62 réflexions sur « Barque »

  1. Silence d’azur
    un voyage dans le temps
    murmures pastel

    ….

    Sérénité … tranquillité … beauté … et cela fait le plus grand bien
    merci Ossiane bel été à toi

  2. L’année dernière, j’ai accompli un très vieux rêve. Un parmi ceux que je peaufine dans un coin de ma tête pendant des années et qui semble se complaire là jusqu’au jour où…
    Aussi, Ossiane, je ressens un immense plaisir à voir à travers ton objectif des pans de Camargue juste aperçue un jour d’août 2008. Je t’en remercie.

    Au retour, j’avais écrit ceci:

    à tires d’ailes…

    Elle fait chanter les oiseaux

    Au royaume de leurs amours du printemps,

    Elle berce ses roseaux

    Aux souvenirs de son Histoire rebelle

    La Camargue !

    Et lorsque un jour d’août gris

    elle marie le ciel à la terre

    A peine nous dévoile-t-elle,

    ses frissons et ses reflets mêlés de bleu

    Tout juste troublés,

    Par quelque envol à fleur d’eau,

    Au cœur de

    la Camargue !

    Sur les sentiers où roule le vent austère

    Les herbes festonnent les traces des promeneurs solitaires

    Et les chevaux déploient leur crinière en éventail

    Le long des prairies humides où vient se cacher, un pan de ciel

    De la Camargue !

    Soudain, un pas de deux, et devant les flamants pêcheurs longilignes

    Nous restons le souffle coupé , pour quelques instants de beauté tranquille.

    En écho, notre silence s’arrime au trident de la croix dressée

    Au faîte du toit, dont la couverture de roseaux est souvent malmenée

    Par le mistral, ce grand maître chanteur

    de la Camargue.

    L’ombre galope et s’accroche aux sabots des chevaux,

    Ou meurt dans la glaise des enclos, là où piétinent les noirs taureaux.

    La vie frémit dans les roselières, et chuchote à bruits comptés…

    Leurs courbes se font douces, semblant toucher terre,

    Alors, les promeneurs s’éloignent, en toute humilité

    Quittant à regret , cette nature fragile, qui les fait rêver,

    Et dont le nom résonnera longtemps encore à leurs oreilles:

    La Camargue !

  3. Chacun méne sa barque comme il l’entend
    mais parfois la surdité est telle
    que l’embarcation a du mal à se diriger

    Suspendu comme le filet,
    entre deux états,
    je traîne ma nonchalante espérance
    comme le chalant musardant

    Pas de procession des panathénées,
    ni cariatides ni atlantes,
    juste le jet attelant de bateleurs,
    l’ataraxie me gagne après la praxis

    je ne sais plus si j’ai partagé dèjà ce texte entre être et avoir été
    qui me semble de circonstance avec ce thème que tu as si bien choisi
    Ossiane

    « Éloge de la paresse »

    Dans l’été profond et chaleureux qui abolit quelques perspectives et hiérarchies et qui met en arrière plan les actes du quotidien, dans le silence d’une sieste estivale, dans la quiétude d’un repos temporaire il y a à chercher plus que de l’inactivité, du ressourcement.

    Pour les Cassandres au cœur tendre qui ont pour religion le travail et la régularité de tâches chronométrées, le papier millimétré et des plans de carrière sans tailleur de pierre, il nous faut leur répondre que l’art de ne rien faire n’appartient pas à tout le monde mais qu’il se cultive comme un élément de renouveau.

    Quand un trimestre trop long, concentré mais fécond nous a obligé à tant puiser dans nos réserves et que nous n’avons plus de grande production il est tant de reconstituer celles ci comme on laisse le temps agir pour remplir de nouveau un puit presque asséché.

    Avant que la margelle ne soit à nouveau inondée il faudra patienter et tourner le regard ailleurs et comme bailleur ne pas avoir peur du fond qui ne craint pas l’usure mais juste la capture d’une idée surprenante.

