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Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Le temps suspendu
des instants d’éternité
dans le tourbillon
◊ Petit fragment de “Zen’ith”
TAKANO LANDSCAPE PLANNING : Shuichi MURATA,
Takeki YAMASHITA et Fumiaki TAKANO. Japon.
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007
Oh … en cliquant, je pense au Mont Fuji.
Et, à son côté, je vois des cerisiers en fleurs portant le nom de son pays bien-aimé…
pépites de chocolat égarées au sommet du cornetto.
farandole de desserts glacés.
fondant sous la braise torréfiée.
langue du palais de l’extase
sur le toit du monde
les étoiles nous sont offertes
diadème de l’univers
en effet Bourrache cela fait penser au mont Fuji
et merci à ceux sur ce sites qui m’ont fait découvrir hokusai
je suis allé voir l’expo a paris
c’était merveilleux
domage qu’il y avait trop de monde
http://www.castlefinearts.com/userUpload/Hokusai_TamaRiver.jpg
Oh ! Quelle beauté dans ce haïhu Ossiane et ce calligramme où les paroles se mêlent à la terre pour mieux se fondre en son coeur
J’ai voulu commencer aussi par un haïku face à ces images de la note du jour où l’esprit Zen est présent.
__
Faire la paix en soi
Pour atteindre les sommets
Connaître l’extase
___
Sur les chemins du monde
Du niveau de la mer
Au plus haut des sommets
Je voudrais pouvoir fouler
Les cailloux de tous les sols
Aimer et rencontrer
Chanter et m’émouvoir
Contempler, trouver la beauté
Dans le silence intérieur.
__
Des vies bleues tournent et tournent dans l’espace des humains
Pour un jour rencontrer cet instant de beauté
Dont l’image fugitive au détour d’un chemin
S’offre au coeur endormi comme une tempête fêtée
Il se vit il se meurt il ne dure qu’un moment
Que le temps de crier quand on sent son coeur pris
Que le temps de souffrir la coupure du diamand
Qui taille dans le doigt l’éclat de féerie
Le regard ébloui cavalcade et s’envole
Le battement des ailes monte du fond de l’être
Dans ce soleil brûlant le corps est une fenêtre
Un instrument fragile qui très vite se casse
Comme un morceau de vitre dont on trouve les traces
Aux abords d’une plage en tas amoncelé
___ ___ ___
Je sais ce sont des pierres pas des morceaux de vitre
mais on fait comme on peut sous l’inspiration du moment et…
Avis à l’équipage: Il est interdit de se moquer ;))
Je me demandais d’òu me venait cette idée de vitres mais je remonte les photos et la première image est bien celle de morceaux de faiences disposés en monticule ou en chemin.
Allez je ne suis pas totalement tarée! Bisous à tous
Impossible de se moquer devant un si beau texte, où l’émotion est présente, où la douleur est latente, où l’on y trouve les brisures du coeur de chacun. Verres ou cailloux bravo Lou, tu as su m’émouvoir et tu vas certainement en émouvoir beaucoup d’autres
T’es gentille Monique, tu me fais monter des larmes.
Il arrive que pour soi
l’on prononce quelques mots
seul sur cette étrange terre
alors la fleurette blanche
la caillou semblable à tous ceux du passé
la brindille de chaume
se trouvent réunis
au pied de la barrière
que l’on ouvre avec lenteur
pour rentrer dans la maison d’argile
tandis que chaises , table et armoire
s’embrasent d’un soleil de gloire
Jean Follain
Mea culpa Ossiane , je réalise à près relecture que mon poème n’est pas très adapté avec le haïku du jour ! Un petit coup de calcaire et demain ira mieux ( je l’espère )
Bonne fin de journée ( d’automne !!!)
Ô temps suspens ton vol ( et retiens tes gouttes de pluie )
Moi aussi, j’aime bien les mots de Lou,
Pour ma météo (intérieure et extérieure),
Très adaptés.
Ils m’apparaissent bouée
(sans trace caoutchouc).
_
(cherchez pas trop le pneu : c’est pour la rime…)
_
sept enceintes
peut-être
par l’Etre
enceint de son unité
du fils
que le père délègue
hors l’aréole superbe
de la mère souveraine
Sur le sable blond
des traces mosaïques
les pas de Gaudí
***
j’aime beaucoup … merci
Un bisou à Bourrache envoyé dans un gros rayon d’or, question de conjurer le mauvais temps. Et Helene, ton injonction contribuera sûrement à faire rire Zeus et à la retenir cette pluie !!
