Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Chemin de l’oubli
au-dessus des nuages
le toit des arbres nus
◊ Tout là-haut à Saignon …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Chemin de l’oubli
au-dessus des nuages
le toit des arbres nus
◊ Tout là-haut à Saignon …
.
Bonsoir à tous,
J’ai un petit communiqué à faire de la part d’Olga qui a envie de faire connaître une aventure humaine et poétique peu ordinaire dans notre époque si matérialiste et technologique. Voici donc le portrait qu’Olga fait de ce jeune homme.
» Très discret, mystérieux, solitaire mais à plein d’égards fascinant, j’essaye de le faire connaître à l’aide de mes petits moyens.
Vous trouverez ci-dessous le résumé de sa démarche telle qu’elle est présentée sur son blog par ses propres mots :
« Un beau jour comme les autres, j’ai quitté la France et depuis, tous mes jours sont plus beaux. Laissés derrière mes p’tits boulots, mes tunes, ma CB et mon studio. Seuls avec moi un stylo, un passeport, du papier, mes fringues du jour sur le dos
et depuis, je m’emmène comme ça, seulement au fil de mes mots.
[…]
C’est une initiative humaine. Une aventure, libertaire et poétique, entreprise en août 2001 et sans interruption depuis.
Le concept: Vivre et voyager sans un sou! Ni compte en banque, ni richesse mais, avec pour seul moyen de subsistance ou de troque: Les Mots.
L’auteur, qui depuis 7 ans déjà tourne autour du monde à stylo, au gré des seuls fruits de ses mots, raconte ici au jour le jour la chronologie d’une histoire qui ne saurait vouloir finir. »
Prochainement, une fois le récit des ses 7 années terminées, il continuera à écrire son aventure au présent.
Lors du printemps des poètes à Paris par exemple, là où je l’ai rencontré, il vendait des poèmes sur diverses tailles de papier qu’il écrivait sur mesure aux passants. J’ai cru comprendre aussi, parmi d’autres exemples, qu’il affectionnait tout particulièrement des formes de land-art typographique qu’il éparpille aux quatre coins du globe.
Par le biais des outils suivant, il archive peu à peu (sur son blog) le récit intégral de son périple passé, et donne à suivre (sur twitter) le résumé de son quotidien. (suivant ses possibilités, il tient aussi un blog Myspace, ou le fait mettre à jour par d’autres.)
http://toursdemots.over-blog.com
https://twitter.com/hqui
http://www.myspace.com/mescomcom
Contact : lhommequi@gmail.com
Bonne visite !
Ossiane
.
Falaise et vertige
Un surplomb dans les ténèbres
Silence, loin du monde
Formidable rencontre… Formidable expérience…
Que je suivrai assidûment.
Un poète, un passeport: l’aventure humaine, au plus petit et au plus grand dénominateur commun…
Poète, vos papiers!
J’aurais pu, d’un clic et d’un lien, vous faire partager le verbe de Léo Ferré… La musique de ses mots, la poésie de sa rage… Ses cheveux, son regard, ses mains sur le piano…
Mais souvent l’abondance de liens distrait souvent mon plaisir de vous lire, toutes et tous.
Alors pour une fois, goûtons ses mots, tels qu’il les a écrits, avant de les chanter. Lisons-les…
Le Capitaine Haddock serait jaloux de ces métaphores!
Bipède volupteur de lyre
Époux châtré de Polymnie
Vérolé de lune à confire
Grand-duc bouillon des librairies
Maroufle à pendre à l’hexamètre
Voyou décliné chez les grecs
Albatros à chaîne et à guêtres
Cigale qui claque du bec
Poète, vos papiers !
Syndiqué de la solitude
Museau qui dévore que couic
Sédentaire des longitudes
Phosphaté des dieux chair à flic
Colis en souffrance à la veine
Remords de la Légion d’honneur
Tumeur de la fonction urbaine
Don Quichotte du crève-coeur
Poète, vos papiers !
Spécialiste de la mistoufle
Émigrant qui pisse aux visas
Aventurier de la pantoufle
Sous la table du Nirvana
Meurt-de-faim qui plane à la Une
Écrivain public des croquants
Anonyme qui s’entribune
À la barbe des continents
Poète, vos papiers !
Citoyen qui sent de la tête
Papa gâteau de l’alphabet
Maquereau de la clarinette
Graine qui pousse des gibets
Châssis rouillé sous les démences
Corridor pourri de l’ennui
Hygiéniste de la romance
Rédempteur falot des lundis
Poète, vos papiers !
Ventre affamé qui tend l’oreille
Maraudeur aux bras déployés
Pollen au rabais pour abeille
Tête de mort rasée de frais
Rampant de service aux étoiles
Pouacre qui fait dans le quatrain
Masturbé qui vide sa moelle
A la devanture du coin
Poète, … circulez !
Léo Ferré
Je vous embrasse.
Saignon.
Un peu le centre du monde lorsqu’on y touche terre.
Ta 3ème photo, Ossiane, permet d’en saisir l’essence.
Nous y retournons fin Mai, pour la 10ème fois, année après année.
La campagne autour de Saignon est l’une des plus belles que je connaisse.
Partir sur les traces des chemins de muletiers.
Se perdre dans les odeurs enivrantes des herbes aromatiques.
Caresser la pierre partout présente.
De l’indicible mais tellement de bonheur à chaque fois.
Ce rocher, en haut duquel on a envie de crier la beauté des choses.
à contre jour
arbre en haut de la colline
qui te fait de l’ombre
Falaise lion de pierre à tailler
le jour sort de la nuit
le mystère y renait
Falaise lion de pierre effrayant
Dans le froid du matin
l’escalade éclairée
l’œuvre d’art en suspens
Falaise un sphinx dans les ténèbres
et le vertige vous prend
jusqu’au rugissement
Falaise aux questions qu’il vous pose
dans vos mots escarpés
dans la vie qui bascule
la nuit guillotinée
Jolie l’histoire de ce poète voyageur !
Belle journée à tous
menace
ou solide protection
où accrocher nos rêves
perdus contre la tombée
de la nuit
Quand j’entend falaise, je pense saint Lô
je sais ce sont des fadaises, un mot qui éclot
le récit de ce poéte itinérant est bouleversant
où qu’il se tourne sa vie est à un versant
quelle liberté d’aller ainsi au gré des mots
et l’escalade vers le ciel en compagnie de léo
il y a des matins plus beaux que les autres
celui ci en fait partie puisque je ne me vautre
Truculence et richesse, nous éloignent de la bassesse
et au fil de l’humeur ne déclenche plus qu’ivresse
les mots entétants sont bien ceux qui nous nourrissent
point de biberon cependant et faciliter la glisse
alors tant pis si le chemin est raide, la pente est sublime
rien n’est rectiligne les lacets s’enchaînent et je trime
Oui je trime pour atteindre les étoiles
L’arbre prie sur ma cime et je hurle d’effroi
Lorsqu’un enfant assis au pied des fondations
L’enfance zébrée de pluie des cravaches qui le noient
Jusqu’à régler ses comptes à l’automne de sa vie
Parle d’amour dans un cri, les mots ensanglantés.
