Porte-bonheur

Porte-bonheur

Un appel du coeur derrière les rideaux baissés<, besoin d'amour

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Un appel du c♥eur
derrière les rideaux baissés
besoin d’am♥ur

Dans les ruelles de Gordes en Provence …

69 réflexions sur « Porte-bonheur »

  1. Salut d’invitation dit le chat japonais
    Coeur à prendre suspendu aux yeux du passant
    Appel discret …
    Larmes de cristal en rappel
    Belle journée soleil

  2. coeur de cristal
    reflète la lumière
    si beau… si fragile

    une maison bien ordinnaire
    ou les rideaux laissent passer la lumière
    mais cache parfois une triste misère

    mon coeur pendeloque
    s’accroche aux rêves
    girandole d’amour

  3. Pas besoin de mots
    Un échange de regard
    Pour lire ce poème

    Offert derrière la fenêtre
    Entre rideaux et carreaux

  4. la fenêtre des apparences.

    pampilles de cristal.
    forêt FSC.
    chat de porcelaine.
    bécassine blanche.
    coeur rouge en suspens.
    volets vert pâle.
    rideau!

    aucun raton laveur.

  5. Hello !

    Vite un petit avant de sortir !

    P’tit cœur
    Au carreau
    Canard pique
    Du bout du bec
    Chat guette
    Trèfle au rideau
    Maison du bonheur
    A la carte !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee

  6. C’est tout simple
    Une invitation au bonheur :
    Sur le rebord d’une fenêtre
    Une petite composition
    Naïve et fraîche
    Comme un baiser
    Posé au bord des lèvres
    Pleine de tendresse et d’amour
    Qui s’offre aux passants
    Sans aucune attente de retour
    Geste pur innocent et gratuit
    Comme le sourire d’un enfant

  7. A la vitrine de son être
    Palpite sa seule richesse
    Par son petit coeur tout rouge
    Qui fait briller ses yeux
    D’un bel regard aimant
    Qui se papote des mots
    Des petits mots d’amour
    Car il l’aime son petit coeur
    Il sait qu’elle aime aimer

  8. J’ai mis mon coeur à la fenêtre
    vous le reconnaîtrez
    peut être
    si un jour vous passez
    et frappez
    au carreau
    vous me verrez
    alors
    derrière les rideaux
    soudain
    paraître
    et vous offrir ce coeur
    pour le faire renaître

    j’ai mis mon coeur à la fenêtre
    et mes larmes
    en perles de verre
    le jour où vous viendrez
    vous seront un collier
    et nous irons danser
    aux bals des fleurs
    prenez ce coeur défait
    entre vos mains de fée
    pour qu’à nouveau
    dans ma poitrine
    l’amour
    batte tambour

    j’ai mis mon coeur à la fenêtre
    c’est un fruit à cueillir
    et un doux souvenir
    que le soleil dégivre
    un printemps pour revivre
    un canard immobile
    un chat sur le qui-vive
    souvenez vous
    des promenades sur l’étang
    et des veillées d’antan
    quand le vent battait la campagne
    de nos caresses
    dans la paresse
    des étés

    j’ai mis mon coeur à la fenêtre
    pour vous guetter

  9. Poésie…………………………………………………………………………………….
    Poésie au coeur…………………………………………………………………………..
    Poésie au coeur tendre…………………………………………………………………..
    Poésie au coeur tendre palpitante………………………………………………………..
    Poésie au coeur tendre palpitante d’amour……………………………………………….
    Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande………………………………….
    Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous…………………………..
    Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous les passants……………..
    Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous les passants de ce jour….

  10. Dans ma vie dentelle
    je n’ai pas fait le point pour rien
    j’ai mis mon coeur en vitrine
    plus exposé que dans ma poitrine
    car cela me fait trop de bien
    ce n’est pas l’amour en rondelles

    Toutes ces pendeloques
    qui pendent comme beloques
    ce ne sont pas des dreadlocks
    ni même des carillons
    seul le coeur vermillon
    donne encore le tempo
    et dans cet étalage pas de lamento

    Des souvenirs clin d’oeil

  11. Le souffle de la poésie
    Est comme une respiration….

    Monique à l’INSPIRATION…

    Voici l’EXPIRATION…

    Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous les passants de ce jour….
    Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous les passants……………..
    Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous…………………………..
    Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande………………………………….
    Poésie au coeur tendre palpitante d’amour……………………………………………….
    Poésie au coeur tendre palpitante………………………………………………………..
    Poésie au coeur tendre…………………………………………………………………..
    Poésie au coeur…………………………………………………………………………..
    Poésie…………………………………………………………………………………….

