Falaise

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Chemin de l'oubli, au-dessus des nuages, le toit des arbres nus

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Chemin de l’oubli
au-dessus des nuages
le toit des arbres nus

Tout là-haut à Saignon …

111 réflexions sur « Falaise »

  1. .

    Bonsoir à tous,

    J’ai un petit communiqué à faire de la part d’Olga qui a envie de faire connaître une aventure humaine et poétique peu ordinaire dans notre époque si matérialiste et technologique. Voici donc le portrait qu’Olga fait de ce jeune homme.

     » Très discret, mystérieux, solitaire mais à plein d’égards fascinant, j’essaye de le faire connaître à l’aide de mes petits moyens.

    Vous trouverez ci-dessous le résumé de sa démarche telle qu’elle est présentée sur son blog par ses propres mots :

    « Un beau jour comme les autres, j’ai quitté la France et depuis, tous mes jours sont plus beaux. Laissés derrière mes p’tits boulots, mes tunes, ma CB et mon studio. Seuls avec moi un stylo, un passeport, du papier, mes fringues du jour sur le dos
    et depuis, je m’emmène comme ça, seulement au fil de mes mots.

    […]

    C’est une initiative humaine. Une aventure, libertaire et poétique, entreprise en août 2001 et sans interruption depuis.

    Le concept: Vivre et voyager sans un sou! Ni compte en banque, ni richesse mais, avec pour seul moyen de subsistance ou de troque: Les Mots.
    L’auteur, qui depuis 7 ans déjà tourne autour du monde à stylo, au gré des seuls fruits de ses mots, raconte ici au jour le jour la chronologie d’une histoire qui ne saurait vouloir finir. »

    Prochainement, une fois le récit des ses 7 années terminées, il continuera à écrire son aventure au présent.

    Lors du printemps des poètes à Paris par exemple, là où je l’ai rencontré, il vendait des poèmes sur diverses tailles de papier qu’il écrivait sur mesure aux passants. J’ai cru comprendre aussi, parmi d’autres exemples, qu’il affectionnait tout particulièrement des formes de land-art typographique qu’il éparpille aux quatre coins du globe.

    Par le biais des outils suivant, il archive peu à peu (sur son blog) le récit intégral de son périple passé, et donne à suivre (sur twitter) le résumé de son quotidien. (suivant ses possibilités, il tient aussi un blog Myspace, ou le fait mettre à jour par d’autres.)

    http://toursdemots.over-blog.com

    https://twitter.com/hqui

    http://www.myspace.com/mescomcom

    Contact : lhommequi@gmail.com

    Bonne visite !

    Ossiane

    .

  2. Formidable rencontre… Formidable expérience…
    Que je suivrai assidûment.
    Un poète, un passeport: l’aventure humaine, au plus petit et au plus grand dénominateur commun…

    Poète, vos papiers!

    J’aurais pu, d’un clic et d’un lien, vous faire partager le verbe de Léo Ferré… La musique de ses mots, la poésie de sa rage… Ses cheveux, son regard, ses mains sur le piano…

    Mais souvent l’abondance de liens distrait souvent mon plaisir de vous lire, toutes et tous.
    Alors pour une fois, goûtons ses mots, tels qu’il les a écrits, avant de les chanter. Lisons-les…
    Le Capitaine Haddock serait jaloux de ces métaphores!

    Bipède volupteur de lyre
    Époux châtré de Polymnie
    Vérolé de lune à confire
    Grand-duc bouillon des librairies
    Maroufle à pendre à l’hexamètre
    Voyou décliné chez les grecs
    Albatros à chaîne et à guêtres
    Cigale qui claque du bec

    Poète, vos papiers !

    Syndiqué de la solitude
    Museau qui dévore que couic
    Sédentaire des longitudes
    Phosphaté des dieux chair à flic
    Colis en souffrance à la veine
    Remords de la Légion d’honneur
    Tumeur de la fonction urbaine
    Don Quichotte du crève-coeur

    Poète, vos papiers !

    Spécialiste de la mistoufle
    Émigrant qui pisse aux visas
    Aventurier de la pantoufle
    Sous la table du Nirvana
    Meurt-de-faim qui plane à la Une
    Écrivain public des croquants
    Anonyme qui s’entribune
    À la barbe des continents

    Poète, vos papiers !

    Citoyen qui sent de la tête
    Papa gâteau de l’alphabet
    Maquereau de la clarinette
    Graine qui pousse des gibets
    Châssis rouillé sous les démences
    Corridor pourri de l’ennui
    Hygiéniste de la romance
    Rédempteur falot des lundis

    Poète, vos papiers !

    Ventre affamé qui tend l’oreille
    Maraudeur aux bras déployés
    Pollen au rabais pour abeille
    Tête de mort rasée de frais
    Rampant de service aux étoiles
    Pouacre qui fait dans le quatrain
    Masturbé qui vide sa moelle
    A la devanture du coin

    Poète, … circulez !

    Léo Ferré

    Je vous embrasse.

  3. Saignon.
    Un peu le centre du monde lorsqu’on y touche terre.
    Ta 3ème photo, Ossiane, permet d’en saisir l’essence.
    Nous y retournons fin Mai, pour la 10ème fois, année après année.
    La campagne autour de Saignon est l’une des plus belles que je connaisse.
    Partir sur les traces des chemins de muletiers.
    Se perdre dans les odeurs enivrantes des herbes aromatiques.
    Caresser la pierre partout présente.
    De l’indicible mais tellement de bonheur à chaque fois.
    Ce rocher, en haut duquel on a envie de crier la beauté des choses.

  4. Falaise lion de pierre à tailler
    le jour sort de la nuit
    le mystère y renait
    Falaise lion de pierre effrayant
    Dans le froid du matin
    l’escalade éclairée
    l’œuvre d’art en suspens
    Falaise un sphinx dans les ténèbres
    et le vertige vous prend
    jusqu’au rugissement
    Falaise aux questions qu’il vous pose
    dans vos mots escarpés
    dans la vie qui bascule
    la nuit guillotinée

  5. Quand j’entend falaise, je pense saint Lô
    je sais ce sont des fadaises, un mot qui éclot

    le récit de ce poéte itinérant est bouleversant
    où qu’il se tourne sa vie est à un versant

    quelle liberté d’aller ainsi au gré des mots
    et l’escalade vers le ciel en compagnie de léo

    il y a des matins plus beaux que les autres
    celui ci en fait partie puisque je ne me vautre

    Truculence et richesse, nous éloignent de la bassesse
    et au fil de l’humeur ne déclenche plus qu’ivresse

    les mots entétants sont bien ceux qui nous nourrissent
    point de biberon cependant et faciliter la glisse

    alors tant pis si le chemin est raide, la pente est sublime
    rien n’est rectiligne les lacets s’enchaînent et je trime

  6. Oui je trime pour atteindre les étoiles
    L’arbre prie sur ma cime et je hurle d’effroi
    Lorsqu’un enfant assis au pied des fondations
    L’enfance zébrée de pluie des cravaches qui le noient
    Jusqu’à régler ses comptes à l’automne de sa vie
    Parle d’amour dans un cri, les mots ensanglantés.