    Ambiance émolliente mais pas ambivalente que certains trouveraient délétères elle ne doit rien à l’éther et tout au rêve éveillé, car qu’est ce donc que de laisser enfin son esprit librement vagabonder dans des contrées inaccoutumées et ramener de ces songes de nouvelles pensées réconfortantes et abondantes.

    Allongé de préférence, à l’ombre d’un pêcher pour se moquer de manière symbolique, flâner, musarder sans ardeur particulière et sans entêtement, pour faire venir à la conscience de nouvelles images qui chassent les anciennes, et font passer un grand souffle de vie tandis que se dévide une bobine sans film.

    Pourquoi penser à mal, en touchant ce canal pas hystérique, pourquoi allumer le fanal pas historique, il n’ y a aucune évidence de quelque sorte à culpabiliser pour ce fait de rester inoccupé , pas au point d’ester en une cour secrète ?

    Pourquoi ne pas laisser venir ce plaisir conscient qui s’assortit en même temps que s’essorent les événements, et qui prend son essor dans un trouble charmant ?

    Le rien faire, le fare niente devenu farniente, est il plus honteux et moins profitable qu’aucune autre activité, connaît il des ratées ou n’amène t il pas justement la pensée à son acmé du moment ?

  4. Dans une douce langueur
    Noyée dans l’azuré bleuté
    J’arrime mes rêves

    Barque alanguie
    Grand voyage des songes
    Vers un ailleurs bleu

    Une vraie invitation au voyage intérieur! De la zénitude et de l’onirisme. Très belle note, Ossiane, qui pousse au recueillement

    Bises sous le mistral!

  5. Qu’elles sont jolies, ces images, dans leurs temps arrêtés saisis pour la beauté de la quiétude, du bel état d’être en vie, au plus près, sans rien faire d’autre qu’à se vivre, en écoutant son petit coeur palpiter tendre, en amour.

  6. Et ainsi recommence
    le cycle des saisons
    la barque nonchalante
    s’apprivoise
    voyez ! nous dit-elle
    je suis au bord d’un voyage
    et puisse le ciel et la mer
    foisonner sur des rythmes défaits
    qui me disent les orages , la promesse
    en somme de la terre en l’écume
    Ici , plus que jamais le rêve
    avidement creuse des vagues sonores
    et qui s’échouent, vaincues
    sur le velours du sable

    Beau message poétique, Ossiane !

  7. Une barque sur l’estran à marée basse
    sous un ciel tout bleu rêvasse
    attendant que le temps passe
    ah!que la mer vienne et l’embrasse !

    silence fervent
    seuls bruits entendus
    aux filets tendus
    la vague et le vent

    l’âme dans le vent
    perdue s’en ira
    à jamais suivra
    le blanc goéland

    une barque sur l’estran abandonnée
    pas de rames pas de pêcheur à ses côtés
    une corde sur le sable pour l’amarrer
    ah!je ne sais pourquoi ai tant le coeur serré

  8. Assoupissement
    Les vagues tissent une plage
    Rêve chaloupant

    Un très beau site que le tien ! J’ai pris un grand plaisir à le découvrir et à y vagabonder quelques heures ! Je me suis permise de le mettre en lien sur mon blog. Si tu veux te promener un peu à ton tour, voici un lien vers mes terres à moi : http://jatalant.blogspot.com/

    Au plaisir de te lire bientôt !

    Claudie

  9. .

    Horizontalité, calme plat, maria, c’est vrai… loin du tapage;-) L’Oeil reste ouvert cet été, je ne pars que fin août. Bonnes vacances si tu pars bientôt!

    Je t’en prie, pierre installe-toi;-)

    Beau texte bien senti et en subtilité sur cette région, Maïté;-) Je vous souhaite la bienvenue et vous remercie;-)

    >sophie, joli haïku, merci!

    >je suis tes conseils, thierry; merci à toi;-)

    >Merci claudie, ta belle plume se laisser porter et elle a raison;-)

    >sylvaine, belle plume pour toi aussi, on dérive avec toi;-)

    >annick, j’ai choisi des images sereines rien que pour toi;-)

    >Sacrée plume, Angeline, j’aime cette référence aux rythmes!