    NOTA :
    Prendre bien le temps de respirer,
    Avant de réciter
    Pour une bonne aération
    Des poumons !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees

  12. Toujours ce besoin de croire
    Cette superstition noire
    Dans le porte-bonheur
    Et c’est fenêtre-malheur
    En verre brisé des pampilles
    Sept ans de malheur oscille
    Le chat domestique à la croisée
    Apporté d’Egypte par les croisés
    Est un animal exogène
    Il est vraiment sans gêne
    Quand disparait le chat sauvage
    Et la belette classée nuisible
    Que domestiquait les gaulois
    Pour chasser les souris, les rats
    Et les branches qui étaient
    Dans l’arbre qui cache la forêt
    Sont mortes et sans bourgeon
    La bécassine a prit du plomb
    Mais c’est pas dans la tête
    Sans doute mal irriguée
    Par un cœur écorché
    Qui bat à la fenêtre

  13. Et le plus important Christine est de bloquer sa respiration 10 secondes entre l’inspiration et l’expiration, histoire d’aérer les neurones pour une nouvelle « inspiration » peut-être plus littéraire cette fois.

    ___

    Derrière la vitre où mon coeur se montre
    Le rideau en toile de fond
    Cache peut-être une misère profonde*
    Faite d »amertume et de solitude
    Sauvons la forêt qui se meurt
    Pourtant ne suffit-il pas d’un arbre pour la cacher
    Il est comme un sourire
    Qui peut masquer une grande souffrance
    Qui peut dire ce qu’il y a derrière ces murs
    Derrière cette fenêtre à la peinture craquelant
    Ce petit scénario derrière la vitre
    Prenant symboliquement le chat et l’oie pour témoins
    Ne veut-il pas attirer notre regard
    Et dire tout simplement la vie est belle
    Il suffit de peu de chose, un chat, un canard…
    Et surtout un coeur très gros.
    ___

    * C’est une idée émise par Marc ce matin que j’ai trouvé intéressante.
    Quant au petit chat il m’inspire ces quatre vers d’Apollinaire :

    « Je souhaite dans ma maison
    Une femme ayant sa raison,
    Un chat passant parmi mes livres,
    Sans lesquels je ne peux vivre. »

  14. « trouvée », pardon le complément d’objet est placé avant, surtout Leïla pas de punition, c’est une étourderie

  15. des coeurs si gros
    dans des corps si étroits
    ne peuvent que s’épancher

    Monique je trouvais le chat très triste
    d’ou cette idée

    bonne soirée à chacun

  16. Nouveau Testament Matthieu 11,25-30
    Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
    Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
    Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.

    Monique, je n’ai même pas fait attention)bisou.

  17. Un jour dans mon jeune âge
    J’ai vu un chat sauvage
    Enfin un chat européen
    Bien sur ce temps est lointain
    Depuis ils ont couper l’arbre
    Qui cachait la forêt du Gâvres
    Ils ont trouvé derrière
    D’autres arbres qui se cachaient
    Entre eux. Celà leur a fait
    Du bois pour l’hiver…

  18. coté pile…

    Ne pas déranger
    Mon coeur est pris

    Je suis épris
    Le rideau cache mon lit

    Pour ne pas te froisser
    Pour te faire comprendre

    Ne pas déranger
    Mon coeur est pris

    Il a changé d’attache
    C’est comme ça

    Je suis épris
    Le rideau cache la rue

    Pour ne pas te voir
    Pour ne pas affronter ta détresse

    Elle a dit oui
    Tu n’as rien dit

    Je suis un Homme
    Je lui ai ouvert mes draps

    Ne plus déranger
    Mon coeur est prisonnier

    coté face…

    Dérange moi
    Mon coeur est épris

    Montre moi
    La pureté de tes ébats

    Laisse moi me délecter
    De ton bonheur

    Tu as dit oui
    Je n’ai rien dit

    Je suis une femme
    J’assume mes draps si froids

    Ne m’oublie pas
    Mon coeur est fidèle

    Pour ne plus déranger
    Je tourne les talons

  19. Il fait maintenant tout à fait noir.
    Lentement et avec patience
    Tâte son coeur. Il te faudra charrier
    Dans son vide
    Une lourde commode à tiroirs
    Pour le faire grincer
    Sur son rouage.

