Lecture du Haïku Calligramme: haut, centre
Fenêtres ou-vertes
tous les verts de la terre
reflets d’espoir
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: haut, centre
Fenêtres ou-vertes
tous les verts de la terre
reflets d’espoir
vert
vertigo
vertigon
le vertige me prend
à la verdure de l’être
entre syncope
et cooptation de tant et tant de mots sages
et tout autant de mots pas sages
posés sur le carquois
des joutes oratoires
De retour avec ces images dans mon cher pays du Val de Loire au jardin des couleurs, festival international des jardins au château de Chaumont sur Loire et dans la galerie du Fenil « la vacherie » avec Daniel Walravens dans l’oeuvre « De vert en vert » quel plaisir Ossiane de nous y conduire. « Immersion dans le vert » vu au mois de Juin, très beau.
Bonne soirée et peut-être à tout à l’heure
Bonsoir à vous tous !
vertvertvertvertvertvertvert
VERT…
Le clavier d’Ossiane
Veut-il subitement
Se mettre au…
VERT… ?
Un peu de verdure
Nuirait-elle
A ces jolies petites touches
Carrées ?
Les fenêtres s’ouvrent
Les verts de terre et de campagne
Envahissent l’écran
Et les graines emportées par le vent
Se sèment automatiquement !
Mais que se passe-t-il ?
Le vert tendre de la jeunesse
Des petites pousses…
Poussent, poussent, poussent…
Ö – OSSIANE,
Excellente récolte de VERTS
Quant à l’ESPOIR
Il va pouvoir déborder
Quand tu auras tout mangé !
Oups !
http://webpot.files.wordpress.com/2006/08/krassetangentbord-03-text.jpg
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Une prairie verte
du Puy
les lentilles vertes
la vie envers et contre tout.
Une overdose de green
A voir des vertes et des pas mûres.
verts mouvants
verts nombreux
verts divers
et la tête me tourne
de tant d’espérance
—-
c’est superbe Ossiane
perdu mon message dans une marée verte !
Tourne – tourneboule le bleu -vert
est- ce vert? est -ce bleu ?
Palette étourdie
le vert n’existe pas
vers toi je chavire
et plonge dans tes yeux d’eau marine
dans tes yeux « menthe à l’eau »
Tourne – tourneboule
vert salade
Amusons nous comme lorsque nous étions enfants, à faire des roulades et des cabrioles dans l’herbe verte des prés, prés verts de préférence 😉
____
Idée vertébrale de cette note, le vert
C’est vert mais non sévère
Dans le vert de l’âtre de cette demeure
Le vert y trône verdâtre
A donner le vertige
L’âme du foyer émane de la nature
Au coeur de ce joyau couvert
De vert en été comme en hiver
Elle dresse un couvert
Aux amoureux de la terre
Et des couleurs qu’elle fait naître
Amis levons nos verres
Composons mille mots divers
Et pourquoi pas quelques vers
En troubadours ou trouvères
En hommage au vert « de Vert en vert »
Où l’on retrouve l’instabilité du vert
Déjà cité de Pastoureau
Dans cet éventail de verts
En vagues dégradées de verts
Ce jeu de carrés de verts si variés sied
A la nature, où tous les verts cohabitent
Multitude de feuilles et d’herbes
L’immense palette de verts
Où l’œil se repose comme en une verte prairie
_____
Je n’ai pas versifié mais diversifié…..et me suis bien amusée après m’être promenée avec délice et nostalgie dans ce petit chemin vert de l’île de la folie.
Bonsoir et Bon week- end à tous.
« L’aubépine en fleurs fut mon premier alphabet. »
René Char
Certains croient aux dieux, aux sciences ou à la politique,
Moi, je crois en la poésie, en l’art en la musique.
Quand sur l’œil ouvert
Je savoure de jolis vers
Bien sur j’ai bien envie d’en connaître l’auteur,
Mais de bafouiller au bout du fil : j’ai peur.
Et je préfère tchater
Pour cacher ma timidité.
Mademoiselle X, j’ai une idée fixe
J’aimerais vous dire que j’adore vos vers,
Voudriez-vous en discuter autour d’un verre.
Vous êtes le fameux Jean
Et bien c’est accordé
Vos vers sont élégants
Et j’en serai honorée.
Rendez-vous est donc pris
Dans l’ancien cœur de Paris
Ou jadis fut un trou profond, un abîme,
Comme dans le mien où l’artillerie féminine
A laissé un paysage désolé style 14/18,
Et j’ai rajouté des barbelés bien vite.
J’arrive en retard de dix petites minutes,
Oui, je sais me faire désirer, mais flûte !
Vingt minutes encore je poireaute,
Décidément Miss X est très forte !
La voilà qui arrive, je vois ses yeux qui brillent sous la pluie. Elle a une belle allure de grand largue, puis remonte au près serré.
Je l’accoste et sous la bise je sens les gouttes, étranges elles sont d’eaux chaudes.
Elle est chaussée de ces fameuses bottes en peau de formica retournée.
Un pantalon serré sur des gambettes à la Misstinguett.
Une veste cintrée aux pans arrondis avec motif de guipures noires sur fond gris, très jolie. En comparaison je me sens vrai mousse haillon.
Nous glissons dans une artère de ce cœur de Paris qui pulse au rythme trash punk des soldes. C’est pitié de voir le volume de sacs que ces malheureuses parisiennes peuvent supporter.
Nous rentrons dans un chinois qui se rélève pour nous servir un Phô et des champignons noirs. Elle se dévet de sa veste à dessins ravissants, j’avise que Miss X aussi…
Nous voici attablé entre poètes ossianiens surdoués. Il s’en suis un échange littéraire sur la poètique, trop spirituel pour être relaté ici et que j’épargnerai au lecteur néophyte.
Je plonge alternativement dans ses yeux d’émeraude et dans ma soupe de nouilles. J’ai bien du mal à décrocher de son regard comme ces infinies nouilles chinoises de ma bouche.
Ambiance aidant, j’appréhende enfin l’action hypnotique du fakir dans Tintin et le Lotus bleu.
Ou sont-ce les champignons noirs qui m’hallucinent ?
Un regard de rayon vert, dernier feu du crépuscule, que le marin attend à l’horizon de la mer…
.
Tu as tout as fait raison Monique, j’ai fait un saut à Chaumont la semaine dernière comme chaque année;-)
Vert démarre très fort, vous remarquerez que j’ai choisi des images avec plein de mots pour vous occuper l’esprit pendant mon absence de la semaine prochaine;-) Et puis le vert nous a accompagné cet été en fraîcheur, les gens du sud en avaient bien besoin.
Au fait qui peut me dire quel temps il faitl sur Aix…
… très très chaud, très chaud, chaud, moyennement chaud, frisquet ou très très froid ?
Belle nuit mes amis, à demain!
.
Nouveaux commentaires:
Merci aux poètes qui continuent d’ensemencer de leurs poèmes mes anciennes notes!!!
https://blog.ossiane.photo/2007/11/16/aventure/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/08/30/abeille/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/04/04/lune-de-miel/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/08/31/haiku-calligramme-aout-2009/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/08/10/2005_08_pierre/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/06/10/montagne-sainte-victoire/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/08/31/haiku-calligramme-aout-2009/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/09/02/respire/#comments
.
http://www.youtube.com/watch?v=Qu9A4A0AYdQ
Gris – souris – verte
la bouche ouverte
recherche du souffle
chlorophyllien
un qui fait lien
–
Marchande de couleurs
Nature bousillée
Vies à repeindre
–
http://www.youtube.com/watch?v=ximuTsAWRKs
–
Ossiane : si tu fais un petit crochet par chez moi, prévoir parapluie et petite laine ^_^ …
–
Bon W.E. à tous.
–
–
Vert
Sur l’eau verte émeraude
le vent brode des vers
Dieu sait où vont les vers
Que lentement l’eau érode
Et pourquoi ces soupirs
Et pourquoi ces regrets
De tous les maux secrets
L’amour n’est pas le pire
Alain
Abeille – rayon – vert
pour des transversales
sans transes vestales
jean chez toi l’art du récit est-il inné ?
il naquit il y a longtemps peut être ?
Bises à l’équipage
Diabolo menthe
Place St Michel c’est au quartier latin
J’achèterais les pâtisseries du proche orient
imbibés de miel blond à s’en lécher les doigts
Ou des croissants fourrés à la pâte d’amande
Qui craquent sous la dent et fondent au dedans
Qu’ils donnent du bonheur rien que de t’en parler
Puis nous irons marquise nous tenant par la main
Boire un verre au café du coin
La musique populaire bercera nos deux cœurs
Aux accents verts d’une liqueur
Pétillante comme toi
Et tu feras bravo en sifflotant le diabolo
Alain
En manteau de feuilles,
Je marche au creux des mots.
La couleur me couvre,
Mon regard l’emporte au fond de moi.
Cet envers me parle d’un ton doux.
Je me fonds dans sa patience,
Son sourire, ses racines et son eau.
Verre fragile, mais je tiendrai.
Sois en sûr comme l’amour existe.
Espaces verts
De tendres chants d’amour venus d’espèces à plumes
Des mélodies de quelques notes emplies d’espoir
comme un peu de fumée sortie de l’encensoir
s’échappent dans l’espace où les arbres se consument
Alain
la couleur de l’espoir
se décline à l’infini
reflet dans de vos yeux
http://www.clipzik.com/corneille/les-marchands-de-reves.html
C’est superbe… j’aime beaucoup…. un magnifique prolongement de tes notes précédentes… bravo
« Verde que te quiero verde.
Verde viento. Verdes ramas.
El barco sobre la mar
y el caballo en la montaña.
Con la sombra en la cintura,
ella sueña en su baranda
verde carne, pelo verde,
con ojos de fría plata. »
Federico Garcia Lorca
Traduction
Vert que je t’aime vert.
Vert vent. Branches vertes.
Le bateau sur la mer
le cheval dans la montagne.
Avec l’ombre à la ceinture,
elle rêve à la balustrade
verte chair, cheveux verts,
avec des yeux d’argent froid.
« Vert de colère » et verte de trouille …. qui pousse à agir….. merci Bourrache pour cette chanson de Perret qu’il est bon de se remettre de temps en temps en mémoire. Mais je veux croire qu’il reste encore des petits paradis verts qu’il est encore temps de sauver.
____
Chaque promenade est un bain de verdure
A travers Chemins, lacs et collines
Une toile d’art champêtre
Sous les pinceaux de dame nature
Le lac est un miroir qui reflète à satiété
Tous les verts alentours.
Que souffle une brise légère
Et tous les verts se diffusent
En un arc en ciel fait de bleu, de vert
De blanc, d’or et d’argent
Un nuancier de verts se profile à la surface de l’eau
Tout semble s’organiser en une planète verte monochrome
Un paradis où de petits animaux verts se prélassent
Les grenouilles y font bombance aux côtés des libellules
Des mantes religieuses, des punaises des champs
Des papillons et des lézards,
Des moustiques et des criquets…
Tout un monde en habit vert
Calfeutré, noyé dans la masse verte et accueillante de la nature.
Chaque promenade est un bain de verdure,
C’est un soin quotidien de chlorophylle,
Incontournable générateur de calme,
Un régénérateur de la santé de mon âme.
_______
Des verts à l’infini
Je te bois mon bel verre
Tu es mon espérance
Ma vie dedans mon chemin
Tu me marches des hanches
En souplesse légère
Si je te perds mon vers
Je deviens lourde et morte
Alors mes ballons verts
Envolez moi en corps
Dans le grand univers
Pour me mener où je suis
Je suis où tu es toi
Pour te serrer bien fort
Palpiter nos deux coeurs
Nous serrer de bel tendre
Dans toutes les beautés
Qu’offre la vie ses verts
merci à chacun pour vos écrits et les vidéos, je ne connais pas les paroles de V. Sanson que je vais aller lire.
Que de verts sur la terre
Déclinés à toute sauce
Et chacun le sait bien
Son vert lui seul le sait
Pour l’être sur la terre
Son espoir bel secret
Le vert rôde, le verre rodé aussi, et érodé
qui nous taraude même en émeraude
le vert aime et rôde
le vert qui brode, un vert électrode
le vert cathodique, rhapsodique ou bien sodique
un vert bouteille qui se vide et nous remplit
un vert malachite, un vert olivine, un vert chrysoprase
un petit homme vert
un vert galant
on n’en finit pas…
Un autre voyage initiatique dans la COULEUR, sur le site de Christophe Perruchot ( bien sûr , il ne s’agit pas d’une expo temporaire , mais la nature telle qu’elle même )
http://www.voyagesderonch.net/gallery.asp?gallery_id=2926&
Comme c’est joli Mathilde,
et pour toi et Rachel et chacun,
Ce soir la toto
Rentrait de Campbon
Vers Savenay
Et elle gagatisait ses mots
Comme c’est beeu
Comme c’est bel
Elle était à je nous
Devant ce bel de vie
Ce vert si vert
Ces champs ces pâtures
A vaches si Humaines
Demain elle part se vivre à pieds
Elle la vie dans le simplevivre
La toto
Comme je t’aime
Toi le vert de ma vie
En vers de vrais de nous
Symphonie Pastorale
Un camaïeux de vert pour fêter le printemps
Le vert tendre des feuilles le vert sombre de l’herbe
Le vert saute ruisseau et regagne les champs
Il réveille les bois endormis tout l’hiver
il court saute grimpe rampe s’étend cascade ruisselle
il mélange les jaunes pareils à des citrons
à des rouges incarnats semblables à des épices
il rend les blancs plus purs et les bleus plus profonds
il réunit pervenches et tendres violettes
les pauvres pâquerettes et les riches pensées
il réveille l’espoir qui dormait sous la cendre
La haie devient féconde les arbres s’épanouissent
Les fleurs éclatent en gerbes les pétales tombent en pluie
Les chagrins se dispersent et l’hiver s’enfuit
Alain
merci maria
Combien vos rimes sont riches!
