Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Roseaux et blés d’or
une lumière d’orage
zébrures vert éclair
◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Roseaux et blés d’or
une lumière d’orage
zébrures vert éclair
◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.
tous bien guichonnés
en un puzzle insensé
deux arbres face à face
vignes et céréales
en dodelinements doux
je m’affale et ris
carence propriale
la clôture adventice
s’empêtre dans ses rets
du vert peigné raide
passe mon automobile
vers le jaune ondulant
le blé des orages
signe d’une rodomontade
l’ivresse à venir
« »Roseaux et blés d’or
une lumière d’orage
zébrures vert éclair
◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne. » »
———————-graminées aux doux reflets d’or vert………………………………
——————————————————-tendresses de la terre//////////////
——————–où l’élégance place sa lumière°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
« C »L »O »T »U »R »E »
doux murmure des roseaux fouettés par l’azur des blés
»OSSIANE passe zébrée dans la pente par dessus la clôture alerte et toute légère l’oeil ouvert sur nos mots glissés à son oreille attentive «
Raisins et céréales, agréable müesli matinal
pas de fièvre vespérale, mais belle palette végétale
un ligne légère à l’horizon qui limite l’emblavement des fenaisons
damier de géant
les pièces du jeu s’avancent seules
orageuse partie
Comme dit mon poussin « j’ai clos »…
Les côteaux en vignoble
les fonds de vallée en moisson
le pain et le vin
richesse des sols
paysage cultivé
le vent apatride
ignore l’apartheid
la terre est son pays
Mon pays est de vignes sa lumière dans les champs
Sur les coteaux près des moissons où se cultive l’art d’être enfant
Mon pays clôt de haies, barrage à l’amant sans honneur
Sous les orages d’un damier blanc
De nuages gris, de ciel laiteux.
Mon pays céréales, avec de l’or croqué au vent
Müesli, bonheur en mouvement
Raisins d’agapes ou de colère
Dans les sillons menant aux cœurs délabrés
Après la fenaison.
Vin de piquette pour mon amant
Comme une chenille de sphinx
J’ai lové dans un cœur
Un vin en chrysalide devenu papillon
Un jour, il va par monts, cheminer en pays
Un autre il va par vaux, découvrir des terroirs
En habit de bohème, rouge, rosé ou blanc.
Il m’a dit amoureux et j’ai écrit de lui, ceci:
J’ai cueilli en ton cœur, des corolles de roses
Croqué des baies rondes et violettes
Récolté en tes yeux des années millésime
D’un amour si touchant rouge comme un grenache
Rosé comme la Champagne, blanc tel un Chardonnay.
J’ai bu des gouttes de rosée, sur tes lèvres
Jeune et jolie brune, tes lèvres croissant moelleux
Son contact liquoreux mais d’un regard tranquille
J’ai mis en fût des bulles de vin effervescent.
Ton cœur s’est mis à battre, ton corps pétillant
Et tout ton être crémant.Hélas, moi je n’étais
Qu’un vin cuit, je n’avais de l’amour, comme du vin, que le nom.
Suis-je si acido-basique dans mes écrits, je ne m’en rends pas compte!! Je décris la vie c’est tout.
Peut-être que que je soliloque par manque d’oxygène? que « je pars en vrille » dans la vigne???? Bisou Ossiane.
___
Orange et lime
Patchwork d’un soleil d’été
Couleurs pelures
___
la vigne en émoi
le calame de Leila
le blé en farine
Non, non regard! Ce n’est pas un calame mais une souris blanche prénommée MAC.
Allez chantons la comptine de la souris blanche sur l’air de la souris verte: (merci « regard » pour l’inspiration)
Une souris blanche
Mes mots en avalanche
Je les écris en vitesse
Sur un clavier qui confesse
Mes coups d’gueule mes désespoirs
Du matin au soir!
Une souris blanche
Esquisse des pas de danse
Sur un bureau en bouleau
Une lumière rouge, son oeil rond
Laser et mots océan.
Au suivant!
ces couleurs sont à déguster littéralement…
Tableau champêtre
Le vert tendre et le jaune
Idylle d’amour
Un petit coucou à Marc et Bourrache!
Belle journée..dans les champs…
Coucou, Claudie.
Velours de ta peau
Géographie de ton corps
Merveille de toi
Dans la vie faut pince en fer :
http://fr.youtube.com/watch?v=a3zk5nttobU
Suis sûre que Marc et Christineee ne me contrediront pas !
Clin d’oeil et sourire.
Claudie au plaisir
——–
les limites, les frontières
ne sont que l’expression de nos peurs
et notre incapacité à les dépasser
————-
belle journée a chacun
Passant * étonné
Entre la vigne et le blé
Symboles du vivant
*ou passeur
Damier géant qui se limite
Clôtures infranchissables
Pourquoi faut-il séparer le soleil et l’ombre ?
L’or et l’argent ?
le noir et le blanc ??