    >amichel, j’ai également le coeur serré à te lire, bravo!

    >Bonjour et bienvenue claudie n°2;-) Merci pour la visite et le bel haïku! On trouve également de très beaux poèmes sur votre blog. Amitiés.

    Bellel soirée à vous!

    Ossiane

    .

  10. Emmène-moi dans ta barque Carole
    Je deviendrai ton gondolier

    Elle est facile, celle-là, mais peux pas résister
    En plus ça faisait longtemps…
    Que l’équipage me pardonne.
    Non ! Non! capitaine pas la grande cale… Pas la grande cale

  11. Viens mon amour
    Emmène moi au large
    Dans tes doux bras en rames
    Emporte moi ma nuque
    En tendresses du temps
    Ouvre moi ton bel ciel de haut
    Laissons la barre
    Et regardons flotter notre barque
    Dans la magie du merveilleux instant
    Qui donne de son temps de sa vie
    Rien que pour nous deux
    Toi et moi juste nous
    Sur l’horizon du temps

  12. Je suis passeuse
    Passeuse d’hommes surtout

    Non pas par choix
    Ils viennent portés par les vents

    Simplement

    Dans ma modeste barque
    Je les emmène

    Une balade hors du monde
    Longue ou courte

    Tranquillement

    Pas de quête de Graal
    Des échanges francs et passionnants

    Des liens se tissent
    Fragiles mais indestructibles

    Passionnément

    Mais voyez-vous
    Ma barque n’a que deux places

    Ça ne plait pas à ces dames
    Pourtant ma belle barque est instable

    Assurément

    Chacun à sa place
    Tout mouvement entrainerait le chavirage

    Alors mesdames
    Dormez sans crainte

    Profondément

    Je ne volerai pas vos hommes
    Nous partageons nos jardins secrets

    Quelques instants hors du temps
    Dans la paix et la sérénité

    Délicieusement

    Quand ils le souhaitent
    Je pose ma barque sur le rivage

    Ils reprennent pied dans leur monde
    Forts de cette expérience et du partage

    Souriants

    Hommes
    Je vous adore

    Tout simplement

  13. Merci Ossiane de votre accueil et veuillez m’excuser de m’être livrée au tutoiement.

    Et pour aujourd’hui ce sera…
    Barque solitaire
    Seule à sol
    Seule à sable
    Barque point d’ancrage du regard
    Rompt l’horizontale
    Et le léger souffle du vent.
    Dans les roseaux
    Barque de l’ombre
    Et reflets en bulles des filets
    Ondulent sur la trame de l’air
    Sur le fil du jour
    Calme et absence
    De clapotis
    Douceur du demi-jour
    Des tonalités marines.
    La barque…La barque
    Sur la ligne du temps
    D’attente.

  14. Je suis la barque qui tangue fuyant l’ire des tempêtes
    J’ai déposé l’Amour au pied d’un vieux clocher
    Dans la crypte étincelle la lumière de l’espoir
    Tous les cierges étoilés sur le visage d’ébène.

    Sous les vagues des filets, nage le plus doux secret
    Jusqu’aux lointains rivages contre vents et marées
    Écoute la femme qui pleure pour créer des étangs
    Elle parle aux salicornes et à quelques roseaux
    De la vie sur la grève, de son Amour absent.

    « Sans toi la mer m’inonde de flots assourdissants
    Saintois éparpillés sur le sable de la côte
    Dont je m’éloigne agile pour gagner le silence
    Entre les bras azurés qui s’écoulent vers la mer.

    « Sans toi ô doux Amour, la Terre farouche boit
    L’eau, le sel de mes pleurs moi couchée sur la dune
    Ou bercée par les flots des berges aux tamaris.

