Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Le ventre vide
en habit de bois tendre
ton coeur meurtri
◊ Quelque part à la sortie de Belgodère…
◊ De beaux textes pleins de vie et d’amour sont sortis de ce coeur triste et fragile. Ce sont ceux de Annick, Kirikino, Pierre b et Thierry à qui je souhaite la bienvenue sur cette page.
Fragile
Dans la force
Est une belle
Fragilité
Qui se vit
Tout de vie
En son plein
Et son vide
Comme la vie
Gravé au couteau
Message d’adolescents
Un cœur sur le tronc
Passent les jours, les tourments
Le cœur a raison du temps.
Platane grandit
Petit cœur deviendra grand
Et l’amour aussi ?
Les amoureux disparus
Chagrin, le cœur dépérit
Message d’amour
Offert à l’œil des passants,
A qui photo prend ?
Les effets du temps et du hasard….cette forme me rappelle….un amour un regard…ne battre que pour elle….Trésor au creux d’un arbre…glisser doucement la main….porte en bois fait de coeur…en plein jour, nos frayeurs..nos humeurs..notre bonheur…Boîte ovale et fragile…couleurs tendres sous les fils…..La reposer dans son écrin…dans son « habit de bois tendre »…Laisser…les souvenirs…les éclats de rires…les étreintes…les baisers…tranquilles…Revenir au présent….voyager sur ta main….découvrir une épaule…perdre l’équilibre…Un baiser dans le cou…Trésors… au creux de ta nuque…sur la pente douce de tes seins…à l’ombre de ton parfum…
Même frappé en coeur
l’arbre reste un joli coeur
même resté en pleurs
il laisse d’écouler les larmes
pour lui pas question
de rendre les armes
il s’accroche et se broche
il s’ancre et affronte
les affres du temps
Touché, il nous touche
Rongé, il nous ronge
Taché, il nous tache
mais cette plaie ouverte
dans une symphonie verte
c’est le signe de vie
de lutte et de répit
chaque fois il embellit
J’aime beaucoup ton calligramme … on dirait un travail à l’encre…
Très beau
Belle nuit à toi Ossiane
—
Bouche ouverte
En un cri qui persiste
Âme sensible
—
La mort appelle
Dans la douleur de l’arbre
Entrailles blessées
—
Encre et lavis
Pour dire la fragilité
Du corps de l’arbre
« La beauté du monde, qui est si fragile, a deux arêtes, l’une de rire, l’autre d’angoisse, coupant le coeur en deux. »
Virginia Woolf
Dans la forêt de tes mots
Il y avait celui
Fort et fragile à la fois,
Fort d’avoir tout donné,
Fragile d’être vidé.
Vidé à force de saigner l’encre
Pour écrire au plus juste,
Pour écrire au plus vrai,
Pas la vérité, non, car
La vérité meurt trop vite,
Donc pour écrire l’intime
Ce flux de lumière
Qui ouvre l’univers
En même temps que le mot se perce
D’un coeur qui donne sa chair
Pour donner corps au texte.
Qu’il est beau ton mot fragile
Quand je le vois trembler
Et battre de vie
Jusqu’à me faire oublier qu’il est mot
Jusqu’à me montrer tout ce qu’il dit de réel.
Je le sens vibrer à mon oreille
Comme une force étrange
Qui m’aspire toute en lui
Nue de tout a priori
Comme pour mieux comprendre
Le précieux de son fragile.
Alors, du plus profond de moi,
J’ai envie de lui répondre
Avec le plein de mon coeur
Délié de l’émotion de ton mot fragile.
Ça me vide aussi
Jusqu’aux sensibles.
Et c’est là que nos mots se rencontrent,
Dans la chair épistolaire
Pour laquelle nos coeurs ont su tout donner
Jusqu’à creuser nos richesses intérieures :
Toute la vie qu’on ne sait que si difficilement dire.
Gravé au couteau
Message d’adolescents
Un cœur sur le tronc
Passent les jours, les tourments
Le cœur a raison du temps.
Platane grandit
Petit cœur deviendra grand
Et l’amour aussi ?
Les amoureux disparus
Chagrin, le cœur dépérit
Message d’amour
Offert à l’œil des passants,
A qui photo prend ?
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
si tendre, si fort,
ami protecteur,
ta peau pour mes mains,
occupant ma pensée ou mon rêve.
Rictus sur ton creux,
bosses et moignons,
nos âges se chantent à l’unisson.
Mais la sève se rue
en toi – éclate
en fraiche couronne contre le ciel.
Celui-là ressort de mes tiroirs. Dépoussiéré, aéré, presque neuf !;)
A quoi ça pense un arbre ?
A quoi ça peut bien rêver
Avec ses pieds de terre à brasser les tourments
Avec ses bras de ciel à brasser les nuées
Avec ses feuilles folles à brasser les saisons.
A quoi ça pense un arbre ?
Peut-être aux océans, là-bas, inaccessibles
Ou au nid qui réchauffe quelques cœurs palpitants ;
Peut-être aux horizons affleurant sa mémoire
Ou aux deux mots d’amour gravés au sang du tronc
Un soir d’éternité et d’émerveillement ;
Peut-être à ces déserts aux plumes d’hirondelles,
Arabesques d’été,
Qui embarquent, un jour gris, sur des quais des nuages ;
Ou au si doux baiser échangé sous ses ailes,
Papillon de rubis tout bruissant de promesses
Ce beau jour de printemps.
A quoi ça pense un arbre ?
A quoi ça peut bien rêver ?
Peut-être ça ne pense pas
Peut-être ça ne rêve pas
Peut-être que ça vit, un arbre
Simplement
En laissant aux hommes l’illusion des demains.
Les effets du temps et du hasard….cette forme me rappelle….un amour un regard…ne battre que pour elle….Trésor au creux d’un arbre…glisser doucement la main….porte en bois fait de coeur…en plein jour, nos frayeurs..nos humeurs..notre bonheur…Boîte ovale et fragile…couleurs tendres sous les fils…..La reposer dans son écrin…dans son « habit de bois tendre »…Laisser… les souvenirs…les éclats de rires…les étreintes…les baisers…tranquilles…Revenir au présent….voyager sur ta main….découvrir une épaule…perdre l’équilibre…Un baiser dans le cou…Trésors… au creux de ta nuque…sur la pente douce de tes seins…à l’ombre de ton parfum…
>Ossiane: ça commence très fort ce matin avec cet haïku vraiment sublimissime.