Quel plaisir de lire tous vos textes….
§§§§§§
Vert outremer des vagues,
un nageur s’est énivré dans l’écume de vie.
Vert citron des bonbons,
un enfant mord goulûment dans la saveur de la vie
Vert d’argent des feuilles,
un olivier a résisté aux chagrins de la vie.
Vert rosé du raisin
un doux rêveur a découvert l’élixir de vie.
Vert orangé des champs
mon andalou s’est déclaré, pour la vie!
« Que te quiéro….. »
.
L’ Encre verte ruisselle à flots sur cette page. De belles choses sortent de vos plumes et je vous sens heureux;-) Riches sensations vous exprimez!
Je ne suis pas sûre de revenir par Paris au retour, Alain;-) Je vais peut-être faire un petit crochet par Saint-Emilion;-) Je prendrai le clocher à défaut;-)
Si j’ai une bonne connection, si je suis disponible et si je ne suis pas sur les genoux, je vous ferai signe;-) Je rentre aux alentours du 15…
Bon, je file vite faire ma valise, je compte sur vous pour bien recevoir les petits nouveaux! Que le vert soit avec vous, je vous embrasse fort et vous remercie de tout coeur!
.
Ossiane
.
Ahhhhhhhhhhhhhhhh, mais ce sera long le 15,
fort heureuse que ce vert autour de moi , bien qu’à cette heure il est tout noir, le petit bois,
ramène de belles photos, *et puis St Emilion youps de hick c’est bon bien que Paris c’est bel aussi, j’aime la vie dedans la vie qu on trouve par tout…BISES Ossiane,
et je speede revoir le Monde et la place que de toi de chacun méritent….
*et pas trop lourde la valise, un essentiel suffit, son âme, son coeur, son corps en être! sourires!
et le onde qui place en 25 ème place, c’est émOuvant! bises en valise!
.
>Mais mais non Annick, j’essaierai de faire signe et puis n’oubliez pas d’aller voir les autres blogs amis pendant ce temps ; ils sont beaux, sympas et intéressants. Je pense à pierre, Christine, arletteart, maria etc etc, j’en oublie sûrement… pardonnez-moi… allez voir dans ma colonne de gauche.
Côté photo, c’est sûr que j’en aurai. Depuis que je vais dans cette région, j’en ai des milliers à trier; gros travail de sélection ensuite.
Côté hic, je vais un peu attention sinon je ne pourrai pas travailler mais je vais à ces deux endroits pour les photos et vidéos de vendanges et de vignobles.
Je suis toujours dans la sélection mais c’est un peu n’importe quoi;-)
Si beaucoup de bagages et de matériel photo à emmener.
Allez je trinque un dernier verre avec toi ma chère Annick, hic de hic et te souhiate le meileur pour la semaine à venir;-)
Bises
.
Et………………….LE pierre, LA Christine, L’arletteart, LA maria je les visite en timide plus, *alors je me lâcherai, hugh, dans la colonne de gauche! tendresses de hick de hick!
Oui oui, Annick va faire chez eux ton hic de hic avec ta toto rebondissante;-) Bonne nuit!
Le vert est mis
pas dans le fruit
la route est libre
et puis on vibre
profond ou léger
un son de clocher
l’espoir inspire
l’espace d’un soir
pas de spasme
On ne se refuse rien ossiane
st Emilion
de quoi rugir de plaisir
alors bon séjour
dans le sud et dans l’ouest
.
Thierry, ce n’est pas encore sûr pour l’ouest mais je penserai à toi si ça se fait 😉
Ces photos sont ren-ver-santes !
Dans les vignes encore vertes
Se cachent sous les feuilles
De bien belles grappes
Aux grains dorés et dodus
Le jus n’aura pas le goût du vert
Mais la saveur du soleil
Dans les vignes de chez nous.
Les couleurs du raisin
Je les garde en mémoire
Elles ont la beauté de leur parfum
Et les reflets radieux de leur saveur.
Rangées de vignes aux feuilles vertes,
Chemins de riches gourmandises,
Manne sublime des vignerons,
Voici venu le temps des petites vrilles acidulées
Des gros et des petits grains quittant le vert
Pour les cuves noires et profondes
D’où jailliront le sang sucré de leurs veines.
Bonsoir Ossiane , bon séjour, le vent souffle encore fort ce soir, et pour avoir assisté à un petit concert de guitare classique en plein air, je peux te dire que ce soir il faisait frais, tu ne devrais donc pas avoir trop chaud. Laisse la clé sous le paillasson, nous gardons la maison.
Sur l’air des « Petits papiers »…
Laissez parler
les mots en vers
vers de Verlaine
ou de Prévert
puissent-ils un soir
de mise au vert
vous enchanter
Laissez pousser
la terre en vert
vert potager
vert palmeraie
qu’elle puisse un jour
verte toujours
vous ombrager
Beaucoup d’amour
vert de velours
et d’esthétique
vert acrylique
c’est Cupidon
vert céladon
et pour longtemps
Laissez glisser
vert japonais
les aubes pâles
vert d’opale
celui qui rêve
vert Véronèse
est un poète
Matin matines
vert serpentine
faut pas s’leurrer
vert mordoré
celui qui toise
vert turquoise
perd la boussole
C’est vif argent
vert éclatant
ça monte au ciel
vert arc-en-ciel
ou l’on s’en mêle
vert éternel
ou l’on s’enfuit
Laissez souffler
vert alizé
le vent d’Autan
vert océan
puisse-t-il en mer
vert outremer
vous inspirer.
*******************************************************************
Ossiane, le meilleur pour toi également. Si tu séjournes à Aix, nous serons proches à quelques vols de mouettes.
Belles et bonnes vendanges d’ images…
Oh Jacline comme j’aime ce que tu viens de nous offrir tout en beauté et en chanson B R A V O c’est super!!! très jolie création!!
Serait-on voisine nous aussi ? le mistral souffle alors aussi chez toi ce soir
serions nous voisines ?, l’heure tardive ne permet pas forcément plus les fautes d’inattention
Merci beaucoup Monique de ton retour spontané car je n’ai pas ta puissance d’écriture…
Eh oui, nous sommes certainement nous aussi à un vol de mouettes chahutées ce soir par le mistral au-dessus de la Bonne Mère…
Très bonne nuit aux yeux encore ouverts sous un bouquet d’étoiles
Vert peroquet
Vert bananier
vert drapeau
vert des champs
vert d’espoir
vert de tes yeux
vert … vert … vert …
Romance somnambule
Garcia Lorca
Vert et je te veux vert.
Vent vert. Vertes branches.
Le bateau sur la mer,
le cheval dans la montagne.
L’ombre autour de la ceinture,
elle rêve à son balcon,
chair verte, verts cheveux
avec des yeux d’argent froid.
Vert et je te veux vert.
Dessous la lune gitane,
toutes les choses la regardent
mais elle ne peut pas les voir.
Vert et je te veux vert.
De grandes étoiles de givre
suivent le poisson de l’ombre
qui trace à l’aube son chemin.
Le figuier frotte le vent
à la grille de ses branches
et la montagne, chat rôdeur,
hérisse ses durs agaves.
Mais qui peut venir? Et par où?
Elle est là sur son balcon,
chair verte, cheveux verts,
rêvant à la mer amère.
L’ami, je voudrais changer
mon cheval pour ta maison,
mon harnais pour ton miroir,
mon couteau pour ta couverture.
L’ami, voilà que je saigne
depuis les cols de Cabra.
Si je le pouvais, petit,
l’affaire serait déjà faite.
Mais moi je ne suis plus moi
et ma maison n’est plus la mienne.
L’ami, je voudrais mourir dans
mon lit, comme tout le monde.
Un lit d’acier, si possible,
avec des draps de hollande.
Vois-tu cette plaie qui va
de ma poitrine à ma gorge?
Il y a trois cents roses brunes
sur le blanc de ta chemise.
Ton sang fume goutte à goutte
aux flanelles de ta ceinture.
Mais moi je ne suis plus moi et
ma maison n’est plus la mienne.
Laissez-moi monter au moins
jusqu’aux balustrades hautes.
De grâce, laissez-moi monter
jusqu’aux vertes balustrades.
Jusqu’aux balcons de la lune
là-bas où résonne l’eau.
Ils montent déjà, tous les deux,
vers les balustrades hautes.
Laissant un sentier de sang.
Laissant un sentier de larmes.
Sur les toitures tremblaient
des lanternes de fer-blanc.
Mille tambourins de verre
déchiraient le petit jour.
Vert et je te veux vert,
vent vert, vertes branches.
Ils ont monté, tous les deux.
Le vent laissait dans la bouche
un étrange goût de fiel,
de basilic et de menthe.
L’ami, dis-moi, où est-elle?
Où est-elle, ta fille amère?
Que de fois elle t’attendait!
Que de fois elle a pu t’attendre,
frais visage, cheveux noirs,
à la balustrade verte!
Sur le ciel de la citerne
la gitane se berçait.
Chair verte, cheveux verts
avec ses yeux d’argent froid.
Un petit glaçon de lune
la soutient par-dessus l’eau.
La nuit devint toute menue,
intime comme une place.
Des gardes civils ivres morts
donnaient des coups dans la porte.
Vert et je te veux vert.
Vent vert. Vertes branches.
Le bateau sur la mer,
le cheval dans la montagne.
Ces poèmes sont extraits de Romancero gitan,
Poème du chant profond
Traduction de Claude Esteban
on allait oublier dans la tonalité des vendanges le vermouth et glisser vers l’absinthe curieusement absente mais dont Baudelaire raffolait je crois, avec l’armoise on remplit les ardoises chez les bistrotiers 😉
on nous en avait raconté des vertes et pas mûres, a en aavoir jusqu’à la ramure
mais puisqu’on n’était pas matûres et que tous les verts sont dans la nature au lieu de faire dans le ver on avait choisi notre fruit défendu.
Les beignets de tomate verte étaient des hymnes puissants à la nostalgie d’un terroir, d’un mode de vie hédoniste et émancipateur, les images fortes que la pellicule avait gravé au fon de nos yeux n’étaient pas prêtes de nous quitter dans la veine panthéiste, ségrégationiste aussi.
Irlande arborant fièrement tes couleurs courant dans la lande et sautant des murets nous voici au contact de tes paysages encore envoutants mais à Gallway et ailleurs c’est une vraie symphonie de couleurs qui éclate sur les façades des maisons, des maisons de pêcheurs qui jamais n’ont laissé perdre les pots entamés pour repeindre les bateaux et autres yoles.
Quand le vert se pare de rage c’est temps d’orage et on n’est pas loin du désespoir, curieux non !
A l’heure où l’on parle et tant et plus de biomasse et d’agro-énergie le vert est plus qu’à l’honneur mais il va bien falloir nourrir nos populations croissantes et faire des choix raisonnés, entre mal bouffe et obésité il y a sûrement des succédanés (pas des succès damnés même avec le sucre) et si l’heure était au rationnement et à l’exercice, dans les champs les familles se soudaient dans un vrai partage des besognes…c’étaient il y a longtemps, dans nos contrées.
Verts pâturages
Les nuages musardent aucun vent ne les presse
Semblables à des moutons à la toison épaisse
comme des poneys solides d’allure ils paissent
dans les prairies du ciel heureux de vivre en paix
Alain
c’est impressionnant de lire la multitude de verts érrits sur les images,
Devant les yeux
Le bois se vit
Il vibre ses verts
De toutes beautés
Le soleil d’Est
Les fait chanter
Dans les plus graves
Ou les aigus
Des feuilles fines
Des grosses en verts
Et la lumière palpite les coeurs
Un orchestre grand
Qui improvise son Aujourd’hui
Comme il se vit
Ses petites lueurs
Devant les yeux
L’oeil fait le tour du séjour
Et les verts le happent en regard
Celui des plantes déjà
Amies fidèles chaque Aujourd’hui
Elles sont douze dans le séjour
Qui se respirent vivent de tendres
L’oeil se prélasse devant elles
Ou les emmène quand cela le chante
Dans un ballet haut en plein ciel
Et puis sur trois tableaux peints mains
Des touches de verts
Du vert foncé au vert écru
Et tout devant ce petit bois
Aux milles nuances de verts dedans
Si apaisant l’ami du tant
Un confident muet tellement
Rempli d’amour dedans son âme
Merci Neyde pour les vers de FGL
—
On ne te voit plus
Sur les chemins en travers
Que tombent les soirs
On ne t’entend plus
Les temps devenus sévères
T’ont-ils fait choir
On ne te lit plus
Te serais-tu mis au vert
Là, vis-tu d’espoir
Supplique
Encor, écris, ému
Contre toi et en vers
Sans user de noir
C’est joli d’émouvant Phil Alba, aussi Jacline, et merci à Neyde pour ce partage qui fait palpiter,
comme tous ces verts à lire, vert petit pois, vert poireau, vert mousse, d’etc…vert turquoise,
comme la vie est riche de verts, et c’est fort bien, une couleur tendre belle naturelle.
Merci Neyde , pour ce beau poème… de Garcia Lorca , je vous offre celui-ci…
–
Écrit à l’encre verte
L’encre verte éveille des jardins, des forêts, des prés,
des feuillages où chantent les lettres,
des mots qui sont des arbres,
des phrases qui sont de vertes constellations.
Laisse mes paroles descendre, te couvrir
comme une pluie de feuilles sur un champ de neige,
comme la statue sous le lierre,
comme l’encre sur cette page.
Bras, taille, gorge, seins,
le front pur comme la mer,
la nuque, forêt d’automne,
lèvres mordillant un brin d’herbe.
Ton corps se constelle de signes verts
comme le corps de l’arbre.
Que t’importe cette petite cicatrice lumineuse :
regarde le ciel — son vert tatouage d’étoiles.
–
Octavio Paz, Liberté sur parole, traduction Jean-Clarence Lambert et Jean-Claude Masson.
