Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite, gauche, droite
Tout shuss sur la verte
tête la première dans le foin
miel et caramel
◊ Sports d’été en Champagne… clin d’oeil aux sports d’hiver de Christineeeee et à sa fringale de glisse sur neige.
foin des mystères fous
l’œil qui parle l’iris ouvert
épi ce cil vert
Pentes en fête vertes vignes
Prêtes à courir les champs
L’océan d’ épis cure
Et sa lumière efface
L’ombre des neiges d’antan
Nage légère
Ondulants flots
d’âmes du printemps
De la pente au graphe
Forme une ligne éclectique
Mon haïku sur le tire-fesse…
S’élancer
Voie tracée
Se laisser glisser
Choc à l’arrivée
Herbes séchées
Désemparée
(Pas trés gai!)
fusion et liberté
le défi d’ alliance
du groupe et de l’individu
EXTRAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaa…AH AH AHhhhhhhhhhhhhhhh !
Mais ce n’est pas la Verte
Que tu nous proposes aujourd’hui !!!
C’est carrément le
GRAND TREMPLIN
de saut à ski !
(et là, j’suis pas sûre d’assurer l’atterrissage !)
Quoique, en y réfléchissant bien,
Avec un bon et bel élan,
Si je déploie bien mes ailes
Avec application et concentration,
J’pourai peut-être, avec le vent aidant,
Décoller, voler et me laisser planer
Au delà des montages,
Des cols, des collines, et des villes,
Jusque dans la campagne,
Du côté de La Paouloune
Atterrir dans la botte de foin
Au milieu du repas de chevaux
Comme la cerise sur le gâteau !
Et faire une grosse biseeeeeeee à TOTO(*) !
Et biseeeeeeees à vous tous
Par la même occasion !
Biseeeeeeeeeeees pleineeeeees de pailleeeeeeee !
PS / et merci Ossiane
pour ton titre un peu délire,
Ton clin d’œil,
Et ton lien…
Qui m’ont fait bien rire
Dès ce matin !
oups, j’ai oublié :
(*) TOTO : surnom donné à mon vieux cheval STAR, actuellement à la retraite à La Paouloune (mais retraite active avec balade une à deux fois par semaine !)
Venez le rencontrer sur mon blog !
Re biseeeees
Et Bonbonze,
Qui en rajoute….
Morte de rire !!
AIE! AIE !Aïe ! !!!
Suis perdue ce matin dans le shuss des pentes …même douces
Pas mon truc et tombe, le nez dans l’herbe jaune de Vincent ( l’autre )
Trop sportivement ,artistiquement contés ,vos mots me désarçonnent même avec Toto le jeune retraité chez Christineee en balade
Miel de tes yeux
Caramel de ta peau douce
Oui d’accord à déguster sans tarder
AA
pleins de poesie ce blog !
comme c’est joli, j’ai vu hier soir avec ravissement, le même émoi ce matin qui me laisse muette, et je vous lis souris et ris,
comme il est tendre ton haiku, Ossiane, comme j’aime ces pieds de vigne, comme il est beau ce champ de foin…mmmmhhhh…je vais marcher de l’air dehors, il fait si doux en cet automne si bel printemps….BISES.
Les grives dans les vignes
S’étourdissent
Ivres dans les foins
se blotissent.
vie ignoble
en vain, je travail
asservi au blé
Toujours un réel plaisir à parcourir tes pages…bonne semaine
Elle dévale le champ de foin
Se rit se court le souffle court
Puis ferme les yeux
Et son oeil se choisit
Une belle allée entre les vignes
Et elle court son soleil de vie
Se gorge des grappes
Et boit le vin
Et ivre morte saoûle de vie
Elle se couche en bas
Haletante pleine de vie
Apaisée d’être en bas du côteau
Vivante en force de hic de vie
battre la campagne
et ses vierges verts en lignes
la taille et la mort
Tout shuss sur la verte, tête la première dans le foin, pas la peine dans faire tout un foin… Ah les joies de la glisse !!!
OUPS… pas la peine d’en faire …beaucoup mieux…
Ivresse du vin
Ivresse de l’art
« Combien de coupes de vin ai- je bues aujourd’hui ?
