient
    face aux images

    « Un œil infaillible pour saisir les situations »

    Parfois la main complète l’œil et déclenche le déclic
    Bien sûr celui-ci est d’abord mental et assez impulsif
    Mais Il permet l’ouverture de l’obturateur d’un objectif
    Qui va justement permettre de fixer dans un léger clic
    L’image que le détenteur de ce petit appareil magique
    Qui permet à distance d’enregistrer les poses statiques
    Souhaite conserver de cet instant vécu mais suspendu.
    Un grand, appartenant à notre quotidien, tant est courant
    L’empreinte visuelle qu’il a pu laisser dans nos regards
    Vient de partir à un age plus que respectable, à cet égard
    Même si il avait abandonné cet art ce véritable esthète
    Depuis fort longtemps, il en avait exprimé et révélé
    Au monde de nombreuses facettes, parcourant la planète.
    Si de ses premiers temps on a surtout retenu l’absence
    De retenue dans la pose et ce vernis flou et surréaliste
    Par la suite il a exprimé le mouvement et imprimé l’histoire
    Une histoire en marche dont il convenait de témoigner
    En étant toujours là où il fallait au bon endroit, au bon moment.
    Pas sophistiqué, pas dérangeant il se fondait dans la masse
    Et ramassait justement en bon pêcheur dans sa nasse
    Une provision d’humanité, de couleur, et de vie
    Car ses instants furtifs mais captifs, saisis mais à point
    C’est à la force du poing et parfois de haute lutte
    Qu’ils ont été obtenus par un travail obstiné d’observation
    Et une intuition prompte à opérer des sujets la sélection.
    Il a couvert près d’un siècle et toujours des grands événements
    Il fut proche sinon présent ; abritant de son regard l’intemporel
    Qui jamais figé allait poursuivre dans nos regards jetés
    Cet horizon sacré qu’on quête parfois au bout d’une jetée.
    Qu’importe le support c’est de fond en fait qu’il s’agit
    D’un sujet qui toujours suggère et même agite
    Dans notre esprit des questions universelles partagées
    Sur le mystère de l’humain, de la vie qu’il a et hume.
    L’optique focalise quand l’œil décortique et analyse
    Point de construction absolue juste une émotion
    Qui s’empare de vous et révèle après coup
    La fugace mais ostensible perception d’une scène
    L’impression que l’on a justement touché la cible
    Mais ne recrée pas, à tout coup, l’adoration.

  143. Comme c’est l’heure des hagiographies
    sans agios ni manque d’intérêt
    j’avais écrit à propos d’habit vert
    sur celui qui n’avait rien du pivert
    un pamphlet délicat mais moqueur
    pour souligner de l’heure
    les tensions et contradictions
    vous le reconnaîtrez aisément
    en pensant à l’au revoir

    « Entre sous la coupole, toi l’ex »

    Et voici sa silhouette haute et découplée qui se profile
    Ce presque vieillard chenu avec grande élégance défile
    Il attendait ce moment, une forme de reconnaissance
    Lui à qui tout réussissait ne manquait pas de suffisance.
    Alors pour la circonstance il n’a pas un instant hésité
    Et c’est d’abord dans ce musée transformé qu’il a récité
    Dans sa tête les futurs propos liés à une intronisation
    Montrant à qui voulait son arme de parade au manche
    Qui semblait d’ébène ; jovial dans la perspective palpable
    D’une entrée en habit vert sous la coupole, il était affable.
    Mais il ne s’attendait point à un Rouard roué qui tranche
    Dans son passé ; séparant le grain de l’ivraie sans omission.
    Bien sur il ne s’agissait point d’une complète canonisation
    Et de l’aveu de certains il avait fier allure ce président
    Qui trop longtemps s’est senti déchu de son piédestal
    Lui fier étalon qui hennissait dans sa présidentielle stalle.
    Immortel le voici donc devenu ; à la gloire de son vivant
    Il ne manque donc plus aucun de ces pendants colifichets
    Qui distinguent du premier l’homme de bien du vulgaire
    Et il n’aura pas du attendre d’être devenu cet atrabilaire.
    Car portant beau malgré les réels stigmates du temps
    Il aura non seulement côtoyé du monde tout les grands
    Mais à l’automne de sa vie vu descendre sur ces épaules
    Ces feuilles de lauriers qui le distingue même de de Gaulle.

