Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Voyage dans la lune
sur le ventre des vagues
l’ombre de moi-même
◊ Le Colorado Provençal de Rustrel…
◊ Un petit paquet cadeau de la part de Nath avec une version complète de « ren-contre« et un autre poème intitulé « Soif« qu’elle a déposé sur la note « Soif« .
Fiction dans la dune
Les pieds au bord du volcan
Chaleur intérieure
Evidemment « Dune » comment ne pas penser à Franck Herbert, un classique de Science Fiction. Bonjour à tous
Avec dunette on trouve tout cela bien net
surtout pour voir au loin sans longue vue
avec Dunois on aurait eu l’humeur plus batailleuse
mais on a remisé les idées querelleuses
on n’aura pas à convoquer Méliés
car quand l’astre séléne s’élève à l’horizon
sans chercher à tâter du bison « tatanka »
on croit voir un vieil indien les bras croisés
la tunique dans les jambes et les cheveux au vent
le regard dans le vague pour cause de peyotl
il n’avait qu’à pas allumer son satané calumet
et des ronds de fumée qui montent en coussinets
cherchant à communiquer avec d’autres sommets
pas effrayé par son ombre difforme
en contrebas projetée
Oui bonjour à toi monique
on dit que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt 😉
depuis Arakis on cherche l’épice
ce qui donne aux reliefs
ce côté précipice
avec un avant goût propitiatoire
peu de freemen en vue
et pas de marteleurs
les vers se cachent encore
noyés dans le décor
j’ai les yeux bleu pour une fois
et mon distille en place
D ire
U ne fois de plus que
N ous sommes encore
E toujours
S ous le charme…
terre africaine
présence fugitive
ombre chinoise
Bonne journée à tous
formes veloutées
Ossiane et son coupe-vent
en retenue
au bord du vide
acuité visuelle
et vacuité
vont de pair
aussi sensibles
l’une que l’autre
à la chair nue
de notre terre
hELLO !
Thierry prêt à partir à l’aventure
Sur DUNE…
Ossiane l’attend,
En quête de l’eau de vie
Pour étancher leur soif
A voir ou à revoir…
_____
http://www.youtube.com/watch?v=NYKzIMyXzpU
_____
Ah, ce film !
Mon fils l’a regardé en boucle pendant des jours !
Biseeeeeeeeeeees de matin !
lune vague
vague à l’âme
vague lune
en ombre portée
hors vestibule
les bulles d’ocre
éclaboussent
d’or et d’argent
mon ventre chaud
contre le ventre froid
de la terre
pendant que claque
hors temps
le vêtement
par vent frisquet
Help ossiane
après la lune
je me suis ensablé
dans la dune
ce n’est pas enserun
ni même Iskanderun
La dune je l’aime quand elle est douce, quand un creux de dune, à l’abri du vent, pour se coconner juste bien, avec un livre, ou juste ses yeux pour regarder le ciel, la mer au loin, doucement, en douceurs.
Qu’est ce qu elle est violente cette vidéo de dune, Christine.
J’ai du mal à imaginer que certains aiment de tels films sanglants.
Hunes…là haut dans le mât on observe avancés
Thunes…ça nous y fait penser avec ces reflets dorés
Prunes…arrondies et tachées on aimerait bien y goûter
Toponyme celtisant qui se prolonge
et sans donner dans la langueur nous fait tirer la langue
il permet toutefois de prendre quelque hauteur
de vue et d’autre chose
et d’admirer dans les sillons ravinés
le jeu des ombres patentées
qui s’agitent et s’esquivent
sans prendre la tangente
mais respecter la pente
Christine
Dune en plusieurs volumes
développe avec l’art de la plume
une véritable saga
son inspiration est troublante
mais l’idée du messie
et du peuple élu
c’est du déjà vu
par contre il a soufflé
une réelle inspiration
la guerre des étoiles
me semble en partie
une nouvelle adaptation
le bien et le mal
la force obscure
les devins
la conquête de l’univers
et des havres de paix
la bataille
le repos du guerrier
tout y est
Annick !
Suis d’accord avec toi… beaucoup de bagarres, de guerres, de feu…
Il me semble que la deuxième version en plusieurs épisodes est plus « soft »… mais aussi un peu longuette… A chaque fois, je me suis endormie en cours de route !
Thierry !
A choisir entre Dune et la Guerre des Etoiles
C’est le dernier que je préfère !
Il a aussi tourné en boucle à la maison (ma fille est une vraie fan !). Avec ses amies, elles s’inventaient même des « suites » !
Cette saga n’a pas finit de faire rêver les futures générations.
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Et voilà qu’Ossiane nous livre
La première page de garde
De sa nouvelle saga
BD Science Fiction :
« OSSIANE DES ETOILES ! »
Premier épisode :
Une ombre sur la Lune
A la lisière des dunes brunes
Se découpe, noire…
L’héroïne
Sous le ciel sombre,
Et inquiétant de la nuit
S’interroge, face à son destin,
Enveloppée d’une nuée rosée,
Elle attend…
Elle guette…
Quoi ?
Qui ?
Quand ?
Comment ?
Je vous laisse continuer la suite !
Rebiseeeeeeeeeeees
Le vent l’enveloppe
attente de l’instant
où son ombre
marquera le point oméga
la lumière l’aveuglant
plongeant dans la fournaise
départ vers l’infini.
A ciel ouvert
rouge est son sang
le coeur battant
Dunes
Etrange comme les visages de femmes demeurent insaisissables
ces beaux masques éphémères sont mouvants comme les dunes
et comme les dunes se couvrent facilement de rides
toujours hélas en proie à de vives impatiences
ils capturent la lumière et s’écroulent comme le sable
Alain
Merci Nath, t’écouter comme une douce mélodie, et sentir dans ta voix l’âme des mots, tu nous gâtes, un grand merci.
la terre se saigne
ouvre ses eaux aux vents secs
taches dans l’azur
Et son ombre la vit
Et s’en saisit la vie
Dans la moindre des choses
En amour son chaque jour
Et sa main elle se tend
Et accueille sa main
Dans une course folle
En dévalant la dune
Et leurs rires si gais
Et s’en manger la vie
Dans leur fusion si belle
En se serrant ensemble
Embrasser les grands espaces
De vallons en vallons
De pierres en pierres
Lancer au loin son regard
Vers un horizon happé par les dunes
Vouloir aller loin, très loin
Jusqu’au bout du monde
Dévaler les pentes
Courir dans les vallées
Regagner les sommets
Redescendre et remonter
Avancer toujours plus loin
Toucher la terre, l’empoigner
La sentir jusqu’à ce qu’elle pénètre
A l’intérieur même du corps
Fouler les herbes folles
S’agripper aux feuillages
Humer les fleurs, à presque les manger
Regarder, surtout regarder
Car tout est beau
La couleur de la terre
La couleur des roches
La couleur du ciel
S’enivrer de tous ces regards
S’y baigner, s’y fondre
Et puis dans le silence des dunes
Ecouter le silence
Et le laisser tout simplement
Tisser un voile autour de vous.
Ce soir un gros orage, je pense à Ossiane sur le sol de Provence où le soleil et la pluie en ce moment nous jouent des parties de cache-cache, elle va devoir jongler avec eux. Bisou Ossiane, si tu nous lis.
.
Bien arrivée sous la lune de Trets;-)
Bises à tous et merci !!!
A bientôt !
.
petite correction à effectuer de vous-même en l’absence du maître . Merci
…Et puis dans le désert des dunes brunes
Ecouter le silence….
Bonsoir Ossiane, bienvenue à Trets;-) fait-il meilleur qu’à Avinon ?
Cou cou
Je suis là
Cououououou
Cououououoù
Répond l’écho
Là juste Là
Làahahahahhaah
J’arrivej’arrrrriiiiive
Me vois lààààahahaha
merci pour ton texte, c’est bon d apaisant comme j’aime avant d’aller me dormir..
Bonne nuit Annick bonsoirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, lui répond l’écho ,nous allons dormir tranquilles, notre Capitaine est arrivée à bon port.
bonne nuit Monique, Ossiane, de mon Savenay frisquet ce soir…BIIIIIIIIIISES!
