Rivière

La Dordogne

Le lit des songes, nuages en cavale, le temps défile

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Le lit des songes
Nuages en cavale
Le temps défile

Un petit coup de projecteur vers les beaux poèmes de MTO et d’Anne-Marie, axés sur les nuages et le vent qui viennent de la mer.

Nuages conquérants
Enfants de la mer
Nuages séduisants
Pères de la rivière.

MTO

Vent

Tu caresses la vague qui nous murmure son chant d’amour éternel,
Magie de nos vieux rêves, de nos secrets bercés par le tendre ressac;
Quand la mer est miroir et reflète à l’infini nos pas sur le sable,
Franges de lune, perles d’étoiles, douceur d’une nuit d’été…
Tu fais danser les ombres des arbres, vibrer de joie les feuilles dorées,
Flamboyer les fougères, luire la mousse gorgée de fraîche rosée,
Dans la forêt bruissante d’oiseaux qui s’éveillent au soleil du matin,
Chant de la lande, chant des collines, célébration de l’automne…
Et, quand l’hiver arrive, chargé de froid, de nuit, de nuages et de pluie,
Les parfums de la terre endormie se taisent sous la neige qui soupire,
Ta musique nous berce d’espoir, attente du retour du printemps,
Vent de lumière, vent de poésie, vent, symphonie de nos cœurs…

Anne-Marie

Photos de la Dordogne à Branes.

49 réflexions sur « Rivière »

  1. Elle est là somnolente
    Au creux de son lit
    Belle dame lascive
    Séduisant les nuages
    En fuite vers le sud

    Sur ses berges paisibles
    J’écoute son clapotis
    Qui me chante le ciel
    Qui se mire en ses yeux
    « Couleur menthe à l’eau »

    Je l’observe et l’admire
    Dans son lit de tourments
    Elle s’étire fluide érotique
    Elle m’appelle m’invite
    A venir m’y plonger

    En ce lieu pacifique
    Où le vert et le bleu
    S’aiment tendrement
    Je me pose et j’oublie
    Le temps qui défile

    ____

    Merci Ossiane pour cette petite escapade
    En cette soirée électorale
    Je t’embrasse

  2. La rivière ondule son froufrou argenté
    L’aimé s’est tendrement posé

    Et il pense à sa tendre
    Qu’il aime de tous ses sens
    La rivière confidente le voit pleurer
    Et ses gouttes et ses perles
    Se mélangent de beautés

    Bientôt il la verra
    Le temps cette espérance
    En attendant il pleure
    Comme elle pleure dans son coeur
    Se sachant tant unis en leurs coeurs

    Dans leurs âmes, pour leurs chairs
    Deux êtres d’un Ailleurs
    C’est tellement magique
    Que cette rencontre unique
    Se vit d’étoiles précieuses

    Et les nuages avancent doucement
    En silence

  3. j aime les pastels du calligramme, les arbres qui se mirent dans la rivière bleutée, le lit des songes bleus et le gazon tout vert…..

  4. Les sédIments, les petIts caIlloux
    Se laIssent porter par le courant
    Le lIt de la rIvIère mouIllée respIre
    Il avance doucement avec le temps
    Le soleIl dImInue son cours
    La pluIe le grossIt tant et tant

    Les humaIns, les êtres vIvants
    Ont leurs vIes dans les maIns de présIdents
    QuI les malaxent et les pétrIssent tant
    De quel droIt un seul Homme
    Peut penser Imposer sa loI

    Nos vIes des petIts galets
    Que le courant de la vIe charrIe
    Ou enterre ou dIsperse
    Il faut être bien costaud
    Pour supporter toute sa pression

    Et la poésIe de la vIe
    Celle quI garde vIvant
    MérIte une cour de galants
    QuI lui offrent de beaux fruIts
    Des corbeIlles de fleurs

    Le courant de la vIe
    Dans ses nectars si beaux
    MérIte de la vIvre
    Cette vIe, Intensemment
    De se laIsser flotter au fIl de l’eau

  5. Vent,
    Tu caresses la vague qui nous murmure son chant d’amour éternel,
    Magie de nos vieux rêves, de nos secrets bercés par le tendre ressac;
    Quand la mer est miroir et reflète à l’infini nos pas sur le sable,
    Franges de lune, perles d’étoiles, douceur d’une nuit d’été…
    Tu fais danser les ombres des arbres, vibrer de joie les feuilles dorées,
    Flamboyer les fougères, luire la mousse gorgée de fraîche rosée,
    Dans la forêt bruissante d’oiseaux qui s’éveillent au soleil du matin,
    Chant de la lande, chant des collines, célébration de l’automne…
    Et, quand l’hiver arrive, chargé de froid, de nuit, de nuages et de pluie,
    Les parfums de la terre endormie se taisent sous la neige qui soupire,
    Ta musique nous berce d’espoir, attente du retour du printemps,
    Vent de lumière, vent de poésie, vent, symphonie de nos cœurs….