–
Belle continuation Ossiane…
Merci Neyde et Alix d’autant de paroles exceptionnelles à « l’encre verte ». Bouleversant pour Garcia Lorca et pure merveille d’Octavio Paz.
Bisou Annick et merci pour ton clin d’oeil. Aujourd’hui de bel de vie en vert…
MMMMMmmmhhhh, oui, Jacline, déjà merci, et puis oui de oui, une pure merveille cet écrit d’Octavio, merci Alix.
Pppppppppppffffffff, comme c’est beau, alors je le relis.
Tout devant moi
Des branches se balancent
Au gré de la douce bise
Plus loin le bois est immobile
Juste en apparences
En le regardant à la jumelle de l’oeil
Des feuilles frissonnent
Leurs verts
Et derrière ces verts de bois
Le bleu du ciel en fond de toile
Rend éclatants variés tous ces verts
Et posés sur des feuilles les vers jolis
Aiment roucouler en mots libres
Des bels amours de vie
Ah vraiment très joli, beaux écrits en ce dimanche, j’aime tout particulièrement le poème d’Octavia Paz déposé par Alix. Et tes mots rayonnants Annick sont superbes, tu nous immerges dans le vert, belle inspiration le regard tourné vers le petit bois aux feuilles frémissantes.
Oui, Monique,
de biens bels instants je me vis devant ce petit bois,
l’oeil tour à tour lit des écrits si grands, et il écrit un peu, et regarde le bois,
et s’envole dans des songes, et se tend ses petits bras, se détend en tendresses partagées élégantes,
une bien belle page de grâce que cette page de dimanche matin.
Merci à chacun!
c’est comme si la clé reste sur la porte, même pas besoin d’aller la chercher sous le paillasson…. SOURIRE ET BISE!
Le chuchotis des verts
Relève son menton
Et sourit son déjà
De les trouver en face
Les feuilles du petit bois
Qui l’appellent souvent
Et les premières branches
A portée de cinq bras
Lui filtrent la lumière
Et tamise le séjour
Qui se vit tout blotti
Comme dans le choeur du bois
Parfois c’est un peu sombre
Quand le soleil il manque
Mais cette tanière si belle
Vaut son palais gourmand
Qui aime goûter au calme
En silences pleins si bels
Que l’âme de ces feuilles
Chuchotis délicats
et je baille et me souffle et pars vers une douche…un matin tendre calme cela fait du bien en soi.
et tamiseNT, merci d’excuser…BELLE APRES MIDI!
J’ai vu, couchés, des mots
Vers obscurs et lilas
Par-devers, vers de Nuit
Les courbes de la vie.
J’ai vu les pages écrites
De notre histoire éteinte,
Le cœur d’une anémone
Offert comme un aveu
Livré par la nature,
Et les arbres tout verts
Bruissaient dans la montagne
Sous le vent qui passait
Souffler sur nos liens tus.
Et la petite maison
Au toit de lauzes dorés
Protégeait mon secret
Né une journée d’automne.
Alors je suis entré
Envers et contre tout
Parcourir tout le vert
De la terre et des cieux
Des jardins et des prés
L’Orient des orangers
Au feuillage frémissant
Pour croiser de loin… son corps.
Solitaire j’ai atteint
A la cime des frissons
Sans clefs ni réponses
Son ombre qui s’en allait
La toucher …sous le hêtre
De nos messages secrets.
Et je viens comme poser
Sur la tombe d’un Amour
Des roses et arroser
Le marbre poussiéreux
A la pluie des regrets.
Je ne reviendrai plus
Comme un désespéré
Écrire des pages blanches
Que ne verrais en vers
Que moi.
« (…) Mais cette tanière si belle – Vaut son palais gourmand (…) joli !
___
Tant de vert éblouissant
Luxe éclatant d’émeraudes
Rêve d’école buissonnière
Livre ouvert sur la campagne
Emotion d’histoire naturelle
Au coeur du vert, l’école de la vie
Grande classe en toile de fond
Berceau de la botanique
Refuge des élans amoureux
Confessionnal pleine nature
Suprématie des jardins
Témoin des douces chimères
Nid de la faune et de la flore
Etincelant lavé de pluie
Lumineux sous le soleil
Atelier gigantesque des poètes
Théâtre mythique des dieux de l’olympe
Qui a vu Delphes peut comprendre
Je n’aurai de cesse de m’y complaire.
Ohlala,
mais dans quel état je suis,
comme ils sont beaux vos écrits, Leila, Monique,
pfffffffff, je suis tout chose, devant vos mots, qui me palpitent!
elle est si tendre, si au plus près cette belle page de vers de feuilles…..
Ses vers se sont posés
Sur une feuille bleue
Au papier si profond
Que les vers se délient
Ils nagent en poissons
En offrant liberté
Ils silencent le tant
Car le temps sait tellement
Que ces vers susurrés
Sont pour celui qui vibre
Le petit coeur de chair
En le serrant bel fort
C’est bon de se donner d’être
Du plus profond de soi
Et de laisser ses vers
Dans des écrins de bleus
Comme des médaillons
Avec sa mèche de cheveux
bises tendres, la toto a rendez vous avec le soleil et La Roche Bernard, c’est peut être le dernier dimanche en été….bises et profitez!
yaouh, comme vos plumes belles!
MERCI!
Pour que je sois plus fort
Pour que je puisse écrire
Quelques grandes vérités
Il semble si je compare
Les maux de mon silence
Au songe qui t’accapare,
Qu’il faille au moins rester
Nos deux cœurs en retrait.
Mais il se trouve ici
Pour peindre mon désespoir
Cependant tout le vert
Qui au Puy étalé
Illumine l’Oeil ouvert
Mon Amour Sarrasin
Comme épée d’Isembart
Dans un cœur dévoilé
Tes pensées qui s’égarent
Et ma tendresse armure.
Tes écrits Leïla ont un parfum de Haute Loire, bouquet de verdure et toits de Lauze, la source de la Loire n’est pas loin, fraichement sortie d’une verdure toute fleurie aux pieds des monts non loin du Puy . J’y suis allée cet été, un bain non seulement de verdure mais d’oxygène.
Haute Loire
L’Auvergne a le vert du Puy-en-Velay
Où le vert des lentilles et l’argile de mon cœur
Côtoient l’église romane sous l’écharpe des cieux
La Brioude occitane s’incline sous les frimas
L’allier déploie ses ondes sur la terre de mon roi.
Mes yeux d’Andalousie cherchent la source do
Ré mi fa sol la si tu savais là… dans mon cœur le râle du sien!
Un jour je m’en irai sur l’arche élancée rêver à cette histoire
Et me souvenir de lui, Amour oublié.
Que sera-t-il devenu à la croisée de mes souvenirs
Et des routes où nulle part je vais?
Se rappellera t-il les vers parlant de lui?
L’Auvergne a le vert du Puy-en-Velay
La chapelle accueille son nom, Amour
Enluminure tracée au sein de ma mémoire
Les signes effacés, les lignes tracées
La vierge agenouillée saura que j’ai prié…en vain.
Bonjour fleuri Monique.
Sur ces bords de Loire, je me suis arrêté
Avec pour viatique, une plume un encrier
Peu d’impedimenta, le minimum en somme
Ainsi libre est l’esprit et le coeur tout comme
C’était, il m’en souvient à la fin de l’été
D’en haut les bruits venaient, la cloche d’une église
de Salettes ou d’Arlempde, ma mémoire se grise,
Aussi les longues plaintes des bêtes voulant rentrer
Le vert clair le cédait au vert sombre bientôt noir
La Loire pourtant torrent pacifiait ses eaux
L’herbe sèche répandait des parfums d’encensoir
Hommes et bêtes rentrés la nuit de son manteau
Recouvrait la vallée, vint le temps du repos
Mais courageux encore, les grillons stridulaient
Bravo Leïla, j’aime… et je rêve
Quant à Monique, elle sait déjà…
Un autre vert à ajouter au nuancier d’ Ossiane , celui de l’ Auvergne , une région qui m’est chère aussi
http://www.auvergne-tourisme.info/fr/decouvrir/couleurs/coul4.php
Bonne soirée
le vert t’y cale beaucoup de chose
des leçons de maintien
et de croissance
une certaine aisance
Alors ainsi Thierry le vert t’y cale ?
Il s’avère que si
Le vert t’y cale
Si le vert veut
Si le vert tue
Si le vert tige
Si le vert nie
Si le vert a cité
Si le vert dure
Si le vert glace
Si le vert mit scelle
Si le vert s’y fie
Si le vert moule
Si le vert dit sage
Si le vert rit
Si le vert dit cité
Si le vert jetait
Si le vert sait
Si le vert rouille
Si le vert suce
Et si…. le vert te ment
Alors ! Le vert dicte
Qu’il y a fort à parier
Que tout pourrait aller de travers
Un vrai calvaire !!!
Tout ça c’est de la faute à Thierry!!
Magnifique……..
Bonsoir , dans tout ce vert je m’y pers………
Pour Annick petit message amical pour sa visite qui me touche ,pour les visiteurs discrets aussi
A bientôt, Ossiane toujours attentive à chacun en amitié
AA
C’est une telle chance d’être dans le vert, pour se vivre dans le vert dès que c’est possible. La Roche Bernard, un écrin de verdure, une Vilaine si belle d’eau douce tranquille, un soleil généreux, l’été, et tout cela c’est tellement, quand le jeune autiste se fait attendre vingt minutes pour gagner la voiture, plus ou moins pas content en voiture, vingt minutes encore pour en sortir, je passe les détails….et de traîner son pied pas content, ses jurons pas très beaux, ses mots forts, ahlala, tout le long du bel port doux, jusqu’à un petit café qui donne envie de se noyer dans sa tasse pour se nager libre enfin, l’âme tourmentée,
et puis,
le grain de sable de pas voir tout ce bonheur possible, se décoince et le voilà gai, content, gentil, dans la dernière heure, sur trois heures et demi, c’est déjà pas mal, pour Aujourd’hui…
Cela se respecte qu’il aime rester molasson bullé en dvd, mais cela se respecte aussi sa santé à pieds qui ont besoin de marcher dans le vert, son cerveau qui a besoin de s’aérer, même si il ne se rend pas compte de cet essentiel de vie:
VIVRE RESPIRER DANS LE VERT LES BEAUTES DE VIE DES QUE C’EST POSSIBLE!
bises de belle soirée pour chacun, le sommeil sera agréable, de belles luttes nécessaires encore fatiguent, mais la joie ce soir d’avoir gagné encore des points sur sa vie, c’est l’essentiel.
Monique il y a aussi le vert singe étorix
mais ce n’est pas du vermot mais juste du mot tordu (et pas de rire s’il vous plait) , donc si le vert assoit c’est qu’on le prend pour soi
mais le vert dollars ça nous rappelle les papillons
le vert million c’est quand on voit rouge
et que dalton donne le ton
le vert meilleur c’est doré sur tranche
et le vert doillant c’est quand la couleur s’étale
le vert sait si c’est tannique
mais je sens obscurément que je donne dans le vert billage
pour le vert mi fuge mi raisin il faut attendre la maturité
quand le vert sent, gare à la pente
et pour un vert ni sage ni sérieux, cocktail…déconnant
je sens bien que j’ai le boyau de la rigolade mal tourné
il va donc falloir me détourner de vous
Bonne nuit et belle lune a vert tie
Bonsoir avant de mettre ma colonne vertébrale en position horizontale et partir pour m’endormir en des vers oniriques que la nuit engloutira dans l’oubli.
Thierry, pas de rire s’il vous plait disiez vous, ne vous en déplaise vous m’avez bien fait rire quand même, bonne nuit à toi aussi.
vert bouteille
océan
et le vent
une vieille barque
et le loin
est si près
j’entre dans l’eau
je m’y prends
je suis bien
pourquoi reviendrais-je
tu m’attendras
alors
je reviendrai
Ver dict c’est vert
Du vers d’Ô cyan qui ouvre la porte aux verts bals , jusqu’aux verts à citer de Thierry en passant par les verts saillants des uns et des autres… cette page est unique trouvères !
Que Vers dure !
Quant à lou… peuh, elle perds ses verts dans l’eau, du coup elle rame.
Le vert
Le vert réveille les bois endormis tout l’hiver
Le vert sombre des feuilles qui agitent leur ombre
Le vert tendre des herbes dont on ignore le nombre
Trempées des arrosages de la pluie, humides
De la rosée du jour toujours humbles et timides
Soumises aux tontes aux piétinements à la chaleur
Le vert convient aux fleurs de toutes les couleurs
Alain
Quand on est communard on n’oublie pas facilement les verts ça y est,
mais le vert c’est encore en faisant l’aumone qu’on le pratique le plus
je crois que je vais me mettre au vert, ou à coup vert juste pour profiter des ombrages
7/09/09 ste reine
La Reine claude
je ne suis pas taillée comme un diamant
Je suis vêtu de vert uniforme mais qui plaît
Je porte une petite queue comme un béret de feutre
ma chair douce et ambrée s’échappe bien souvent
de mauves cicatrices impossible à fermer
Alain
Le chemin vert
j’ai pris le chemin vert qu’ont suivi les trouvères
c’est un chemin de terre qu’on suit les yeux ouverts
c’est un chemin de vers un chemin de travers
dessous les arbres verts qui filtrent la lumière
le vent est mélodieux l’été comme l’hiver
les brillantes étoiles scintillent comme du verre
L’âme est vêtue de soie que lui tisse les vers
Elle interroge autour et toujours elle espère
quand elle croise l’amour bien souvent elle le perd
Quand elle se plaint à dieu il n’est jamais sévère
J’ai pris le chemin vert qui met l’âme à l’envers
Le chemin de l’amour qu’on suit les yeux ouverts
Alain
Un carré de verdure,
c’est déjà tellement,
tellement de chants si mélodieux,
la fenêtre ouverte, elle apprécie,
ce contact pur avec la vie,
alors quand quatre cadres verts,
multipliée la vie se prend.