Le géant est là tout pantelant
frappé au coeur dans le dedans
écartelé dans un choix difficile
Ombre et lumière
solidité, fragilité
le trait de la séparation
pas démembré ni dénombré
l’arbre est rocher
quand il se met
à confectionner
des entailles en futailles
et que du fut à l’affut
se charge non de mitraille
mais de montrer ses entrailles
comme une grotte
et au milieu
comme une glotte
le précieux bois receptacle
ne trouve pas d’obstacles
un coeur à voir
sur fond de noir
une peur à croire
c’est son histoire
si généreux
il s’ouvre en deux
Un coeur fragile
si grand si ouvert il bat
je m’y réfugie
Coeur offert en peine
calligramme en sépia
vient je te console
Dans son coeur meurtri
Dans son corps fragilisé
L’arbre centenaire
L’arbre se vide
au passage me salue
toutes larmes bues
Fragile et d’argile
l’arbre noueux et tortueux
mon coeur se serre
arbre mort
pas même un coup de hache
juste une déchirure
le visage défait
le poitrail qui se fend
le ventre ouvert en grand
un corps de femme-tronc
pas même un cri d’oiseau
sous la pluie du feuillage
dans le creux noir du bois
sous l’écaille d’écorce
dans le mi-temps de vie
à l’instant de la chute
pas même une parole
le craquement soudain
l’épluchure du temps
la nuit qui fait son nid
l’absence et le silence
qui se taillent un chemin
andrée wizem
……………………………………
p.s.j’ai l’adresse mail de monique
qui s’affiche chez moi (à
l’emplacement mail)….
je vais l’effacer pour inscrire la mienne
est ce que mon adresse s’inscrira sur
l’ordinateur suivant?
Oui Andrée Wizem….Votre adresse mail est affichée..Je l’ai également effacé mais Ossiane..peux tu intervenir..Il y a la un « bug » qui pose des problèmes de confidentialité..
Merci
Hé, hé, Andrée… moi, j’ai ton mail qui s »affiche …
____
L’arbre raconte
L’amour laisse des traces
Un grand trou béant
____
Superbes photo et haïku … et déjà de bien beaux textes déposés.
Belle journée à tous.
Bonjour, Ossiane
En effet, les dysfonctionnements persistent….au sujet de l’inscription des email….
Les photos sont très significatives et ton haïku est en osmose avec elles.
L’écorce à vif
Sa carapace l’étreint
L’arbre tressaille
Très belle journée automnale dans le midi…
BIses à toutes et tous
caresse
l’arbre rit a gorge déployé,
sous les caresses des feuilles…
il profite de cette amour éphémère,
qui ne dure qu’un été…
bientôt il restera seul ;
avec ce tendre souvenir
de ces jeux de séductions !
Il gardera tout l’hivers
Son sourire béat !
pensant secrètement
A ces jeux d’amoureux !
Il cachera derrière
son écorce robuste,
Son âme si fragile.
Il gardera un espoir secret
De les revoirs bientôt….
belle journée a tous
ossiane moi j’ai l’adresse de claudie sur mon ordi!!!
hier c’est celle d’andree
j aime bien vos mots pierre B, et jeandler..
belle journée à chacun.
Un amour est si fragile que la brise du temps essouffle nos passions , mais jamais ne pourra détruire la complicité de se comprendre sans parler .
Beneath the bark
So dark, so dark
Lies a battered heart
Coucou Ossiane. A la place de mon adresse email il y avait l’adresse de quelqu’un d’autre. Bizarre !!
Bises de l’est
Judith
> Ossiane , très belles photos..Je ne sais pourquoi les arbres m’émeuvent presque autant que les chevaux , peut-être ont -ils cette même sensibilité à fleur de peau ?
Chez moi il y a un souci..des adresses qui s’affichent..
Que disent les arbres
Des variations de l’ombre
Feuille à feuille égarée
De quel secret leur paysage ouvert
Se souvient-il
Et ne plus avoir peur
De ces trop lourds lendemains
Déjà l’odeur du sang
A laissé d’impalpables heures tatouées
Et des nuits illisibles
Là où suinte la mémoire..
Où vont –ils
De cette ombre somnambule
Depuis longtemps déjà
Ils laissent se perdre
Le froissement en suspens
Des sons
L’odeur d’hiver
Accrochée aux couleurs
Comme un trésor
Où la foudre s’engouffre
Triomphale
Le tremblement d’échos
Sans glorieuse épitaphe
Serait –ce cette absence de chant
Qu’on appelle le néant ?
Belle journée à tous:)
Un tronc de velours
Des nervures à fleur de peau
L’écorce du temps
J’en suis bouche bée!
J’adore les arbres.
Les platanes sont de vraies peintures.
J’attends avec impatience le coeur de palmier…
Bonne fin de semaine, Ossiane.
Entre tes lianes
Je me sens si fragile
Coeur de porcelaine
Ossiane c’est l’adresse de la personne du dernier commentaire
qui s’affiche a chaque fois sur mon ordi
Et si j’osai Nietsche avec ce symbolique
« tout ce qui ne nous tue point nous rend plus fort »
Même frappé en coeur
l’arbre reste un joli coeur
même resté en pleurs
il laisse d’écouler les larmes
pour lui pas question
de rendre les armes
il s’accroche et se broche
il s’ancre et affronte
les affres du temps
Touché, il nous touche
Rongé, il nous ronge
Taché, il nous tache
mais cette plaie ouverte
dans une symphonie verte
c’est le signe de vie
de lutte et de répit
chaque fois il embellit
Marc décidément tu fait fort battre ce coeur à l’unisson
Merci à Maria-D pour sa jolie citation de Virginia Woolf.
Les platanes comme les chataigniers sont de vrais artistes sculpteurs, porteurs de rêves et d’imaginaires pour l’ oeil acéré et fasciné du photographe….
par toi mon cher,
la vie blessée crie
et perdure
le viel arbre fatigué
Le vieil arbre édenté
Respire avec difficulté.
Sa peau toute craquelée
Dévoile son âge avancé
Malgré les ans il continue
A déployer ses ramures
Au feuillage doré
sous la lumière d’été
Sa couronne sur sa tête
Il raconte au passant
L’histoire de sa vie.
Les grands vents essuyés
Qui ne l’ont pas fait pencher !
Le froid qui craquèle son corps
Quand l’hiver dénudé
Il se replie tout rabougri
Les baisers avec la terre mouillée
Nourrissant son corps
Jusqu’au bout de ses ongles
Les caresses volées
Avec des dizaines d’étoiles
Quand la nuit il reste seul debout !
Mais voilà aujourd’hui
Il devient fragile
La moindre brise le secoue
Le froid mord ses jambes
Laissant des trous béants
Bientôt il se couchera
Dans un fracas terrible
Sous l’œil insensible
Des jeunes arbrisseaux
qui enfin pourront
vivre librement
sans cette ombre gigantesque
qui les privait de lumière
Dans tes racines
Froidure et gélures
L’arbre de la vie
.
00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
.
>>>>>A tous:
1) Claudie avait souligné que les cases pour déposer les commentaires étaient préremplies avec les coordonnées de l’utilisateur. C’est un « plus » que le Monde a mis en place pour éviter d’avoir à remettre vos coordonnées à chaque fois.
2) L’adresse email du dernier visiteur s’affiche depuis hier soir sur nos ordinateurs. Ce n’est pas normal. C’est Monique qui m’a alertée. J’ai aussitôt fait part du problème de confidentialité à l’équipe technique du Monde. Pour l’instant ma demande n’a pas été prise en compte. On ne peut rien faire d’autre que d’attendre, prendre son mal en patience ou de s’arrêter d’écrire pour ceux que cela perturbe trop. Je suis vraiment désolée.