    Les mots sont presque doux à se lire en gravure
    Sur la pierre qui se brise sur les versants friables
    Le sol est sables mouvants, la falaise cueille le temps
    Pour s’offrir un printemps sur un lit de limons.

    Le chemin est étroit et la côte escarpée
    Je regarde le ravin du haut de la falaise
    Et je me sens oiseau attiré par le vent
    Rêverie de mon cœur, un voile devant les yeux
    Les saisons une photo et l’œil danse des nuages.

    La brume aussi opaque qu’une peinture métallique
    Avec de longs couloirs comme muraille de Chine
    Un homme marche quand m^me bien que le cœur oiseau
    Se voit en haut du ciel jeté du haut de l’arbre.

    Dans le mystère d’une vie, il y a les visionnaires
    Il y a l’enfant qui pleure, la mère loin de ses yeux
    Il y a le monde en route et les hommes en déroute
    La main du conquérant et les mains des géants
    Chargés de douces richesses, le visage souriant
    Le cyclope des falaises est géant, ogre doux
    Avec un OEil Ouvert sur les misères du Monde
    C’est là-haut qu’il préfère nicher près des étoiles
    Pour parler à la nuit et embrasser le jour.

    S’est affranchie du cadre la mer au bleu d’azur
    Elle murmure douces vagues et revendications
    Un regard sur le monde et subtiles rêveries
    A soufflé sur les voiles la liberté fragile
    Et le cœur en écho lui écrit un baiser
    A la manière des fées.

    Salut Capitaine!

    L’image épurée
    La beauté de l’univers
    Cadre au fil ténu.

  7. Tout ça sans reprendre son souffle, c’est de l’apnée ou je ne m’y connais pas :)))

  8. A l’aise avec les images
    pas au bord de la rage
    entre noir et bleu
    avant que le liseré rouge
    la ligne d’horizon ne bouge
    à ces silhouettes fantomatiques
    pas de rire sardonnique
    pas de mont chauve
    là où moussorgsky skie
    pas de halte non plus
    juste une montée continue
    vers les nuées ardentes
    qui embrasent la pente
    porte à l’incandescence
    le verbe dans sa décence

  9. Sans cadre, l’image est comme l’arbre, nue, en sa prime naissance.
    Spontanéité, vivacité.

    Ceci dit, j’aimais bien le cadre
    mais depuis que poussée
    par un vent libertaire,
    chère Ossiane,
    tu aspires sans doute aux larges horizons
    et ne pas être génée « aux entournures »!

  10. Décence, du regard qui s’abaisse
    Tracé des croisillons de la toile
    Parure de reine dans un harem
    Où le mâle sévit.
    Le verbe arrogance et la femme une proie
    A couvrir de bijoux le corps embrassé derrière la falaise des hauts murs.La pierre est joyau de prisonnière.Mais jusqu’où porte sa voix?S’uniront-elles ou le combat inutile??

  11. Pour oser sortir du cadre, il faut savoir en payer le prix.Le cœur nu et l’arme au point en fin de phrase.

    Le berger est seul
    Il escalade la falaise
    Pour voir les moutons.

    Ils bêlent,l’homme écoute
    Un chien rassemble les brebis
    La vallée s’éveille.

  12. par ailleurs, pour celles et ceux que ça intéresse, Nietzsche a écrit des choses horribles sur les femmes.

  13. Aux entournures de phrases faut il accoler les enluminures d’extase
    sortir du cadre ou décadrer n’est ce pas honorer la liberté absolue
    ne plus se sentir tributaire d’une quelconque bordure

    je crois qu’il doit s’agir d’un mot célébre de l’histoire mais je n’en suis sûr
    je me rappelle bien le, peut être vrai, à la bataille de Poitiers du dauphin vers son père Jehan le bon « père gardez vous à droite, père gardez vous à gauche » on sait comment celà se finit, dans les geoles anglaises, en poésie mais aussi avec la création du franc pour affranchir les princes emmenés en captivité car franc c’est libre en vieux françois.

  14. comme une flamme fossile
    d’une falaise aux fourches des sources
    l’arbre lèche le ciel

  15. Quelques haïkus comme des pas vers le sommet, pour un rendez-vous avec le sublîme.
    ____

    Marcher et rêver
    Tout assoiffé de connaître
    Les yeux grands ouverts

    Jusqu’au bout du monde
    Tout en haut de la falaise
    Et toucher le ciel

    Mots en bandoulière
    Poésie et aventure
    Désir de poète

    Seul à la rencontre
    Du beau, de l’imprévu
    Communion ultime

    Au bout du chemin
    Point d’orgue au dessus du vide
    Instant de bonheur

    Regard éphémère
    Etat de contemplation
    Jouissance sublîme
    _____

    La promenade nous conduit vers ces lieux extrêmes là où seulement nous avons une sensation de liberté.

    Et un haïku de Issa noté parce que si beau et si vrai

    « Ainsi en ce monde
    au-dessus de l’enfer
    on admire les fleurs »

  16. Les fleurs de poésie ont coeur de gynécée et l’arme qui affleure des stigmates sous la pluie.
    Les fleurs de l’univers sont des enfants qui meurent le ventre tout ridé
    Les fleurs dessus la lande ont le langage des tombes inscrit comme un nombril au ventre des mères sans nom
    Le soldat inconnu, le regard de sa mère a su comment se taire, la larme retenue.
    Le bleu sombre des nuages rend l’arbrisseau plus triste
    La prière des rameaux gémissement d’artiste
    Un accent circonflexe sur une lettre abîmée.

    C’est au dessus du monde
    Qu’on entend mieux qui pleure
    Qu’on entend mieux qui meure dans un râle qui supplie
    Au dessus de l’enfer la vie est citadelle et pierre à protéger
    Qui a dit que la pierre était roc immuable
    Reviens demain l’hiver aura creusé les joints
    Reviens en plein été, dans les failles tortueuses
    Y poussent de petites fleurs comme mouron des oiseaux
    Bleu, orange clémentine bel de bel comme Annick
    Enserrant son doudou en écrivant l’amour
    A l’horizon de feu (3ème photo), émergeant des nuages
    Et donc la vie plus forte que le gris des falaises… de l’oubli.

    Un jour, si quelqu’un volait tous les mots de la terre…Que deviendrais-je?Mais que deviendrais-je?)

  17. Très juste Salade, mais nous ne sommes pas des dieux;-)et lui nom plus;-). Pour qui voudrait connaître un peu plus Nietzsche : Nietzsche et la philosophie par Gilles Deleuze – Qadrige/Presses Universitaires de France – Aout 1999 – Un livre très intéressant.

  18. J’ai imprimé l’alphabet sur la pierre oubliée

    A comme…Amour

    Caresse de l’Amour
    Le silence dans une étoile
    Se savoir aimé(é)

    B comme Baiser

    Lèvres, de ta douceur
    Se délecte ma pensée
    Les soirées de neige.