Maria D, sympa les pas de Gaudi ! Il est agréable de te retrouver.
Bonne journée à tous, et jolie composition Ossiane 🙂
Comme c’est joli, les images, le calligramme, tes mots, la vie,
avant de vous lire chacun, merci.
Elle
Est passée émue
Sur son chemin de terre
Lançant ses pierres bleues
Tout derrière pour son
Lui
Qu’il la rejoigne enfin
Pour un baiser osé
Un bel acte d’amour
En cette terre folle
Qui ne sait plus qu’aimer
Est un bel sens de vie
Suffisant si précieux
Pour se gagner sa vie
Sans la perdre jamais
Aimer c’est Exister
mmmhh, joli, Monique, Lou, et je résiste pas à te lancer encore une bulle de savon de ma vie multicolore, Bourrache, et elle s’éclate sur toi et je me ris, et tu te ris….
Champs de sel….maisons bleues…pain d’épices….
Vu du ciel…aire de jeu…terre réglisse…
Mosaïque….ciel brisé…raisins secs….
Extase’ y…..fragment de zen’ith….interdits…
et sur le sol,
dans les pierres,
gisait le sein coupé d’une amazone,
avec douceur,
avec tendresse,
la terre s’est refermée autour de lui,
et je reste devant,
en attente d’un improbable jaillissement
Mouvement mosaïque
Miniature
Des grandes émotions
et pour te suivre, briguetoun,
Promenade dans le sable..caresses du temps..volupté de l’air…son sein…le pas élégant qui se marche..douceurs…la pointe frémit…le ciel se voile un peu..il se dévoile encore….son auréole de bleu veiné…si bel désir…son toucher doux de lui…la trace d’un si bel sens de vie….
Des petits haïkus posés comme des composantes de cette belle mosaïque au brun du sable, au bleu de l’eau, aux gris des roches, petits galets de mots….
________________________
le soleil s’amuse
L’ombre marche sur la Terre
Elle tourne avec elle
_________________________
Un cairn pour rêver
Une lettre pour un galet
Un mot pour aimer
_________________________
Au pied des jardins
Du parcours initiatique
Les eaux de la Loire
_________________________
Un beau mandala
Pour un voyage intérieur
Spirale du temps
_________________________
Harmonie des couleurs
Pensées méditatives
Atteindre son zen’ith
_________________________
L’eau, la pierre, la terre
Eléments de notre sphère
Rechercher l’extase
_________________________
….. »la mer sans arrêt roulait ses galets…… » Jean Ferrat
Ben, dites-donc, je ne me doutais que la Zen-ith-ude pouvait atteindre tous ces sommets !…
M’en vais doucettement y rêver dans mon lit plat (et mon plat pays).
Merci et nuit jolie à toutes et tous.
Jolis rêves et bonne nuit Bourrache dans ton beau pays.
Temple secret
ou flotte l’ombre de l’extase
le temps aggripé
_————————–
oeuvre inachevé
désir de perfection
illusion ou déception
—————————
comme sur Mont olympe
protégé par les nuages
nectar et ambroisie
—————————-
Je ne pense pas avoir en un laps de temps court, saisi les règles du jeu, j’ai cru comprendre qu’on pouvait écrire des textes en s’inspirant des photos..Est-ce bien cela? Il y a tant de jolies choses à admirer et à lire.Quoi qu’il en soit, voici ma modeste participation de ce soir.Je reviendrai.Leïla.
Extase
Quinconces, vagues sablées
Vers l’île des galets
Colline, mosaïque de pierres.
Partage
Suspendues aux ballons
Des couleurs, des lumières
Pépites dans nos yeux.
Ralenti
Où es-tu mon roseau?
Où vas-tu douce dune?
On m’a tissé de fils.
Engrenage
Le château tend l’oreille
Dans ses jardins
Un manège défie le temps.
Machine
Tourne, grince dans mon esprit machine
Réveille mes sourires à la vie.
Miroirs
Etain-papier suspendu sur des fils
A la croisée des regards.
Arborescences
Je danse bleu-turquoise dans le vert de la mare
Arborant ses ramures.
J’ai éteins ma télé
J’ai éteins ma télé car les Dieux de l’Olympe
Ont voulu raconter à mon humble ignorance
Des histoires de bravoure sur fond de vérité…
(Ce n’est pas un haïku mais indépendamment des jeux ma télé est rarement allumée, peut être juste pour de bons dessins animées pour les enfants, ils apprennent ainsi à vivre sans bourrage cathodique!)