    Je suis la femme et l’eau, le rivage paisible
    Il y a des cieux cléments au dessus de mes hanches
    J’entends au loin l’écho d’une musique tsigane
    Les clapotis de l’eau ondoiement de gitane…

    Je suis rêve migrateur au bord de ces étangs
    La barque est amarrée parmi des joncs dansants
    Le long du petit Rhône dont les marais frissonnent
    La Méditerranée a reconnu mon cœur
    Il flânait sur le fleuve, s’approchant de ses eaux
    Je suis les flots dansants…

  15. La barque se la coule douce
    Un trou en fond de cale
    Elle regarde la mer
    Sans se laisser porter
    Mais à la nuit tombée
    Dessous la lune douce
    Deux amants montent à bord
    Pour voyager à deux
    Et son bois se nervure
    De bien bels doux clapotis

  16. Ils s’en vont, tu les aimais.
    Debout dans l’embrasure
    d’une nuit sans voix,
    désirant, tu cherches souffle.

    Tu es au bord d’une immense
    absence, là où se dissipent
    toute chose et toute fable,
    où le temps n’est plus le temps,

    Ni poussière ni fantôme
    ni même image, mais une pause
    infinie, résolution

    De l’infime, rien qu’une pluie
    de mains impalpables qui ne saisissent
    rien ni personne.

    Lionel Ray, Syllabes de sable, 1996, Gallimard, p. 58

    Merci Ossiane

  17. La barque est là
    sur la plage
    oubliée, perdue
    entre le ciel et la mer
    Embarque-toi
    l’embarquement est libre
    Tu peux rêver d’être le capitain
    Tu peux rêver d’être l’explorateur des mers
    Tu peux rêver d’être un charmant corsaire
    ou
    tu peux rêver avec une barquette aux fraises.
    Tu fais le choix.
    Mais, il faut
    bien conduire la barque
    pour ne tomber dans l’eau
    Un triste débarquement …

  18. Je ne vous ai pas tout dit…

    C’est une barque magique
    Elles nous entraine dans un autre monde

    Un monde où il fait bon
    Un monde où nous sommes bien, très bien

    C’est une barque étrange
    Seuls ceux qui y croient peuvent la voir

    Voir la beauté de nos relations
    Voir la pureté de nos sentiments

    C’est une barque précieuse
    Si l’un s’en va un autre revient

    Revient me voir
    Revient se confier

    Hommes,
    Je vous souhaite des matins purs

    Soyez heureux
    Jusqu’au bout des ongles

  19. Elle est posée
    Fort délicate
    Sur le sable si fin
    Le temps il passe
    Mais sa pose reste
    Son lien si bel
    Doucement accroché
    Dans l’espace infini
    Les laisse s’aimer
    Dans leurs ondes jolies

  20. Des filets blancs tendus
    pour attraper des rêves
    plutôt que des poissons
    le reflux et le flux
    imprègnent la barrière
    et filtraient l’illusion
    retenue la marée
    engorgé le tissu
    tu arrêtais la mer
    la changeais en eau douce
    pour maquiller les toiles
    tu remettais au sable
    ume barque qui n’ irait point
    traverser l’ océan

  21. clapotis des eaux
    contre le vent des roseaux
    ma main dans le dos
    paragraphe virgule oublié
    à la nage
    des pages
    ma rame s’enfonce avec une violence calculée
    pour donner de l’élan
    à cette barque
    pose tes filets
    il faut
    oublier

  22. Ils sont partis sans elle
    Pêcher dans leurs filets
    Et elle est restée là
    Accrochée à ce bâton
    Planté dans le sable gêné
    Il l’aime libre la barque
    Si belle sa voile au vent
    Joyeuse dans les roulis
    Et la voilà clouée
    Encerclée par l’oubli

  23. Est-ce une barque pour Cythère ?
    Ho ! Mon enfant, ho ! Ma soeur
    Comme j’aimerais t’ y emmener

    En appellerais-je à Baudelaire
    Dussé-je exprimer mes peurs
    Pour à jamais les éloigner

    Devrais-je ramer jusqu’aux enfers
    Mais cela avant même que je meure
    Pour pouvoir te délivrer

    Est-ce une barque pour Cythère
    Une barque qui efface les pleurs
    Une barque pour te délivrer

