Lecture du Haïku Calligramme: verticale, de bas en haut
Tentacules
en quête de lumière
volutes d’encre
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: verticale, de bas en haut
Tentacules
en quête de lumière
volutes d’encre
Cigale
Quand on pense aux cigales on songe à la Provence
aux grands pins toujours vert à la cime étalée
Aux platanes ombrageux qui perdent leurs écorce
aux citronniers tordus aux oliviers noueux
Aux terrains caillouteux aux fontaines aux collines
Aux chemins rectilignes qui traversent les vignes
Aux toits de tuiles rondes qui protègent de l’averse
Et reçoivent en été les rayons du soleil
au vent qui vient du nord pour chasser les nuages
Apportant avec lui des parfums de lavande
de thym de romarin et de résine de pins
Aux palmes qui balancent avec nonchalance
Au bruit doux de la mer qui berce les bateaux
et les garde endormis dans l’arrondi d’une anse
Avec des lignes blanches comme sur un pull marin
Alain
Hésiter, se tordre, lancer
Danse des mots et des veines
On vit pour atteindre l’autre
Aux portes du ciel ou de l’enfer, cherchant la lumière
Les branches s’entremêlent pour se frayer un passage
Chaque ondulation s’inscrit dans la bataille
Gorgones, hydres de Lerne, néfastes chimères
Rampent et s’accaparent l’espace libre
Ces monstres hantent la planète
De mille tentacules aux ramifications infinies
Hydre dont le repaire se cache sous le platane
Crabe géant, chiens à tête de serpents
Ou monstre aquatique l’histoire est incertaine
Et qui voient dans le bois sacré des platanes
Réapparaître sans fin ces têtes de prêtresses
Et si de cette mythologie exubérante
On ne retenait qu’une source intarissable
Source de vie légendaire aux fantasmes étranges
Pour un arbre proliférant à l’ombre rafraichissante.
vieux corps torturé,
bras tétanisé,
camaïeu de gris
vaguement teinté de vert,
richesse,
défit aux années,
au soleil,
il prépare ses trésors
pour récolte dans le vent glacé
quand l’hiver approchera
que les restanques seront vides,
qu’ils resteront seuls
l’homme et ses arbres,
la terre,
les murets,
les restanques et le ciel
–
Je me demande si Ossiane n’aurait pas besoin qu’on lui remonte un peu, beaucoup le moral…
Alors, Matelots, à vos pinceaux, à vos pastels, à vos crayons de couleurs, à vos beaux mots … hissez haut … et au boulot !!!
–
Ossiane, je t’embrasse tout plein.
–
–
hé, pssssst …
A éviter : le gris, le noir, le morbide quoi.
Sinon, moi j’avoue : je saute cette page !
–
^_^
–
Air Terre ou Mer en quel milieu l’hydre va-t-il se mouvoir ? Entre le gris du ciel, l’ombre de ses branches, le bleu de l’eau ? Je lance le bouchon ah non la pieuvre à l’eau! c’est beau le bleu Bourrache non ? Ne laissons pas l’hydre se répandre et proliférer, je vous envoie du soleil, des lauriers roses, du chèvre feuille, des volubilis bleus, des roses, des ipômées, des tournesols….
Beaubourg
Le centre d’art moderne est un bel instrument
pour captiver les âmes comme un orgue d’église
Il fait passer de l’air à travers ses tuyaux
Et se propulse comme un avion à réaction
Comme ces céphalopodes muni de tentacules
il se défend en rejetant un nuage d’encre
et se colle à ses proies à l’aide de ventouses
car l’art moderne est un monstrueux poulpe
c’est dans la nuit de l’art le froid des profondeurs
qu’il entraîne ses victimes pour en sucer le sang
Afin de satisfaire sa soif inextinguible
Il consomme des oranges qu’il achète au kilo
Il leur enlève la peau pour en mordre la chair
Ou bien presse le fruit pour en sortir le jus
Alain
–
Alain : tu pourrais nous en écrire un sur çui-là, siouplaît ? :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fb/Musee_d_art_naif_de_Paris.JPG
–
Une moitié de l arbre
A je nous il supplie
Qu’on le laisse chanter
Son autre moitié bien droite
S’accrochz aux branches tordues
En racines profondes
Il peut faire tous les temps
L’arbre est rescapé pur
Il restera un armédoux
Des ses feuilles, ses oiseaux
Pour murmurer la vie
Dans un bel livre d’images
et la toto se court chercher le jeune homme, l’agité en blockauss d’hier soir,
et il sera d un tendre, mon petit doigt le dit….
http://www.ocean-obs.com/photos/hydraires/Passe-S-3.jpg
Hissons haut
Bourrache !
