Hydre

Hydre

Tentacules en quête de lumière, volutes d'encre

Lecture du Haïku Calligramme: verticale, de bas en haut

Tentacules
en quête de lumière

volutes d’encre

41 réflexions sur « Hydre »

  1. Cigale

    Quand on pense aux cigales on songe à la Provence
    aux grands pins toujours vert à la cime étalée
    Aux platanes ombrageux qui perdent leurs écorce
    aux citronniers tordus aux oliviers noueux
    Aux terrains caillouteux aux fontaines aux collines
    Aux chemins rectilignes qui traversent les vignes
    Aux toits de tuiles rondes qui protègent de l’averse
    Et reçoivent en été les rayons du soleil
    au vent qui vient du nord pour chasser les nuages
    Apportant avec lui des parfums de lavande
    de thym de romarin et de résine de pins
    Aux palmes qui balancent avec nonchalance
    Au bruit doux de la mer qui berce les bateaux
    et les garde endormis dans l’arrondi d’une anse
    Avec des lignes blanches comme sur un pull marin

    Alain

  2. Aux portes du ciel ou de l’enfer, cherchant la lumière
    Les branches s’entremêlent pour se frayer un passage
    Chaque ondulation s’inscrit dans la bataille
    Gorgones, hydres de Lerne, néfastes chimères
    Rampent et s’accaparent l’espace libre
    Ces monstres hantent la planète
    De mille tentacules aux ramifications infinies
    Hydre dont le repaire se cache sous le platane
    Crabe géant, chiens à tête de serpents
    Ou monstre aquatique l’histoire est incertaine
    Et qui voient dans le bois sacré des platanes
    Réapparaître sans fin ces têtes de prêtresses
    Et si de cette mythologie exubérante
    On ne retenait qu’une source intarissable
    Source de vie légendaire aux fantasmes étranges
    Pour un arbre proliférant à l’ombre rafraichissante.

  3. vieux corps torturé,
    bras tétanisé,
    camaïeu de gris
    vaguement teinté de vert,
    richesse,
    défit aux années,
    au soleil,
    il prépare ses trésors
    pour récolte dans le vent glacé
    quand l’hiver approchera
    que les restanques seront vides,
    qu’ils resteront seuls
    l’homme et ses arbres,
    la terre,
    les murets,
    les restanques et le ciel


  4. Je me demande si Ossiane n’aurait pas besoin qu’on lui remonte un peu, beaucoup le moral…

    Alors, Matelots, à vos pinceaux, à vos pastels, à vos crayons de couleurs, à vos beaux mots … hissez haut … et au boulot !!!

    Ossiane, je t’embrasse tout plein.


  5. hé, pssssst …

    A éviter : le gris, le noir, le morbide quoi.
    Sinon, moi j’avoue : je saute cette page !

    ^_^

  6. Air Terre ou Mer en quel milieu l’hydre va-t-il se mouvoir ? Entre le gris du ciel, l’ombre de ses branches, le bleu de l’eau ? Je lance le bouchon ah non la pieuvre à l’eau! c’est beau le bleu Bourrache non ? Ne laissons pas l’hydre se répandre et proliférer, je vous envoie du soleil, des lauriers roses, du chèvre feuille, des volubilis bleus, des roses, des ipômées, des tournesols….

  7. Beaubourg

    Le centre d’art moderne est un bel instrument
    pour captiver les âmes comme un orgue d’église
    Il fait passer de l’air à travers ses tuyaux
    Et se propulse comme un avion à réaction

    Comme ces céphalopodes muni de tentacules
    il se défend en rejetant un nuage d’encre
    et se colle à ses proies à l’aide de ventouses
    car l’art moderne est un monstrueux poulpe

    c’est dans la nuit de l’art le froid des profondeurs
    qu’il entraîne ses victimes pour en sucer le sang
    Afin de satisfaire sa soif inextinguible

    Il consomme des oranges qu’il achète au kilo
    Il leur enlève la peau pour en mordre la chair
    Ou bien presse le fruit pour en sortir le jus

    Alain

  8. Une moitié de l arbre
    A je nous il supplie
    Qu’on le laisse chanter
    Son autre moitié bien droite
    S’accrochz aux branches tordues
    En racines profondes
    Il peut faire tous les temps
    L’arbre est rescapé pur
    Il restera un armédoux
    Des ses feuilles, ses oiseaux
    Pour murmurer la vie
    Dans un bel livre d’images

    et la toto se court chercher le jeune homme, l’agité en blockauss d’hier soir,
    et il sera d un tendre, mon petit doigt le dit….