Les yeux verts
tes cheveux roux et longs encadrent ton visage
où deux étoiles brillent comme des pierreries
Deux belles émeraudes qui mènent à la folie
Et sois la plus heureuse étant la plus jolie
Alain
Je te souhaite un bon voyage, Ossiane, et le meilleur temps que tu désires pour tes tirages. Belle semaine de travail.
Bonne après midi pour chacun.
Le rayon vert
une île paradis
où jasent les oiseaux
Une île confetti
Comme une lentille d’eau
Oh quel joli tableau
Et quelle douce musique
Qu’une île pacifique
Où toujours il fait beau
O le plaisant concert
Et quel renouveau
Quand les arbres sont verts
Que partout chante l’eau
Quand le brillant soleil
Dans la nuit où tout dort
Comme une nuée d’abeille
Fait sonner une pluie d’or
Alain
Alain
vert persistant
Salade verte
Les mots qui se cultivent dans les jardins de l’âme
Ce sont de tendres feuilles qui reçoivent nos larmes
Pas de ces mots malades qui vivent de la réclame
Nés sans passion qui ne trahissent nulle émotion
Qui s’épuisent hors du sol comme feuilles de salade
Et meurent de leur carence ou par manque d’arrosage
Alain
Vert quand en patchwork le mot printemps se coud
Les tons de mille feuilles côte à côte se rallient
Pour faire carillonner la saison en son lit
Flore naît une couronne et des pierres à son cou
Les jardins et les champs habillés s’assortissent
Et leurs coeurs vagabonds comme la forêt dansent
Quand le soleil remplit leur corne d’abondance
Elle offre le secret de l’eau fraîche qui se tisse
Reprend au fil de l’onde le chemin éclairé
Qui mène aux pas dorés des blés régénérés
Puis se couche fatiguée hibernant à son tour
Dans un lac où elle fond comme neige de l’amour
Flore ainsi disparaît derrière les frondaisons
Et le fruit se colore orange à l’horizon
Bravo mâtelot Lou. C’est magnifique
Howdy Rachel and thanks
Je lève le vert à ta santé
bonne soirée
Bonsoir, je vous retrouve tard ce soir, devant l’écran aux reflets divers, j’erre au milieu des mots et ce mot « vert » si longtemps et encore banni, ici au jardin d’Epicure y trouve actuellement une place confortable, profitons en, l’automne n’est pas loin qui pourrait bien faire des ravages sur la caducité de certaines feuilles frileuses.
_____
Tel en un miroir
Du ciel baigné de soleil
Le vert a surgi
En échantillons
Soigneusement bien rangés
Palette du peintre
Pour peindre les mots
Que la nature en son sein
Offre aux poètes.
____
Je pense que Ossiane aura eu aujourd’hui le temps idéal pour faire de belles images dans les vignobles gorgés de soleil et de grains dodus.Bonsoir à tous et bonne nuit.
Vers quel chemin mener
Mon cœur offert au Puy
Prés verts et poésie
Au lac de l’homme.
tendrement vert
tendrement ouvert
je laisse passer l’air
mystère
ma page entière
rêve
de prairies
de rivières
de rizières
de forêts
…où sont les déserts
verts…
…,ce qui m’a le plus frappé c’est le cordon de « végétation « , de plantations, de cultures, le long du NIL…
Puis aussi au NEPAL, de revoir la « végétation », après les cimes glacées…
dans les déserts que j’ai traversé au MAROC ou en INDE , la sensation fût bien différente…
l’arbre est en nous, l’arbre est en moi…
comment font les peuples qui vivent sans « arbres »…
La main verte
Sur la terre des hommes poussent des fruits délicieux
Il y suffit de l’eau par la nature offerte
Observant les étoiles qui tournaient dans les cieux
Un philosophe assis fit cette découverte
La terre est un jardin mais l’homme est ambitieux
Il doit lever les yeux pour garder la main verte
Alain
L’Oeil ouvert … L’oeil au vert …
Belle semaine chère Ossiane
La terre est un grand jardin
Où poussent des mauvaises herbes
Elles envahissent le potager
Privant l’homme de sa nourriture
Il faut combattre ce chiendent
Il envahit les massifs de fleurs
Pousse démesurément
Tout est question de respect
Du partage entre tous et de choix.
Pour garder belle la terre
Tout est question de vigilance
L’être humain s’est éduqué
Il est sorti de son état sauvage
Une jachère prolongée
Devient un champ de ronces.
Pistache
Dessous une carapace, qui se détache de l’ongle.
Se cache un beau fruit vert, un fruit gros comme un grain
D’une richesse subtile comme en ont les quatrains
Il périt sous la dent comme on meurt dans la jongle
Alain
Le petit oeil coquin
Il se glisse la branche
S’enroule dans une feuille souple
En sort ébouriffé
Bel tout saôul tout de neuf
Il se grimpe le tronc
Se fait sécher son vert
Par le jaune du soleil
Et le vois là orange
Pour faire ralentir
Le passant qui pressé
Ne voit pas les couleurs
belle journée de soleil pour chacun, l’été chauffe ses verts, et comme c’est bel de vie.
La langue verte
Messieurs les scientifiques dans leur jargon technique
Conservent leur savoir à l’abri du public
les doctes philosophes ont leur vocabulaire
Même les militaires s’arment du dictionnaire
Les savants hellénistes connaissent la grammaire
Et dans leur profession parlent la langue d’Homère
Les hommes politiques possèdent le baratin
Un mélange de français avec des mots latin
Ce que les journalistes nomment la langue de bois
Les avocats les juges qui connaissent les lois
Parlent un vocable à eux dont ils tirent leur emploi
Messieurs les musiciens eux parlent avec les mains
Seule la poésie possède une langue verte
et un langage commun qui parle au cœur humain
Alain
La verdeur de la langue n’est pas de la goujaterie mais pas loin de la muflerie
quand on ne châtie pas assez cette langue chargée de vulgarité et de préoccupations communes qui trouvent à s’exprimer dans des modes qui peuvent heurter certaines sensibilité, que dire de la grossiéreté de ces charretiers lâchant de sonores bordées d’injures qui agressent et blessent inutilement , quand il suffirait de s’y bien prendre
Bonjour à tous les amateurs… de VERT !
Trouvé dans Wikipedia…
« »Dans La sortie est au fond de l’espace un roman de science-fiction de Jacques Sternberg, des extra-terrestres humanoïdes discutent avec les derniers humains :
« Le vert ? Avant tout était vert, ici. Comme chez vous. Il y a longtemps que nous avons supprimé cette couleur. Il y a longtemps que nous avons découvert que la couleur verte est la grande responsable de l’usure des cellules. C’est même assez étonnant que vous n’ayez jamais pensé à cela. C’était simple pourtant. » « » »
En attendant cette extrémité,
Un verre de chlorophyle
Ne nous fera pas de mal !
Et pour tout savoir sur cette couleur étrange,
Qui nous entoure en si grande quantité,
Dans les prés,dans les bois,
Ou même chez soi…
suivez le lien !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vert
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
PS/ S’il vous arrive malgré tout
D’avoir une oVERdose de VERT,
Vous pouvez toujours vous rabattre
Sur le ROSE… de MISS PIVOINE
(en ce moment, sur l’Ardoise !)
Merci Christineeeeeeeeeeeee pour ces infos, c’est fort intéressant,
bon, et si je vous disais que j’aime pas trop le vert,
sauf quand il pousse du sol, le vert,
j’aime les verts crus tendres,
les verts sombres me font plus peur, surtout par un temps gris de noir de pluies,
ahlala les goûts et les couleurs….SOURIRE!
bon rien d’original je vois; je suis désolée d’avoir à dire que… : « MOI AUSSI CETTE SERIE GRAPHIQUE ME COMBLE » (c’est pour rendre mon commentaire moins petit :=)))) Emma
allant vers allant droit
le tout vert
en mouvement
Je vous lis mes amis et j’aime beaucoup ce que vous écrivez. Je suis un peu comme Annick ma foi ! J’aime le vert sur les arbres, dans la nature mais sinon le vert me fait l’effet d’une couleur froide.
Donc guère d’inspiration et j’ai un peu du mal à m’immerger dans cette note.
Bonne vadrouille mon capitaine et coucou aux autres mâtelots.
d’une toute autre nature :
« »le feu passe au vert
le jeu des affiches publicitaires, les clignotants des automobiles
les spots de couleurs claires et vertes à la vitrine des magasins
l’association de deux mots sur une enseigne : centre et Leclerc
me donne envie de voir autre chose
– une affiche est une entrée dans l’imprévue, vert, j’aime les couleurs vives, les formes simples, et les photos bien prises.
– les feux clignotants des automobiles me semblent désormais être comme la lueur d’un phare marin, je considère la rue comme un chenal, et la place située à l’extrémité comme un port.
– les spots de couleurs, verts, simples, comme une magie des lumières, des néons.
-les mots – centre et Leclerc , j’y vois ici la plus simple association phonétique : le clair, l’éclair, et par cette nuit, le mot clair, résonne comme une couleur fraîche et verte, toute la force de la lumière…couleurs claires et vives des affiches, des automobiles, des spots publicitaires…
Ils aboutissent en un point central balayé par le fanal vert du phare… » »
…retrouvé dans un vieux carnet : daté de septembre-octobre 1978… de passage à Savigny-sur-Orge…
Vert j’aime le vert
Parce que c’est la couleur de la forêt
Et qu’elle me manque cette forêt
Elle me manque terriblement
Non pas de ces forêts de garrigues
De ces forêts de pins
Mais celles que j’ai connues
Du temps de mon enfance
Ces forêts des pays de Loire
J’aime y retourner, m’y promener
Marcher sur la mousse verte des sous bois
Pénétrer en ces temples de verdure
Dans cette odeur de feuilles et d’écorces
Des verts sombres aux verts les plus tendres
Allant au vert presque blanc des lichens
Je crois bien que le vert m’a conquise
Quand j’étais petite fille
Où j’allais à la faucille,
Couper l’herbe verte pour les lapins
Courir dans la forêt pour ramasser
Des girolles, des cèpes ou des trompettes de la mort
Et très certainement
Lorsque je voyais au printemps
Renaître le jardin de mon père
Avec ces petites pousses vertes pleines de promesses
Un paysage sans vert
Devient un paysage intrigant
Fait seulement de matière
D’air d’eau ou de feu
Bien sûr il peut être beau
Non seulement beau mais très beau
Il donne bien souvent naissance
A de superbes tableaux
A de superbes photos
A de véritables œuvres d’art
Beau est le désert de dunes de sable
Beaux sont les rochers
Sur lesquels viennent frapper les vagues
Belles sont certaines constructions
Belles sont ces étendues de galets de la Crau
Et tous ces monuments et… et…
La beauté est partout présente
Pour qui sait la voir
Mais le vert n’est jamais loin
Et j’y reviens parce que j’en ai besoin
Cette couleur me rassure
Cette couleur me parle de la vie
Le vert, j’aime le vert
Celui qui tous les jours, dans mes promenades
Est tellement et si agréablement présent.
Vers solitaire, la strophe envolée,mon cœur au Puy.
Coton vert et douceur…sous les plis du soleil..pour une tendre couleur…et le fruit de la treille…S’évader en silence…et l’orange de la terre…une main que l’on serre…et les courbes qui dansent…Coton vert et douceur…une étoffe qui s’évade…et le corps en chamade.. le reflet du bonheur..S’embrasser en silence..et le temps que l’on serre…et les hanches dans la terre…chavirer dans l’immense…Coton vert et ciel bleu…une feuille qui danse….dans un rêve pas de deux…la tendresse sous alliance..
Lecture sommaire, la nuance est claire, mon amour c’est toi.
Le pic-vert
Il parcourt les forêts et visite les vergers
c’est un bel oiseau vert à la crête écarlate
Qui sous l’écorce des arbres à son garde manger
Il a bon bec et quand il vole son rire éclate
Alain
.
Petit coucou de Provence
Connection flanchante depuis m
tout va bien, beau temps et fraîcheur au rendez-vous
Vert LILA, la pente escarpée, à demi-ombre
Vers LILA l’écorce fissurée je guette la lumière
Cœur LILA, La Nuit est sombre l’Amour arraché
Parfum LILA tes lèvres sur mon cou, nos corps chimère.
…………………………………………
Les lilas
Je rêve et je me réveille
Dans une odeur de lilas
De quel côté du sommeil
T’ai-je ici laissé ou là
Je dormais dans ta mémoire
Et tu m’oubliais tout bas
Ou c’était l’inverse histoire
Etais-je où tu n’étais pas
Je me rendors pour t’atteindre
Au pays que tu songeas
Rien n’y fait que fuir et feindre
Toi tu l’as quitté déjà
Dans la vie ou dans le songe
Tout a cet étrange éclat
Du parfum qui se prolonge
Et d’un chant qui s’envola
O claire nuit jour obscur
Mon absente entre mes bras
Et rien d’autre en moi ne dure
Que ce que tu murmuras
Louis Aragon (1897 -1982)
Pierre, qu’elle belle poésie, en vers rimés et cadencés, une jolie danse, un slow sur tapis vert, toute une tendresse, en ce petit matin de fin d’été. On se sent feuille qui vacille au bout de sa branche sous le ciel encore bleu. L’émotion se vit en silence.
Au loin le Pic vert d’Alain marque la cadence, chef d’orchestre avisé du monde champêtre, plus gourmet que sentimental, il rythme de son cri rieur la douce musique matinale.
Bonne journée Leïlà et à tous et si vous en avez l’occasion et la possibilité, faites comme moi allez prendre un bain de verdure, en cette arrière saison, il est divin.
Coucou Ossiane, le soleil est au rendez-vous merci pour ta petite apparition ce matin en coup de vent, cette fois pour mauvaise connection et non pour cause de mistral, il se tient tranquille cette semaine, une chance pour toi. Bonne journée et bonne continuation.