  6. « Nuages, nuages doux, tranquilles, étranges, nuages gris aux formes ductiles, corps de femmes, chevelures, visages d’enfants, dragons, îles. Nuages, je vais vers vous, je me mêle à vous et je file, moi aussi, changeant sans cesse mon corps et mon visage. »
    JMG Le Clézio / L’inconnu sur la terre / Gallimard

  7. Pas de tête…est il suffisamment long…on l’imagine accueillant…doux et frais…On s’allonge…Quel joli ciel de lit…il est immense…fermer les yeux….voyager au fil de l’eau…le courant qui vous berce..Trouver un filet à papillons…on ramène quelques nuages….contre soi…ils respirent…hors du ciel…doucement…ils vous calinent…tendrement…et s’agitent…Vous ouvrez vos mains…vos bras…ils vous quittent…il était temps..Trop près du sol..manque d’oxygène…Appeler le temps…lui dire qu’on est bien…qu’il nous laisse tranquille…qu’il oublie le mouvement…Appeler le temps…l’autre…lui dire que c’est beau…reposant…qu’il a choisi de jolies couleurs..Pas de tête…plus étroit…manque de place…lit de plumes…lit des songes.. doux et rassurant…C’est chez nous…fermer les yeux…voyager au fil de l’autre…couverture de soie…on respire…hors du temps..pour longtemps..

  8. Bonjour,

    Toujours ce grand palisir à découvrir ces pages.
    Bises à TOUS.

    Nus-ages

    Sur la page du temps
    Se quête le vent
    Hâle de printemps

    Ciel de ton visage
    Nuages volages
    Silhouettes sauvages

    Nuages de passage
    A travers les âges
    Myriades d’I-mages

    Et sur la rivière
    Nuages à l’envers
    Lit de grands mystères

    Emotions à nu
    Rive-ages inconnus
    A perte de vue.

  9. Ossiane,
    Ton calligrame et ton haïku me plaisent beaucoup.
    Tu nous invites, à venir, là, sur la pelouse le «lit des songes» et à observer cette tranquillité.

    Sur la pelouse
    Je me suis assise
    Et j’ai entendu la brise:
    Elle me répétait
    En chuchotant des mots
    De belles poèsies
    Que plus tard
    Mes yeux ont lu.

    L’eau de la rivière
    Est si paisible
    Qu’elle est le miroir
    De mes songes.

  10. Quand le ciel est opaque, c’est pour moi, un peu comme une punition, je suis privée de lecture,
    j’aime tant quand les nuages conversent le ciel, s’étirent en points de suspension, se pourchassent, restent immobiles, sont petits ou le ventre tout rond,
    j adore des petits nuages tous blancs dans un ciel bleu, pour monter sur l un deux, et m’envoler fort haut…
    je m’asseois sur ton gazon, Osianne, je lève les yeux vers le ciel, et on converse de tout de rien, de la pluie et du soleil, et surtout de l’amour…

    et déjà, je vois une toile, une main, un oiel qui saisit par ses huiles, ces petits moutons blancs paisibles dans ce ciel fort paisible, dans ce temps apaisé qui respire de beau, de bon, de bel instant…Merci pour cette paix.

  11. Essence
    *******************************************************

    Coule
    Vole
    Voyage

    Réfléchit
    Absorbe
    Nourrit la matière

    Ni païenne ni bénite
    Omniprésente
    L’eau au coeur de nos corps

  12. Eau de la rivière

    Eau de la rivière
    Quel est le secret
    Que tu emportes
    Silencieuse

    Eau de la rivière
    Tu viens de la source
    Qui pousse au-delà
    Genereuse

    Eau de la rivière
    Tu t’en vas à la mer
    Sans nous dire rien
    Misterieuse

    Eau de la rivière
    Dis-moi les mots cachés
    Que j’attends de toi
    Curieuse

  13. heinhein, Neyde,

    MTO et Anne Marie, vos mots fort tendres caressent joliment et envolent de tout bon…

  14. Ce qu’il y a de bien , avec les nuages, c’est que l’on peut voir, imaginer, dedans, des formes, des visages aimés, désirés.