  144. Happy birthday Thierry
    Cheers!
    Et d’avoir trop bu, voilà que hips…je vais vers un vers vacillant…
    Le vert assoit… sois Anvers… sois Andes….roi… des verts… des verres… des vers…se déversant en soie…soit rêvée …soit pensée…soit des mots traversés…
    A la tienne roi du dicco,
    En fête , je ferai bien d’aller me coucher !!

  145. « Alors peut-être faut-il se résigner à vieillir tout simplement en gardant un coeur d’enfant, je ne sais pas , peut-être ! »

    je te cite, Monique,
    oui c’est pas mal du tout comme idée,
    hé….psssss….c’est tellement bon de se résigner tout simplement en gardant son coeur d’enfant….et puis parfois le petit coeur se prend un coup dans le coeur, et youps l’enfant se relève, frotte son genou et redémarre découvrir sa vie à naître chaque instant…
    et tant pis si cela dérange les sages…

    BISES DE BELLE JOURNEE A CHACUN.
    Youps, je remonte en page pour vous lire….

  146. Eh non Lou ! Cette année est sous le signe de la sobriété et pas de l’ébriété, comme un hibou les yeux écartélés, mais pas de vol plané.

    Le dico flatte la dichotomie, quoiqu’à chercher des mots abscons et à couper le vocabulaire en quatre on peut irriter des méninges et favoriser le ménage 😉

    Annick comme toujours avec sa présence et ses images prégnantes illustre combien de coeur de l’enfance ne nous lâche point et ne se dépare pas de ses attributs au delà de l’insouciance il y a cette longue espérance comme une houle de fond qui vient du fond des âges et que parfois ne distinguent pas les sages.

    Quelque chose qui vous traverse et vous renverse, parfois inverse la vapeur et fait foncer largement, vers ce grand large, alors si il provoque des haut le coeur, c’est hauts les coeurs aussi qu’il peut nous positionner quand s’enfle démesurément le rouleau qui va comprimer les idées et faire une belle pâte de ce qui c’est accumulé, pendant cette longue traversée, jamais la vague qui afflue et reflue ne perdra totalement le sens de l’histoire et oubliera de son origine le lieu et le moment, elle est porteuse de tant et tant et au delà de l’écume des jours.

    Me vient ce souvenir d’un épisode historique quand dans ce qui allait devenir l’état de washington – après que Lewis et Clark eussent entrepris leurs pérégrinations vers l’Oregon depuis le dakota, au début du 19éme siècle – et que donc un glissement géant de la côte au nord de Seattle je crois me souvenir
    alors que seuls quelques autochtones amérindiens étaient présents, or ce jour là c’est à un tsunami géant vers le pays de konami qui se développa dans le pacifique et que des vagues monstrueuses traversèrent plus qu’à la vitesse du vent la distance avant que de déferler et ruiner tout le littoral (était ce de Cipango alors ?) toujours est il que c’est dans des vieux textes shintoistes trouvé dans un temple que réside la mémoire de ces vagues de 1701, quand pour l’humain la trace en eut été perdue sauf à scruter la découpe de la côte, et encore…

    Je ne veux pas abuser de votre patience.

  147. BISES à chacun,

    il fait soleil, si bel ce jour,
    cela vaut le coup d’en profiter de la saisir cet bel aprem…
    dans le vert, dans le blanc, dans le jaune, dans le bleu, peu importe la couleur du temps, il fait soleil c’est suffisant pour se sortir, planer ses bras, marcher ses pieds, les reposer, fermer les yeux, s’en étourdir, nagr, voler, se sentir léger, si bel de bel de vivre sa vie, dès que c’est possible…SON BEL INSTANT…….

