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Le Journal de Voyage:
L’air du temps… le printemps… l’insouciance… l’envie d’être ensemble pour une même cause… le cours d’un voyage un petit peu chahuté par la contestation… le Rêve général permet de retomber sur ses pieds et de reprendre ses esprits;-) Ouf !
Bienvenue aux nouveaux visiteurs qui sont intervenus si gentiment tous ces derniers jours !
– Articulation du Voyage: Toujours le rouge pour fêter les QUATRE ans de L’Oeil Ouvert. LUNDI, les magasins sont en principe fermés mais pas tous… il reste une belle NAPOLITAINE , une orange SANGUINE ou un coeur PORTE-BONHEUR à savourer. Au-dessus des toits roses de Gordes, s’ouvre une BRECHE imaginaire qui nous conduit vers les hauteurs de Saignon. Un SIGNAL dans la nuit bleue.. une RÉSONANCE avec l’au-delà… la colère gronde… ENSEMBLE dans un REVE… la FONDATION du monde vacille… là-haut sur la FALAISE, un VOLCAN chuchote, des POINTS lumineux mystérieux clignotent…
A Nath de jouer avec les mots et sa voix ce mois-ci !
◊ Un beau cadeau vocal de la part de Nath… modulations et rythmes subtils de sa voix… lecture du poème qu’elle a écrit pour le sommaire d’avril… il s’intitule « ren-contre ». Utilisez le lecteur ci-dessous pour écouter Nath.
Un mot près de l’autre
Dis-moi comment se structure une phrase
Un mot tout contre l’autre
C’est peut-être une histoire de RESONANCE ?
Un être près d’un autre, là contre
Dis-moi comment se construit l’échange
Un être à côté étrange
C’est aussi une histoire de rencontres.
Un mot près de l’autre
Dis-moi comment se relient les mots ENSEMBLE ?
Comment s’articulent les phrases entre elles
Quelle est l’histoire de chaque phrase
Quelle est l’histoire de chaque mot
Quelles sont ses FONDATIONS ?
Un mot près d’un autre
Dis-moi sur quoi s’appuie le mot
Sur quoi s’appuie le verbe
Comment se tissent les mots
Pour construire une histoire ?
D’un POINT à l’autre d’une phrase
Des mécanismes à comprendre pour faire sens
Des ponts à bâtir entre QUATRE genres :
Les lettres, les mots les phrases
Et des ponctuations à inscrire …
Un mot près de l’autre
Des points d’interrogation se dressent…
Une réponse, et l’exclamation émet un SIGNAL
Parfois produit un REVE
Mais génère aussi des résistances …
Parfois le poing au bout de la phrase menace
Dis-moi pourquoi au bout de la main
Souvent un bâton se tient ?
Pourquoi la virgule s’envole SANGUINE ?
Un mot près d’un autre
Quelle place trouver pour lui donner
Plus ou moins de relief
Sans oublier de le relier ?
Là, il a la couleur de LUNDI
Ici, le goût de mercredi
Mais pourquoi ne pas se diriger vers vendredi
L’équilibre est si fragile …
Ne pas briser le singulier d’un mot
Dans le pluriel des sens …
Placer, déplacer
Nourrir, sorte de PORTE-BONHEUR
Interroger des silences
Un mot près de l’autre
Des tensions réveillées
Un VOLCAN à apaiser
Suspendre le temps pour reprendre son souffle
Points de suspension pour retrouver des possibles
Dans le flux et reflux des pensées …
Se tromper, réajuster, se réajuster
Introduire des silences
Interroger, réinterroger les résonances
Toujours
Entre ruptures et continuités …
Un être près d’un autre
Apprivoiser, partager des blessures
Eviter de glisser dans la BRECHE sur le côté
Ne pas tomber dans les fissures
Ou déraper de la FALAISE NAPOLITAINE
Vers un point final.
.
Bonsoir à tous !
Chapeau bas à Nath pour ce superbe poème sur l’écriture !