Bien à vous.
.
222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222
.
coucou Marc, et bien dis donc, c’est pas fort gai tout cela,
et en réponse…même si sans le juste temps, en temps de vacances je ne peux avoir la même attention pour vous lire aussi bien de jour…dans d autres blogs, je survole bien plus des comments.. désolée, c’est ainsi, mon temps plus raccourci.
Et le vieil arbre se rit
Il a traversé et sourit
Il ne saurait plus traverser
Tous ses combats d’années
Mais toute la force de vie
Qui lui reste aujourd’hui
Le fait si bel danser
Toute son éternité
Jusqu’à son dernier soupir
En vivre ou écrire
Il fera la fête à la vie
Dans toutes ses envies
L’arbre de ce présent
Si bel de maintenant
Car il sait un peu du mystère
Que la vie offre sur terre
bon apreM, en joies de belle vie, avec des belles envies de vie!
coucou Ossiane, t en fais pas, c’est juste un petit détail de détail, à dépasser,
suffit de remettre ses coordonnées. Je survivrai à ce truc du Monde! sourire.. c’est un rien de rien si rien de rien!
bon après midi, Ossiane!
c’est plus le temps qui me manque pr écrire, mais du bel temps ce matin dans le vrai de réel, alors c’est bien!
On s’refait un p’tit coup d’Enfants Terribles ?…
_____
QUAND MON ARBRE
Quand mon arbre n’aura plus l’air
Qu’il faut aux arbres pour avoir l’air
D’un arbre … vert
Quand mon arbre n’aura plus d’ailes
Pour s’être mis de quelques feuilles
En peine … de deuil
Quand mon arbre n’aura plus l’air
D’un arbre et déjà plus que l’air … d’un air
J’écrirai ma chanson d’hiver
Quand mon arbre n’aura plus l’air
Qu’on s’y couchait dessous à terre
Les yeux, les yeux dans l’air
Quand mon arbre sera trop vieux
Que le temps qu’on mourait un peu
Sonne, sonnera creux
Quand mon arbre n’aura plus l’air
D’un arbre et déjà plus que l’air … d’un air
J’écrirai ma chanson d’hiver
Quand mon arbre n’aura plus l’air
Qu’il faut aux arbres pour te plaire
Le tronc plus dru, encore plus dru
Quand, quand mon arbre n’aura plus l’air
D’un arbre, de rien plus que l’air
Mon amour, le temps, le vent lui poussent au cul
Quand, quand mon arbre n’aura plus l’air
D’un arbre, de rien plus que l’air … d’un air
J’écrirai ma chanson d’hiver
____
Clin d’oeil : vous avez tous de jolis prénom et nom de famille … pas encore vu de Gaston ou de Hubertine … Dupont ou Dupond …
(cfr adresse mail).
Sourire et biz à tous.
.
00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
.
>>>>>A tous:
Une solution en attendant que le problème soit réglé, mettez une fausse adresse email.
Bien à vous.
.
222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222
.
Ben voilà … j’ai trouvé :
hubertine.dupond@verrou.oeil
(… verrou … ouvert …)
A noter siouplait : je n’ai rien contre Gaston ou Hubertine … mon troisième prénom étant … Célestine (merci, marraine … !)
… la coutume voulant chez nous, aux temps préhistoriques, d’accoler au prénom celui du parrain et de la marraine
… ouf … m’en sors pas trop mal avec le deuxième … Danielle … (merci, parrain …)
___
Dis, Ossiane, à part ça, est-ce vraiment nécessaire ? Quelles conséquences peuvent découler si on ne change pas ?
>Bourrache:
Sacrée Bourrache, toujours les bons mots qui me font rire;-))
Aucune conséquence. Ce n’est pas nécessaire bien sûr. C’est juste une suggestion que je fais pour régler ce problème temporairement. Je comprends et respecte ces problèmes de confifentialité. Bises à toi
Un tapis de vert tendre
Des doigts fins de fileuse
De la laine angora
Cotonneuse
Des fils ocre et jaune
Une aiguille si fine
Suffiront-ils
A réparer l’outrage
Des érafflures du temps
Inéluctable
Sur ton tronc
Dénudé
Arbre de vie
Aux écorces
Ecorchées
Où la sève
Coule sa vie
Sinueuse,
Dans un tronc
Immuable
Solide
Comme un roc
Là où ton coeur tremble
Dans le creux de ton âme
La vie vivifiante
Renaîtra de ses cendres.
Tiens, que j’y pense, j’aurais pu continuer :
hubertine.dupond@verrou.oeil
… verrou … ouvert … oeil ouvert … mais faut un verrou …
… retour à la case départ …
… l’oeuf … la poule … la poule …. l’oeuf ?
____
Oui, bon, ça va, je sais …
___
(pardon, Claudie…)
J’aime beaucoup Sting et particulièrement cette chanson que je fredonne depuis ce matin, je vous l’offre en partage
—-
Fragile / Sting
If blood will flow when flesh and steel are one
Drying in the colour of the evening sun
Tomorrow’s rain will wash the stains away
But something in our minds will always stay
Perhaps this final act was meant
To clinch a lifetime’s argument
That nothing comes from violence
and nothing ever could
For all those born beneath an angry star
Lest we forget how fragile we are
On and on the rain will fall
Like tears from a star like tears from a star
On and on the rain will say
How fragile we are how fragile we are
—–
Quand le sang coulera, au moment où la peau et l’acier ne feront plus qu’un
Il séchera aux lueurs du soleil couchant
La pluie du lendemain effacera les traces
Mais il en restera toujours une dans nos esprits
Peut-être que le but de ce dernier acte
Est de conclure la discussion de toute une vie :
Rien n’est engendré par la violence
Et rien ne le sera jamais
A tous ceux qui ont vu le jour sous une hostile étoile
A la mémoire de ceux qui nous ont quitté
Nous sommes si fragiles
Encore et encore, la pluie tombera
Semblable aux pleurs d’une étoile
Encore et encore, la pluie nous fait prendre conscience
De notre fragilité…
http://fr.youtube.com/watch?v=x0dMBqtGtOU
Merci Maria pour le texte et le lien…
Et pour rester sur ce lien de la fragilité, je pense à Giacometti à qui le Centre Pompidou consacre une rétrospective..
De lui , Jacques Dupin a écrit « La solitude se referme sur l’homme mais le destin de l’homme est de s’efforcer sans répit , sans espoir, d’ouvrir une brèche dans le mur de la prison »
N’a-t-il pas sculpté ou dessiné (le regard reste le même), à travers le visage de l’Autre la perception de sa propre angoisse, mais aussi le courage à continuer d’être
http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/AllExpositions/55A5A9F27B0C0247C125723D0031C8BA?OpenDocument
J’en reste bouche bée!
Peux-être te rappelles-tu que j’aime les arbres…
Les jeux de taches colorées des platanes sont un tableau impressionniste.
A quand le coeur de palmier?
