épilogue

Roseaux

Roseaux

Roseaux

Roseaux

Epis de miel dans la blondeur d'un matin, épiderme

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

épis de miel
dans la blondeur d’un matin

épiderme

Sur la rive de l’étang de Vaccarès…

 Partage … la belle voix de Nath dans son poème « Mets-tissages » qu’elle avait écrit pour la note Métissages. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.

53 réflexions sur « épilogue »

  1. Que fais tu, es tu tétue, tous ces épis barbus
    et cet or blond qui courre et qui coule dans sa vertu
    une surface autant foisonnante que frissonnante
    pas une fin en soi mais un champ continu
    pas un catalogue qui défile
    pas besoin de ranimer la graminée
    pas besoin de s’habiller pour qui vétiver
    pas besoin de rentrer (foin de tout cela) pour qui sorgho
    et ce vent léger « qui séche les pleurs des moindre graminées  »
    (emprunt à Rostand)
    battu, rebattu sans même un fléau
    épicarpe qui donne dans le ressaut
    épigones qui fauchent et qui remplacent
    et cette couronne d’arbre

    belle journée ou sans épier le moindre de nos gestes
    arrive des vacances les promesses de repos agreste

  2. Le galopin en oeil
    Se cache dans le foin
    Il écarte des épis
    Et admire l’horizon
    L’été offre son miel
    La chaleur du soleil
    Qui enfante le ventre
    De la terre de sol

  3. Coucou, Ossiane

    Bel épilogue..tout en douceur et tendresse! Bises ensoleillées de ma Provence!

    Brassée de caresses
    Comme une onde de frissons
    Eveil d’épis soleil

    Belle journée à tous

  4. Ossiane , merci pour votre commentaire : j’aime (lorsque c’est possible ) ajouter un lien au texte ou notations choisis , d’abord par simple idée de partage- ce qui me semble la moindre des choses -, mais aussi par souci de respect pour le poète ou l’artiste à qui j’emprunte les mots ; je pense que vous serez d’accord sur ce point avec moi.
    Bon week end à tous

    Et pour Thierry , un clin d’oeil particulier pour  » le pétiole de rose de Java  » ( sourire )

  5. mais lisse ne peut être l’épis
    pas par mauvais esprit
    quand la graine germe
    l’épis donne sa dîme
    pas d’épis sûr
    qui ne relie
    pour les pistoles
    il faut récolter
    et recoller

    mathilde: après la rose pourpre du Caire,
    faut il donc danser une javanaise 😉

  6. Et pis c’est comme ça…parce que ça ne peut pas être autrement
    Epis c’est pas proprement …parce qu’à s’y rouler on va devoir se secouer
    ces graminées sont envahissantes…mais quel soyeux

  7. Miss l’amirale
    Le mistral ami
    Naît au col blanc en léger souffle
    Glisse en frissons sur les vallons
    Une douce brise vers le bassin
    Comme un démon sur le Midi
    Forte caresse sur le marais
    Ondoie l’onde ploie le roseau
    De grands frissons
    sur le pourtour méditérranéen
    Là ça se corse
    C’est le grand large
    Risées mouillées d’écumes
    Sale la Corse

  8. Des gerbes de lumière
    caressent le matin
    éventails de blancheur
    ou nuage palpitant
    de mille plumes magiques
    un champ danse en silence
    et inscrit dans le vent
    le souffle de l’été

    Superbes photo Captain, et bravo l’équipage 😉
    Love

  9. sourire, Lou, I am happy que my S rattrapé par tes photos, BELLE NUIT.

    Le foin tout doux
    Il gratouille le nez
    Qui curieux se penche

  10. Quand la paille jaunit
    que l’or murit
    tout vous sourit
    pas un abri
    mais un matelas
    où laisser des traces
    quand on s’embrasse
    à fleur de peau
    piquent les tiges
    que rien ne fige
    on fait des piges
    tout une histoire
    en blanc et noir
    même l’âge
    n’efface rien
    de ces étreintes
    en nos âmes peintes
    les odeurs
    comme des pleurs
    qui énivrent
    joie de vivre
    de ces senteurs
    exquise douceur
    et bras en croix
    félicité à bout de doigts
    et du parterre foulé
    ce message martelé
    près de la terre
    git le bonheur
    il faut savoir
    le relever
    comme un gant
    de preux chevalier
    c’est une lutte
    on est en butte
    aux tracas
    horizon voilé
    ciel plus étoilé
    quels repères
    je m’exaspère

  11. trois numéros épuisés
    le jour tire ma ligne de conduite
    une pluie fine
    le frison trouble de la rentrée
    et Saint Germain des près dans nos pensées
    l’ouvreuse entre-ouvre l’écran
    et déjà le vent sur les marais
    l’arbre mort au coin du boulevard
    un principe que nous croyons tous avoir oublié
    est-ce ainsi que ce fait l’acrobatie du verbe
    une image de Provence
    sur la peau dorée des roseaux
    dans l’air qui s’agite
    les yeux vibrants
    ouverts
    comme un soleil
    sur le désert d’un été de grande soif