Assez pour dénouer les chaînes de la mort
Je jette au vent ma canne
J’oublie les soucis, les tourments ,les angoisses
Je bondis avec les daims vers les sommets
Je rejoins les singes qui sautent de la falaise
Et plonge dans l’écume des océans » …..etc
SU DONGPO (1036-11O1
Ce long poème illustrait une estampe -esquisse que j’avais réalisée et le texte d’Annick me la fait retrouvé en écho
Comme quoi à 1000ans d’écart …… Les sensations sont les mêmes
AA
Double black diamond plutôt que verte !
avec toutes les pirouettes que nous fait faire le titre, Ossiane nous prépare pour les JO de Whistler 😉
Roulez boulez au déboulé du défilé
et sans filet qui plus est ça va filer
mais pas entre les doigts
ivresse des vents dans les vignes du matin blondissant
quand franchir le seuil
est un partage
le vin
sous les voûtes prend l’âme des nuages
poussés
dans l’argile et les calcaires
je revois cette image
des foudres, dans la vieille cave
et ces hommes si fiers de leurs expériences
pour élever
ces raisins
au sommets des mets parfais
je songe à l’ivresse des vents tourbillonnants de chaleurs dans les orages d’août
quand la grêle
fait tonner
au fond des coteaux
les vols de tourterelles
entre terre rouge
et grise
la Dordogne glisse
délicatement
entre les noyers
et les ancêtres,
rugueuse
vers le Bordelais enchantés…
a poser dans l’ordre :
……………………… » »aux sommets des mets parfaits » »………………
un lien sur Omar Khayyâm …
http://reza.samadi.9online.fr/sagesse/khayam01.html#fin
…que j’ai découvert sur le blog de Pierre (lien récupérer sur la note precedante)
http:// … flux-reflux.blog.lemonde.fr/
le vocabulaire porte parfois à confusion!!!
quelque soit sa robe
je hume son parfum
j’impregne mes lèvres de son corps
et j’obtients ses flaveurs
flaveurs celà ne manque pas de saveur
mais sur une pente si belle c’est savonneur qu’il faut
et quand aux faveurs de la gravité…disons que c’est très entraînant
dans un sens et en remontée…c’est en trainant
Heureusement que ce n’est pas un champs de cacahuétes
avec toutes ces pirouettes il en faudrait des brouettes
mais au grand air décidément la vie qu’elle est chouette !
Elle marche lente le côteau
Se prend une grappe en passant
Et délicate suce le raisin
Si plein de jus de bon
Elle avance encore quelques pas
Regarde le squelette et juste un
Et précieuse le détache
Si plein de belles promesses
Elle le serre entre deux dents
S’allonge dans le champ de foin
Et tendre se laisse aller
Si grand de le croquer avec son bel
Aspe dans le désordre
Aux sonnets d’aimer départs faits
départ parfait au sommet des nezBref
Pars d’aimer c’est le sommet des mots 😉
J’arrête car à force je m’embrouille les pentesBise 😉
12%
Bravo pour ce blog que m’a conseillé Christine. Les belles photos du vignoble m’ont inspirées cette réflexion :
Vignes, vin, vignerons,
Vignerons, vin, bouteille,
C’est le chemin du bouchon
Qui claque et m’émerveille
Le vin, de vignes, de vignerons
ne respecte pas la force de la gravité,
Au lieu de descendre pour l’estomac
monte à ma tête, jouant l’ivresse.
Je pensais faire le même
mais je glisse par la
=== Pente ∂σ°øó∞°¿¿¿
jusqu’à tomber dans
le foin de miel et caramel
et je m’endors doucement …
Une petite bulle toute douce d’elle
Se ballade les pieds de vignes
Et sa tite île à lui en foin
Attire son oeil pour qu’elle s’y pose
Une botte de paille derrière leurs dos
Le joli côteau tout devant
L’épi de foin se bulle tendre
Imite la tulipe et prends la coupe en main,
Et tout près d’une fille aux lèvres de carmin,
Bois gaiement : le Ciel bleu, tournant comme une roue,
Va, dans un coup de vent, te renverser soudain
Omar Khayyâm
Ca ne chôme pas dans les travées
ici ou ailleurs pas plus de dépravés
on a bien envie de mouiller le gosier
et même si à tue tête on va s’égosiller
c’est de bonheur bien concentré
comme le moût qui tarde à venir
mais pourrait lire dans l’avenir
que pourrait il bien adevnir
si trop pressés les beaux fruits
prenaient la fuite qui serpente
pour se cacher dans quelque fente
mais dans la grappe qui luit
il y a plus qu’une promesse d’esprit
une galipette dans les prés
Ossiane, ta note(les dernières photos) ..et » la tête la première dans le foin »… me font penser aux mots de cette chanson
Couchés dans le foin
Avec le soleil pour témoin,
Un p’tit oiseau qui chante au loin
On s’fait des aveux
Et des grands serments et des vœux
On a des brindilles plein les ch’veux
On s’embrasse et l’on se trémousse
Ah, que la vie est douce, douce !