Orage lointain ,éclair dans tes yeus d’ambre qui se voilent soudain
Pourquoi te caches -tu dans les roseaux ou peut-être dans mon coeur zébré
De Toi
Rêve du matin » sans limites et sans peur » Hello Marc , bien dit
AA
dans la vigne nue
dans le sillon des parcelles
clôture et orage
l’aire pèse le ciel gronde
pluie de piquets sur les prés
des fils de fer naissent
Avec le gros manseng parfois on sort du rang
mais avec les roseaux pensant on gére l’humidité
quand on rencontre les piquets on est au taquet
point loin de la manse on contemple la danse des épis
Le doux roseau
Regarde le chemin de la liberté
Juste un fil à franchir
C’est si peu de pas grand chose
Les blés sont mûrs
Et se laissent couper
Le raisin gorgé du bel été
Se flirtera en bouteilles
Ou dans une coupe de fruits
De vie à s’en serrer saoûler
La vie c’est bel précieux
Et chacun n’en a qu’une
A s’en serrer aimer
Dans chaque cru de son jour
je me suis pris au barbelé de ton corps
j’ai jes cheveux tout ébourrifés
car sans le savoir il était electrifié…
sur le grand équiquier de la terre
l’homme prend toujours des pièces;
il sourit et se rejouit sans cesse;
il est persuadé d’être le meilleurs,
mais la partie n’est pas encore gagner
car la terre à encore des réserves,
et s’il venait un jours à tout emporter
il est certain d’être le grand perdant
jailli d’un bosquet
il saute une à une les haies
zèbre l’air de sa trace
fini les barrières
fin des chemins clôturés
c’est surement Zorro
J’ai fait cet été en Haute Loire une agréable rencontre avec un artiste photographe et écrivain Jean-Jacques Royet qui a notamment édité un livre sympathique plein de tendresse, d’art et d’humour sur les clôtures avec un titre qui m’a beaucoup amusé « guide scientifique de clôturologie » étonnant non ? petite merveille de poésie dans le texte et les images insolites.
« Philus ebouriphus (le frisé)
La sale tête des lendemains de fête, le frisé ne fait qu’illusion. Bleu parfois orange, il cherche d’arbres en piquets, de piquets en poteaux, puis de poteaux en arbres une vie un peu moins tendue. Très commun dans certaines régions de Haute-Loire il se plaît dans les endroits calmes, loin du bruit des routes et du brouhaha des villes » Jean-Jacques Royet
_____
Haies chemins et rivières
Autour des lopins de terre
Frontières illusoires
Pour un envol de tourtereaux
Barrières et fils tendus
Dans une campagne clôturée
Face aux abus
Des non respectueux des lieux
Qu’ils soient humains
Ou bêtes à quatre pattes
J’ai pris de la hauteur
Gravi le coteau
Admiré le damier coloré
Le patchwork en jaune et vert
Et comme l’oiseau
Ignoré les frontières
Pour embrasser la terre entière
___
Un bonjour chaleureux à tous les amis du blog et pour Ossiane encore bravo pour tes images et la poésie qui s’en dégage.
ferme
OUI Marc, la vie elle est très forte, elle peut donner et tout reprendre, un sourire c’est juste instantané, l’instant d’après ne se connaît pas….
Pour une clôture qu’on cherche
combien de peintures agrestes
qui agrippent notre veste
pas à parcourir des verstes
ni a filer le télégramme
le long d’une ligne éclectique
en diable
Pour une clôture qui dissimule
d’ici à là bas mais sans mule
des ors paillage de mariage
des vernissages de pariage
et des lueurs de voisinage
Pour une clôture de l’ ilotisme
qui fleure le syllogisme
et encore
Je ne comprends pas, ferme, salade…mais qu est ce que je peux voir de mon oeil ouvert, au final???sourire…
Pour Salade j’ai compris fermé cloturé terminé bouclé enveloppé cerné obstrué
mais je me suis peut-être complètement enfermée dans une fausse interprétation. Est-ce que j’ai bien fermé la clôture ? sinon tous les mots vont s’échapper et pas rigolo pour les retrouver! En tous les cas ici j’ai fermé les volets, « pas chaud de reste » comme on dit ici !
Pascal et oui c’est trop tentant, mais ils sont si beaux ces roseaux comme des observateurs , contemplatifs, immobiles, perdus dans leurs pensées.
« L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser: une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien.
Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il nous faut relever et non de l’espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale”.
Blaise Pascal,
merci Monique, pour ce bel rappel;
un Homme c’est bien peu, tellement rien, et pourtant, c’est bon un Homme de bien,
et surtout en essentiel, c’est bel un Homme pensant…..
et tout perdre n ‘est rien du tout ou si peu, par rapport à perdre sa tête, un Homme qui se perd, c’est tellement moins qu’un Homme…
Quel beau rappel des mots de Pascal…si vrais.
Assez réals, ne doublons pas tout cet or en brins
qui voudraient déboiter trouve alléchant
de pousser à la roue et de biner à la serfouette
ça va, Thierry, moi y’en pas comprendre….
Ossiane, tes dernières séries sont magnifiques, tu me donnes le sourire. Merci !
Les réals et les doublons (d’or) sont des pièces espagnoles de l’époque de la conquista en amérique ( mais il y a aussi les maravédis), aussi la couleur des blés et le mot argotique nous les rappellent ils quelque peu, après ce sont des mauvais jeux de mots d’une mauvaise journée grisatre, désolé si je fôlatre
en encryptant un peu, pas m’en vouloir, hein n’est ce pas ? Alors bises annick et je le referai plus c’est promis.