Leïla Ah! les rêves qui s’éteignent au petit jour comme Aragon a su bien en parler ! On a tous eu pendant son sommeil ce faux bonheur de retrouver sur son coeur l’être cher qui nous manque et dont la présence s’enfuit lorsque les yeux s’entrouvent….
Vert le pays que tes yeux virent
dans tes regards leur teinte change
la terre brune leur donne la vie
Et le soleil dans le feuillage
y verse ses vers plein d’éclat
Vers la lumière que tes yeux firent
j’avance sans craindre le frimas
douces prunelles des joies vernales
toujours le calme s’y mira
le vert y chante ses nuances
je m’endors et rêve de toi
Reinette
En attendant la pluie
La grenouille s’allie
la feuille d’un nénuphar
large comme un parapluie
le ciel est bleu le soleil luit
heureuse assise au bar
Elle n’entend pas venir la pluie
Elle chante avec douceur
Elle chante avec ses sœurs.
Mais quand arrive la pluie
comme elle est un peu lâche
la grenouille se cache
Dessous son parapluie
Sur le bord de l’étang
la grenouille se détend ;
C’est un ploc qui l’a trahie !
Alain
Roseaux
Quand ils sortent de terre
leur couleur est le vert
pointus comme des lances
vertement ils s’élancent
leur croissance est rapide
ils nouent des liens solides
avec tous les oiseaux
habitants les roseaux
dans l’air évaporé
ils deviennent musiciens
ils troublent le silence
la musique leur va bien
ils se sentent inspirés
dans le vent qui balance
Alain
Bravo, bravo Alain -autant de vers que de vert, que ta plume fait rimer et du vert sublimer-
Lou, comme il est beau ce regard et comme c’est bien écrit. J’aime beaucoup. Une jolie berceuse, tes mots coulent lorsqu’on les lit comme en un petit ruisseau tranquille.
Peter Pan
A la lecture d’un conte les yeux se font rêveurs
Les regards se détournent l’imagination met les voiles
Comme un peu de clarté descendu des étoiles
Les rideaux s’ouvrent qui laissent paraître un monde meilleur
L’air se fait plus léger les saisons durent une heure
Sans y être obligée la raison suit le cœur
Des êtres de clarté diffusent de la lumière
Ils disent des poésies des phrases familières
Quand ils bougent les ailes il en tombe de l’or
Ce sont des chérubins qui façonnent le verbe
Ils ont les joues imberbes et la couleur de l’herbe
Nul ne connaît leur nom nul ne peut dire leur âge
Aucune ombre ne les suit ils partent à l’aurore
Et reviennent à la nuit pour parler de voyage
Alain
Ton oeil me murmure
Ma main cherche ta peau
Et de trouver ton grain
Me met en vers natures
Quoi de plus belle ballade
Que vivre à fleur de peau
Par la caresse tendre
De nos mains sur nos chairs
Pourquoi attendre
Ce qui ne sera pas?
Le printemps en automne
Un Regard dans le froid
Des neiges sur les collines
Où nous ne seront pas
La clef des champs à terre
Vert d’herbe en vers de cœur
A la vue de ses vers
Mes yeux se font Regard
De croix lune et d’Orient
Près d’un volcan éteint,
Un amour se détourne,
La raison revient tard
La clarté trop lumière,
Les étoiles rêverie
Comme un absent présent
Au chevet de son lit
Mon cœur tambourinaire
Voyage avec l’aurore
Et boit ses mots rubans
Et la nuit nous rassemble
Et la nuit nous ressemble
Vert lilas,Vers Lila,sans Lila.
L’hameçon
Depuis qu’il était nourrisson
Printemps été automne hiver
Notre âne était nourrit de son
un jour qu’il partait aux affaires
Chargé de sacs de commissions
Oreilles dressées notre étalon
Prit sa culotte à un hameçon
Etait ce une rose ou bien un taon
Etais ce le vent et sa chanson
Ou bien l’amour ce polisson
Il se crut doué pour la chanson
il s’entêta à faire des vers
bien sûr notre âne se mit à braire
et dut partir se mettre au vert
Alain
La sandale choisit sa cheville maintenue, l’envie de marcher long, elle se pose aux tintements des quinze heures trentre, et le panier se sort, fait volte face, vers les emplettes d’abord, puis à la vue « Etang », il tourne son change d’idée vers la gauche, les visages à serrer ce sera pour le goûter en douce friandise, le pas se sent léger, il choisit la ballade, et il se court son pied, il a le désir de serrer tous ces verts bels de verts….
Vert Pomme
Jusqu’à ce qu’il me nomme
Du joli nom de pomme
Je n’étais qu’un fantôme.
Plus légère qu’un atome
Heureuse comme une môme
Qui mâche son chewing-gum
J’ai trouvé mon podium
Dans le creux d’une paume
J’habitais sous un dôme
Où il fait toujours sombre
Pour effacer le nombre
De ces heures à la gomme
J’ai un jour quitté l’ombre
Pour la main chaude de l’homme
Alain
Le vert abandonne
Les nuances les plus claires
Où les bruns s’annoncent
___
En son ascension
La sève rebrousse chemin
Fin d’une saison
____
Le peintre averti
Modifiera ses couleurs
Quand viendra l’automne
__
Cœur en souffrance
Vert espérance
L’Amour confiture.
Fenêtre ou-verte sur le monde
Laisser entrer la lumière
Ouvrir son coeur
Ecarter les oeillères
Sourire
Bonne journée…souriante.
La Chlorophylle
Ta bouche ô jeune fille est rouge comme un fruit
Elle attend qu’on la cueille par un tendre baiser
elle n’est pas peinte en rouge pour faire la coquette
comme bien souvent les herbes se parent de rosée
Comme la feuille verte chargée de chlorophylle
Elle possède un pigment qui capte la lumière
Alain
l herbe n est pas plus verte ailleur
Vert sur bleu ou vert sur blanc
Les arbres ont écrit dans le ciel
L’histoire du temps, l’histoire du vent
Chaque saison, sa page d’écriture
Ou chaque feuille, chaque branche
Trempée dans l’encre verte du printemps
Nous raconte la ronde des saisons
La page est remplie lorsque finit l’été
De pictogrammes qui nous parlent
Du soleil, de fleurs et d’oiseaux
Que viennent les premiers frimas
La bise telle une gomme
Efface cette histoire
Et chaque branche dénudée
Dans l’encre brune de l’hiver
Continue le roman
Un roman plus grave, moins romantique
Où il est question de froid et de misère
Faisant appel aux feuilles persistantes
A la neige sur les branches
Pour donner un peu de brillance
Et de beauté à l’histoire du temps.
Retrouvée cette petite phrase jolie de François Cheng dans l’Eternité n’est pas de trop :
« Les arbres se dépouillent de leur habillage, traçant dans le ciel uniformément gris leur calligraphie aux traits essentiels »
La figue
Sous la feuille du figuier qui me donnait son ombre
J’ai trouvé une belle figue dans une robe violette
Cachée dessous la feuille elle me tendait ses lèvres
Je l’ai prise au soleil je l’ai sorti de l’ombre
Je l’ai prise dans mes doigts et j’ai mordu sa bouche
Alors j’ai senti fondre sur ma langue et mes doigts
Comme une eau savoureuse cette chair peuplé d’astres
Alain
La figue
Sous la feuille du figuier qui me donnait son ombre
J’ai trouvé une belle figue dans une robe violette
Cachée dessous la feuille elle me tendait ses lèvres
Je l’ai prise au soleil je l’ai sortie de l’ombre
Je l’ai prise dans mes doigts et j’ai mordu sa bouche
Alors j’ai senti fondre sur ma langue et mes doigts
Comme une eau savoureuse cette chair peuplée d’astres
Alain
En se mettant au vert
Le regard voit de bleu
C’est MAGNIFIQUE Alain !
Merci Leila, Monique,…
Le chou
De tous les beaux légumes c’est le chou le chouchou
Bien rebondi comme une balle en caoutchouc
Il a tout d’un pitchou c’est pour çà qu’il est chou
C’est un dur au cœur tendre un peu comme un cachou
Qu’on le mange en fleurette ou dans la soupe aux choux
En fin de compte c’est dans l’assiette qu’il échoue
Alain
Le haricot vert
Parmi tous les légumes
Le haricot est un poids plume
Qu’il quitte sa conserve
Ou sorte de sa réserve
Attendant qu’on le serve
Il pressent qu’on l’observe
Dans son bel habit vert
On le prend pour modèle
Mais ne vit pas sous verre
Comme les immortels
Il ne bouge pas d’un fil
il ne fait pas un pli
Il attend qu’on le lie
Sur un lit d’herbes fines
Alain
Et le haricot « beurre »…
A perdu sa couleur !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Bourgeon
Du jour de sa naissance
Sur la branche d’un arbre
Il fit la connaissance
du vent et de la pluie
Du soleil qui luit
Comme une poussée de sève
Chez un adolescent
Comme un bouton de fièvre
Sur un visage glabre
On ne vit plus que lui
C’était le beau printemps
La douce poésie
Qui vous laisse rêveur
Ces mots dont la saveur
Aident à passer le temps
Alain
Bisous Chritineeeeeeeeeeeeeee
Tous les voyants étaient au vert aussi cela signifiait que le tir pourrait avoir lieu dans la fenêtre prévue, pour peu que d’ici là et avant que ne commence le compte à rebours un orange ne vienne gâter les choses.
L’orage c’était éloigné sur le cosmodrome, ce n’était pas encore aujourdhui que les tours pare-foudre seraient mises à contribution.
Le vert semblait porter bonheur aux activités de la base qui était entourée de tous côtés par de grands arbres aux essences si variées, dont le bassin amazonien avait l’avantage.
Et tous ces fûts dressés bien droit comme des totems avaient la taille d’une fusée pour certains, mais le panache vertigineux qui tombait en cascade ne risquait pas de se confondre avec celui de fumée et de vapeur d’eau qui se déverserait tout à l’heure dans le carneau tandis que le déluge d’eau noierait tout pour éviter l’effet po-go.
Mais cette attente interminable sous le soleil de l’équateur cachait bien quelques angoisses et grosses frayeurs, les anomalies de dernière minute étaient les plus redoutées qui faisaient sur les visages fatigués de brumes vertes de soucis.
Quand le vrombissement colossal remplirait l’air à saturation et que les vibrations ébranleraient les environs de secousses sourdes mais puissantes
on saurait alors que l’instant fatidique à la seconde véridique se confondaient tandis que des cimes émeraldines s’enfuiraient à tire d’aile les toucans face à ce bataclan.
Pas de chance un voyant venait de se mettre au rouge, la voyante ne l’avait pas prédit mais ces activités humaines à forte teneur en technologie recelaient leur propre logique et leurs aléas qui souvent vous surprenaient dans un moment euphorique et faisait retomber une chape de silence tandisque la tension montait d’un cran.
Pour autant l’écrin de verdure dans son immensité comme un écran presque apaisant communiquait toujours l’espoir d’un succès, pour vu que tous les verts soient mis, et du bon côté.
Métamorphoses en couleur
le vert s’affiche
Diagramme décolorée
Bourgeon
Faut t’il l’observer avec un microscope ?
Ou bien comme une étoile à l’aide d’un télescope ?
Y verra t’on un cœur ? Est il fait d’atomes ?
Possède t’il une âme ainsi qu’un petit homme ?
Connaît t’il la douleur peut il verser des larmes ?
Pour percer sa cuirasse faut t’il user d’une arme ?
A t’il des sentiments connaît t’il des alarmes ?
Cherche t’il une amie qui le tienne sous son charme ?
Pour percer ce mystère qui défie la raison
Existe t’il une clef une combinaison
Quelqu’un sur cette terre possède t’il un sésame ?
Faudra t’il à regret le soumettre aux rayons
Le livrer au bourreau le jeter dans les flammes ?
Ou bien le faire parler à l’aide d’un crayon ?
Alain
Dans ce beau lieu plus encore sublimé
Où le regard défile sur les murs pavoisés
Où la lumière peaufine chaque carré de vert
Les yeux guidés par la clarté entrent
Dans les reflets des mots tous habillés de vert.
Géométrie, perspective, couleurs monochromatiques,
Harmonie, sur le pas de la porte,
Englobent l’œuvre toute entière.
Paysage virtuel d’une autre dimension
Le vert sort du tableau par petites touches.
Là bas, au fond, vers le point de fuite,
Il reprend ses droits par la lucarne entre-ouverte ;
Il redevient végétal en toute liberté
Et reconquiert son milieu originel.
IL a permis en ce lieu un temps d’interrogation,
Une immersion dans cette panoplie de vert,
Un regard intérieur pour cette couleur si nature.
L’oeil est au vert
Ton rivage s’éloigne
Mon cœur poésie
L’oeil reste ouvert
Le destin en marche
Lecture de tes vers
L’oeil est vert
Verre d’oubli à boire
Verte espérance
Pré vert
Jacquet de vie
L’Amour immortel
L’oeil ouvert
Jardin de roses
Feuilles de vers
Parfum de vie
Toi tout près
L’Auvergne
Gravée dans ma vie.
Et pour suivre avec Monique les lectures de François Cheng ….que j’apprécie autant
En pensant au » Vert » d’Ossiane
« Lumière juste érigée
En chemins en collines
En cyprès…choses lointaines
Ou proches que jamais
Nous n’avons révélées
Faute de mots exacts
Et d’un coeur transparent
(A l’orient de tout)
magnifique partage, arletteart, merci.
belle journée pour chacun.
merci pour toutes vos écritures.
Bonjour Leïla, beau travail sur ton site sur lequel je suis allée me promener ce matin.
Bonjour Arletteart, par contre impossible d’atteindre ton site : adresse introuvable
Bonjour Annick, je te suis aujourd’hui sur le chemin des mots.
J’ai beau regarder
J’ai beau compter
Il y a toujours quatre côtés
A chaque carré
Des quatre carrés
Mais le nombre de verts cités
Quelle diversité!!!
