Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Derrière le portail
à l’ombre du château fort
Hortensia soupire
◊ Le château du village de Centuri dans le Cap Corse. Sur la première photo, on perçoit sur les hauteurs le Belvédère du Moulin Mattéi d’où j’ai pris les photos de la note « Confidences ». Voir la Carte de Corse
◊ Les murs… Les murs qui protègent ou qu’on traverse; ce sont ceux d’Olivier le téméraire. Les murs d’un labyrinthe qui emprisonne; ce sont ceux de Sven, le vagabond des rêves; les murs douloureux de l’incommunicabilité et de la solitude, ce sont ceux de Nigra dont la poésie brute m’a transpercée dans cet appel au secours.
Un mur ne m’arrête pas,
Tel un chevalier,
Franchi cet obstacle à la force des bras,
Traversé ces longs couloirs,
De ce chateau bien protégé,
Evoluant presque dans le noir,
J’ai voulu la délivrer,
Hortensia envolée,
Repris mon chemin,
Avec ma fidèle monture,
Le coeur avec une blessure,
Quand arrivera la fin ?
De mon rêve je reviens à peine
de ce voyage toujours le même
d’une ville ancienne déshabitée…
Des rues serpentent entrelacées
je marche sans jamais m’arrêter
ni ombre, ni lumière, en chemin…
des murs tels des âmes abimées
toujours devant moi se dressent
forteresse, je suis ton prisonnier…
je marche sans jamais m’arrêter
perdu dans le dédale de pierres
je porte en moi le coeur de l’aube…
Mur
Ca a commencé
Comme dans un conte de fée
Ecoutez cette histoire
Lui, un roi
Ne vous en déplaise
Le monde l’a transformé
Lui, mon aîné de quelques années
Plein de vie, doux, sensible et passionné
Lui, écrasé par le poids de la sacro-sainte
‘bonne éducation’
Tabassé par un père ne voulant que
‘son bien’
Lui, blessé, paumé
S’est révolté
Lui, mon dieu, mon idole
Que dis-je, mon frère, mon père !
Spirituel…
…Attachement jusqu’au plus profond du coeur
Lui, déterminé
S’est sauvé
A vécu ses rêves
Jusqu’au bout des ongles
Drugs soft
Perfect life
Drugs hard
Droit dans le Mur
Lui qui m’a initiée
Lui qui m’a conseillée
S’est perdu
Personne n’a bronché
Ils ont tous regardé
‘Pauvre jeunesse’
Moi, déchirée, écoeurée
Je l’ai ramassé
Je l’ai porté
Lui, fort mais en souffrance
A viré le hard
Lui, paumé
S’est battu contre le mur
Moi, impuissante
Je l’ai vu changer
Lui, rebelle,
Est devenu Anarchiste de salon
Voire extrémiste
Lui en vie…
Moi, triste…
Je lui ai dit au revoir
Le monde avait tué mon Roi
Aujourd’hui
Moi, un autre Lui
Un nouvel attachement profond…
Déraisonnable, incompréhensible
Inexplicable, indicible, inqualifiable…
On souffle à mon oreille
Que L’histoire se répète …
Naaaaaaaaaaaaaaaan !
Je ne veux pas !
Help !
murs – murs… d ‘été 🙂 toujours d ‘aussi belles photos et un quantité non négligeable de commentaires,tout baigne ici !
Il était une fois…
Dans un havre de paix
les étoiles brillaient
encore au firmament.
Dans l’aurore nacrée
des enfants riaient
jouaient et rêvaient
leurs rêves d’enfants.
Par un matin glacé
sous un ciel voilé
de lueurs pailletées
un trouble dans l’air,
coups de tonnerre
des éclairs blancs
des fleurs de sang
au pied de l’ escalier.
Les rires se sont tus
entre les murs oubliés
le silence est tombé
comme un guet-apens.
Il était une fois,
il y a bien longemps…
(the secret life of words)
Ossiane,
Il est encore tôt…
Ce matin qui s’annonce frais
Je viens d’apercevoir
Les toits de ce château
Un des rayons vient caresser ma joue,
Et je me sens déjà si heureuse:
La journée va donc commencer rayonnante,
Ah, c’est bien pour ça que
Hortensia déjà soupire!