Couchés dans le foin
Avec le soleil pour témoin.
Bises à tous…couchés dans le foin..petit coucou à Neyde, Annick et Marc
Coucou claudie,
alors je vais aller serrer mon foin, le renifler, le vivre tant, et m’endormir douce ennivrée…
en la vigne
un renard passa
de traces
au matin …
point
juste un regard
posé
sur les brumes matudinales
avec en bas
la folle avoine
en auscultation tendre
se courbant
sous la main
du passager clandestin
couleur
miel et caramel
Vendanges
Nous irons à l’aramon dérober les grains ronds.
Nous remplirons nos seaux des grappes du cinsault
Macabeu d’or, carignan noir, noble pinot.
Une tresse de sarments couronnée sur le front.
Le rubis coulera des perles de la syrah,
Et le sang d’un coupeur dans les grenaches gris.
Nous aurons dans la bouche les saveurs du muscat
Celui à petit grain, ou bien d’Alexandrie.
Volera dans le ciel la feuille vermeille
que regrette l’automne dans cépages miel.
Au fil des images et des souvenirs….
__
Après les moissons
Viendront les vendanges
C’est dans l’ordre des choses
Et lorsque ta main
Sur une grappe de raisin
Viendra frôler la mienne
C’est dans l’ordre des choses
Lorsqu’au sommet de l’idylle
On dévale la pente
Et se scratch à l’arrivée
Ni miel ni caramel
Ce n’était plus dans l’ordre des choses
Mais lorsqu’on y repense
Alors on en rigole
Et c’est dans l’ordre des choses
Ainsi va la vie
____
Et pour citer Omar Khayyâm auquel Marc fait référence
« …Puisque tu sais que ce monde de poussière
N’est qu’un souffle qui passe… apporte moi du vin. »
Ossiane en connait tous les secrets !
Bonsoir à tous et Bonne nuit
…et pourquoi pas en chanson avec Marie Laforêt
« Nous les referons ensemble
Nous les referons ensemble
Demain les vendanges de l’amour
Car la vie toujours rassemble
Oui la vie toujours rassemble,
Malgré tout, ceux qui se quittent un jour
Et le soleil du bel âge
Brillera après l’orage
Un beau matin pour sécher nos pleurs
Et ta main comme une chaîne
Viendra se fondre à la mienne
Enfin pour le pire et le meilleur
Nous les referons ensemble
Nous les referons ensemble
Demain les vendanges de l’amour
Car je sais que tu ressembles
Oui je sais que tu ressembles
Comme deux gouttes d’eau à l’amour
Ma comparaison peut-être
Sur tes lèvres fera naître
Un sourire en guise de discours
Mais pourtant j’en suis certaine
Ce soir autant que je t’aime
Oui ce soir tu ressembles à l’amour
Nous les referons ensemble
Nous les referons ensemble
Demain les vendanges de l’amour
Car la vie toujours rassemble
Oui la vie toujours rassemble,
Malgré tout, ceux qui se quittent un jour
Et le soleil du bel âge
Brillera après l’orage
Un beau matin pour sécher nos pleurs
Et ta main comme une chaîne
Viendra se fondre à la mienne
Enfin pour le pire et le meilleur
Nous les referons ensemble
Nous les referons ensemble
Demain les vendanges de l’amour
Nous les referons ensemble
Nous les referons ensemble
Demain les vendanges de l’amour.
Foins coupés, bottes rangées,
Neige pas au rencart, skis au placard.
« Ô ce temps ! … il suspend vos envols … »
__
Z’êtes où ???
et je vous lis qu’à présent, une soirée de vrai de vive, et un matin à se courir,
comme ils sont beaux, regard, jean monique, vos mots écrits ou partagés….
J aime cette chanson de M.Laforêt, et hier je me disais que, ce que mes tapouilles vont se lancer d’écrire….
Parce que c’est toi
Et rien que toi
Car toi
Tu n’es qu’amour
Cette goutte pure
De bel amour
Dans tes bels yeux
En ton allure
Tes faits et gestes
Délicatesse tendresse
Humanité si bel amour
Le sens de vie
Au plus profond
Ne cherche pas
De qui je parle
Mais c’est de toi
Mon bel amour
Et nos semailles si naturelles
Comme les vendanges
De ce septembre
Enfin se donne pour s’accueillir
Le grand amour existe sur terre
Au bel moment sans rien chercher
Si émouvant d’être saisi
Comme ça de plein dedans sa vie
Et ma main s’ouvre
Regarde sa goutte
La souffle dans l’air
Pour te donner vie en cet instant
hihiihihiihii, je me pouffe Bourrache, tu vois j’étais pas bien loin de toi, juste la ligne dessous, et je me ris, mais ce matin, poufdeouf, la toto elle a roulé ses petites joues tendres, en air si doux, coins à ressentir, c’est pas fort simple de planter sa tente pour le meilleur de son fils, et puis, le sien…BISES DE CET INSTANT, de gaie, je passe au gaie+++++++++++…sourire!