Je m’assois sur la dune et contemple. Elle n’a pas la forme mouvante des dunes de sable, ses contours sont sévères, elle fait le gros dos, elle porte en elle la rudesse de la roche, la beauté des grandes étendues, elle se noient dans les vallons du Luberon… Elle est fière, elle est colorée, elle est souriante, elle est radieuse sous le soleil, elle a du tempérement.
« Au ciel, plein d’attention
Ici la terre raconte ;
son souvenir la surmonte
dans ces nobles monts.
Parfois elle paraît attendrie
qu’on l’écoute si bien_,
alors elle montre sa vie
et ne dit plus rien »
Rainer Maria Rilke
Sur les traces de Lara Croft
vague de lumière
la grande voile d’ombre
le vent m’emporte
belle journée à vous
Et l’ombre se déploie
Toute tapie en soi
Et saisit cette vue
D’ocre de rouge de vie
Pour que sa sève parcourt
L’ombre noire en lumière
pour que sa sève parcoureeeeeeeeeeeeeeeeee, heu? parti trop vite! pas eu le temps de dégainer à temps!
D’une chose à l’autre,
d’une éminence à la suivante
d’une évidence à la rencontre
d’une pertinence à la recherche
DUNES I NUDES
étendues dénudées, sommets arasés, pentes ravinées
Les mots se font rares comme la végétation
bonne soirée à tout l’équipage
et bonne virée à son capitaine
.
Merci de t’inquiéter Monique;-)
Gris gris gris, pluie pluie pluie!!!
il faut patienter;-)
.
.
connection bas débit…
lente comme un escargot…
dialogue en pointillé—
.
Avec la pluie,
Les escargots
Sont de sortie !
Biseeeeeeeeeeeees
ICI,
pluie aussi !
(avons pris une bonne « rincée » pour rentrer les chevaux !!!)
Zéphyr Sirocco
d’une crème abricot
ombre veloutée
J’ouvre entre deux Orages et j’enrage et je pense à toi Ossiane, ici ce soir c’est noir noir noir, c’est du ciel dont je parle. Dommage, espérons que demain le temps sera plus clément, je l’espère pour toi et pour nous aussi d’ailleurs 😉
Fait beau en région parisienne Na ! (sourire)
Eh bien en région parisienne profitez à cent pour cent du beau temps, je suis bien contente pour vous, au moins qu’on ne soit pas tous en train de patauger et d’essayer de passer au travers des gouttes (des très grosses gouttes d’ailleurs !) et si vous voyez un rayon de lune, saluez-le pour nous et demandez lui de revenir se montrer chez nous bien vite.
Pour faire diversion et sans aller en voyage dans la lune, je pars pour un petite randonnée dans ma tête avec vous mots à mots , les petits doigts gambadant sur le clavier.
___
Qui me parle de voyage
Me projette dans l’aventure
De montagnes en forêts
De dunes en plages désertes
De marécages en bords de mer
De ruelles en chemins
De fleuves en ruisseaux
De ciels sans nuages
De soleil au-dessus de ma tête
Des crépuscules en aubes claires
De hasards et découvertes
Me donne envie de partir
Tout près et si loin de moi
M’oublier sur le chemin
Au point d’abandonner mon ombre
Aux mouvements des vagues
Aux caprices du temps
Aux petites bêtes dans l’herbe
A l’eau qui frétille sur les pierres
Ne devenir qu’une âme errante
En proie avec la nature
Dans tout ce qu’elle a de beau
Juste un œil pour la saisir
Juste un cœur pour m’en émouvoir
Le temps de me refaire
En communion féconde
Echappée dans l’ailleurs
Sans luxe et sans folies
Juste pour le plaisir
Etre un flâneur de mots
Sur les chemins du monde
____
Alors ? Pour ceux qui m’ont emboités le pas ? elle n’est pas belle la vie ? Nietzsche nous a-t-il pas ouvert le chemin pour ces petits voyages sur les chemins faits de rêves et de philosophie.
Et la toto
Elle prend sa respiration
Et elle s’envole les dunes
Une étoile filante
Légère, souple, et aérée
Et elle se rit plein ciel
Elle s’éclate de rires
Et son tuyau de gaz
Sent bon le ciel tout bleu
Elle pétarade ses feux
Et se danse les nuages
Elle est gaie envolée libérée
Et se plane en voltige
Tournicote comme une folle
C’est bon d’être fou de vie
Bien plus que mort vivant
Elle sera jamais sérieuse
Cette gamine cheveux au vent
Et comme elle me plait telle
C’est ainsi que je l’aime
Cette éternelle enfant
Bonjour Annick, ton poème est très aérien c’est joli.
___
Tel un papillon
Voltigeant dans le ciel bleu
Danse du printemps
___.
Coucou Monique,
Les hirondelles se volent
De belle liberté
Et la toto se rêve
Aussi ses ailes
Et déjà pour cet après midi
Un envol de ballades
Dans le temps
Et à travers le temps
Et la toto gaie se trémousse
Elle a mis son jean du printemps
De son éternel printemps
Et elle se rit dedans
Coucou
Toujours en exil !!! à la campagne » loin des dunes »
« Suis l’ombre de moi-même »
dans la verdure dure dure
Pas , peu de connexions ?pas de lectures de vos écrits
A bientôt » ne m’oubliez pas » dit la petite fleur bleue
AA
dans l’infini des certitudes
des terres ocres-rouilles-verdâtres-grisées des sables
des vents
des océans
les dunes
la dune
dame
inclassable
inlassable
terre à terre
jamais égalée
signe ensablé du temps
friable et docile
à chaque fois nouvelle et semblable
différente
enlisée
fondement des alignements
perdues aux mouvantes frontières de l’invisible et du parfait
diurnes glacées
chaudes érotiques
jambes
offertes
ventre caressant
envoutantes
ensorcelante
dune femme
femme sable
homme des vents
virgule
somptueuse aux croyances
« » voici mes dernières dunes « »
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sert_du_Thar
OSSIANE, cette page n’est pas la mienne, vais-je y arriver???
http://www.inde-photo.com/rajasthan/pokharan/pokaran-road-dunes-du-thar-17.jpg.html
Les dunes flamboyantes
Reposent dans le silence,
Un petit vent du nord
Balaie leurs dos trapus.
Sur une crête , une ombre,
Un voyageur sorti de l’ombre
Cherche en scrutant l’horizon
Les mystères de la beauté
Sont-ce les poètes
Les détenteurs de ces secrets ?
Ils transparaissent au travers des images,
Se dévoilent, il me semble,
Dans la transparence des mots.
Bonsoir Ossiane si tu lis. Le vent s’est levé, il chassera les nuages et le soleil sera de la fête. Je pars demain à Anduze à l’ombre des grands arbres.
arletteart, j’espère ton exil pas trop pesant,
impossible de t’oublier…
Dune de mon été
Un gros ventre gonflée
De deux bébés
Je me souviens
L’effort si lourd de long
Ma dune
Ma courbe en ventre de vous
Mes amours de ma vie
C’est fort bizare un temps qui passe
On aimerait retenir cet intant
Cet instant et ces autres
Ces merveilleux moments
A se vivre vraiment
De bel amour dedans
Riche d’un amour d’être
Tout simplement
je n’arrive pas à rentrer dans images-image, arletteart….
Je l’aurais aimé plus tranquille
Ce vent qui balaie la dune
Il trouble l’air de particules
Voile le soleil du petit matin
Il dérange les oiseaux
Il décoiffe les fleurs
Il est à mon goût
Un peu trop présent
Sa caresse sur mes joues
N’a pas la douceur du printemps
Que passent les nuages
Que brille le soleil
Les cerises l’attendent pour murir.
Une terre ocre et modeste en vagues,
Se souvient de l’océan qui la caressa.
Millions d’années passant en poussière.
J’ai assemblé des mots
En sable de dune
Grain par grain
Ces mots cachés
En lettres minuscules
Au creux de mes reins
J’en ai fait des mots géants
En dunes de sable
Offerts par la douceur de mes mains
Tu ne pourras les lire
Seule le pourra la lune
Du haut de sa ronde monotone
Quand tu seras Etoile
Ou Prince ou Roi
Ou simplement Toi
Quand tu seras prêt
Tu les découvriras
A moins que
Monsieur le prince des Vents
Ne se charge de tout mélanger
Il est rapide, joueur et farceur
Quand je serai Etoile
Ou Princesse ou Reine
Ou simplement Moi
Quand je serai prête
Je te les soufflerai ces mots
Au creux de ton âme
A moins qu’
Il ne soit trop tard …
D epuis la Basse Terre en Guadeloupe
U ne poussiére d’or
N avigue jusqu’à moi
E mportant une ombre légère
comme c’est joli, Nigra.