    Charles Simic

  20. Sacré coeur accroché
    aux fenêtres du temps
    comme un délice troublant
    un amour confessé

  21. Être superstitieux c’est entre autre, penser que tel ou tel objet ou telle et telle circonstance puisse avoir une influence sur le bonheur, comme le trèfle à quatre feuilles, la patte de lapin, le fer à cheval, le bambou, un petit cochon rose, un chiffre, le 8 ou le 9 pour les chinois, le 7 pour les chrétiens et la liste doit être bien longue si on voulait tous les énumérer selon les croyances ou les pays, mais le pire c’est qu’en ce qui concerne le malheur, il y en a autant, le chat noir, le chapeau sur le lit, le pain à l’envers, le parapluie ouvert dans la maison ect…
    Mon porte bonheur c’est un sourire qui croise le mien le matin quand je m’éveille.
    Mon porte malheur c’est un sourire absent le matin quand je m’éveille.
    Mais comme je ne suis pas superstitieuse et qu’un sourire le matin il suffit de l’offrir pour qu’instantanément il y ait un effet de miroir dans les regards qui se croisent, c’est donc du bonheur presque garanti c’est facile et toujours bon à partager, le bonheur c’est aussi simple que ça , Léo Ferré disait lui, : « Le bonheur c’est du chagrin qui se repose »

  22. Bonjour Monique,
    étonnement de te voir éveillée à cette heure là mais plaisir de te voir et … grand sourire aussi 😉

  23. Bonne journée,Lou pour moi vais quand même aller dormir, j’ai enfin terminé un travail qui m’a tenue éveillée;-)

  24. Ce chat qui nous interpelle ..
    Chat « Mingei  » art du peuple au pays du soleil levant , objet d’artisanat pour contrer l’industrialisation au XIXeme siècle
    La patte gauche levée près de l’oreille , signe japonais de l’appel fait signe au passant d’entrer chez son maître
    Adorable invitation que j’ai découvert à Nice au musée d’arts asiatiques
    Dont je voulais vous faire partager l’histoire si simple et si bien trouvée par Ossiane et son » oeil ouvert  » en promenade
    Belle journée -soleil

  25. La fenêtre est ouverte…et l’orange sur le sol….la porte à l’envers…le vert qui s’écaille…l’oiseau dans le champ…un chant de couleur…le coeur qui se pend…un chat qui s’en fout….un piège de cristal…le verre est intact….le tact est présent…le temps qui s’écoule…c’est cool le printemps…tic tac dans la pièce..une frange de dentelles…la main sur la porte …la clef dans le coeur..l’amour est ouvert…venez c’est permis…une rue qui s’étire…le chat qui sommeille…deux phares qui éclairent…la mer est au bout…des vagues sur le sol….un champ de couleur…l’orange dans le ciel…la lune est à nous…des rêves à l’envers..la joue sur une main…la vitre sur le front…le bonheur sur la porte…entrez..c’est ici..

  26. ce n’est pas le coeur
    l’étranger c’est quelqu’un d’autre
    le chat tente l’étreinte

    la racine s’écaille
    elle coud de froid son coeur d’homme
    où s’aiment les termites

  27. L’amour parfois tient à un fil
    tenu, léger, vivant
    deux trois petit riens
    une larme, un regard,
    un sourire
    sur le rebord de l’âme

  28. et je prends le temps de vous lire, avec attention, et déjà amichel, et cet exttrait du nouveau testament,
    et pour terminer avec de beaux mots, corinne,
    quelle jolie page que chacun a rempli….