Ah Bourrache sommes sur une pente dangereuse
pas trop glissante mais par trop insistante et qui nous tente
on ne va pas y couper, on ne pourra se défiler, il va falloir dévaler
Thierry, tu n’as jamais pensé regrouper tes écrits sur un blog,parfois, ils me donnent du fil à retordre.)
Prendre le dico après six heures passées devant des élèves…c’est cruel) eh oui la science n’est pas infuse… « alizarine » c’est beau non?
Sur mon rivage d’Orient l’étoile alizarine
Et, la poudre pour tracer ton nom
D’une plume de paon
Garance sur mon cœur.
Bonjour Leïla, bonne suggestion mais soit que je suis trop flemmard, soit que j’ai déjà eu des expériences peu concluantes en tout cas sans faire le coucou, j’aime faire des coucous et partager mais clairement l’inspiration me vient à votre contact et sur des sujets lancés par Ossiane de manière visuel et pas seulement sur la base des haïkous.
J’ai quelques textes sur un site que je vous ai indiqué en septembre mais c’est vrai que d’autres dorment en attendant mieux.
Je n’infuse pas non plus tout le temps mais à l’heure du thé ça m’arrive ;)))
Oui la garance et son rouge vif ont conservé chez les saint cyriens un semblant d’existance mais les colorants naturels ne sont plus autant utilisés, un très beau livre sur l’histoire du noir vient de sortir au fait.
Heureusement que j’évite de parler des indicateurs colorés pour les virages acido basiques car tu me foudroierais sur place là ou je poudroierais en douce :)))
___
« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »
Et la sœur Anne répondait :
« Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie.
— Descends donc vite, criait la Barbe Bleue, ou je monterai là-haut.
— Je m’en vais », répondait sa femme. Et puis elle criait :
« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
— Je vois, répondit la sœur Anne, une grande poussière qui vient de ce côté-ci.
— Sont-ce mes frères ?
— Hélas ! non, ma sœur ; je vois un troupeau de moutons.
— Ne veux-tu pas descendre ? criait la Barbe Bleue.
— Encore un petit moment », répondait sa femme.
Et puis elle criait :
« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
— Je vois, répondit-elle, deux cavaliers qui viennent de ce côté, mais ils sont bien loin encore.
— Dieu soit loué ! s’écria-t-elle un moment après, ce sont mes frères.
— Je leur fais signe tant que je puis de se hâter. »
La Barbe Bleue se mit à crier si fort, que toute la maison en trembla. La pauvre femme descendit, et alla se jeter à ses pieds tout éplorée et tout échevelée.
« Cela ne sert de rien, dit la Barbe Bleue ; il faut mourir. »
_
Clin d’oeil, hein, Frère Thierry …
_
Bonjour Bourrache
Gilles de Rais a bien été un compagnon d’arme de la pucelle jehanne
mais c’était il y a fort longtemps quand les appétits d’ogre étaient entretenenus
de mon côté je déclare juste un appétit féroce pour les mots, rien que les mots
mais ça soulève bien un peu de poussière à l’horizon
merci du fort beau clin d’oeil qui me touche
Merci aussi, mon Frère de poussières, de moutons et de mots de dico.
Non non bourrache je sais que la dichotomie est réelle mais en général j’use plus du dico pour vérifier l’orthographe ou contrôler le sens mais après coup
quand à infliger des tapis violents à secouer ce serait s’épousseter à bon compte
à propos de gilles et sans le faire (le gilles) faut il dire « LA BARBE » c’est que ça attrape pas mal de poussière et de moutons aussi et demande du soin et pas du foin
;)))
Après une matinée en balade dans la douceur automnale, soleil timide mais présent, les oiseaux guillerets, les hérons postés près du lac cherchant leur pitance, les feuilles épuisées gisant au sol, tapis doré bientôt rouillé, pas vraiment miel, pas vraiment caramel car il manque la brillance du soleil, odeurs de champignons et d’humus dans le bois.