    Ce qu’il y a de bien, avec les rivières, c’est qu’elles coulent, s’écoulent, sur un lit.

    Ce qu’il y a de bien, avec les images d’Ossiane, c’est qu’elles appellent au rêve.
    On peut presque tout leur demander.

    Alors, je m’approche, timidement , de la rivière, ne voulant pas déranger son cours, mais, je lui demande tout de même :

    Jolie rivière, j’ai vu, dans tes eaux limpides, se refléter cette face tant aimée,..
    Nous prêtera tu, dans un joli méandre, un morceau de ton lit doré, pour nous y reposer ?
    Et peut-être , plus encore ?

    Ce qu’il y a de bien dans la vie, c’est de garder le désir d’être aimé.

  15. Le petit gazon tout au bord
    Tend son bord de cou très fort
    Puis il se redresse et se goutte d’eau
    Et se laisse sécher au bord de l’eau
    Sous la caresse du tendre vent
    Qui pousse les nuages au firmament

  16. Le baiser de l’eau
    Est doux baiser mouillé

    La caresse du vent
    Est mirage vivant

    Le spectacle du ciel
    Est toujours surprenant

  17. Les chevaux légers des orages
    Que nourrit l’océan
    Chargent la rivière
    Tranquille
    Qui dans son miroir
    Les capture

    Le fleuve lentement vers la mer
    Descend
    Long ruban qui se noue
    Au paysage attendri

    Sur la rive attentive
    Quelques arbres
    Où dorment les oiseaux
    S’abreuvent
    Les racines dans l’eau
    Et le feuillage au vent

    Avec lenteur et majesté
    Drainant
    Les rêves et les regrets
    La rivière
    A la terre s’enlace

    Ö ma rivière sous le ciel
    Où dérivent mes souvenirs
    Dans le roucoulement des eaux
    Tu emportes mon cœur
    Sur un frêle radeau
    Vers la liberté rugissante

    Le temps et les nuages
    Passent
    Ainsi la vie
    Et ses bonheurs fugaces

  18. >Maria-D :
    Un très beau poème plein de sensualité. les fleuves t’inspirent ; je me souviens de ce que tu avais écrit sur le Canal du midi pendant la nuit. Belle écriture Le Clézio !

    Sinon, je me suis trompée sur l’horaire de publication de ma note que j’avais programmée hier. Bien m’en a pris finalement puisque j’ai pu pêcher MTO et Anne-Marie qui n’avaient jamais été choisies. Bonne soirée.

    >MTO et Anne-Marie :
    Bravo à toutes les deux, femmes marines, j’ai enfin réussi à vous capturer avec ma souris magique 😉

    >Annick :
    En ce moment, tu écris de fort belles choses pleines de sensibilité. Bravo à toi. Ce retour de printemps encourage les plumes. Ce gazon t’appartient. Bises.

    >Pierre b :
    On te suit Pierre sur ce joli voyage au fil de l’eau à l’image du superbe temps qui recouvre la France en ce moment. Rien de tel que de te lire pour démarrer la journée en douceur. J’espère qu’il en est de même pour toi au travail.

    >jeandler / pierre (2) :
    Hello ami Pierre, tu es donc de retour et je suppose que tu es content cette fois de ton évasion vu le beau temps qu’il a fait 😉 Merci pour ces mots galvanisants.

    >Daniel :
    Beau poème Daniel, tout à fait à l’image de cette photo, merci !

    >Nath :
    Je savais que ces nuages t’inspireraient ! Tu as composé un voyage tout en subtilité dans le ciel. La sonorité « age » invite à l’évasion et à la rêverie. Bises et merci !

    >Cristina M :
    Je t’imagine assise au bord de l’onde girondine à rêver 😉 Merci pour ta fenêtre poétique depuis ton lointain pays.

    >aurora :
    Merci d’être revenue. Je devine ce que tu as écris et je suis touchée. Parles-tu anglais ? Mile grazie e baci.

    >brigetoun :
    Un bel haïku câlin ; on te suit Brigitte. Merci beaucoup.