  148. Le damier de l’allée est toujours monocorde
    je sais il fait grand jour et la couleur s’éteint
    d’où peuvent nous venir cette distance sombre
    ces quelques taches d’ombre effaçant nos destins

    Je remonte plus en amont la pente difficile
    dont je connais l’errance, celle qu’on retient en vain
    sachant que les saisons deviennent terre d’asile
    et qu’un frisson de l’air n’est jamais loin

    C’est alors que les yeux se lèvent aux nuages
    vers le ciel lumineux où les verts se défont
    toujours très haut , très loin les couleurs trépassent
    leur course s’est perdue vers le même horizon

    Puisque je sais comment on attache nos rêves
    Sur le même paysage à peine teinté de gris
    je laisse l’invisible prendre peur puis l’enlève
    afin de disparaître occulté par le bruit

  149. Comme des plantes sans fleurs
    Nageant dans les eaux claires
    Elles courent dans les prairies
    Mêlant leurs tons de verts pâles
    Aux couleurs les plus obscures
    Jeux d’ombres verdoyantes,
    Panoplie extraordinaire,
    Toutes ces plantes sans fleurs
    Semblent être les mal aimées
    Elles sont pourtant le joyau des fleurs vertes
    De la parisette à l’arum des orties aux euphorbes
    Elles ont une grâce et une beauté
    Qui leur confèrent le paroxysme de l’élégance
    Elles jouent de leurs reflets
    Avec discrétion autour de verts emmêlés
    Pour vivre heureuses, vivons cachées
    Telle semble être leur devise.

  150. Thierry, je ne bois que sur le pont d’Ossiane, et que des mots encore pour m’y détendre un peu et essayer de rompre la dureté de la vie. Le vert ici ne se refusait pas;)

  151. Quelques jours encore avant le retour d’Ossiane. Après ses missions accomplies et la besace débordante de merveilles, nous laissera t-elle grappiller les petits rayons de soleil qu’elle aura cueilli au pied de Sainte Victoire ou du côté de Saint Emilion ? Où serons nous exclus de ces grands domaines renommés ? Qui sait ? Nous sommes comme des enfants assis gentiment sur les marches de l’escalier attendant son retour.
    Bientôt la campagne va changer de robe, les verts sont déjà moins verts, le jaune et les bruns sous le vent et la chaleur font leur apparition allant même oh!! Grand désastre vers les tons rouille brûlés, la sécheresse aidant….
    En attendant papotons aux portes des jardins, celui de Chaumont par exemple où la beauté est au rendez-vous, à l’ombre des grands arbres au coeur du festival des jardins. En ce lieu, la couleur en est l’invitée somptueuse et Ossiane nous y a admirablement introduits dans sa note « vert »
    Depuis le navire a changé de teinte, il est passé au vert, du pont à la coque, tout l’équipage sans exception a mis son petit coup de pinceau, histoire de redonner le moral à Lou.
    Bonsoir à tous, je vous livre mes bavardages tels quels!! Bonne nuit

  152. Le corps

    un îlot de verdure dont on est le gardien
    ou l’on peut se loger sans loyer à payer
    Une oasis de paix sans porte à surveiller
    Le corps est un jardin dont il faut prendre soin

    Une terre hospitalière pour tous les Robinson
    Où les âmes naufragées se font une raison
    L’île de la tentation qu’on aborde à la nage
    Et qui reçoit des ans l’irréparable outrage

    Là les fruits parfumés vous mettent l’eau à bouche
    Là les fleurs embaumées ont des touches de couleurs
    Là les arbres toujours verts sont pleins d’oiseaux jaseurs

    Là les feuilles frissonnent dès que le vent les touche
    Là les chevaux des anses à la blanche crinière
    Soulèvent en galopant des gerbes d’étincelles