___
La nature disciplinée
Dans son expression graphique
De rangées de vignes
Plantées au cordeau,
Avoisine avec magnificence
Cette nature indisciplinée de la prairie,
Faussement indisciplinée
Cheveux aux vents
Insouciante et volatile ;
L’ordre et le désordre
En parfaite harmonie,
Equilibre et déséquilibre
Disparité de paysages, complémentaires.
Beaux ces vignobles
En alignements homogènes,
Sauvage et non moins beau
Ce champ de chaumes.
Toute la richesse de notre monde
En un lieu unique.
Il en va de la nature,
De la Culture aux sens les plus larges de ce terme.
J’y trouve ma place
Tu y trouves la tienne
Ici et là en chemins tracés
Ou sentiers d’aventure et de vagabondages
Dans cet espace fermé de notre Terre.
____
« La culture trace des chemins droits, mais les chemins tortueux sans profit sont ceux-là même du génie. » William Blake
Ossiane, la photo d’où jaillit ton haiku forme un tableau très apaisant
Tapis pastel teintes claires dans ce printemps
Les mots poussent dans l’étang de verdure
et prennent leur envol symétrique
Dans un ciel doux au coeur
Leila joli alizarine 😉 notre dictionnaire ossianique mettra son bonnet rouge (littéral celui-là) sourire vers Christineeeeee 😉
Il y a bien longtemps que je ne t’ai pas envoyé un petit bisou et bien voilà c’est fait, je suis vraiment entièrement d’accord avec toi pour le haïku d’Ossiane, joli tableau champêtre
J’ai oublié, c’est à toi Lou que je m’adressais
Hello la compagnie !
Aujourd’hui, un petit récit… véridique !
AVENTURE DANS LES VIGNES
Je vais vous conter
Une histoire vraie
Qui m’est arrivée
Par une journée d’octobre
Où il faisait bien frais.
Nous étions en randonnée à cheval,
(Cela ne vous étonnera pas.)
Nous marchions calmement au pas
Le long d’une lignée de cépages
Dans une région où les vignes sont légion.
En bordelais, si ma mémoire est bonne,
Entre Bordeaux et Montalivet
Je tenais à main droite une bonne longe
Menant fièrement notre cheval de bât :
C’était mon tour ce jour là !
Je ne saurais dire pourquoi,
A un moment donné, j’enroule la dite longe
Autour du pommeau de ma selle
Comme les cow-boys au far-west
Pour soulager mon bras.
Entre temps, mon cheval se dégonfle
La sangle devient plus lâche,
Et d’un coup, à force de traction
Ma selle se met à… Tourner !
Se retrouvant du même coup
Sous le ventre de ma monture
Et moi par terre, par la même occasion !
Devinez ce qu’il advint :
Mon cheval affolé s’enfuit au grand galop
A travers les vignes, la selle et les sacoches
Ballotant rudement sous son ventre…
Il tente de changer de sillon…
Saute par-dessus les vignes…
Arrache au passage quelques fils de fer…
Et se retrouve bientôt immobilisé
A ne plus pouvoir bouger,
Prisonnier des sus dits fils de fer
Tout autour de lui enroulés.
Nous récupérons tant bien que mal
Matériel et cheval
Bénissant le ciel et notre guide du jour
Qui avait dans sa poche
L’outil le plus utile qui soit dans pareil cas :
Une pince coupante !
Cheval dégagé sans une égratignure
Sacoches déchirées : j’aurais de la couture !
Moralité :
Dans les vignes en randonnée :
Ton sanglage par deux fois vérifieras ,
Et ta PINCE COUPANTE
Toujours sur toi garderas !
Biseeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Un bisou à toi aussi Christine pour qu’il n’y ai pas de jalousie, incroyable ton aventure sans trop de dégâts heureusement ! et bien racontée comme si on y était, tableau quelque peu original pour une séquence catastrophe ! Il s’en passe dans les vignes!!!!!!!
L’air de rien
Bien à la suite
Toute raillée
La vigne mène
Jusqu’à l’ivresse
Quand mine de rien
Souple et fort libre
Tout échevelé
L’épi de foin
Remplit la vache pour le lait
Encore une fois
Mes bons mes braves
Faut pas se fier
A l’apparence
La liberté belle ivre douce
Quand l’enchaîné en folie douce
ben, cela discutaille sec Thierry et Bourrache,
elle est jolie la citation de W. Blake.
Gros bisou et big big hug à Monique 😉
Christineeeeeee, je suis passée par toutes les expressions du « oh » en lisant ton texte. Sacrée pentes, montées et virages de texte que tu nous fais subir.