Il me faut ,
Grandir encore,
tellement ,
Grandir encore.
Avant ,
D’approcher ,
le haut de cette dune,
Batie par le temps,
Batie par les vents,
Batie par le rang,
auquel ,
Nous ,
Nous ,
Nous appartenons.
Toi ,
Dormante,
Ou rugissante,
Reposant de tout,
sur mon épyderme.
Moi ,
Fort et faible,
réinventant,
l’ordre de mon monde,
au creux de tes reins.
Ondulant,
au creux des dunes ondulantes.
Ondulant , languissant .
Oh , !!!
Creux de tes reins !
Il y a une faille car dune away
ce n’est pas bonnie and cliff
ça ne grimpe pas assez raide
ni même chinatown
malgré les balafrures
mais les yeux de laura Mars
sont passés par là
pas à cause des barres
mais juste avec cette rougeur
enfin pas de network
car il y a trop de poussière
allégorie cinéphile de pacotille
il va falloir sortir la faucille
bonne soirée à tous
au fait hier avec « danse avec les loups »
j’ai reconnu le vieil indien qui veille au loin
.
Petit Coucou express;-)
Un grand merci à vous tous qui continuez à écrire en beauté sur cette note;-)
Un signe de bienvenue aux petits nouveaux que je recevrai mieux la semaine prochaine lorsque je retrouverai mon bureau;-)
Très lourdes journées de travail, je suis sur les rotules;-)
La photo est une activité très physique… sinon ça va bien; ça avance, c’est déjà ça;-)
Oui Monique, le beau temps est de la partie cette fois sans orage en fin d’après-midi comme les jours précédents;-) La montagne ste-Victoire passe par toutes les couleurs, c’est superbe! Un temps d’été aujourd’hui!
Belle balade pleine de fraîcheur à Anduze;-)
Aspe, je n’ai pas compris ce que tu veux dire….
Allez, je file me coucher, lever aux aurores demain!
Grosses bises à tous et encore merci de votre attachement à cet espace.
Ossiane
.
Ossiane que le ciel et la lumière te soient propices
Monique annick je lis avec plaisir vos écrits
et vos échanges ;
arletteart bonne » retraite » à la campagne
un grand bonjour vers chacun
Bonjour et merci Marc,
Le beau temps semble attirer tout le monde vers l’extérieur et les mots viendront plus tard tout gorgés de soleil, Ossiane tu réussis malgré le vent avec un temps splendide, bonne fin de séjour et bon courage côté travail mais c’est tellement mieux avec le soleil.
J’imagine les couleurs à Sainte Victoire et alentours le matin comme le soir, je sais d’avance que tu nous en réserveras sans doute quelques clichés.
____
Il y avait un air de vacances au dessus des collines
Et dans les allées de palmiers et de bambous
Une grande complicité dans le vert printanier
Les feuilles en ombres sur le chemin
Nous racontaient leurs histoires.
Dans le jardin du dragon, les fleurs
Le long du ruisseau d’eau claire,
Chantaient une douce mélodie.
Les camélias rouges bordaient le chemin
S’offrant à la caresse envieuse des passants
Nous étions loin des dunes de Rustrel
Laissé le Luberon pour embrasser les Cévennes
Et sous les mêmes hospices d’un ciel bleu
Nous avons goûté la beauté des lieux.
Dans le tchou-tchou du petit train des Cévennes
La joie des enfants était telle
Que la nature si pure en ces endroits
Nous ouvrait ses bras et nous offrait sa splendeur.
____
Il fait chaud
Si fort chaud
Juste une ombre
Dans ce volcan
En flamme
Sur sol de dunes
Le coeur se bat
Fort de fort
Merci Marc, c’est gentil,
Arletteart, je n’arive toujours pas à te lire, mince…
A y bien réfléchir il y a un lien certes ténu et secret entre ce vieil indien et la dune immense et rougeoyante quand j’évoquai « Danse avec les loups » car il y a le lieutenant Dunbar vecteur de l’action et qui va aller à la rencontre des peaux rouge jusqu’à changer le sienne comme il va adopter le costume et la langue sioux, et cela sans ruse et sans malice, juste parce que au calice de l’existance il a bu et trouvé ses égaux et ses frères qui le lui ont bien rendu.
Dün Lahogaire aussi un avant goût de Dublin
Dundee qui du lundi au dimanche produit de la marmelade
Dunfermline sur la route du firth of forth
Dundesigan qui vit la fin de Robert Bruce
Même Lugdunum, capitale de la Gaule lyonnaise et qui du haut de la colline de Fourvières a vu caracoler Caracala et triompher Septime Sévère après son sac
Beaucoup de dunes sommeillent après que les buttes aient été aplanies, les mottes rasées, les reliefs étendus
merci ossiane pour ce vent provençal qui nous souflle des dunes à la folie
bonne soirée à l’équipage qui se fait clairsemé comme si l’absence de son capitaine commençait à lui peser
Tout en haut de la dune
Elle se tient debout
Et puis vite s’asseoit
Laisse son ombre saisir
La si belle lumière
Car elle est aveuglée
Par tant de sueurs vives
Et le ciel bel de bleu
Offre à son regard pur
Son bain de renaissance
L’équipage en effet est en nombre réduit , seuls sont restés à bord les gardiens du navire, mais c’est bien connu, quand le chat n’est pas là les souris dansent, l’équipage est à quai et s’en donne à coeur joie, petite escale dans le sud de la France ; le soleil , la douceur et les couleurs sont au rendez-vous. Lorsque la sirène retentira et que la cloche de l’école sonnera, tous nos petits moussaillons seront de retour.
____
En haut de la dune
Perdre pied et s’envoler
La grande aventure
____
Un bonsoir du pont du bateau « l’oeil Ouvert » à tous les promeneurs sur le quai du port, la passerelle est ouverte.
Mais non les amis vous n’êtes pas seuls. Mais peu de temps à consacrer à l’oeil ouvert en ce moment. Ecrire demande du temps et il faut s’immerger complètement pour trouver l’inspiration.
Amitiés à toutes et tous
Bonsoir Rachel, Annick Thierry Marc .Ne pas se sentir seul…. Une petite citation de Maxence Fermine que je trouve assez forte, quand, comme moi, l’amitié et les rapports avec les autres tiennent une place très grande , ce qui ne m’interdit pas , pourtant ,de grands moments d’appréciable solitude
« La vie est un labyrinthe inextricable, et chaque être perdu dans sa solitude erre en silence pour chercher une issue au tragique destin de son existence. Seuls les fils d’Ariane que sont les liens d’amitié, qu’il tisse avec les autres êtres dans le même labyrinthe, lui donnent le courage d’avancer encore chaque jour »
.
Petit coucou à l’équipage plus restreint, dixit Thierry 😉
Désolée de ne pas pouvoir vous proposer d’autres notes à vous mettre sous la dent;-) Je ne rentre que dimanche soir… vraiment impossible de poster quelque chose de nouveau… grosses courbatures à nouveau ce soir, journée épuisante;-)
Mais je vois que cela ne vous empêche pas d’échanger des paroles de sagesse sur la vie, n’est-ce pas Monique? Il dit toujours des choses très bien ce Maxence Fermine;-) Alors continuez à tisser les fils de l’amitié autour de vous; vous remarquerez que je ne vous laisse pas tomber complètement et que je viens vous voir de temps en temps;-) L’Oeil aime veiller sur vous 😉
Ah oui au fait, pas mal de mistral ce soir, Monique… sinon grand beau temps, un temps pour manger en terrasse et faire des photos réussies;-) C’est chouette la Provence;-)
Allez je file retrouver mon oreiller et les étoiles Ste-Victoire!
Grosses bises à vous et bonne nuit !
Ossiane
.
elle est jolie cette citation, Monique,
j’entendais ce jour la jolie chanson de Calogero,
« on est riche de ses amis, c’est dit… »
j ai adoré ses mots chantés, moi et la toto, la toto et moi…
Honneur et fortune
Qu’en sais-je aujourd’hui ?