Pour faire rigoler
Un peu
Les matelots égarés !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Et l’hydre
Cette farceuse
Va se payer la tête
D’un Tarzan
Un tant soit peu allumé
Faces de poires bien vertes
Lequel va gagner ?
Duplicata de chefs
Tarzan doit trouver
Le bon chemin
Menant à la tête principale
Dans ce dédale de cous
Qui s’emmêlent
Se nouent et se dénouent
Pour un peu
Ils vont se faire des nœuds !
Mais pas de souci
Pour Tarzan
Même les pieds dans l’eau
Il a de la stature
Les muscles saillants
Et un courage qui dure
L’hydre d’un coup
Enchaîne grimaces sur grimaces
(Autant de grimaces que de têtes)
Abdique le droit de patauger
Et tourne les talons
Face au Tarzan
Qui reste seul… (*)
L’hydre est vaincue
Elle ne reviendra plus !
(*) Aux dernières nouvelles, Tarzan n’était pas seul, il a retrouvé Jane !
http://manmonster.m.a.pic.centerblog.net/9v9t0m89.jpg
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
HEU….
Pas d’histoire de Tarzan sans son célèbre cri !
Le cri de Tarzan,
Le voici !
(Avec le son !)
http://www.leconcombre.com/dictionnaire/af/cult/fr7/culturday77.html
Rebiseeeeeees
.
Bonsoir à tous!
Je sens quelque inquiétude à mon sujet; pas de souci à vous faire, je vais bien même si ma dernière note semble vous faire un peu peur sauf à Christinneeee qui joue à Tarzan avec sa plume;-)
Je vois en noir et blanc en ce moment, rien de grave;-) Je suis en transhumance entre travail et amis et trouve peu de temps pour préparer mes notes et me manifester beaucoup en commentaires. L’été est enfin là avec de belles journées alors, j’en profite un peu pour me vider la tête et m’aérer. Ce temps de vivre au dehors va passer si vite…
Fin juillet, déjà …mais de beaux retours sur le blog qui font plaisir à tout le monde;-)
Je voudrais signaler les nombreux et beaux poèmes qu’Alain a laissé sur la note « Barque », une note qui l’inspire beaucoup semble-t-il mais pas seulement lui, n’est-ce pas Thierry;-) D’ici qu’il nous mijote quelque chose…
https://blog.ossiane.photo/2009/07/15/barque/#comments
Et puis bienvenue et merci à Jack MAUDELAIRE que j’invite à revenir;-)
https://blog.ossiane.photo/2009/07/22/jouvence/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/07/20/choc/#comments
Belle soirée à tous
Ossiane
.
De la lumière à foison
chênes-verts en pamoison
cigales en cymbalum
Dans le mélimélo
L’arbre cherche la lumière
Et ses bras candelabres
Se tendent à la lueur
Du ciel qui étincelle tendre
Chaque bougie de son coeur
La brise est fort gentille
Avec l’arbre gentil
Elle souffle doucement
Pour donner feu à la cire
Jane serrée par Tarzan,elle se sent réchauffée, Christine. Bel soir.
chipiron a la tinta…
L’équipage se trouvait dispersé aux quatre coins du monde lorsque résonna un appel général de Charlie-Ossiane.
Ils se retrouvèrent projetés instantanément sur le navire de « l’œil ouvert » car le capitaine possédait quelques pouvoirs magiques dont elle conservait précieusement le secret.
Les mâtelots se regardaient avec méfiance en tentant d’imaginer ce qui avait bien pu se produire. Christineeeeeeee fulminait encore plus fort que les autres :
« j’étais au galop sur la plage avec mon fidèle destrier lorsque l’on m’a téléporté jusqu’ici. J’aime pas ça moi j’vous l’dis. Et tout ça pour qui je vous le demande ! c’est encore un tour de la Toto je pense, c’est la seule qui manque à l’appel »
“C’est vrai qu’elle exagère réagit vivement la Lou. Juste au moment ou le dentiste allait enfin poser ma dent définitive. C’est pas une vie moi j’vous jure »
« Bon, résumons -nous ! Qu’est t’il arrivé à la Toto demanda Thierry.
Charlie-Ossiane indiqua que la Toto était coincé dans un arbre depuis deux jours et qu’elle avait lancé plusieurs appels au secours. Tout en parlant les matelots remarquèrent un léger tremblement du capitaine. Celle-ci semblait épuisée par deux nuits de veille.