    Son petit coeur s’offre à se vivre
    Elle l’a sorti de sa chair d’être
    Et la suspendu par un fil
    Et il repose tout grand tout bel
    Pour se vivre son amour
    Avec celui qu’elle aime
    C’est un bel fil d’amour
    Crocheté par les années
    Jour après jour son jour
    Qui aime d’amour si fort

  29. MERCI de rectifier mon erreur: Elle l’a sorti de sa chaiR d’être

    belle journée, d’avant printemps, les oiseaux ivres, chantent tellement….

  30. Une poupée chiffon
    Un cœur porcelaine
    L’enfance à l’envers
    Le cœur de travers
    Les yeux dans la maille
    Des mains qui mitraillent
    De fil et d’aiguille
    Les robes des jouets.

    Carillonne le vent
    Des rêves étiquettes
    Et des clés rouillées
    Les songes enfermés
    Dans un cœur amande
    Pour que rêve souvent
    A l’aut’bout du monde
    Au seuil des couleurs
    Un cœur suspendu
    Au papier qui brille
    Au ruban doré
    Au verre des pampilles
    Un copain, un frère.

    Un sourire offert
    Au regard qui passe
    Sauvons la forêt
    Sauvons l’oeil qui pleure.

    C’est l’appel du cœur
    La poupée chiffon
    A des rêves fragiles
    Sa larme suspendue
    Aux maux des enfants.

    Petites mains de fée
    Derrière la fenêtre
    Au cœur de l’Asie
    Un cœur pendeloque…
    http://www.youtube.com/watch?v=YULXpEvgCG4

  31. Merci Leila,
    quelle vidéo.

    Bien sûr
    Que chaque enfant
    Mérite le plaisir
    Et pourtant
    Tant et tant
    Travaillent en enfance
    Sous le poids de l’adulte
    Bien sûr
    Que c’est fort triste
    Qu’un coeur de mère
    Cela saigne
    De savoir que des enfants
    Sont tristes
    Plient sous la vie
    De non vie
    Bien sûr
    Comme j’aimerais
    Leur donner mon coeur tendre
    Pour les bercer une nuit
    Les masser leurs petits pieds
    Sentir leurs petites mains
    Dans le creux de ma main
    Toute chaude d’amour dedans
    Bien sûr
    Mais c’est un rêve tel
    Ma vie est ici bas
    Posé là en tout là
    Et je n’ai qu’un seul corps
    Pour me vivre le monde
    Alors quand un enfant
    Croise mon bord de route
    Bien sûr
    Je lui souris
    Mais souvent il me devance
    Un enfant c’est la vie
    Un monument vivant
    Le livre de chaque jour
    Qui me la montre la vie
    Car l’adulte a tout faux souvent
    Bien sûr

    belle journée en serrailles d’enfances…

  32. Le néant n’est plus ce qu’il n’était…

    Elle, la première fois qu’elle m’a touché, je suis devenu papillon.
    J’ai tout laissé, meme celles, ceux, que j’aimais.

    Je voulais, une fois, fut-ce t’elle l’unique et la dernière, voler.
    De mes propres ailes.

    Parfois, j’entendais la chanson de jim:
     » this is the end my friend, only the end….
    no sécurity, no surprise, just the end »

    Comme un papillon.

    Surprise:
    Voler encore.

    Sans surprise :
    Besoin de tes mots,
    besoin de toi.

    Sublime et tendre veilleuse.
    Fidèle.

    Les papillons volent à la tombée de la nuit.
    Je sais te voir.

    J’ai besoin de ta lumière,
    J’ai besoin d’elle, aussi,

    pour survivre,
    jusqu’au prochain matin….

