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Temple de l'amour, le regard dans le vague, faire le premier pas

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Temple de l’amour
Le regard dans le vague
Faire le premier pas

Que l’embarras du choix sur cette note. Tant de belles choses écrites sur cet amour et ce premier pas. Bruno et Fred sont sortis du chapeau.

Sous l’ombre des songes
j’ecris mes pensées
En plume d’encre berçée
au premier baiser

Bruno (son blog , son site)

le vent…

gésir sous les geysers
tourbillons dans les airs
acouphène à tue-tête
au coeur de ma tempête

le temps…

sur ma voie de gars rage
enduit d’un flou cirage
chemin de fier rouillé
en zone désaffectée

la pluie…

câline elle roucoule
l’eau vive fraîche soûle
effleure qui s’épanouit
oasis de la vie

tu es passée par là…

ton souffle sur ma joue
nos rires d’acajou
tu as semé des graines
sur mon île aux gangrènes

de nos atomes crochus
mon spleen au fil déchu
tes notes bleues à croches
mon blues qui s’effiloche

dans nos demi-soupirs
chuchoter mes désirs
aux pensées citronnelles
sur tes ailes passerelle

bien être et pour demain
boutons d’or roses carmin
floraison beautés brèves
le parfum de nos rêves

Fred (son site)

Photo prise dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.

Dévoilement

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Cèdre du Liban

Cèdre du Liban

Femmes au bain, étendues sur l'herbe nue, heure complice

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, bas, droite.

Femmes au bain
Etendues sur l’herbe nue
Heure complice

Trois regards de femme pour évoquer ces baigneuses sur l’herbe; ceux de Maria-D, Annick et Brigetoun.

Grandes baigneuses
Mémoire à Cézanne
Sous le grand cèdre

Maria-D

La volupté du temps
Dévoile sereinement
La mise à nu pudique

Annick (son blog)

petites, blotties,
elles, au bord de l’ombre,
sous le doux géant

Brigetoun (son blog)

Photos de cèdre du Liban prises dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.

Aile

Cèdre du Liban

L'ombre du géant, tu peux rêver tranquille, petit homme

Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche.

L’ombre d’un géant
Tu peux rêver tranquille
Petit homme

 Les quatre poèmes inspirés de Feu Roméo, Pierre (2) et Chris autour de ce minuscule personnage assis sous l’arbre géant.

Pose, écoute
le murmure du cèdre
baisse la garde

Feu Roméo

Dis-moi gros arbre
Combien de temps d’années
Pour être un homme

Pierre (2) (son blog)

Tu as grandi petit
A l’ombre du grand arbre
Mais lui plus haut
Plus large plus opulent
Il t’accueille
Dans son ombre odorante
Et pour rêver en paix
Te protège des vents
Violents de l’histoire

Pierre (2) (son blog)

Elle

Assis, à l’ombre d’un géant
Je laisse passer le temps
Je rêve de ce monde d’antan
Images du passé noircissant mon présent !

Face à la nature, cette beauté, on se sent tout petit
L’Homme, se croyant fort ; et pourtant, c’est notre souci !
A quoi bon vouloir rivaliser ; sous l’orage, on sera vite foudroyé
Cette beauté, je dois la respecter ; pour vous, ce texte composé !

Ce cèdre, avec ses longs bras quelque peu acérés
Nous propose son ombre sans nous encercler !
Cette confiance qu’il nous laisse, cette Liberté
D’aller et de venir : où est donc notre devoir de réciprocité ?

Chris

Photos de cèdre du Liban prise dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.

Cèdre

Cèdre du Liban

Colosse sacré, chevelure à bout de bras, ton cri de puissance

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Colosse sacré
Chevelure à bout de bras
Ton cri de puissance

Envie de mettre en lumière le beau poème de Yo-Cox, rempli à la fois de sagesse, d’espoir et d’ouverture aux autres.