  9. Hissons haut
    Bourrache !

    Pour faire rigoler
    Un peu
    Les matelots égarés !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Et l’hydre
    Cette farceuse
    Va se payer la tête
    D’un Tarzan
    Un tant soit peu allumé
    Faces de poires bien vertes
    Lequel va gagner ?

    Duplicata de chefs
    Tarzan doit trouver
    Le bon chemin
    Menant à la tête principale
    Dans ce dédale de cous
    Qui s’emmêlent
    Se nouent et se dénouent
    Pour un peu
    Ils vont se faire des nœuds !

    Mais pas de souci
    Pour Tarzan

    Même les pieds dans l’eau
    Il a de la stature
    Les muscles saillants
    Et un courage qui dure

    L’hydre d’un coup
    Enchaîne grimaces sur grimaces
    (Autant de grimaces que de têtes)
    Abdique le droit de patauger
    Et tourne les talons
    Face au Tarzan
    Qui reste seul… (*)

    L’hydre est vaincue
    Elle ne reviendra plus !

    (*) Aux dernières nouvelles, Tarzan n’était pas seul, il a retrouvé Jane !

    http://manmonster.m.a.pic.centerblog.net/9v9t0m89.jpg

    Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  10. .

    Bonsoir à tous!

    Je sens quelque inquiétude à mon sujet; pas de souci à vous faire, je vais bien même si ma dernière note semble vous faire un peu peur sauf à Christinneeee qui joue à Tarzan avec sa plume;-)

    Je vois en noir et blanc en ce moment, rien de grave;-) Je suis en transhumance entre travail et amis et trouve peu de temps pour préparer mes notes et me manifester beaucoup en commentaires. L’été est enfin là avec de belles journées alors, j’en profite un peu pour me vider la tête et m’aérer. Ce temps de vivre au dehors va passer si vite…

    Fin juillet, déjà …mais de beaux retours sur le blog qui font plaisir à tout le monde;-)

    Je voudrais signaler les nombreux et beaux poèmes qu’Alain a laissé sur la note « Barque », une note qui l’inspire beaucoup semble-t-il mais pas seulement lui, n’est-ce pas Thierry;-) D’ici qu’il nous mijote quelque chose…
    https://blog.ossiane.photo/2009/07/15/barque/#comments

    Et puis bienvenue et merci à Jack MAUDELAIRE que j’invite à revenir;-)
    https://blog.ossiane.photo/2009/07/22/jouvence/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/07/20/choc/#comments

    Belle soirée à tous

    Ossiane
    .

  11. Dans le mélimélo
    L’arbre cherche la lumière
    Et ses bras candelabres
    Se tendent à la lueur
    Du ciel qui étincelle tendre
    Chaque bougie de son coeur
    La brise est fort gentille
    Avec l’arbre gentil
    Elle souffle doucement
    Pour donner feu à la cire

  12. L’équipage se trouvait dispersé aux quatre coins du monde lorsque résonna un appel général de Charlie-Ossiane.

    Ils se retrouvèrent projetés instantanément sur le navire de « l’œil ouvert » car le capitaine possédait quelques pouvoirs magiques dont elle conservait précieusement le secret.

    Les mâtelots se regardaient avec méfiance en tentant d’imaginer ce qui avait bien pu se produire. Christineeeeeeee fulminait encore plus fort que les autres :

    « j’étais au galop sur la plage avec mon fidèle destrier lorsque l’on m’a téléporté jusqu’ici. J’aime pas ça moi j’vous l’dis. Et tout ça pour qui je vous le demande ! c’est encore un tour de la Toto je pense, c’est la seule qui manque à l’appel »

    “C’est vrai qu’elle exagère réagit vivement la Lou. Juste au moment ou le dentiste allait enfin poser ma dent définitive. C’est pas une vie moi j’vous jure »

    « Bon, résumons -nous ! Qu’est t’il arrivé à la Toto demanda Thierry.

    Charlie-Ossiane indiqua que la Toto était coincé dans un arbre depuis deux jours et qu’elle avait lancé plusieurs appels au secours. Tout en parlant les matelots remarquèrent un léger tremblement du capitaine. Celle-ci semblait épuisée par deux nuits de veille.