Les mots sont presque doux à se lire en gravure
Sur la pierre qui se brise sur les versants friables
Le sol est sables mouvants, la falaise cueille le temps
Pour s’offrir un printemps sur un lit de limons.
Le chemin est étroit et la côte escarpée
Je regarde le ravin du haut de la falaise
Et je me sens oiseau attiré par le vent
Rêverie de mon cœur, un voile devant les yeux
Les saisons une photo et l’œil danse des nuages.
La brume aussi opaque qu’une peinture métallique
Avec de longs couloirs comme muraille de Chine
Un homme marche quand m^me bien que le cœur oiseau
Se voit en haut du ciel jeté du haut de l’arbre.
Dans le mystère d’une vie, il y a les visionnaires
Il y a l’enfant qui pleure, la mère loin de ses yeux
Il y a le monde en route et les hommes en déroute
La main du conquérant et les mains des géants
Chargés de douces richesses, le visage souriant
Le cyclope des falaises est géant, ogre doux
Avec un OEil Ouvert sur les misères du Monde
C’est là-haut qu’il préfère nicher près des étoiles
Pour parler à la nuit et embrasser le jour.
S’est affranchie du cadre la mer au bleu d’azur
Elle murmure douces vagues et revendications
Un regard sur le monde et subtiles rêveries
A soufflé sur les voiles la liberté fragile
Et le cœur en écho lui écrit un baiser
A la manière des fées.
Salut Capitaine!
L’image épurée
La beauté de l’univers
Cadre au fil ténu.
Tout ça sans reprendre son souffle, c’est de l’apnée ou je ne m’y connais pas :)))
A l’aise avec les images
pas au bord de la rage
entre noir et bleu
avant que le liseré rouge
la ligne d’horizon ne bouge
à ces silhouettes fantomatiques
pas de rire sardonnique
pas de mont chauve
là où moussorgsky skie
pas de halte non plus
juste une montée continue
vers les nuées ardentes
qui embrasent la pente
porte à l’incandescence
le verbe dans sa décence
Sans cadre, l’image est comme l’arbre, nue, en sa prime naissance.
Spontanéité, vivacité.
Ceci dit, j’aimais bien le cadre
mais depuis que poussée
par un vent libertaire,
chère Ossiane,
tu aspires sans doute aux larges horizons
et ne pas être génée « aux entournures »!
Décence, du regard qui s’abaisse
Tracé des croisillons de la toile
Parure de reine dans un harem
Où le mâle sévit.
Le verbe arrogance et la femme une proie
A couvrir de bijoux le corps embrassé derrière la falaise des hauts murs.La pierre est joyau de prisonnière.Mais jusqu’où porte sa voix?S’uniront-elles ou le combat inutile??
La tour, prend garde!
Mais quelle est donc la vraie origine de cette expression?
Pour oser sortir du cadre, il faut savoir en payer le prix.Le cœur nu et l’arme au point en fin de phrase.
Le berger est seul
Il escalade la falaise
Pour voir les moutons.
Ils bêlent,l’homme écoute
Un chien rassemble les brebis
La vallée s’éveille.
par ailleurs, pour celles et ceux que ça intéresse, Nietzsche a écrit des choses horribles sur les femmes.
Aux entournures de phrases faut il accoler les enluminures d’extase
sortir du cadre ou décadrer n’est ce pas honorer la liberté absolue
ne plus se sentir tributaire d’une quelconque bordure
je crois qu’il doit s’agir d’un mot célébre de l’histoire mais je n’en suis sûr
je me rappelle bien le, peut être vrai, à la bataille de Poitiers du dauphin vers son père Jehan le bon « père gardez vous à droite, père gardez vous à gauche » on sait comment celà se finit, dans les geoles anglaises, en poésie mais aussi avec la création du franc pour affranchir les princes emmenés en captivité car franc c’est libre en vieux françois.
Leïla gynécée qui a pu dire ça mais c’est merveille en somme ;)))
comme une flamme fossile
d’une falaise aux fourches des sources
l’arbre lèche le ciel
Quelques haïkus comme des pas vers le sommet, pour un rendez-vous avec le sublîme.
____
Marcher et rêver
Tout assoiffé de connaître
Les yeux grands ouverts
Jusqu’au bout du monde
Tout en haut de la falaise
Et toucher le ciel
Mots en bandoulière
Poésie et aventure
Désir de poète
Seul à la rencontre
Du beau, de l’imprévu
Communion ultime
Au bout du chemin
Point d’orgue au dessus du vide
Instant de bonheur
Regard éphémère
Etat de contemplation
Jouissance sublîme
_____
La promenade nous conduit vers ces lieux extrêmes là où seulement nous avons une sensation de liberté.
Et un haïku de Issa noté parce que si beau et si vrai
« Ainsi en ce monde
au-dessus de l’enfer
on admire les fleurs »
Les fleurs de poésie ont coeur de gynécée et l’arme qui affleure des stigmates sous la pluie.
Les fleurs de l’univers sont des enfants qui meurent le ventre tout ridé
Les fleurs dessus la lande ont le langage des tombes inscrit comme un nombril au ventre des mères sans nom
Le soldat inconnu, le regard de sa mère a su comment se taire, la larme retenue.
Le bleu sombre des nuages rend l’arbrisseau plus triste
La prière des rameaux gémissement d’artiste
Un accent circonflexe sur une lettre abîmée.
C’est au dessus du monde
Qu’on entend mieux qui pleure
Qu’on entend mieux qui meure dans un râle qui supplie
Au dessus de l’enfer la vie est citadelle et pierre à protéger
Qui a dit que la pierre était roc immuable
Reviens demain l’hiver aura creusé les joints
Reviens en plein été, dans les failles tortueuses
Y poussent de petites fleurs comme mouron des oiseaux
Bleu, orange clémentine bel de bel comme Annick
Enserrant son doudou en écrivant l’amour
A l’horizon de feu (3ème photo), émergeant des nuages
Et donc la vie plus forte que le gris des falaises… de l’oubli.
Un jour, si quelqu’un volait tous les mots de la terre…Que deviendrais-je?Mais que deviendrais-je?)
Très juste Salade, mais nous ne sommes pas des dieux;-)et lui nom plus;-). Pour qui voudrait connaître un peu plus Nietzsche : Nietzsche et la philosophie par Gilles Deleuze – Qadrige/Presses Universitaires de France – Aout 1999 – Un livre très intéressant.
J’ai imprimé l’alphabet sur la pierre oubliée
A comme…Amour
Caresse de l’Amour
Le silence dans une étoile
Se savoir aimé(é)
B comme Baiser
Lèvres, de ta douceur
Se délecte ma pensée
Les soirées de neige.