    Alain

  153. C’est aussi le problème Alain des petits hommes verts, qui non seulement sont »des ilôts de verdure dont ils sont les gardiens » mais qui ont en plus une mission à accomplir.
    Les petits hommes verts avaient la main verte, ils n’en voyaient pas moins des vertes et des pas mûres. Pendant leurs vertes années et pour certains vieillards encore verts, ils se sont mis au vert non sans être, bien souvent, verts de colère, voir de s’engueuler vertement et ouvertement lorsque, pour des projets d’espaces verts, il ne pouvaient obtenir le feu vert de leurs autorités.
    Ce n’est pas si facile de vivre sur une planète verte, lorsqu’on est des petits hommes verts, on aurait tendance à s’y perdre et je ne vous parle pas de « l’île de la tentation », je lui préfère, voyez-vous l’île de la folie, même si un certain jour elle ressemblait fort à l’île de la tentation……

  154. Vers le coeur de l’homme
    Ai pris le chemin
    De Flandre et d’Artois
    Dans le vert de ses yeux
    Je me noie
    Le Roy, de Flandres et d’Artois
    A monture de bocages et de monts du Nord
    Il offre à mon voyage harassé un port
    Ses bras baie de lune, son sourire rivage
    Ses mots friselis des branches qui implorent
    Le ciel d’amener le matin à pas de loup
    Dans le vert de ses yeux, je me vois.
    Ses mots, poésie
    Que le vent balance jusqu’au rivage de mon cou
    Sens-tu les vagues se coucher sur ma peau lorsque
    Ses mains me touchent comme l’embrun au crépuscule
    Cherchant à raconter à la dune le secret des nuages.

  155. (….) « comme l’embrun au crépuscule cherchant à raconter à la dune le secret des nuages » Ah !!! cest TRES TRES joli Leïla, très beau, très poétique, métaphore d’une carresse pleine de tendresse.

  156. Une porte entrouverte, derrière un bureau… le tiens, doucement je pousse la porte, me faufile, et tu m’invites alors à partager, non pas seulement une tasse de thé vert, mais bien plus que ça… bien souvent nous échangeons nos joies, nos peines, nos déceptions, nos soucis quotidiens…et puis le moment vient ou il faut se séparer, retourner à ses tâches, le travail nous attends .Alors discrétement je quitte ton bureau, et laisse la porte entrouverte, car demain je la sais, ensemble à nouveau nous partagerons une tasse de thé vert et bien plus encore …A notre sincère et tendre amitiée. A toi mon amie..

    Petit passage éclair sur le blog, je retourne me mettre au vert… bonne soirée et bonne nuit à tous .

  157. Hello Sabine, contente de te lire, bien douce la tasse de thé partagée.
    Monique, un petit merci pour tes mots, pour la délicatesse de tes écrits, et pour tes adorables attentions.
    Love

  158. Court…bref…intense…surprenant…ennivrant..drole…rare…original…tendre…je voudrais lire…recevoir…écrire…adresser…une lettre qui me rappelle le premier baiser…l’odeur de l’herbe fraichement coupée..le murmure de l’eau…un regard offert…un pull entr’ouvert…..ou …gris…comme un nuage de Paris…Je voudrais entendre les mots d’Ossiane ..les voir glisser sur les commentaires…les caresser..les rassurer…les entourer…J’aimerais prendre l’ascenseur d’une page au hasard..voir défiler les poèmes qui me touchent..atteindre la cime des arbres…et mettre le ciel à l’envers…ou…mauve..comme un soleil de Provence..
    Pensées…

  159. Green

    La nuit a déposé des perles de rosée
    Sur l’herbe verdelette qui luit comme un diamant
    Les pétales de fleurs éclairent la prairie
    il y a des aubes clairs quand le printemps fleurit

    et des nuages rose dans le ciel attendri
    des regards qui enchantent des visages qui sourient
    les amoureux s’épient et les oiseaux pépient
    L’hirondelle fait son nid les bourgeons se déplient

    Alain

  160. Billet vert

    Il suffit d’une graine transportée par le vent
    Pour que croisse l’ortie à la racine tenace
    dont les brûlures ressemblent à celles de l’amour
    qui produit des rougeurs au toucher irritant

    C’est comme un billet doux que l’on glisse dans sa poche

    Alain

  161. .