Cèdre-ancêtre

Je suis le cèdre-ancêtre du jardin
Mes branches sont basses et fortes
Vos enfants d’homme j’y porte
Car mes racines se nourrissent de cette terre de demain

Je regarde le monde d’un regard sans âge
Malgré mes blessures j’aime la VIE !
Ma forme accueillante, mes branches sages
Favorisent la proximité, la simplicité d’ici

Je vous écoute, murmures amoureux, confidences
Chagrins, espoirs, paroles silencieuses,
De votre vie, humains, je partage les jeux d’enfance
Et les chemins d’adultes d’avancée sinueuse

Je vous aime et suis conscient de votre confiance !
De vos blessures je tente d’amoindrir les stigmates ici bas
Pour vos victoires je goûte un peu d’exubérance…
Et mon parfum antique vous enveloppe, paternel, comme des bras…

Yo-cox (son blog)

Photo prise dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.

Torpeur

Jardins de la Villa Olmo à Côme

Les bancs somnolent, un pigeon impassible, c'est l'heure des rêveurs

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite, haut.

Les bancs somnolent
Un pigeon impassible
C’est l’heure des rêveurs

Ce jour-là, une chaleur écrasante, un silence et un soleil de plomb. Les poèmes d’Annie-Claude, Fugitive et Pierre (2) se font l’écho de mes sensations.

Pigeon aux aguets
Invitation chuchotée
Sieste programmée.

Annie-Claude

Silence calciné
Dans la noire touffeur des ailes
Le désir suffoque

Fugitive

C’est l’heure grise
Qui me grise

Au loin la brume agonise
Pas même un brin de brise
Le lac avec le vent pactise

C’est l’heure grise
Qui me grise

Seule la rêverie est permise
Immobile sans balise
Sur le banc poétise

C’est l’heure grise
Qui m’enlise

Pierre (2)

Photos prises dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.

Rivière

La Dordogne

Le lit des songes, nuages en cavale, le temps défile

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Le lit des songes
Nuages en cavale
Le temps défile

Un petit coup de projecteur vers les beaux poèmes de MTO et d’Anne-Marie, axés sur les nuages et le vent qui viennent de la mer.

Nuages conquérants
Enfants de la mer
Nuages séduisants
Pères de la rivière.

MTO

Vent

Tu caresses la vague qui nous murmure son chant d’amour éternel,
Magie de nos vieux rêves, de nos secrets bercés par le tendre ressac;
Quand la mer est miroir et reflète à l’infini nos pas sur le sable,
Franges de lune, perles d’étoiles, douceur d’une nuit d’été…
Tu fais danser les ombres des arbres, vibrer de joie les feuilles dorées,
Flamboyer les fougères, luire la mousse gorgée de fraîche rosée,
Dans la forêt bruissante d’oiseaux qui s’éveillent au soleil du matin,
Chant de la lande, chant des collines, célébration de l’automne…
Et, quand l’hiver arrive, chargé de froid, de nuit, de nuages et de pluie,
Les parfums de la terre endormie se taisent sous la neige qui soupire,
Ta musique nous berce d’espoir, attente du retour du printemps,
Vent de lumière, vent de poésie, vent, symphonie de nos cœurs…

Anne-Marie

Photos de la Dordogne à Branes.

Réveil

Réverbère

La Dordogne

Pupilles dorées, aurore en accroche-coeur, elle ouvre les yeux

Lecture du Haïku Calligramme: haut, centre, bas.

Pupilles dorées
Aurore en accroche-coeur
Elle ouvre les yeux

Petit matin calme rempli de promesses. La douceur au rendez-vous dans les poèmes de Fanou, Annick et Neyde.

Ce matin là,
Couleur aurore, fin d’une nuit,
Nos corps parfumés du frais lilas,
Assouvis de caresses, loin du bruit,
Tous ces mots murmurés tout bas
Ce matin là.

Fanou

Mon réverbère
De ma vie
Tu t’allumes
Et je m’embrase
De tout feu de mon âme
Tu es le sel de vie
Ce doux piment intime
Qui allume ma nuit

Annick (son blog)

Cheveux dorés
Au vent
À l’aurore
C’est le petit matin
Si beau, si flou.
Soleil bâillant
Lampions s’éffaçant

Cheveux dorés
Au vent
Au bord de la Dordogne
Les yeux ouverts
Debout, rêvant,
À la naissance du jour
À l’adieu du noir.