C comme….caresse
Comme caresse d’aile
Une colombe sur mon toit
Qui me dit « JE T’AIME ».
D comme départ
Un train s’éloignait
En éventail, sur le quai
Ma main te pleurait.
E comme école
L’enfant terrible lit
Il me sourit, dira-t-elle
Qu’elle m’aime quand m^me?
F comme fanal
Derrière la lucarne
Lanterne de mes nuits sans lune
Le visage du vent.
G comme le gui
Écrire son prénom
Raison, ne l’efface pas
D’une branche de gui.
H comme harde
Bruit dans le sou-bois
Dans la harde je reconnais
Les yeux de ma biche.
I comme ivresse
L’ivresse n’a de sens
Que si la tendresse tempère
Le flot des passions.
J comme jasmin
Ô rosée d’hiver
J’ai bu dans la fleur le ciel
Alger refleurit.
K comme Khôl
J’ai cerné mes yeux
D’un liseré d’étoiles noires
Moi, la favorite.
L comme Lune
Une lune clémentine
Où les parfums de la noce
Embaument le chemin.
M comme Moi
Paraître, apparaître?
Haïku de l’égocentrisme
Et du don de soi.
N comme Nuit
Nuit de silence
L’Amour de ma vie
Un bruit de pas….lui!
O comme oiseau
Hasard, ciel des Dieux
Une colombe, un goéland
S’adorent pour toujours.
P comme parfum
Le nez enrhumé
Aimer ton odeur quand même
Ton corps contre le mien.
Q comme Q
Sein, fesses et beau Q
Un breuvage d’obscénité?
L’Amour partagé.
R comme rêve
Rêve propitiatoire
Tout partager avec toi
Coeur, corps et esprit.
S comme soirée
Soirées d’écriture
L’esprit n’est-il pas repu
Des pluies de chagrin?
T comme tiroir
Des tiroirs hier
Un tiroir pour aujourd’hui
L’Avenir en marche.
U comme unique
Unique son sourire
Un regard me dévisage
C’est le soleil d’hiver.
V comme valse
Je valse dans ses yeux
Violon sous ses doigts qui m’aiment
Voyage de la Nuit.
W comme wagon
Wagon de Pologne
L’enfance n’a jamais quitté
Les fils barbelés.
X comme Xylophone
Alors je lui joue
Des notes qui tintent le bonheur
Hors des bruits du camp.
Y comme yeux
Un regard que j’aime
Une petite voix qui dit
Je t’ai rencontrée.
Z comme zéphyr
Douceur dans ton cou
Je suis le zéphyr qui passe
Ici, maintenant.
Au commencement était la lettre
Puis vinrent les maux en faire un destin
Longs sillons ratissés de complaintes
Qu’en ses feuilles mortes l’automne entretient
Le printemps orthographie l’Amour
Bourgeonnant comme fleurs de cerisier
La belle saison s’emplit de mots doux
Les lettres s’illuminent, tressage de vie
A comme Amour, ce n’est qu’évidence
Qu’au trône de l’alphabet s’assied splendide
Le A en habit de velours
Comme l’arbre sur la falaise.
La falaise
Comme une vague déferle au pied d’une falaise
Un bruit de pédalier de chaînes et de roues
Attire les spectateurs sur le bord de la route
Le peloton groupé agité comme la houle
Attaque le dernier col pris dans un bain de foule
Lancé à vive allure sur la route qui s’élève
Ainsi qu’un t g v traverse la campagne
Les coureurs roue dans roue attaquent la falaise
Les visages se crispent les muscles se font dures
Les spectateurs devant leur poste vivent leur malaise
Les spectateurs debout ne restent pas de marbre
Quand passent devant eux tous ces beaux corps d’athlètes
Ils leurs offrent de l’eau ou leur jette à la tête
L’effort est épuisant les muscles se tétanisent
Pour avoir un peu d’aise ils s’élèvent en danseuse
Alain
La source tombait du rocher
La source tombait du rocher
Goutte à goutte à la mer affreuse.
L’océan, fatal au nocher,
Lui dit : – Que me veux-tu, pleureuse ?
Je suis la tempête et l’effroi ;
Je finis où le ciel commence.
Est-ce que j’ai besoin de toi,
Petite, moi qui suis l’immense ? –
La source dit au gouffre amer :
– je te donne, sans bruit ni gloire,
Ce qui te manque, ô vaste mer !
Une goutte d’eau qu’on peut boire.
victor Hugo
quelles écritures, clin d’oeil bel, leila,
il est beau ce texte de V. Hugo, Marc..
Une falaise est une vue
Tellement différente
Quand elle se regarde
Du bas
Quand elle se voit
Du haut
Et l’entre deux
En chemin
Il serpente
Une larme doute qu’on laisse choir
Une autre coûte qu’on aimerait taire
Et le rocher se fait glissant
La source parle et l’assourdit
Tant et tant qu’il se met à boire
Comme boit la mer sous le soleil
Dans un regard l’âme du soir
Pour que l’aube dessus le rivage
Dessine la plage et la falaise
Qui prient la terre d’aimer
Le chant des coquillages.
bouche des roches sèches
est-ce le son des lacets
ces gouttes sous les bras
le chemin est abrupt
mais incontournable
pour embrasser l’aurore
bonne journée à chacun
Pour embraser l’aurore ne pas choisir une embrasure
mais monter contempler du plus haut qu’il se peut
et tomber juste à pic dans les effluves roses du matin
au point d’avoir la bouche séche devant tant de beauté
Coucou !
Fait beau chez vous ?
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Froid
Matin bleu,
Aube naissante,
Chemin faisant
Montant lentement
Les marches plates
A l’assaut…
De la Tour de Babel
Dressée au sommet,
Comme une citadelle
…
Oubliés les langages
Les hommes dispersés,
Plus personne n’est resté
Le règne du silence
Plane sur les arbres…
Seul le vent froid
Fait trembler
Les banches nues…
Dialogue sans fin
Dans le bleu
Du petit matin
Froid.
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeees au soleil !
Parmi les milles fleurs des rameaux de ma mère
J’attendais bien fermé que trépasse l’hiver.
Au printemps, mon père prodiguait sa semence
Au vent. Le bourdon à l’aérienne danse
Posa un temps ses pattes sur ses tépales
Et s’en vint s’abreuver sur ma fleur de nectar.
Lors ma cruche s’enfla en forme d’œuf vert clair
Au sommet de ma baie la marque des pétales,
D’une blancheur de perle quand revient l’hiver,
Passe la lumière dans ma bulle de verre.
Grive draine affamée en neige de janvier
Me gobe en un éclair, me sert de charter
Au dessus des nuages, un chemin oublié,
Elle me largue sur un arbre loin de ma mère.
Sûr j’ai eu du bol car j’aurai pu choir au sol
Au grand jamais je ne peux pousser sur la terre.
Ma destruction est prôné par un édit fol.