    C comme….caresse

    Comme caresse d’aile
    Une colombe sur mon toit
    Qui me dit « JE T’AIME ».

    D comme départ

    Un train s’éloignait
    En éventail, sur le quai
    Ma main te pleurait.

    E comme école

    L’enfant terrible lit
    Il me sourit, dira-t-elle
    Qu’elle m’aime quand m^me?

    F comme fanal

    Derrière la lucarne
    Lanterne de mes nuits sans lune
    Le visage du vent.

    G comme le gui

    Écrire son prénom
    Raison, ne l’efface pas
    D’une branche de gui.

    H comme harde

    Bruit dans le sou-bois
    Dans la harde je reconnais
    Les yeux de ma biche.

    I comme ivresse

    L’ivresse n’a de sens
    Que si la tendresse tempère
    Le flot des passions.

    J comme jasmin

    Ô rosée d’hiver
    J’ai bu dans la fleur le ciel
    Alger refleurit.

    K comme Khôl

    J’ai cerné mes yeux
    D’un liseré d’étoiles noires
    Moi, la favorite.

    L comme Lune

    Une lune clémentine
    Où les parfums de la noce
    Embaument le chemin.

    M comme Moi

    Paraître, apparaître?
    Haïku de l’égocentrisme
    Et du don de soi.

    N comme Nuit

    Nuit de silence
    L’Amour de ma vie
    Un bruit de pas….lui!

    O comme oiseau

    Hasard, ciel des Dieux
    Une colombe, un goéland
    S’adorent pour toujours.

    P comme parfum

    Le nez enrhumé
    Aimer ton odeur quand même
    Ton corps contre le mien.

    Q comme Q

    Sein, fesses et beau Q
    Un breuvage d’obscénité?
    L’Amour partagé.

    R comme rêve

    Rêve propitiatoire
    Tout partager avec toi
    Coeur, corps et esprit.

    S comme soirée

    Soirées d’écriture
    L’esprit n’est-il pas repu
    Des pluies de chagrin?

    T comme tiroir

    Des tiroirs hier
    Un tiroir pour aujourd’hui
    L’Avenir en marche.

    U comme unique

    Unique son sourire
    Un regard me dévisage
    C’est le soleil d’hiver.

    V comme valse

    Je valse dans ses yeux
    Violon sous ses doigts qui m’aiment
    Voyage de la Nuit.

    W comme wagon

    Wagon de Pologne
    L’enfance n’a jamais quitté
    Les fils barbelés.

    X comme Xylophone
    Alors je lui joue
    Des notes qui tintent le bonheur
    Hors des bruits du camp.

    Y comme yeux
    Un regard que j’aime
    Une petite voix qui dit
    Je t’ai rencontrée.

    Z comme zéphyr

    Douceur dans ton cou
    Je suis le zéphyr qui passe
    Ici, maintenant.

    Au commencement était la lettre
    Puis vinrent les maux en faire un destin
    Longs sillons ratissés de complaintes
    Qu’en ses feuilles mortes l’automne entretient
    Le printemps orthographie l’Amour
    Bourgeonnant comme fleurs de cerisier
    La belle saison s’emplit de mots doux
    Les lettres s’illuminent, tressage de vie
    A comme Amour, ce n’est qu’évidence
    Qu’au trône de l’alphabet s’assied splendide
    Le A en habit de velours
    Comme l’arbre sur la falaise.

  19. La falaise
    Comme une vague déferle au pied d’une falaise
    Un bruit de pédalier de chaînes et de roues
    Attire les spectateurs sur le bord de la route
    Le peloton groupé agité comme la houle
    Attaque le dernier col pris dans un bain de foule

    Lancé à vive allure sur la route qui s’élève
    Ainsi qu’un t g v traverse la campagne
    Les coureurs roue dans roue attaquent la falaise
    Les visages se crispent les muscles se font dures
    Les spectateurs devant leur poste vivent leur malaise

    Les spectateurs debout ne restent pas de marbre
    Quand passent devant eux tous ces beaux corps d’athlètes
    Ils leurs offrent de l’eau ou leur jette à la tête
    L’effort est épuisant les muscles se tétanisent
    Pour avoir un peu d’aise ils s’élèvent en danseuse

    Alain

  20. La source tombait du rocher

    La source tombait du rocher
    Goutte à goutte à la mer affreuse.
    L’océan, fatal au nocher,
    Lui dit : – Que me veux-tu, pleureuse ?

    Je suis la tempête et l’effroi ;
    Je finis où le ciel commence.
    Est-ce que j’ai besoin de toi,
    Petite, moi qui suis l’immense ? –

    La source dit au gouffre amer :
    – je te donne, sans bruit ni gloire,
    Ce qui te manque, ô vaste mer !
    Une goutte d’eau qu’on peut boire.

    victor Hugo

  21. quelles écritures, clin d’oeil bel, leila,
    il est beau ce texte de V. Hugo, Marc..

    Une falaise est une vue
    Tellement différente
    Quand elle se regarde
    Du bas
    Quand elle se voit
    Du haut
    Et l’entre deux
    En chemin
    Il serpente

  22. Une larme doute qu’on laisse choir
    Une autre coûte qu’on aimerait taire
    Et le rocher se fait glissant
    La source parle et l’assourdit
    Tant et tant qu’il se met à boire
    Comme boit la mer sous le soleil
    Dans un regard l’âme du soir
    Pour que l’aube dessus le rivage
    Dessine la plage et la falaise
    Qui prient la terre d’aimer
    Le chant des coquillages.

  23. Pour embraser l’aurore ne pas choisir une embrasure
    mais monter contempler du plus haut qu’il se peut
    et tomber juste à pic dans les effluves roses du matin
    au point d’avoir la bouche séche devant tant de beauté

  24. Coucou !
    Fait beau chez vous ?

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Froid
    Matin bleu,
    Aube naissante,
    Chemin faisant
    Montant lentement
    Les marches plates
    A l’assaut…
    De la Tour de Babel
    Dressée au sommet,
    Comme une citadelle

    Oubliés les langages
    Les hommes dispersés,
    Plus personne n’est resté
    Le règne du silence
    Plane sur les arbres…
    Seul le vent froid
    Fait trembler
    Les banches nues…
    Dialogue sans fin
    Dans le bleu
    Du petit matin
    Froid.

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeeees au soleil !