Et moi je suis bien heureuse de pouvoir, comme un rayon de soleil,
avant que les nuages viennent la cacher, venir te lire et les mots de Sven sont si beaux.
J’espere pouvoir revenir… mais ne gâchons en rien ce moment bien paisible.
Ah !!! La mûre, toujours la mûre…
Pardon ?
Ah ?? C’est « les murs » ?
Désolé. Au temps pour moi…
De mon rêve je reviens à peine
de ce voyage toujours le même
d’une ville ancienne déshabitée…
Des rues serpentent entrelacées
je marche sans jamais m’arrêter
ni ombre, ni lumière, en chemin…
des murs tels des âmes abimées
toujours devant moi se dressent
forteresse, je suis ton prisonnier…
je marche sans jamais m’arrêter
perdu dans le dédale de pierres
je porte en moi le coeur de l’aube…
Un mur ne m’arrête pas,
Tel un chevalier,
Franchi cet obstacle à la force des bras,
Traversé ces longs couloirs,
De ce chateau bien protégé,
Evoluant presque dans le noir,
J’ai voulu la délivrer,
Hortensia envolée,
Repris mon chemin,
Avec ma fidèle monture,
Le coeur avec une blessure,
Quand arrivera la fin ?
Bisous chère Ossiane,
Aussi à tous ici,
A bientôt,
Olivier le dernier Samüraï…
Elle est encore plus belle, la Corse vue par Ossiane…
Pas encore assez remis du décalage horaire pour que les syllabes s’alignent correctement dans un haïku harmonieux… ;o)
Bizz à toi et j’espère que tes vacances ont été à l’image de cette belle lumière.
Par-delà la colline
Un jour, le Roi s’en est allé.
Depuis, aux pieds des marches
Hortensia tricote et détricote leurs rêves
A l’infini.
Désormais, le château assoupi
Aux grilles effritées
Mangées par le lierre
Enserre en ses murs séculaires
L’histoire de cet amour du passé.
Y flottent parfois des soupirs, la nuit…
___________
Bonne journée à tous.
Ici, il pleut, il pleut, il pleut
Depuis des jours et des jours.
____________
BEURK !
pierre après pierre
ciel et terre
joignent leurs mains
(aujourd’hui, dans le calendrier, Sainte Grenouille ! Belle journée à tous :))
…………………………………
une jonglerie
d’une muraille à une autre
des fleurs pour trésors
………………………………….
andrée wizem
Mur
Ca a commencé
Comme dans un conte de fée
Ecoutez cette histoire
Lui, un roi
Ne vous en déplaise
Le monde l’a transformé
Lui, mon aîné de quelques années
Plein de vie, doux, sensible et passionné
Lui, écrasé par le poids de la sacro-sainte
‘bonne éducation’
Tabassé par un père ne voulant que
‘son bien’
Lui, blessé, paumé
S’est révolté
Lui, mon dieu, mon idole
Que dis je, mon frère, mon père !
Spirituel…
…Attachement jusqu’au plus profond du coeur
Lui, déterminé
S’est sauvé
A vécu ses rêves
Jusqu’au bout des ongles
Drugs soft
Perfect life
Drugs hard
Droit dans le Mur
Lui qui m’a initiée
Lui qui m’a conseillée
S’est perdu
Personne n’a bronché
Ils ont tous regardés
‘Pauvre jeunesse’
Moi, déchirée, écoeurée
Je l’ai ramassé
Je l’ai porté
Lui, fort mais en souffrance
A viré le hard
Lui, paumé
S’est battu contre le mur
Moi, impuissante
Je l’ai vu changer
Lui, rebelle,
Est devenu Anarchiste de salon
Voire extrémiste
Lui en vie…
Moi, triste…
Je lui ai dit au revoir
Le monde avait tué mon Roi
Aujourd’hui
Moi, un autre Lui
Un nouvel attachement profond…
Déraisonnable, incompréhensible
Inexplicable, indicible, inqualifiable…
On souffle à mon oreille
Que L’histoire se répète …
Naaaaaaaaaaaaaaaan !
Je ne veux pas !
Help !
Pour Nigra :
Help me i’m feeeling bad….
ETC…..
Les drogues dures ne sont rien, à coté des environnements qui cloisonnent, endoctrinent, etc..
Quand on survit, c’est difficille,…
Mais, il faut apprendre, apprivoiser, l’espace, de solitude, qui peut mener , peut-être, je dis bien peut-être…vers la liberté.