    Bonjour à tous sous le signe du retour dans la nuit;-)

    Gros choc de température, pluie et froid retrouvés;-(

    Et, non, pas de Saint-Emilion, des projets reportés à plus tard dans ce contexte difficile de crise. Alors on va trinquer en virtuel;-)

    Retour par les Cévennes et le vert bleu d’Auvergne, une région magnifique, je suis bien d’accord, hélène.

    Un rythme soutenu de travail en plein air et des guibolles en compote. Un séjour en ver t’y cale à arpenter des kilomètres de pistes pour capter des instants de nature, des vignobles et des grappes de raisin. Un bain de quelques jours en plein vert sauvage, sur le haut d’une montagne, loin de toute civilisation enfin presque;-) Vous avez dû vous rendre compte que ma tentatitve de message était cahotante. Bas débit et coupures de connection, j’ai préféré me taire…

    Douces températures, belle arrière saison, superbe luminosité, vraiment très agréable. Contente du résultat. Puis deux jours de pause avec un passage dans les Alpilles, à Arles pour ses superpes rencontres photographiques (50 expos, des ergards très différents, une riche pallette d’expressions… hé oui, Thierry, j’ai raté la dernière expo du grand Willy Ronis à 10 jours près…. http://bibliobs.nouvelobs.com/20090912/9338/revoir-les-nus-secrets-de-willy-ronis)
    http://bibliobs.nouvelobs.com/20090913/14598/en-video-willy-ronis-raconte-ses-plus-celebres-photos

    puis un saut à Montpellier et sur le petit Rhône….

    Mais je vois que le vert a oxyéné cette page!!! Une couleur apaisante et rafraîchissante qui me ravit.

    211, rien que ça !!! 211 commentaires formidables, poétiques, légers, pleins d’humour. 211 commentaires vert potager que je viens de déguster tranquillement devant mon café !

    Menu de midi, du vert pour tout le monde… salade verte, olives, haricots verts et reine-claude sans oublier le petit rosé Sainte-Victoire pour la touche de couleur à mons que vous ne préfériez une menthe à l’eau;-)

    Une page grandiose, je ne mâche pas mes mots!
    Chapeau bas à tous pour la beauté et l’émotion de vos écrits, pour les jolis échos d’amitié entre vous, pour ces liens d’affinités tissés depuis des années pour certains d’entre vous. Ah oui, un grand merci aussi pour avoir bien géré mon absence et pour la qualité de votre accueil;-)

    Bienvenue à Robert et à Sylvain et merci à leurs beaux poèmes!
    https://blog.ossiane.photo/2008/09/08/moi/#comments

    Un peu de patience avant une nouvelle publication, le temps que je vide ma valise et que je remplisse mon frigo…. et que je réfléchisse à la suite…. vert…. où vais-je aller….

    Je vous souhaite une bonne journée et vous embrasse.
    A tout bientôt!

    Ossiane
    .

  162. oui pour le vert espérance
    le vert émeraude
    mon verre plein de champagne qui me fait du bien

    je chasse de ma tête un film : « Soleil vert »

    qui m’a marqué lorsque j’étais étudiante
    le livre aussi me revient en mémoire

    bisous

  163. hello Ossiane, Je te sens très loin tout d’un coup, En Arles tu étais à quelques kilomètres de chez moi, voir l’espace Van Gohg sous le soleil, c’est un endroit où j’aime aller, il y a non loin de là une petite librairie que j’aime beaucoup aussi.