Caméléon
Passerelle vers le banc
Enjamber du vert
Rouge, jaune, bleu
Je m’asseois.
Echos
Vie, déhiscence attendue parmi des chemins , des détours, du bruit.
Afrique
J’ai foulé la terre chaude
Comme ta peau rosée
Sous ton pied africain.
« Oh … en cliquant, je pense au Mont Fuji. »
Bourrage
———————
au pied du Fugi
laisse les dents du malheur
l’extase grandit
de voir le volcan sacré
à l’échelle de l’enfance
———————
oh!pardon
BOURRACHE et pas bourrage ..maudit clavier !
Morceaux de chair de peau
Bleue
Sur un chemin
Semés de désirs qui se pointent
Sur le sol de terre
Azurs posés sur sa montagne
De vie
Qui se bleuit intense
Et sculpte l’air du temps
En absolu horizon
___
Imprévisible
Nuages – éruption – rages
Traces amères
___
Bonjour, bonjour, le vent disperse les nuages et là bas à l’horizon, il me semble apercevoir le Mont Fuji….je rêve…
__
D’un petit mont en miniature
Mon coeur s’en est allé
Des jardins de Chaumont
Aux jardins de Provence
Dominant la vallée
Seigneur du Rhône et de la Durance
Le Mont Ventoux
N’est aux yeux du monde
Qu’un petit monticule
A la collerette blanche
Les colonnes qui l’entourent
Sont celles des théâtres romains
Et l’ombre qu’elles épandent
Est l’oeuvre d’un même soleil
Hier comme aujourd’hui
Dans un temps qui ne nous appartient pas
Même rêve, même sublimation
Temps suspendu dans la méditation
___
« Dans de telles rêveries qui s’emparent de l’homme méditant, les détails s’effacent, le pittoresque se décolore, l’heure ne sonne plus et l’espace s’étend sans limite. » Gaston Bachelard -Poétique de l’espace
Amusant tourbillon d’émaux…
Voyage…l’aboutissement d’un long chemin
un chemin dont on devine la beauté
dont on imagine les senteurs,
Alors pas à pas : sans précipitation
on le rêve, on l’imagine, on le prépare
évaluant les risques et les dangers
fixant les objectifs de chaque jour
choisissant le but ultime ;
un chemin long et semé d’embûches
Mais un chemin tant désiré ;
vient alors le jour du départ
et l’on se lance dans l’aventure
sur les chemins rocailleux
Sur les chemins de traverses;
évitant ou contournant les obstacles,
évitant de justesse les incidents ;
mais déambulant de surprise en surprise
découvrant chaque fois de nouvelles émotions
avec l’impression étrange d’être le premier
à fouler ces terres extrêmes;
Alors chaque instant semble éternel ;
Loin de l’emprise du temps;
A l’écoute du rythme de son corps
de l’élan de son cœur
des remous de son âme ;
puis, à force de persévérance
On arrive à son but;
et tout ce qu’on avait imaginé
semble infinitésimal par rapport à cet instant
Emporté par le souffle du plaisir
On est comme emporté dans les airs
Et l’on se regarde comme dans un rêve
et les larmes comme de la rosée
se pose sur les cils, irrépressibles…
et les yeux se brouillent
le visage se tord de bonheur
nous sommes libre ; heureux…
une seconde, une heure, une vie…
l’amour est comme ce chemin ;
l’amour est cet objectif à atteindre
mais l’amour est infinitude et éternel recommencement…
Amis du soir, bonsoir !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Le lit d’un ruisseau…
Méandres bleus… de l’eau…
Cherchant chemin incertain
Dans le désert de dunes brunes
Sous le regard des pierres noires
Réunion au sommet
Des pierres noires
Sujet du jour :
Mais où est donc passé
Notre joli ruisseau ? Evaporé ?
Une vague bleue
Soudain les submerge
Lavage en profondeur :
Les pierres noires
Retrouvent leur blancheur !
Tourbillon…
Essorage !
EXTASE….
Du blanc retrouvé !
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Bon, c’était juste pour vous envoyer un petit bonjour-bonsoir-bonjour… en fonction de l’heure tardive !