Juste en passant, juste pour exprimer ma rage. Je viens de sortir dans mon jardin. Et ma douce campagne vibre de bruits incongrus. Là-bas, dans les bois, des chiens aboient, des voix hurlent « allez, allez », des « clairons » tonitruent, puis « pan » et « pan » … mon indéfectible intelligent, terrorisé, a fait demi-tour sur place et est rentré dans la maison. Il n’aime pas la chasse. Moi non plus. Cela n’engage que moi. J’ose à peine imaginer les derniers moments de la biche fragile…
_____
Maria-D : j’aime beaucoup, beaucoup Sting aussi. Tu as sûrement entendu parler de son dernier album « Songs from the labyrinth », musique baroque, luth. J’ai regardé un documentaire à la TV, tourné entre autre chez lui, dans sa maison, dans son jardin où il possède effectivement un labyrinthe. Super !
Alix : suis allée voir, il y a quelques années, une rétrospective Giacometti à ce même centre Pompidou. J’en suis ressortie bouleversée … il m’a donné l’impression de vouloir aller chercher ce qu’il y a de plus profond dans l’être : l’âme.
___
Bonne fin de journée à tous.
Et l’âme c’est l’être, avoir une âme c’est être, d’âme en âme c’est le seul lien à mes yeux, car un lien vrai de pure vérité avec ses défauts de plein et ses qualités de plein, nulle âme n’est parfaite.
D’une plaie mal fermée
Un coeur s’est épanoui
Maintenant sous l’écorce
L’amour est à l’abri
Les flèches du temps
Platane en pâmoison
Un coeur baroque
j’aime beaucoup, Tay.
Pour Bourrache avec qui je me sens très proche en ce qui concerne la chasse…
La chasse / Henri Tachan (1974)
Sur un’e boîte de conserve, sur un pigeon d’argile, vains dieux, c’est
pas pareil :
Pour les chasseurs, les vrais, il faut de la chair tiède avec du sang
Vermeil,
Pour les chasseurs, les vrais, il faut que ça palpit’e de plumes et de
Ramage,
Il faut que ça ait peur, il faut que ça se sauve, bref, que ce soit
« Sauvage »…
La Chasse,
C’est le défoul’ment national, c’est la soupape des frustrés,
La Chasse,
C’est la guéguerr’e permise aux hommes en temps de paix !
Chaque mois de septembre, le plumet au chapeau, ils part’ent comme en
Quarante,
Ranimer la flaflamme du Chasseur Inconnu qu’avait du poil au ventre,
En cart’e comme les putes, ils dragu’ent à Rambouillet, ils tapin’ent
En Sologne,
Mais quand ils tir’ent leur coup, le client de passag’e se réveille
Charogne…
La Chasse,
C’est le défoul’ment national, c’est le coït des frustrés,
La Chasse,
C’est la guéguerr’e permise aux hommes en temps de paix !
Regardez-les marcher, l’arrogance au visage, le cœur sur la gachette,
Ces spadassins rentrés, ces héros d’Epinal, ces tueurs de fauvettes,
Regardez les marcher, ces Zaroff de banlieue, ces Hemingway d’Neuilly,
Vers le trou à lapin, vers la mare à canards, y fair’e leur safari…
La Chasse,
C’est le défoul’ment national, c’est la Villette des frustrés,
La Chasse,
C’est la guéguerr’e permise aux hommes en temps de paix !
Les soldats ça s’enraye, les soldats ça se rouille, c’est comm’e les
Carabines,
Le servic’e militair’e ça s’continue plus tard à coups de chevrotines :
Pour le chasseur français y avait le perdreau boche ou le lièvre fellouze,
Pour le chasseur franquiste l’anarchiste rouge-gorge et la chienne
Andalouse…
La Chasse,
C’est le défoul’ment national, c’est le p’tit Vietnam des
Frustrés,
La Chasse,
C’est la guéguerr’e permise aux hommes en temps de paix,
De paix ?!
—-
J’aime beaucoup Sting en tant que musicien et chanteur, mais aussi en tant que personne engagée auprès de la nature et l’humain…
—-
Oui Alix… Giacometti bien sûr… dont j’adore le travail et que j’ai en projet d’aller voir au Centre Pompidou… merci
Bises vers vous
OUI, Bourrache et MariaD, la chasse devrait être interdite….
certains disent que la chasse est un sport
alors un sport de lâche comme pour toute guerre
au final
le lâche tire sur le faible
car il a la cartouche la poudre le pouvoir le non respect de la vie
quelle horreur
la chasse
La déchirure du temps
Lui donne un coeur géant
Qui remercie la vie
Pour la force de vie
Qui chaque jour encore
Arrive dans son corps
Son coeur ouvert béant
Sans fils sans machine
Pour expulser inspirer
Ses veines de vivant
Sourit de sa cage ouverte
Qui le libère son coeur
Dans cet aujourd’hui
Du beau temps présent
Fragile
Dans la force
Est une belle
Fragilité
Qui se vit
Tout de vie
En son plein
Et son vide
Comme la vie
et si l’arbre était tout simplement…creux
Pour Alix
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Giacometti/video/xr5uk_alberto-giacometti_shortfilms
A mon tour de te visiter et de te féliciter!!!
Je me demande où tu trouves ce temps et cet énergie pour tenir ta maison et toujours la présenter sous de beaux auspices.
Ton calligrame est d’une beauté (et bonté) christalline!
Ne crois pas que je t’oublie.. Je passe de temps à autre, mais discrètement… L’histoire de me ressourcer un peu.
Bien beau week-end à toi
Arbre vide, je le vois,
Docile, fragile
Mais, à la fois
Charmant , acueillant.
À l’ombre de ses feuilles
Tremblantes, séduisantes,
Un abri doux et chaud.
Douceur
En son coeur
Taillé, dessiné.
À la fleur de sa peau.
Merci Maria..>))j’apprécie ce cadeau .. Il y a peu de temps , j’ai lu un court essai sur Giacometti écrit par Yves Bonnefoy (éditions Assouline ) Un vrai coup de coeur !
belle soirée à toi et bravo aux élus du jour .
c’est un honneur ce soir, à mes mots de papoter avec ces trois jolis textes si profonds d’âmes qui me sont rentrés Là en toute première lecture.
merci à vous trois, Kirikino, PierreB et Thierry, j ai une telle pêche de vie ce soir, je vous emmène faire le tour du monde!
merci Ossiane un bien bel tour du monde que le tien!
magnifique le départ de vidéo, MariaD, j ai vu le départ, puis obligés de soirée, et puis je vais prendre mon bon temps, j ai eu la chair de poule à entendre ce départ de reportage! merci!
merci Alix!
Mise en lumière fort sympathique avec Annick, Kirikino, Pierre b et Thierry.
Catherine, « Se promener dans la forêt de tes mots… » est un pur délice .
J’ai Médité sur le poème d’Andrée je l’ai trouvé poignant et beau.
« L’arbre raconte…. » de Bourrache, c’est émouvant
Ca c’est pour mes coups de coeur.
Merci à Maria-D et Thierry pour vos citations et vos écrits qui donnent matière à réflexion.
Quel agréable moment de lecture ce soir , cette page « fragile » est très riche en poésie et en thèmes abordés, plein de petites merveilles et qui plus est avec Sting !