Love et bonne journée à tous
bonsoir à tous
dans la classe
aligné bien rangé devant leurs casiers
les élèves studieux respectent l’ordre
et nul bruit de la classe ne s’échappe
dehors
les nuages dansent la carmagnole
le vent provoque le désordre
on entend la rumeur de la vie
l’horloge égrène les secondes
le maître récolte les copies
les enfant engrangent les leçons
farrago de savoir
disséminé sur ces petites parcelles en friches…
la nature fera le reste…
sonne l’heure de la sortie
s’envolent les blés murs
vers les nuages, le vent et la liberté…
bonne soirée
C’est fort joli, Marc,
j ai apprécié aussi ton écriture chez Elisanne, bonne soirée.
.
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___
Dans les treilles
Les chemins
Les haies
A cheval
A bourrin
A pinces
Parmi poussières
Oiseaux, moutons
Pierres, lapins (?)
Une pensée
« Pas que je m’emm’ailes
Les pinceaux… »
_
heu …
___
Un grain
Ce grain noir ou blanc
Si belle offrande la vie
Offert par ce cep gris de noir
Si désert nu l’hiver venu
La sève le garde vivant
En tout dedans
Dans ses racines
Et au printemps
Quand le bourgeon revient
L’oeil galope la vie
En pensant aux doux temps des vendanges
Ou des fenaisons pour le bel foin
Cette terre qui se vit et se donne
Et reçoit de l’Homme si souvent
Si peu d’égards est un hommage
Tellement vivant
A la vie
Un peu de noir
Une touche de vert
Une bulle de blanc
Un coquelicot
Une caillasse
Une âme se trempe
Une vie se vit
Un chevalet
Une toile vivante
Une main exprime
Un bel silence
hé, bonbonze,
hé cé là qué Tarzan…
Ahhiahhiahhhhhhh, s’élance la pente,
car tout au bout Tarzane,
en lianes de vie,
juste habillée d’une feuille de vigne,
et le Tarzan a l’âme douce,
il parapente la colline,
attiré bel par deux grains de raisins mûrs,
l’automne est grand,
doux recueillement,
Tarzan Tarzane, deux forces de vie…..
L’épi vivant
Il se balance
C’est beau
L’oeil séduit
Apprécie
La vie
Qui se penche
Et roucoule
Douce poésie
Une lueur
Elle s’approche
Dans une coupe
Trois grains de raisins
Deux épis de blé
Elle est émue
De ses présents
Il est vivant
Son oeil de vie
Et voilà l’histoire du bien et du mal, tout ça pour une pomme ah non ça c’est Adam et Eve, là c’est trois grains de raisins et c’est Tarzan et Tarzane, on m’avait bien dit que l’histoire toujours se répète, t’as raison Annick, c’est bien observé. Beaux écrits et bisous à toi aussi il y a des jours comme ça !
Bourrache qui rebondit !
Et j’adore quand elle dit « heu » !
A mon tour :
Z’avez pas une feuille de vigne ?
Z’ai oublié mon maillot de bain !
Heu !
Rebiseeeees
Et c’est une belle histoire,
l’histoire de la vie,
un homme une femme,
l’amour….
BISOUS Monique, je m envole dans quelques instants vers la gym avec mon fils… alors ma petite plume n’a pas tenté de s’arrêter d’écrire, pourtant, je lui disais haut et fort, tais toi, coucouche panier, assez… SOURIRE!
à demain! belle soirée à chacun!
Son oeil de vie
Son oeil de vigne
L’enfant trépigne vêtu de blanc
Le marié a l’oeil fermé
Avec un air de condamné))
Riz blanc, ris jaune
Car dans ma poésie poudroie
En douce l’amour et quand virage
De la base acide tournoie
J’écris ce que mon oeil a vu
Et de mes mots acides foudroie
Les envolées lyriques….
Mais suis zentille…plus que mes mots, je le zure!!))
.
Bonjour à tous !
Forte pente, c’est vrai;-) En haut d’un coteau de la très belle vallée de la Marne… la vigne jouxte les champs, j’aime ces juxtapositions de la vraie campagne et de la nature.
Je suis sans doute sur la mauvaise pente et file d’un mauvais coton avec tous ces signes étranges qui sont apparus sous ma plume comme par enchantement;-) C’est moi qui fait une chute dans le champ! Les passagers un peu désarçonnés par cette audace, semblent reprendre du poil de la bête à cheval ou à pied d’ailleurs;-)
Ne vous laissez pas influencer par moi et laisser libre cours à votre imagination sans faille;-) J’ai envie de dévaler les pentes en ce moment, de suivre des pistes inconnues et incongrues, des lignes simaginaires et d’atterrir dans des champs de blé 😉 Dépression hivernale sans doute;-) Merci d’avoir aimé le tableau champêtre;-) Je ne le trouve pas trop mal non plus;-)
Lou tu parles bien du peintre Whistler; je l »aime beaucoup ?