« J’ai bien essayé de l’attirer avec des croquettes mais rien n’y fait. Elle a même tenté de me mordre la coquine »
Les deux Bourraches n’avaient pas l’air mécontentes de la tournure que prenait les évènements. Enfin un peu d’action pensèrent t’elles. C’est mortel sinon l’été.
« On pourrait envoyer Marc avec les ailes de son hélico » suggèrent t’elles
« Il faudrait l’attirer en lui récitant un poème et en lui faisant son portrait » intervint monique.
« Nous nous en chargeons crièrent en cœur Alain, Leila et Arletteart ».
Ils se rendirent immédiatement sur place. Ils aperçurent la victime et lui récitèrent en chœur ces quelques vers.
« O toi notre Toto
Cesse de faire l’asticot
Car il fait un peu chaud
Et on a mal au dos »
Des exclamations fusèrent de part et d’autre.
« C’est beau. C’est simple mais tellement profond » s’exclamèrent t’ils
Mais la Toto tournait en rond et ne descendait toujours pas.
Christineeeeeeeee prit enfin les choses en main. Devant les yeux ébahis des membres de l’équipage elle se déshabilla pour se retrouver en habit de Jane. Elle attrapa une liane en lançant un
grand cri : « haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ».
Les garçons regardaient éblouies cette athlète hors norme et c’est au prix de gros effort qu’ils réussirent à empêcher son fidèle destrier de la suivre.
Elle revint peu de temps après en tenant la Toto par la peau du cou.
« Bravo, bravissimo, on a récupéré la Toto »
« Pour Christineeeeeeeeeee hip hip hip HOURRAH ! crièrent t’ils en choeur.
Cette aventure a été librement inspirée de l’équipage, des photos du capitaine, des commentaires toujours amusants de Christineeeeeeeee, de ma fidèle Toto et de mon adorable andouille de chat à qui l’histoire est réellement arrivée et qui nous a fait des frayeurs.
Bisous à tous avec un clin d’oeil particulier pour la Lou et mon capitaine préférée.
Je vous lis et je souris,
la toto, elle a mis une roue de secours magique,
alors, elle est sauvée encore,
c’est que c’est une sensible cette toto.
Merci Rachel, pour ton roman toto.
Hydre athée
qui tant nous acule
quand l’hydre rate
il se mouille
mais jamais privé de tous ses membres
quand il s’en fait chiper un
l’hydre omet… de le déclarer
bien content pour la toto rachel
et salut très amical au capitaine
avec cette mise en scène fantasmagorique
Sur une amphore attique s’épuisait Héraclès
A l’un des douze travaux,vaincre le serpent d’eau
Évitant les morsures sous la peau d’un lion
Il trancha l’immortelle tête de l’hydre de Lerne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Lernaean_Hydra_Louvre_CA7318.jpg
Bel arbre
Laisse toi aller
A l’été cette saison
Qui donne de l’énergie
Pour l’hiver bien après
Donne tes branches au ciel
Que se pose l’oiseau
Frémit de tout ton être
Racine au plus profond
Léger bruisse tes feuilles
Vis toi tout simplement
Je t’embrasse bel arbre
Prends soin de toi tellement
Car je t’aime vivant
–
La citation du jour d’EVENE :
« Le poète choisit, élit, dans la masse du monde, ce qu’il lui faut préserver, chanter, sauver, et qui s’accorde à son chant. »
Edouard Glissant.
–
Belle journée à tous.
–
Je ne sais plus où j’ai la tête
A force de me disperser
Combien de tours ferait mon sang
A m’épuiser en combattant
Refrain :
S’il faut un héros
Il faut un perdant
Être un faire-valoir
Gardé en mémoire
Pour un homme, perdre mille têtes
Une seule aurait bien suffit
Je me devais d’ être à la fête
Mon amour à moi c’était lui
Il m’a déclaré sa flamme
Tel Cupidon énamouré
M’a percée de ses flèches l’âme
Pour mieux me diminuer
Il était vêtu comme un lion
Et se battait tout aussi bien
Mon venin valait cent scorpions
Il l’a extirpé de mon sein
Que suis-je maintenant dénudée
Plus rien qu’une pauvre carcasse
De mes atours il m’a vidé
Je suis vaincue, de guerre lasse
Père, me m’avez-vous engendrée
Que pour cette seule lutte épique
J’aspire à ce monde aquatique
Qui m’a vu naître et fructifier
Voici mon lot, hydre de Lerne
Morte au combat contre un héros
Brillant pour tous par ses travaux
Dont je suis, moi, la face terne
Ô marais engloutissez-moi !