  164. Et si le vert
    De vie
    Toutes les couleurs
    Aussi
    La palette du peintre
    Qui a mis vie envie
    Est l’éternelle nuance
    Qui change d’un soupçon
    Le sens
    D’une vie dans ses couleurs
    Ou vie en noir et blanc
    Chacun est dans sa vie
    C’est bon de s’émerveiller
    L’infini des couleurs
    La couleur c’est une chance
    Pour l’oeil de la capter
    Et de lui donner vie
    En son être
    De vie
    Comme le noir et blanc
    Sans oublier le gris

  165. Tout les amis de l’oeil ouvert en l’absence d’Ossiane ont pris soin de la demeure, veillé à ce que rien ne meurt, laissant la porte ouverte à la poésie, à la joie et à la fantaisie, Bonjour Ossiane, remplit le frigo mais prends ton temps.
    _____

    La belle pelouse
    D’une pluie de mots tout verts
    Autour du jardin

    Au sourire du jour
    Trois p’tits mots restent accrochés
    Sur la grille ouverte

    …………
    ___

  166. mon comment a disparu,
    belles pensées pour ton anniversaire, Thierrry.

    Le hamac du bâteau
    Se balance la bise
    Le pont désert se dort
    Ou est parti au vert
    La bleue chuchote délices
    Le drapeau haut hissé
    Guide son aventure
    Cap nord ou vers le sud
    Mené par son destin

  167. Un petit tour chaque jour …… et la Revoilà
    Bienvenue chez Toi en grande amitié Ossiane
    Mais si on changeait un peu du ….vert Brrrr même si tout n’a pas était dit !!!
    Tiens j’ai retrouvé au fond de la bibliothèque , une ancienne édition « Ces dames aux châpeaux verts » de Germaine Acremant trop tard pour y puiser une idée verte!! surtout que c’est plutôt à l’eau de rose!!!

  168. Annick, neyde, lou, rachel c’est vraiment adorable vos petits mots touchants
    alors lou in vino vert y tasse, pour le moment je suis sur des notes de riesling
    qui font dans la tête (et fondent sur la langue) autre chose que bling bling.

    Bienvenu à notre capitaine…au long court, de retour de ces dernières pérégrinations, qu’elle soit louée car à la vert ité si la messe n’est pas dite
    le cap vert a bien été mis lui et nous nous en sommes donné à coeur joie

  169. oui, Arleteart, si on changeait du « vert », le doux le tendre le bel, est Ailleurs ohsi, tellement dix jours in home, difficiles pour se faire entendre, invivables souvent, mais dit et redit…. et le sourire me revient…..en corps…

  170. Jeudi non ..au..Lundi gris….samedi rien….vraiment rien….Reste un faire-part de couleurs…des sourires qu’on effleure…un souvenir qui s’enfuit…un baiser dans le creux de la main…une ligne d’écriture…un poisson dormant…des écailles sur le toit…une vague dans le ciel…

  171. mmmmmmmmhhhh, pierreb…

    Ce baiser bel
    Il est tout là
    Sans la couleur
    Des murs autour
    Et tout dedans
    La belle saveur
    Mûrit son temps
    Si doux de joli
    Se ressentir
    De bel vivant

  172. Le temps a eu son temps pour se péparer sa venue, il a deux mois pour tomber les feuilles vertes, et laisser tout derrière les arbres nus leurs troncs, les branches déshabillées, chaque saison son temps, et sans courir de vite, se le prendre son temps pour avancer dans le tant, ce n’est qu’une question de temps. L’histoire de la vie, elle, elle vole audessus du temps, elle avance son tunnel, s’envole dans des trous d’air, se nage des lagons, pour se vivre vivant, un tunnel c’est trop noir, c’est bon de la lumière. Chacun son temps compté pour le marcher son tant, en espérant qu’il reste du bon temps des bels verts, aussi des bleus dedans, pour vivre sa vie, un peu.