Il faut le dire je suis anticonformiste,
Et ne suis pas soumit au géotropisme,
Moi seul croît en tous sens même vers la terre
Quand les végétaux s’élèvent vers le ciel.
Un an pour creuser l’écorce de mon suçoir
Et puis encore un long hiver de veille,
Et voilà qu’enfin apparaissent deux feuilles.
Je suis patient certains disent même très lent
Pour faire deux feuilles de plus il me faut un an.
Mon suçoir sur la branche va à reculons
Afin de contrer le grossissement du tronc.
Je suis le seul végétal rond comme un astre
Avec les seules baies blanches de la nature.
Toujours vert, je suis l’arbuste de la lune
Plante magique pour la bonne fortune.
si vertigineux
tellement périlleux
mais si bouleversant
Le message reçu par le capitaine était alarmant : le cadre noir avait disparu.
L’enquête avait commencé dans les plus brefs délais. Il avait été aperçu pour la dernière fois dans « Résonnance ». Depuis, plus rien. Folle d’inquiétude le capitaine avait envoyé ses meilleurs limiers aux 4 coins du monde.
Le matelot Lou avait été missionné aux Etats-Unis . Elle ne s’était pas fait prier car cela la changeai t de la corvée de pont. On lui avait également indiqué un dentiste de renommé pour régler définitivement ses problèmes de mastication récurrente.
Neyde parcourait le brésil à la recherche d’indices probants.
Bourrache DUPONT et Bourrache DUPOND opéraient en Belgique. Elles pouvaient compter sur l’appui précieux de Duboisaymé.
Monique, quant à elle, était au repos car la dernière mission l’avait fortement ébranlée.
La Toto, qui avait chipé la perruque blonde et les lunettes noires de Monique, s’envolerait pour le nord très prochainement afin d’apporter aide et soutien psychologique aux deux Bourraches. Elle préparait activement sa petite valise en ayant soin de dissimuler à ses compagnons son petit « champignon hallucinogène ».
Christineeeeee devait rejoindre Thierry à Toulouse . Toutefois, le comportement de cette dernière était assez étrange voire bizarre. Thierry informa immédiatement le capitaine de la métamorphose de notre cavalière. Le capitaine lui intima l’ordre de la surveiller de plus près.
Les recherches s’avérèrent infructueuses aux Etats-Unis, au Brésil, et en Belgique.
Leila avait été chargé de codifier les informations transmises au capitaine.
Munie d’une harpe les messages commençaient toujours par :
– Ah je ris de me voir si belle en ce miroir !
Réponds moi ! réponds moi ! réponds donc !
Ce à quoi le capitaine répondait invariablement :
– Ca va Leila , Je t’entends. Tu peux arrêter maintenant. Moins fort s’il te
plait !
L’étau se ressérait à Toulouse où Thierry passa plusieurs nuits blanches à suivre sa comparse.
Chaque soir à minuit pétante, Christineeeeee , dissimulée sous un drap blanc afin de demeurer incognito, prenait le train de nuit menant à Saumur.
Thierry dut se pincer pour y croire (aïe !) quand il découvrit :
http://www.cadrenoir.fr/
L’affaire fut classée sans suite.
Le joyeux équipage s’octroya quelques jours de repos avant de repartir pour de nouvelles aventures.
Et c’est ainsi que le mystère du cadre noir fut résolu.
Signé par notre reporter Rachel Rouletabille
Et si la toto allait rejoindre son rv au cadre noir de Saumur…
AVIS A LA POPULATION !
La nouvelle série…. « CADRE NOIR »…
Vous a été offerte par
RACHEL !
En vente dans toutes les gares,
même celle de Saumur !
Qu’on se le dise !
Biseeeeeeeeeeeeeees de la fantômetteeeeee masquéeeeee !
montée
vers les ruines de la nuit
contre
l’envol nébuleux
des pensées mal-céantes
seule
la coupure sèche
d’un soleil couchant
à l’horizontale
convoque
les arbres
au parler vrai
celui
des brumes singulières
tel
un désir d’eau
au cosmos
mêlé
dans le grand bleu des profondeurs
Suis-je si moche?
je ne peux m ’empêcher de jouer à ce petit jeu :
faLaise
faDaise…
mais je veux surtout m ‘attarder sur le rendu photographique et apprécier ces paysages sans …encadrement 🙂
Mais non ma petite Leila. T’as ti oublié la Castafiore dans Tintin et son air favori « L’air des bijoux de Faust » ! (sourire)
pour ma part l’épais cadre donne de la profondeur
et sans cadre du relief
je préfère sans…
la tête dans les nuages
les pieds sur terre
le corps grêle souffre
bonne soirée à chacun
belle série d’Haiku Monique
et merci pour tes gentils mots
Deux Bourrache en même temps super merci Rachel. Leïla tu sais bien que tu es la plus belle.
C’est encore haut dis
La lumière de toi
Ton visage si tendre
Ta main dedans la mienne
Et notre baiser de vrai
Je suis fort fatiguée
C’est encore haut dis moi
La route vers la lumière
M’a tellement épuisée
En haut de la falaise
L’arbre a poussé son ciel
Il se vole les nuages
Doucement en beautés
Il est seul tout en haut
Lui manque sa moitié
Il contemple le ciel
Et il croit en demain
Mais aujourd’hui a froid
Va t-il sauter du haut
L’arbre qui a tant gravi
Non il a tant souffert
Alors autant se vivre
On s’absente, on s’absinthe, le rayon vert paraît
le grand saut depuis la falaise, cabré ou cambré
pas le cambre d’aze près de san pere del forcats
et puis on découvre qu’on est mêlé à son corps défendant…pas les flots
à des histoires étranges du genre qui à la nuit dérangent
devront nous faire le deuil de ce cadre noir qui entourait comme halo
de saumur il ne restait plus que l’appelation incontrôlée
et certains commençaient même à trouver la note salée
mais de cette quête naîtrait une nouvelle solidarité
en passant tous avaient profité d’une belle hilarité
Le plus cruel d’une vie
C’est quand en grimpant
Sa falaise
A force de sueurs et vertiges
Arrivé en tout haut
Se dresse une autre falaise
Plus haute encore
Il faut mettre de la craie
Sur ses deux mains
Et s’armer de courage
La fleur aux dents
Si c’est possible encore
Sur la main de la falaise
Elle avait gravé son prénom
Et l’avait baisé sa paroi
Tout de tendre
Et le temps avait effacé
Son calice tout offert
A fleur de peau
Du tout profond
Comme elle aime
Aimer sans jamais oublier
Fil de ma vie
Accroche moi
Lâche moi pas
Attrape moi
Indicible beauté
Sensuel murmure
Ennivre moi
Tout en haut
Là haut près des nuages
Se vit l’arbre du sage
Sacré si grand
Il affronte les tempêtes
Se couvre des premiers flocons
Les fleurs du printemps sont pour lui
C’est un arbre qui sait aimer le temps
Et le pélerin et son bâton
Lui rendent hommage
En gravissant le chemin de la vie
Celui qui est tellement lourd
Bien plus encore qu’éprouvant
Celui qui permet de voir
Marche après marche
Ce qui ne se voit pas beaucoup
La rareté dans la lenteur
Se laissent cueillir sur se belles branches
Et l’être pensant s’enserre son tronc
Ils s’aiment tant
C’est beau Ossiane !