Je ne suis riche que de mes amis
Mes amis
C’est dit
je cite les vrais mots que Caligero chante,
désolée de ma mémoire défaillante, y’a que ses promesses qu’elle oublie pas….ma mémoire à moi…
BISES de belle nuit!
Bel séjour, Ossiane, oui tu anques Ossiane, mais j’ai tellement peur de déranger en disant que quelqu’un’e’ me manque, que je dis pas…
SOURIRE..
sisi, j’ai dit!
merci pr tes mots que je cite, rachel: « Ecrire demande du temps et il faut s’immerger complètement pour trouver l’inspiration. », je partage tes mots…
DOUCE NUIT!
Merci Ossiane pour ton petit passage et profite, le beau temps est encore là demain, samedi et dimanche semblent plus incertains.
Douce nuit à toi aussi Annick, connaître beaucoup de choses, connaître beaucoup de gens, c’est bien, mais connaître l’amitié c’est ce que je souhaite à chacun, quant à la concentration nécessaire pour écrire, Rachel a raison, cela fait partie du respect que nous devons aux mots, mais il arrive aussi que des mots les plus simples, les plus ordinaires disent si bien ce que l’on a à dire, que c’est une façon humble de s’exprimer.
Tu vois, Monique, je souhaitais m’exprimer sans arrriver à formuler et dans ce cas, je ne tente pas, je ne sais pas écrire,
et puis tes mots posés, et vois là ce qu’il va me sortir peut être….
En fait cela m’est difficile de trouver le bon mot, quand la plume me prend par la main, elle n’en fait qu’à sa tête, et ses tricots sortent ainsi faits, aux points mousse ou jersey, ou comme ça, juste de moi, je ne sais pas si je peux parler d’inspiration, ou de noyade en plein dans les mots, ou de marmite bouillonnante qui lâche ses vapeurs d’aises, car l’écriture, j’aime, depuis toujours, à gribouiller là et là, avec l’ordi c’est plus sur l ordi, bien que parfois c’est sur un bout de papier que souvent je perd,
alors écrire conserve la boute ou la fait perdre.. SOURIRE;;;
belle nuit, Monique et chacun.
en fait, je pense que pour moi écrire, c’est respirer,c’est viber d’aises, c’est ronfler tendrement, c’est serrer en amour, c’est me donner mon jour, c’est ma vie dedans en petite vie à partager, c’est me faire sourire souvent de mes bêises écrites, c’est juste moi, et cela me suffit d’être…
allez, j’accroche mon hamac sur le pont, et on se ronfle ENSEMBLE, doucement, c’est bon de s’endormir, attendrie émue! bises!
Ecrire c’est souvent être l’amie des mots et vouloir faire la fête avec eux.
Si tu étais ici, il te faudrait bien accrocher ton hamac, le mistral s’amuse à soulever les robes des branches et les pétales de fleurs jonchent le sol d’un tapis de satin blanc.
Bonne nuit Annick
Pour répondre à Thierry et à Ossiane sur « l’équipage clairsemé »….C’est ici un endroit « ouvert »…il n’y a pas que « l’Oeil »…il y a les coeurs..les mots..les silences..les désirs..les rêves…les différences…Mais ce n’est pas..pour ma part un « équipage »…Je ne sais pas poser mes mots..rêver..en équipage…Et puis il y a des poètes …des sensibilités…qui manquent parfois…Bernard..Johal..Bourrache..Alix…amichel…et d’autres…Pour ce qui me concerne j’ai toujours aimé ces lendemains de neige…quand on ouvre les volets..et que l’on voit cette étendue blanche…immobile…silencieuse..Je suis souvent attendri quand je vois les empreintes laissées par …j’imagine un oiseau…mais lequel..quand…pourquoi…Cela ressemble à des pattes..cela vous invite au voyage..ce sont peut être des mots…des messages délicatement posés …Et bien ..ce sont ces empreintes de passage…furtives..discrètes..qui me manquent Ossiane…Et sans être insistant…sourire..mais tu le sais…ta présence manque aussi..Mais c’est la vie que l’on vit..sourire..c’est une question d’équilibre ….de priorité..de temps parfois..Il faudrait que nos pensées aient des mains…des doigts..qu’elles puissent de nuit comme de jour..effleurer ces pages blanches..les joues des enfants…les sourires des autres…qu’elles puissent enlacer le temps..les hanches des femmes…les couleurs…Alors..peut être…reverrions nous plus souvent..Ossiane..et les sensibilités qui me touchent..
___
Un coup de vent
Et l’arbre en devenir
Frissonne
S’effeuille
Formant tapis blanc
Comme neige
Empreinte fugace
Entre froid d’hier
Et engagement vers
Vert demain
Paradoxe de printemps
–
De sous mon soleil pas encore dardant à cette heure-ci, clin d’oeil, sourire et biz … à Ossiane et … à toutes les sensibilités.
___
–
Hé, pssssttttt, Pierre b., si les doigts qui ornent le bout de mes petites menottes pouvaient être plus dégourdis en mots, j’envisagerais tout de même pas d’enlacer les … hanches des femmes.
Question sensibilité, peut-être…
(clin d’oeil, hein !)
–
toujours un plaisir de vous lire Pierre b et Bourrache
bien sur certain me manque
je pense a sven quand j’ai commencé a venir sur l’oeil
mais peut être reviendra t’il nous faire un signe..
—
équipage pour certains, lieu de passage de rêverie pour d’autres
qu’importe l’important est d’y trouver un certain plaisir
du réconfort parfois , de l’humanité,de l’émerveillement
et d’y lire des personnes que l’on ne rencontre pas dans la vie quotidienne
ou en tout cas qui ne se dévoile pas;
ici chacun peut être lui même sans masque, sans fioriture
avec ses forces ses faiblesses mais en essayant de tendre vers la bonté, la beauté…
bonne journée à chacun
très beau Bourrache…
MAGNIFIQUE, pierreb,
comme j’aurais exprimer si joli de vrai ressenti…BELLE JOURNEE…
Clin d’oeil, Bourrache…
mes corrections:
alors écrire conserve la bouLe ou la fait perdre.. SOURIRE…
en fait, je pense que pour moi écrire, c’est respirer, c’est vibRer d’aises, c’est ronfler tendrement, c’est serrer en amour, c’est me donner mon jour, c’est ma vie dedans en petite vie à partager, c’est me faire sourire souvent de mes bêTises écrites, c’est juste moi, et cela me suffit d’être…
Femme, Tu es dune de sable,
Belle, libre, insaisissable ;
Ta beauté tout immaculée
Prend racine dans l’éternité !
…
Mon cœur mon âme s’irisent !
O toi, ma divine insoumise !
Sur ton corps qui parait vierge
Les émotions me submergent !
…
Éblouis par ton intense lumière,
Je suis nomade sur ta terre,
Mus par une soif immodérée
de percer le voile du secret
…
Perdu dans tes échancrures
ocre s et acres de ta déchirure
Ou à la pointe de tes saillis
D’où la source laiteuse jaillit
…
Je suis un pèlerin de l’amour
Sur cette terre sainte, tant rêvée !
Pénitent de l’euphorbe séjour
je dépose à tes pieds l’ épée !
…
Mais l’invisible ride ton visage
Et mène au rivage sans fin !
seul trace de notre passage
ces quelques mots… si vains !
…
Ossiane,
c’est si vrai que ton espace est bel, je suis si souvent éblouie par des textes splendides, et puis remuer par des jolies sensibilités, un bel lieu d’expression pour se vibrer se vivre ému, sourire, larme à l’oeil, peur, pouffages, interrogations, gesticulations des neurones, saut dans le vide, envol,
et tout cela, ENSEMBLE, et en chacun, c’est MAGIQUE!
c’est vrai que ma plume a eu envie de respirer avec le ventre des petits oiseaux à l air libre ces derniers temps, me sentant un peu lasse ca plus à donner car la dame qui accompagne aussi mon fils, absente 10 jours, alors ma plume dans son hamac elle se ressource, et vient vous lire, et dans ce cas étourdie de cuicuis, elle n’a pas ce trempage d’encre immédiat comme elle s’aime écrire se vivre dans l’instant de dire sans retouches…..
et puis c’est vrai aussi que parfois je sais pas m arrêter d’écrire, alors je m’étais dit, place aux autres….
superbe, Marc!