  12. l’espace liquide
    limpide
    par le cri des mouettes
    folles
    sur les arbres
    escarpés
    et la dernière minute en pointillés
    qui musique de Christophe COIN
    dans les embruns se confond
    au vent ensoleillé

  13. orée du bois, auréolée, lancéolée
    quand la campagne blanchit
    et que l’or martelé
    descend dans les branchies
    et que chrysocale donne le change
    le temps change
    et le matin bondit

  14. « Les roseaux secs comme paille »
    qui sous le vent s’entrechoquent
    et chantent et dansent
    et le vent à son tour s’y perd
    s’égaye et s’endort prisonnier
    entre les épis blonds

  15. Ah! si j’étais le Mistral
    Je voulait bien
    danser
    avec les arbres
    écouter
    son chant
    de joie ou de peur
    valser
    avec les épis dorés
    et regarder
    les ondes d’or
    un mer de blondeur

  16. Les deux bâtons posés
    Ils ont perdu leurs feuilles
    Dans un bel livre de vie
    Ils se reposent tendres
    Les foins doux se balancent
    Cheveux de miel doré
    Sous le vent chaud d’été

  17. épi…zooties, épis rôtis, épis frottés, épis frottis, et puis tutti
    l’épis ôté reste la tige
    assez réel est le tableau
    ah céréales qui n’en pouvez
    fini les téguments
    c’est l’été du froment
    du galet à la galette
    du minéral au végétal
    rien ne végéte
    et tout rejette

  18. coucou, juste pour aider ton français, en français, on écrit  » je voulaiS avec un S »,
    mais tu as le mérite, toi, d’apprendre notre langage,
    moi, en tite française, je fais tant de vraies fautes….SOURIRE…n’hésite pas de me reprendre, je suis toute oreille pour me corriger mes mots.

  19. Le corps s’allonge tendre
    Ouvre le rideau doré
    Souple douce merveille
    Et la vue tout devant
    Comme elle se laisse manger
    Sa bonne part de mer
    Toute bleue ondes calmes

  20. il est beau le calligramme,

    Des petites flammes blanches
    Se sortent de leurs tiges
    Et se bougent dans l’air
    A l’abri des regards
    Pour le plaisir de la mer

  21. Ah..si j’etais le mistral…j’inviterais Neyde a danser..j’inventerais une valse et des mots de couleur..je tresserais un diademe avec des epis de soleil..on glisserait contre le vent..on ferait s’envoler les notes et les eclats de lumiere..Ah si j’etais le mistral..je traverserais les mers et les terres..pour rejoindre le Bresil..sur un reve… une pensee..

  22. Ma chère prof Annick
    Erreur, il me faut faire attention,
    parce que Bescherelle est mon ami.
    Merci ma chérie.
    Je vaiS rester au coin?

  23. Pierre-b
    Je suis restée au coin, agenouillée sur le maïs,
    à cause d´écrire un T ou lieu d’un S.
    Ma prof est sévère!
    mais je vais m’enfuir …
    je vaiS accepter ton invitation… On va danser… on va glisser … contre le vent
    et … je vaiS porter le diademe … d’épis de soleil.
    Et nous danserons… sur les mers et les terres…

  24. tu me fais sourire, par ton humour, Neyde, car déjà tu as bien compris que loin de moi l’idée de me voir en prof, je me suis juste rappelée un temps où tu demandais de l’aide à Ossiane, pour le français, mais je n’ai rien à t’apprendre, ton français est superbe!

  25. Le regard posé là
    Devant ces herbes dorées
    On aimerait donner la main
    A ses amis précieux
    Et se marcher son chemin
    Ensemble réchauffés

  26. Compagnie de l’œil Ouvert
    Bonjour !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Et le chêne de s’écrier :

    Que de roseaux
    A plier ici le dos
    Sous le mistral
    Qui souffle,
    Sans trêve ni repos,
    Ce n’est pas un pays
    Pour les chênes
    Tels que moi,
    Ici, les graminées sont reines
    Et les roseaux sont rois

    Le chêne épiloguait encore
    Lorsque le Mistral
    Redoublant de puissance
    Lui cloua le bec…
    Encore une fois !

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee

    En prime, le texte de La Fontaine
    Et les belles illustrations s’y rapportant !

    http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=22&ill=quellier

  27. Plus haut et encore mieux
    Qui se pique à l’épi
    Comme qui se pique au jeu

    Resterais-je taiseux
    Ou faut-il à tout prix
    Que je pousse ma rime
    Vieux crin-crin d’une lime

    Deux lames de roseaux
    Placées entre les dents
    Empêchent de parler haut

    Souffler n’est pas rimer
    Mais par le truchement
    Du modeste instrument…
    Ma rime… formerait-elle un lai ?