    « J’ai bien essayé de l’attirer avec des croquettes mais rien n’y fait. Elle a même tenté de me mordre la coquine »

    Les deux Bourraches n’avaient pas l’air mécontentes de la tournure que prenait les évènements. Enfin un peu d’action pensèrent t’elles. C’est mortel sinon l’été.

    « On pourrait envoyer Marc avec les ailes de son hélico » suggèrent t’elles
    « Il faudrait l’attirer en lui récitant un poème et en lui faisant son portrait » intervint monique.

    « Nous nous en chargeons crièrent en cœur Alain, Leila et Arletteart ».

    Ils se rendirent immédiatement sur place. Ils aperçurent la victime et lui récitèrent en chœur ces quelques vers.

    « O toi notre Toto
    Cesse de faire l’asticot
    Car il fait un peu chaud
    Et on a mal au dos »

    Des exclamations fusèrent de part et d’autre.
    « C’est beau. C’est simple mais tellement profond » s’exclamèrent t’ils

    Mais la Toto tournait en rond et ne descendait toujours pas.

    Christineeeeeeeee prit enfin les choses en main. Devant les yeux ébahis des membres de l’équipage elle se déshabilla pour se retrouver en habit de Jane. Elle attrapa une liane en lançant un
    grand cri : « haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ».

    Les garçons regardaient éblouies cette athlète hors norme et c’est au prix de gros effort qu’ils réussirent à empêcher son fidèle destrier de la suivre.

    Elle revint peu de temps après en tenant la Toto par la peau du cou.

    « Bravo, bravissimo, on a récupéré la Toto »
    « Pour Christineeeeeeeeeee hip hip hip HOURRAH ! crièrent t’ils en choeur.

    Cette aventure a été librement inspirée de l’équipage, des photos du capitaine, des commentaires toujours amusants de Christineeeeeeeee, de ma fidèle Toto et de mon adorable andouille de chat à qui l’histoire est réellement arrivée et qui nous a fait des frayeurs.
    Bisous à tous avec un clin d’oeil particulier pour la Lou et mon capitaine préférée.

  13. Je vous lis et je souris,
    la toto, elle a mis une roue de secours magique,
    alors, elle est sauvée encore,
    c’est que c’est une sensible cette toto.

    Merci Rachel, pour ton roman toto.

  14. Hydre athée
    qui tant nous acule
    quand l’hydre rate
    il se mouille
    mais jamais privé de tous ses membres
    quand il s’en fait chiper un
    l’hydre omet… de le déclarer

    bien content pour la toto rachel
    et salut très amical au capitaine
    avec cette mise en scène fantasmagorique

  15. Bel arbre
    Laisse toi aller
    A l’été cette saison
    Qui donne de l’énergie
    Pour l’hiver bien après
    Donne tes branches au ciel
    Que se pose l’oiseau
    Frémit de tout ton être
    Racine au plus profond
    Léger bruisse tes feuilles
    Vis toi tout simplement
    Je t’embrasse bel arbre
    Prends soin de toi tellement
    Car je t’aime vivant


  16. La citation du jour d’EVENE :

    « Le poète choisit, élit, dans la masse du monde, ce qu’il lui faut préserver, chanter, sauver, et qui s’accorde à son chant. »

    Edouard Glissant.

    Belle journée à tous.

  17. Je ne sais plus où j’ai la tête
    A force de me disperser
    Combien de tours ferait mon sang
    A m’épuiser en combattant

    Refrain :
    S’il faut un héros
    Il faut un perdant
    Être un faire-valoir
    Gardé en mémoire

    Pour un homme, perdre mille têtes
    Une seule aurait bien suffit
    Je me devais d’ être à la fête
    Mon amour à moi c’était lui

    Il m’a déclaré sa flamme
    Tel Cupidon énamouré
    M’a percée de ses flèches l’âme
    Pour mieux me diminuer

    Il était vêtu comme un lion
    Et se battait tout aussi bien
    Mon venin valait cent scorpions
    Il l’a extirpé de mon sein

    Que suis-je maintenant dénudée
    Plus rien qu’une pauvre carcasse
    De mes atours il m’a vidé
    Je suis vaincue, de guerre lasse

    Père, me m’avez-vous engendrée
    Que pour cette seule lutte épique
    J’aspire à ce monde aquatique
    Qui m’a vu naître et fructifier

    Voici mon lot, hydre de Lerne
    Morte au combat contre un héros
    Brillant pour tous par ses travaux
    Dont je suis, moi, la face terne

    Ô marais engloutissez-moi !