–
Annick
Au nid
Pépie
Et pétille
–
heu… ^-^ …
–
itou pour la jolie verdeur toute printanière de Marc !
–
je me voyage d’images, de mots, et rejoins le port d’ ici,
et je me pouffe,
et puis je me repouffe encore,
clin doeil, Bourrache,
bisouillette!
et tes mots sont pas vains, Marc,
allez faut que la toto sorte, elle a depuis hier soir son coffre rempli d un sac d herbe pour la déchetterie, et ce matin, fermée à 8 H 30, alors avant que la toto suffoque par cette herbe qui ‘tourne’, je vais la délivrer la toto, avec mon lasso, je longerai la voie ferrée, vers la déchetterie et arrêterai tous les trains en partance vers ts les coins et recoins du monde, pour vous rejoindre, en train, à cheval, à la brasse, ou en avion… SOURIRE!
Un temps pour comprendre.
Un temps de silence.
Une ombre.
Me tourner vers dehors.
Y voir le soleil.
M’évader.
Oublier.
–
Pour Monique :
« Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos » (sais plus de qui c’est).
–
(plus facile à écrire qu’à appliquer, ça je sais…)
–
yaouh, que sont jolis ces mots, Bourrache, peu m’importe de qui, c’est très très beau!
Ce midi en terrasse du petit bourg
Elle regardait la dune en place devant
Emue très émue devant sa mouvance
Une petite bise quelques grains volent
La caresse du rayon ses hanches ondulent
Et elle se disait que même si en apparence
Elle semble insaisisable de tellement cette dune
Chaque jour fait d’elle une nouvelle dune
Son intérieur au plus profond
Contient tant d’elle
Vraiment elle cette dune d’étoiles
En partance bellement vers sa liberté retrouvée
Ce qui fait que parfois
Elle est rosie tellement de recevoir si belle
Des beautés tant saisies qu’elle croyait insaisisable
Pour elle
Et elle serre son bonheur
Elle se sent ivre d’aimer sa vie tout simplement
Elle vertige d’amour son jour en dune de miel
Et il serre sa dune
Qui file dans ses doigts
Ses grains de sable tendre
Il regarde le sol
Et celle dont il rêve
Prend la forme
Elle est là
Et ce doux mirage vrai
Le comble d’émotions pures
On se retourne
Ensemble
Au loin tout loin
Nos ombres
Qui se désagrègent doucement
Ainsi décide le temps
Et on se prend la main
Dans la lumière
De ce printemps
Et voilà qu’on se court
Qu’on rit qu’on fait aussi
Si tendrement l’amour
Sur notre chemin de vie
Des beautés tant saisies qu’elle croyait insaisisSableS….
mais qui me pousse à envoyer sans me relire, ahlala, juste le fait que si je me relis, j’efface mon instant, et j’aime l’envoyer tel mon instant plumé!
bon après midi, à ce soir de vous lire…
Ton ombre portée
sur la terre de mes ancêtres
bonheur appuyé
.
Hello from Gemenos!
Bien vivants vous êtes aujourd’hui !!!
Juste un mot pour vous dire que je bouge et comence à songer à remonter.
Un petit mot à Pierre b pour lui dire que je ne suis pas absente mais que je suis en simple déplacement professionnel. Je redeviens plus visible à partir de lundi;-)
Bonne nuit à tous, à demain!
Ossiane
.
Ô dune
Si grande présence
Dans ton invisible
Tu fais l’amour
Désirs délices
Si pures caresses
Que ton absence
Ô toi
Une table de bois
Un tabouret
Et des godets de gouache
Une dune de sable
En miniature
La plume se plonge
Prend une couleur
Un grain de sable
Et ils se parlent
Voilà qu’il vit
En couleur de vie
Le grain de sable
Et la dune applaudit
Haut tout en haut
L’ombre projetée
Tangue sous l’appareil
Si tant chargé
De ses photos de vie
Et l’ombre mue
La vie dans son envol
Comme c’est beau
La crysalide du temps
En ombre déposée
Sur une dune de sable
Que le vent emporte
En bel voyage
De son vivant
C’est superbe Ossiane encore une fois!
Et cela correspond assez à mon état intérieur : Je reviens d’un stage de chant qui me donne vraiment envie d’explorer ce bel instrument qu’est la voix !
et qui a réveillé une envie aussi de me relier à mes racines slaves …
Bises à tous et bonne nuit.
Un obstacle à franchir, une émotion à gérer
Une dune de sable où les pas s’enlisent
L’imprévu ou encore le voulu pas vu
Les yeux réouverts sur la réalité
Une volonté fortement altérée
Le mot douceur dans l’ombre
Le mot douleur, désordre
Au coeur du printemps
Une harmonie brisée
Réagir, agir
Encore
Une fois encore
Y croire
Vouloir
____
merci Bourrache eh oui pas facile !
Ta citation Bourrache : “Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos” est de Li Cam
Rouge est ma dune
que sculpte patiemment le vent
avec sa gouge qui tient de l’aimant
car elle m’attire et me plie à ses volontés
j’en suis tout éreinté
Rouge est ma dune
certes son rimmel a coulé
son beau visage par endroit est maculé
mais dans ce cirque à la confluence
je ne me sens pas acculé
Voici donc le lieu somptueux et velouté où le soleil vient glaner sa palette de couleurs du couchant ?
Cet endroit est magnifique, et ton oeil, Ossiane, toujours aussi prompt à capter la beauté des instantanés que tu mets en scène de manière si subtile pour nous les faire partager.
Pour compléter les coms de Bourrache et Monique :
Li-Cam se définit elle-même comme une « auteure d’obédience littéraire «Fantastique» ».
En quelques clics, vous pourrez trouver son site officiel.
Nath : le nouveau défi !
Après ton stage,
Tu vas pouvoir
Nous les chanter
Tes jolis poèmes !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Bonjour Ossiane, dans les impressions de jaune.
Sur ces murs d’or qui n’a rêvé d’un rush
et toute cette poussière délavée
pas de quoi y manier à coup de pinceau le blush
D’ocre belle étendue
La dune se respire
Son ventre se palpite
D’un amour tout vivant
L’ombre ressent ses ondes
A ce sable en mouvance
Qui ondule et frissonne
Des beautés élégantes
L’oeil ouvert de bel noir
Contemple le paysage
C’est beau comme c’est beau
L’amour cet espace bel
Qui de sa baguette magique
Remplit le dénuement
Et fort délicatement
Laisse place à la richesse
Du délicieux baiser
Qui se garde bel vivant
Bouge ma dune et suit le lit du vent
ne te couche ni ne t’allonge
à moins que le doute ne te ronge
bouge ma dune et donne la force à ma plume de montrer
combien inexorable est ton avancée, pas dépassée ni engloutie
bouge ma dune car vivante et vibrante tu es
et puis une dune n’est ce pas quand elle embellit,
prend des forces et grossit
la somme de mille contributions
et cette agglomération symbolique
de tant dhistoires et de routes qui convergent
et ne pas donner à voir
sur fond d’immensité
la fin de grandes cités …englouties qu’elles y sont
Eminence qui, de loin, domine les apparences
effile ses crêtes
devine secrète
les tourments du monde
Ah Barkhanes qui loin des hamadas
ne guettent plus les armadas
que tes croissants infertiles
ne sont pas synonymes
de petits déjeuners dorés
mais qui lorgent vers les Tells, agiles
qui se dérobent à ton emprise, fragiles
non je ne peut te voir sans imaginer l’histoire
de ces flux consanguins
qui n’ont pas entravé le venin
des vipéres cornues
témoins du passé inconnu
Ces sols nous rappellent que la lixiviation est fréquente
pour autant bonne fête à Marc quand même ;)))
et surtout meilleur week end possible
même si il ne pleut pas sur Santiago
il pleut sur la ville rose
qui se délave un peu plus
bises à Gémenos et dans l’attente d’accueillir dignement le capitaine
mais le temps va nous aider à biquer le pont
Monique : ces mots de Fermine m’ont interpellé
« Solitude »
“La vie est un labyrinthe inextricable, et chaque être perdu dans sa solitude erre en silence pour chercher une issue au tragique destin de son existence. Seuls les fils d’Ariane que sont les liens d’amitié, qu’il tisse avec les autres êtres dans le même labyrinthe, lui donnent le courage d’avancer encore chaque jour”.