    >Patricio :
    Tes mots ciselés s’enfoncent au cœur de la matière, de notre coprs et donc de notre âme, Patricio. Merci à toi.

    >Neyde :
    Sensible face à face avec l’eau, ses secrets, son voyage perpétuel qui nous fascinent tant. Merci Neyde, tes mots me parlent.

    Petites fautes :
    G(é)n(é)reuse
    Sans rien nous dire
    M(y)st(é)rieuse

    >Franck :
    Jolie déclinaison pleine de rêverie. Je suis d’accord avec toi Franck, on peut imaginer toutes sortes de paysages dans ces nuages qui se font et se défont au gré de l’humeur du vent. Le miroir de l’eau est également un élément fascinant qui se déforme un peu de la même manière avec les reflets des nuages et de nos âmes qui se plongent dedans. Merci pour ta visite.

    >amichel :
    Splendide ! Quelles belles images ces chevaux légers et ce radeau ! Tu écris des longs poèmes en ce moment et pour notre plus grand plaisir. Je note que plusieurs d’entre vous évoquent ce fil du fleuve relié à la mer. Quand j’ai pris ces photos, il y avait un défilé quasi perpétuel de morceaux de bois qui remontaient le courant. Merci pour ta belle plume, ami Michel. Je t’embrasse.

  19. Ces pétales de pommier
    Du Japon
    Déposés à fleur d’eau
    Par le vent,
    Il me plaît à penser
    Que ce sont
    Les baisers en écho
    D’un amant…

  20. >Brigetoun:
    Puisque ça t’intrigue Brigitte, je vais te donner l’explication. Bien que nous soyons 30 kms à l’intérieur des terres, la Dordogne coule à l’envers à cause de l’effet des marées qui pénètrent jusqu’ici. L’estuaire de la Gironde forme un goulet d’étranglement qui fait remonter la mer très loin d’ou l’effet de mascaret. Les eaux de la Dordogne montent, entraînent les déchets végétaux sur leur passage puis repartent dans l’autre sens vers la gauche c’est à dire vers la mer quand les eaux redescendent. J’espère ne pas avoir été trop confuse. Bonne soirée!

    >Anne-Marie:
    Le calligramme te donne de belles idées pleines de délicatesse. C’est beau, merci.

  21. Elle,
    De rêve en rose
    Assise au lit du vent

    Elle,
    Sensible,
    A l’air du temps
    Elle…

    Elle change sans cesse
    Poursuit des Idées vagues

    Elle coule de source
    Espère des ivresses
    De ces vins de rivière
    Que le sommeil ensable

    Elle en suivant la course
    A fleur d’eau
    Des ces reflets zig-zag

    Promesse estuaire
    Impalpable lumière
    Fil bleu de ses pensées

    Elle chante en nuages
    En vapeurs chiffonnées
    A son regard volage

    Très éprise du beau
    Elle voudrait
    Demain
    Se sentir embrassée
    De tendres espérances
    D’océans insensés
    Et de rives lointaines, d’immenses libertés…

  22. c’est magnifique Bernard, je repars mon petit sac d’osier rempli de belles douceurs…bonne journée.

  23. Ils
    dansent avec les vents
    matière d’océan

    ils
    ombrent le zénith
    au levant au couchant

    ils
    portent fruits d’imaginaire
    en leur sein miroitant

    ils
    dansent avec les vents
    magiciens,confidents

  24. Le vert des arbres verdit la tendre rivière
    Qui doucement paisiblement s’écoule
    En bout de vie si beau bien doux présent d’hier
    Le silence en présence serre plus fort que la foule

    Le blanc des nuages pastille le ciel bleu
    Qui bellement tendrement coule la vie
    Ce temps goutte ses secondes tout heureux
    Et la vie dans son parfum regarde le gazon qui grandit

  25. N.us tous de blancs et si charmants
    U.sant de votre pouvoir magique
    A.h, très chers petits nuages
    G.alants messagers des fibres de la vie
    E.t miroirs de nos vies, je vous aime

  26. N
    U
    A
    G
    E
    Si vous saviez comme je vous aime

    B.âteaux aux mille serments
    L.umières qui pénètrent mon coeur
    A.mours dans mes petits nuages
    N.aissances à chaque nouveau moment
    C.alices d’hosties du ciel précieux
    S.ilencieux si commères

  27. >Bernard :
    Quel beau poème tu as composé à partir du calligramme ! Ce fil de l’eau est teinté de superbes rêveries dans lesquelles tu glisses subtilement d’un mot à un autre, tu joues avec le sens, les couleurs, les idées comme porté par ce flux mouvant. Un grand bravo pour ta plume sensible.