Je vous invite à visiter ce site « Une ville un poème » qui met à l’honneur la poésie et les villes.
http://www.unevilleunpoeme.com/
Pas très claire la dernière interface de YT
http://www.youtube.com/watch?v=jQGQhD85zxY&flip=1
Bonnes visites !
.
Bravo Nath c’est très beau.
Nath c’est éblouissant
ossiane, tes articulations ne craquent pas ;)))
L’équipage s’était donné rendez-vous la semaine des QUATRE LUNDI devant la brasserie NAPOLITAINE .
La Toto arborait fièrement son PORTE-BONHEUR en bandoulière. Buste en avant, elle n’était pas peu fière de ce pendentif-champignon.
– Je suis sûre que personne n’en a un comme ça confia t’elle aux deux Bourrache
– Ah ça c’est sûr acquiesça Bourrache DUPONT ! Il est unique !
– Je dirais même plus enchaina Bourrache DUPOND
– Et vous ne l’avez pas vu la nuit ! il clignote, et il émet de la fumée. Il est comment dire……. bel de bel oui c’est ça bel de bel…
Et la Toto serra fort les deux Bourrache dans ses bras en murmurant :
– Qu’il est bon d’être ENSEMBLE mes amies. Mon REVE est devenu réalité. Si je ne
vous avais pas j’aurais comme une BRECHE dans mon cœur.
Les deux Bourraches essuyèrent une larme tant l’émotion était grande.
Elles furent bientôt rejointes par Monique qui jetait de rapides coups d’œil derrière elle afin de s’assurer qu’elle n’avait pas été suivie. Perruque blondes et lunettes noires elle conservait de sa dernière mission un léger tremblement de la main droite. La Toto lui sauta au cou et elles évoquèrent aussitôt la joyeuse rigolade du casse des FONDS DATION .
Arrivèrent ensuite Thierry, Marc, Phil, Jean, Duboisaymé, Salade et tous les autres dans une indescriptible cacophonie. La RESONNANCE était t’elle que personne n’entendit arriver la chevalière masquée chantant :
« Une cavalière, qui surgit hors de la nuit
Court vers l’aventure au galop
Son nom, elle le signe à la pointe de l’épée
D’un C qui veut dire Christineeeeeeeeee
Christineeeee, Christineeeeeee
Renarde rusée qui fait sa loi
Christineeeeee, Christineeeeeee
Vainqueuse, tu l’es à chaque fois
Christineeeee, Christineeeeeee
Combat sans peur l’ennemi
Christineeeeee, Christineeeeeee
Défend toujours son pays »
– Ah mes amis je suis bien contente de vous retrouver. Je reviens d’une mission à Tours où j’ai bien failli tomber d’une FALAISE lors de mon ascension du VOLCAN « Amadeus ». Je suis comme qui dirait une miraculée ! Et ici, quoi de neuf ?
– POINT de capitaine à l’horizon pour le moment mais nous attendons le SIGNAL de Charlie-Ossiane d’un moment à l’autre .
(a suivre …..)
l’aventure est au bout des mots
belle enchainement Nath
l’association des mots, des personnes
ces histoires que l’on invente
avec l’aide de ces petits signes
ces petites lettres si petit qui parfois
nous amènent tant de grande émotions
un grand mystère, un peu de rêve
peut être de la magie, une musique
de l’âme …
bonne soirée à chacun
et si j’ai lu Ossiane, et puis Nath, avec émotion et admiration cet après midi,
je viens relire, d’un oeil, car je relirai des deux yeux tout à l heure….
et je suis tour à tour très émue, et puis aussi je me croquille de rires, et puis, vlà, c’est tout moi, mon oeil se perle de bonheur pur,
vous alors, mais vous le savez déjà, hein? que vous alors, c’est un bonheur pour moi que vous soyez! bises!
pour la tite histoire, la toto elle a une pharyngite, un de ce mal de gorge, ce matin, elle a tellement bravé le brouillard, à la fois avec émotion, avec fougue, dans un si bel défi de se vivre ses rêves, ahlala, la toto, quand elle aime,
merci Rachel, la toto est touchée, Là, et sa cavalière est très émue, mais au lieu de silencier ses émotions, elle les dit, elle a appris à parler, la toto,
vlà aut’choze! sourire!