Il y a aujourd’hui encore tant et tant qu’il n’est pas possible de tout citer
C’est un bouquet de mots, et d’idées, qui rend hommage aujourd’hui à la mort, à la déchirure , avec, malgré tout une cicatrisation après la blessure.
Et comme il faisait très très beau aujourd’hui n’est-ce pas Claudie, je suis allée compter sous leur nef dorée, les platanes de mon village et panser du regard leurs nombreuses cicatrices. (il y a 214 platanes en domaine public, beaucoup sont centenaires)
Enfin et surtout merci à Ossiane pour cette belle image où nature et mains de l’homme sont confondus pour contenir ce coeur qui se meurt et nous rappeler la fragilité de ce qui nous entoure.
Monique
Bonsoir
Seriez-vous originaire du sud de la France?
Alix
Si tu aimes Giacometti, il te faut lire « Giacometti/ biographie » de james Lord… bel écrit sur l’homme et son oeuvre
Bise à toi
—
A vous Ossiane, Annick, Kirikino, Pierre b, Thierry
…bravo
« Le coeur meurtri
Comme la vie
Gravé au couteau
A l’ombre de ton jardin
L’arbre reste un joli coeur »
Bises vers vous
>>>A tous :
Il y a toujours ce problème d’adresse email visible ce soir bien que j’ai alerté Le Monde hier soir. Je crains que l’équipe technique ait pris un week-end prolongé et que le problème ne soit réglé qu’en début de semaine. Que cela ne vous bloque pas dans le dépôt de vos commentaires.
N’hésitez pas à mettre une fausse adresse email, ça va marcher et la confidentialité sera préservée. Bien à vous tous.
>Annick, Kirikino, Pierre b et Thierry :
Voilà, j’ai voulu mettre de petites notes positives dans cette fragilité affichée, fragilité dont on peut sortir plus fort ou encore plus vulnérable. De très beaux textes aujourd’hui pour tout le monde. Le choix fut difficile. Merci, Annick et Thierry pour vos autres ballons d’essai. Thierry, c’est ce poème que j’ai préféré car plus léger, plus aéré, moins dense au niveau de la continuité de la lecture. Bien à vous quatre.
>Annick :
L’arbre est complètement creux, vidé de sa moëlle. J’ai d’autres photos bien plus terribles qui font mal à l’œil et au coeur. Pourquoi t’appelles-tu Candide ?
>Maria-D :
Beaucoup de choses à te raconter ce soir 🙂
Toujours la première au rendez-vous de minuit pour donner ton sentiment premier, je t’en remercie. Je savais que cette fragilité te toucherait particulièrement. Merci pour tes haïkus sensibles.
Pour ce qui est de mon calligramme, je voulais montrer que sous sa belle allure, la vie s’en allait de cet arbre d’où mon choix du noir et blanc avec une légère tonalité rouge en haut pour montrer que la vie est toujours là à cet endroit.
Après Bourrache la botaniste, voici Maria, notre bibliothécaire documentaliste. Chacun finit par trouver sa place ou sa façon d’apporter de l’eau au moulin de L’Oeil Ouvert, je vous suis très reconnaissante. A chaque fois, tu nous fais découvrir de superbes choses.
Pour en revenir à la vidéo de Giacometti dont j’aime beaucoup le travail, elle fait partie des « Heures chaudes de Montparnasse » qui est une série de DVD que j’ai en ce moment chez moi. Une plongée fascinante parmi les grands artistes du début du vingtième siècle. Je te recommande, c’est passionnant de découvrir des interviews d’artistes inédites, des témoignages sur cette époque qui a révolutionné l’art. Merci aussi pour Sting que j’aime aussi. Je t’embrasse.
>Catherine :
J’ai beaucoup aimé ton poème car j’y ai retrouvé ta façon d’écrire toute en émotions et sensibilité que je connais si bien. Je dirai qu’il te ressemble. C’est un beau regard sur la force des mots et ce à quoi ils peuvent donner jour. Merci beaucoup, contente de te retrouver, je t’embrasse.
>brigetoun :
Une nouvelle fois, Brigitte, les poèmes un peu plus longs te vont très bien car tu as le temps de déployer ta palette de mots forts qui interpellent. Merci, la bise du soir.
>jo :
Ton poème est propre et frais comme un sou neuf 😉 Il nous emporte vers le ciel, les nuages, le rêve avec légèreté. Il aurait pu faire partie de la mise en lumière mais j’ai un probmlème de longueur ;-). Bises à toi et merci.
>Pierre (2) :
Beaucoup de beaux choix à me proposer comme souvent 😉 J’aime beaucoup le premier, il aurait pu aussi faire partie de la mise en lumière. Bises de l’au-delà 😉 Ne t’inquiète pas, tout va biern 😉
>Monique :
Hé oui, Monque, je ne sais pas si l’arbre est centenaire mais il m’a touché en plein cœur. Je pense qu’il a une maladie. Merci pour ton bel haïku sensible.
>Andrée :
Bonjour Andrée, contente de te revoir 😉 Vu ton style d’écriture et ton approche des choses, ça ne m’étonne pas qu’un tel thème t’interpelle. Tes mots sont forts presque tranchants. Beaucoup de « r » qui symbolisent la douleur, le temps qui passe. Ton poème est fort de vie qui s’éteint. Je t’embrasse.
>Bourrache :
Coquine et moqueuse aujourd’hui comme Les Enfants Terribles;-) Merci pour ton bel haïku !
La chasse n’est pas ma tasse de thé non plus 😉 Bises.
>Claudie :
Merci Claudie. Tu as écrit quantité de beaux haïkus déchirants à fleur d’écorce. J’aime particulièrement celui au tronc de velours et celui au cœur de porcelaine. Originalité du thème du dernier qui est tout aussi émouvant. Merci pour la beauté de ton écriture, je t’embrasse.
>Marc :
T u t’es bien donné aussi, toi qui crains toujours de ne pas trouve rl’inspiration. Tu vois que ce n’est pas le cas. Plus ça va, plus tu fais passer de l’émotion, j’aime ces vibrations. J’ai beaucoup aimé celui au jeu de séduction entre l’arbre et les feuilles qui tombent. C’est vraiment réussi.
>Bruno :
Le regard, Bruno, la complicité qu’on établit avec l’autre non ? Comme c’est bien dit. Bises à toi, poète rêveur.
>Judith :
Dark, dark dark, like a broken heart, my dear friend;-) Merci pour ce poème anglais bienvenu. Bises vers l’est en passant par le centre, le vent souffle ce soir 😉
>Alix :
C’est curieux toutes ces choses qui nous émeuvent tant et dont on ne sait pas toujours en expliquer la cause. Cela m’arrive assez souvent aussi. En tout cas , ta relation si particulière que tu établis avec l’arbre transparait dans ton poème. Difficile de décrire car ce que tu évoques est plutôt abstrait. Comme des échos, des vibrations invisibles, des résonnances impalpables, des odeurs, des couleurs qui font palpiter ton cœur. C’est très beau, un grand merci.