Juste respirer, l’air, sans se soucier de qui va pouvoir apportter l’oxygène.
Respire !
Tu en a acquis le droit.
Pardon , Nigra, pour ces mots impromptus, décousus, mais ce que tu écrit, m’interpelle.
Bye.
Bonjour, Ossiane
Belles photos et de la douleur dans certains poèmes……….
Portail liberté
Mes pensées font le mur
La fleur bleue renaît
Pour Nigra :
Ton cri glace mon sang, je suis tétanisée par ta souffrance.
Continue à déposer tes mots,
Crache-les, s’il le faut.
Nous sommes-là pour les accueillir, les entendre, les écouter,
Peut-être pas tous les comprendre, ces mots blessés.
Même si nous ne représentons que des êtres virtuels dans l’Océan d’Ossiane, nous sommes une famille de marins voguant parmi les sentiments.
Puisse cette méchante marée te déposer un de ces prochains temps sur une île … de beauté.
Avec toute mon impuissance, je te serre dans mes bras.
Une fois de plus, merci Ossiane !
Franchement, je ne le trouve pas terrible mon poème…
Superbe Nigra et Sven, quelle écriture ! j’ai du travail…
Je vous embrasse tous les trois,
OLIVIER
Les murs se répètent
mais leurs échos,
lierre des expériences
grimpe toujours plus haut
jusqu’à toucher la lumiière.
S’aperçoit-on jamais
que ces rebonds de pierres
font de merveilleux palais ?
Merci Ossiane, pour ce choix et, pour Nigra, un sourire.
Lui, intructeur
M’a montré les Voies
A ne pas suivre
Lui,
M’a donné la force
De survivre
Moi, en pleine conscience
J’ai choisi
De respirer…
Jamais vraiment libre
De mes démons…
Mais, J’ai choisi
…
…Je respire…
L’histoire se pare d’ombre pour cacher ses fentes meurtrières puis, avec un large sourire, met son chapeau pointu.
ahhhhhhde schrtumpfs de cralckbloumflock, c’est un peu triste, fort triste tout cela..
Alors…
ET un pétard à mèches
Caché sous ma jupette
Fait sauter les murailles
ET en petites canailles
On se fait notre fête
Sans vendre notre mèche
J’embrasse celui ou celle qui a du chagrin. Bonne journée.
Le donjon est si haut
Gardé par des aciers
Si pics si acérés
Mais la belle ne se meurt
L’hortensia la délivre
La pétale de bleu rose
Elle rejoint son tendre
Dans son secret si beau
Pas vu par les hauts murs
Et la belle se revit et vit
Car son tendre elle le voit
Elle le sait en nature
Alors elle soupire d’aise
Quand un pigeon le soir
Apporte une missive
Ecrite de lettres de foin
Au crayon mine platine
La belle elle rougit
Elle s’endort plus paisible
Nigra
Les murailles de la vie nous plongent parfois dans le désespoir mais au-delà du portail des pensées qui font mal, la liberté fait son chemin, les fleurs de l’espoir jaillissent dans ses ornières, les fruits ne sont plus amers et la volonté de vivre renforce nos défenses pour affronter les obstacles les plus difficiles à surmonter
Nigra, la force de vie doit triompher, la vie est un bien précieux, mes voeux les plus sincères vous accompagnent dans votre chemin de vie.
Amitiés ……..et courage
Chat alors, j’en ai même oublié de salUUer tout le monde ici.
Hmm hmm… et donc… Bonjour à toutes celles et tous ceux que je connais (même peu ou prou).
et l’insolite, le rarement vu, la Belle se baisse doucement, fouille dans un petit tas de feuilles sous l’hortensia, et trouve la clé du portail et une autre minucsule, elle monte l’escalier, sa longue robe la suit, des mille étoiles l’entourent, elle glisse son pas velours, et la tour l’appelle, elle niche la petite clé dans le trou du mini trou de la serrure de son grand amour et elle monte le rejoindre….un petit écureuil ce matin lui a apporté des noisettes et dedans le plan pour la cachette, elle attendait depuis si longtemps ce plan pour le délivrer son grand amour, et le vivre au petit jour….