Merci à monique d’avoir fait monter la pression avec cette belle citation ; je crois bien que je recommence.
trois essais de commentaire, disparus…
Moi, je ne décode plus, pas le courage d’aller au dico.t’as raison Annick.Thierry tu peux parler français ordinaire?)
Mais bien sur leïla ;)))
les brumes ensorceleuses s’abattent elles
que je voudrais lever un coin de voile
et ne point cacher ce qui est honni
Honni soit le voile posé en barbelés
Sur ta beauté persane, brume pour mes matins clairs
Une coupe entre tes mains et mon coeur sur ton sein
Ensorceleuse moisson de sentiments dorés.
Sieste
Quand la cueille fourbu aura quitté la treille
Sauter la clôture et se faire passage
Dans les graminées parmi les fleurs sauvages
Dessaler au ruisseau sa sueur d’une nage
Et caresser sa peau aux langues du soleil
Abandonner aux paturins ses courbatures
Dans les graminées les fleurs sauvages
Ce faire pas sage et sauter la clôture
Chaparder le beau fruit enfin sans défense
Epouser sa cambrure adossé à la terre
Les paupières closes à l’univers immense
A l’ombre des massettes érigées de velours
test
J’attends
debout à l’affût
du bruissement de tes pas
Je patiente
en éveil au plaisir
de te sentir m’effleurer
Un vent doux berce le monde
aux alentours
Et me taquine au passage
Il insiste, passe et repasse
Se renforce seconde après seconde
Il s’infiltre partout
jusqu’au plus profond de mon être
il chuchote mais devient assourdissant
il me laisse ton message
Je viens de comprendre…
Bien sur tu ne viendras pas
Jamais…
Je m’écroule
Un temps infini s’écoule
tic tac tic tac
Je m’allonge alors paisiblement
Dans ce champs de blé
Je choisis de rester là
Je sens que la folie me gagne
Je n’en ai cure
Je m’envole alors avec le vent
Dans les brumes, dans les dunes
Au sommet des monts, au creux des clairières
Au-delà des barrières et clôtures
Je suis libre
Je vais bien
Etrange ?
Je viens de comprendre
Tu t’es fait vent
Je ne vole pas seule
Tu es là
C’est toi qui murmure à mon oreille
C’est toi qui me caresse
Que c’est bon…
Je t’ai écrit des près de 20 fois, Thierry,
bises, t en fais pas, juste que mon dico encore en cartons…
TIENS CELA MARCHE, JE POURSUIS…
Bonsoir, ceux qui ne dorment pas encore !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Ossiane a testé
La clôture électrifiée
Attention au jus
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Heu (comme dirait Bourrache)
Pas eu trop le temps aujourd’hui d’écrire…
Biseeeeeeeeeees électriqueeeeeees
Test ? Ossiane ? quel est ce test que nous ne saurions voir ?
Et pour revenir au roseau pensant !! tête bien faite , Blaise ne t’en déplaise
Les deux arbres veillent entre les clôtures de l’esprit étroit et même si » bel « homme se perd Annick , Bel Ami , mon ami ou beauté persane que me prètera Leila
Et honni soit qui mal pense ….
Un grand salut ! Dames et damoiseaux de chez Ossiane notre Persane à partager recluse en son damier
AA
Bon, je subis la censure…SOURIRE… impossble d’écrire..
TU SAURAS PAS LA FIN, Thierry, sourire… C’était que gentil!
continue à être toi, tant pis si mon cerveau réduit ne suit pas…
Pour ceux qui aiment bien le vin :
Le jus de la clôture
C’est comme le
Jus de raisin
transformé en vin
Si on le coupe
On le sent point !
Et si on le sent
C’est qu’il passe bien !
Rebiseeeeees
C’est bel d’Humain
Celui qui pense
Et déjà tant
Dans les sens
Qui ont pas de sens
Où là est le vrai sens
T’es très marrante Christeeeeeeene)
Salut Annick!
Leurs lèvres douces
Liment ce fil barbelé
Et la belle dévoile
De la feuille de vigne
S’ose s’aimer tout de bel
En tendres voluptés
Superbe, Nigra, qui nous entraîne toujours plus loin et plus haut !
oui, magnique, Nigra, j’ai été fort émueà la lecture, splendide!
Tant pis annick, j’aurais voulu connaître la suite et ne pas prendre la fuite
ta gentillesse me touche et encore désolé de jouer les embrouilleurs de cru
mais c’est malgré moi qu’un naturel taquin revient, rien de bien conséquent.
Et c’est tendre la taquinerie….
.
Petit coucou rapide…
Le damier, le damier… mais oui mais c’est bien sûr…sans doute inconsciemment… une façon de me rappeler qu’il faut que je l’aboutisse. Il est bonne voie ; j’attends encore quelques retardataires et il sera complètement rempli 😉
>Regard, ces blés et vignes transportent ta plume… et aspe aussi 😉 C’est sans doute moi avec ma tenue de camouflage pour ne pas effrayer les hôtes de ces lieux 😉
>thierry, pas de gros manseng ici mais du chardonnay, du pinot noir et du pinot meunier pour le champagne 🙂
>marc, si, si, il faut oser et passer par-dessus la clôture;-) Fi des frontières !