  25. Parmi les milles fleurs des rameaux de ma mère
    J’attendais bien fermé que trépasse l’hiver.
    Au printemps, mon père prodiguait sa semence
    Au vent. Le bourdon à l’aérienne danse
    Posa un temps ses pattes sur ses tépales
    Et s’en vint s’abreuver sur ma fleur de nectar.
    Lors ma cruche s’enfla en forme d’œuf vert clair
    Au sommet de ma baie la marque des pétales,
    D’une blancheur de perle quand revient l’hiver,
    Passe la lumière dans ma bulle de verre.
    Grive draine affamée en neige de janvier
    Me gobe en un éclair, me sert de charter
    Au dessus des nuages, un chemin oublié,
    Elle me largue sur un arbre loin de ma mère.
    Sûr j’ai eu du bol car j’aurai pu choir au sol
    Au grand jamais je ne peux pousser sur la terre.
    Ma destruction est prôné par un édit fol.
    Il faut le dire je suis anticonformiste,
    Et ne suis pas soumit au géotropisme,
    Moi seul croît en tous sens même vers la terre
    Quand les végétaux s’élèvent vers le ciel.
    Un an pour creuser l’écorce de mon suçoir
    Et puis encore un long hiver de veille,
    Et voilà qu’enfin apparaissent deux feuilles.
    Je suis patient certains disent même très lent
    Pour faire deux feuilles de plus il me faut un an.
    Mon suçoir sur la branche va à reculons
    Afin de contrer le grossissement du tronc.
    Je suis le seul végétal rond comme un astre
    Avec les seules baies blanches de la nature.
    Toujours vert, je suis l’arbuste de la lune
    Plante magique pour la bonne fortune.

  26. Le message reçu par le capitaine était alarmant : le cadre noir avait disparu.

    L’enquête avait commencé dans les plus brefs délais. Il avait été aperçu pour la dernière fois dans « Résonnance ». Depuis, plus rien. Folle d’inquiétude le capitaine avait envoyé ses meilleurs limiers aux 4 coins du monde.

    Le matelot Lou avait été missionné aux Etats-Unis . Elle ne s’était pas fait prier car cela la changeai t de la corvée de pont. On lui avait également indiqué un dentiste de renommé pour régler définitivement ses problèmes de mastication récurrente.

    Neyde parcourait le brésil à la recherche d’indices probants.

    Bourrache DUPONT et Bourrache DUPOND opéraient en Belgique. Elles pouvaient compter sur l’appui précieux de Duboisaymé.

    Monique, quant à elle, était au repos car la dernière mission l’avait fortement ébranlée.

    La Toto, qui avait chipé la perruque blonde et les lunettes noires de Monique, s’envolerait pour le nord très prochainement afin d’apporter aide et soutien psychologique aux deux Bourraches. Elle préparait activement sa petite valise en ayant soin de dissimuler à ses compagnons son petit « champignon hallucinogène ».

    Christineeeeee devait rejoindre Thierry à Toulouse . Toutefois, le comportement de cette dernière était assez étrange voire bizarre. Thierry informa immédiatement le capitaine de la métamorphose de notre cavalière. Le capitaine lui intima l’ordre de la surveiller de plus près.

    Les recherches s’avérèrent infructueuses aux Etats-Unis, au Brésil, et en Belgique.

    Leila avait été chargé de codifier les informations transmises au capitaine.

    Munie d’une harpe les messages commençaient toujours par :
    – Ah je ris de me voir si belle en ce miroir !
    Réponds moi ! réponds moi ! réponds donc !

    Ce à quoi le capitaine répondait invariablement :

    – Ca va Leila , Je t’entends. Tu peux arrêter maintenant. Moins fort s’il te
    plait !

    L’étau se ressérait à Toulouse où Thierry passa plusieurs nuits blanches à suivre sa comparse.

    Chaque soir à minuit pétante, Christineeeeee , dissimulée sous un drap blanc afin de demeurer incognito, prenait le train de nuit menant à Saumur.
    Thierry dut se pincer pour y croire (aïe !) quand il découvrit :

    http://www.cadrenoir.fr/

    L’affaire fut classée sans suite.
    Le joyeux équipage s’octroya quelques jours de repos avant de repartir pour de nouvelles aventures.

    Et c’est ainsi que le mystère du cadre noir fut résolu.

    Signé par notre reporter Rachel Rouletabille

  27. AVIS A LA POPULATION !

    La nouvelle série…. « CADRE NOIR »…
    Vous a été offerte par

    RACHEL !

    En vente dans toutes les gares,
    même celle de Saumur !

    Qu’on se le dise !

    Biseeeeeeeeeeeeeees de la fantômetteeeeee masquéeeeee !

  28. montée
    vers les ruines de la nuit
    contre
    l’envol nébuleux
    des pensées mal-céantes

    seule
    la coupure sèche
    d’un soleil couchant
    à l’horizontale
    convoque
    les arbres
    au parler vrai
    celui
    des brumes singulières
    tel
    un désir d’eau
    au cosmos
    mêlé
    dans le grand bleu des profondeurs

  29. je ne peux m ’empêcher de jouer à ce petit jeu :
    faLaise
    faDaise…
    mais je veux surtout m ‘attarder sur le rendu photographique et apprécier ces paysages sans …encadrement 🙂

  30. Mais non ma petite Leila. T’as ti oublié la Castafiore dans Tintin et son air favori « L’air des bijoux de Faust » ! (sourire)

  31. pour ma part l’épais cadre donne de la profondeur
    et sans cadre du relief
    je préfère sans…

    la tête dans les nuages
    les pieds sur terre
    le corps grêle souffre

    bonne soirée à chacun
    belle série d’Haiku Monique
    et merci pour tes gentils mots

  32. Deux Bourrache en même temps super merci Rachel. Leïla tu sais bien que tu es la plus belle.

  33. C’est encore haut dis
    La lumière de toi
    Ton visage si tendre
    Ta main dedans la mienne
    Et notre baiser de vrai
    Je suis fort fatiguée
    C’est encore haut dis moi
    La route vers la lumière
    M’a tellement épuisée

  34. En haut de la falaise
    L’arbre a poussé son ciel
    Il se vole les nuages
    Doucement en beautés
    Il est seul tout en haut
    Lui manque sa moitié
    Il contemple le ciel
    Et il croit en demain
    Mais aujourd’hui a froid

  35. On s’absente, on s’absinthe, le rayon vert paraît
    le grand saut depuis la falaise, cabré ou cambré
    pas le cambre d’aze près de san pere del forcats
    et puis on découvre qu’on est mêlé à son corps défendant…pas les flots
    à des histoires étranges du genre qui à la nuit dérangent
    devront nous faire le deuil de ce cadre noir qui entourait comme halo
    de saumur il ne restait plus que l’appelation incontrôlée
    et certains commençaient même à trouver la note salée
    mais de cette quête naîtrait une nouvelle solidarité
    en passant tous avaient profité d’une belle hilarité

  36. Le plus cruel d’une vie
    C’est quand en grimpant
    Sa falaise
    A force de sueurs et vertiges
    Arrivé en tout haut
    Se dresse une autre falaise
    Plus haute encore
    Il faut mettre de la craie
    Sur ses deux mains
    Et s’armer de courage
    La fleur aux dents
    Si c’est possible encore

  37. Sur la main de la falaise
    Elle avait gravé son prénom
    Et l’avait baisé sa paroi
    Tout de tendre
    Et le temps avait effacé
    Son calice tout offert
    A fleur de peau
    Du tout profond
    Comme elle aime
    Aimer sans jamais oublier