    Pure morning…

  33. Ton coeur
    Mon amour
    Me porte bonheur
    Toujours
    Le cristal
    en gouttes
    éloigne le mal
    sans doute
    Le chat japonais,
    Le petit chat souriant
    La tristesse s’en allait
    Et vient de l’argent
    Le canard
    celui là
    je ne sais pas
    Je le laisse au hasard
    Pour écarter l’envie
    de notre vie
    Il faut, peut être,
    fermer la fenêtre

  34. Pas de coeur en loque, juste des minauderies
    seule la peinture cloque, encore des causeries
    à la fenêtre je toque, j’aime toutes ces afféteries

  35. Sur le rebord de la fenêtre
    J’ai déposé quelques mots,
    Prends les ils sont pour toi ;
    N’aie crainte ils sont d’amour,
    Garde-les au fond de ton coeur,
    Toi seul peut les comprendre
    Ils ont un goût de Bonheur,
    Tu les aimeras, j’en suis sûre.
    Ce soir, lorsque je fermerai les volets,
    Je reconnaitrais
    Le parfum de ton passage,
    La couleur de ton silence,
    Et ton absence , dans l’expectative
    En sera moins cruelle.

  36. petit coeur de beurre
    demeure en son oiseau
    près du chat de la forêt
    à époumonner ses ventricules
    au rythme des saisons

    mais sait-on jamais
    ce que coeur veut dire ?

    un appel ?
    une romance ?
    un orphéon sous un ciel gris ?
    une mélopée tendre ?

    tirons les rideaux
    pour que lumière se fasse
    sourire
    en tous points
    soyeux
    sous la caresse
    de coeur de beurre

  37. Le mastic s’écaille… le coeur m’élance… les brimborions se balancent… le chat naïvement salue…un havre de paix… nous ouvre ses volets…la selve est bien protégée…la svelte silhouette… ne sort pas du pigeonnier…dans ma poitrine boum boum…répond à l’unisson…à l’appel de la forêt…pour autant…je n’ai pas les crocs…juste un larme au coin de l’oeil

  38. ERRATA
    où il y a coeur
    lisez je t’aime encore
    où il y a fenêtre et rideaux
    lisez mes bras te sont ouvert
    où il y a chat
    lisez ta douceur me manque
    où il y a larmes
    lisez c’est ton nom que j’aurais voulu hurler

  39. C’est beau, duboisaymé…
    et mes yeux n en reviennent toujours pas, chaque jour, comme une image se donne à voir, et en offre à la vue, et comme l’oeil ouvert il n enfinit jamais de se dire, est ce sque j’ai tout vu?! tout lu?! tout entendu?! sur cette image…
    ahlala, un oeil c’est tellement limité souvent.. tellement…

  40. J’ai rencontré dans le village une mamie, elle se promenait au hasard des rues, l’air égarée comme cherchant quelque chose.
    J’ai remarqué la beauté de son visage et sa belle chevelure blanche, la plus jolie des chevelures fussent-elles blondes ou brunes. Ses yeux contenaient une profonde tendresse et je crois même que c’est son coeur entier qui se penchait à la fenêtre de ses paupières. Ses rides étaient celles du sourire, pleines de douceur. Je n’avais pas besoin de lui parler, je devinais une voix chaleureuse, des paroles tendres, des mots simples et gentils. Sa tenue discrète, sans ostentation laissait deviner un corps fragile, une silhouette frêle marquée par les années. Un siècle presque a vu vieillir son corps mais respecté la beauté de son visage.
    Elle est allée longtemps marchant dans le village, puis, brusquement, s’est arrêtée. Etait-elle fatiguée ? Je ne le pense pas, sa démarche était régulière jusqu’au moment où elle s’est immobilisée devant une fenêtre sur laquelle était une fleur, petite note de poésie et de couleur.
    Je pensais qu’elle la regarderait et reprendrait son chemin, non, elle est restée là devant ce pot de fleur et son regard était attentif, interrogateur, comme quelqu’un qui écoute.
    Je me suis approchée doucement, je ne voulais pas être indiscrète, ni la gêner et je crois bien avoir compris.
    Cette fleur venait de la saluer comme quelqu’un qu’on aime, et à ma grande stupeur lui disait :
    – Bonjour ! Caresse mes pétales de tes mains douces, il y a longtemps que je t’attends. Je sais, il fait beau, comme moi, tu aimes la douceur des rayons du soleil et ce petit air de fin d’après-midi. Tu vois je pensais à toi car du bout de mes racines je sentais ce petit caillou que tu as mis au fond de mon pot. Quand je m’ennuie, je le caresse, il me porte bonheur, me protège me ramène vers toi ; un peu comme une enfant embrasse la poupée que sa maman lui a offerte. Dis ? Tu ne dis rien, tu te rappelles au moins ?
    Et la mamie a regardé la fleur, lui fitle plus beau des sourires, quelque chose d’étrange venait d’illuminer son regard et elle dit à la fleur :
    – Ah toi ! Au parfum si délicat ! Que ne t’ai-je plus aimée ; je vais t’avouer, je crois que je perds un peu la tête, mais je t’ai retrouvée, toi, qui m’attendait sur le rebord de ma fenêtre. Tu vois, je suis vieille, j’ai un peu perdu le sens de l’orientation mais… on ne perd jamais ses amis, même lorsque cet amour est celui d’une mamie et d’une fleur.
    Je me suis éloignée pour ne pas déranger leur intimité.
    Tous les jours cette petite mamie si attachante, n’oublie pas de mettre sur sa fenêtre son petit amour de fleur avant de partir en promenade, « attends-moi » lui dit-elle, je fais un petit tour et reviens vers toi, caresse en mon absence le petit caillou que j’ai posé au fond du pot – A tout à l’heure, ma belle.