Murs
Emmenez moi
Au delà des arbres
Vers la cime des montagnes
Emmenez moi
Rejoindre le fort haut
IL est là haut
Si haut
Cet être rare
Que le ciel me donne
Sur mon bout de chemin
Que la vie me confie
c ‘est fort profond claudie, bises nigra.
>francis :
Oui, tout va bien sur le blog ; on fait ce qu’on peut pour s’imaginer en été 😉 J’espère que tu vas bien. Bises.
>Sven, Olivier, Nigra :
Trois belles approches différentes des murs, toutes poignantes quelque part et qui m’ont touchée. Il en existe d’autres bien sûr que vous allez peut-être développer d’ailleurs.
>Sven très beau premier poème également tout aussi émouvant. Belle image les fleurs de sang. Bises.
>Olivier :
Si j’ai choisi ton poème, c’est que je l’ai bien aimé 😉 Ce n’est pas une question de compétition mais une question de savoir si les mots portent ou pas. Continue ta route comme tu le sens. Je t’embrasse.
>Nigra :
Quel cri et quelle force dans tes mots et ce poème dépouillé ! J’aime l’écriture simple et déchirée que tu développes. J’espère que cette libération t’a fait du bien quelque part. Les images et les mots font parfois référence à notre vécu ; il est normal de s’y projeter dans cet acte de création. Libère-toi autant que tu le veux ; tu seras lue et écoutée. C’est d’ailleurs ce que tu fais dans cette nouvelle respiration. Je t’embrasse affectueusement.
>Cristina M :
Je te vois de nouveau apaisée et radieuse puisque tu peux de nouveau venir nous lire. Hortensia soupire ; c’est vrai mais de quoi… 😉 Bises vers toi.
>Bonbonze :
Il faut mettre des lunettes, bonbonze 😉 Pas de mûres dans le coin ; ce n’est pas encore la saision 😉 Bises.
>UU :
Coucou UU le tahitien 😉 Ca fait vraiment plaisir de te voir redéposer des mots sur mes pages. Contemple, inspire et respire ; ça me suffit pour l’instant 😉 Pas de vacances cet été pour moi ; je me console avec la Corse du moi de mai 😉 Je t’embrasse.
>Bourrache :
De tout cœur avec toi sous la pluie qui n’en finit pas de tomber depuis des mois;-)
Beau poème d’amour, Bourrache ; tu as fait partie des hésitations ; j’aime beaucoup ces références au tissage, au lierre et la façon dont tu retombes à la fin de ton poème. J’écoute… Bises de complicité pluvieuse.
>Johal :
Bravo, tu rebondis aussi bien que ces pierres. Ce n’était pas si facile de faire sentir cette répétition des meurtrières. J’aime le mot d’écho. Merci !
>Andrée :
Belle jonglerie pour toi aussi puisque ton haïku résume les trois photos. Bises.
>Claudie :
Bonjour Claudie, les dernères notes que j’ai publiées font, j’en conviens, appel au sensible ; j’en suis un peu confuse car ce n’est pas volontaire de ma part. D’autre part, cela fait partie du partage de mots et d’émotions déposées sur le blog. La poésie se vit de l’intérieur. Il en sort des morceaux d’écriture beaux, forts et émouvants. Merci pour ton bel haïku que je comprends. Bises vers ton sud.
>Daniel :
Tu as l’art de transfigurer un endroit austère en jardin magique 😉 Merci Daniel.
>Annick :
Merci pour ce poème et ce texte plein de douceur et de rêverie. Il fait bon venir dans ton jardin de mots magique. Je t’embrasse.
>UU :
Poli monsieur UU 😉 Il y a plein de monde que tu ne connais pas encore depuis ton déblogage. Tu vas vite faire connaissance avec ton sens inné du contact 😉 La bise.
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Nouveau commentaire sur:
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https://blog.ossiane.photo/2005/12/09/2005_12_verite/#comments
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Murmure
Clair-obscur
Tu as forgé mon coeur
Comme un chemin de ronde
Crénelé de lumière
Et des marches du temps
J’ai dans mes souvenirs
En volutes de pierre
Les bras que tu me tends
Pour un bouquet de fleur
Plus léger qu’un caprice
L’amour ouvrit ses grilles
Il y a bien longtemps…
Que d’écho au pied du mur!