  18. « Il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses » Milan Kundera

    Le regard perdu vers le feuillage,
    Dans la chaleur moite de l’été,
    Un semblant de sieste sur le transat
    Les yeux mi clos, l’esprit vagabonde

    Des serpents circulent au soleil
    Nœuds d’automobilistes épars
    Aux croisées des routes encombrées
    Ils rêvent au paradis de demain

    Tout se mérite disait le père
    Le voyage fait partie des vacances
    C’est quand qu’on arrive dira l’enfant
    Le regard tourné vers l’horizon

    Pourvu qu’il fasse beau disait la mère
    Tu te souviens quand on est allé…..
    Pas encore arrivés que surgissent
    Les souvenirs de l’été passé

    Au pas la chenille se faufile
    Pourquoi n’est on pas parti plus tôt ?
    Les kilomètres taquinent le temps
    Il n’y a plus de cause à effet

    Le rythme est rompu et c’est normal
    Il n’y a plus d’heures et plus de jours
    Seul, l’aventure et la bonne humeur
    Alors on chante Vive les vacances

    Le platane au dessus de ma tête
    S’est transformé en vallons fleuri
    J’entends la sirène d’un bateau
    Une cigale et un rossignol

    Où suis-je ? Je crois bien avoir dormi
    Il fait bon et chaud sous le platane
    Le bonheur me serre dans ses bras
    Mon coeur s’applique à le savourer

    Plus de chiens, de serpents ni de pieuvres
    La rivière clapote au fil de l’eau
    L’été est venu à bout de l’hydre
    Plus besoin d’Hercule ou d’Héraclès

  19. Phil Alba Quelle belle et grandiose métamorphose à la Kafka ! Quelle imagination et quel talent dans la versification de ce poème.

  20. En toute poésie, sciemment ou inconsciemment se révèle le poète, ou encore il « élit…..ce qui s’accorde à son chant  » dit Glissant dans la citation proposée ce matin par Bourrache ; il y a souvent un cri de colère, d’amour ou d’émerveillement, un appel, une révolte……..
    Jean Marcenac écrit :
    « Il y a simplement, dans le chant du poète (il parle de Pablo Neruda) surgissant de ce chant, dès la première image, le signe d’une insatisfaction devant le réel, la volonté de réduire à un ordre humain, une réalité inhumaine, l’expression irréfutable d’une révolte contre ce qui est. »
    « Les poètes sont peut-être notre caution la plus certaine dans l’aventure d’être. »

  21. Merci, merci, Madame des Bords du Rhône.
    Du coup, j’ai relu pour la métamorphose (dont je n’avais pas conscience)
    et j’ai trouvé… des fautes !
    Fatalitas !
    Bon ! La chaleur se retire doucement. Je vais sortir et prendre quelques photographies autour de Fourvière.
    Et vous, sortirez-vous de l’ombre du platane ?
    Je m’y verrais bien buvant à la paille une boisson citronnée
    juste ce qu’il faut pour éveiller des rêves d’enfant.
    A bientôt.
    Et… Salut à toute la compagnie !

  22. L’Hydre

    Je vis dans un marais aux eaux glauques et profondes
    Mon corps est flasque et mou j’ai l’odeur d’un étron
    Ne sachant pas nager je flotte comme un tronc
    Parmi les bulles de gaz qui remontent du fond

    Le mal est mon domaine mon loisir c’est le crime
    Mon ressort c’est la haine dont j’entoure mes victimes
    J’entretiens la misère qui tue les innocents
    et voue un culte à l’or qui fait couler le sang

    mon sang est un poison que mes dents inoculent
    Je répands des ordures pour semer la discorde
    Je soutiens l’égoïste et ceux qui dissimulent
    Et vomis des injures sur tout ceux qui s’accordent

    Les pauvres gens leur vie se passe sur un ring
    Le bonheur est un leurre qui les tient dans les cordes

    Alain

  23. Serait-ce une illustration pour un conte fantastique ?

    Arbres aux racines
    les ténèbres s’enlacent
    Envahissements

  24. Sept directions à prendre pour trouver la lumière
    des nocturnes d’un Chopin saisir le clair chemin
    Engager l’émotion dans cette Volute d’airs
    Se laisser transporter l’Era vous prend la main

    Hera d’une voie lactée dans les pas d’un Hercule
    Fera briller le blanc de son sein l’etincelle
    Constellation serpent mille têtes dans les étoiles
    Bien que mortes vous êtes là soulevant les nacelles