  38. Tout en haut
    Là haut près des nuages
    Se vit l’arbre du sage
    Sacré si grand
    Il affronte les tempêtes
    Se couvre des premiers flocons
    Les fleurs du printemps sont pour lui
    C’est un arbre qui sait aimer le temps
    Et le pélerin et son bâton
    Lui rendent hommage
    En gravissant le chemin de la vie
    Celui qui est tellement lourd
    Bien plus encore qu’éprouvant
    Celui qui permet de voir
    Marche après marche
    Ce qui ne se voit pas beaucoup
    La rareté dans la lenteur
    Se laissent cueillir sur se belles branches
    Et l’être pensant s’enserre son tronc
    Ils s’aiment tant

  39. C’est beau Ossiane !
    J’ai lu ton alphabet de vie LEILA , c’est superbe de s’y laisser transporter !
    Et puis, je ne peux tout lire, trop tendance à m’éparpiller … J’ai du mal à me recentrer sur l’essentiel, plutôt en fragilité … Alors je trie, je balise pour ne pas me perdre… Mais je passe parfois picorer des images et des mots et m’en imprégner …

    Bonne soirée

  40. Au milieu des falaises s’élève de ginguois
    Une tour déshabillée par des siècles d’érosion
    Y vit l’âme d’un roi au plus près des tempêtes
    Au plus près de la mer, en haut des landes vertes
    Bousculées par le vent et parfois c’est sa voix qu’entend
    Depuis les quais le village de pêcheurs
    Une voix qui compte les heures et les fleurs de colza
    Les pommiers sont en fleurs, le moulin centenaire
    Abrite un cormoran.

    Le long des côtes au calme lourd
    Le ciel est gris, le vent s’étire
    Su des kilomètres sa voix
    Se lamente et scande à ces pieds
    De roche blanche sous la lumière
    « Toi le roc que mon souffle abat
    En quelques ères de destinée
    Toi rive érodée par ma joie
    La danse folle de mes cerceaux
    A tes pieds j’ai laissé le poids
    De la mesure de mes notes
    Si aucune mer ne mouille le bas
    Falaise morte, tes hauteurs
    Arches ou pinacles pour mes vers
    Porteront la vie jusqu’aux cieux.

  41. Pour ne pas se mourir d’être
    C’est bon de monter la falaise
    A la mesure de chaque jour
    En se plantant sa tente son jour
    Sans regarder le tout là haut
    Qui peut faire peur bien trop
    Se contenter de marcher
    Suffit bien largement pour se grandir
    Jour après jour
    Son jour
    Et un jour penser éclore d’être
    Ecarquillé plus encore
    En amour

  42. Avec une telle lumière au matin d’un jour
    Nous aimerions que le temps s’arrête.
    La haut sur l’oppidum
    Le ciel se donne en spectacle.
    Assis sur les plus hauts gradins du Luberon,
    Le moindre son se fait précis,
    Monte de la terre pour venir vers nous
    Tel un accord sur une corde au théâtre d’épidaure
    Plongé dans le flot des nuages bleus
    Sous le regard attendri des dieux.

  43. Merci Annick ,très bonne nuit à toi aussi je t’embrasse. Les belles images d’Ossiane devraient nous aider à nous endormir dans une athmosphère douce et tranquille.

  44. L’escalier fut monté longtemps
    A la force du temps
    Et tout en haut le corps s’endort
    Paisible
    Il a réussi le voyage du temps
    Sans rien chercher d’autre
    Qu’à survivre
    De vivre

  45. Il gravit la falaise, le vent parlait aux âmes dispersées dans la brume.L’escalier serpentait menant jusqu’aux hauteurs au bout desquelles l’abîme hurlait à l’infini.
    L’homme s’assit sous un arbre et parla aux rameaux.Lorsqu’un rameau fragile sous la puissance du vent, dans un gémissement se balança tenu à la branche couleur de faîne d’un fil….ténu.

  46. Son regard attiré par un balancement dont il ne put souffrir la danse du fil macabre, l’homme reprit le rameau et délicatement le remit sur la branche dans un ultime espoir de voir sur l’arbre nu en haut de la falaise, éclore des fleurs nouvelles mais le tronc était mort brûlé par la tempête, la foudre avait tenu à exprimer sa loi…ou sa voix?
    Avec l’espoir fou et toute son utopie, l’homme caressa le tronc, alors étrangement d’une blessure une bête, oui une bête à bon dieu sortit d’on ne sait où, Pierre-c’était son nom au monsieur- s’exclama joyeux
    -Ah quel enchantement madame la coccinelle, si haut! cet univers n’est vraiment pas le vôtre
    -Je sais, je sais, je venais comme un ange parler avec vous.Elle fit frémir ses élytres, ses ailes portaient sept point noirs.
    Pierre ému et heureux croyant reconnaître en la coccinelle une amie, tout espiègle se mit à lui chantonner une comptine printanière:

    -Un nid tout rond rempli de feuilles
    Sert de lit à la coccinelle
    Coccinelle tu t’es égarée
    C’est à l’oiseau cette maison!

    Là dessus la coccinelle aussi espiègle que lui se prit au jeu et rétorqua:

    -Oh! je me croyais sur les roses
    C’est le brouillard ce polisson
    Qui a changé toutes les choses
    L’oiseau mange’ra mes pucerons
    Je croquerai ses vers de terre.

    Pierre de plus en plus heureux et le cœur envolé ajouta:
    -Les vers gliss’ront sur tes élytres
    Ma coccinelle écervelée
    L’oiseau préfére’ra s’envoler
    Que de gober un chapelet
    De frêles pucerons translucides

    La bête à bon dieu s’envola alors et se posa sur le bout de son nez comme si elle donnait à son nouvel ami un baiser et la voilà qui chante à tue-tête:

    -Terre voici venir le printemps
    Il va réchauffer les nuages
    La pluie sur l’eau ira pleurer
    Dans le pré son précieux message.

    Pierre redescendit la falaise et sans regarder l’abîme il palabra jusquà la vallée avec Dame Coccinelle.
    Voilà, c’était l’histoire de l’aube.Pierre va bientôt se réveiller.Ses paupières s’ouvrir comme les ailes d’un coléoptère en vol vers un nouveau jour.