Le petit écureil amasse des noisettes; cela est vrai et à voir; on passe un long moment. Mais le petit écureil ne se rappelle jamais l’endroit de sa cachette. Il amasse pour rien l’hiver; nous le nourrissons.
Annick a bien de la chance d’avoir la clé. Ici souvent, c’est moi qui mange les noisettes, la vie est injuste.
Pas de soleil mais un vent a faire tourner la tête comment je vais être apres cette tempête .OUI il pleut même CHEZ NOUS .
Bonne fin d’après-midi à tous et amitié pour Annick et salut à tous. Noisette.
PS: penser que nous sommes en août ?
Durs…mais beaux les murs de Sven et de Nigra…Alors..
Pour faire le mur et s’évader dans un monde de douceur et de tendresse…rien de tel que de se mettre dans la peau d’un oiseau…Mais..comme il pleut « depuis des jours et des jours » et que c’est « aujourd’hui dans le calendrier la Sainte Grenouille »..je suis devenu en un coup ..en un seul…hermaphrodite et batracien…A cette heure..je n’ose pas ..je ne sais pas..revenir chez moi..Petite vitesse ou petits bonds…de flaque en flaque ou de feuille en feuille..Alors..en attendant ..je vous offre deux comptines…
« Il pleut, il mouille
C’est la fête à la grenouille
Quand il ne pleuvera plus
Ce sera la fête à la tortue »
« Bonjour petit escargot
La pluie tombe sur ton dos
Bourrache et Johal n’aiment pas l’eau
Mais toi, tu dis « bravo,bravo »
Naivement votre….
Bises en particulier à Nigra.
Tes mots m’ont interpellé et amené d’autres mots Nigra. Mais, je ne sais si j’aurai le temps de finir ce soir.
Beau travail de réorganisation Ossiane !.C’est chouette
Pierre b.-l’Hermaphrodite (comme les limaces qui colonisent mon jardin ?) :
Tu es impayable pour remonter le moral des troupes.
Sur l’air de tes comptines, je prends ta main et m’en vais danser avec toi sur ce fameux pont qui relie aujourd’hui à demain et j’invite les autres à nous rejoindre (surtout ceux qui ont un parapluie … ou, à défaut, une bouée).
Dans mon Ardenne belge, les bouleaux se parent déjà de feuilles d’or qui virevoltent dans le vent et se posent sur le dos des escargots.
Et puis, tu parles d’oiseaux … c’est bizarre.
Voici que j’observe depuis deux jours dans mon jardin noyé, le retour de mes compagnons d’automne et d’hiver. Sittelles, mésanges charbonnières, bleues, nonnettes, chardonnerets … et les autres me sont déjà revenus.
C’est quoi, ce foutu temps ?
J’ai mal à ma planète.
J’vais faire le mur !
– sourire à vous tous –
Ce mur, ce dédale de rues où je me perds c’est un rêve, un vrai rêve que je fais souvent depuis des années …il m’a été très facile de mettre les mots dessus.
Mais aujourd’hui ma pensée toute entière va vers Nigra. Quand la vie nous malmène je sais combien il est difficile de trouver en soi les ressources, l’énergie nécessaire pour faire face, seule . Cela commence sûrement par une certaine forme de libération, soit de la dépendance à quelque chose ou encore à quelqu’un. Cela demande beaucoup de patience, d’exigence, beaucoup de discipline et de maturité, et nous ne sommes que des enfants perdus sans le regard de l’autre…Parfois les plaies sont si vives, qu’il est impossible d’écouter des paroles sages, et qu’il est préférable de s’isoler un certain temps pour cicatriser, pour que l’émotion retombe et pour reprendre vie… c’est très difficile parce qu’on croit qu’on ne survivra pas, cela fait peur mais après le renoncement, doucement pas à pas, surviendra la renaissance… alors tu n’auras plus peur de perdre quoique ce soit, silencieusement tapis au fond de toi l’amour source de vie sera là et tu pourras l’écouter.
Pour Nigra :
» Hey , hey , my , my …
rock and roll can never die.. »
Ce n’est pas de moi, mais c’est pour toi.
Je pense que tu sauras, et comprendra.