Si on nait, vit et meurt seul, c’est bien parce que la vie nous met toujours face à nous même à notre conscience et à notre regard sur le monde mais aussi parce que réflexe ou pas la démarche réflexive est somme toute assez naturelle qui nous fait utiliser le miroir ou les autres pour trouver des indications sur notre compte.
Si tout est déterminé et déterministe comme le pense Kant et quelques autres avec lui alors il n’y aurait d’inextricable que ce qui n’est pas explicable, mais c’est dans la quête aussi bien de soit que de la connaissance que réside une forme de bonheur et d’accomplissement.
Ensuite l’errance est toute relative car certains sont moins livrés pas seulement à eux même ou possède une vision plus claire sans parler de pré – détermination ou encore dispose de solides repères qui consolident leur démarche et leur permet d’avancer en doutant moins, du bien fondé de leurs actes ou des directions choisies.
Le silence n’est pas plus une obligation, une nécessité qu’un élément de gestion du temps dans la dramaturgie de la vie, non que les thaumaturges ne lui trouvent des vertus souveraines d’apaisement et de repli au fond de soi mais plus comme un inter-temps qui souligne, magnifie et amplifie le sens des mots eux-mêmes.
La seule issue est la mort, le comprendre et l’accepter c’est faire un grand pas vers l’apaisement, et après soi ne vient pas forcément le déluge, car il y a toujours un après, pour les autres s’entend, mais quand bien même vivrait on cent ans il faut se résoudre à se simple mais pas triste statut de mortel.
Si l’existence est tragique c’est moins par sa réalité permanente que par ces éclats qui percent à jour l’humain, mettent à nu les sentiments, font sentir la fragilité de l’instant et la futilité de se rattacher au matériel, et puis telle une étoile filante au moins dans son orbe chaque existence trace t elle au firmament, certes fugace, une lumière qui ne serait ce que l’espace d’un instant va révéler au monde et aux autres ce je ne sais quoi de particulier.
Pour autant l’amitié, la solidarité, constituent des fibres exigeantes mais tenaces, que rien sauf l’oubli menacent, et ce sentiment de parallélisme étrange dans ces tubes opalescents des parcours de vie de chacun c’est sinon une force du moins une conviction que chacun à sa place vit quelque part des choses uniques mais dont les bases sont identiques car fait des mêmes préoccupations dans une combinatoire qui donne toute sa richesse à la vie des individus qui restent uniques et les uniques témoins in extenso de leur parcours.
Passage sur la dune
Le ciel est d’azur,
La dune est d’ocre,
Les arbres accrochés
Retiennent la croûte
Qu’un soleil patine.
Les nuages suspendus
Sur le manège tournent
En silence avec les ombres.
La nuit poursuit le jour,
Le jour chasse la nuit,
Et les jours s’en vont
Paisibles, au printemps des collines.
Le voyageur s’arrête un instant,
Le temps de boire la lumière,
D’extraire de la terre
Une palette d’illusions,
Pour repartir au delà des dunes,
Vers d’autres paysages,
Vers d’autres aurores,
Vers d’autres crépuscules.
Bonjour Thierry, je viens de découvrir tes réflexions existentialistes à partir de cette petite citation de Fermine et j’apprécie bien sur, sans toutefois accréditer les termes de « destin tragique » disons que nous sommes mortels, tragique uniquement dans des cas très spécifiques. Je dirai même que le fait d’être mortels, c’est plutôt rassurant, que signifierait une lutte perpétuelle, d’autant que le plaisir et le bonheur se situent bien souvent dans l’éphémère.
Sans vouloir philosopher (le soleil dehors m’attend !) je dirai qu’on est sûr de rien et bien prétentieux celui qui prétendrait détenir la solution à certains problèmes (complexes pour la plupart et propres à chacun) Les a priori sont tout juste des rambardes pour ne pas tomber mais rien n’indique qu’elles sont celles qui bordent la bonne voie.
Quant au silence, il peut être réflexion, observation, un certain recul donc, mais aussi respect et parfois, tout simplement un repos nécessaire et silence en tant que tel.
Quant à l’amitié et la solidarité, je me suis déjà exprimée à ce sujet et je suis bien d’accord avec toi sur ta façon d’en parler. C’est, dans la vie, quelque chose de primordial.
Merci pour cette petite résonnance aux paroles de Fermine, bien souvent très humanistes.
Le silence est la voix de la solitude, seule la musique peut se faire entendre sans la trahir
On dirait le rouge sable du Lubéron, patrie du marquis de Sade dont on voit le château en ruine sous la lune. J’y fus jadis en VTT par les chemins de chèvres (tous pavés).
meme si je suis loin d’être un saint
merci thierry pour ma fête
…
au somment de la dune j’ai le vertige
au creux de la dune j’ai peur de l’ombre
le reste du temps j’ai mal au cœur
…
bonne soirée
Bonne fête Marc, essaie de trouver un endroit où tu te sentes mieux qu’au sommet ou au creux de la dune, pourquoi ne pas essayer le sommet de la vague en évitant le creux de la vague.
Bonsoir
Pensée à toi Marc pour ta fête » le nomade sur la terre » J’aime beaucoup!!
Suis de retour du pays des fleurs, jardin de poésie que je finis par appécier au travers de vos écrits et queje regarde avec plus de tendresse pour m’en inspirer après
Monique , nous respirons presque le même air et tu parles si bien de tes paysages
as- tu un site ????
Annick petit oiseau si doux désolée de ne pas te rencontrer sur mes blogs
Hello ossiane amie lointaine et fidèle la besace remplie de merveilles
C’est le retour des voyageurs
salut à tous
.
Un petit coucou plein de mistral depuis Aix d’où je repars endirection du nord demain matin.
Un grand merci à tous ceux qui gardent cet espace avec autant de fidélité et qui continuent avec leurs mots à s’envoler en belle poésie sur ces dunes depuis une semaine;-) Vrai de vrai, je sui soufllée;-) Je pense à Monique, Annick, thierry? nath, rachel, marc, phil, aspe, MTO, peirre b,
Bienvenue aux petits nouveaux Pedro, Popinga etc… et juste un peu de patience pour que je réponde à ceux qui m’ont envoyé des messages en privé. Un grand salut à Bourrache, Argoul, arletteart et à Bén que je suis surprise de revoir ici;-)
Une bonne fête à Marc et un pardon à ceux que j’ai peut-être omis de mentionner.
Bises ventées, à bientôt à l’ouest
Ossiane
.
Hé Toi !
Mon moi !
Que t’arrive t il ?
Tu veux
Tu désires
Tu rêves
Blablabla
Hé you !
Mon me !
Que veux tu donc ?
Tu me fais peur
Tu me blesses
Tu me tues
Blablabla
Hé Toi !
Mon ombre !
Qui es tu donc ?
Je veux des réponses
Je veux comprendre
Je veux savoir
… Silence …
Beaucoup de questionnements Nigra, Je crains que tu sois seule à pouvoir répondre ou tenter de répondre, ce sont les questions que chacun se pose dans le silence.
Merci Arletteart mais non ,je n’ai pas de site, désolée pas pour l’instant.
Bon retour Ossiane, ou Bonne reprise selon que tu visites ou non ce site ce soir ou demain soir. Tu as eu relativement de la chance pour le temps mais je doute que tu puisses ou ai pu faire une halte au bord des Sorgues en remontant vers le nord Ouest.
je me languis des surprises que tu nous réserves, un peu comme un enfant à qui l’on ramène un souvenir de voyage;-)
Quand une ombre voyage ou s’arrête dans le temps
pour rencontrer la terre dans laquelle elle se plonge
elle laisse quelques traces de l’habit noir flottant
sur le sol rayonnant que les dunes prolongent
le végétal s’obstine à porter sa verdure
et accroche aux broussailles le regard immergé
Le vent aux feuilles s’adresse et se brise en murmures
qui enlacent les vagues et l’empreinte figée
le cœur s’emplit de sable l’image s’y réfléchit
Très beau Lou ce que tu écris en suis toute émue !!!
l’ombre et son double ………..comme Nigra je voudrais comprendre
méditation sous la pluie de ce matin
pensées àvous
AA
Est ce qu’un ombre ténue
peut balayer comme un fêtu
est ce qu’une poussière repue
peut le voyageur rendre plus têtu
Voyage dans moi même
regardant la vague
rouge scintillante
Elle m’attire
je ne peux m’enfuir
Mais, veux-je m’enfuir
ou pénétrer le mysthère
de cet apparition
et sentir la sensation
de glisser avec elle?