  24. papillon bleu dans l’eau
    repandra ses couleurs
    pour qu’ une barque s’ envole
    sur ses ailes argentees
    le voyage est au bout
    des toiles redecouvertes
    le voyage est au bout
    de ses mots enchantes

  25. La barque s’est échouée petite crique
    Sur cette île de son rêve impossible
    Et la voilà qui vit sur le fil de ce temps
    Qui lui donne cet air tendre qu’elle a
    Elle est émouvante la barque toute nue
    Elle se laisse voir son coeur ouvert
    C’est si bel bon de dire je t’aime
    Pour la barque échappée des filets du temps

  26. Je ne voulais pas ,
    Descendre de ta barque.

    Je voulais juste,
    Faire escale.

    Sur un ilot.
    Sur un ilot.

    Que tu viennes,
    Ensuite,
    Me reprendre,
    Pour cette promenade
    Si douce
    Si douce.

    Sur mon ilot ,
    Je reste donc.

    Je suis faible
    Je suis fort
    Je suis lache
    Tu me lache

    Je vais ,
    Construire.

    Une forteresse, meme sur mon ilot.
    Meme avec des bois flottants,
    Meme avec des algues.

    Je dois , abriter mon amour.

    Mais je fabriquerai un drapeau,

    Blanc.
    En signe de paix.

    Je prendrai le temps.

    Chaque jour ,
    Je rammasserai ,
    Les plumes des mouettes.
    Blanches, pour le drapeau.

    Alors ,
    Je hisserai le pavillon,
    Haut.

    De ta barque ,
    tu le verras.

    Peut-etre , feras tu escale.

    Ma place , je le sais , sera prise.
    En ta barque.

    Mais je me ferai bouée.
    Accroché à tes flancs.

    Ne te noie pas,
    Ne te noie pas.

    Jamais.

  27. C’est fort joli, Fauki,
    bonjour à chacun.

    La barque a tangué ses roulis
    Toute la nuit

    Pour eux

    Au petit matin
    Elle se repose

    Dans ses bras généreux
    A lui

  28. si la barque ne manque pas de fond
    avec elle c’est le calme plat et la douceur
    des couleurs qui s’écaillent doucement

  29. La barque

    Dans le bleu de la mer le ciel s’est fondu
    le temps est suspendu la barque est sur le sable
    elle est seule étendue comme un corps détendu
    Ces courbes sont attirantes comme un beau corps de femme
    Elle sait que dans la tête de la plus part des hommes
    La passion chemine comme le ver dans la pomme
    Elle songe que bientôt un marin va venir
    Qu’il la fera danser avec ses avirons

    Alain

  30. La barque

    J’exerce un dur métier je suis danseuse légère
    Je danse sur la mer pour les yeux du public
    Je mesure mon succès au nombre de sifflets
    Que m’envoie le public quand j’ôte mes effets

    Moi qui danse sur l’eau un peu comme un voilier
    Moi que la mer entoure de ses lèvres mouillés
    Moi que la vague effleure de ses baisers salés
    Je m’allonge sur le sable les ailes repliées

    Sans perdre de ma danse le rythme singulier
    J’ôte mon chemisier avec agilité
    comme les mots s’envolent mes habits partent aux nues

    Au travers les silences les cris autour de moi
    De tous ceux qui m’observent je ressens les émois
    Et mesure le désir de ceux qui me voient nue

    Alain

  31. La Barque

    Pareils à ces moutons qui paissent au mois d’août
    Ou comme ces blancs nuages qui paraissent si doux
    Aussi doux que la ouate avec leurs bonnes joues
    Ignorant d’où je vais ne sachant rien du tout

    j’irai me balancer sans moteur que le vent
    comme la mince lune à la surface du ciel
    suivant dans son sillage la courbe du soleil
    Pour trouver la fortune que l’on cueille en rêvant

    Alain

  32. Comme deux mains se touchent quand elles sont en prière
    Ou comme remue la bouche quand elle s’adresse au ciel
    ces quelques planches jointes qui flottent sur les eaux
    vous invitent au voyage comme le font les oiseaux

