Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite, haut.
Les bancs somnolent
Un pigeon impassible
C’est l’heure des rêveurs
◊ Ce jour-là, une chaleur écrasante, un silence et un soleil de plomb. Les poèmes d’Annie-Claude, Fugitive et Pierre (2) se font l’écho de mes sensations.
Pigeon aux aguets
Invitation chuchotée
Sieste programmée.
Silence calciné
Dans la noire touffeur des ailes
Le désir suffoque
C’est l’heure grise
Qui me grise
Au loin la brume agonise
Pas même un brin de brise
Le lac avec le vent pactise
C’est l’heure grise
Qui me grise
Seule la rêverie est permise
Immobile sans balise
Sur le banc poétise
C’est l’heure grise
Qui m’enlise
◊ Photos prises dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.