Biseeeeees un peu endormieeee…
Christineeeeeeeeeeee
Bonsoir à tous.
vacances et réjouissances
La musique bat son plein, Li Po nous l’avait bien dit :
« la montagne réjouissances
To wash and rinse our souls of their age-old sorrows
We drained a hundred jugs of wine
A splendid night it was
In the clear moonlight we were loath to go to bed
But at last drunkenness overtook us
And we laid ourselves down on the empty mountain
The earth for pillow, and the great heaven for coverlet »
Ce qu’il ne nous dit pas c’est s’ ils parvinrent à expier leurs souffrances et si le vin leur permirent d’atteindre l’extase et la félicié!!!
Bonne nuit à tous la tête sur l’oreiller ou à la belle étoile!!!
« Pour laver et rincer nos anciennes blessures
Nous avons vidé une centaines de pichets de vin
Au clair de lune nous n’avons pu aller au lit
Mais quand l’ivresse nous a emportés
Nous nous sommes couchés sur la montagne
La terre pour oreiller et le ciel pour couverture » je n’y étais pas!!!
Traduction approximative pas très douée en anglais
Bonne nuit Christineeeeee
j’ai oublié « c’était une nuit splendide » à rajouter à la 3ème ligne de ma traducton merci
C’est pas l’heure tardive
c’est l’heure qui arrive
C’est l’heure simplement
La nuit est un enfant…
Je regard extasiée
le ciel de lumières parsemé
Il est un gros ruisseau,
où ne coule pas l’eau
coulent les étoiles
attachées à la toile
de la Voie Lactée
C’est pas l’heure tardive
C’est l’heure simplement
Il faut retenir le moment
Il faut rêver avant qu’arrive
le jour de demain
Il est toujours incertain…
Que reste t-il sinon le sable
la perte et le renoncement ?
Que reste t-il au fond bien loin
tout au fond des jours ?
Dans les interstices quelquefois
comme un tableau dans l’ombre
tu vois quelqu’un tout à coup comme
une chose depuis toujours oubliée
Que rest-il sinon ces mots
qui te ressemblent
comme du ciel griffonné sur les pages
Lointaines: c’est le château
du temps, ses tours en ruine
au bord d’un fleuve déjà glacé
Lionel Ray / Syllabes de sable
Au seuil de la montagne froide
j’ai laissé
hardes et passé
pour contempler
nue
le commencement du monde.
Belle journée à tous
>bourrache :
Bien cette idée du Mont Fuji et je pense à ce très beau livre centré sur cette montagne
avec les peintures magnifiques d’Hokusai. J’en ai déjà parlé ici. Merci pour ton bel haïku !
>salade :
Un grand gourmand que voilà ;-)) L’extase du palais, il fallait y penser 😉 Merci salade !
>marc :
Tu as de la chance d’être allé à cette expo 😉 Et tu as pu voir le musée Guimet 😉
Merci pour ton joli florilège de poèmes. Bravo pour ton long poème éblouissant, ta plume est libérée et ton cœur aussi 😉 Je te sens très détendu en ce moment 😉
>monique :
Bonjour, bonjour, ce festival de Chaumont offrait des thèmes de réflexion vraiment très poétiques et ce jardin là fait partie de mes préférés 😉 Tes poèmes sont délicieux et respirent la paix intérieure. Ils nous font voyager. Tu as bien compris le sens de ces minuscules contructions. Belle présence de notre sage Bachelard;-) Merci pour tous ces beaux partages, je t’embrasse !
>lou :
Hi lou d’Amérique, tu as toute ta tête, ne t’inquiète pas 😉 Superbe poème comme d’habitude 😉 Belle idée ces éclats de vie bleus éphémères qui tournent ! Une sensation d’éternité se dégage de ton poème. Merci pour ta belle écriture inspirée. Bises.
>hélène :
Bonjour hélène, que ce poème est beau et paisible ! Comme c’est bien choisi !
Tu n’es pas du tout obligée de t’occuper de mon haïku ; franchement, il faut faire comme tu le sens. Je n’ai jamais cherché à imposer mon point de vue et j’essaie d’en dire le moins possible pour ne pas bloquer votre imaginaire 😉 C’est la variété des approches qui est intéressante. Alors pas de calcaire du tout 😉 Bon dimanche !
>regard :
Bonjour regard, c’est donc le Grand Retour 😉 Je sens que ce petit tableau te parle beaucoup 😉 Merci pour ton regard inattendu et intriguant, je t’embrasse.
>maria :
Bien vu Gaudi ! Merci pour ton bel haïku !