>Salade :
Si tu aimes ces tableaux que la nature nous offre sans forcer, va voir là ; j’avais fait toute une série sur les écorces. https://blog.ossiane.photo/category/les-ecorces/
Faut voir pour le cœur de palmier 😉 Bises vers la Belgique !
>Tay :
Bonsoir et bienvenue, Tay 😉 Merci pour cette belle entrée en matière poétique et positive qui a déjà fait tilt auprès d’Annick 😉 Si tu as envie de rester et de participer à mes mises en lumière, fais-moi signe par mail. Bonne fin de soirée.
>Alain du Mexique/Miradas :
Tu vois que j’ai fini par passer chez toi 😉
Je n’invente pas ce temps, je le prends sur autre chose car s’occuper d’un blog tel que celui-ci demande un certain investissement personnel. Ca ne marche pas tout seul 😉 Tu en sais quelque chose, toi aussi 😉 Va et viens comme bon te semble, je ne compatbilise pas 😉 C’est toujours un plaisir de te rencontrer et de bavarder. Bises du soir vers le Mexique qui semble beaucoup souffrir des inondations. J’espère que tu n’es pas touché.
>Neyde :
Bonjour petite hirondelle du Brésil, j’aime beaucoup ton poème pour son côté doux, sécurisant, accueillant. Il aurait pu faire partie de la mise en lumière mais tu es arrivée trop tard 😉 J’espère que ton moral remonte. Bises chaleureuses vers Sao Paulo !
>Monique :
C’est un vrai plaisir de découvrir ton dernier mail où tu dis un petit mot à chacun, où tu donnes tes impressions. Tu es une bonne accompagnatrice en commentaires 😉
C’est un véritable ravissement à chaque fois de découvrir la façon dont vous vous appropriez les notes que je publie. J’adore, vraiment 😉 Bises à toi.
PS : tu as 214 platanes sur la place de ton village ??? Ce doit être un gros village ?
>Maria-D:
Smack! smack! Que d’amour et d »amitié échangés dans tous ces mots. J’aime la façon positive dont vous avez traité le sujet de la fragilité qui peut être aussi source de force et de création. tout comme la carapace peut être source de faiblesse. Voilà pourquoi j’ai fait ces deux notes consécutives.
Merci Monique
Ossiane
Ce n’est pas un gros village, mais un tout petit village du midi(je le dis pour Claudie qui s’interroge) avec non pas une grande place mais des petites places et des petits boulevards, des petites arènes, une petite école et tout ce qui est petit c’est bien connu est gentil.
Quel beau travail sur commentaires tu as fait ce soir.
Bonne nuit à tous . Monique
>Monique:
Oui Monique, beaucoup de commentaires en ce premier jour de publication mais ça s’est passé dans le calme du soir;-)
Si Claudie te pose la question, c’est qu’elle vit dans le sud elle aussi. Si ça se trouve, vous êtes voisines sans le savoir;-)
En tout cas, les anciens de ton village aimaient les arbres et leur ombre fraîche. Ce doit être très joli toutes ces petites places.
J’avais remarqué que Claudie ne devait pas être bien loin, par de tous petits indices, je me fais parfois détective de mots. Tu sais avec ton blog on est tous un peu voisins , pour ne pas dire cousins comme le disait un certain biologiste dont j’ai perdu le nom .Je te souhaite une bonne fin de soirée et une bonne nuit
merci Maria, quelle costaude vidéo, j en ressors étourdie d’émotions devant cet homme!
Merci Monique, et je partage tes mots pour chacun,
quelle belle page ce jour! yaouhhhhhhhh!
heu? candide c’est pas moi, Ossiane, ou peut être?! qui sait?! sourire!
Un jour de son passage
Par erreur d’aiguillage
Un Homme lui enlevé
Son coeur
Au tronc
Et depuis
Le vie
Le palpite plus fort encore
De mille émotions
>Annick:
Voilà que je m’y perds;-) La Candide en question a rentré la même adresse d’email et de site que toi;-)
et oui, sans doûte qu elle n a pas bien vu l adresse prétapée fausse..
Ce qui pourrait m arriver aussi, en étourdie!
bonne nuit, Ossiane, étourdie par cette si jolie page,
et la vidéo emmène loin encore, et c’est bien!
tout est bo^^oo^^o
ô^^oôôô^^oôôôôô
un arbre crie sa vie
sa vie qu il a dedans
dedans sa vie en vie
Déchiré L’arbre
Ouvre Son Coeur
Pour Jaillir Vérité
Quelques gouttes…. de vérités du coeur… c’est tellement intime ….un coeur d’un arbre…. en racines en terre… en branches vers le ciel…
Dans son silence
L’arbre ne sait pas pleurer
Lentement mourir
___
Gris, gris, gris et pluie
___
Bon samedi à tous.
Merci Ossiane pour ta longue réponse et tes références que je garde au creux de mon arbre…
Beau WE à tous
Bonjour
> merci ossiane pour cet énorme travail de lecture et de commentaires. que d’émotion !
Il me revient soudain à l’esprit un trés bel essai de jean claude carrière
(le scénariste) écrit l’an dernier et intitulé « la fragilité » il est d’une beauté sans nom, d’une construction remarquable et dans le propos
accessible et surtout sensible car il parle au coeur, au coeur des préoccupations des hommes…et des femmes, bien sûr.
Je ne l’ai plus car je l’ai offert, que dis je juste glissé, à la fille éplorée
d’un ami trop tôt disparu. Quand la lecture nous fais grandir pour affronter les affres de la vie.
c’était la séquence « émotion » comme dit un certain M Hulot, mais c’est un vrai jour de fête qui a succédé un un jour de receuillement et nous avons cueilli tant de fleurs pas seulement à fleur de peau.
Le coeur à ses déraisons sur lesquelles la raison ne peut rien, car quand à grand coup d’accroche coeur il nous prend et nous tape la dedans, c’est pour nous rappeler la finitude des choses et notre statut de mortels.
Ouf c’est pas évident de se lacher quand on a le coeur gros (je n’ai pas un dit grand) merci de votre partage magnifique, c’est un des plus beaux échanges.
bonne journée brumeuse …mais ça va se lever, j’y compte bien
oui merci pour cette page splendide de vie…
Merci Thierry pour ces bons mots.