    >feu roméo :
    Après « Elle », voici « il » 😉 Tu nous convies également à une évocation pleine de légèreté, d’imaginaire et de délcatesse. Tes nuages sont pleins de vie, de douceur et d’espérance. C’est beau Roméo. Merci !

    >Annick :
    Bravo Annick, tu écris de très jolis poèmes en ce moment avec des tournures bien à toi qui me plaisent beaucoup. Où vas-tu chercher tout ça 😉 Tu embrasses les photos et en extrais ce qui te touche avec beaucoup de tendresse et de vérité. Merci beaucoup pour ta constance sur le blog.

    >Fugitive :
    Splendide cette fusion entre air, eau et végétal ! Tu as l’art de dire les choses sans vraiment les nommer. Je t’embrasse.

  28. en déroute

    suis-je immobile
    l’oeil fixé à l’autre berge
    laissant partir au loin
    la fraîcheur au fil de l’eau

    suis-je immobile
    l’oeil comme un hameçon
    tendu au bout de ma ligne
    vers la vie comme une algue

    suis-je immobile
    les yeux à demi-fermés
    à la lisière de la tristesse
    grise comme un bandeau

    suis-je immobile
    seul l’horizon a des reflets
    seuls les nuages ont un miroir
    seule ma berge ma seule rive

  29. (à la façon d’Annick)

    Nuages Gris

    N-aïfs, viennent sans cesse
    U-n, deux, tant des autres.
    A-rrivent et s’accrochent
    G-ardant, de plus en plus, d’
    E-au dans le ciel.
    S-onne l’heure de la pluie.

    G-rimacent les nuages
    R-iant aux éclats.
    I-ris parfumé, jeté,
    S-aupoudré sur nous

    C’est la pluie legère
    La pluie printanière

  30. >Gwenn:
    Bonsoir Gwenn, contente de te revoir par ici. Jolie idée ces îles flottantes. Qu’est-ce que le calligramme ne vous fait pas dire; ça me remplit de joie. Merci pour la beauté de tes mots. Bonne soirée.

    >bouldegom:
    Bravo d’avoir opposé le mouvement du courant à l’immobilité de l’être humain. Ta réflexion poétique permet d’aller chercher loin au fond de soi tout en trouvant de fot belles cimages comme ce pêcheur. Merci.

    >Neyde:
    Sympa ces acrostiches qui ricochent entre vous. Tes mots sont fort beaux précis et imagés. On croirait que tu es française tant tu manies bien notre langage. Bravo Neyde !

  31. La tête dans les nuages

    Tu aurais voulu une enfance de rêve
    Tu aurais voulu comprendre ce monde de dingue
    Tu aurais voulu avoir l’esprit en paix

    Tu rêvais de rester enfant
    Tu rêvais à cette innocence éternelle
    Tu rêvais d’une vie parfaite

    Et pourtant
    Tu es un Homme
    En Vie dans ce monde cruel

    Trompé par ce miroir d’eau imparfait
    Il t’arrive de confondre
    les lumières d’une étoile et celles d’un réverbère

    Trompé par le jeu des nuages
    Il t’arrive de t’évader
    du monde réel

    Qu’importe
    Tu es un Homme
    En Marche dans ton monde tourmenté

    Ne t’arrête pas
    l’ordre naîtra du désordre
    le rire naîtra du tourment
    la tendresse supplantera la violence
    Les écrits noieront le silence

  32. >Nigra:
    Comme tes poèmes me parlent Nigra avec tes mots simples, tes associations d’idées, tes thèmes forts sur l’humain ! Tu vises toujours juste. J’aime beaucoup ton allusion à la lumière d’une étoile et d’un réverbère pour décrire notre aptitude à nous tromper tout comme cette opposition entre ordre et désordre pour décrire nos états d’âme tourmentés. Bravo! Je sais peu de choses sur toi. Juste une petite question. As-tu toujours écrit ? Merci beaucoup.

  33. c’est fort beau Nigra,
    c’est d’une telle force, que j’ai lu d’un seul trait et que chaque mot a percuté…merci pour tes mots.

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