>annick :
L’amour toujours et les cailloux du petit poucet 😉 Merci pour la douceur de ta poésie très charnelle. Bises du dimanche !
>pierre b :
Tu fais ton Arthus Bertrand et ton grand gourmand;-) Extase garantie ! Ta vision aérienne est délicieuse et c’est bien le sens de ces jardins miniatures de faire rêver et imaginer. Beau dimanche !
>brigetoun :
Regard a ouvert les vannes avec le sein 😉 Je ne m’attendais pas du tout à cela 😉 Et toi tu t’aventures en terre féconde avec ce jaillissement à venir 😉 Belle inspiration pour toi, bises !
>fugitive :
Coucou fugitive 😉 La montagne et les vertiges tu connais il me semble et tu le fais sentir dans ton beau poème;-) Merci de ton passage, bises !
>leila :
Bonjour leila, tu as osé franchir cette porte en venant écrire et je t’en remercie 😉 Un petit poème attribué à chacune des notes, quel beau cadeau de mots tu nous fais ; tu as rattrapé ton retard 😉 Voilà une nouvelle concurrente de Neyde pour le poème du mois 😉 Ta plume est douce, fraîche et sensible, je t’invite à rester avec nous.
Pour ce qui est des règles du jeu, je t’explique 😉 En général, on commente seulement autour du thème de la note publiée pour que les visiteurs lecteurs (silencieux ou actifs) puissent être bien concentrés sur les photos et dieu sait s’il y en a 😉 Cet espace devenu atelier d’écriture au fil du temps est un lieu de partage, de lecture, d’écriture, de rencontre, de rendez-vous et chacun a plaisir à s’y retrouver pour échanger et créer.
Voilà leila, tu en sais un peu plus, amitiés vers toi, à bientôt.
>amichel :
Bourrage de crâne 😉
Un beau petit poème en ascension du bonheur tu nous offres ! Innoncence de l’enfance sachons garder, merci pour ces ondes positives que tu fais circuler, je t’embrasse.
> Nicolas Bleusher :
Bonjour et bienvenue Nicolas 😉 Merci pour votre gentille visite, à bientôt !
>Chistineeeeee :
Bonjour Christineeeeeeeeeeeeee, où es-tu donc ? Tu es rentrée ? Vive le banc si je comprends bien 😉 J’aime beaucoup ta première strophe avec ce point de vue aérien qui décèle de nouveaux paysages ; on retombe en enfance 😉 Bises essoréeeeeeeeeeeees !
>Neyde :
Ondes prémonitoires en toi, tu verras pourquoi 😉 Tes yeux sont pleins d’étoiles et de rêves, tu regardes droit devant toi et tu as raison. Merci pour ta belle écriture sensible, bises vers Sao Paulo !
>alice :
Bonjour alice, quel superbe partage avec ce poète que je découvre ! Des paroles émouvantes et profondes, tu as très bien choisi ! Merci, je t’embrasse !
>johal :
Coucou johal, welcome back ! J’espère que tu as passé de bonnes vacances;-)
Sublime poème pour une nouvelle naissance ; c’est vraiment très beau et bien senti ! Bises chaleureuses !
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Nouveaux Commentaires sur:
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En écho à Neyde et à son jour de demain incertain :
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Les premières lueurs de l’aube
S’arriment au port
Du jour d’aujourd’hui.
Ephémères, passagères,
Pas à pas,
Les heures gobent la lumière.
Un fin film de poussières, déjà,
Tronque de sombre, de clair,
Les images de l’instant perdu.
A peine vécus,
Les souvenirs s’égrènent
Vers une dormance inconnue.
Et las, encore, le corps s’en va
En repos-noyade se blottir
Dans le flot de la nuit.
___
en echo à bourrache et à Neyde
Au-dessus des nuages
là où la seul ombre est celle de l’avenir
Je contemple les neiges éternelles.
Le ciel d’un blanc fantomatique
Fait ressurgir le spectre du passé.
De la brume émerge les souvenirs
et la mémoire comme un prisme
fait ressurgir les couleurs de mon enfance
D’un seul regard il me semble embrasser mon existence.
le froid s’engouffre dans mon âme
mon sang lui-même semble gelées
les larmes de glaces coulent
Et le vent au loin les emporte aussitôt.
mon cœur lui-même semble s’arrêter
Pour écouter cette voix de l’éternité
je me sens bien fragile au milieu de cette immensité
Pourtant je me sens paisible.