Franck
>>>>> Aux amis de L’Oeil Ouvert, je voulais vous dire que je m’absente quelques jours à partir de demain. Je retourne en Champagne pour mon travail mais je ne connais pas encore la date de mon retour. Je vais quand même publier une note jeudi soir avec une pensée particulière pour vous 😉 Je pourrais vous lire de là-bas; j’essaierai de me manifester un petit peu si j’ai du temps disponible mais je ne garantis rien 😉 Je vous embrasse et vous remercie de votre chaleureuse présence et amitié.
>bernard :
Mur, mur et murmure… Magnifique poème à enroulement qui prend en compte les trois photos ; on descend les marches du temps pour évoquer des souvenirs de jeunesse. On comprend tout dans le dernier vers. Merci pour ta plume sensible, je t’embrasse.
>Chantal :
Les murs inspirent 😉 Les poètes de L’Oeil Ouvert ne reculent devant rien 😉 Merci de ton passage.
>Noisette :
Bonsoir Noisette, je ne savais pas que les écureuils ne se souvenaient pas de la cachette de leurs provisions. Pas toujours drôle la vie mais je trouve que vous la prenez du bon côté ces derniers temps ; ça aide beaucoup. Quant à la pluie, il faut bien qu’on partage 😉 Ce n’est pas juste qu’au nord, on soit trempés jusqu’aux os depuis trois mois 😉 Bonne soirée à vous ; mes pensées affectueuses.
>Pierre b :
Et voilà Pierre qui vient comme chaque soir mettre du baume sur les plaies et dans nos cœurs avec ses évocations pleine de fantaisie et de joie de vivre. Merci pour ton clair de soleil, je t’embrasse.
>Nath :
Toujours la première à remarquer les améliorations que j’apporte au blog et ce n’est pas fini. Puisque tu me tends la perche, je la saisis. Merci à toi ; on attend ton poème !
Pour faciliter la navigation dans le blog, vous verrez trois liens sous ma photo. Ceux des thèmes et des liens évitent d’avoir à descendre l’ascenseur de votre explorateur.
L’INDEX est une vraie nouveauté avec des petites vignettes qui emmènent vers les notes de chaque mois pour qu’on voit mieux la progression du voyage. Quand j’aurais le temps, j’expliquerai l’enchaînement mois pas mois. Enfin, je prépare autre chose mais je ne sais pas encore quand ce sera prêt.
>Bourrache :
;-))
A l’ombre du silence , les douleurs parlent…leur donner la parole est une manière d’exutoire , et combler le silence est une bataille de tous les jours ; on dit qu’il est le « regret » des mots, alors laissons nous aller à parler..!
Et vient le temps d’un sourire fugitif et d’un petit geste du bout des doigts:)
>Sven et alix:
Touchée par la chaleur et la délicatesse de vos mots dédiés à Nigra. Il est vrai que le silence ne résoud rien car il enferme. S’ouvrir pour renaître et retouvrer un début de sourire et un nouvel appétit de vivre. Bonne soirée à tous les deux.
un arret sur tes cliches murmurant tant de poésie
au plaisir en rasant ces murs ou résonnent de si beaux mots
@ +++
« Mais j’ai choisi..je respire.. » ..Nous aussi Nigra..on respire…libre de tout et de rien à la fois..A l’écoute des mots qui effleurent ces pages..entre ombre et sourire…attentifs et subjugués…admiratifs et passionnés…On va de ville en ville..de couleur en couleur..de raison en déraison ..de soupir en délire…Et ce soir..ma respiration…je prends un peu plus soin d’elle..Je la veux attentive…complice..douce ou exaltée…à l’écoute des poèmes offerts…Je ne respire pas pour vivre…je vis pour respirer…Respirer le parfum du jour qui se lève…le parfum qui repose sur ses lèvres…l’herbe fraîchement coupée…les embruns à la lisière de ses rêves…une rose qui court sur un mur…Merci Nigra pour ces mots déposés…Pensées…..
la respiration, passe, malheureusement, parfois par l’abandon.
…,…?..
Tant pis.
>Ghis:
Bonsoir, bienvenue sur le blog;-) Ne sois pas si timide. Ose parler plus fort qpour que les poètes et ces murs t’entendent;-) Merci pour ta petite visite, au plaisir de te lire à nouveau.
>Pierre b:
Toujours aussi beau et apaisant. Dans le premier temps de la vie, l »être humain respire pour vivre et survivre; dans un second temps, quand l’enfant a mûri, grandi, reçu et donné il vit pour respirer, pour goûter la vie qui lui fut offerte en cadeau. La bise du soir.