    Passer alors de six à huit
    Pincer les lèvres en modulant
    Aux pieds des lettres chantonnant
    Les vers viendront-ils assez vite ?

    Ce n’est pas seulement qu’ils viennent
    Encore faut-il qu’ils conviennent
    Comme au roseau pareillement
    La caresse que délivre le vent

  28. épilogue automatique
    se laisser guider
    une tige aux lévre
    et des mots comme séve
    le vent s’éléve
    les pensées en sourdine
    l’oeil bleu marine

  29. Epilogue,
    pirogue aux tons de balsa
    ajoncs et faisceaux de roseaux
    trame de bambous tressés
    bois flotté
    paysage semi aquatique
    eglogue virgilienne

  30. Le matin
    Les épis allongés
    La nuit elle s’est couchée
    Tendresse
    Alors au petit matin
    Il se redressent
    Pour l’accueillir
    Le jour

  31. Il n’y a pas d’épilogue.

    Je ne conçois d’épilogues que la mort.

    La , ou tout s’achève
    Ou nulle action possible
    Ne se reve.

    Entre les séparations ,
    Et la fin des fins,
    Il reste la pensée.

    Elle ne connait pas d’épilogues.

    La pensée se moque ,
    des mots d’adieux , qu’on devine ,qu’on entend,
    Ou qu’on prononce.

    La pensé est libre ,
    Elle n’obéit à aucune loi ,
    Meme ,
    A aucune volonté.

    Elle peut sans complexe ,
    prendre la main de ceux , celles qui nous laisse,
    ou qu’on laisse , et serrer cette main très fort ,
    pour l’emmener promener dans les collines , écouter le mistral, écouter la tempete de bretagne , écouter meme le chant urbain des villes.

    La pensée échappe , également , au corps , à l’ame à laquelle elle est ratachée.

    Elle ne s’accorde qu’aux souvenirs , aux reves produits par cette ame.

    Elle danse avec .
    Elle prend sous son aile , les etres aimés , vivants ou disparus , elle les cajole,
    elle les emplit , de tendresse , avouable ou inavouable , elle les abrite du mauvais temps , elle leur ceuille des fruits frais et délicieux , elle les couche dans des duvets soyeux , elle pourrait presque leur faire l’amour meme , mais elle connait ses limites , et sa force aussi.

    Elle connait des livres , des livres d’images surtout.
    Des souvenirs , elle réhausse les couleurs , elle en fait jaillir les traits les plus vrais , ceux qui sont marqués à l’encre indélibile , ceux qui ne seront jamais ,recouverts par aucun mots d’adieu.

    La pensée , bien sur , a son dictionnaire de rime.

    Elle s’en sert pour nous éveiller le matin et nous souffler des bribes de poèmes dont on se demande d’ou ils peuvent bien venir.

    Mais , dans son dictionnaire de rime , bizarrement , il n’y a pas le mot épilogue.
    Elle sait que ce mot , ne rime à rien.

    Elle est cependant indulgente , compréhensive.

    Elle comprend bien , que le monde des propriétaires des ames qu’elle habite est compliqué, parfois.

    Elle les laisse tenter d’appliquer le terme épilogue.

    Elle rie sous cape , quand certains , certaines , ont conjugué ce mot plus de vingt ans , pour au final , à leur grande surprise , le soustraire de leur palettes de mots usités.

    Elle rie sous cape aussi , quand deux anges , se gonflent le poitrail en se disant que c’est le moment de l’épilogue de leur histoire.

    Elle connait disai-je sa force.

    Elle ne sépare pas.
    Elle rassemble , ceux qui s’aime , d’amour , d’amitié , d’affection.

    Insidieusement , elle les mènes , en son territoire , ou , la , jamais ils ne se perdront.

    Il n y a pas d’épilogue…

    Jamais.

    Tant que le souffle de vie demeure.

    Car,
    La pensée veille.

    ….

  32. .

    Bonjour à tous!

    Longue absence, j’ai profité de ce long week-end pour faire la pause et le vide. J’espère que vous avez pssé un bon week-end. Merci à vous tous d’être venus écrire en beauté ou en originatlité.
    Claudie, contente que ces images du sud te plaisent;-)
    Mathilde, j’aime votre façon d erespecteur les auteurs, merci:-)
    Hi lou, jean, pasca, phil, aspe, neyde 😉
    https://blog.ossiane.photo/2009/06/30/calligramme-juin-2009/#comments
    Bonjour fauki, quel beau texte mais je sens un peu de tristesse en toi…

    Je grimpe d’un étage et je vous rejoins sur flamingo;-)

    Ossiane
    .

  33. femmes d’esprit
    femmes que j’envie
    femme qui rit dans le lit
    femmes que je prie

    femmes de bonté
    qui dispense la charité
    femme recherchée
    qui que vous soyez
    vous ètes pour moi des femmes aimées

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