Et me semble me venir quelques mots…je cède mes doigts aux mots…
L’ARBRE
Un jour d avoir donné
Après avoir donné
Encore tant et temps
Juste avant son dernier
Son dernier de vie
Si il continuait
L arbre se regarde un peu
Il voit son ventre vide
Car il tant donné
Que son ventre est si vide
Et puis il se repose s ‘allonge
Il s’aime encore et s’émeut
Tout vivant
Il constate si fort quand le repos arrive
Que ce qu’il a donné
Crée un vide visible
Car qu en grattant ce vide
Jaillit la force du plein
Du plein d’avoir donné
De l’énergie d’avoir tenu
Il se relève paisible
Si serein et heureux
Il a tenu son ventre
Son coeur est bien plus gros
Il repart pour des jours
Qui lui reviennent devant
Et il est attendri sur la margelle de sa vie
L’arbre au vide si plein
Qui aime partager ses petits bouts
D’écorce, de sève, de feuilles, de fruits
DE VIE
Annick, Kirikino, Pierre b et Thierry
bravo a vous quatre
avec deux coups de coeur pour thierry et Kirikino
et a tous
cette fragilité a été source d’inspiration
Ossiane en effet gros travail de commentaire de ta part
surtout que les textes etait de grande beauté
et d’ une grande densité
La fragilité est une force
qui peut s’exprimer dans les mots et l’oral
une fois ecrit ou dis
les mots font leur chemins
parcours le monde et le temps
audela de ceux qui les ont fait vivre
alors n’importe quelle force pourra les étouffés
pourra les jeter aux flammes
mais il réaparaitront toujours
sous la plume ou sous la voix
de ceux qui écoute et entende
cette fragilité de la vie
et permet ainsi de combatre les mots
contre les forces aveugles et sourdes des actes.
bonne journée a tous
>marc c’est bien vrai que la fragilité n’est pas qu’affaire d’apparences
et que dans fragilité il y a agilité.
Je voudrais juste citer une phrase de léonard cohen qui m’a bouleversé il ya peu.
« il y a une faille dans toute chose, c’est par là qu’entre la lumière »
je vous épargne le texte que j’ai écrit ensuite et qui est de peu d’intérêt mais je voulais soumettre à votre réaction ces mots
pas sybillins mais étranges, étrangement familiers dans cette reconnaissance implicite à la constitution ontologique de toute chose
et à un lien universel possible.
à plus tard, le brouillard se dissipe (et moi aussi) victoire!
Bonjour, Ossiane
Le quatuor…et son chef d’orchestre! Une symphonie en « coeurs » tendres. Bravo à Annick, Pierreb, Kirkino et Thierry!
>Monique
J’habite près d’une grande ville du Sud…..une petite commune…non loin de Marsille et d’Aix-en-Provence…
> Un arbre gémit
Un écureuil lui sourit
Son coeur bat pour lui
Ici, une splendide journée automnale
Je vous envoie mon soleil en pensée très tendre
Magnifique de vérité, cette phrase que tu cites, Thierry.
Merci Claudie, ici dans le nord c’est de la purée de pois en ciel, un ciel fermé, si bas, qui bat son coeur, suffit de tendre l’oreille et on entend sa respiration d’automne, et puis ses feuilles elles tombent du ciel, et les arbres deviennent nus, et dans des derniers cris ils deviennent jaunes rouges oranges bruns de toutes les couleurs du temps, car ils ont fait leur temps, ils passent à autre chose!
et je te cite Thierry:** Je voudrais juste citer une phrase de léonard cohen qui m’a bouleversé il ya peu.
“il y a une faille dans toute chose, c’est par là qu’entre la lumière » **
J’aime beaucoup cette phrase qui rassure tant. C’est bon d’Être faillible mortel, de comprendre que par nos fissures, peut rentrer encore et encore, la lumière, peut être bien plus forte encore si la faille est béante, si grande, déchirée tant, visitée par soi encore et encore avec une allumette pour tenter y voir clair, et ensuite la lumière qui s’engouffre comme une petite rivière scintillante, éclaire et demeure une bien belle offrande en présent qui se donne pour le meilleur, après tant de souffrances.
j aime bien tes mots Claudie, c’est si mignon un écureuil de vie!
> Annick
J’habite à la campagne et j’en vois souvent sauter de branche en branche, avec leur queue empanachée!
C’est effectivement si mignon!
Je voulais te dire que je t’ai envoyé un mail sur ton blog….il ya quelques jours…je ne sais pas si tu l’as reçu….je m’y perd un peu….car la chronologie n’est pas respectée…Où faut-il aller? Peux-tu me répondre, s’il te plait?
Bonne après-midi à tous
>Annick:
Grâce à tous tes mots doux déposés, l’arbre reprend du souffle. Ca se sent et ça se voit presque;-) Merci à toi.
>Bourrache:
Tes mots sont tristes et justes à l’image du gris de ton ciel. Je t’envoie un petit clin de soleil bien éphémère aujourd’hui. Belle journée et la bise à Cortex.
>Thierry:
Merci également pour tes belles réflexions autour de la faille et de la lumière qui y pénètre. C’est très réconfortant. Bel après-midi sans brouillard.
>Marc:
Oui Marc, pas facile de départager les uns et les autres. Mais c’est un temps du blog finalement très formateur et indispensable; un peu comme en photo où il faut passer beaucoup de temps à faire le tri et choisir pour tirer une ligne de force. Merci pour ton beau poème.
>Claudie:
Coucou Claudie, sourire vers ton si beau sud et ton écureil plein de vie!
pour Claudie,
je n ai reçu comment sur mon blog, ou en mail en dehors,
ou bien il s’est retrouvé dans les spams, j ai vu un message hier dans mes spams..
quelle chronologie n est pas erspàectée?? en ce qui concerne le juste simplevivre il se déroule de à à 12, alors peutêtre ton message a atterri dans unblog plus ancien, merci de me dire,
merci d’avance pour tes mots…
j adorerai voir unécureil se vivre dans un arbre,
che moi ici, il y a deux picverts, tête couleur de feuille rousse, plumes coleurs de mousses, ils ont fort jolis….
pour Claudie,
je n ai reçu aucun comment de ta part sur mon blog, ou un mail en dehors,
ou alors ton message s’est retrouvé dans les spams, j ai vu un message hier d’une autre personne dans mes spams..
quelle chronologie n est pas respectée?? en ce qui concerne le juste simplevivre il se déroule de 0 à 12, alors peu têtre ton message a atterri dans un blog plus ancien, merci de me dire,
merci d’avance pour tes mots…
j adorerai voir un écureuil se vivre dans un arbre,
che moi ici, il y a deux picverts, tête couleur de feuille rousse, plumes couleurs de mousses, ils ont fort jolis….
mon message précédent parti par fausse manip…désoléE! tiens moi au courant Claudie, quoisetur@aol.com
UNE main lui a pris SON coeur
Un jour
ET depuis dans SON trou béant
Vit
SON âme plus encore
Beau, Annick.
T’allumes un tite bougie pour moi ?
Biz.
oui, Bourrache.