>hello, phil, toi ici 😉 Plaisir de revoir en passant passeur de talent 😉
>arletteart, c’est joli ce que tu as écrit. Le test, c’était pour Annick qui n’arrivait plus à rentrer de commentaires sur le blog. Tout est rentré dans l’ordre maintenant 😉
>beaux poèmes aux multiples approches, vincent !
>welcome back, sweet annick 😉
>salade, ferme… oui mais encore 😉 Je n’ai toujours pas ta réponse pour le damier…
>monique, tu as l’art de toujours trouver ce qui va enluminer ces notes 😉 Etonnante rencontre avec cet artiste hors du commun. Il y a toujours beaucoup de signes dans les paysages. Intelligent ce Pascal 😉
>bonbonze, alors, elle est belle la vie 😉
>pierre, je sens derrière tes mots que tu connais bien la campagne pour l’avoir souvent arpentée 😉
>leila, je n’ai jamais dit que tu étais acido basique. Je note simplement que tu fais souvent de belles correspondances entre les facettes d’un paysage et le vécu. Ne pars surtout pas vrille dans les vignes, tu risques de te faire mal 😉
>bourrache, pétillant poème plein de vitamines C dont on a bien besoin 😉
>hello, Emma, plaisir de te voir ici 😉 Couleurs grogées de sève, de suc et de soleil en cette fin d’été là.
>coucou claudie, merci pour ton bel haïku coloré et vitaminé 😉
>Patricio, belle sensualité de ton poème, merci de ton retour 😉
>merci anne, si mes photos peuvent donner un peu le moral, ça me fait vraiment plaisir 😉 Bises.
>Tu écris bien jean. Ca fait longtemps que tu t’es lancé dans l’écriture ?
>nigra :
Une très jolie surprise de te voir là surtout avec un si beau poème qui révèle ton style si personnel d’écriture ! C’est tendre, beau, émouvant et tes mots sont si simples en même temps, un ravissement 😉
>christineeeee, je ne suis pas très téméraire vis-à-vis de ces choses électriques. J’ai préféré goûter le raisin qui était à son apogée à ce moment là 😉
La bise à tous, bonne nuit, à demain sans doute tard …. grosse journée prévue.
Ossiane
.
Bon courage pour ta grosse journée Ossiane
Hey Phil, ca fait plaisir de te retrouver. Bises et bonne journée l’équipage 😉
Lumineux champ
Deux couleurs
La terre est bien vivante
Le blé mûr du soleil a doré de son âge
Les coteaux encore verts
Et les mains du labeur enserrent celles de l’amour
Puis s’allongent côte à côte
Le père et son enfant
Bonne journée bien remplie ossiane, bonjour à l’équipage et évitons de nous couper aux barbelés 😉
==C=l=ô=t=u=r=e==
…, au sol les piquets enfoncés dans les blés
barrière inventée par le temps
aux pas innocents des vagabonds
glaneurs de gerbes
fraîchement fauchées
clôtures fermières
des terres protégèes
aux oiseaux de passages
épouvantails des campagnes sacrifièes
aux moissonneuses bâteuses
des greniers et des silos à déborder
rendements calculés
clôtures des cours
ventres affamés … dans un joli champs de blés…
bien peigné
ou bien ébouriffé
ca ne change rien
j’suis mal attiffé
bonne journée
le clezio « les enclos en breton » comme quoi certain nom ne predestine pas à l’enfermement
extrait d’une interviw dans le nouvel obs
JMG Le Clézio. – Vous avez raison. Je vais souvent dans un petit village du Morbihan dont ma famille est originaire. J’ai l’impression de retrouvailles. En breton, «le clezio» veut dire «les enclos». Ils me protègent. Plus je vieillis, plus j’aime à me retrouver sur cette vieille terre. Elle me fait vibrer. J’aime l’océan, la langue bretonne. Et puis j’ai l’esprit un peu lent, méditatif, la Bretagne me convient bien.
Solo d’ombres
Maintenant c’est le noir
Les mots c’était hier
dans le front de la pluie
à la risée des écoliers qui
traversent l’automne et la
littérature
comme l’enfer et le paradis
des marelles
Tu prêchais la conversion pénible
des mesures agraires
à des souliers vernis
des sabreuses de douze ans
qui pincent le nez des rues
et giflent la pudeur
des campagnes étroites
Tu prêchais dans les flammes
du bouleau du tilleul
à des glaciers qui n’ont
pas vu la mer encore
et qui la veulent tout de suite
et qui la veulent maintenant
Maintenant c’est le noir tu
changes un livre de place
comme s’il allait dépendre
de ce geste risible en soi
que le chant te revienne
et détourne enfin
avec la poigne de la nuit
le cours forcé
de ta biographie
Guy Goffette
…
==C=l=ô=t=u=r=e===e==C=l=ô=t=u=r=e=
==C=l=ô=t=u=r=e====C=l=ô=t=u=r=e===
e e
== ==
e ༆༂ཚ ཛྷ ཞ ཟ མ བྷ ཕ ༈ ༖ ༕༔༓ e == ==
e ༒ ༑༐ ༀ ༀ ༶༊ e
==
== ༆༂ཚ ཛྷ ཞ ཟ མ བྷ ཕ ༈ ༖ ༕༔༓ e
e ==
== ༒ ༑༐ ༀ ༀ ༶༊ e
e ==
==C=l=ô=t=u=r=e====C=l=ô=t=u=r=e===
====C=l=ô=t=u=r=e====C=l=ô=t=u=re==
Tibet.