  47. Dans l’aube blanchissante
    se découpait son ombre intrusive
    c’est que de cet éperon nu se dégageait
    une telle impression de sombre puissance
    piton pas dépité qui nous a bien appâté

    Dans le jour rosissant
    qui donnait bien un semblant de vie
    s’éveillait à sa vue noire et massive
    plus qu’une envie au delà de la sénescence
    en avait il vu grimper à son nid d’aigle
    des pénitents en guise de repentance
    évitant dans les virages de trop s’attarder

    Dans l’horizon brumeux
    réhausser d’une ligne écarlate
    la montée des périls
    se fait soudain plus subtil
    il n’y a pas d’épate
    dans ce promontoir
    sorte de promenoir
    qui la nuit effraie
    et le jour rassure

  48. Des pas sur la falaise où les ombres assises
    Contemplent dans l’abime deux routes à emprunter
    Rachel arrivée là professeur Tournesol
    se demandait encore en cogitant tout bas
    Le cadre paraitrait-il à son espace fidèle
    Le verrait-on ou pas border l’oeuvre immortelle
    Faire briller la lumière faire ressortir l’éclat
    Il se munirait d’ailes si l’oeil n’en voulait pas
    La falaise retira le manteau que la nuit
    Avait offert au corps du jour frais endormi
    Le soleil se leva et le cas dressé là
    S’était fait aigle noir sacré qui s’envola
    Le professeur Tournesol ne s’était pas trompé *

    * A suivre : dans « l’Affaire Tournesol », où notre héros a affaire aux bordures ( vrai !)

  49. belle journée, pour chacun, je pars quelques jours,
    l envie de m arrêter au cadre noir samedi soir vers 20 H 30, comme ça, histoire de voir, ce joli cadre..
    BISES.

  50. Tiens, on n’a rien écrit sur Théodore Botrel.
    Coupable pourtant d’une chanson, chère Rachel.

  51. Gueuler des cris d’amour contre la falaise
    Afin que percute loin les résonances
    Franchissent les cadres nous trouvent ensemble

    Sans trêve, cent rêves venus de l’enfance
    Dansent ici si beaux, l’écho les relance
    Nous trouve ensemble affranchit des cadres

  52. La fée Mélusine

    De par les bois chassant, Elinar, roi d’Ecosse
    S’approcha d’une fontaine où s’abreuvait sa reine
    Les lia un amour, des noces et un serment
    Que le roi dut souffrir , s’absenter lors des couches.

    D’Elinar et Persine naquirent trois beautés
    Petite fée Mélusine, Mélior et Palestine.

    Issu d’un premier lit, le fils du roi, jaloux,
    Prénommé Mataquas, attisa chez son père
    Tous les tourments du doute
    Mit les pas de son père sur le sol du parjure.

    Persine fut courroucée par la parole manquée
    Elle quitta son royaume, partit en Avalon
    Sur la montagne fleurie, Persine mena ses filles
    « Voyez là-bas mes filles, la lointaine Albanie (en Ecosse)
    Je vous raconterai, avant l’éveil du jour
    Chaque matin le malheur de la promesse lésée
    La promesse de votre père, qu’il n’a pas honorée.

    Mélusine à ses soeurs suggéra une prison
    Où enfermer la faute, qui accablait leur père
    Mais Persine en colère sanctionna les trois fées.

    L’aînée devint serpent, condamnée à errer
    Entre bocages et forêts au bois des Colombiers
    Quand la frêle Mélusine serpentait chaque samedi
    Le restant de sa vie
    Tandis que Palestine suivait les cygnes blancs

    Un jeune seigneur errait sans fief et sans fortune
    Triste pour avoir occi, à la chasse en Poitou
    Le comte de ces lieux
    Il croisa Mélusine à la fontaine un clair de lune
    Elle lui offrit un fief, celui de Lusignan
    Raymondin l’épousa, ils enfantèrent dix fils
    Tous de noble lignée portant une tare de naissance.

    Au premier une griffe de lion sur la joue
    Au second un oeil plus haut que l’autre
    Suit un cadet à l’émail fou
    Avec une dent de plus d’un pouce
    Le quatrième a un oeil pers
    Et un oeil complètement rouge
    Au cinquième des oreilles de chien
    Et le sixième frère un gros nez
    Au septième une allure de singe
    Côtoyant un frère transparent
    Le chevalier haut comme trois pommes
    Chevauchait sur son destrier
    Alors que du haut de son château
    Le dixième frère portait sa longue langue jusqu’à terre.

    Comme sa mère avant elle, Mélusine femme serpent
    Dut à son époux réclamer une promesse
    Ne jamais la croiser chaque samedi de sa vie
    Le frère du roi, jaloux, médit à son oreille
    « Votre femme, mon frère est infidèle
    Chaque samedi, c’est interdit! »
    Le roi ne put calmer la fureur due au doute
    Il mit son oeil à l’huis, creusé à coup d’épée
    Découvrit Mélusine mi-femme, mi-serpent livrée à sa toilette
    Dans l’eau de sa baignoire.

    Dans un plaintif envol, la fée hors de son bain, devint esprit errant
    On conte qu’elle revenait caresser ses enfants
    Le roi inconsolable se fit ermite à Montserrat
    A Lusignan, nul ne saura séparer le vrai du faux.

    Ô brouillard de la mer, merveilleuse Mélusine
    A Parthenay, à Lusignan, à Saint-Maixent ou à Vouvant
    Fée en Loire ou Gironde, aux ailes de démon,
    Tu es au clair de lune ce qu’est la brume au jour
    Beauté jusqu’au nombril, à la queue de serpent
    Te voir dans la lumière, n’est que rêve et discours.

    Eglises et cathédrales, chapelles et abbayes
    Bâtis au clair de lune, avant le chant du coq
    S’érigeaient par tes soins et l’aide de farfadets
    Petits gnomes et lutins
    Il restait en suspens, l’ouvrage mis à nu
    Par le regard des hommes
    Il manque ainsi une fenêtre à Merrigoute
    La dernière pierre de la flèche de Niort ou de l’église de Parthenay
    Quelqu’un a cru à la Rochelle
    Surprendre dans un friselis de feuillage
    Ta silhouette face à la mer

    En haut de quelques tours de garde
    Mais ceci est…
    Un mystère!
    Comme la falaise paimpolaise))

    http://www.youtube.com/watch?v=AInAkk1anZE

  53. L’arbre mort tient encore
    Au creux de la pierre
    Survivance indécise
    Sur le chemin des brumes

    Cadre ou non cadrée l’idée se recadre!!!! en pensée
    Salut! Poètes

  54. étron patron – ne manque pas d’r
    les comptes de faits – finnance 2 n
    met l’usine en faillite – cuisinne 2 n

  55. Cyrano de Bergerac (Rostand)

    Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
    On pouvait dire… Oh ! Dieu !… Bien des choses en somme.
    En variant le ton, -par exemple, tenez :
    Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez
    Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »
    Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse :
    Pour boire, faites-vous fabriquer un Hanape ! »
    Descriptif : « C’est un roc!… C’est un pic!… C’est un cap!…
    Que dis-je, c’est un cap?… C’est une péninsule! »
    Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ?
    D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
    Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux
    Que paternellement vous vous préoccupâtes
    De tendre ce perchoir à leurs petites pattes? »
    Truculent : « Ca, monsieur, lorsque vous pétunez,
    La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
    Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
    Prévenant : « Gardez-vous, votre tête entraînée
    Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
    Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol
    De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
    Pédant : « L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane
    Appelle Hippocampéléphantocamélos
    Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! »
    Cavalier : « Quoi, l’ami, ce croc est à la mode?
    Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! »
    Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral,
    T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
    Dramatique : « C’est la mer Rouge quand il saigne ! »
    Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
    Lyrique : « Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
    Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
    Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
    C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
    Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !
    c’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
    Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
    Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
    Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
    Enfin parodiant Pyrame en un sanglot:
    « Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
    A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »
    – Voila ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit
    Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit :
    Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
    Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettre
    Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot !
    Eussiez vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut
    Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
    Me servir toutes ces folles plaisanteries,
    Que vous n’en eussiez pas articulé le quart
    De la moitié du commencement d’une, car
    Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
    Mais je ne permet pas qu’un autre me les serve.