  41. elle est très très belleton histoire, Monique,
    je souhaite que beaucou la lisent,
    yaouh, comme elle plein de belle tendresse d’amour, et de fidélité pour ceux qu’on aime…

    Je suis fort impressionnéepar vos jolies plumes sur cette page encore….

  42. L’homme est féroce prédateur
    D’un coœur en fait son festin
    Omnivore en goéland
    Panthère aux crocs carnivores
    Sur la toile tel une mygale
    Qui ficèlerais sa proie.

    L’homme est prédateur de cœur
    Aussi rapide qu’un guépard
    S’approche rampe près d’une gazelle
    Dans les hautes herbes, un regard.

    S’il faut chasser m^me la nuit il sortirait son sonar
    Et se ferait chauve-souris.
    Immobile, dissimulé sous un visage d’anonyme

    Sous un pseudonyme bidon
    Burqua de toile d’araignée
    ça et moi sont mis en scène
    Docteur Jekyl, mister Hide
    L’homme en ses facettes de mouche

    L’homme est comme oiseau de mer
    Ira fouiner dans la vase, dénicher un cœur qui dort
    Jouera en chat de maison de ses griffes avec sa prise
    Cœur d’antilope, le désert n’est que dunes et roses de sable
    Sous le sable une vipère
    Sous le sable des chélicères et un venin de scorpion
    A l’abri des charognards, il mang’ra tes restes plus tard
    Pendus aux portes du destin
    Enterrés comme un festin
    Empalés sur des épines.

    L’homme est féroce prédateur
    Quand il revient au bercail
    Las et bredouille il murmure
    Trop d’éclat, trop de lumière
    La proie s’est crue dendrobate
    M’a tué à coup de vers
    Les vers sont piqûres d’abeille
    En faire du miel, une douceur
    Ou larmes de poésivore?

    Des ocelles sur ailes frêles
    Et la voilà papillon
    A m’effrayer comme fantôme
    Mais la proie est cœur d’homme
    Et l’homme un cœur sans frisson
    Sauvez l’homme, sauvez la proie
    Cœur qui saigne ne meure qu’une fois
    Puis toutes les flèches l’enveniment
    Le traversant pour l’aimer…entre guillemets.

    La mamie, j’étais presque derrière elle Monique, je dirais m^me la mamie, je la sentais moi.Très tendre ton histoire.Pensées Annick.
    Bonne soirée à tous.

  43. Fenêtre bonheur, porte joie, volet d’amour, battant attire d’elle
    et derrière les vitrages l’ombre d’un souvenir, c’est tant et c’est encore si peu
    c’est tentant aussi mais « l’homme et féroce prédateur » et souvent derrière lui il laisse un chant de ruine

    Bonne nuit à ce vaillant équipage qui page après page n’en finit pas de remonter le temps
    Merci Ossiane pour cette nouvelle ouverture, fenêtre psychologique qui libére souvenirs

  44. coeur tendre à prendre?!
    plutôt… à comprendre
    …à surprendre
    pour suspendre le temps
    au fil invisible des jours
    non comme une araignée
    mais un comme tisserand
    compagnon de chaque instant
    qui passe …subreptissement
    et s’installe à vos cotés
    comme un chat de hasard
    qui s’invite par votre porte
    …que vous aviez laissée entrouverte
    il ne connait rien de vous
    rien du passé
    ou si peu..
    juste la silhouette derrière le voile des paroles
    derrière la voile des souvenirs;
    de ce que l’on veux bien avouer !
    de ce que l’on veut s’avouer!
    non.. les coeurs ne sont pas à prendre
    mais seulement à écouter
    entre les interstices mots…

    bonne soirée

  45. .