Au fait Nigra j’aime
Leilà…que de vie déchirées sur ces les barbelés de la haine
Ossiane bon courage
Etre à l’extérieurs, est parfois le pire enfermement!
jouissant une apparente liberté de mouvement
l’exil, les vivants en équilibre sur la margelle vespéral
iront rejoindre la terre loin leurs racines ancestrale;
Et pourquoi pas le clos Lucé, pas uniquement paré par l’ambroisie
si près de cette belle Amboise enjouée
qu’on voudrait lui donner des goûts de framboise
Enclos pour pastoralisme de rigueur
Bel extrait marc, avec ce pâtre des mots
qui ne les envoie pas paître
et de la misére du monde ne saurait se repaître
une note positive
de prevert
un poete dont je lis et relis les textes
PATER NOSTEF
Notre Père qui êtes aux cieux,
Restez-y!
Et nous nous resterons sur la terre
Qui est quelquefois si jolie
Avec ses mystères de New York
Et puis ses mystères de Paris
Qui valent bien celui de la Trinité
Avec son petit canal de l’Ourcq
Sa grande muraille de Chine
Sa rivière de Morlaix
Ses bêtises de Cambrai
Avec son océan Pacifique
Et ses deux bassins aux Tuileries
Avec ses bons enfants et ses mauvais sujets
Avec toutes les merveilles du monde
Qui sont là
Simplement sur la terre
Offertes à tout le monde
Eparpillées
Emerveillées elles-mêmes d’être de telles merveilles
Et qui n’osent se l’avouer
Comme une jolie fille nue qui n’ose pas se montrer
Avec les épouvantables malheurs du monde
Qui sont légion
Avec leurs légionnaires
Avec leurs tortionnaires
Avec les maîtres de ce monde
Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs
reître
Avec les saisons
Avec les années
Avec les jolies filles et avec les vieux cons
Avec la paille de la misère pourissant l’acier des
canons.
Souffle rédempteur
envoûtant de murmures
ivre moissonneur
Marc, je ne connaissais pas ce texte de Prévert et qui m’inspire, merci;
Notre père qui êtes aux cieux
Répondez-donc à mes questions
Sur la terre ça ne tourne pas rond
Les Écritures vous disent puissant
Je soliloque esprit pensant.
Des pailles multicolores
Dans le trou du canon
L’obus sera feu d’artifice
Des lumières pour tous les enfants.
Je vous salue aux cieux, vous que l’on adule, bras en armes
Qu’on tue, sous vos bénédictions, signatures au sang d’innocents
Derrière la clôture de deux nations, il y a des fronts tiers innocents
Masse mouvante au gré de la guerre, derrière la muraille des cœurs.
Montrez-vous, yeux amande, toi farouche, au corps nu
Le légionnaire arrêtera de baliser les tortionnaires
Les malheurs du monde coquelicots s’arrêteront à mon seuil
Pour écouter des notes d’espoir.
pour enfouir nos rêves
qui s’effritent à nos caresses
bout de domino
nœud de domino
demi-nœud ou de plein poing
souvenirs noués
dominos retiennent
l’entrecroisement des POiNtS
chacun sur lui même
tout ces dominos
lâchés au ruisseau des eaux purs
hors de mes archives
et pour que je vive
au loin de la dictature
de chaque domino
ce mot domino
je l’aime comme mon propre reflet
tout en le fuyant
C’est paisible
Un champ
Cela pousse
Tout simplement
Alors je me pose
Et regarde émue
La douceur de ses courbes
A la Nature en formes
Et l’oeil déjà se ferme
Voyage au fond de lui
Devant ce paysage splendide
En belle de vie
Les roseaux sont paisibles
Les arbres sur leurs racines
Tout est paisible de temps
Si belles récoltes d’amour
==C=l=ô=t=u=r=e==
************************CLOTURE // C/L/O/T/U/R/E/ // CLOTURE**********************
pAuL FoRt /:
Le bonheur est dans le pré
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer .
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite.
De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !
Paul Fort
Fort joli rappel, Aspe, merci…
Le bonheur est là
Juste Là
En toi
Saisis t’en
Et souris
clôture, enclos doré des doutes éphémères
barres parallèles aux lignes d’horizon
fraîches et bien dressées dans le vert des vergers ensoleillés
d’or et de vermillon
fugue malheureuse
tu t’es retrouvé
face à la clôture…
Les doutes mènent à la clôture et la clôture entoure les choix à faire.Faits.
La vie est belle, la laideur est en nous.Souriez vous êtes aux champs du bonheur.
Merci Annick et Aspe.Très joli texte nigra.