C’est un voyage penible
dedans moi même.
Douloureux, lourd,
un voyage sans retour…
Ombre
Ombre
Montre toi
Viens te serrer
De moi
bon après midi, à chacun! je vous envoie des rayons de soleil, de cet instant de lumière.
Il pleut sur la France mais la nature se gorge de bonheur, le ciel est gris mais derrière il y a le soleil. Les feuilles prennent leur douche avant l’éclat du mois de mai. Pâquerettes, muguet, pissenlits, pervenches et coquelicots s’étalent et prolifèrent sous le vent. C’est dimanche et la promenade se fera sous le parapluie, l’odeur de la terre mouillée m’enivrera, mais l’ocre sur la dune restera sans éclat. Sur le chemin qui longe la rivière l’argile collera à mes souliers alourdis de glaise, le fleuve prendra sa figure des mauvais jours, gris, boueux traînant bois et branches, radeaux à la dérive. Et pourtant, les oiseaux eux, ne s’y trompent pas, ils chantent le printemps et les beaux jours à venir, j’entends sur fond de pluie, leur douce sérénade.
Et sur le site d’Ossiane où l’image est restée figée, la dune brille encore, l’ocre est de lumière, coulée de lave sous les rayons du soleil
__
Hublot de soleil
Dans cette vague de pluie
Une pépite d’or
__
Une pensée pour Ossiane qui traverse une partie du pays sous sa pluie mais avec dans sa besace combien de clichés ensoleillés et le beau temps semble-t-il, d’après Annick, à son arrivée.
Ton mot me fait bien plaisir Arletteart.
Belle fin de weekend à tous et bon retour Ossiane.
oui, je confirme, un bon après midi ensoleillé sur St Nazaire,
un vent frois par moment, mais aussi beaucoup de soleil, pour les assos de sports conviées, aux Escapades organisées par le conseil général…
des petits riens
des petits graines
que l’on sème sur le chemin
évite de se perdre dans se grand labyrinthe
des petits riens
des petits graines que l’on sème
éclaire le chemin face à l’ombre du destin
des petits riens
des petites graines que l’on sème
fleurissent le chemin caillouteux et chaotique
des petits riens
des petites graines que l’on sème
c’est le passé qui pense à l’avenir
des petits riens
au bout du chemin
c’est des grands souvenirs qui vous reviennent
des souvenirs qui vous entrainent
des petits riens
des petites graines
pour des gens qui s’aiment
c’est le fruit de l’amour
qui germe pour demain
bonne soirée à chacun
bonne soirée à chacun
c’est tendre, Marc,
et je me relis, et lis mon air FROIS,
et je souviens avoir écrit FRAIS,
et puis me dire que FROID est plus juste,
voilà ce que c’est de se corriger,
on laisse quand même l empreinte de son premier pas,
j ai oublié de mettre le D à FROID!
sourire de douce nuit,
Le soleil timide
Dans son écharpe de nuage
Caresse la dune
Quelques gouttes de pluie
Le froufrou d’une hirondelle
Et la dune se vit
…ma terre
tête en l’air
dans le sable des dunes…
Hello !
Sbouingggg !
Je rebondis après la tête d’aspe :
Son ciel,
Tête enfouie
Dans le sable des dunes…
(!)
_____
http://accel6.mettre-put-idata.over-blog.com/0/38/30/25/autruche.jpg
_____
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeee
….
Mais rassurez vous…
Pas de problèmes pour l’autruche !
____
http://www.dariospagnolo.org/images/autruche.jpg
____
Rebiseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
.
Sbouingggg !
Et je rebondis sur la tête de Christine et de toutes celles englouties dans les sables;-)
Très mignonne ton autruche;-)
Retour parmi vous sous le déluge… rescapée du mistral et des pluies diluviennes…
Le temps de vider ma valise, remplir mon frigo, remettre tout en ordre de marche et je suis à vous;-) Besace bien remplie, c’est vrai;-)
Neyde, ton poème est tout triste avec ce voyage sans retour, j’espère que tu vas bien ?
Merci pour vos gentilles pensées. Je file faire quelques courses.
Bises de l’océan
.
Le pas marche les dunes
Il patauge le sable
S’enfonce dans ce tamis
Son pied roule la sandale
Le souffle halète la pente
Elle monte par ici
Le coeur suit la cadence
Et tout en haut là haut
Là Mer se laisse voir
La halte prend sa seconde
Elle saisit tout de vrai
La beauté de la vue
Qui se donne en partage
Et voilà que l’orteil se court
Comme une petit fou
Tout devenu vraiment
A ressentir la mer
Et déjà il s’élance se lance intrépide
Dans la belle qui l’accueille
Sent bon son sel marin
Qui clapote ses voiles
Et guide en bel voyage
Souvent je me tais, si fort émue,
aujourd’hui, je dis, parfois j ai dit aussi,
cela fait tout bizare quand on écrit un texte,
qu’on est dedans en plein dedans,
et qu’une fois lancé sur la page écrite,
on voit un autre texte écrit dans les secondes,
c’est vraiment émouvant,
le partage du temps,
dans son instant saisi,
je suis émue,
vraiment,
de belles émotions.
Bises du petit bois, Ossiane. Bon retour!
Même chose pour moi Annick; on écrivait toutes les deux en même temps sans le savoir;-) Et toi toujours là qui continues à trouver l’inspiration dans ce petit port d’attache;-) Je t’embrasse bien fort et te remercie;-)
Le calme en dunes, alors j’écoute tes mots parlés, Nath,
c’est beau « Soif »….et être soi, l’un avec l’autre…..c’est beau…
– attrape- moi si tu peux ?
Le soleil déposait des paillettes d’or sur ses cheveux noirs
– J’ai rien entendu
Le vent emportait nos paroles dans des tourbillons et semblait s’amuser à mélanger les lettres et les disperser dans l’étendu infini du ciel
– Allez attrape moi
Dans ses yeux se reflétaient l’océan tout entier
– j’arrive ! mais tu ne vas pas allez loin.
Elle avait les jambes blondes et souples comme des oyats
– Alors grand pataud tu n’y arriveras jamais
Moi Je touchais déjà son ombre
– Tu triches ; tu es si légère tu virevolte comme un papillon
Elle avait une robe couleur d’azur peuplé d’oiseaux multicolores
– Tu abandonnes
Dis-elle dans un éclat de rire que les vagues dévoraient dans leurs rouleaux et rejetaient sur le rivage comme un écho sans fin
C’était au moment des vacances de pâque, la plage entière nous appartenait, le monde nous appartenait ; le temps nous appartenait
– Ne crois pas ça c’est comme si je t’avais déjà attrapée ;
– Et je plongeais attrapant ses jambes
Elle tenta de s’esquiver mais je fus plus rapide ;
Dans le mouvement lent et incontrôlable nos deux corps roulèrent en bas de la dune
J’effleurais sa peau de mes mains avec retenu ; alors que mon âme voulais l’enlacer l’étreindre l’engloutir dans les vagues énergiques de mes bras ;
nous étions arrivés au creux des dunes; le vent sautait par-dessus nous sans nous toucher ; le bruit des vagues nous parvenais à peine ;
Son rire c’était transformé en silence ; son regard dardait comme un astre brûlant ; nous sommes restés immobiles, comme si nous étions devant un miroir ; je lui effleurais délicatement ses doigts ;
ses doigts Reprirent à l’identique les mêmes mouvements ; ma main remonta sur son bras puis sur son épaule ; ils épousaient la courbe de son cou, de son menton puis se posèrent sur ses lèvres ;
Nos corps aimantés se rapprochaient lentement, insensiblement ; nous allions laisser l’empreinte invisible de notre amour sur le sable brûlant ; pas un nuage n’obscurcissait cette journée ; seul l’ombre d’un oiseau parcourait la dune ; il avait la blancheur d’un ange ; l’élégance du flamand rose ; en passant au dessus de nous il poussa trois cris rauques … nous levâmes la tête vers cet unique spectateur
losque soudainement une fiente s’abattit sur mon visage…
Ma belle eu un mouvement de recul écœurée… puis un fou rire la pris au point d’avoir des spasmes…vexé je me levais et courais en direction de la mer
Plongeant tout habillé…la tête la première pour me laver… mes ardeurs furent aussitôt refroidit…
merci, Marc, je me pouffe géant,
et j’ai savouré la première partie fort belle, c’est très beau….
