41 réflexions sur « Jouvence »

  1. je vais monter
    cet arbre-fleur
    sans hâte, sans peur.
    Un rameau,
    puis l’autre
    jusqu’à là haut
    Je veux connaître
    l’essence
    la puissance
    de l’aloe vera
    Reviendrai-je, immortal?

  2. Une fois en sa vie
    l’aloe fleurit
    puis meurt

    Deux images très graphiques, en contre jour. Le noir et blanc leur convient parfaitement. Je ne me souviens pas d’avoir vu ici, Ossiane, de telles images.

    Candélabres étagés
    leur lumière
    portée haut dans le ciel

  3. Bonjour la compagnie… réduite !

    Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Pour une cure de jouvence
    Demandez donc
    A l’abbé Soury
    Ce qu’il en pense !

    En comprimés
    En Gel
    Ou en solution,
    Pour les troubles de la circulation
    Ou toute autre manifestation…

    Mais point d’aloé vera
    Dans sa composition
    Dommage,
    Pour lutter contre le vieillissement
    Et traîter les brûlures…

    Avis donc pour l’abbé !
    Rajoutez à volonté
    Un peu d’aloe vera
    Dans cette fameuse « JOUVENCE »
    Vous obtiendrez : une

    SUPER JOUVENCE !

    http://passiongenealogie.hautetfort.com/archive/2008/09/24/un-illustre-ancetre-l-abbe-soury.html

    Biseeeeeeeeeees de Christineeeeee

    PS/ Fut un temps pour l’avais acheté une bouteille d’aloe vera :
    Une rasade par jour… mais beurk !

    Moralité : je n’ai pas pu finir ma bouteille !

  4. Une toile, des toiles, ces images, j’aime ce tracé simple, rien que pour laisser voir, ce qui se dévoile à voir, et garde sa part d’ombre délicate.

  5. flèches de lumière
    paumes tournées vers le ciel
    tout est offrande
    …………………………………………………..

    C’est magnifique, Ossiane !

    A lire toutes les plumes encore sur le pont, le site est sous bonne garde… Bonne traversée à l’équipage et à très bientôt de réintégrer le cercle magique…

  6. la belle inconnue
    la cavalcade bleue
    les champs de blés au fond de ses yeux
    Méditerranée ma bien aimée
    danse les étoiles
    le rivage
    berce
    les pins
    sur des rocs d’ocres et de feux

  7. .

    Un petit coucou de jouvence vers vous tous;-)
    Publications décalées, planète dépeuplée, L’oeil est un peu chamboulé;-)
    Merci à vous de continuer à venir déposer vos respirations légères et délicates sur cette calligraphie végétale en forme d’arbre de vie;-)

    Merci le sid, pierre, sophie, Thierry, sylvaine, bourrache, christineeee, mathilde, Maria, Annick, jacline, aspe Emma et Raphaelle (quel oeil, je n’avais pas pensé à la lumière sans ombre;-) Pas de chaleur écrasante de mon côté non plus, de la pluie, de la pluie, de la pluie depuis 22 jours;-)

    C’est vrai Pierre,, très peu de noir et blanc dans ce blog et pourtant j’adore;-) Ces premiers pas dans cet univers à apprivoiser car mon oeil doit voir en noir et blanc; ce n’est pas si facile, n’est-ce pas Sylvaine, toi la pro de l’argentique et du noir et blanc;-) Si tu as des conseils, je suis toute ouie;-)
    Et oui, François, je navigue sur la côte ouest bien maltraitée ces derniers jours;-) Tu vas bientôt filer vers ce sud que tu aimes tant;-)

    Bonne soirée à vous, je vous embrasse!

    Ossiane

    .

  8. Trés belle photo, graphisme pur

    Ouvre tes bras
    Tourne tes mains vers le ciel
    Respire

    Tu verras l’aloé
    Fleurs d’aloés
    Respire

    Méditation
    Espoir d’immortalité
    Respire

  9. Être
    le merveilleux de l’arbre
    le nom rude écorcé pas plus loin que le vent
    le je des feuilles brèves
    encerclé de bras fous un étrange
    et le cœur
    gravé pour la patience

    Être
    le port du serpent vert
    dont la rumeur étreint les ombres assoupies
    l’épaule grave où tout s’apaise
    le tronc ardent qui sauve
    l’étoffe sublimée dans la moiteur des chants

    Être
    l’élan muet
    par beauté
    toit sans pierre
    voguant au bleu de toutes les fables
    l’orgue des sources vraies
    le pas enraciné aux cimes des rivières
    et la noce grandie de la Terre et du Ciel

  10. Juste comme ça … en passant …
    pour oublier le vent, la pluie, le froid de cette foutue fin de juillet kkbeurk :

    http://www.youtube.com/watch?v=zMchoYatJu0

    (j’aime vraiment beaucoup son interprétation …)

    Allez … vous envoie un clin d’oeil et un sourire – récupérés au fin fond d’un de mes tiroirs… et biz à tous.

  11. ‘rci tout plein, Maria-D.

    Je rebondis :

    http://www.youtube.com/watch?v=ZIqxnYZZNB8

    Raindrops keep falling on my head
    And just like the guy whose feet are too big for his bed
    Nothin’ seems to fit
    Those raindrops are falling on my head, they keep falling

    So I just did me some talkin’ to the sun
    And I said I didn’t like the way he’ got things done
    Sleepin’ on the job
    Those raindrops are falling on my head, they keep falling

    But there’s one thing I know
    The blues he sends to meet me won’t defeat me
    It won’t be long till happiness steps up to greet me

    Raindrops keep falling on my head
    But that doesn’t mean my eyes will soon be turnin’ red
    Crying’s not for me
    Cause I’m never gonna stop the rain by complainin’
    Because I’m free
    Nothing’s worrying me.