Le bonheur est dans le près
mais juste à la bonne distance
pour que sans insistance
on évite tous les excès
Sont-ils bien alignés ces ceps sur leur rangée
On y voit la culture trancher sur la nature
Comme sur une ancienne page d’écriture
Parmi les gribouillis premiers batons tracés
Comment peut on s’en ficher
de tous ses piquets
sans afficher une préférence
même si ce n’est pas la garance
Réponse Thierry:
ÉCOUTER LE VENT!
ÉCOUTER SON COEUR!
ÉCOUTER LES AUTRES!
ÉCOUTER SA RAISON!
T’as plus qu’à chanter « Am stram gram pique et pique et … » à chacune de mes propositions.Tu verras bien sur quel pétale de marguerite tu tombes!)
La clôture est comme une rature
qui nous jette en pâture
épuisant de la nature
la divine ossature
L’acacia fait de bons pieux
pas une croyance des cieux
ça soigne bien les yeux
tiré au cordeau entre deux
Aramon Blanquette,
Cariña,
Duras est Folle-blanche !
ABC sur cépages pressés en vin.
Leila
Désolé si j’ai commis un impair
je ne suis imperméable à rien
et mon language connoté joue
parfois des bémols étranges
pour le virage acido basique je faisais simplement référence aux noms de ces
espèces colorées qui virent quand on passe d’un pH acide à un basique
ou inversement et si l’encre de ma plume a pu receler une impression amère
j’en suis peiné et contrit, il y a maldonne car il n’en est rien.
Pour Léila et Thierry:
Le meilleur piquet pour moi est celui qui allie le chemin et l’horizon… le domino? Quel est votre domino?
Un pied de vigne
C’est si vieux des années
Tout gris de vie
Nu sans certitudes
Jamais
Du futur millésime
Et elle la jeune graine
Chaque année semée neuve
Découvre à mesure
Les aléas du temps
Toujours
Le maître de l’instant
Chaque chose à sa place
Et un lieu pour chacun
Ce serait bien trop beau
D’aises sur terre
Alors le vent coquin souffla
Sur la semence de blé
Qui alla se nicher
Entre deux pieds de vignes
Et depuis ce jour là
Des petits épis douce chorale
Chantent la mélodie du temps
Et s’ennivrent Ô bel présent
« J’aime le vin d’ici mais pas l’eau de là »
— Pierre Dac
bonne fin d’après midi
Un roseau rêve il se souvient
Un épi de blé
Un jour
On s’approche doucement
La main se rapproche
Et cueille un bel grain mûr
Que la dent croque
La langue savoure tout ce vert
Et
Un roseau pense il se la coule douce
Un grain de raisin
Un jour
On se sent attiré vivant
L’autre main se donne
Et détache un bel grain noir
Que la bouche accueille
Le palais apprécie tout Ô temps
Et
Un roseau rêve qu’il pense
Manger un petit pain aux raisins
Croustillant de vie
double-zéro dans la position du 66
Au piquet !
Coucou Leila, et bel après midi Marc et chacun…
Douce méditation
Si belle invitation
Devant ces champs
C’est émouvant
De plein de vie
Sans un cri
Juste la bise
La table est mise
Du vin du pain
Pour tous chacun
Assis devant ces pieds de vigne
Près de ce champ de blé
C’est là qu’à deux
Ton ventre rond si beau
Douce promesse à venir
M’a fait mon plus cadeau
Un petit coup contre ma main
Qui s’est regardée toute muette
Si attendrie devant la vie
Une graine de vie en sol en ventre
C’est grand de vie dans son mystère
éveil domino
poserai dans l’œil ouvert
mes POiNtS las d’écrire
je somnole en rouge
tu dors sur mes dominos
un chemin d’amour
je t’aime affolée
rouge-gorge sur la branche de lierre
domino d’espoir
paresse dans mon cœur
dominos me sont comptés
comme une marguerite
ah! mon bel amant
destin met tes dominos
pour m’estampiller
mon cœur ballerine
cygne au lac des dominos
danse sans ses chaussons
tantôt rêve de blanc
tantôt le rouge de tes POiNtS
point noir dominos
mon amour hanté
s’éternise aux dominos
au rouge de tes POiNtS
deux cœurs abrités
dominos abandonnés
aux toiles d’araignées
mon cœur est posé
sur la margelle domino
au puits des amours
le temps manivelle
prend le sceau des dominos
les points pleurent en pluies
Ce qui est merveilleux avec les mots c’est le pouvoir de suggestion;
On ne sait pas si j’ai écrit: orage en pensant zut je dois rentrer, ou peut être que je pense à deux êtres courant heureux sous la pluie, ou à la voiture en me demandant si je ne vais pas être foudroyé malgré ma caisse Faraday.
Ossiane a cela de magique de nous faire parler…euh..écrire on va dire.
Des années j’ai croisé le matin en allant au travail, un vieux monsieur qui posait son vélo contre un mur blanc en brique et tout les matins il rentrait au bistrot.C’était son activité du matin.
Bein moi, sans vélo, je passe au bistrot d’Ossiane prendre mon verre d’apéro, bon à cette allure, j’ai un cahier d’abonnement ou suis saoûle de mots, maux? Quoi qu’il en soit elle nous offre de quoi faire le pain et le vin.