NATH Belle RESONNANCE à l’ENSEMBLE de tes mots dont la proximité forment la FONDATION d’un poème. Un REVE d’écriture qu’il n’est point aisé de réaliser compte tenu des QUATRE mots ici et là et n’ayant à priori aucun lien entre eux, si ce n’est le SIGNAL d’un mois écoulé où il fut question de SANGUINE et de PORTE BONHEUR un certain LUNDI dans les rues de Roussillon et de VOLCAN aux fumeroles bleutées aperçues au bord de la FALAISE sur la BRECHE de Saignon. Nourriture poétique qui vaut une NAPOLITAINE au Clair de lune et un énorme Bon POINT pour félicitation. Bravo Nath.
RACHEL, Beau suspens en RESONNANCE à l’ENSEMBLE de l’équipage quant aux FONDATIONS du scénario, je REVE de connaître la suite, la semaine des QUATRE LUNDI sans qu’il soit question de SANGUINE au pied de la FALAISE, à la suite d’un faux pas sur la BRECHE, car alors ton histoire réveillerait le VOLCAN endormi de la belle NAPOLITAINE, je croise les doigts , PORTE BONHEUR vers une fin joyeuse avant le SIGNAL de l’approche du POINT final.
la guigne, j’ai oublié SANGUINE (sourire).
Soigne toi bien ma petite Annick
ENSEMBLE en RESONNANCE de leur REVE ils regardent la FONDATION solide de la FALAISE qu’ils gravissent en tremblant dans ses POINTS de haute voltige, le VOLCAN de leurs coeurs les SANGUINE et colmate la moindre BRECHE, et la belle tranche NAPOLITAINE glacée apportée dans le sac à dos, se laisse manger par les QUATRE éléments, l’eau, le feu, le vent, la pluie, tandis que le SIGNAL de l’éruption se PORTE BONHEUR intime d’un lundi mémorable bel de bel.
bon, puisque vous faites vos sauces, j’ai apporté ma zoze….SOURIRE.
Nath,
magnifique ton poème du mois.
J’aime beaucoup!
Bises
Quelle joie de te lire Rachel! ça me fait rire tes petites histoires…un baume au cœur. Nath, tu manies la plume à merveille j’aime te lire.Et la toto, elle a du miel citronnée pour réchauffer la voix? Ossiane je n’ai pas compris le lien à l’envers??!! faut dire que je n’ai pas été jusqu’au bout du film.Je comprends vite mais faut m’expliquer longtemps.)
.
Allo, ici Charlie Ossiane !
>Si thierry, ça craque même beaucoup 😉
>le poème du mois commence à faire boule de neige:-) C’est un vrai défi. C’est un exercice difficile de donner du sens à ces titres.
>N’est-ce pas rachel rouletabille 😉 Quelle bande de joyeux drilles! Rigolade assurée;-) 20 sur 20!
>n’est-ce pas Monique qui renvoie la balle avec grande dextérité !
>n’est-ce pas annick qui rétorque avec un beau smatch !
>et leila qui s’est perdue dans un de mes poissons d’avril que j’ai reçus aujourd’hui;-) Pas besoin d’aller au bout;-)
.
NATH
En écho à ton poème
Si joli, si attirant.
Tous les mots écrits ENSEMBLE
Quelques soient leurs FONDATIONS
Ont une RESONANCE.
D’un seul POINT
À QUATRE pages
Tout émet un SIGNAL
Et produit un RÊVE
Même la pauvre virgule SANGUINE
Posée dans un LUNDI sans saveur.
Il ne nous faut qu’un PORTE-BONHEUR
pour briser l’énnui
et faire éveiller le VOLCAN
qui habite notre coeur
si bien qu’il y a le risque
de s’ouvrir une BRÈCHE
sur notre âme
comme la pluie et le vent
ouvrent des fentes
sur la FALAISE NAPOLITAINE.
Et point final.