Le papyrus
Les égyptiens des temps anciens
Ce n’étaient pas des temps faciles
Comme ils n’étaient plus des nomades
Vivaient d’élevage et de poissons
Dans les villages au bord du Nil
Ils récoltaient des céréales
Qu’ils cultivaient dans le limon
Et sacrifiaient au dieu Amon
L’hippopotame le crocodile
La vie sur terre est éphémère
Et pour les pauvres elle est amer
Aussi voyageaient t’ils en rêve
Ils ramassaient dessus la grève
Le papyrus couleur vert jade
Alain
http://arletteart.blog.lemonde.fr/
Monique , blog très capricieux , voir peut-être ….ou sur les blogs amis Ossiane Christinee ,Maria ,@nn@ Annick
L’autre plus simple Blog -spot à piquer aussi sur un autre , il est vrai que je ne suis pas très experte en informatique !!!!
http://arletteart.blogspot.com/
Pour monique , si tu »c lic » tu dois arriver chez moi , Merci pour ton attention
Bon week -end à tous
Le jardin des plantes
Afin de prendre un peu d’air pur
Je t’emmène au jardin des plantes
Une oasis de verdure
Nous pourrons suivre la marche lente
De toutes les plantes l’évolution
la vie sur terre est édifiante
Chaque an est une révolution
En observant les graminées
Dont les graines partout essaiment
Comme la fumée des cheminées
Tu apprendras comme les hommes s’aiment
Pourquoi parfois ils partent au loin
Et ce qu’on nomme l’emphysème
N’est autre que le rhume des foins
Alain
alors je viens, Alain……sourire…
Si tu veux et puis nous traverserons la Seine voir
Le jardin des tuileries
Les parcs et jardins sourient aux visiteurs
Des chaises en fer font cercle, attendant le lecteur
Des salons littéraires se forment in-situ
les allées linéaires sont bordées de statues
les saisons et les fleuves sont figés dans la pierre
les héros et les dieux tous hérités d’Homère
très vite baptisés de par un nom latin
égarés sous nos cieux sous nos yeux interrogent
Césars et Alexandre se drapent dans leur toge
les vénus posent nues comme sortant du bain
comme un œil rit ou pleure le cœur est incertain
une fontaine scintille au milieu d’un bassin
Alain
Bonsoir à tous et merci à Arletteart pour le lien vers ton site où l art, l’image et la poésie s’y côtoient agréablement.
____
Tout ce que j’ai pu lire, deviner
Au travers des reflets du ciel sur la vitre
Venus se fondre en un tapis vert de verre
Ce sont des mots qui accompagnent
Toutes ces tonalités éparpillées
Et certains m’ont charmée
Comme le vert marine découvert
Je ne connaissais que le bleu marine**
Le vert Nil, reflets des hautes tiges de papyrus
Le vert sauterelle sautant de ligne en ligne
Jusqu’au vert Océan……vert ? Vers l’Océan
….et je ne vois plus les mots, ni les lignes
Je ne vois que des vagues
Et l’envie soudaine de courir sur la plage
Pieds nus dans l’eau vert émeraude de la mer
Demain, oh oui ! J’irai voir la mer.
_____
** et le rose , ma fille lorsqu’elle était petite, eh oui, elle voulait une robe rose marine, sa soeur en avait une bleu marine, alors pourquoi pas ? J’ai eu beauoup de mal à trouver cette couleur-;), n’aurait-elle pas dû choisir le vert marine ?)
Aujourd’hui 12 Septembre » L’oeil ouvert » vert vers ……est encore et toujours dans les Favoris de la page du Monde
Bravo Ossiane et à Tous
Arlette
Dans le vert encore humide du petit matin.
Seule au bord du lac
Petits froissements dans l’eau
Le saut des grenouilles
Ah oui c’est vrai, alors tous les feux sont au vert, du moment que le vertige ne nous prend pas, mais c’est vrai que cette aventure est énivrante, et qu’y participer est un privilége, mais aussi une responsabilité.
Souvent je regrette d’avoir envoyé des mots trop légers même si ils peuvent évoquer l’air du temps, souvent aussi je me laisse bercer par ces horizons oscillants, ces souvenirs évoqués, ces explications invoquées.
C’est vrai que vous retrouver chaque jour ou presque sans être une finalité est un puissant moyen de doper l’enthousiasme de rejeter angoisses et miasmes
et que dans la différence et l’attention on puise force et vigueur pour continuer d’avancer chacun sur son chemin.
La verdure est si belle au dela des contemplations, ces fenêtres si grandes ouvertes qu’il suffit de s’y pencher délicatement et puis l’émotion si belle de belle quand est partagé des instants la suspension, alors vraiment merci encore pour ce que vous donnez à voir et lire, à entendre dans ces gestes tendres
Demain j’aurais une pensée toute particulière pour vous.
Un vert à moitié vide ou à moitié plein
un verre si coupant que mine de rien
on s’approche de lui précautionneux on le tient
et si parfois il se dérobe on pense à robin
sa générosité est proverbiale à bon tain
il nous renvoie quelque mirage, un boute-en-train
Bourgeon
ta naissance en ce monde ne doit rien aux forceps
tu ne sors pas du ventre de ta mère en rougissant
tu n’es pas ce fruit lourd qui pend dessous le cep
A peine as tu ouvert un œil attendrissant
Alain
Bourgeon
comme un panier d’osier que l’on tient par la anse
sur la branche perché lentement tu balances
Au souffle du printemps qui caresse ton front
Ta bouche laisse échapper du lait de ta nourrice
Alain
Bourgeon
Ainsi qu’un papillon sort de sa chrysalide
Ton corps tout en écailles dissimule des ailes
Des pétales de fleurs prêtes à s’éparpiller
De vertes émeraudes qui tremblent par milliers
Alain
Cendrillon
Quand je t’ai rencontré
Vêtue de tes haillons
Marchant dessus la mousse
Ou pousse les champignons
Minuit avait sonné
Tu revenais du bal
La forêt était rousse
Et ta belle frimousse
Qu’éclairait un rayon
D’une lune d’opale
Etait tachée de roux
Comme une cendrillon
tu portais à ton pied
Une pantoufle de vert
Alain
Pantoufle de vair
Cendrillon a ©œur
De mariée.
Mariée de cœur
Cendrillon au vert
Saoule au banquet
Vair à caresse
Le vers enfoui
Dans ton ivresse
Vair à frisson
Vers le vert buisson vers et chansons…voilà j’ai fini mes gammes, je passais par là en chantonnant…
C’est touchant ce que tu as écrit Thierry.Monique, merci de ton passage, en fait mon site c’est ma radio ou disons ma bibliothèque j’écoute ce que j’ai sélectionné pour tel ou tel texte en faisant ma toilette ou mon ménage ou en écrivant aussi.
Bel de bel la vie en ce moment.Je reviendrai ici encore et toujours.Où es le capitaine?Il quête l’émotion d’une brindille en Provence?Goûte un bon vin en Champagne?Par monts et par Verts dame Ossiane!!
Yeux ou-verts
Je cueille tous les verts
di-vers
que je rencontre
sur mon chemin
et je fais, comme Monique,
un bouquet d’espoir
et je l’envoie vers vous
transmutés en vers.
Vair ou contre vair, quand il s’agit de petit gris doit on faire l’escargot, de bigarré en bigarrot, mais ce gris bleu est d’un grisant, pas fait que pour les gisants, il offre sur l’écu le charme répété d’une figure sonnante mais pas forcément trébuchante et si ça vous chante c’est de la pelleterie sans coup fourré et sans rapport avec la pelletiérine.
Le capitaine n’est pas parti au diable vauvert, ça aurait pu nous rapprocher de la camargue, mais d’aucuns en tiennent plutôt pour la région parisienne, j’ai par ailleurs trouvé une relation entre Cézanne , chateau noir et chateau du diable
blogs.princeton.edu/wri152-3/s06/dgrauer/le_chateau_du_diable.html
A bout touchant ou abouté, il s’agit bien de relier
Bonjour à la Cie !
En parlant d’escargots…
Pas étonnant qu’il y en ait tant
Quand il pleut ou qu’il fait frais…
Car le temps frais
Fait courir les souris VERTES,
Et une fois trempées dans l’huile puis dans l’eau…Vous retrouvez… Les escargots… tout chauds !
http://www.youtube.com/watch?v=KPfyxwlfBnA
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
je suis émue de lire tes mots, Thierry,
il y a tant dans des écrits……
Vers quel son port
Se marche le pas
Quand il se suit
Son ombre
Lumière
Il marche vers
Et ne sait pas
Pus il avance
Et moins il sait
Parce qu’il vit
Bien trop de tellement
Qu’il s’est trompé
Tant en chemin
Vert
Verlan
Trev
Trêve…
Trêve ?
Allons ! Encore un espoir !
L’escargot
Retiré dans mon antre je vis comme un ermite
Pensant en philosophe je me nourris de vert,
Et méditant aux causes profondes de l’univers,
Je construis ma demeure autour de mes écrits.
Pour mâcher des salades ou réciter des vers
J’allonge mes antennes et sors de ma coquille
je chemine lentement sur les chemins de terre
quand tout va de travers je ferme l’écoutille
Rentré dans ma coquille comme dans un lit de plumes
Je suis dans mon nuage je construis des images
Je me crois sur la mer comme dans un cargo
comme la lune qui brille au milieu des étoiles
je laisse dans mon sillage une traînée d’argent
et je bave quelque fois comme la mer écume
Alain
Recevons en vers Neyde
Ton bouquet d’espoir
Persuadés qu’il nous aide
A sortir du noir
Moins facile que le vert
Où partout je reconnais
La beauté de l’univers
Dans lequel je me complais
Le vert au moins a cet avantage
D’avoir à lui seul mille nuances
Le noir ne peut-être que noir, dommage
Et surtout, de bien sinistre influence.
Mais après tout, le noir n’est-il pas un passage nécessaire en alchimie pour parvenir à la pierre philosophale ? Le vert étant partout présent.
On peut s’évertuer à désherber et à transformer ces verts sévères en jaunes multiples, en bruns, en ocres, la nature transmutera toujours dans le mûrissement
Chartreuse ou bien Izarra, jet 27 sans passagers
combien de fois une goutte de liquoreux
aura rendu d’un coup mon coeur amoureux
Willy Ronis nous a quitté,
inestimable perte d’une mémoire conservée
pas seulement à travers tant de clichés
bien triste et désemparé
Thierry, tu m’apprends là une bien triste nouvelle avec la disparition de ce grand photographe humaniste qu’est Willy Ronis, j’ai en ma maison, chaque jour le regard sur ce petit gamin avec sa baguette sous le bras et en tête de bien belles images.
Bonsoir à chacun,
très émue aussi en apprenant la mort de ce grand monsieur,
tant de photos qu’il laisse derrière lui, en mémoire de la vie d’Humains, de gens, de vies,
c’est extrêmement émouvant, tout témoignage de la vie, de la vie pure dedans, telle qu’elle, bien ou moins bien, la vie c’est vraiment précieux,
et cette photo de ce petit garçon, avec son sourire et sa baguette croquante, elle m’a toujours donné larme à l’oeil, c’est si grand le sourire d’un enfant,
et quand l’oeil d’un adulte le capte, c’est…et plus encore…
bonne soirée, la vie elle continue encore avec des images ppur ceux qui restent..
un bout de vie, des bouts de vie,
la vie dans ses images, qui perlent et sourient de vie.
13 septembre – Thierry je te souhaite un bon anniversaire – (j’espère ne pas me tromper de date)
« Vous ne pouvez posséder jeunesse et sagesse en même temps ;
Car la jeunesse est trop occupée à vivre pour savoir, et le savoir trop occupé à se rechercher pour vivre. » Khalil Gibran
Alors peut-être faut-il se résigner à vieillir tout simplement en gardant un coeur d’enfant, je ne sais pas , peut-être !
©œur d’homme
Ouvrez donc l’huis
L’âme va renaître
©œur d’enfant
L’Homme à la fenêtre
Un souffle d’espoir
Le vieil homme assis
Son ©œur bat souvent
La chamade du temps
Le sage se lasse de courir
Après le vent qui passe
La jeunesse caresse
Ses heures d’insouciance
Thierry a vingt ans… de mystère
Anne Y verse air de vie.
Comptine des ans
Lumière d’un soir
La flamme chancelle
Aller jusqu’au bout de sa vie …et partir photographier les étoiles ou la traversée du miroir
Quel plaisir de vous lire tous et chacun.
Vous envoyez toujours de belles pensées, de douces images.
Bonne journée à vous
Bourgeon
Une branche fût ma mère et mon amphitryon
Sa sève m’a nourri quand j’étais embryon
Avant de m’épanouir de livrer mon parfum
Elle m’a serré contre elle endormi tout l’hiver
Ma couvé tel un œuf dans mon bel habit vert
M’a parlé tendrement comme font les séraphins
Avant que je m’envole comme un aéroplane
Sa voix fut dans la nuit mon seul fil d’Ariane
Cette voix qui enchante quand je ferme les yeux
Cette musique douce frisson d’eau sur la mousse
Qui me fermait les yeux quand je suçais mon pouce
Je l’entends qui me chante des mots mystérieux
Divine poésie dont le parfum floral
Répand dans toutes les têtes son ambiance musicale
Alain
Bien embrumé, les idées en bataille et la tête en folie
je reste sans voix au seuil du jour quand je vous lis
oui il y avait eu des rétrospectives encore récement
comme si son départ préparé était déja imminent
mais de cet éminent témoin qui nous a tant donné
au point de constituer dans l’imaginaire populaire
une vision plurielle de ce que représente la vie
embrassant le siècle depuis ces débuts et toute sa folie
d’aucuns l’ont pris pour Doisneau mais il avait sa patte
un tout immense pour ceux qui à lui encore pensent
Bravo à alain
merci à monique et à leïla
vous ne vous êtes pas trompé
mais des ans ce n’est qu’un reflet
à défaut de mettre le complet
pour un jour de fête
pas sûr de rentrer quand replet
je vais méditer ces fortes paroles
déja en silence depuis un temps
monique illustre bien cet écartélement
quand l’action fut nombreuse et joyeuse
et qu’elle prend d’autres formes
pour aider les autres
on explore de soi
des dimensions nouvelles
on se trouve attentif, acceuillant et aidant
alors non leïla mais les vingt ans
si ils sont loins
jamais ne se sont enfouis ni enfuis
ils me parlent encore
des rêves et des désirs
construits pour l’avenir
depuis les perspectives
ont pris un singulier relief
j’ai bien négocié quelques biefs
et si je ne suis jamais bref
c’est surement que j’ai confondu
maladie de langueur avec longueur 😉
j’avais écris pour Cartier Bresson en attendant
c’est juste un rappel de ce qui vient
face aux images
« Un œil infaillible pour saisir les situations »
Parfois la main complète l’œil et déclenche le déclic
Bien sûr celui-ci est d’abord mental et assez impulsif
Mais Il permet l’ouverture de l’obturateur d’un objectif
Qui va justement permettre de fixer dans un léger clic
L’image que le détenteur de ce petit appareil magique
Qui permet à distance d’enregistrer les poses statiques
Souhaite conserver de cet instant vécu mais suspendu.