    Alain

  33. La Barque

    L’été le vent humide et chaud remue les palmes
    Au bruit des mots sucrés que récitent les femmes
    Comme il doit être doux blotti dans ce giron
    Dans ce ventre arrondi en forme de berceau
    De se laisser flotter caressé par les flots

    Merci Annick

    Alain

  34. La Barque

    elle est simple et rustique bien souvent sans confort
    elle n’a pas même un joli nom qui la désigne
    Aucune publicité qui rapporte de l’or
    Son unique charme c’est la simplicité des lignes

    Sur la crête des vagues ou échoué sur le sable
    La barque se projette se fond au paysage
    Sa mince silhouette prolongée par un fil
    c’est le rêve l’aventure qui devant se profile

    Alain

  35. La Barque

    Entre Éros et Thanatos vents redoutables
    le cœur est une barque bien près de chavirer
    qui transporte en tremblant vers l’ailleurs le futur
    ainsi qu’au temps passé sa folle démesure

    Alain

  36. La barque

    la musique vous embarque
    vous partez pour ailleurs
    sur une fugue de Bach
    vers un monde meilleur

    comme l’écrivain devant sa feuille
    vous naviguez au gré du vent
    et transporté par les courants
    vous rêvez d’île et parlez d’ailes

    Afin de fuir les drames
    Pour oublier les hommes
    Vous empoignez les rames

    c’est Robinson que l’on vous nomme
    vous agissez en métronome
    avec les yeux d’un astronome

    Alain
    http://www.mespoemes.net/recreation

  37. Barcarolle

    le temps paraît si court
    bercé par les paroles
    qui nous parle d’amour
    je veux sentir ta main
    là contre mon épaule
    comme quand le vent nous frôle
    ne songeons à demain
    nos deux corps enlacés
    tenons nous embrassés
    comme la nuit suit le jour
    vite quittons la rive
    laissons au fil de l’eau
    nos cœurs à la dérive

    Alain

  38. Ne pas viser sous la ligne de flottaison
    à la première risée risquer de tant embarquer
    affermir le gouvernail pour garder la raison

  39. Très beaux poèmes que tu as déposés sur cette note, Alain. cette barque semble te parler fort, un grand merci à toi ainsi qu’à Thierry qui s’est joint à toi.

  40. Merci Ossiane
    il faudra bien que nous reparlions d’Ossian
    et des druides en général
    de leur rôle, de leurs pouvoirs
    sans doute inspiré par la série consacrée aux gaulois
    et pas quelques lectures éclairantes

    Je ne prétend arriver à la cheville d’alain fortement inspiré
    mais ce qui me fascine c’est la diversité et l’inventivité de l’homme
    en route pour Tombouctou depuis Djenné dèjà cet art bien loin de la pirogue
    qui donne des bateaux profilés, arrondis pour la danse des narguilés
    au faible tirant d’eau pour passer en toutes saisons de la sécheresse opiacée
    aux déluges délirants, il est tant de sortes de membrures, la quille n’est pas une panacée, et les embarcations de la baie d’halong porte le bambou au pinacle
    sans chercher à faire des pinasses pour la vinasse mais juste des qui porte poisse avec le nuoc’ mam.

    Bon là je sens que je pars de travers et ne pare pas au plus pressé, il faut affermir le gouvernail ainsi peut être ménerais je ma barque à bon port.

  41. Si un petit coup d’oeil avant de partir, bonnes vacances Annick et n’oublie pas dans quelques jours ton anniversaire, essaie de fêter ça !

  42. Vous êtes choux de vous, et je vous dis à bientôt,
    Thierry, Monique, Ossiane, et chacun,
    je vous souhaite des jours heureux de bel été, pour recharger en ondes positives nos petits coeurs reposer nos êtres de nous,

    et je vous redis encore,
    comme j’aime vous lire et partager avec vous…..
    mais vous le savez déjà….sourire….

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