>merci aussi à Jean de revenir se frotter en belle poésie aux passagers du blog qui apprécient ses mots! Je vois d’ailleurs qu’il connait bien les cépages du sud;-) Amateur de vin ?
>Bonjour et bienvenue Cariolep et à caphadock que je remercie pour ses jolis mots de poésie 😉 Merci de votre visite et à la vôtre ! A bientôt !
>enfin, un bravo bien mérité à vous tous qui faites tant avec l’écriture, l’imaginaire, les émotions pour développer le thème d’une note. C’est toujours très beau, touchant, sensible. J’en apprends tous les jours en vous lisant.
>Un type bien ce William Blake, tout comme Bachelard! Je redis toute mon admiration pour ce qu’ils disent.
>Hé oui beaucoup de fils de fer dans les rangs. Dangereux pour les chevaux les escapades dans les vignes 😉 Tu as bien de la chance de pouvoir faire de telles balades avec tes si beaux chevaux. Au fait Christine, quelle est la race du cheval blanc que tu montes sur ton blog ? Il est splendide !
Bon je vous laisse, il faut que je fasse la note de ce soir que je n’ai pas encore commencée 😉 Je ne sais pas encore vraiment ce que je vais vous raconter;-)
A tout à l’heure ! Bises de l’ouest!
Ossiane
.
christineeee, je me pouffe,
alors on te cherche une feuille de vigne, mais écran vert total, pas translucide à la lumière,
quoique, la lumière, c’est bel, non?
SOURIRE!
allez je me sauve, à regrets…mais à demain!
.
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alors, moi, je te raconte ceci avant cette fois de m enfuit à toute vitesse de mon galop de toto prudente quand ême car je m aime en vie, et ceux sur la route aussi…
C’est une belle histoire
Dans une grand champ de vignes
C’est une simple histoire
De vie
C’est une belle histoire
De vivre sa vie envie
C’est une belle histoire
Son chaque jour
Et chez OSSIANE
La vie dans son plus pur
La beauté elle s’y trouve
Tous les sens de la vie
C’est une belle histoire
De celles qui font pleurer
Et rire avec des larmes
Merci
bises à demain!
Annick-Jane s’envole dans quelques instants vers sa gym …
ma P’tite bougie, accroche-toi à ta liane, siouplaît !
… y’en a qui t’attendent en bas …
http://www.annie-cordy.com/resultat_lien_paroles.php?ID=12
– Dis moi Jane l’as-tu vu ?
– De quoi parles-tu, Tarzan, de Sheeta ?
– De mon haïku à l’air…
__
Bonbonze, de commode en branchages, sautille.
Il s’accroche.
Feuille de vigne et haïku
… un mur nu …
D’un sourire les habille.
___
Peut on être chafouin
quand on voit un si joli coin
et ne pas glisser sur un lit de pépins
Peut on sucrer le vin au miel
en empruntant un bout de ciel
et égrener par la main le pailleté viel
Peut on courir en plaine terre
laisser couler les effets délétères
et ne retenir du fourrage que le moelleux filaire
Ils sont dans les vignes le moineaux
Ils sont …
Des vignes aux cordeaux
Dans mon gosier en pente
Glisse le jus de la treille
En de rapides schuss
Avec ma commère la grive
On va chantant à travers rangs
Ils sont dans les vignes le moineaux
Ils sont …
les corbeaux fuient à tire d’ailes
et grands croassements
ces fun^bres oiseaux
n’aiment pas
les hommes ivres
Ils sont dans les vignes le moineaux
Ils sont …
Petit coucou poétique. C’est plus rose, dit-on, l’automne en Champagne.
La vigne aux Moineaux
(Ils sont dans les vignes, les Moineaux)
-Dranem –
En pleine région bourguignonne,
Vivait une famille dont
Toutes les filles étaient vigneronnes
Et tous les garçons vignerons
Comme leur nom c’était Moineaux
Les gens chantaient dans le hameau
Ils sont dans les vignes les Moineaux
Du matin au soir dans les coteaux
Ils récoltent des raisins
Pour en presser les pépins !