Et sous ses rires cristallins, je sortis de l’eau, en me riant aussi, finalement, c’est bien bel bon de rire, et puis, nos rires si jolis nous rapprochaient plus encore, et puis…
Son rire c’était transformé en silence ; son regard dardait comme un astre brûlant ; nous sommes restés immobiles, comme si nous étions devant un miroir ; je lui effleurais délicatement ses doigts ;
ses doigts Reprirent à l’identique les mêmes mouvements ; ma main remonta sur son bras puis sur son épaule ; ils épousaient la courbe de son cou, de son menton puis se posèrent sur ses lèvres ;
Nos corps aimantés se rapprochaient lentement, insensiblement ; nous allions laisser l’empreinte invisible de notre amour sur le sable brûlant ; pas un nuage n’obscurcissait cette journée ; seul l’ombre d’un oiseau parcourait la dune ; il avait la blancheur d’un ange ; l’élégance du flamand rose ; en passant au dessus de nous il poussa trois cris rauques … nous levâmes la tête vers cet unique spectateur
qui dans un clin d’oeil continua sa route en ciel,
une fois mais pas deux…
Je me suis contentée de glisser quelques lignes au début et à la fin, tes mots se suffisent, Marc…
Douce nuit pour chacun.
merci annick mais se ne sont que de petites historiettes
sans prétentions ; juste pour le plaisir d’immaginer
Osssiane j’espère que tu te remets doucement
peut être auront nous des photographies du vent
bonne journée à chacun
Très beau Marc ,
Mais……………….est- ce le comportement de la Belle qui soudain t’as fait fuir ???
tout est là au fond ………de l’eau
Annick
Douce amie , toujours aussi aimante tu ne vois que bonheur et tendresse
Bel jour dirais -tu
AA
.
Bonjour à tous!
Très beau ton texte marc mais quel final inattendu :-))
Et Annick qui continue…. 😉 Il se passe décidément beaucoup de choses sur ces dunes…
Oui marc, je me remets doucement; je suis en plein tri photo pour le travail et je réfléchis aussi à la suite du voyage;-)
Photos du vent je ne sais pas… rafales si violentes… pour le moment, j’essaie de trouver une articulation avec les dunes;-)
Un lien qui n’a pas grand chose avec les dunes mais la note est presque close … un lien pour la défense du cinéma de Pierre Etaix avec une pétition à signer.
http://sites.google.com/site/petitionetaix/
Bon je retourne à mes photos, je vous souhaite une bonne journée, bises.
A ce soir pour une nouvelle note… enfin…
Ossiane
.
Et c’est joli des petites historiettes sans prétention, Marc,
merci Arletteart, je souhaite à chacun une douce journée aussi.
au fond de l’eau, tout est là, Arletteart….
Et au petit matin
La dune douce se réveille
Elle se murmure encore
Des vapeurs si jolies
Et ses traces délices
Sur son sable si tendre
Parlent de son intime
Que seraient les dunes sans le vent ? un tas de sable …
Que masque la dune et pourquoi faut il se masquer
quand le Sirocco dessêche tout
emportant vers Septentrion
nos plus douces illusions
ce n’est pas une histoire de fou
on ne cherche pas juste un trou
pour s’abriter, il faut avancer casqué
pas de ce couvre chef colonial
qui peut donner une allure bestiale
non un turban ou un keffieh
sont suffisants pour se coiffer
mais il faut conserver une vue
même quand la dune reflue
sans pouvoir aborder de rivages
autres que ceux de vieux mirages
qui chassent les idées noires
sont donner pour la soif une poire
La dune s’évente,
la d’une s’invente,
la dune se dévente
elle glisse et coulisse
avance et engloutit
quand le vent sauvage mugit
et que retentit
le claquement de la tempête
pas de mévente du désert
il attire et surprend
son étrangeté jamais ne le dessert
pour qui le comprend
la mécanique granulaire est à l’oeuvre
le sablier tentaculaire comme une pieuvre
–
D’une et tant d’autres
Tes saisons façonnées
Moi ton poids d’ombre
–
Jusqu’au coucher du soleil
Contempler les collines d’ocre,
Savoir que le dernier rayon
Mettra la touche finale
A la beauté du tableau.
La nuit qui viendra
Enveloppera la toile
Dans son écrin de brume.
L’aube du petit matin
Restituera les couleurs
Propres au jour qui s’éveillera ;
Perpétuelle beauté éclatante
D’une peinture sans cesse renouvelée
Nature artiste,
Pourvue d’un don immortel.
Dune et caetera
du net ça existera
il suffit de balayer
–
Quand je balaie
Au rez-de-chaussée
Mes poussières
Montent au grenier.
Comment faire place nette ?
–
Une poussière chasse l’autre
une dune chasse l’autre
une idée chasse l’autre
c’est le renouvellement assuré 🙂
Ta fougue
Ta révolte
Ton impétuosité
Je prends tout
En bloc
Amour
Passion
Déraison
Je donne tout
En vrac
Mélangeons nos couleurs
Partageons nos cœurs
Brulons nos peurs
Abandonnons-nous
Tout court
Englobe moi
Dévore moi
Aime moi
Ce jour
Juste
Le temps d’un instant
Prince de sables
Tu resteras
Un soupir
Et le vent t’emportera
–
Oh … Nigra …
–
Thierry, si tu veux, tu peux venir faire de l’archéologie chez moi … prends ta loque à épousseter !!!
–
–
Thierry : et même ta pelle et une brouette…
–
Biz à tous et douce, belle nuit.
–
Belle et douce nuit à toi aussi Bourrache et à vous tous en attendant de voir sur quelles contrées de rêve nos regards viendront se poser
Belle nuit à chacun.
Assise le dos contre la dune, elle regarde le sol, seule elle paraît et pourtant, son oeil observe un insecte qui gravit un cratère de dune, retombe plus bas, recommence, là, dans cette dune, se jour l’immensité de la vie, qui pose sa graine un jour de vie, et puis une naissance, et puis le premier pas, et la chemin qui monte, et les épreuves qui dégringolent et le ciel qui appelle, la vie, cette mouvance, le toucher d’une main dans le sable et l’insecte grimpe la petite branche installée pour escalier, c’est bon une main de vie, dans la vie.
Ce soir, uneamie au téléphone, longtemps, et j’étais heureuse d’être mon oreille en main, pour l’aimer, en présence mêmesi en distance de chairs.
–
Annick : t’es incomparable !
Bougie à toi.
–
Monique : je vais aller planter mon regard
au plafond de ma chambre à coucher.
Première porte à droite
en montant l’escalier…
Si je me souviens bien …
la tienne se trouve à gauche,
par là-bas, chez toi…
–
Et puis,zut … quel qu’en soit le sens …
dormez bien !
–
Dors bien Bourrache,
moi mon hamac est sur le palier…sourire…
dans cette dune, se jour l’immensité de la vie,
merci de lire…..dans cette dune, se joue l immensité de la vie
mais dans cette dune, ce jour l’immensité de la vie
me plait aussi
alors j ai condensé en inconscient, deux mots en un, cela m’arrive, mais voue avez remarqué..SOURIRE…
Bonne mémoire Bourrache, et chacun de rejoindre sa petite alvéole après avoir butiné les petites fleurs du printemps et pris, tournez la page, le bain de minuit dans les eaux de la Manche ! Bonsoir Ossiane, tu nous emmènes bien loin de la Grande Bleue !
–
Sais plus dans lequel de vos châteaux français, Ossiane nous avait entraînés …
(j’en n’ai jamais visité aucun…pauvre belge que je suis ! ) …
mais me souviens, qu’en rêve, j’ai vu se balancer, Annick, dans son hamac,
au fond du couloir …
–
je me souviens, Bourrache.
Belle journée à chacun.
Magnifique Ossiane !
Chaque fois que je viens (rare ces mois ci) je découvre toujours une évolution dans votre art !
C’est amusant, en cherchant un site pour les enfants, j’ai retrouvé votre blog…
http://pages.videotron.com/haiku/
Trés heureuse semaine
Gwen