J’ai lu ton alphabet de vie LEILA , c’est superbe de s’y laisser transporter !
Et puis, je ne peux tout lire, trop tendance à m’éparpiller … J’ai du mal à me recentrer sur l’essentiel, plutôt en fragilité … Alors je trie, je balise pour ne pas me perdre… Mais je passe parfois picorer des images et des mots et m’en imprégner …
Bonne soirée
Au milieu des falaises s’élève de ginguois
Une tour déshabillée par des siècles d’érosion
Y vit l’âme d’un roi au plus près des tempêtes
Au plus près de la mer, en haut des landes vertes
Bousculées par le vent et parfois c’est sa voix qu’entend
Depuis les quais le village de pêcheurs
Une voix qui compte les heures et les fleurs de colza
Les pommiers sont en fleurs, le moulin centenaire
Abrite un cormoran.
Le long des côtes au calme lourd
Le ciel est gris, le vent s’étire
Su des kilomètres sa voix
Se lamente et scande à ces pieds
De roche blanche sous la lumière
« Toi le roc que mon souffle abat
En quelques ères de destinée
Toi rive érodée par ma joie
La danse folle de mes cerceaux
A tes pieds j’ai laissé le poids
De la mesure de mes notes
Si aucune mer ne mouille le bas
Falaise morte, tes hauteurs
Arches ou pinacles pour mes vers
Porteront la vie jusqu’aux cieux.
Pour ne pas se mourir d’être
C’est bon de monter la falaise
A la mesure de chaque jour
En se plantant sa tente son jour
Sans regarder le tout là haut
Qui peut faire peur bien trop
Se contenter de marcher
Suffit bien largement pour se grandir
Jour après jour
Son jour
Et un jour penser éclore d’être
Ecarquillé plus encore
En amour
Avec une telle lumière au matin d’un jour
Nous aimerions que le temps s’arrête.
La haut sur l’oppidum
Le ciel se donne en spectacle.
Assis sur les plus hauts gradins du Luberon,
Le moindre son se fait précis,
Monte de la terre pour venir vers nous
Tel un accord sur une corde au théâtre d’épidaure
Plongé dans le flot des nuages bleus
Sous le regard attendri des dieux.
Bonne nuit, Monique, à fort bientôt.
Merci Annick ,très bonne nuit à toi aussi je t’embrasse. Les belles images d’Ossiane devraient nous aider à nous endormir dans une athmosphère douce et tranquille.
L’escalier fut monté longtemps
A la force du temps
Et tout en haut le corps s’endort
Paisible
Il a réussi le voyage du temps
Sans rien chercher d’autre
Qu’à survivre
De vivre
Il gravit la falaise, le vent parlait aux âmes dispersées dans la brume.L’escalier serpentait menant jusqu’aux hauteurs au bout desquelles l’abîme hurlait à l’infini.
L’homme s’assit sous un arbre et parla aux rameaux.Lorsqu’un rameau fragile sous la puissance du vent, dans un gémissement se balança tenu à la branche couleur de faîne d’un fil….ténu.
Son regard attiré par un balancement dont il ne put souffrir la danse du fil macabre, l’homme reprit le rameau et délicatement le remit sur la branche dans un ultime espoir de voir sur l’arbre nu en haut de la falaise, éclore des fleurs nouvelles mais le tronc était mort brûlé par la tempête, la foudre avait tenu à exprimer sa loi…ou sa voix?
Avec l’espoir fou et toute son utopie, l’homme caressa le tronc, alors étrangement d’une blessure une bête, oui une bête à bon dieu sortit d’on ne sait où, Pierre-c’était son nom au monsieur- s’exclama joyeux
-Ah quel enchantement madame la coccinelle, si haut! cet univers n’est vraiment pas le vôtre
-Je sais, je sais, je venais comme un ange parler avec vous.Elle fit frémir ses élytres, ses ailes portaient sept point noirs.
Pierre ému et heureux croyant reconnaître en la coccinelle une amie, tout espiègle se mit à lui chantonner une comptine printanière:
-Un nid tout rond rempli de feuilles
Sert de lit à la coccinelle
Coccinelle tu t’es égarée
C’est à l’oiseau cette maison!
Là dessus la coccinelle aussi espiègle que lui se prit au jeu et rétorqua:
-Oh! je me croyais sur les roses
C’est le brouillard ce polisson
Qui a changé toutes les choses
L’oiseau mange’ra mes pucerons
Je croquerai ses vers de terre.
Pierre de plus en plus heureux et le cœur envolé ajouta:
-Les vers gliss’ront sur tes élytres
Ma coccinelle écervelée
L’oiseau préfére’ra s’envoler
Que de gober un chapelet
De frêles pucerons translucides
La bête à bon dieu s’envola alors et se posa sur le bout de son nez comme si elle donnait à son nouvel ami un baiser et la voilà qui chante à tue-tête:
-Terre voici venir le printemps
Il va réchauffer les nuages
La pluie sur l’eau ira pleurer
Dans le pré son précieux message.
Pierre redescendit la falaise et sans regarder l’abîme il palabra jusquà la vallée avec Dame Coccinelle.
Voilà, c’était l’histoire de l’aube.Pierre va bientôt se réveiller.Ses paupières s’ouvrir comme les ailes d’un coléoptère en vol vers un nouveau jour.
Dans l’aube blanchissante
se découpait son ombre intrusive
c’est que de cet éperon nu se dégageait
une telle impression de sombre puissance
piton pas dépité qui nous a bien appâté
Dans le jour rosissant
qui donnait bien un semblant de vie
s’éveillait à sa vue noire et massive
plus qu’une envie au delà de la sénescence
en avait il vu grimper à son nid d’aigle
des pénitents en guise de repentance
évitant dans les virages de trop s’attarder
Dans l’horizon brumeux
réhausser d’une ligne écarlate
la montée des périls
se fait soudain plus subtil
il n’y a pas d’épate
dans ce promontoir
sorte de promenoir
qui la nuit effraie
et le jour rassure
Des pas sur la falaise où les ombres assises
Contemplent dans l’abime deux routes à emprunter
Rachel arrivée là professeur Tournesol
se demandait encore en cogitant tout bas
Le cadre paraitrait-il à son espace fidèle
Le verrait-on ou pas border l’oeuvre immortelle
Faire briller la lumière faire ressortir l’éclat
Il se munirait d’ailes si l’oeil n’en voulait pas
La falaise retira le manteau que la nuit
Avait offert au corps du jour frais endormi
Le soleil se leva et le cas dressé là
S’était fait aigle noir sacré qui s’envola
Le professeur Tournesol ne s’était pas trompé *
* A suivre : dans « l’Affaire Tournesol », où notre héros a affaire aux bordures ( vrai !)