Thierry, cooooooooooooooooool de quel impair s’agit-il? On parle tour de Babel parfois ici, les textes des uns et des autres sont emplis de vie, parfois de réalité, j’aime vous lire, imaginer le sens donné par chacun à tel ou tel écrit ou tout simplement vous lire pour le plaisir.Y a des nouveaux venus salut à tous, suis Leïla, agitateur public!!!))).
attirance
les collines orlent le ciel
de leurs courbes sensuelles,
l’orve des blés murs frissonnent
Sous la caresse du vent,
Les arbres se dressent fier
Face à la démone automne,
Des nuages, une force indicible
Traverse et trouble mon corps
La terre est une belle femme
Qui me tourne sans répit la tête
Comme c’est joli, Marc, j’aime beaucoup, c’est fort doux et sensible,
coucou l’agitateur, et il est l’heure de me plonger dans ma toto qui me mène en bas du côteau…vos jolis textes font du bien, il y a ces jours où il faut se remettre du soir d’avant agité in home…belle fin d après midi!
Je te cite Leila,
»Ce qui est merveilleux avec les mots c’est le pouvoir de suggestion;… »
et c’est aussi douloureux, parfois, quand on rentre en plein dans les mots et qu’on croit tout ce qui est écrit….moi, quand jelis, je plonge dedans, d’abord, puis, je relis avec distance…mais je suis si limitée en lectures, c’est impossible de penser être certain de lire un texte tel qu’il souhaite se donner, et d’ailleurs, peut être souhaite t il se donner de multiples façons…
Clôtures et prés carrés
ne retiennent le vent
qui passent sur les blés
et les rêves amarrés
font naufrage souvent
d’orages accablés
pour moissonner l’or des couchants
que ta faux soit de ton coeur le chant
les oiseaux n’ont souci
des bornes des enclos
ils vont à tire d’ailes
nul ne les tient à merci
libres à peine éclos
seul le ciel les appelle
pour voir fleurir dans le ciel les étoiles
que ton âme à la nuit ôte ses sombres voiles
l’horizon est sans fin
qui se perd dans la mer
la terre ouvre aux océans
le large les grands chemins
ports balises ou amers
sont gardiens du néant
pour connaître l’ivresse des aurores d’avenir
que ta soif s’abreuve aux sources du désir
Je ne sais pas faire autrement que d’écrire ma propre vie.C’est Marc qui me l’a dit…écrire, écrire pour….au fait pourquoi?
C’est de l’oxygène? Avons-nous tant ce besoin vital d’écriture comme un besoin pour guérir les avulsions de nos cœurs?
Les clôtures j’en connais un bout.Mais j’avais les tenailles dans la tête, soldat rose dans un magasin de grands enfants!!)
==C=l=ô=t=u=r=e==
partir , partir léger par dessus les ==C=l=ô=t=u=r=e==s==
dans les champs aux blés mûrs
dans les vignes
de grappes vermeilles
partir l’oeil ouvert des bonheurs du monde
toujours par dessus les ==C=l=ô=t=u=r=e==s==
matins de rosée
dans les coquelicots enchantés
sur le grand chemin
farandole frénétique
des mots appris à l’école
des quatre jeudis**
« le bonheur est dans le près… »
**(mercredi)
« »# Fort joli rappel, Aspe, merci…
Le bonheur est là
Juste Là
En toi
Saisis t’en
Et souris
Rédigé par : Annick | le Jeudi 20 novembre 2008 à 13h59 | Alerter « »
Hello du soir !
partir , partir léger par dessus les ==C=l=ô=t=u=r=e==s==
Les clôtures….
Cela me rappelle l’époque où mon Gecko de fille, passionnée d’aviation, prenait des cours de pilotage… Je l’accompagnais souvent, en place arrière, et prenait part ainsi aux évolutions de l’avion !
J’ai souvenir d’une séance un peu musclée : l’exercice était de faire des simulations de panne moteur… avec atterrissage (fictif) dans un champ choisi avec discernement au milieu de la campagne… Exercice difficile mais très important car il faut être prêt à toute éventualité dans ce domaine !
Des montées, des descentes, des virages un peu serrés… et le clou du spectacle : l’avion qui fait du…. Saute clôture !
Gecko en a tiré un petit dessin….
Suivez le lien !
_____
http://3.bp.blogspot.com/_30E2V-5E6Nc/SSW9ewT8RkI/AAAAAAAACGE/f643067OFq0/s1600-h/saute+cloture.jpg
_____
Je crois que le dernier « posé » s’est terminé pour moi…
le nez dans le sac en plastique !