Ossiane,
J’ai volé tes vers, de tes haikus calligrammes,
presque tous, pour écrire une histoire.
Je n’ai mis que les noms Quatre et Lundi,
mais tu vas reconnaìtre tes vers.
Bien sur, j’ai fait une mélange.
Pourvu que tu aimes …
À OSSIANE
Quatre ans de poèsie,
Quatre “saisons de poètes”
“la fleur de vos mots”.
Lundi ,
“long comme um jour sans pain”
Mais avec “la Tosca dans la nuit”
“my pink lady”.
“Les heures s’éffilochent”
“Derrière les rideaux baissés”.
“Village sentinelle”
“Gardien des cimes”
Voit que “la colère monte”
De “la rue solidaire”
Où “les banderoles enflamées”
Font contraste aux
“aiguilles des cyprès noirs”
“la neige en écho”.
“Dans ma boite à lettres”
“Un appel du coeur”
“Besoin d’amour”
Une “boule de lumière”
“une phare dans la nuit”
Sur le “chemin de l’oubli”
De ton oubli …
Mais, d’un coup
“La terre chuchote”
Mon coeur aussi
Un “coup de brosse”
“du balai”
Sur le “voile d’illusion”
Sur la muraille de mon espoir
Et “la muraille tombe en ruine”
“Pierre après pierre”.
Le “feu interieur”
Glisse en “fumerolles du néant”
De mon âme en tristesse.
Je regarde au loin
“le toit des arbres nus”
et je remarque
“une ligne rouge”
Que bouge
“au dessus des nuages”
C’est la “rose des vents”
Le rêve retourne
“au dessus des nuées”
Et je dépose
Mes vers sur
“la table d’écriture”.
wow, joli travail sur ce sommaire! Rachel, tu es géniale , c’est qu’elles sont so drôles ces histoires d’équipage. Bisou à toi )))
Avec les quatre on est aux quatre coins des mots, dans des angles de vue, donnant autant de sens que l’on peut, pas une raison pour attendre lundi et commencer une nouvelle semaine…des quatre jeudis, si le sol est mis haut c’est pour pousser une tranche napolitaine sans heure bien précise, et admirer quelques sanguines qui perlent comme autant de porte bonheur avec des attrapes-coeur, la brèche s’agrandirait elle pour laisser le signal strident, nous faisant entrer en résonance ensemble, mais le rêve est à la fondation, au pied de la falaise abrupte alors que le volcan apporte ses matériaux nouveaux et parséme de points de couleur ses flancs ardus.
c’est un essai bien modeste et c’est pas évident du tout :)))
bonne journée à tout l’équipage et salut franc et attentioné à son capitaine
.
>Enfin un membre de la gent masculine qui relève le défi du poème du mois;-) Merci thierry!
>Et voilà neyde qui non seulement fait son poème du mois en rebond avec nath mais qui invente une autre forme de poème du mois à partir de mes haïkus !!! Bravo à toi, ce peut -être effectivement une autre façon de rendre compte de ces notes;-)
Qu’avez-vous donc mangé les filles ????
Bises
.
il est magnifique ton texte, Nath,
je viens de prendre le temps,
qui m’a tant manqué cette dernière semaine,
c’est tellement plein de justesses.
Merci Annick, toujours si fidèle dans l’équipage !
Moi, j’ai un peu lâché l’écriture, mais je vais m’y remettre …
“Refuser la rencontre avec autrui, c’est s’appauvrir.” Douglas Jerrold
Je vous souhaite de belles rencontres vous qui lisez
j’aime beaucoup votre phrase citée, Nath, je la trouve si juste,
moi qui est tant de mal à écrire au plus juste pour me faire entendre,
il me semble tant qu’écrire pour se faire lire c’est difficile,
comme lire en pensant comprendre au plus près,
le dialogue face à face rend tellement plus simple la communication.
oui, je souhaite aussi de belles rencontres riches de vie précieuse, pour ceux qui lisent.
et aussi de chouettes rencontres en tout de vrai de mots de voix exprimée.
BELLE APRES MIDI.