  56. Oui dès l’instant que je vous vis,
    Beauté féroce, vous me plûtes.
    De l’amour qu’en vos yeux je pris
    Sur-le-champ vous vous en aperçûtes.
    Ah ! Fallait-il que vous me plussiez,
    Qu’ingénument je vous le dise,
    Qu’avec orgueil vous vous tussiez !
    Fallait-il que je vous aimasse,
    Que vous me désespérassiez,
    Et qu’enfin je m’opiniâtrasse,
    Et que je vous idolâtrasse,
    Pour que vous m’assassinassiez.
    Alphonse Allais


  57. Fallu-ce-t-IL que…
    Quelles fadaises que tout ça !
    Falaise, dent-ELLE.

    Oui, bon, je sais…

  58. Découvrant non mon chef
    mais un vaste panorama
    depuis cette calotte sommitale
    j’opinai tranquillement (du chef)
    était il un meilleur lieu
    pour que j’experimentasse
    non ce que contenait ma besace
    mais bien avant d’aller à la ramasse
    de fixer sur mes larges épaules
    ce qui pourrait me faire ressembler
    à une espèce de gibier à plume
    trouant l’espace vers la lune
    m’étant mis en tête de voleter
    mais oisillon je n’était point
    et n’avait conséquement
    pas reçu de don
    la plaisanterie n’en fut pas plus drôle
    qui en une vautrerie
    lamentablement se terminat
    j’en conçu bien quelques dépits
    et aussi des bleus
    mais pas qu’à l’âme
    dans la pente aigue je trouvai
    l’espace bien exigue
    pas un échec de plus
    à en boire la cigue

  59. Jeo vus ai lungement amé
    E en mun quor mut desiré
    Unques femme fors vus n’amai
    Ne jamés autre ne amerai.

    Un lai là
    de la première poétesse de France, écrit entre 1160 et 1180.
    Le lai de Yonec (extrait), par Marie de France, inspiré de vieux contes celtiques, à l’époque ou les troubadours inventaient l’amour. Traduction :
    Celà fait longtemps que je vous aime et je vous ai beaucoup désirée dans mon cœur. Jamais je n’ai aimé d’autre femme que vous.
    En octosyllabe et rime 20-100, verbiage d’un autre âge ou aube d’un nouveau jour ?

  60. Tendre la main pour qu’on te la coupe j’adore
    Bourrache que j’aime beaucoup par ailleur


  61. Au coin de la rue
    Mendiait un manant

    Mains dans les poches
    Et tout tremblant

    J’ai mis mes mains dans mes poches
    Y ai senti un sou

    En passant, l’ai jeté
    Dans son chapeau usé

    A ses côtés le vieux chien
    Un jappement a murmuré

    Je ne sais pas la couleur de leurs yeux…

    Leur regard, j’lai pas croisé

    Et j’ai remis ma main dans ma poche

    Vide…

  62. .

    Bonsoir à tous !
    Une pluie de poèmes tous plus beaux les uns que les autres ! Décidément, ce thème vous inspire. Je vais voir ce que je peux faire pour vous répondre 😉

    Je pense aussi au roman d’Olivier Adam.

    Sourire amusé et touché vers vos cadres à encadrer ou décadrer 😉 Ca m’a été vraiment utile 😉 Décision : pour l’instant, je le laisse dans le placard de Saumur;-)

    >silence pour toi Monique, merci pour tous ces beaux haïkus qui s’inscrivent au fur et à mesure de ta montée dans la nue ! On se sent habité 😉

    >Annemarie, je n’aurais donc pas signalé ce voyageur peu ordinaire pour rien 😉 Beau rebond avec Ferré !

    >ibo, je me fie ta sensibilité en tant que grand spécialiste de Saignon, j’ai ressenti la même chose que toi 😉 Je vais tâcher d’y revenir pour voir cette campagne en végétation 😉

    >belle écriture sensible, Duboisaymé ! Pourquoi ces derniers commentaires insultants vis-à-vis de Jean; je vais être obligée de les enlever?

    >lou, vertignieux poème ; c’est beau !

    >brigetoun, belle évocation et approche ; merci brigitte 😉

    >Honneur à St-Lô 😉
    Juste un fil rouge pour l’instant 😉 La pente est asez raide pour accéder là-haut ; tu es un bon grimpeur, thierry 😉

    >Tu es une grande sportive, leila, quel souffle dans tes mots et même pas essouflée 😉 Bravo aussi pour l’alphabet !

    >pierre, j’ai toujours été un peu rebelle et révoltée bien que ça ne se sente pas au premier abord;-) Ce vent libertaire gonfler 😉 J’aime ta façon de me décadrer à propos du cadre noir. Belle première phrase !

    >salade, tu me fais rire 😉 Je n’ai pas lu ces choses horribles sur les femmes ; il va falloir que j’y regarde de plus près et si c’est vrai alors …. 😉

    >Très beau retour poétique parmi nous et en originalité avec cette course cycliste 😉 Merci à toi, Alain.

    >marc, merci pour le beau poème de Hugo ainsi que pour tes haïkus sensibles tout en retenue 😉 Ok pour le cadre 😉

    >annick, et si on prenait un petit saumur avec ou sans cadre, bon séjour là-bas 😉 Très juste ce que tu dis à propos de la vision d’en bas ou d’en haut. Si différentes. Merci pour tes beaux poèmes tant liés à la vie et au vécu. Bises.

    >Christine, beau oui mais pas chaud 😉 Un joli petit exercice poétique sportif qui s’épure de plus en plus au fil de la montée 😉 Pas d’essais de couleur, je crains de barioler 😉

    >,jean , si original ton poème sur cette plante magique, arbuste de la lune;-)

    >Me doutais que t u allais rebondir sur le cadre noir, rachel rouletabille;-) Eclats de rire encore une fois ;-)) Je te nomme reporter détective de L’Oeil Ouvert 😉 Ca te plait ?

    >regard, très beau et bien senti, regard. Tu es en pleine élévation 😉 On pourrait presque peindre ton poème.

    >Joue donc avec les mots, francis, pas de problème 😉 Je vois que tu es enfin content… depuis le temps que tu attendais ça 😉

    >nath, fais comme tu sens quand tu viens sur ces pages, pas de souci. Chaque voix est différente ici et c’est très bien comme ça.

    >arletteart, juste remarque sur ce recadrage de pensée obligatoire 😉
    Un instantané subtil à propos de cet arbre nu qui résiste, merci à toi, c’est bien senti aussi.