    Bonsoir à tous

    Impossible de dégager un moment aujourd’hui pour dire un petit mot à chacun.
    Votre cœur a fait boum lui aussi ; ça se sent dans vos poèmes. Vous avez vu beaucoup de choses inattendues 😉 Ca grouille d’animaux, on va pouvoir ouvrir un zoo 😉

    L’amour à la fenêtre, une bien touchante vitrine qui a attiré mon œil dans la grisaille ambiante 😉 Je n’ai pas osé frapper au carreau amichel, bravo pour ton poème 😉

    Cœur de cristal (marc), coeur offert (brigetoun), as de pique (christine), cœur de pierre (hélène) , coeur de beurre (regard), cour tendre (marc), des breloques qui pendeloquent pour thierry, un sacré cœur pour lou, des larmes aussi (pierre) mais pas de raton laveur (salade, tu fais une sacrée concurrence à bonbonze qu’on ne voit plus malheureusement 😉
    Merci aussi pour ces poèmes de respiration en offrande, n’est-ce pas, mesdames les sportives;-) On se sent tout ravigoté 😉 Un vrai bestiare ce rebord de fenêtre, n’est-ce pas, jean 😉

    Coucou à nigra et à sa poésie si forte, à la plume légère de corine, à la poupée de leila, à fauki devenu papillon, à hélène déesse de l’invisible
    Merci à sophie pour son poème qui m’interpelle, à arletteart et à son joli chat (j’en veux un comme ça mais vivant ;-), à pierre b et à son chat qui s’en fout (j’en ai jamais vu des comme ça;-) Toc toc ! , à annick et à neyde, les reines de l’amour, à regard et son cœur fondant, à Duboisaymé et son coeur brisé.

    Bienvenue à pénélope. Ta prémonition vient de se réaliser 😉

    Bravo à tous et bonne nuit !

    Ossiane
    .

    Le poème émouvant d’Annemarie à découvrir sur ce lien
    https://blog.ossiane.photo/2009/02/23/treille/#comments

    .

  46. A sa fenêtre, ELLE a mis un message:

    « rideau de dentelle, pour mon aimè
    telle une bécasse, j’ai parlé
    comme un chat triste, tu es parti
    larmes de désespoir, j’ai versé
    mon cœur, ne bat que pour toi
    sauvons (la forêt de) notre AMOUR »
    En un mot:

    REVIENS

  47. Il y a de cela fort longtemps une petite fille avait été surnommée « Cœur d’artichaut » en raison de sa très grande sensibilité. Une fleur arrachée, un animal blessé, la tristesse de ses amis provoquaient immédiatement une montée de larmes chez Mathilde et plusieurs heures passaient avant qu’elle ne retrouve son calme.
    Elle grandissait dans une famille douce et aimante dans une maison jouxtant la mer. Tout le village les respectait car c’était des gens simples et bons. Le père, pêcheur, passait le plus clair de son temps en mer pour gagner sa vie.
    Un jour, son bâteau et tout l’équipage sombrèrent en mer. De nombreuses famille furent touchées de plein fouet par ce drame. Beaucoup d’entre eux perdirent un père, un frère un amant ou un mari.
    On ne parlait que de ça dans le village et certains disaient :

    – Ah ben là, la pauvre « cœur d’artichaut » n’a pas fini de pleurer !

    Une messe fut célébrée en leur mémoire le dimanche suivant. Chacun scrutait la petite fille s’attendant à des pleurs inconsolables.