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
Ils ne descendaient au village
Qu’aux vendanges ; or un jour on vit
La p’tite Margot qu’on croyait sage
Avec un ventre comme un baril,
Elle était au bras d’son cousin
Pas d’erreur ! chanta tout l’patelin
{x2:}
Ils sont dans les vignes les Moineaux
Du matin au soir dans les coteaux
Tout en récoltant l’raisin
Ils ont eu tous deux l’pépin !
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
Ils se marièrent après la messe
Mais la veille de les unir
L’curé apprit tout à confesse
Et l’dimanche avant d’les bénir
En chaire se mit à prêcher
« Seigneur ! Pardonnez leur péché »
{x2:}
Ils sont dans les vignes les Moineaux
Du matin au soir dans les coteaux
Mais en grignotant l’raisin
Elle a avalé l’pépin !
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
Ce fut vraiment une bien belle noce !
On but et on mangea comme des trous,
Le soir tout l’monde avait sa bosse
De vin doux qui fait suer partout !
Et l’curé dit, riant d’un bon cÂœur,
Cette fois, dans celles du Seigneur
{x2:}
Ils sont dans les vignes les Moineaux
Du matin au soir dans les coteaux
Mais aujourd’hui des raisins
N’ont pas sucé qu’les pépins !
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
Bref, comme ça tient de famille
Ils ont déjà eu treize loupiots
Un auvergnat et vingt-deux filles
Qui, comme de vrais petits Moineaux,
Feront la vendange à leur tour
Pour le bon vin et pour l’amour !
Ils sont dans les vignes les Moineaux
Du matin au soir dans les coteaux
Et toujours dans les raisins
Ils retrouv’ront des pépins !
Si la chanson vous énerve
Nerve, nerve, nerve, nerve,
Afin de vous énerver,
On va la recommencer !
_
(…amichel … juste la difficulté à reconnaître ton écriture … !).
_
Croisillons de vignes
Ceps en quinconces
Graminées folles
Caramel roux
Épillets fous
Révérence au vent doux
Le rêve séparé de la colère par un sentier herbeux.
Herbes folles, sainfoin, benjoin
pas de quoi fumer ni enfumer
sucre candide des hespérides
mélisse tendrement citronnée
et une ligne bien trop verte
simplement tirée au cordeau
cépage d’encre morte
ondule l’amour avorté
vil vignoble d’ile ivre
vignes à la française
l’espace d’un matin roux
herbes éventées
dans le vieux vignoble
un raisin mûr tombe de haut
un ploc silencieux
I
I
I
I
Dans le vieil étang
Une grenouille saute
un ploc dans l’eau
Matsuo Bashô
en l’ivresse promise
catastrophes géométriques
les callunes pensent
l’homme d’en haut infiltre
le breuvage sacré des dieux
l’homme d’en bas se couche
de grenouille ivre point
les papilles en éventail
l’herbe nous marie
Non Ossiane je ne parlais pas du peintre ( que j’aime beaucoup aussi 😉 Aux acrobaties de la ponctuation que tu as mis autour du mots » pente « Je répondais en faisant référence aux Jeux Olympiques d’hiver 2010, qui auront lieu dans notre côte ouest pour la plupart à Whistler (en Colombie Britanique)
Bisou
Dionysos nanti
d’une culbute orchestrale
l’herbe s’embrasa
Bonsoir Regard
Tu haïcouds de jolis vers
pas faciles à décoder mais bien jolis!
.
Ils sont dans les vignes les Moineaux
Du matin au soir dans les coteaux
Mais en grignotant l’raisin
Elle a avalé l’pépin !
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
>Bravo amichel et Bourrache, allez, on reprend tous en coeur !
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
Qui n’a pas, qui n’a pas son moineau ?
>Incroyable bonbonze comme ces haïkus te collent à la peau;-)
>Coucou argoul, quelle bonne surprise de te voir ici;-) J’espère que tu vas bien.
>Thierry, tu sais tout des foins;-) Attention à ne pas attraper un rhume;-)
>leila, beau paysage d’émotions tu écris.
>vincent et regard, j’aime beaucoup vos petits poèmes de trois vers autour de Basho. Super le ploc du raisin;-)
>lou, honte à moi, je n’étais pas au courant;-) Avez-vous toujours des problèmes avec les incendies ?
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Bonne nuit les petits, je vous dis à demain et vous remercie pour votre belle présence.
Ossiane
.
Bisou Ossiane, oui nous avons encore eu des incendies du côté de Los Angeles et effectivement leur fréquence devient inquiétante. La manque de pluie, une sécheresse grandissante et les changements climatiques en général semblent les attiser. Heureusement, les derniers en date sont pratiquement contenus ( à 90%), ouf ! Mais que de dégats quand même…