>Franck:
Tu as raison Franck, je vois la respiration comme quelque chose que l’on vit au présent tout en ayant un oeil posé sur la ligne d’horizon.
exercice délicat, vivre le présent, sans aucun reniement, et, toujours ce vieux rêve humain :
Guetter, scruter la ligne d’horizon, et tenter de voir ce qu’il y a derrière…
Et peut-être apercevoir…, percevoir…
ça aide à vivre, tout simplement,
Comme le pain blanc du matin…
Merci, Ossiane.
Bonne soirée à toutes et à tous.
Franck
Pst, Pierre… J’aime bien l’eau et fêter la grenouille ne me deplaît pas du tout. Une comptine de circonstance :
Tombe, tombe tombe la pluie
Tout le monde est à l’abri
Y a que mon p’tit frère
Qu’est sous la gouttière
Pêchant du poisson
Pour toute la maison…
Je vais de ce pas prendre mon ciré et ma cane à nuages pour affronter la première gouttière qui passe.
Bonne nuit à tous 🙂
Oups, canne à nuages… lapsus noyé :))
>Franck et Johal:
Ah lapsus quand tu nous tiens;-) C’est sans doute efficace les canes à nuages;-) Bonne nuit à vous deux.
Merci pour votre pensée Noisette, mon amitié pour vous, et mes tendres pensées vers nigra, et sven et olivier, de forts mots déposés, si forts d’eux. Merci!
Le temps avance sa traîne du tant
Et le château fort bien secret
Le pont levis levé le regard abrité
Derrière j’entends un coeur chantant
Ce château n’est pas mort mais vivant
Derrière il abrite la merveilleuse éternité
De celui qui a serré si tendrement l’aimé
Et souhaite revivre si fort ce bel moment
Derrière
Derrière
le mur de pierres
Derrière
la porte de fer
Il y a
Il y a
les arbres verts
il y a
l’hortensia
Devant
Derrière le mur
l’après
devant le mur
l’avant
et dessus le mur
le présent
Douze marches et
une petite dernière
pour atteindre la porte
la porte de la vie
et ces douze marches
d’une année
en force de vie
dans la gravité de ses pas
vers l’avant
marche après marche
pour se conserver vivant.
>annick:
Bien vu ces douze marches qui correspondent à une année de vie. Tu es bien vivante en tout cas, merci et bonne nuit!
Derrière le grand mur
Refuge du Silence
Les mots susurrent
—-
Nuit belle…. chut… bisou
« Feuilles d’or … canne à nuages »..C’est un équipement de rêveur…!! Je l’imagine bien ce promeneur…avec dans son sillage…. bulles de champagne …savoureuses et hors âge….Sphère irisée….nacelle en osier tressé….ivresse de l’espace…Montgolfière…c’est le nom déposé…de ce liquide au reflet doré…Promeneur ou…promeneuse…je ne peux m’aventurer…l’oeil ouvert…je vais m’en assurer…Lacher un peu de lest…soupape et respiration saccadée…abandon…?…immédiatement maitrisé…Coeur à l’envers …tête en l’air…c’était Ossiane…Soulagé..sur ses pages..je vais me réfugier…
bras verdis tendus
les murailles m’nvitent.
La douceur des ans.
Encore une petite histoire d’eau…
Fleur sensitive
Des cailloux de pluie
s’irisent dans mes mains…
des feuilles en larmes
sous les rires des fleurs
dans l’effeuillement
des orchidées parmes
sous la caresse furtive
la futilité grave
des frissons de l’eau courante…
« The king is gone but he’s not forgotten… »
Dans le Bleu ou dans le Noir…
Survivre n’est qu’un jeu
Délicieux ou cruel…
Apprendre…
Choisir…
Acter…
Qui perd gagne
Qui gagne perd
Yeux dans les Yeux…
Juste un écrit…
Coeurs contre âme en folie
Merci
Château de la Belle
Au Bois Dormant qui s’éveille
Son amant l’attend
Douce clarté ma mie
Votre front pâle recelait
En ses murs jadis
***
Volée d’herbes folles
Entre les marches disjointes
De ma mémoire morte
***
Etrange appel nostalgique, chère Ossiane, en ces photos d’un autre âge…
Joncs dans le donjon
Abandon du temps qui fuit
L’hortensia gémit
« it’s better to burn out ’cause rust never sleeps »
Entre nous, point de divines comédies…
Juste, une divine surprise..