    >bourrache en manque de bleu, bises vers toi 😉 Merci de calmer les esprits.

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    .

  63. Plongée dans le bleu de la nuit
    Plonger dans le bleu de la vie
    Plongé dans la nuit de sa vie

    Il dit :
    Au bout du chemin
    Là où s’arrête toute vie
    Se voit l’infini

    Il dit encore :
    Avec mon aimée
    Au delà du temps compté
    A jamais chanter

    Il sourit :
    S’assoir, contempler
    Ne plus voir, émerveillé
    Croire, éternité

    Il murmure :
    Encor cheminer
    Recherche de la beauté
    Rêver : te trouver

    Il se lève, embrasse
    du regard le très beau
    Plonge et disparait

    J’ai vu alors le soleil se lever


  64. Dans la balance
    Y’a aujourd’hui et demain
    Entre les deux la nuit

    Tout bien pesé, qu’elle vous soit belle, bonne et douce.

  65. Clin d’oeil à Salade :

    Voici les paroles ou lyrics de Fleur de blé noir interprétées par Théodore Botrel :
    Sur les bords de la Rance, où j’ons vu le jour
    J’ons la douce espérance d’être aimé d’amour
    Dans une métairie comme aide-berger
    Pour mieux voir ma jolie, je me suis gagé

    (Refrain)
    Ah ! Nulle bretonne n’est plus mignonne à voir
    Que la belle que l’on appelle Fleur de blé noir
    Non, non ! Nulle bretonne n’est si mignonne
    A voir que ma Fleur de blé noir

    Lorsque je l’ons croisée un soir dans le blé
    Si blanche et si rosée, j’en fus aveuglé
    Et ma lèvre ravie murmura « bonsoir »
    Salut à Vous Marie, la Fleur de blé noir

    (au Refrain)

    C’est dans les blés de même, par un soir doré,
    Que je lui dis : « Je t’aime, toujours t’aimerai »
    C’est dans les blés encore qu’au doigt je lui mis,
    Un quinze août dès l’aurore, l’anneau des promis

    (au Refrain)

    Allons, gars et fillettes, faucher les moissons
    Car les récoltes faites, nous nous épouserons
    Et puis dans la nuit claire, où tous rassemblés
    Nous danserons sur l’aire où l’on bat les blés

    (au Refrain)

    Vivant la vie heureuse que Dieu nous fera
    Attendons la faucheuse qui nous fauchera
    Quand vous verrez que tombe notre dernier soir
    Semez sur notre tombe des fleurs de blé noir.
    Quelques autres textes et paroles de chansons de Théodore Botrel:

    ça me va Capitaine le rôle de Détective : du moment qu’il y a des bêtises à faire je suis prenante.
    Dites ! j’ai rien compris aux histoires entre Jean et Duboisaymé. Je vous aime bien l’un et l’autre les amis et tous les autres dans nos diversités.
    Bises à tous

  66. Je voulais juste dire que l’on voit des trace de postmodernité (utilisation de certaine formes du passé pour s’oposer à la modernité toute puissante) dans l’architecture dés les années 50 mais c’est vers 1975 que ce mouvement s’est affirmé d’abord dans l’architecture puis dans l’art en général notamment en peinture à la fin des années 1970 début 80. En peinture ce mouvement a affolé les marchés de l’art pendant les années 80 où le prix des tableaux étaient multiplié par trois tous les six mois. Tout ça pour dire que l’ère nouveau avec des formes anciennes n’est pas si nouveaux que ça même pas du tout. Surtout qu

  67. Merci bourrache
    n’est pas icare qui veut
    certains n’en ont rien à cirer
    d’autres disent qu’il s’est fait désirer
    pourtant du labyrinthe au soleil quel dédale use
    des plus fortes aspirations nouées dans la passion
    une irréfragable envie de liberté assumée aux sommets

  68. Surtout quand le fond n’est pas à la hauteur d’une pensée contemporaine qui se limite à l’être là.

  69. >Duboisaymé, n’es-tu pas capable de discuter de sujets sur lequels tu n’es pas d’accord sans t’énerver et insulter. Personne ne comprend de quoi il s’agit.
    Le prochain commentaire injurieux envers quelqu’un que tu déposes, je l’efface. Ce serait quand même très moche d’en arriver là. Et si ça ne suffit pas, je te bloque pour entrer ici.


  70. Chûûûûtt …

    moi j’aime les dominos

    … et les mots de Jean.

    J’aime pas la guerre.

    Serait-ce dû à ma condition de « femme », de « mère » … ???

  71. Bourrache j’ai cru comprendre que tu connaissais la guerre ça c’est du petit lait tu ne crois pas? Ossiane je n’insulte personne je dis ce que je pense si ça ne te plais dis moi pourquoi.


  72. Là, Vincent, je crois que tu vas te faire bloquer… et qu’Ossiane va faire place nette … afin que chacun(e) retrouve une certaine sérénité …

    Ossiane, tu m’effaces quand tu veux … moi, j’vais dormir.

  73. Tu as raison d’y retourner Ossiane, ce sont des lieux anvoûtants oui c’est le mot envoûtants.
    _____

    Au petit matin
    L’adagio de la journée
    Quand la nuit s’efface

    Une lueur rose
    Lève le voile de la nuit
    Ecarte la brume

    Joli rendez-vous
    A l’aube d’un nouveau jour
    la splendeur des lieux
    ____

    Bonne nuit à tous dans le calme retrouvé.

  74. Il y a des bleus couleur ennuie
    Des bleus azur, marine et nuit
    Des bleus qui éteignent
    D’autres qui éclairent

    Dans tes yeux flottent ses temps-ci
    Une lueur qui n’est ni d’azur ni d’ennuie
    Mais qui donne à la nuit
    Les habits du paradis

  75. prendre appui
    dans les profondeurs
    du bleu de la nuit
    atteindre l’ultime

    rêve sur la falaise
    soleil de minuit
    petite fille dessine
    un arbre dans la vie

    dis mm
    c’est quand on arrive ?

  76. .
    >phil, superbe évocation bleue et plaisir de te voir ici;-) Je te sens heureux dans tes mots;-) Bises.

    >Nath, plaisir de te voir écrire à nouveau en beauté et réflexion;-)

    >Retour là-bas un peu repoussé mais certain;-) Merci pour ton poème en musicalité rose;-)

    >pascal, quel beau retour poétique tu nous offres sur ma planète bleue;-) Merci beaucoup;-) Arc-en-amitié;-)

    >véronique, je m’incline devant la délicatesse de ton poème et l’image de cette petite fille qui dessine. Belle idée!

    Bises aux derniers partis;-)
    .

  77. Clin d’oeil
    pour le beau livre d’Olivier Adam

    Monter toujours plus haut
    Dominer la terre
    Dominer la vie et ses passions

    Résister au vertige
    à la fascination du vide
    Résister à la facilité
    De ne plus jamais souffrir

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