    Nos coeurs à l’unisson dans l’Hydre font la fête
    Et l’esprit de chacun vole au vent des idées
    Dans la page d’Ossiane aube et cyan se conjuguent

    Puis la nuit laisse sa place de même que la bête
    Au jour frais miroitant du soleil dénidé
    Chopin s’est endormi mais subsiste la Fugue

  25. chère monique faut il parler de versificaution alors ?
    j’avoue que je m’interroge 😉

    dans le redoux du front orageux qui nous traverse
    un grand salut à l’équipage et aussi à son vaillant capitaine

  26. Thierry
    “Les poètes sont peut-être notre caution la plus certaine dans l’aventure d’être.” dit Marcenarc et je crois qu’il a peut-être raison et certainement pas tort mais…..

    …..VersifiCAUTION, j’avoue ne pas y avoir pensé et à bien y réfléchir, ta remarque est ingénieuse et demande réflexion en effet – mais en vers si faut caution -!!!-;) à transmettre de génération en génération, caution oblige!! ton imagination est pleine de ressources pour l’aventure d’être!!

  27. Monique
    je lisais juste un article sur Télérama qui parlait des néologismes de Rimbaud et de quelques autres et l’association d’idée se fit simplement mais je ne jurerai pas que jamais personne n’y avait pensé avant et je suis même persuadé du contraire, sans pouvoir prouver mes dire avec une source sure à l’appui.
    je pense que nous sommes tous un jour ou l’autre des plagiaires malgré nous et c’est très bien comme ça; merci de tes remarques, je crois bien que oui entre l’attention ( à l’anglo saxonne) et la transmission nous avons tous, envers et contre tout , une raison d’être.

  28. Thierry
    Oui, je le pense aussi, ne serait-ce que par tout ce que nous lisons, certains mots ou groupes de mots se gravent dans notre inconscient tout simplement sans que nous nous en rendions compte et réapparaissent sous notre plume comme une création toute personnelle, mais notre pensée est ainsi faite de tout ce que nous enregistrons depuis notre naissance, c’est peu dire, tout notre savoir nous est transmis, à nous de continuer cette oeuvre gigantesque qu’est la transmission du savoir qui va de génération en génération depuis la nuit des temps – même si nous pensons être les créateurs à part entière de certains mots – ceci étant j’adore l’étymologie des mots qui nous réserve parfois des surprises amusantes.

  29. De l’hydre à la ramification des pensées il n’y a pas forcément de hors sujet, l’essentiel étant de ne pas provoquer de séisme… qui pousserait vers un autre combat et qui pourrait s’inscrire dans les travaux d’hercule!

    Un petit retour car je n’avais pas souhaité à tous une bonne fin de soirée et une bonne nuit remplie de jolis rêves et non de serpents à tête de chiens ou autres bêtes terrifiantes.

  30. L’olivier

    Au pays du mistral et de la langue d’oc
    Près des tuiles romaines des villas aux murs ocres
    Malmené par les ans le vent les coups de mains
    Comme un âne têtu sur les pierres du chemin

    Il paraît laid difforme couverts de plaies de haut en bas
    Son feuillage vernissé à souffert aux combats
    Au vent il dit l’amour qui le tient dans les chaînes
    ces fruits contiennent une huile qui parfume l’haleine

    Alain

  31. .

    Bonsoir à tous passagers de l’hydre toujours vivants et à la célèbre toto 😉

    Où vas-tu chercher tout ça, rachel, c’est très amusant et on sent une énooOOOOOrme tendresse pour les passagers de cet espace 😉

    >Annick, bonnes vacances bien méritées si jamais tu parviens à nous lire d’où tu es !

    >Il fallait le trouver l’hydre athée ou l’hydratée, thierry ;-))

    >merci de confirmer pour le chêne-vert pierre 😉

    >bourrache, je n’ai pas glissé sur Edouard Glissant 😉

    >Phil, on te sent en belle forme poétique et physique, pas question de te faire engloutir 😉

    >bravo monique, je dirai la même chose qu’à phil, les escapades ont du bon 😉 J’aime la phrase de Proust !

    >oui ça nous va bien, christineeee

    >Alain, ton hydre et ton olivier me font peur 😉

    > Presque Alice 😉 Je suis très arabesque en ce moment 😉 Merci à toi !

    >Salut Emmanuel et merci pour tes hydrophonies 😉

    >Bravo lou, belle imagination 😉

    .

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