« Il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses » Milan Kundera
Le regard perdu vers le feuillage,
Dans la chaleur moite de l’été,
Un semblant de sieste sur le transat
Les yeux mi clos, l’esprit vagabonde
Des serpents circulent au soleil
Nœuds d’automobilistes épars
Aux croisées des routes encombrées
Ils rêvent au paradis de demain
Tout se mérite disait le père
Le voyage fait partie des vacances
C’est quand qu’on arrive dira l’enfant
Le regard tourné vers l’horizon
Pourvu qu’il fasse beau disait la mère
Tu te souviens quand on est allé…..
Pas encore arrivés que surgissent
Les souvenirs de l’été passé
Au pas la chenille se faufile
Pourquoi n’est on pas parti plus tôt ?
Les kilomètres taquinent le temps
Il n’y a plus de cause à effet
Le rythme est rompu et c’est normal
Il n’y a plus d’heures et plus de jours
Seul, l’aventure et la bonne humeur
Alors on chante Vive les vacances
Le platane au dessus de ma tête
S’est transformé en vallons fleuri
J’entends la sirène d’un bateau
Une cigale et un rossignol
Où suis-je ? Je crois bien avoir dormi
Il fait bon et chaud sous le platane
Le bonheur me serre dans ses bras
Mon coeur s’applique à le savourer
Plus de chiens, de serpents ni de pieuvres
La rivière clapote au fil de l’eau
L’été est venu à bout de l’hydre
Plus besoin d’Hercule ou d’Héraclès
Phil Alba Quelle belle et grandiose métamorphose à la Kafka ! Quelle imagination et quel talent dans la versification de ce poème.
En toute poésie, sciemment ou inconsciemment se révèle le poète, ou encore il « élit…..ce qui s’accorde à son chant » dit Glissant dans la citation proposée ce matin par Bourrache ; il y a souvent un cri de colère, d’amour ou d’émerveillement, un appel, une révolte……..
Jean Marcenac écrit :
« Il y a simplement, dans le chant du poète (il parle de Pablo Neruda) surgissant de ce chant, dès la première image, le signe d’une insatisfaction devant le réel, la volonté de réduire à un ordre humain, une réalité inhumaine, l’expression irréfutable d’une révolte contre ce qui est. »
« Les poètes sont peut-être notre caution la plus certaine dans l’aventure d’être. »
Merci, merci, Madame des Bords du Rhône.
Du coup, j’ai relu pour la métamorphose (dont je n’avais pas conscience)
et j’ai trouvé… des fautes !
Fatalitas !
Bon ! La chaleur se retire doucement. Je vais sortir et prendre quelques photographies autour de Fourvière.
Et vous, sortirez-vous de l’ombre du platane ?
Je m’y verrais bien buvant à la paille une boisson citronnée
juste ce qu’il faut pour éveiller des rêves d’enfant.
A bientôt.
Et… Salut à toute la compagnie !
Pour les assoiffés :
Et un comme ça, ça vous ira ?
http://www.femmesplus.fr/mag/html/img/24325_65440.jpg
Tiens, j’ai déjà vidé mon verre !
A la vôtre !
biseeeeeeeeeees de Christineeeeee
L’Hydre
Je vis dans un marais aux eaux glauques et profondes
Mon corps est flasque et mou j’ai l’odeur d’un étron
Ne sachant pas nager je flotte comme un tronc
Parmi les bulles de gaz qui remontent du fond
Le mal est mon domaine mon loisir c’est le crime
Mon ressort c’est la haine dont j’entoure mes victimes
J’entretiens la misère qui tue les innocents
et voue un culte à l’or qui fait couler le sang
mon sang est un poison que mes dents inoculent
Je répands des ordures pour semer la discorde
Je soutiens l’égoïste et ceux qui dissimulent
Et vomis des injures sur tout ceux qui s’accordent
Les pauvres gens leur vie se passe sur un ring
Le bonheur est un leurre qui les tient dans les cordes
Alain
Serait-ce une illustration pour un conte fantastique ?
Arbres aux racines
les ténèbres s’enlacent
Envahissements
Salut l’Oeil !