    ^_^ …

  12. http://www.youtube.com/watch?v=qS1F3aW-GX8

    Il pleut des voix de femmes comme si elles étaient mortes même dans le souvenir.

    c’est vous aussi qu’il pleut, merveilleuses rencontres de ma vie. ô gouttelettes !

    et ces nuages cabrés se prennent à hennir tout un univers de villes auriculaires

    écoute s’il pleut tandis que le regret et le dédain pleurent une ancienne musique

    écoute tomber les liens qui te retiennent en haut et en bas

    Guillaume Apollinaire

  13. De retour, un petit bonsoir rapide, la tête pleine d’images des vacances… tel un bain de jouvence.
    ___

    La fleur d’aloès
    Pictogramme de dentelle
    Dans le ciel s’élève

    __

    Juste un petit coup d’oeil, bonne nuit et à demain

  14. Bois, que rosissent tes joues
    A la fontaine de vie
    Le jardin est d’Éden
    L’aloé sémaphore
    Ton cœur un paradis
    Notre amour immortel.

    Bois, que rosissent tes joues
    Le bassin est d’azur
    Lorsque ploiera la forêt
    Sur l’île abandonnée
    Le ruisseau frissonnant
    Ses clapotis légers,
    Frémira sous tes pas
    Dansantes traces de vie.

    Bois que rosissent tes joues
    A l’ombre des orangers
    Et des rosettes de feuilles
    Succulentes embrassades
    Nos cœurs sont suspendus
    A la cime d’un poème
    Nos amours cavalcades
    Entre la terre et le ciel
    Bois que rosissent tes joues…

  15. Elle l’avait traqué, soudoyé, persécuté sans relâche. A bout de nerfs la sorcière avait consenti à lui donner la potion de jouvence. Elle l’avait pourtant prévenu ma la volonté de la jeune femme demeurait inébranlable.

    « Bois donc puisque tel est ton désir. Tu obtiendras l’immortalité qu’idéalise tant les mortels, mais tu n’obtiendras pas ce que tu cherches »

    « Tais-toi sorcière. Je n’ai que faire de tes sornettes et tes stupidités » répliqua la femme. Un observateur avisé aurait été surpris par la sécheresse de ses paroles contrebalancé par un regard d’où émanait une profonde détresse.

    La femme but avidement le filtre d’immortalité avant de tomber dans un profond sommeil.

    Elle s’éveilla le lendemain à l’orée d’une forêt.
    Incrédule, elle observait les arbres qui lui paraissaient différents, presque humains.

    Bientôt une douce voix résonna à ses oreilles :

    « Approche ma douce petite ! N’aie pas peur »

    La jeune femme obéit d’instinct sentant que toutes résistances auraient été inutiles.

    « Je lis dans ton cœur une grande souffrance d’amour »

    « Oui, je l’avoue »

    « Penses-tu sincèrement que l’elixir de jouvence pourra guérir ta peine et ramener l’homme que tu aimes ? »

    « Je sais qu’une autre femme lui donne ce que je ne peux plus lui donner »

    « La belle affaire ! T’es-tu seulement demandé si c’était la jeunesse qu’il recherchait ou bien autre chose ? »

    « Je sais que je n’ai pas toujours agi comme il le fallait mais je sais aussi que les marques du temps laissent leurs empreintes sur mon visage et sur mon corps. Je sais que je l’aime au plus profond de mon être et que je donnerais tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il m’aime à nouveau »

    « S’il t’aime sincèrement et que tu exprimes un repenti sincère alors il reviendra et réfléchira à ce qu’il a fait.»

    « Et s’il aime cette femme »

    « Lui seul détient la clef de son âme. Savoir aimer est le plus beau cadeau que l’homme est reçu »

    « Et l’autre femme ?

    « Je connais ton histoire mon enfant. Je sais ta part de responsabilité et celle de l’homme que tu aimes mais je sais aussi que certaine a ont fait preuve d’une certaine perfidie qui ne plaide pas en leur faveur. Reste toi-même, améliore ce qui peut l’être et donne. C’est le seul conseil que je puisse te donner. Un seul mot de toi et j’annule le filtre de jouvence car il ne te permettra pas d’obtenir ce que tu souhaites »

    « Je m’en remets à toi arbre tout puissant. Qu’il soit fait selon ta volonté »
    Ici se termine notre histoire. Certains racontent que la femme vécut longtemps en conservant sur son sourire un peu de sa jeunesse passé.

  16. —> Bonjour chère Ossiane,

    J’aimerais dire
    tout ce que l’arbre porte en lui
    est beauté et immortalité.

    Et aussi que vos photos forcent mon regard à y voir la vôtre… celle de votre oeil…

    Bien tendrement, Jack qui vous envoie un sourire tout amical.

  17. J’avance d’une branche à l’autre
    qui laisse palier à ma portée
    ainsi de proche en proche
    jamais le sommet
    ne paraît éloigné
    mais la mise soignée
    de bon aloi sonne
    et à louer
    en toute circonstance

  18. >Bienvenue Annie, merci de ta visite;-)
    >Merci également à jack et à ses gentils commentaires qui m’encouragent;-)
    >Merci à toi Olivier et à tes chroniques pleines d’humour;-)
    >Enfin, un immense merci à tous pour toute cette beauté déversée sur mes images.

  19. « Le seul véritable voyage, le seul bain de Jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages, mais d’avoir d’autres yeux, de voir l’univers avec les yeux d’un autre, de cent autres, de voir les cent univers que chacun d’eux voit, que chacun d’eux est. » Marcel PROUST

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