Quelqures mots…
Comme quoi, la vie garde toujoours , un peu de son sel…
Je te remercie et t’embrasse.
» is this the story of … »
Sur le portail, un petit morceau de soie blanche, elle est passée par là, et sur le mur posé, une plume blanche, il est passé par là……….
Des murs
Parfois pouvoir les briser,
Se sentir nu de fragilité
Dépouillé de sa vérité
Des murs
Laisser mûrir la souffrance
Pour rejeter l’indifférence
Accueillir notre différence
Accepter notre errance
Cheminer en silence
Au plus près de nous même
Etre prêt pour soi m’aime
Des murs
Se glisser dans les failles
Laisser mourir les armes
Et que souffrances s’en aillent …
Et que se fendent les murs
Que les larmes jaillissent
Et que se casse l’armure
Que la Beauté se tisse
Parfois se meurent les murs
Aux lisières de l’âme
Aux frontières de l’eau
Parfois se meurent les murs
Et au delà des larmes
Des aMoURs s’esquissent
Des cendres de l’oubli
Recréer de la vie
En exil les murs
En exil les murs
Ou en déconstruction
Pour l’Art mûr.
Je crois que notre imagination, notre créativité peut nous aider à traverser les moments difficiles. ..(c’est créativité qu’il faut percevoir dans ‘art mûr’)
J’aime aussi le mot CREATIVITE (comme s’émerveiller). Dans ce mot, il y a cri, vie, art, vérité, activité …
Et puis un renvoi à 2 poèmes
– ‘délivrance’ au lien https://blog.ossiane.photo/2006/07/08/2006_07_eternite/
et ‘d’une larme à l’amour’ dans
https://blog.ossiane.photo/2005/12/27/2005_12_pluie/
Bises à tous
Bonsoir,
Je ne comprends rien, ma note a disparu avec un message bizarre à la fin.
J’essaie encore.
D’abord un envoi vers un lien sur le poème « délivrance »‘ :
https://blog.ossiane.photo/2006/07/08/2006_07_eternite/
Ensuite sur le lien avec le poème « ‘d’une larme à l’amour »
https://blog.ossiane.photo/2005/12/27/2005_12_pluie/
Je dépose le poème sur la note suivante
Et bien là voilà revenue avec ce commentaire étrange !
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HOrtensia respire et à suivre volutes légères et aériennes sur mur, l’esprit s’évade et respire…beauté de cette île sublimée grâce à toi
>Vi:
Ravie de te voir par ici;-) Belle île dont je ne me lasse pas;-) J’espère que tu as passé de bonnes vacances. Je t’embrasse.
mur infranchissable
vers ton coeur ridé
par tant de solitude
>Marc:
Tu as un vrai talent entre les doigts pour trouver de telles images. Merci, j’aime beaucoup.
cachées derrière les murs
les grappes d’un soleil
secrets d’alcôve
Un petit bonjour en passant..
Le mur de la honte
Entre le riche rentier qui peut tout se permettre
Et le pauvre honteux qui doit tout supporter
Existe un mur de verre sans portes ni fenêtres
L’argent sépare les hommes mieux que les barbelés
Nul besoin de maçons et nul besoin de mètre
Tous les murs se lézardent et finissent par tomber
Ceux qui tiennent le coup sont construits dans les têtes
L’argent est un rempart pas près de d’écrouler
Pas de zone interdite et pas de mirador
Aucune règle écrite est la seule règle d’or
Elles ne sont pas de sable ni en béton armé
Les semelles qui supportent le monde des affaires
Pour qu’ils soient durables les mots remplacent le fer
Les murs de verre ont leurs assises à la télé
Alain
La mandarine
Je n’habite plus les murs des palais d’autrefois
Qui s’emplissaient d’échos et d’harmonieuses voix
Je n’entends plus les rires des fontaines jaillissantes
Les harpes ne jasent plus au contact des doigts
Des brunes courtisanes qui s’habillaient de soie
Au dehors la mort guette j’ai connu des pépins
Aujourd’hui je fréquente les étals parisiens
partout des cris vulgaires résonnent autour de moi
je passe de main en main pour échouer dans des verres
Alain