Il y a des jours comme ça
Je m’éveille et une main, déjà
M’écrase le coeur
Qu’il fasse soleil
Qu’il fasse pluie
Le jour restera dans la nuit
Mon esprit parti ailleurs
Mon corps déambulera
Dans les gestes du quotidien
Ailleurs n’étant pas ici
Je flotterai dans le rien
Le temps s’égrènera
Mes ailes déploieront le gris
Des nuages d’ombres s’élèveront derrière mes « pas »
Un souffle de vent s’en nourrira
Je ne ferai aucun bruit
Inconsistante par par-là
Absente d’aujourd’hui
Le moment, l’instant enfin viendra
Où le coeur toujours broyé
J’irai me rejoindre dans ma nuit
Demain s’inventera peut-être le jour…
Fragiles
L’empreinte des ans qui croise mes ramées
Les fagots de tonnerre
Jonchant les cieux d’automne
Fragiles
Les cernes de mon tronc tombé
Entre vos mains de fer
Vos mains de possédants fantômes
Fragile encore
L’esprit de la forêt que vos peuples ont trahi
Peuples sourds peuples aveugles
Peuples ignorants et amnésiques
Si vous saviez
Combien sont fragiles
Le parfum des sous-bois
Et l’aile du vent sur la nuque
Des aurores
Vous embrasseriez en pleurant
Chaque beauté de rose
Qui crève le pavé des jours
Bonne soirée 🙂
Je croyais que le décalage horaire avait eu lieu la semaine dernière??,
Combien de rondes
Pour épargner la chair griffée
Et les arcs de lumière
Au gré des îles polaires
Combien de feuilles
Epargnées par le vent
Et cette caresse furtive
Sur la détresse
De l’arbre
Combien faudra t-il
De miracles
Sur le Cèdre du Liban
Pour affranchir la liberté
Combien …
La pluie dit-on
Creuse
Des champs de force
Sur la saison qu’on abrège
Juste pour grandir
Un peu
Avant de fredonner au lierre
Le message du retour
Et si chemin faisant
Loi des hasards que sais-je
Nous égarons l’automne
Que ferons –nous de son
Cortège de brumes
Un buvard plein d’oiseaux
Devenus silencieux…
Avant que la mousse
Sur nos lèvres
Et leur saveur de miel
Déchiffre enfin l’espace
Et les fragments d’écorce
Un jour prochain
Nous irons à l’endroit
Où la houle absorbe le parfum
Des lagunes
Entre la force d’une tombe
Et l’attraction du vent
-A peine un regret translucide
Chercher le cimetière des marins
Inconnus sauf de Dieu
L’air tiède sur la mémoire
D’un arbre creux
Un peu de sa chaleur
Nous oublierons au loin
L’étoile solitaire
Et sa flamme métallique
Laissons le désert au puits frais
Et pour l’amour du ciel
Ne te retourne pas Orphée
Bon Dimanche à tous (Maria merci pour la référence , je vais chercher…sinon la vidéo sur Giacometti est …forte , comment le dire autrement belle tout simplement, Merci vraiment>)
Objet de convoitise
Tu t’offre à chacun
Mais tu n’es à personne
Tu étais là bien avant nous
Tu es encore belle malgré ton âge
Mais combien de temps seras-tu là encore.
Tu regorge de trésors
Rubis, saphir, émeraude
Pépite d’or, argent
Ta robe change au gré des saisons
Et les lieues !
Tu offre à certains nourriture et eau,
Mais tu en oublie beaucoup.
Les Hommes te regardent et t’admirent,
Ils photographient tes formes rebondies,
Ils sondent et scrutent les profondeurs de ton être,
Les Hommes profitent de toi,
Pour leurs plaisirs éphémères.
Mais te souillent de leurs déchets
Qu’ils abandonnet sur ton ventre !
Puis rassasiés, ils reviendront encore
Et encore…
Ils ont oublié que tu étais si fragile…
Toi notre terre si fertile…
.
000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
.
Nouveaux commentaires sur:
.
https://blog.ossiane.photo/2005/03/15/2005_03_toison/#comments
.
44444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444
.
Magnifique, Marc.
>Bourrache :
Il est beau et émouvant ton poème Bourrache. Il est fort bien senti et écrit. Ca te va bien de développer en poésie les pensées qui te traversent.
>JO :
Comme ces fragilités végétales sont belles aussi ! Ta dernière strophe est splendide. C ame donne d’aller faire un tour en forêt 😉 Bon dimanche et merci !
>Alix :
Pourquoi parles-tu du décalage horaire ? Y a –t-il un problème dans les horaires affichés ?
Décidément, beaucoup de beauté poétique en ce dimanche ! Comme ces arbres te parlent ! Toujours ravie de découvrir tes vibrations sous le bent et le parfum de la forêt. Bravo à toi !
>Marc :
Jamais de repos en poésie, tu écris même le dimanche 😉 Merci pour ce bel hommage à la terre riche et généreuse que l’on ne sait pas respecter. Bises.
L’arbre se sent de force
Il fait face au costaud
Certains perdent la tête
Devant le poids du réel
Et c’est plus la folie
Qu’il faut accompagner
Juste encore un peu
Car la vie est devant
Sans folie de sa tête
L’arbre en bel équilibre
Sur ses racines plantées
Et ses branches envolées
Le confident de l’oiseau
Qui murmure sa branche
Des aimés silencieux
Qui pensent éternité
Du champignon d’automne
Qui se danse à ses pieds
L’arbre en a déjà tant vu
Qu’il quitte ses racines
Pour se marcher en libre
Se rouler dans les foins
.
0000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
.
Nouveaux Commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2007/10/31/haiku-photo-octobre-2007/
avec Neyde qui a pris du galon;-)
https://blog.ossiane.photo/2007/03/28/tenebres/#comments
avec Alix très baudelairienne aujourd’hui;-)
.
4444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444
.
>Annick:
Ca serait beau un arbre qui marche librement pour faire le fou, non? Merci pour tes jolis mots.
Je viens de prendre un bel temps à savourer relire des textes au hasard, et je suis éblouie encore.. ces pages sont si belles, je suis émue fort!
Comme c’est joli Annick
« le confident de l’oiseau….
champignon d’automne qui se danse à ses pieds…
et… l’arbre qui quitte ses racines, pour se marcher en libre… »
On est en plein dans le conte poétique et j’aime beaucoup.
Bonne fin de soirée à tout le monde et douce nuit.
>Monique:
Bonne nut à toi, fais de beaux rêves d’envol!
alors que la volée bruyante des poésies est passée
reste le silence
le silence éloquent
niché à cru
au coeur
du platane
Bonjour Ossiane,
J’ai un blog qui s’appele Humus humain à l’adresse http://humushumanus.spaces.live.com
J’ai trouvé le vôtre, en cherchant sur mon navigateur Humus.
Plein de belles choses, de fraîcheur…
Dominic
>Dominic:
Merci de votre passage et de vos compliments. Je viendrai vous visiter. Bonnes fêtes à vous!
Si je t’ai attendu longtemps
C’est qu’il fallait laisser le temps au temps
Ne rien précipiter
Mais vivre en attendant
Je t’ai attendu longtemps
Et les fêlures des temps anciens
Ressurgissent parfois dans nos vies
Incertaines et fragiles
Je t’ai attendu longtemps
Et lorsque s’attisent les luttes
les colères et les mots qui font mal
Je songe au passé dans le repli d’hier
Je t’ai attendu longtemps
Sans amertume je continue le chemin
Seule quelquefois quand nos chemins se séparent
Ensemble souvent quand ils convergent
>Rachel:
Bravo Rachel pour cette sensibilité à fleur de peau que tu fais ressurgir dans tes poèmes. Un vrai plaisir et une réelle émotion de te lire. Je t’embrasse.
qu est ce qu ils sont beaux tes mots, Pierre.b
qu est ce qu ils sont beaux tes mots, Rachel…