A bord d’un hydravion
un hydrocéphale
savoure de l’hydromel
Sept directions à prendre pour trouver la lumière
des nocturnes d’un Chopin saisir le clair chemin
Engager l’émotion dans cette Volute d’airs
Se laisser transporter l’Era vous prend la main
Hera d’une voie lactée dans les pas d’un Hercule
Fera briller le blanc de son sein l’etincelle
Constellation serpent mille têtes dans les étoiles
Bien que mortes vous êtes là soulevant les nacelles
Nos coeurs à l’unisson dans l’Hydre font la fête
Et l’esprit de chacun vole au vent des idées
Dans la page d’Ossiane aube et cyan se conjuguent
Puis la nuit laisse sa place de même que la bête
Au jour frais miroitant du soleil dénidé
Chopin s’est endormi mais subsiste la Fugue
chère monique faut il parler de versificaution alors ?
j’avoue que je m’interroge 😉
dans le redoux du front orageux qui nous traverse
un grand salut à l’équipage et aussi à son vaillant capitaine
Thierry
“Les poètes sont peut-être notre caution la plus certaine dans l’aventure d’être.” dit Marcenarc et je crois qu’il a peut-être raison et certainement pas tort mais…..
…..VersifiCAUTION, j’avoue ne pas y avoir pensé et à bien y réfléchir, ta remarque est ingénieuse et demande réflexion en effet – mais en vers si faut caution -!!!-;) à transmettre de génération en génération, caution oblige!! ton imagination est pleine de ressources pour l’aventure d’être!!
Monique
je lisais juste un article sur Télérama qui parlait des néologismes de Rimbaud et de quelques autres et l’association d’idée se fit simplement mais je ne jurerai pas que jamais personne n’y avait pensé avant et je suis même persuadé du contraire, sans pouvoir prouver mes dire avec une source sure à l’appui.
je pense que nous sommes tous un jour ou l’autre des plagiaires malgré nous et c’est très bien comme ça; merci de tes remarques, je crois bien que oui entre l’attention ( à l’anglo saxonne) et la transmission nous avons tous, envers et contre tout , une raison d’être.
Thierry
Oui, je le pense aussi, ne serait-ce que par tout ce que nous lisons, certains mots ou groupes de mots se gravent dans notre inconscient tout simplement sans que nous nous en rendions compte et réapparaissent sous notre plume comme une création toute personnelle, mais notre pensée est ainsi faite de tout ce que nous enregistrons depuis notre naissance, c’est peu dire, tout notre savoir nous est transmis, à nous de continuer cette oeuvre gigantesque qu’est la transmission du savoir qui va de génération en génération depuis la nuit des temps – même si nous pensons être les créateurs à part entière de certains mots – ceci étant j’adore l’étymologie des mots qui nous réserve parfois des surprises amusantes.
De l’hydre à la ramification des pensées il n’y a pas forcément de hors sujet, l’essentiel étant de ne pas provoquer de séisme… qui pousserait vers un autre combat et qui pourrait s’inscrire dans les travaux d’hercule!
Un petit retour car je n’avais pas souhaité à tous une bonne fin de soirée et une bonne nuit remplie de jolis rêves et non de serpents à tête de chiens ou autres bêtes terrifiantes.
L’olivier
Au pays du mistral et de la langue d’oc
Près des tuiles romaines des villas aux murs ocres
Malmené par les ans le vent les coups de mains
Comme un âne têtu sur les pierres du chemin
Il paraît laid difforme couverts de plaies de haut en bas
Son feuillage vernissé à souffert aux combats
Au vent il dit l’amour qui le tient dans les chaînes
ces fruits contiennent une huile qui parfume l’haleine
Alain
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Bonsoir à tous passagers de l’hydre toujours vivants et à la célèbre toto 😉
Où vas-tu chercher tout ça, rachel, c’est très amusant et on sent une énooOOOOOrme tendresse pour les passagers de cet espace 😉
>Annick, bonnes vacances bien méritées si jamais tu parviens à nous lire d’où tu es !
>Il fallait le trouver l’hydre athée ou l’hydratée, thierry ;-))
>merci de confirmer pour le chêne-vert pierre 😉
>bourrache, je n’ai pas glissé sur Edouard Glissant 😉
>Phil, on te sent en belle forme poétique et physique, pas question de te faire engloutir 😉
>bravo monique, je dirai la même chose qu’à phil, les escapades ont du bon 😉 J’aime la phrase de Proust !
>oui ça nous va bien, christineeee
>Alain, ton hydre et ton olivier me font peur 😉
> Presque Alice 😉 Je suis très arabesque en ce moment 😉 Merci à toi !
>Salut Emmanuel et merci pour tes hydrophonies 😉
>Bravo lou, belle imagination 😉
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