PS: j’aime bien le cadre
belle journée, pour chacun, je pars quelques jours,
l envie de m arrêter au cadre noir samedi soir vers 20 H 30, comme ça, histoire de voir, ce joli cadre..
BISES.
l’arbre à pain de sucre
l’ascension du tournesol
brillants de rock star
Tiens, on n’a rien écrit sur Théodore Botrel.
Coupable pourtant d’une chanson, chère Rachel.
Gueuler des cris d’amour contre la falaise
Afin que percute loin les résonances
Franchissent les cadres nous trouvent ensemble
Sans trêve, cent rêves venus de l’enfance
Dansent ici si beaux, l’écho les relance
Nous trouve ensemble affranchit des cadres
La fée Mélusine
De par les bois chassant, Elinar, roi d’Ecosse
S’approcha d’une fontaine où s’abreuvait sa reine
Les lia un amour, des noces et un serment
Que le roi dut souffrir , s’absenter lors des couches.
D’Elinar et Persine naquirent trois beautés
Petite fée Mélusine, Mélior et Palestine.
Issu d’un premier lit, le fils du roi, jaloux,
Prénommé Mataquas, attisa chez son père
Tous les tourments du doute
Mit les pas de son père sur le sol du parjure.
Persine fut courroucée par la parole manquée
Elle quitta son royaume, partit en Avalon
Sur la montagne fleurie, Persine mena ses filles
« Voyez là-bas mes filles, la lointaine Albanie (en Ecosse)
Je vous raconterai, avant l’éveil du jour
Chaque matin le malheur de la promesse lésée
La promesse de votre père, qu’il n’a pas honorée.
Mélusine à ses soeurs suggéra une prison
Où enfermer la faute, qui accablait leur père
Mais Persine en colère sanctionna les trois fées.
L’aînée devint serpent, condamnée à errer
Entre bocages et forêts au bois des Colombiers
Quand la frêle Mélusine serpentait chaque samedi
Le restant de sa vie
Tandis que Palestine suivait les cygnes blancs
Un jeune seigneur errait sans fief et sans fortune
Triste pour avoir occi, à la chasse en Poitou
Le comte de ces lieux
Il croisa Mélusine à la fontaine un clair de lune
Elle lui offrit un fief, celui de Lusignan
Raymondin l’épousa, ils enfantèrent dix fils
Tous de noble lignée portant une tare de naissance.
Au premier une griffe de lion sur la joue
Au second un oeil plus haut que l’autre
Suit un cadet à l’émail fou
Avec une dent de plus d’un pouce
Le quatrième a un oeil pers
Et un oeil complètement rouge
Au cinquième des oreilles de chien
Et le sixième frère un gros nez
Au septième une allure de singe
Côtoyant un frère transparent
Le chevalier haut comme trois pommes
Chevauchait sur son destrier
Alors que du haut de son château
Le dixième frère portait sa longue langue jusqu’à terre.
Comme sa mère avant elle, Mélusine femme serpent
Dut à son époux réclamer une promesse
Ne jamais la croiser chaque samedi de sa vie
Le frère du roi, jaloux, médit à son oreille
« Votre femme, mon frère est infidèle
Chaque samedi, c’est interdit! »
Le roi ne put calmer la fureur due au doute
Il mit son oeil à l’huis, creusé à coup d’épée
Découvrit Mélusine mi-femme, mi-serpent livrée à sa toilette
Dans l’eau de sa baignoire.
Dans un plaintif envol, la fée hors de son bain, devint esprit errant
On conte qu’elle revenait caresser ses enfants
Le roi inconsolable se fit ermite à Montserrat
A Lusignan, nul ne saura séparer le vrai du faux.
Ô brouillard de la mer, merveilleuse Mélusine
A Parthenay, à Lusignan, à Saint-Maixent ou à Vouvant
Fée en Loire ou Gironde, aux ailes de démon,
Tu es au clair de lune ce qu’est la brume au jour
Beauté jusqu’au nombril, à la queue de serpent
Te voir dans la lumière, n’est que rêve et discours.
Eglises et cathédrales, chapelles et abbayes
Bâtis au clair de lune, avant le chant du coq
S’érigeaient par tes soins et l’aide de farfadets
Petits gnomes et lutins
Il restait en suspens, l’ouvrage mis à nu
Par le regard des hommes
Il manque ainsi une fenêtre à Merrigoute
La dernière pierre de la flèche de Niort ou de l’église de Parthenay
Quelqu’un a cru à la Rochelle
Surprendre dans un friselis de feuillage
Ta silhouette face à la mer
En haut de quelques tours de garde
Mais ceci est…
Un mystère!
Comme la falaise paimpolaise))
http://www.youtube.com/watch?v=AInAkk1anZE
L’arbre mort tient encore
Au creux de la pierre
Survivance indécise
Sur le chemin des brumes
Cadre ou non cadrée l’idée se recadre!!!! en pensée
Salut! Poètes
faisons table rase
des sommets à conquérir
des comptes de faits
faisons table rase
des amusements de façade
des murailles de chines
tu vaux mieux que ça
tu mets l’usine à pain paul
j’enjambe les hauts croques
passoire à rêves
cents trous au cul du ciel
le chinois en cuisinne
jajajejeja
noiseuse en bas de falaise
c’est bien du chinois
étron patron – ne manque pas d’r
les comptes de faits – finnance 2 n
met l’usine en faillite – cuisinne 2 n
une pincée d’échine
haine pour la cuisine relevée
sur nos frères celtes
l’échine empire
relevons la côte
passez moi le celte
j’en rage de dents
qu’as tu fais de ma nuit
ma fée de toile
Cyrano de Bergerac (Rostand)
Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu !… Bien des choses en somme.
En variant le ton, -par exemple, tenez :
Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez
Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »
Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse :
Pour boire, faites-vous fabriquer un Hanape ! »
Descriptif : « C’est un roc!… C’est un pic!… C’est un cap!…
Que dis-je, c’est un cap?… C’est une péninsule! »
Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ?
D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes? »
Truculent : « Ca, monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
Prévenant : « Gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
Pédant : « L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane
Appelle Hippocampéléphantocamélos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! »
Cavalier : « Quoi, l’ami, ce croc est à la mode?
Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! »
Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral,
T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
Dramatique : « C’est la mer Rouge quand il saigne ! »
Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
Lyrique : « Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !
c’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot:
« Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »
– Voila ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit :
Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettre
Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot !
Eussiez vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n’en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d’une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permet pas qu’un autre me les serve.
Oui dès l’instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes.
De l’amour qu’en vos yeux je pris
Sur-le-champ vous vous en aperçûtes.