Je me retourne serein
et pas après pas, calmement
je redescend vers demain…
belle soirée à chacun
En écho à Johal…
A la lisière de ses lèvres en feu..
J’ai abandonné un baiser
Pour découvrir
Nue
L’origine du monde…
petit filet bleu
glisse sous les doigts
frôle les pieds
toujours plus vite
emporte au plus profond
dans le tourbillon fou
de l’ émotion.
Encore une fois les jardins de Chaumont sur Loire nous emportent bien loin…
Que de merveilles!
Le temps sur un fil…
Sèche les larmes..
Le sourire suspendu…
L’écho
éclaircit l’origine
en laissant sur ses eaux
une empreinte d’émoi.
Merci Pierre b. 🙂
Le hors sujet du jour !
En « écho » à 0ssiane :
« Et non, pas encore rentrée…. Je goûte à la fraîcheur du fond de l’air des Alpes !
Un coup t’as chaud, un coup t’as froid…
Avant hier, j’ai même mis la doudoune !(c’est encore l’été, ou le mois de novembre ?).
Mais aujourd’hui, grand beau temps…
Concours de dressage de mon Gecko à La Roche sur Foron : pas de deux en costumes ! cool !
Retour maison mercredi prochain ! »
A bientôt à vous toutes et tous
(patience… je vous prépare une nouvelle note sur mon blog… suprise !)
Biseeeeeeees de Christineeeeeeeee
La mosaïque
du temps
Elle coule
son chemin
A travers
les obstacles
Bonsoir, quelque peu romantique ce soir en lisant Annick,
__
Des strates d’amour
Dans le printemps de la vie
Stigmates gravés
Le coeur au zenith
« Episode du chemin »*
Connaître l’extase
___
Bonne nuit à tous et joli rêves sous les étoiles
*expression chère à Brassens dans les passantes
Les jeux se sont bien terminés
Les pays se sont couronnés
Les chinois étaient irradiés
D’amour et spontanéité
Quelle merveilleuse démocratie
Mon cœur déborde et s’en réjouit
D’ailleurs Monsieur Laporte l’a dit
« Des jeux magiques » il s’en réjouit
Notre président avec sa cour
A susurré des mots d’amour
Aux bons représentants chinois
Qui m’ont l’air bien gentils ma foi
>marc :
Bel écho, elles vont t’entendre, c’est sûr 😉
>rachel :
Ben oui c’est fini et et tout le monde est beau et gentil;-) Je ne doute pas que la cérémonie de clôture était impressionnante ; le réalisateur de la Cité interdite Yimou a un talent certain pour faire des chorégraphies époustouflantes avec des milliers de figurants. Bises.
>pierre b :
Un petit poème pour se changer les idées 😉 Jolie image ce temps et sourire suspendus à un fil comme du linge 😉 Bises et merci.
>corinne :
Bonjour Corinne, contente de retrouver ta poésie délicate et aérienne qui nous entraîne en tourbillon de vie et de sensations;-) J’espère que tu vas bien.
Oui, Corinne, ce thème du mouvement développé dans une trentaine de jardins différents est vraiment très riche et poétique. Chapeau aux créateurs ! Bise à toi !
>bourrache :
Bravo bourrache, ton poème est superbe et émouvant !!! Il y a de la ressource en toi 😉 Bises.
>christine :
Beaucoup d’échos sur cette page décidément 😉
Tu as bien de la chance d’être encore sur les hauteurs même dans la fraîcheur 😉 Profite à fond !
>annick :
Oui annick, on finit par surmonter même les obstacles les plus terribles au fil du temps ; tu en sais quelque chose. Bises.
>Monique :
C’est bien monique, beaucoup de tendresse et d’amour dans ta poésie en ce moment. La sérénitérevient peu à peu ; je t’embrasse.
Mais quels sont donc ces comprimés bleus, extase hic !
et de fait ça nous tourne la tête de manière extatique
mais celà n’a rien de statique et tout d’hyperbolique
un dessin tracé idéalement en guise de linéament
et des rognons à l’air trognon disposés en cabochons
on chercherait presque un capuchon
pour ne pas perdre lou cap
mais par la force du siphon
je me sens entraîné
houps,
bonjour à l’équipage, j’aurais besoin d’une bouée
de manière à pouvoir amadouer
le récit, pardon le récif
Tu es marrant Thierry ! Il fait bon te retrouver 🙂
C’ est comme si Klein et Christo s’étaient donnés rendez -vous ;-)))