Biseeeeeees de Christineeeeeee
Entre les ruades de ton bel étalon
et les loopings de ton avion
Serait- tu Christineee la reine de la voltige ??
cet après – midi nous parlions en cours du fameux cheval Han chinois et dans son élan rapide et léger il touche les nuages .La légende ou le mythe le nomme Cheval Céleste
Pour sauter la clôture d’Ossiane c’est idéal
Régal de vos mots qui bondissent aussi haut salut à Marc Thierry Leila Annick Vincent Amichel ….et tous ,n’est pas eu le temps de remonter plus loin à revoir ce soir
Amitiés du soir
AA
C’est un plaisir de vous lire,
ahlala, Christineeee, comment fais tu, je serai incapable, j’ai le vertige du ciel….
j’allais mettre un mot, aspe, et le tel sonna en amie,
« partir , partir léger par dessus les ==C=l=ô=t=u=r=e==s==
dans les champs aux blés mûrs
dans les vignes
de grappes vermeilles
partir l’oeil ouvert des bonheurs du monde
toujours par dessus les ==C=l=ô=t=u=r=e==s==
matins de rosée
dans les coquelicots enchantés
sur le grand chemin
farandole frénétique
des mots appris à l’école
des quatre jeudis**
“le bonheur est dans le près…”
tes mots sont mon programme de vie, aspe,
coucou, arletteart…
Un champ
Un simple champ
Et déjà sa joaillerie
A ciel ouvert
La toto sa délicate
Se pare son oeil brillant
Elle et la Nature
C’est l’amour
A l’état pur
L’amour à l’état pur….hum…. c’est quoi? De jolis mot?
A l’école des mercredis
Les bottes de paille ont verdi,
Pourtant coupé aux moissons
Le blé se voudrait fécond.
Bel univers que la paille, il y croît peut être pur,
L’amour dans tous ses états
Et l’amour à l’état pur, c’est quoi?c’est quoi? C’est quoi donc?
Leïla!! Cherche hors des clôtures
Avant que de ses zébrures
L’orage n’estampille ton nom!!))
l ‘amour à l’état pur, c’est l’amour dans tous ses états fort bels purs, car chaque facette est jolie en cistal diamant de l’amour….
Le seul amour auquel je crois c’est celui d’un enfant.
Le sel amour pour un homme est sel et sel de miel enrobé.
C’est joli ce que tu écris, Leila,
oui, l amour d’un enfant c’est grand de ses petites quenottes, j’ai été comblée…
Je mettrai un bémol pour tes mots qui suivent, « » » »Le sel amour pour un homme est sel et sel de miel enrobé. « » » c’est peut être pour la majorité mais le rare existe avec son coeur d’enfant intact de beautés….
Vite, vite donne-moi la carte au trésor Annick!!
c’est tellement rare, que cela ne se trouve pas sur une carte, cela se trouve comme ça… sans le chercher…BELLE SOIRE Leila.
Well…j’abandonne.
Alors si t’abandonnes, c’est fort bel moyen de peut être trouver, au moment où tu ne t’y attends pas…sans chercher..BISES.
une vague d’or ondule
Photo 1 Les blés chahutent.
Photo 2 Avalanche de vert sur moisson dorée.
Photo 3 Sillons au râteau de Gargantua (n’importe quoi Leïla!)
Photo 4 Phragmite, dynamite en doses légères, explosion de joie.
Photo 5 Deux arbres se racontent tous les amoureux passés sous leur ombre depuis des siècles…y a de quoi dire! Mais vu leur tête ces deux troncs, ils sont jeunots.
Photo 6 Épinards à la crème sur un pain de mie au miel))
sillonner la vie
parcourir le chemin
un portrait
des traits de caractère
champs de mon enfance
des mots en épis
des grappes gorgées de souvenirs
une vague d’or ondule
parfum des quatre saisons
joie pure innocence
se poser un temps
aimer tout simplement
Un souffle d’été
Dans un champ de blé
Voilà nos coeurs réchauffés
En cette fin d’année
.
Après être passée sur la case vigneron, me voici sur la case Clôture 😉
Merci pour vos bons souhaits, je vais pouvoir un peu souffler ce week-end 😉
Très sympa que la clôture ait recueilli votre attention poétique
>Merci Alice pour ces beaux poètes que tu nous fais découvrir..
>mais si marc, tu es bien attiffé 😉 Je ne connaissais pas ce poème de Prévert.. Ton poème attirance est superbe !
>aspe, superbe !
>beau poème fécond, lou !
>leila, bien joli ton champ clôturé 😉 Je me demande comment tu as réussi à rentrer tous ces signes 😉 Tchin tchin leila, je ne le fais pas exprès de vous faire parler 😉
>hello feu roméo, contente de te retrouver en ivresse 😉
>vincent, jeux de dominos, jeux avec les PoiNtS bien mystérieux et beaux poèmes 😉
>annick, tes méditations dans la vigne sont d’une grande douceur.
>merci jean ! J’en déduis que tu vis dans le sud 😉
>merci thierry pour tes déclinaisons de piquets en paquets;-)
>Beaux poèmes lumineux qui te ressemblent véronique!
>amichel, quel poète tu fais !
>christine, vous avez décidément tout fait dans la famille 😉
>Bonjour et bienvenue Michèle;-) Merci pour ce joli souffle poéque. Je vous invite à nous rejoindre.
>arletteart, je connais bien le cheval han 😉 Va voir là.
https://blog.ossiane.photo/2007/07/16/impatience/
https://blog.ossiane.photo/2007/07/13/liberte/
https://blog.ossiane.photo/2007/07/11/orient/
.
Ossiane
il n’ y a pas de sots piquets
parce que les mots conservent