Ah ! Fallait-il que vous me plussiez,
Qu’ingénument je vous le dise,
Qu’avec orgueil vous vous tussiez !
Fallait-il que je vous aimasse,
Que vous me désespérassiez,
Et qu’enfin je m’opiniâtrasse,
Et que je vous idolâtrasse,
Pour que vous m’assassinassiez.
Alphonse Allais
je vous parle de nuit
et vous verbiage d’un autre age
rime rime avec crime
–
Fallu-ce-t-IL que…
Quelles fadaises que tout ça !
Falaise, dent-ELLE.
–
Oui, bon, je sais…
–
Découvrant non mon chef
mais un vaste panorama
depuis cette calotte sommitale
j’opinai tranquillement (du chef)
était il un meilleur lieu
pour que j’experimentasse
non ce que contenait ma besace
mais bien avant d’aller à la ramasse
de fixer sur mes larges épaules
ce qui pourrait me faire ressembler
à une espèce de gibier à plume
trouant l’espace vers la lune
m’étant mis en tête de voleter
mais oisillon je n’était point
et n’avait conséquement
pas reçu de don
la plaisanterie n’en fut pas plus drôle
qui en une vautrerie
lamentablement se terminat
j’en conçu bien quelques dépits
et aussi des bleus
mais pas qu’à l’âme
dans la pente aigue je trouvai
l’espace bien exigue
pas un échec de plus
à en boire la cigue
–
Thierry : du bleu…
http://www.dw-world.de/image/0,,2733281_1,00.jpg
–
Jeo vus ai lungement amé
E en mun quor mut desiré
Unques femme fors vus n’amai
Ne jamés autre ne amerai.
Un lai là
de la première poétesse de France, écrit entre 1160 et 1180.
Le lai de Yonec (extrait), par Marie de France, inspiré de vieux contes celtiques, à l’époque ou les troubadours inventaient l’amour. Traduction :
Celà fait longtemps que je vous aime et je vous ai beaucoup désirée dans mon cœur. Jamais je n’ai aimé d’autre femme que vous.
En octosyllabe et rime 20-100, verbiage d’un autre âge ou aube d’un nouveau jour ?
–
Heu … on s’calme … hein !
Sourire et clin d’oeil.
–
Tendre la main pour qu’on te la coupe j’adore
Bourrache que j’aime beaucoup par ailleur
–
Au coin de la rue
Mendiait un manant
Mains dans les poches
Et tout tremblant
J’ai mis mes mains dans mes poches
Y ai senti un sou
En passant, l’ai jeté
Dans son chapeau usé
A ses côtés le vieux chien
Un jappement a murmuré
Je ne sais pas la couleur de leurs yeux…
Leur regard, j’lai pas croisé
Et j’ai remis ma main dans ma poche
Vide…
–
.
Bonsoir à tous !
Une pluie de poèmes tous plus beaux les uns que les autres ! Décidément, ce thème vous inspire. Je vais voir ce que je peux faire pour vous répondre 😉
Je pense aussi au roman d’Olivier Adam.
Sourire amusé et touché vers vos cadres à encadrer ou décadrer 😉 Ca m’a été vraiment utile 😉 Décision : pour l’instant, je le laisse dans le placard de Saumur;-)
>silence pour toi Monique, merci pour tous ces beaux haïkus qui s’inscrivent au fur et à mesure de ta montée dans la nue ! On se sent habité 😉
>Annemarie, je n’aurais donc pas signalé ce voyageur peu ordinaire pour rien 😉 Beau rebond avec Ferré !
>ibo, je me fie ta sensibilité en tant que grand spécialiste de Saignon, j’ai ressenti la même chose que toi 😉 Je vais tâcher d’y revenir pour voir cette campagne en végétation 😉
>belle écriture sensible, Duboisaymé ! Pourquoi ces derniers commentaires insultants vis-à-vis de Jean; je vais être obligée de les enlever?
>lou, vertignieux poème ; c’est beau !
>brigetoun, belle évocation et approche ; merci brigitte 😉
>Honneur à St-Lô 😉
Juste un fil rouge pour l’instant 😉 La pente est asez raide pour accéder là-haut ; tu es un bon grimpeur, thierry 😉
>Tu es une grande sportive, leila, quel souffle dans tes mots et même pas essouflée 😉 Bravo aussi pour l’alphabet !
>pierre, j’ai toujours été un peu rebelle et révoltée bien que ça ne se sente pas au premier abord;-) Ce vent libertaire gonfler 😉 J’aime ta façon de me décadrer à propos du cadre noir. Belle première phrase !
>salade, tu me fais rire 😉 Je n’ai pas lu ces choses horribles sur les femmes ; il va falloir que j’y regarde de plus près et si c’est vrai alors …. 😉
>Très beau retour poétique parmi nous et en originalité avec cette course cycliste 😉 Merci à toi, Alain.
>marc, merci pour le beau poème de Hugo ainsi que pour tes haïkus sensibles tout en retenue 😉 Ok pour le cadre 😉
>annick, et si on prenait un petit saumur avec ou sans cadre, bon séjour là-bas 😉 Très juste ce que tu dis à propos de la vision d’en bas ou d’en haut. Si différentes. Merci pour tes beaux poèmes tant liés à la vie et au vécu. Bises.
>Christine, beau oui mais pas chaud 😉 Un joli petit exercice poétique sportif qui s’épure de plus en plus au fil de la montée 😉 Pas d’essais de couleur, je crains de barioler 😉
>,jean , si original ton poème sur cette plante magique, arbuste de la lune;-)
>Me doutais que t u allais rebondir sur le cadre noir, rachel rouletabille;-) Eclats de rire encore une fois ;-)) Je te nomme reporter détective de L’Oeil Ouvert 😉 Ca te plait ?
>regard, très beau et bien senti, regard. Tu es en pleine élévation 😉 On pourrait presque peindre ton poème.
>Joue donc avec les mots, francis, pas de problème 😉 Je vois que tu es enfin content… depuis le temps que tu attendais ça 😉
>nath, fais comme tu sens quand tu viens sur ces pages, pas de souci. Chaque voix est différente ici et c’est très bien comme ça.
>arletteart, juste remarque sur ce recadrage de pensée obligatoire 😉
Un instantané subtil à propos de cet arbre nu qui résiste, merci à toi, c’est bien senti aussi.
>bourrache en manque de bleu, bises vers toi 😉 Merci de calmer les esprits.
Nouveaux commentaires :
https://blog.ossiane.photo/2006/09/02/2006_09_noctambule/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/03/11/porte-bonheur/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/03/11/porte-bonheur/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/01/01/an-neuf/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/03/23/fondation/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/04/08/2005_04_camaieu/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/03/20/ensemble/#comments
.