    Plus d’un furent surpris par la réaction de la petite fille car aucune larme ne coula sur son visage.blanc comme un linge. Elle parvint à soutenir sa mère et son petit frère qui, lui, pleurait à chaudes larmes. Ses yeux demeurèrent secs tout au long de l’hommage.

    Les années passèrent et son surnom s’envola car jamais plus personne ne la vit pleurer depuis ce drame. Elle était devenue une ravissante jeune fille que rien ne paraissait atteindre et son attitude découragea plusieurs prétendants. Elle avait conservé une grande bonté d’âme mais ne semblait s’attacher à personne.

    Un jour, un nouveau médecin s’installa dans le petit village breton. Il fut si troublé la première fois qu’il vit Mathilde qu’il perdit l’appétit et le sommeil pendant plusieurs semaines. Il bavarda une fois avec elle et constata qu’elle parlait avec grande intelligence et beaucoup de discernement. Il émanait d’elle un charme hors du commun mais elle ne semblait pas s’en apercevoir. Il n’aurait su dire si il lui plaisait car elle était gentille et souriante avec tout le monde.
    Les semaines et les mois passèrent et ils devinrent amis. Ils passaient de longues heures à se promener car ils avaient en commun l’amour de la nature. Les rumeurs allaient bon train dans le village et certains insinuaient que le médecin se casserait les dents avec Mathilde.
    Un jour, n’y tenant plus il lui déclara sa flamme. Le visage de Mathilde resta inchangé. Personne n’aurait pu imaginer le feu qui, à l’intérieur la dévorait. Elle lui répondit avec sa gentillesse coutumière qu’elle l’aimait beaucoup mais comme un ami. Comme il insistait elle avoua qu’elle ne voulait pas se marier.

    Le médecin repartit abattu dans son cabinet. Quelques jours plus tard la vieille Rolande lui tint ce langage :
    – N’avez pas l’air en forme M’sieur Rodolphe ! mon p’tit doigt me dit que la Mathilde vous a éconduit.

    – Oui Madame Rolande. Je l’aime de tout mon cœur, de toute mon âme mais elle ne partage pas mes sentiments.

    – Si j’étais vous M’sieur Rodolphe j’dirais pas ça car toute vieille que je suis-je dirais que cette pauv’ gosse ne veut pas vous épouser pour ne pas souffrir

    – Que voulez-vous dire ma bonne Rolande ?

    Et la « vieille » lui raconta le drame qui s’était déroulée bien des années auparavant.
    Dans les jours qui suivirent il l’observa avec discrétion. Il aurait juré que quelque chose avait changé dans sa physionomie mais il ne savait pas si c’était le fruit de son imagination.
    Ils continuèrent à se voir, en amis. Un jour, alors qu’ils découvrirent un chaton mort elle s’enfuit en courant. Il la rattrapa quelques mètres plus loin. C’est une Mathilde méconnaissable qu’il découvrit. Les larmes innondaient son visage et elle était secouée par des spasmes que rien ne semblaient pouvoir arrêter. Alors, tout le chagrin caché depuis des années sortit enfin. Rodolphe la prit dans ses bras en se jurant qu’il la protègerait tout au long de sa vie.
    Quelques semaines passèrent encore lorsqu’ils se marièrent dans la petite église. Tout le village pensèrent qu’ils étaient mignons comme un coeur d’ailleurs on la surnomma Madame « Coeur »

  48. Quand t’écrire mon ami se fait joyau de vie
    Quand te lire mon ami se répand en empire
    De plaisir, de plaisir, tout le strass, les rubis
    Les diamants, l’émeraude n’ont de prix à mon cou
    Que tes bras en bijoux, que ta voix, dais, abri.

  49. Je l’ai laissé ouvert
    Longtemps comme un jardin
    Sans portillon ni clé y habiterez-vous
    A présent que je sais l’Amour une déchirure
    Ses merveilleux instants éphémère poésie?

    Je l’ai laissé au vent qui passait le glacer
    Et aux chant des sirènes au visage abrité
    Pourrez-vous de la voix et de vos bras fleuris
    Répandre de la joie en parfums enivrants
    Cœur, cœur, toi mon ami, solitude intérieure
    Quelqu’un est à ma porte fermée à clefs.

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