Un grand, appartenant à notre quotidien, tant est courant
L’empreinte visuelle qu’il a pu laisser dans nos regards
Vient de partir à un age plus que respectable, à cet égard
Même si il avait abandonné cet art ce véritable esthète
Depuis fort longtemps, il en avait exprimé et révélé
Au monde de nombreuses facettes, parcourant la planète.
Si de ses premiers temps on a surtout retenu l’absence
De retenue dans la pose et ce vernis flou et surréaliste
Par la suite il a exprimé le mouvement et imprimé l’histoire
Une histoire en marche dont il convenait de témoigner
En étant toujours là où il fallait au bon endroit, au bon moment.
Pas sophistiqué, pas dérangeant il se fondait dans la masse
Et ramassait justement en bon pêcheur dans sa nasse
Une provision d’humanité, de couleur, et de vie
Car ses instants furtifs mais captifs, saisis mais à point
C’est à la force du poing et parfois de haute lutte
Qu’ils ont été obtenus par un travail obstiné d’observation
Et une intuition prompte à opérer des sujets la sélection.
Il a couvert près d’un siècle et toujours des grands événements
Il fut proche sinon présent ; abritant de son regard l’intemporel
Qui jamais figé allait poursuivre dans nos regards jetés
Cet horizon sacré qu’on quête parfois au bout d’une jetée.
Qu’importe le support c’est de fond en fait qu’il s’agit
D’un sujet qui toujours suggère et même agite
Dans notre esprit des questions universelles partagées
Sur le mystère de l’humain, de la vie qu’il a et hume.
L’optique focalise quand l’œil décortique et analyse
Point de construction absolue juste une émotion
Qui s’empare de vous et révèle après coup
La fugace mais ostensible perception d’une scène
L’impression que l’on a justement touché la cible
Mais ne recrée pas, à tout coup, l’adoration.
Comme c’est l’heure des hagiographies
sans agios ni manque d’intérêt
j’avais écrit à propos d’habit vert
sur celui qui n’avait rien du pivert
un pamphlet délicat mais moqueur
pour souligner de l’heure
les tensions et contradictions
vous le reconnaîtrez aisément
en pensant à l’au revoir
« Entre sous la coupole, toi l’ex »
Et voici sa silhouette haute et découplée qui se profile
Ce presque vieillard chenu avec grande élégance défile
Il attendait ce moment, une forme de reconnaissance
Lui à qui tout réussissait ne manquait pas de suffisance.
Alors pour la circonstance il n’a pas un instant hésité
Et c’est d’abord dans ce musée transformé qu’il a récité
Dans sa tête les futurs propos liés à une intronisation
Montrant à qui voulait son arme de parade au manche
Qui semblait d’ébène ; jovial dans la perspective palpable
D’une entrée en habit vert sous la coupole, il était affable.
Mais il ne s’attendait point à un Rouard roué qui tranche
Dans son passé ; séparant le grain de l’ivraie sans omission.
Bien sur il ne s’agissait point d’une complète canonisation
Et de l’aveu de certains il avait fier allure ce président
Qui trop longtemps s’est senti déchu de son piédestal
Lui fier étalon qui hennissait dans sa présidentielle stalle.
Immortel le voici donc devenu ; à la gloire de son vivant
Il ne manque donc plus aucun de ces pendants colifichets
Qui distinguent du premier l’homme de bien du vulgaire
Et il n’aura pas du attendre d’être devenu cet atrabilaire.
Car portant beau malgré les réels stigmates du temps
Il aura non seulement côtoyé du monde tout les grands
Mais à l’automne de sa vie vu descendre sur ces épaules
Ces feuilles de lauriers qui le distingue même de de Gaulle.
Happy birthday Thierry
Cheers!
Et d’avoir trop bu, voilà que hips…je vais vers un vers vacillant…
Le vert assoit… sois Anvers… sois Andes….roi… des verts… des verres… des vers…se déversant en soie…soit rêvée …soit pensée…soit des mots traversés…
A la tienne roi du dicco,
En fête , je ferai bien d’aller me coucher !!
« Alors peut-être faut-il se résigner à vieillir tout simplement en gardant un coeur d’enfant, je ne sais pas , peut-être ! »
je te cite, Monique,
oui c’est pas mal du tout comme idée,
hé….psssss….c’est tellement bon de se résigner tout simplement en gardant son coeur d’enfant….et puis parfois le petit coeur se prend un coup dans le coeur, et youps l’enfant se relève, frotte son genou et redémarre découvrir sa vie à naître chaque instant…
et tant pis si cela dérange les sages…
BISES DE BELLE JOURNEE A CHACUN.
Youps, je remonte en page pour vous lire….
Bon anniversaire à Thierry l’infatigable. J’aime beaucoup ton texte sur VGE.
Eh non Lou ! Cette année est sous le signe de la sobriété et pas de l’ébriété, comme un hibou les yeux écartélés, mais pas de vol plané.
Le dico flatte la dichotomie, quoiqu’à chercher des mots abscons et à couper le vocabulaire en quatre on peut irriter des méninges et favoriser le ménage 😉
Annick comme toujours avec sa présence et ses images prégnantes illustre combien de coeur de l’enfance ne nous lâche point et ne se dépare pas de ses attributs au delà de l’insouciance il y a cette longue espérance comme une houle de fond qui vient du fond des âges et que parfois ne distinguent pas les sages.
Quelque chose qui vous traverse et vous renverse, parfois inverse la vapeur et fait foncer largement, vers ce grand large, alors si il provoque des haut le coeur, c’est hauts les coeurs aussi qu’il peut nous positionner quand s’enfle démesurément le rouleau qui va comprimer les idées et faire une belle pâte de ce qui c’est accumulé, pendant cette longue traversée, jamais la vague qui afflue et reflue ne perdra totalement le sens de l’histoire et oubliera de son origine le lieu et le moment, elle est porteuse de tant et tant et au delà de l’écume des jours.
Me vient ce souvenir d’un épisode historique quand dans ce qui allait devenir l’état de washington – après que Lewis et Clark eussent entrepris leurs pérégrinations vers l’Oregon depuis le dakota, au début du 19éme siècle – et que donc un glissement géant de la côte au nord de Seattle je crois me souvenir
alors que seuls quelques autochtones amérindiens étaient présents, or ce jour là c’est à un tsunami géant vers le pays de konami qui se développa dans le pacifique et que des vagues monstrueuses traversèrent plus qu’à la vitesse du vent la distance avant que de déferler et ruiner tout le littoral (était ce de Cipango alors ?) toujours est il que c’est dans des vieux textes shintoistes trouvé dans un temple que réside la mémoire de ces vagues de 1701, quand pour l’humain la trace en eut été perdue sauf à scruter la découpe de la côte, et encore…
Je ne veux pas abuser de votre patience.
BISES à chacun,
il fait soleil, si bel ce jour,
cela vaut le coup d’en profiter de la saisir cet bel aprem…
dans le vert, dans le blanc, dans le jaune, dans le bleu, peu importe la couleur du temps, il fait soleil c’est suffisant pour se sortir, planer ses bras, marcher ses pieds, les reposer, fermer les yeux, s’en étourdir, nagr, voler, se sentir léger, si bel de bel de vivre sa vie, dès que c’est possible…SON BEL INSTANT…….
Le damier de l’allée est toujours monocorde
je sais il fait grand jour et la couleur s’éteint
d’où peuvent nous venir cette distance sombre
ces quelques taches d’ombre effaçant nos destins
Je remonte plus en amont la pente difficile
dont je connais l’errance, celle qu’on retient en vain
sachant que les saisons deviennent terre d’asile
et qu’un frisson de l’air n’est jamais loin
C’est alors que les yeux se lèvent aux nuages
vers le ciel lumineux où les verts se défont
toujours très haut , très loin les couleurs trépassent
leur course s’est perdue vers le même horizon
Puisque je sais comment on attache nos rêves
Sur le même paysage à peine teinté de gris
je laisse l’invisible prendre peur puis l’enlève
afin de disparaître occulté par le bruit
Comme des plantes sans fleurs
Nageant dans les eaux claires
Elles courent dans les prairies
Mêlant leurs tons de verts pâles
Aux couleurs les plus obscures
Jeux d’ombres verdoyantes,
Panoplie extraordinaire,
Toutes ces plantes sans fleurs
Semblent être les mal aimées
Elles sont pourtant le joyau des fleurs vertes
De la parisette à l’arum des orties aux euphorbes
Elles ont une grâce et une beauté
Qui leur confèrent le paroxysme de l’élégance
Elles jouent de leurs reflets
Avec discrétion autour de verts emmêlés
Pour vivre heureuses, vivons cachées
Telle semble être leur devise.
Du vent, du soleil, du beau…
Ossiane
ensorcelée par le vert
s’est mise au vert
vers elle, nos pensées
envers et contre tout.
Thierry, je ne bois que sur le pont d’Ossiane, et que des mots encore pour m’y détendre un peu et essayer de rompre la dureté de la vie. Le vert ici ne se refusait pas;)
Puisque le vert est dans le fruit macéré ou non
http://www.deezer.com/listen-2112894
Quelques jours encore avant le retour d’Ossiane. Après ses missions accomplies et la besace débordante de merveilles, nous laissera t-elle grappiller les petits rayons de soleil qu’elle aura cueilli au pied de Sainte Victoire ou du côté de Saint Emilion ? Où serons nous exclus de ces grands domaines renommés ? Qui sait ? Nous sommes comme des enfants assis gentiment sur les marches de l’escalier attendant son retour.
Bientôt la campagne va changer de robe, les verts sont déjà moins verts, le jaune et les bruns sous le vent et la chaleur font leur apparition allant même oh!! Grand désastre vers les tons rouille brûlés, la sécheresse aidant….
En attendant papotons aux portes des jardins, celui de Chaumont par exemple où la beauté est au rendez-vous, à l’ombre des grands arbres au coeur du festival des jardins. En ce lieu, la couleur en est l’invitée somptueuse et Ossiane nous y a admirablement introduits dans sa note « vert »
Depuis le navire a changé de teinte, il est passé au vert, du pont à la coque, tout l’équipage sans exception a mis son petit coup de pinceau, histoire de redonner le moral à Lou.
Bonsoir à tous, je vous livre mes bavardages tels quels!! Bonne nuit
Le corps
un îlot de verdure dont on est le gardien
ou l’on peut se loger sans loyer à payer
Une oasis de paix sans porte à surveiller
Le corps est un jardin dont il faut prendre soin
Une terre hospitalière pour tous les Robinson
Où les âmes naufragées se font une raison
L’île de la tentation qu’on aborde à la nage
Et qui reçoit des ans l’irréparable outrage
Là les fruits parfumés vous mettent l’eau à bouche
Là les fleurs embaumées ont des touches de couleurs
Là les arbres toujours verts sont pleins d’oiseaux jaseurs
Là les feuilles frissonnent dès que le vent les touche
Là les chevaux des anses à la blanche crinière
Soulèvent en galopant des gerbes d’étincelles
Alain
C’est aussi le problème Alain des petits hommes verts, qui non seulement sont »des ilôts de verdure dont ils sont les gardiens » mais qui ont en plus une mission à accomplir.
Les petits hommes verts avaient la main verte, ils n’en voyaient pas moins des vertes et des pas mûres. Pendant leurs vertes années et pour certains vieillards encore verts, ils se sont mis au vert non sans être, bien souvent, verts de colère, voir de s’engueuler vertement et ouvertement lorsque, pour des projets d’espaces verts, il ne pouvaient obtenir le feu vert de leurs autorités.
Ce n’est pas si facile de vivre sur une planète verte, lorsqu’on est des petits hommes verts, on aurait tendance à s’y perdre et je ne vous parle pas de « l’île de la tentation », je lui préfère, voyez-vous l’île de la folie, même si un certain jour elle ressemblait fort à l’île de la tentation……
Vers le coeur de l’homme
Ai pris le chemin
De Flandre et d’Artois
Dans le vert de ses yeux
Je me noie
Le Roy, de Flandres et d’Artois
A monture de bocages et de monts du Nord
Il offre à mon voyage harassé un port
Ses bras baie de lune, son sourire rivage
Ses mots friselis des branches qui implorent
Le ciel d’amener le matin à pas de loup
Dans le vert de ses yeux, je me vois.
Ses mots, poésie
Que le vent balance jusqu’au rivage de mon cou
Sens-tu les vagues se coucher sur ma peau lorsque
Ses mains me touchent comme l’embrun au crépuscule
Cherchant à raconter à la dune le secret des nuages.
(….) « comme l’embrun au crépuscule cherchant à raconter à la dune le secret des nuages » Ah !!! cest TRES TRES joli Leïla, très beau, très poétique, métaphore d’une carresse pleine de tendresse.