Plongée dans le bleu de la nuit
Plonger dans le bleu de la vie
Plongé dans la nuit de sa vie
Il dit :
Au bout du chemin
Là où s’arrête toute vie
Se voit l’infini
Il dit encore :
Avec mon aimée
Au delà du temps compté
A jamais chanter
Il sourit :
S’assoir, contempler
Ne plus voir, émerveillé
Croire, éternité
Il murmure :
Encor cheminer
Recherche de la beauté
Rêver : te trouver
Il se lève, embrasse
du regard le très beau
Plonge et disparait
J’ai vu alors le soleil se lever
–
Bôôôôô, Phil alba…
–
En bascule
S’ancrer dans le réel
Rejet des illusions
–
Dans la balance
Y’a aujourd’hui et demain
Entre les deux la nuit
–
Tout bien pesé, qu’elle vous soit belle, bonne et douce.
–
–
Zut : mal pesé mon semblant d’haïku.
Veuillez lire :
« Entre-deux la nuit »
–
http://www.youtube.com/watch?v=A4ebiTEBLPs
–
–
Pour soigner nos bleu(s) …
http://www.youtube.com/watch?v=bjG-GnT6l5w
–
Clin d’oeil à Salade :
Voici les paroles ou lyrics de Fleur de blé noir interprétées par Théodore Botrel :
Sur les bords de la Rance, où j’ons vu le jour
J’ons la douce espérance d’être aimé d’amour
Dans une métairie comme aide-berger
Pour mieux voir ma jolie, je me suis gagé
(Refrain)
Ah ! Nulle bretonne n’est plus mignonne à voir
Que la belle que l’on appelle Fleur de blé noir
Non, non ! Nulle bretonne n’est si mignonne
A voir que ma Fleur de blé noir
Lorsque je l’ons croisée un soir dans le blé
Si blanche et si rosée, j’en fus aveuglé
Et ma lèvre ravie murmura « bonsoir »
Salut à Vous Marie, la Fleur de blé noir
(au Refrain)
C’est dans les blés de même, par un soir doré,
Que je lui dis : « Je t’aime, toujours t’aimerai »
C’est dans les blés encore qu’au doigt je lui mis,
Un quinze août dès l’aurore, l’anneau des promis
(au Refrain)
Allons, gars et fillettes, faucher les moissons
Car les récoltes faites, nous nous épouserons
Et puis dans la nuit claire, où tous rassemblés
Nous danserons sur l’aire où l’on bat les blés
(au Refrain)
Vivant la vie heureuse que Dieu nous fera
Attendons la faucheuse qui nous fauchera
Quand vous verrez que tombe notre dernier soir
Semez sur notre tombe des fleurs de blé noir.
Quelques autres textes et paroles de chansons de Théodore Botrel:
ça me va Capitaine le rôle de Détective : du moment qu’il y a des bêtises à faire je suis prenante.
Dites ! j’ai rien compris aux histoires entre Jean et Duboisaymé. Je vous aime bien l’un et l’autre les amis et tous les autres dans nos diversités.
Bises à tous
Je voulais juste dire que l’on voit des trace de postmodernité (utilisation de certaine formes du passé pour s’oposer à la modernité toute puissante) dans l’architecture dés les années 50 mais c’est vers 1975 que ce mouvement s’est affirmé d’abord dans l’architecture puis dans l’art en général notamment en peinture à la fin des années 1970 début 80. En peinture ce mouvement a affolé les marchés de l’art pendant les années 80 où le prix des tableaux étaient multiplié par trois tous les six mois. Tout ça pour dire que l’ère nouveau avec des formes anciennes n’est pas si nouveaux que ça même pas du tout. Surtout qu
Merci bourrache
n’est pas icare qui veut
certains n’en ont rien à cirer
d’autres disent qu’il s’est fait désirer
pourtant du labyrinthe au soleil quel dédale use
des plus fortes aspirations nouées dans la passion
une irréfragable envie de liberté assumée aux sommets
Surtout quand le fond n’est pas à la hauteur d’une pensée contemporaine qui se limite à l’être là.
>Duboisaymé, n’es-tu pas capable de discuter de sujets sur lequels tu n’es pas d’accord sans t’énerver et insulter. Personne ne comprend de quoi il s’agit.
Le prochain commentaire injurieux envers quelqu’un que tu déposes, je l’efface. Ce serait quand même très moche d’en arriver là. Et si ça ne suffit pas, je te bloque pour entrer ici.
–
Chûûûûtt …
moi j’aime les dominos
… et les mots de Jean.
J’aime pas la guerre.
Serait-ce dû à ma condition de « femme », de « mère » … ???
–
Bourrache j’ai cru comprendre que tu connaissais la guerre ça c’est du petit lait tu ne crois pas? Ossiane je n’insulte personne je dis ce que je pense si ça ne te plais dis moi pourquoi.
–
Là, Vincent, je crois que tu vas te faire bloquer… et qu’Ossiane va faire place nette … afin que chacun(e) retrouve une certaine sérénité …
Ossiane, tu m’effaces quand tu veux … moi, j’vais dormir.
–
bonne nuit Bourrache
Tu as raison d’y retourner Ossiane, ce sont des lieux anvoûtants oui c’est le mot envoûtants.
_____
Au petit matin
L’adagio de la journée
Quand la nuit s’efface
Une lueur rose
Lève le voile de la nuit
Ecarte la brume
Joli rendez-vous
A l’aube d’un nouveau jour
la splendeur des lieux
____
Bonne nuit à tous dans le calme retrouvé.
Quelles couleurs
Un arc en ciel se dessine
Dans l’oeil d’Ossiane
Il y a des bleus couleur ennuie
Des bleus azur, marine et nuit
Des bleus qui éteignent
D’autres qui éclairent
Dans tes yeux flottent ses temps-ci
Une lueur qui n’est ni d’azur ni d’ennuie
Mais qui donne à la nuit
Les habits du paradis
prendre appui
dans les profondeurs
du bleu de la nuit
atteindre l’ultime
rêve sur la falaise
soleil de minuit
petite fille dessine
un arbre dans la vie
dis mm
c’est quand on arrive ?
.
>phil, superbe évocation bleue et plaisir de te voir ici;-) Je te sens heureux dans tes mots;-) Bises.
>Nath, plaisir de te voir écrire à nouveau en beauté et réflexion;-)
>Retour là-bas un peu repoussé mais certain;-) Merci pour ton poème en musicalité rose;-)
>pascal, quel beau retour poétique tu nous offres sur ma planète bleue;-) Merci beaucoup;-) Arc-en-amitié;-)
>véronique, je m’incline devant la délicatesse de ton poème et l’image de cette petite fille qui dessine. Belle idée!
Bises aux derniers partis;-)
.
Clin d’oeil
pour le beau livre d’Olivier Adam
Monter toujours plus haut
Dominer la terre
Dominer la vie et ses passions
Résister au vertige
à la fascination du vide
Résister à la facilité
De ne plus jamais souffrir
>Et oui, JoS, je te suis bien là-dessus. Prendre du recul aussi. Merci à toi.