  173. Longue, a été l’attente
    Grand, sera le plaisir de te retrouver
    Avec toutes ces photos
    Que tu nous auras choisies
    Qui attendent nos vers
    Envers et contre tout

    Mon coeur en palpite d’avance……….

  174. Que le vert saille
    Et ce sera un château…
    En Espagne

    Et pour le quinzième du nom
    Que nul ne rajoute :
    « Et c’est le vert Olé !

  175. Welcome back à notre Ossiane, hello Phil et Annick. Vrai de vrai, jolis vers!

    Fort le riesling Thierry 😉

    Un Verre ça y est
    et je vois double
    double canal
    deux trianons
    des fêtes de nuit
    un comme une
    art dans
    le bosquet
    d’Encelade
    géant en corps
    écrasé
    par les dieux
    de l’Olympe

  176. Le vert sans le soleil est un autre vert
    Vert sur fond gris donne un aspect pâle
    Les feuilles intimidées se sont calmées
    Le vent enfin s’est absenté du paysage

    Le jardin est dans l’immobilité
    Les arbres comme des piqués mal coiffés
    Sont tout penauds dans le silence
    Serait-ce l’arrivée prochaine de l’automne ?

    Le vert cru des platanes encore en feuilles
    Est devenu un vert olive mal lavé
    Le lierre qui court sur son tronc dégarni
    A la couleur sombre des jours moroses

    La fenêtre est ouverte, l’air est frais
    Le chat s’est enroulé sur son coussin
    Je contemple la tristesse du dehors
    Sur mes épaules un châle vert-laine

    Je scrute le ciel du côté du soleil levant
    J’y perçois une lueur un peu plus claire
    Le tilleul, au sommet dépassant ses confrères
    Agite un vert plus tendre au bout de ses branches

    Le vert des arbres peu à peu s’éclaircit
    C’était un matin juste un peu fainéant
    Une grasse matinée du soleil fatigué
    Les couleurs s’annoncent, le vert reprend ses droits.

  177. distraite j ai posé cet écrit ailleurs, je le remets au vert…

    Ce vers
    Il est pour toi
    Viens te noyer
    De toi
    Que je te réanime
    A l’essence de nous

  178. Le vert n’est pas dans le fuit ni dans la fuite
    même s’il y a un échappement et une promesse,
    mais pas de liberté puisque
    dans chaque univers il faut s’acclimater
    et s’adapter.
    Le vert ne vaut que par la lumière
    quand au baudet il poudroie, quand le vert foudroie
    le vert est il dans le chasselas
    c’était un vert sans suite et presque sans raison

  179. J’ai probablemnt peut-être déjà laissé une version ici ou là …

    Dis-vers

    Verre, c’est vert
    C’est vers un verset
    Verre, c’est vers
    Sève, air
    Le vert nid, en hiver
    C’est verre le vernis
    Annie vers sert
    Ni vers, ni serf
    Anniversaire s’insère
    Saint serf, sein serre
    Sincère.

    Le vertige, vert tige
    Le pré vert, Prévert
    Vert ouvert, le houx vert
    Verre c’est vers où?
    Verre sévère
    Un verset renversant
    Inverser les versants
    A l’envers persévère
    C’est pervers le vernis
    Le verre nie
    En hiver, le vert-sang.

    Une bouteille à la mer
    Ah lame erre, l’âme erre
    A l’amère, la mère
    Mère sévère
    Mère verre ses pairs
    A l’envers persévère
    Ses vers tue, sans vertu
    Sang vers tue, nie vertu
    Et père sans
    Est-ce père ?
    Sépare rangs.

    Allant vers ses vers en verlan
    Allant vers ses vers en vers lents
    Réversible
    Rêve vers cible
    Pan – l’est mort
    Laid mort, l’aime hors
    Non :
    VErRE Réversible
    Rêve vers cible VERTE
    De Rêves errances
    D’éVIdencE
    De vies denses
    Danses à deux
    De Vers Rit thé
    Vert Riz Thé
    De VERITE.

    Février 2009- Janvier 2010

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