Cheveux dorés
Au vent
Regardant le ciel
Bleu et tranquille.
Elle souffle
Les lampions
Et ils ferment les yeux.

Neyde

Photos prises au bord de la Dordogne à Branes.

Disque

Soleil

Disque solaire

Cercle

Le jour se lève, masque de mousseline, un grain de beauté

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Le jour se lève
Masque de mousseline
Un grain de beauté

Pour cette belle journée printanière, j’ai choisi le soleil de chair rose de mandarine de Bernard.

Amour indicible

Oh ronde impermanence,
Eternelle émotion,
Je croque ta chair rose
De mandarine.

Disque imaginal
Flotte en instants d’espace
Sois mon hostie nimbée
De nacarat.

Délicatesse
Furtive, aux branches d’araignées
Bourgeon du jour naissant
Braise d’orfèvre
En ton écrin d’anthracite

Effluve poétique

Bernard

Tentation

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Pont de Pierre de Libourne

Pistache abricot, rivière des délices, framboise écrasée

Lecture du Haïku Calligramme: pistache, abricot, bigarré, framboise.

Pistache abricot
Rivière des délices
Framboise écrasée

Aujourd’hui, les trois tentations enflammées et festives de Patricio, Guess Who et Feu Roméo.

Joie secrète

Dîner dansant.
Bonheur à tous les coins de rue.
Musique tonitruante.
Dans leurs habits de carnaval,
Spermatozoïdes en folie.

Patricio

L’eau s’embrase,
tel un feu d’artifice,
de mille couleurs brillantes

Celui qui s’y baigne
devient un arc-en-ciel,
promesse de joies nocturnes

Tiago (ses carnets de poésie, son blog)

Quartette enflammé
ondoyant au gré des flots
échos en sarabande
java de rose

Feu Roméo

Photos du pont de pierres sur la Dordogne à Libourne. Pour en savoir plus

Solitaire

Bancs

Banc

Bancs

Clapot dans le noir, la Dordogne secrète, un banc assoupi

Lecture du Haïku Calligramme: Arrière-plan, avant-plan.

Clapot dans le noir
La Dordogne secrète
Un banc assoupi

Petit coup de projecteur sur deux poèmes très différents; le banc vivant de Nath qui accueille des promeneurs de tous âges et le banc de Maria-D qui permet une rencontre émouvante avec la solitude.

Sur le banc

Sur le banc
En attendant
Le souffle du printemps

Sur le banc
Un vieillard souriant
Au regard des enfants

Sur le banc
Deux pigeons s’apprivoisent
Deux regards se croisent

Sur le banc
Feuilles qui tourbillonnent
Et la cloche sonne

Sous le banc
Des feuilles sont tombées
Couleurs abandonnées

Sur le banc
Un enfant entend
Le murmure du vent

Sur le banc
L’enfant s’éprend et prend
Des feuilles de printemps

Sur le banc
Un couple d’amants
Un instant.

Nath

La solitude

Je l’ai rencontrée
Sur un banc du parc
Un soir d’errance
Une nuit d’émoi

Elle m’a regardée
De ses yeux cernés
M’a dit je suis là
Et je t’attendais

Tout à ses côtés
Je me suis assise
Elle s’est rapprochée
Je l’ai regardée

A posé sa frêle main
Sur mon bras glacé
M’a dit n’aie pas peur
Petite sœur tu es

Dans ce parc de nuit
Pas une âme ne vit
Je me suis blottie
Au creux de son lit

Elle m’a recouverte
De son fin linceul
De ses lèvres suaves
Elle m’a embrassée

De sa claire voix
Elle m’a bercée
En me fredonnant
Une douce mélodie

Un soir d’errance
Une nuit d’émoi
Sur un banc du parc
Je l’ai rencontrée

Maria-D

Photos d’une place de Libourne située au confluent de L’Isle et de la Dordogne.