Une porte entrouverte, derrière un bureau… le tiens, doucement je pousse la porte, me faufile, et tu m’invites alors à partager, non pas seulement une tasse de thé vert, mais bien plus que ça… bien souvent nous échangeons nos joies, nos peines, nos déceptions, nos soucis quotidiens…et puis le moment vient ou il faut se séparer, retourner à ses tâches, le travail nous attends .Alors discrétement je quitte ton bureau, et laisse la porte entrouverte, car demain je la sais, ensemble à nouveau nous partagerons une tasse de thé vert et bien plus encore …A notre sincère et tendre amitiée. A toi mon amie..
Petit passage éclair sur le blog, je retourne me mettre au vert… bonne soirée et bonne nuit à tous .
Hello Sabine, contente de te lire, bien douce la tasse de thé partagée.
Monique, un petit merci pour tes mots, pour la délicatesse de tes écrits, et pour tes adorables attentions.
Love
Court…bref…intense…surprenant…ennivrant..drole…rare…original…tendre…je voudrais lire…recevoir…écrire…adresser…une lettre qui me rappelle le premier baiser…l’odeur de l’herbe fraichement coupée..le murmure de l’eau…un regard offert…un pull entr’ouvert…..ou …gris…comme un nuage de Paris…Je voudrais entendre les mots d’Ossiane ..les voir glisser sur les commentaires…les caresser..les rassurer…les entourer…J’aimerais prendre l’ascenseur d’une page au hasard..voir défiler les poèmes qui me touchent..atteindre la cime des arbres…et mettre le ciel à l’envers…ou…mauve..comme un soleil de Provence..
Pensées…
Green
La nuit a déposé des perles de rosée
Sur l’herbe verdelette qui luit comme un diamant
Les pétales de fleurs éclairent la prairie
il y a des aubes clairs quand le printemps fleurit
et des nuages rose dans le ciel attendri
des regards qui enchantent des visages qui sourient
les amoureux s’épient et les oiseaux pépient
L’hirondelle fait son nid les bourgeons se déplient
Alain
Avril
Un jour que l’abeille tournait dans l’herbe,
il vit passer le dos rond d’un nuage,
C’était la fleur du pêcher
Alain
Billet vert
Il suffit d’une graine transportée par le vent
Pour que croisse l’ortie à la racine tenace
dont les brûlures ressemblent à celles de l’amour
qui produit des rougeurs au toucher irritant
C’est comme un billet doux que l’on glisse dans sa poche
Alain
.
Bonjour à tous sous le signe du retour dans la nuit;-)
Gros choc de température, pluie et froid retrouvés;-(
Et, non, pas de Saint-Emilion, des projets reportés à plus tard dans ce contexte difficile de crise. Alors on va trinquer en virtuel;-)
Retour par les Cévennes et le vert bleu d’Auvergne, une région magnifique, je suis bien d’accord, hélène.
Un rythme soutenu de travail en plein air et des guibolles en compote. Un séjour en ver t’y cale à arpenter des kilomètres de pistes pour capter des instants de nature, des vignobles et des grappes de raisin. Un bain de quelques jours en plein vert sauvage, sur le haut d’une montagne, loin de toute civilisation enfin presque;-) Vous avez dû vous rendre compte que ma tentatitve de message était cahotante. Bas débit et coupures de connection, j’ai préféré me taire…
Douces températures, belle arrière saison, superbe luminosité, vraiment très agréable. Contente du résultat. Puis deux jours de pause avec un passage dans les Alpilles, à Arles pour ses superpes rencontres photographiques (50 expos, des ergards très différents, une riche pallette d’expressions… hé oui, Thierry, j’ai raté la dernière expo du grand Willy Ronis à 10 jours près…. http://bibliobs.nouvelobs.com/20090912/9338/revoir-les-nus-secrets-de-willy-ronis)
http://bibliobs.nouvelobs.com/20090913/14598/en-video-willy-ronis-raconte-ses-plus-celebres-photos
puis un saut à Montpellier et sur le petit Rhône….
Mais je vois que le vert a oxyéné cette page!!! Une couleur apaisante et rafraîchissante qui me ravit.
211, rien que ça !!! 211 commentaires formidables, poétiques, légers, pleins d’humour. 211 commentaires vert potager que je viens de déguster tranquillement devant mon café !
Menu de midi, du vert pour tout le monde… salade verte, olives, haricots verts et reine-claude sans oublier le petit rosé Sainte-Victoire pour la touche de couleur à mons que vous ne préfériez une menthe à l’eau;-)
Une page grandiose, je ne mâche pas mes mots!
Chapeau bas à tous pour la beauté et l’émotion de vos écrits, pour les jolis échos d’amitié entre vous, pour ces liens d’affinités tissés depuis des années pour certains d’entre vous. Ah oui, un grand merci aussi pour avoir bien géré mon absence et pour la qualité de votre accueil;-)
Bienvenue à Robert et à Sylvain et merci à leurs beaux poèmes!
https://blog.ossiane.photo/2008/09/08/moi/#comments
Un peu de patience avant une nouvelle publication, le temps que je vide ma valise et que je remplisse mon frigo…. et que je réfléchisse à la suite…. vert…. où vais-je aller….
Je vous souhaite une bonne journée et vous embrasse.
A tout bientôt!
Ossiane
.
oui pour le vert espérance
le vert émeraude
mon verre plein de champagne qui me fait du bien
je chasse de ma tête un film : « Soleil vert »
qui m’a marqué lorsque j’étais étudiante
le livre aussi me revient en mémoire
bisous
Une grappe
Et c’est un clair parler
d’ailes et de feuilles
que pose ta main sur nous
avec le pain
Otée ta chemise
Alain
le bonjour à chacun, bel retour, Ossiane, tu manquais…
hello Ossiane, Je te sens très loin tout d’un coup, En Arles tu étais à quelques kilomètres de chez moi, voir l’espace Van Gohg sous le soleil, c’est un endroit où j’aime aller, il y a non loin de là une petite librairie que j’aime beaucoup aussi.
Monique et Ossiane :
Si près… sans se rencontrer !
Quel dommage !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
Thierry,
même en retard,
mais avec beaucoup d’amitié
un gros bisous pour ton anniversaire.
Et si le vert
De vie
Toutes les couleurs
Aussi
La palette du peintre
Qui a mis vie envie
Est l’éternelle nuance
Qui change d’un soupçon
Le sens
D’une vie dans ses couleurs
Ou vie en noir et blanc
Chacun est dans sa vie
C’est bon de s’émerveiller
L’infini des couleurs
La couleur c’est une chance
Pour l’oeil de la capter
Et de lui donner vie
En son être
De vie
Comme le noir et blanc
Sans oublier le gris
revenez-nous en forme chère Ossiane, après cette mise au vert.
Tout les amis de l’oeil ouvert en l’absence d’Ossiane ont pris soin de la demeure, veillé à ce que rien ne meurt, laissant la porte ouverte à la poésie, à la joie et à la fantaisie, Bonjour Ossiane, remplit le frigo mais prends ton temps.
_____
La belle pelouse
D’une pluie de mots tout verts
Autour du jardin
Au sourire du jour
Trois p’tits mots restent accrochés
Sur la grille ouverte
…………
___
mon comment a disparu,
belles pensées pour ton anniversaire, Thierrry.
Le hamac du bâteau
Se balance la bise
Le pont désert se dort
Ou est parti au vert
La bleue chuchote délices
Le drapeau haut hissé
Guide son aventure
Cap nord ou vers le sud
Mené par son destin
Un petit tour chaque jour …… et la Revoilà
Bienvenue chez Toi en grande amitié Ossiane
Mais si on changeait un peu du ….vert Brrrr même si tout n’a pas était dit !!!
Tiens j’ai retrouvé au fond de la bibliothèque , une ancienne édition « Ces dames aux châpeaux verts » de Germaine Acremant trop tard pour y puiser une idée verte!! surtout que c’est plutôt à l’eau de rose!!!
Annick, neyde, lou, rachel c’est vraiment adorable vos petits mots touchants
alors lou in vino vert y tasse, pour le moment je suis sur des notes de riesling
qui font dans la tête (et fondent sur la langue) autre chose que bling bling.
Bienvenu à notre capitaine…au long court, de retour de ces dernières pérégrinations, qu’elle soit louée car à la vert ité si la messe n’est pas dite
le cap vert a bien été mis lui et nous nous en sommes donné à coeur joie
oui, Arleteart, si on changeait du « vert », le doux le tendre le bel, est Ailleurs ohsi, tellement dix jours in home, difficiles pour se faire entendre, invivables souvent, mais dit et redit…. et le sourire me revient…..en corps…
–
Lundi gris,
Lundi pleure.
Dans un faire-part d’odeurs
Le souvenir s’enfouit.
–
Jeudi non ..au..Lundi gris….samedi rien….vraiment rien….Reste un faire-part de couleurs…des sourires qu’on effleure…un souvenir qui s’enfuit…un baiser dans le creux de la main…une ligne d’écriture…un poisson dormant…des écailles sur le toit…une vague dans le ciel…
mmmmmmmmhhhh, pierreb…
Ce baiser bel
Il est tout là
Sans la couleur
Des murs autour
Et tout dedans
La belle saveur
Mûrit son temps
Si doux de joli
Se ressentir
De bel vivant
Le temps a eu son temps pour se péparer sa venue, il a deux mois pour tomber les feuilles vertes, et laisser tout derrière les arbres nus leurs troncs, les branches déshabillées, chaque saison son temps, et sans courir de vite, se le prendre son temps pour avancer dans le tant, ce n’est qu’une question de temps. L’histoire de la vie, elle, elle vole audessus du temps, elle avance son tunnel, s’envole dans des trous d’air, se nage des lagons, pour se vivre vivant, un tunnel c’est trop noir, c’est bon de la lumière. Chacun son temps compté pour le marcher son tant, en espérant qu’il reste du bon temps des bels verts, aussi des bleus dedans, pour vivre sa vie, un peu.
Bienvenue Ossiane,
L’Oeil Ou-vert va rester plein de joie par ton retour.
Dans les coeurs – saudades …
Longue, a été l’attente
Grand, sera le plaisir de te retrouver
Avec toutes ces photos
Que tu nous auras choisies
Qui attendent nos vers
Envers et contre tout
Mon coeur en palpite d’avance……….
Que le vert saille
Et ce sera un château…
En Espagne
…
Et pour le quinzième du nom
Que nul ne rajoute :
« Et c’est le vert Olé !
Mon coeur se bat ce soir, il se vibre d’aimer….vos vers que mon oeil lit.
Welcome back à notre Ossiane, hello Phil et Annick. Vrai de vrai, jolis vers!
Fort le riesling Thierry 😉
Un Verre ça y est
et je vois double
double canal
deux trianons
des fêtes de nuit
un comme une
art dans
le bosquet
d’Encelade
géant en corps
écrasé
par les dieux
de l’Olympe
Le vert sans le soleil est un autre vert
Vert sur fond gris donne un aspect pâle
Les feuilles intimidées se sont calmées
Le vent enfin s’est absenté du paysage
Le jardin est dans l’immobilité
Les arbres comme des piqués mal coiffés
Sont tout penauds dans le silence
Serait-ce l’arrivée prochaine de l’automne ?
Le vert cru des platanes encore en feuilles
Est devenu un vert olive mal lavé
Le lierre qui court sur son tronc dégarni
A la couleur sombre des jours moroses
La fenêtre est ouverte, l’air est frais
Le chat s’est enroulé sur son coussin
Je contemple la tristesse du dehors
Sur mes épaules un châle vert-laine
Je scrute le ciel du côté du soleil levant
J’y perçois une lueur un peu plus claire
Le tilleul, au sommet dépassant ses confrères
Agite un vert plus tendre au bout de ses branches
Le vert des arbres peu à peu s’éclaircit
C’était un matin juste un peu fainéant
Une grasse matinée du soleil fatigué
Les couleurs s’annoncent, le vert reprend ses droits.
distraite j ai posé cet écrit ailleurs, je le remets au vert…
Ce vers
Il est pour toi
Viens te noyer
De toi
Que je te réanime
A l’essence de nous
Le vert n’est pas dans le fuit ni dans la fuite
même s’il y a un échappement et une promesse,
mais pas de liberté puisque
dans chaque univers il faut s’acclimater
et s’adapter.
Le vert ne vaut que par la lumière
quand au baudet il poudroie, quand le vert foudroie
le vert est il dans le chasselas
c’était un vert sans suite et presque sans raison
J’ai probablemnt peut-être déjà laissé une version ici ou là …
Dis-vers
Verre, c’est vert
C’est vers un verset
Verre, c’est vers
Sève, air
Le vert nid, en hiver
C’est verre le vernis
Annie vers sert
Ni vers, ni serf
Anniversaire s’insère
Saint serf, sein serre
Sincère.
Le vertige, vert tige
Le pré vert, Prévert
Vert ouvert, le houx vert
Verre c’est vers où?
Verre sévère
Un verset renversant
Inverser les versants
A l’envers persévère
C’est pervers le vernis
Le verre nie
En hiver, le vert-sang.
Une bouteille à la mer
Ah lame erre, l’âme erre
A l’amère, la mère
Mère sévère
Mère verre ses pairs
A l’envers persévère
Ses vers tue, sans vertu
Sang vers tue, nie vertu
Et père sans
Est-ce père ?
Sépare rangs.
Allant vers ses vers en verlan
Allant vers ses vers en vers lents
Réversible
Rêve vers cible
Pan – l’est mort
Laid mort, l’aime hors
Non :
VErRE Réversible
Rêve vers cible VERTE
De Rêves errances
D’éVIdencE
De vies denses
Danses à deux
De Vers Rit thé
Vert Riz Thé
De VERITE.
Février 2009- Janvier 2010
J’ai laissé hier un message ici, mais je ne le retrouve pas??????????????